L'Histoire Youslève résumée(en cours)Préhistoire de la YouslévieOn considère que la préhistoire youslève commence avec le peuplement par les premiers êtres humains de l'actuel territoire youslève et se termine par la colonisation Novis.
Paléolithique inférieurLa Youslévie abrite de nombreux sites archéologiques très intéressants. Ces mêmes sites montrent des traces d'occupation de l'actuelle Youslévie par des humains à partir d'1,4 millions d'années avant notre ère.
Pendant le dernier maximum glaciaire, les bords du golfe d'Evasie ont servis d'abris puis de lieu de repeuplement.
Paléolithique moyen L'Homme n'est pas parti de la Youslévie durant cette période, on retrouve en effet des traces d'hommes de Néandertal.
Paléolithique supérieurApparition de l'homo sapiens, l'Homme moderne, en Youslévie. On estime qu'il a côtoyé pendant 1 000 ans le Néandertal avant que ce dernier ne s'éteigne, même si on ne connaît toujours pas les causes exactes de cette extinction.
NéolithiqueEnviron 8 000 ans avant notre ère, la Youslévie voit arriver les premiers agriculteurs arrivant de Cémétie actuelle, cultivant principalement des céréales et des légumineuses qu'ils importent.
On doute cependant de la présence d'animaux domestiqués car malgré le fait qu'on ai retrouvé des restes d’animaux, on ne pense pas que ça soient des animaux élevés mais plutôt chassés.
Ces nouveaux éleveurs se sédentarisent et formes de petites communautés d'une grosse poignée d'individus.
On voit aussi arriver (vers deux millénaires av. J-C) un remplacement de la population venant d'individus originaires des steppes du centre de l'Eurysie.
Fait intéressant, les vasques, isolés dans leurs montagnes erraldoiennes n'ont pas subis ce remaniement de population, le début de la différenciation de l'ethnie vasque des autres commence donc à cette période.
C'est aussi à ce moment que les populations sédentarisée se regroupent afin de pouvoir mieux appréhender les menaces extérieures et forment au fur et à mesure des clans.
Une autre migration, venue de l'Est cette fois, changera une fois de plus et à jamais la Youslévie.
L'Antiquité YouslèveL'époque archaïque (-600 à -100) A l'aube du VIème siècle avant Jésus Christ, le Novirien Philëas embarque pour une expédition qui marquera durablement le monde jusqu'à aujourd'hui encore.
Cet armateur va en effet explorer les côtes et créer des colonies sur tout l'ouest de la mer de Leucytalée. Son équipage va notamment établir un camp dans une zone marécageuse, ce camp deviendra aussi ensuite une cité prospère nommée Baltos (marécage en grec).
A partir de ce moment, l'histoire youslève peut être divisée en deux.
D'un côté nous avons les descendants de ces premiers colons noviriens qui continueront à s'étendre en combattant ou en s'unissant (souvent de manière charnelle) avec des tribus encore bloquée à un âge semi néolithique. De la seule Baltos, d'autres cités naîtront encore jusqu'à avoir une petite vingtaine d’États avec des modes de gouvernances allant de la tyrannie à la démocratie en passant par l'oligarchie ou la monarchie, certaines cités mélangeant plusieurs régimes.
Les tribus situées plus au Nord deviendront de plus en plus puissantes et s'uniront sous la direction de la plus forte d'entre elles, Kronaï.
Vous l'aurez compris, les premiers deviendront les Yous et les seconds les les Lèves. Contrairement à ce qu'on a pu croire pendant un certain temps, les deux peuples, pourtant très différents, ont pourtant énormément échangés (commerce) et se sont influencés (les Lèves se convertissant à l' hellénisme et adoptant le même panthéon que les Yous)
L'Antiquité Archaïque youslève est donc marquée par l'arrivée de nouveaux venus qui finiront par former la moitié de la Youslévie actuelle, l'affirmation de cette autre moitié comme un Royaume déjà uni et l'avènement d'une nouvelle religion pour tous les habitants.
L'époque classique (-100 à 400)L'époque classique de la période antique youslève correspond à la domination sans partage de Baltos sur les autres cités antiques de formes "noviriennes", c'est-à-dire issues de et inspirés directement par la culture antique de l'actuel Novigrad, et sur l'instabilité du Royaume des Lèves.
Pour la partie Yous, il est vrai que Baltos a très vite fait preuve de supériorité d'un point de vue économique et militaire sur les autres cités et n'hésitait pas à conforter sa supériorité en multipliant les guerres contre et les alliances, qui s'avéraient en fait être des rackets en bonne et due forme. La seule cité capable de tenir tête et de maintenir un statu quo à peu près convenablement face à l'ogre baltos était Janusia. La cité réputée pour la dureté de sa vie et sa nature guerrière, les enfants étaient triés dès la naissance puis tués si jugés trop faibles par exemple, a multipliée les guerres contre la cité du bord de la Leucytalée.
Du côté des Lèves, cette période est marquée par quelque chose qui deviendra presque la marque de fabrique de ces "hommes du nord", l'instabilité. Effectivement, le Royuame "Uni" connaît de véritables moments de chaos pendant lesquels le roi de l'époque est détrôné puis remplacé par un autre monarque d'une famille puissante avant que ce dernier ne soit à son tour évincé. Il faut aussi compter sur les Vasques qui n'acceptent pas la domination des hellènes, eux mêmes étant chrétiens, et qui opposent une résistance plus que féroce aux différents monarques lèves.
