14/05/2013
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Rencontre Lambrosie - Loduarie [Avril 2007]

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Palais présidentiel

La secrétaire général faisait les cent pas devant le Bureau de la Révolution, nom donné au palais présidentiel. C'était la première fois qu'elle recevait un chef d'état étranger, et Andromède savait que le futur de la Lambroisie pouvait dépendre de cette rencontre. La pression qu'elle sentait sur ses épaules ne faisait que croître lorsque son délégué général à la défense national la rejoignit sur le perron.

On l'avait informé il y a peu que la délégation Loduarienne était arrivée à Orlâmes, et lorsque le convoi escortant cette dernière apparut sur la place s'étendant au devant du Bureau, elle cessa sa course effrenée, éteignit sa cigarette et réajusta son uniforme avant de doucement descendre à la rencontre de son invité alors qu'un bataillon de la garde républicaine présentait les armes à la délégation Loduarienne et que leur hymne national était joué par des musiciens de cette même garde.
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Le Secrétaire Général sortit de la voiture qui l'avait amené jusqu'au Bureau de la Révolution, et regarda autour de lui. On reconnaissait ici le style Lambroisien, et les drapeaux comportants des marteaux et des faucilles le réconfortait. Rien de tel que de savoir que le parti communiste sera toujours là pour t'assurer un avenir. La garde Républicaine présenta les armes quand il descendit, et Lorenzo entendit également l'internationale, ce magnifique hymne. Il vit la Secrétaire Général de la Lambroisie s'approcher, et il vint également à sa rencontre.

Camarade Andromède Caplan, je suis heureux de vous rencontrer, dit-il avec un sourire.

Il lui tendit sa main.

J'espère que vous allez bien et que tout se passe au mieux pour vous. Je vous remercie de l'accueil que vous nous offrez. Je voix que vous n'avez pas fait les choses à la légère. J'espère également que cette rencontre entre nos deux nations sera fructueuse. Je vous suis.
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Le Secrétaire Général Loduarien semblait apprécier l'acceuil. Alors qu'elle le rejoignait, ce dernier lui tendit la main qu'elle serra aussitôt.

Bienvenue en Lambroisie monsieur le Secretaire Général, nous sommes honorés de vous acceuillir dans notre nation. Je suis également ravie d'enfin vous rencontrer.

Elle acquiesça les propos de son interlocuteur.

Je vais bien, je vous remercie, dit-elle en lui rendant son sourire, J'espère que vous avez fait bon voyage.

Nous nous devions de vous acceuillir des plus dignement. Et n'ayez nulle crainte, je suis persuadée que nous trouverons un moyen de faire évoluer nos relations dans le bon sens. Mais je vous en prie, suivez-moi, ajouta-t-elle toujours souriante.

La Secrétaire Générale invita son homologue à la suivre et le conduisit jusque devant les lourdes portes de l'édifice ou les attendait son camarade.

Monsieur le Secrétaire Général, je vous présente Jean-François Dutertre, notre Délégué Général à la Défense National.

Délégué Général à la Défense National
Jean-François Dutertre, Délégué Général à la Défense National de Lambroisie

Ce dernier tendit la main au Secrétaire Général Geraert-Wojtkowiak.

Monsieur le Secrétaire Général, je suis ravi de faire votre connaissance, j'ai eu la chance de travailler avec votre état-major lors de nos exercices conjoints et vos soldats ne manquent pas de mérite. Je me réjouis de voir que ce n'est vraisemblablement que le début des relations avec la Loduarie. Mais permettez-moi de vous demander si ces exercices ont eu le résultat que vous attendiez.
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Le Secrétaire Général acquiesça lui aussi les propos de la Secrétaire Général.

Heureux de vous l'entendre dire ! De mon côté, j'ai fait un très bon voyage.

Il écouta la Secrétaire Général puis la suivit, en direction du bâtiment. En face des portes, elle lui présenta le Délégué Général à la Défense National Lambroise, Jean-François Dutertre.
Il lui serra la main.

