18/05/2013
13:44:30
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Encyclopédie Youslève

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Jours fériés et vacances en Youslévie


Jours fériés
Il existe 12 jours fériés en Youslévie

1er janvier: nouvel an
03 janvier: date de commémoration du début et de la fin du soulèvement des indépendantistes Yous et Lèves
20 février: naissance de Ezio Arnages (unificateur des Yous et des Lèves et premier roi de la Youslévie)
23 mars: date de commémoration de la fin de la guerre civile
18 avril: fête de l'union de la Yous et de la Lève par Ezio Arnages
01 mai: fête du travail
06 juillet: date où la Youslévie a basculé en démocratie
09 octobre: date de commémoration du début de la guerre civile
23 novembre: date où la Youslévie bascule en république (c'est aussi la fête nationale)
A chaque douze lune: nouvel an traditionnel youslève.
Jours de culte: La République Fédératrice de Youslévie est laïque et ne donne donc aucun jour férié en rapport direct avec une religion afin de respecter le principe d'égalité des religions. Cependant elle donne à tous les citoyens la possibilité de s'octroyer deux jours fériés en rapport avec leur culte, si ces derniers n'ont pas de cultes ils peuvent les utilisés à d'autres fins.

Vacances scolaires
Il y a 16 semaines de vacances scolaires en Youslévie

8 semaines à partir du 1er juillet jusqu'au 1 septembre
2 semaines de la 2eme à la 4eme semaine d'octobre
2 semaines de la 2eme à la 4eme semaine de décembre
2 semaines de la 2eme à la 4eme semaine de février
2 semaines de la 2eme à la 4eme semaine d'avril

Congés payés
Chaque travailleurs ont à leurs disposition 28 jours de congés payés
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La Youslévie par les cartes


Découpage administratif de la Youslévie


La Youslévie est composé de 40 provinces elles mêmes rassemblées en 8 régions
carte administrative de la Youslévie

Région de la Leve du Nord (le chef lieu est Kronaï)
Province de Kronaï (LNK)
1- Province de Tryposeidonas (LNT)
2- Province de l'Ouest(LNO)
3- Province de l'Est (LNE)
4- Province Méridionale (LNM)


Région de la Leve du Sud (le chef lieu est Breuillet)
Province de Breuillet (LSB)
1- Province du Nord (LSN)
2- Province Centrale (LSC)
3- Province Méridionale (LSM)
4- Province de Janusia (LSJ)


Région de l'Est (le chef lieu est Bell Vill)
Province de Bell Vill (EBV)
1- Province Méridionale (EM)
2- Province de Solaï (ES)
3- Province du Nord (EN)


Région du Centre (le chef lieu est Sedjan)
Province de Sedjan (CS)
1- Province du Nord (CN)
2- Province d'Onibaïa (CO)
3- Province Centrale (CC)
4- Province de l'Est (CE)
5- Province Méridionale (CM)


Région du Brasak (le chef lieu est Môt)
Province de Môt (BM)
1- Province du Nord (BN)
2- Province de l'Ouest (BO)
3- Province de l'Est (BE)
4- Province du Sud (BS)


Région du Sud (le chef lieu est Lokeren)
Province de Lokeren (SL)
1- Province de l'Ouest (SO)
2- Province du Nord (SN)
3- Province Centrale (SC)
4- Province de l'Est (SE)
5- Province des Saisies (SS)

Région des Arcaves (le chef lieu est Luna)
Province de Luna (AL)
1- Province de La Vandera (ALV)
2- Province du Sud (AS)
3- Province du Nord (AN)
4- Province de l'Est (AE)


Région de la Yous (le chef lieu est Baltos)
Province de Baltos (YB)
1- Province de Frontalis (YF)
2- Province Centrale (YC)
3- Province de l'Ouest (YO)


La démographie en Youslévie


La composition démographique de la Youslévie est inégale.

Nous avons seulement deux provinces de plus de 5m d’habitants, ce sont celles de Breuillet et Sedjan. Cela est dû aux deux villes éponymes qui sont les seules à dépasser les 2m d’habitants sans l’agglomération (2,6m pour Sedjan et 3m pour Breuillet). Les deux villes sont attractives pour deux raisons différentes : Breuillet est la ville la plus industrialisée du pays et est le cœur économique de la Youslévie quand Sedjan est le lieu central du pouvoir politique et judiciaire en étant la capitale de la Youslévie depuis 1364 et l’Union du pays par Ezio Arnages.