Cependant, cette période n'est pas faîte que de guerres et d'affrontements, c'est aussi les plus belles heures de ce que les historiens appelleront par la suite "l'école youslève". Cette école où l'on peut retrouver philosophes, artistes, premiers historiens ou poètes est surtout menée par les Yous même si quelques illustres personnages lèves viennent s'y greffer.
En somme, cette époque est aussi celle d'un bouillonnement culturel immense dont les récits, réflexions et autres œuvres ont survécus à leurs auteurs parfois semi-légendaire afin de devenir des références mondiales aujourd'hui.
L'histoire contemporaine La première République (1904 – 1984)
Au sortir de la guerre civile c’est une République Fédérale parlementaire qui est plébiscitée par les membres du premier Congrès. Les trois premiers présidents, élus pour un mandat de quatre années renouvelables une fois, sont tous des socialistes. Le premier d’entre eux, Didac Tasis, est encore aujourd’hui reconnu comme une figure symbolique très importante dans la mémoire collective youslève, bien que dans les faits son second mandat ne fût que peu productif.
C’est quand même sous son impulsion que la Youslévie bascula dans le laïcisme, abandonnant alors le culte hellénique en qui était la religion officielle depuis la naissance du pays en 1364.
Aujourd’hui un bon nombre d’hommes politiques de gauche se revendiquent du « tasisme » et de l’héritage de Didac Tasis entendant par là une vision plus sociétale qu’économique du socialisme.
La première décennie de cette jeune République n’est pas non plus de tout repos et les républicains doivent affronter un phénomène devenu commun depuis une cinquantaine d’année, la révolte indépendantiste dans les colonies, et plus particulièrement en Afarée.
En effet, profitant du chaos en métropole la colonie du Khadir, actuelle Union de l’Afarée du Nord, s’affranchit de l’occupation youslève et prend son indépendance dans le courant de l’année 1904. Une expédition punitive est montée par la République mais cette dernière pâtie des dégâts commis par la guerre civile sur l’armée youslève et ne peut reprendre le Khadir à une armée révolutionnaire solidaire et connaissant parfaitement le terrain.
C’est ensuite au tour du Farisistan de se rebeller, cette fois ce n’est pas par une guerre civile directe mais par une série de vagues d’attentats sur des symboles ou des ressortissants youslèves qui affaibliront considérablement le pouvoir en place dans cette colonie, un pouvoir qui en plus ne peut pas s’appuyer sur une armée encore trop faible. Le Farisistan la dernière colonie youslève devient donc officiellement indépendant en 1914 avec le traité de Bell-Vill. A partir de ce moment-là, et jusqu’à aujourd’hui encore, la Youslévie ne possède plus de territoire ultra marin.
La perte du Farisistan et du Khadir représentent surtout la disparition d’un capital commercial non négligeable. Sans ports afaréens, ressources naturelles ou même main d’œuvre de ces deux colonies, l’économie ypuslève est obligée de se réinventer et se tourne alors vers les produits à haute valeur ajoutée. Les industriels youslèves, aidés par l’Etat, se construisent alors l’image de professionnels soucieux et rigoureux.
Le textile notamment est l’un des principaux marchés prospère en Youslévie. En effet, près d’un youslève actif sur cinq a une profession en rapport avec le textile en 1930. Les produits en soie, déjà tissés depuis des siècles en Youslévie, profitent de l’industrialisation et de la possibilité d’exporter plus facilement les produits, notamment grâce à la machine à vapeur, pour envahir le marché eurysien. Le symbole de cet âge d’or du textile youslève est sans doute la maison de maroquinerie de luxe Ikaël. Véritable symbole dans le monde entier, c’est l’entreprise qui allie le mieux le « savoir-faire à la youslève » et la grande capacité de production de l’époque.
Malheureusement, la période dorée de la soie prend fin à cause de l’épidémie de grasserie en 1942. Cette maladie met à mal les exportations youslève, notamment en direction de Fortuna alors plus gros client. Un accord économique très désavantageux pour la RFY est alors signé par les deux anciennes puissances coloniales, permettant à la Youslévie de tout de même pouvoir exporter son textile.
Une seconde crise économique viendra encore plus mettre à mal l’économie youslève et finira de plonger le pays dans un pessimisme ambiant.
En effet, afin d’encourager les investissements et donc la reprise économique, l’Etat encourage vivement les banques, voir les contraint presque par moment, à distribuer des crédits. Ces signaux créent donc une bulle spéculative qui finit donc par éclater en 1968, enlisant donc encore plus le pays dans la crise.
Pendant ce temps-là, les gouvernements socialistes succèdent aux gouvernements de droite, les deux bords ne réussissant pas à arrêter cet effondrement économique.
C’est donc un boulevard pour les courants extrémistes avec d’un côté le reaviniste Isidoro Difraga et de l’autre l’ultra nationaliste, proche des militaires, Hector Morterero.
C’est une campagne extrêmeent violente qui accouche donc dans la douleur d’une victoire assez nette tout de même d’Isidoro Difraga en 1974.
Le tout nouveau président n’a pas le temps de mettre en place son programme avant de mourir assassiné par des putschistes un an tout juste après sa prise de fonction, le 9 octobre 1975.