Camarade, je suis heureux vous rencontrer. Je vous remercie pour vos propos. La plupart de nos soldats ont déjà vécu la guerre, alors leurs capacités sont performantes. De plus, vos soldats ont eu un très grand mérite au yeux du général Loduarien. Concernant les exercices militaires, leur but était de montrer au monde que la Loduarie était de retour sur le plan mondial, et qu'elle était prête à faire face à n'importe quel conflit. Je pense que ce but est atteint.
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Bien, vous serez d'accord, je pense pour considérer que toute nation communiste bien présente sur la scène internationale est un avantage non négligeable pour toutes les autres.

Il fut interrompu par un soldat de la Garde Rouge, ayant un uniforme couleur carmin, ces militaires, soldats de la garde républicaine, sont membres d'une unité à part chargée de la protection des dirigeants. Le soldat lui murmura quelque chose à l'oreille et le Délégué Général Dutertre reprit :

Il semblerait que je doive vous quitter plus vite que prévu, je vous prie de m'en excuser monsieur le Secrétaire Général mais je sais que vous êtes entre des mains expertes que celles de la camarade Caplan.
J'espère avoir le privilège de vous revoir.


Il inclina poliment la tête en direction de son interlocuteur, puis jeta un regard à la Secrétaire Général qui se tenait sur leur côté. Celle-ci fit rapidement un pas en avant et ajouta :

Il souhaitait avoir l'occasion de vous saluer mais je suis désolé que cela fut si bref. Cela étant, nous allons pouvoir nous diriger vers mon bureau où nous pourrons aborder certains dossiers. J'ai un certain nombre d'affaires que j'aimerais pouvoir aborder avec vous mais vous êtes mon invité, alors, quelles sont vos priorités, camarade ?
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Je suis d'accord avec vous, camarade.

Un soldat avec un uniforme de couleur carmin les interrompit et chuchota quelque chose à l'oreille du délégué général. Il annonca qu'il devait partir.

Camarade, je suis ravi d'avoir pu vous renconter. Passez une bonne journée.

Le secrétaire général lui fit un rapide salut militaire, puis se tourna vers la secrétaire général.

Je vois. Vous n'avez pas à être désolée, camarade. Parfois, des affaires plus urgentes nous appellent, ce que je comprend parfaitement. Concernant mes priorités, j'ai pensé que la signature d'une alliance militaire renforcée et officielle serait une bonne chose. De plus, j'ai pensé que nos deux nations pourraient ouvrir leurs frontières l'une à l'autre d'une manière plus libérale. Mais discutons ensemble de tout cela dans votre bureau. De plus, j'ai hâte de connaitre vos propositions.
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La Secrétaire Générale fit signe à son homologue de la suivre à l'intérieur, elle le guida dans le bâtiment, tout deux escortés par quelques soldats de la Garde Rouge.

Intérieur du Palais Présidentiel

Une alliance militaire formelle serait la suite logique de nos manœuvres communes, ma seule interrogation est de savoir si vous la souhaitez uniquement défensive ou si vous aimeriez également intégrer une composante offensive à cette alliance. Aussi, concernant votre proposition d'ouverture mutuelle des frontières, je dois avouer que nous sommes relativement frileux à ce type de proposition dans la mesure où nous aimons savoir qui se trouve sur notre sol. Cela étant, peut-être avez-vous le même type de préoccupation et je n'y vois personnellement pas d'opposition majeure dans la mesure où vous ne créez pas le même type d'accord avec d'autres nations sans nous consulter.
Pour faire simple
, dit-elle en esquissant un sourire, je pense que cela est possible, il faudra simplement faire en sorte que cette ouverture soit progressive. Et..., s'arrêta-t-elle une seconde, j'envisageais de vous soumettre cettre proposition mais je pense que c'est dans la juste continuité de la vôtre, camarade,, poursuivit-elle, un sourire toujours visible. Que penseriez-vous d'établir un traité d'extradition entre la Loduarie et la Lambroisie ?
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Je pense que cette alliance militaire pourrait être aussi bien défensive que offensive. Bien sûr, je pense que concernant la partie offensive, si votre nation ou ma nation déclare la guerre à une autre nation, nous devrons tout deux être d'accord pour que l'un rejoigne l'autre dans la guerre.
Je partage vos préoccupations concernant l'ouverture mutuelle des frontières. Je pense que nous pourrions pour commencer autoriser seulement les citoyens de nationalité Lambroise et Loduarienne. De plus, vous n'êtes pas sans savoir que la Loduarie est un pays séparé en trois, et l'ouverture d'une liaison terrestre entre la métropole et la région de Doline, à votre nord, nous arrangerait beaucoup. De plus, ne vous inquiétez, nous vous consulterons si nous recommençons ceci avec une autre nation.

Il rendit son sourire à la Secrétaire Général, et continua.
Ce traité d'extradition ne me pose aucun problème. Je pense même que nous devrions l'établir au plus vite, afin de s'aider mutuellement.
Il observa la Secrétaire Général, toujours avec le sourire, en attendant sa réponse.
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Andromède acquiesça doucement aux propos du Secrétaire Général, alors qu'ils continuaient à se diriger vers son bureau. Lorsqu'il eut terminé, elle répondit :

En premier lieu, l'accord militaire que vous proposez me paraît parfaitement acceptable. Pour la totalité des accords que nous pouvons trouver lors de cette rencontre, y compris celui-ci, je propose que nous organisions dans le futur une nouvelle rencontre, lorsque tout les accords seront rédigés, ce sera l'occasion d'annoncer au monde notre nouvelle amitié, puisque c'est visiblement la direction que prend nos deux nations, dit-elle, un sourire léger mais sincère aux lèvres.

Arrivant à son bureau, la Secrétaire Général invita Lorenzo Geraert-Wojtkowiak à entrer, laissant les gardes à l'extérieur de la pièce, les laissant alors seuls dans la pièce.

Vue Bureau 1
Vue Bureau 2

Elle l'amena dans le fond de la pièce où elle l'invita à s'asseoir dans un espace plus en retrait, où deux sièges reposaient près d'une petite table, endroit idéal s'il en était pour le type d'échange qu'ils avaient. Andromède s'éloigna cependant légèrement pour préparer du thé et, tout en préparant ladite boisson, en proposa à son invité. Puis, tout en s'affairant à la préparation, elle poursuivit :

Concernant la circulation plus libre à travers nos frontières communes, je ne suis, comme je vous le disais, pas opposée à ce que vous proposez, ce serait donc la possibilité pour nos citoyens de respectifs de travers les frontières sans la nécessité d'un visa, il est évident cependant que nous continuerons à effectuer des contrôles aux frontières, même si ceux-ci pourraient s'avérer moins systématiques. Je comprend également l'immense avantage que cela vous procurerait de pouvoir lier par la terre votre territoire métropolitain à votre exclave de Doline, ce sera donc désormais possible. Essayez simplement de ne pas transformer la Lambroisie en une autoroute pour convoi pénitentiaire, ajouta-t-elle, un sourire ironique se peignant sur ses traits. Aussi vois-je que vous percevez les avantages d'un traité d'extradition comme moi, je pense également naturelle de le joindre à une coopération de nos services de police et de renseignement intérieur, qu'en pensez-vous ?

Aussi, si vous avez d'autres propositions concernant le milieu de la défense et de la sécurité, je suis toute ouïe, sinon, je peux vous proposer de passer par un petit volet sur l'éducation et les sciences.
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Il était dans le bureau de la Secrétaire Général. Andromède commença a préparer du thé, et en profita pour en proposer à son invité. Il acquiesça, puis s'installa dans un des fauteuils que la Secrétaire Général lui proposa. Il fit un tour visuel rapidement du bureau, et nota qu'il s'agissait d'un bureau parfaitement conçu, au niveau utilitaire.

Je suis d'accord avec vous concernant cette nouvelle rencontre ! Je serai d'ailleurs heureux que celle-ci se passe à Lyonnars, en Loduarie, si vous êtes d'accord, bien entendu.Il se mit à sourire également. Comme vous le dites, nos deux nations se dirigent vers une amitié sans précédent. Je considère ceci comme un objectif bientôt atteint, pour ma part.

Elle lui proposa du thé, ce qu'il accepta, tout naturellement. Ça changeait de d'habitude.

Votre proposition finale pour le franchissement de nos frontières communes me convient parfaitement. Je pense que nous pourrons réaliser une année de test pour voir comment cet accord nous mène, et continuer ou améliorer selon les résultats. De plus, ne vous inquiétez pas, même si la région de Doline comporte le plus grand centre pénitentier de Loduarie, nous ne ferons pas de vous une autoroute pénitentiaire,finit il avec sourire. De toute évidence, si nous voulons mettre en place ce traité d'extradition, nous nous devons de faire travailler nos services de police ensembles. Sans oublier nos services secrets respectifs, bien sûr.
Je n'ai aucune autre proposition concernant la défense et la sécurité de nos deux nations. Je suis donc maintenant à votre écoute pour le milieu scientifique et scolaire.
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Elle revint vers son homologue armée de deux tasses de thé vert.

Je serais honorée d'aller à Lyonnars pour la signature de telles accords.

Elle lui donna l'une des tasses, qu'il sembla accepter avec plaisir, puis s'assit en face de lui, l'écoutant avec attention.

Le détail sera à développer avec nos services respectifs mais dans la mesure où nous nous engageons sur une amitié que nous souhaitons tout deux durable, je pense qu'il serait de bon ton de présenter un tel raprochement à ceux qui façonneront le futur : la jeunesse. C'est pourquoi je propose que nous organisions régulièrement des évenements regroupant nos organisations de jeunesse respectives, ce que j'avais en tête, entre autre chose, ce sont des compétitions sportives.
En outre, ne doutant pas de la qualité des enseignements dispensés dans vos universités, j'envisageais d'éventuellement permettre à nos étudiants, et aux vôtres bien entendu, de passer une partie de leurs études de l'autre côté de la frontière, ce qui favoriserait l'échange culturel en plus de l'échange de savoir.


Andromède s'interrompit une seconde pour souffler doucement sur son thé.

Enfin, une idée m'avait traversé l'esprit. Même si celle-ci est sans doute un peu prématuré. Mais la science étant fondamentalement liée au communisme, des nations communistes travaillant de concert pour développer de nouvelles technologies pourraient montrer à ces rats capitalistes que le secteur privée, puisque son seul objectif est de créer de la plus-value, est complètement inéfficient dans le progrès réel.
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Lorenzo but un petit coup du thé que Andromède lui avait donné, tout en l'écoutant attentivement.

Ce serait en effet une bonne idée de réaliser des rencontres entre vos organisations de jeunesse et les nôtres, notamment via les matchs et rencontres sportives ou même encore par des séjours de nos organisations respectives l'un chez l'autre. Un parfait moyen de forger nos jeunesses à la cohésion entre peuples !
Concernant les échanges d'étudiants, je suis totalement d'accord. Cela rentre dans ma conviction que j'ai évoqué plus haut : le contact entre les différents peuples renforce la cohésion entre ces peuples. Cohésion dont nous avons besoin, sans aucun doute.
Je souhaitais également vous faire une autre proposition. Que diriez vous de mêler nos jeunes pratiquant respectivement leurs services militaires ? Tout cela dans le même cadre que nos organisations de jeunesse, bien entendu.


Il rebut un coup.

Très bon thé, d'ailleurs !
L'idée que vous me soumettez au niveau scientifique m'intéresse particulièrement. En effet, nous pourrions, chaque année, mettre en contact nos instituts scientifiques afin que celles-ci partagent leurs découvertes. Cela pourrait beaucoup servir dans le cadre de la recherche militaire.


Il posa sa tasse, après avoir rebut encore un coup, en attendant sa réponse.
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Ecoutant son interlocuteur, la Secrétaire Générale commençait à boire sa tasse de thé, par petites gorgées.

Camarade Secrétaire Général, nos nations ont beaucoup de points communs, à n'en point douter, et beaucoup de raisons de travailler de concert. Cependant, l'autonomie stratégique est un point sur lequel nous sommes intransigeant, c'est pourquoi nous ne voulons pas être dépendant de quiconque pour notre matériel militaire. Répondit-elle sérieusement.

Après avoir aspiré une petite gorgée de thé, désormais à parfaite température, elle reprit :

Cela étant, si nous privilégerions en premier lieu un développement commun de technologies civiles, particulièrement industrielles, je ne ferme pas la porte au développement conjoint de matériel militaire dont nous développerions ensemble les plans mais dont chacun devra être, au moins en grande partie, autonome dans la fabrication.

Mais, cher camarade, je pense avoir déjà mis suffisament d'éléments que nous allons devoir mettre sur papier.

Ajouta-t-elle avec un léger sourire, avant d'attaquer à nouveau sa tasse de thé.

Si vous voulez aborder d'autres éléments camarades, je suis à votre disposition.

Arborant à nouveau un léger sourire, elle attendait la réplique de son homologue.
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Lorenzo finit sa tasse de thé, avant de la poser sur la table.

Bien. Je suis d'accord avec concernant notre collaboration scientifique. Je respecte votre décision concernant le développement militaire. Mais sachez que nous serons toujours là si besoin, concernant ce point.
Nous pourrions dès à présent mettre en place notre collaboration scientifique concernant les technologies civiles et militaires. Bien entendu, je pense que cela pourra participer à un échange culturel en même temps.


Il regarda la Secrétaire Générale avant de reprendre. Très belle femm... Ce n'était pas le moment. Il sourit.

Je ne pense pas avoir d'autres propositions, à part celle-ci : la mise en place d'une ligne téléphonique directe entre la Lambroisie et la Loduarie. Cette ligne téléphonique nous permettra de communiquer à tout moment rapidement sans passer par l'intermédiaire diplomatique conventionnel. Ce sera tout. Je suis maintenant prêt à signer !

Lorenzo se détendit un peu plus sur le fauteuil. Cette rencontre s'avèrait parfaite !
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Andromède écouta son homologue, buvant sa tasse à petites gorgées.

Eh bien camarade, je partage votre enthousiasme, et je suis d'accord avec vous.Je dois avouer que je n'aurais pas moi-même penser à établir ce type de ligne téléphonique, mais c'est là une fantastique idée.

Même si je suis aussi enthousiaste que vous l'êtes, camarade, elle lui adressa un léger sourire et perdit, pour quelques instants, son regard par la fenêtre à côté d'elle, je n'ai malheureusement pas de document prêt à signer vous présenter dans l'immédiat.

Reposant les yeux sur le Secrétaire Général qui était en face de lui, elle posa sa tasse, désormais vide, sur la petite table en cèdre qui les côtoyait.

Cependant, nos services feront au plus vite pour vous fournir un tel document.

Puis, jetant à nouveau un regard par la fenêtre, la capitale plongeait de plus en plus dans l'obscurité, suivi d'un rapide coup d'œil à sa montre.

Mais vous avez fait un long trajet camarade et il n'est plus si tôt, je suis sûr que vous apprécierez de pouvoir vous retirer dans vos quartiers. Quelqu'un va vous les montrer, vous serez bien entendu libre de vous déplacer où bon vous semblera.

Elle jeta à son camarade un nouveau sourire avant de se glisser dans une pièce adjacente et, décrochant un interphone, demanda au Colonel Meunier de venir à son bureau.

Quelques pas la ramenant en visuel du Secrétaire Général, elle se rapprocha doucement en ajoutant :

Deux soldats de la Garde Rouge sont chargés de votre sécurité et vous accompagneront si vous vous déplacer. L'homme qui va venir, le Colonel Meunier est mon directeur de la sécurité, vous pouvez lui faire confiance.

Elle se rassit lestement sur son siège, et regarda avec attention son homologue, inclinant très légèrement la tête sur la droite.
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