Ensuite il y’a aussi très peu de provinces comptant entre 3 et 5 millions d’habitants. Il y en a en fait trois, la première de celle-ci étant la province Centrale de la région du Centre (CC), elle constitue avec les deux provinces de Breuillet et de Sedjan « l’Axe Youslève » (voir carte 2), c’est-à-dire le plus grand bassin démographique de toute la Youslévie avec ses 16 millions d’habitants soit plus d’un quart de la population totale du pays. La CC s’est développée en très grande partie car elle se trouve entre la province de Breuillet et Sedjan et a donc profitée de l’influence et de l’attractivité de ces dernières pour croitre.
Les deux autres provinces comptant entre 3 et 5 millions d’habitants sont celles des villes de Kronaï et de Baltos, les deux provinces empruntent le nom des deux villes et profitent de l’attractivité de ces dernières car Baltos et Kronaï sont respectivement les anciennes capitales de la Yous et de la Lève et ont toujours gardées leurs importance régionale. De plus Kronaï est s’est imposée comme la deuxième ville la plus industrialisée du pays derrière Breuillet et Baltos, en plus de largement profiter de la mer de Leucytalée pour le tourisme balnéaire, accueil le plus grand port commercial et le seul militaire de Youslévie.
A noter que Kronaï (1,9m) et Baltos (1,2m) sont les deux dernières villes de plus d’1 millions d’habitants hors agglomération, ce sont les seules à dépasser ce chiffre avec Breuillet et Sedjan.

Plus nous nous éloignons de ces quatre villes plus la population a tendance à diminuer. Des provinces profitent de la présence de certaines villes dépassant les 300 000 âmes.
C’est le cas des provinces de Bell Vill, Môt et Lokeren. Les deux dernières sont très industrialisées elles aussi et profitent de la proximité avec Kronos et le RSFYE, on peut rajouter à Môt la présence du fleuve Brasak.
Bell-Vill, sur les bords de la mer de Leucytalée, est elle une ville balnéaire très réputée en Eurysie et attire donc principalement grâce au tourisme.
Mais à après, c’est plus compliqué, en effet 14 provinces sur 40 en Youslévie comptent moins de 500 000 habitants. Près de 10 se trouvent à l’Est du pays et composent ce qui se nomme « le Vide Youslève » (voir carte 2). Ces 10 provinces sont peux peuplées car celles du Sud souffrent de la présence de la chaïne des Arcaves, et généralement toutes sont assez éloignées des principales villes du pays (ou du moins les villes de plus de 300 000 habitants).
Le faible taux de population a quand même un certain avantage car il permet l’agriculture de masse.

Carte 1
c
Carte 2
c
3735
Premier article sur la sociologie de la Youslévie

Les youslèves et le pouvoir en Youslévie

La Youslévie existe depuis en tant que nation depuis 1364 et l'union des Yous et des Lèves par Ezio Arnages, de cette date et jusqu'à plus de trois cent sept ans après, le pouvoir est exercé par un seul et même monarque descendant plus ou moins directement d'Ezio Arnages.
Ezio Arnages
ROI

Seulement en 1671, le monarque en place, Heraldino III, accepte (sous la pression d'une guerre civile) un basculement démocratique. La Youslévie devient donc au crépuscule du 17eme siècle une monarchie parlementaire.
Heraldino III
ROI

Ce système a convenu pendant encore un peu plus de deux siècles aux youslèves, mais ces derniers se sont lassés et ont laissés en 1903 le choix au Roi de l'époque Emmanuel II: soit il lâchait le pouvoir soit une guerre civile. La deuxième option se produisit et se solda sur la victoire des Républicains et le Disparition, en effet on ne retrouva jamais aucun membre de la famille royale.
Emmanuel II
ROI

Depuis la République règne en Youslévie malgré la Décennie Perdue que nous étudierons dans un prochain article.
De nombreuses problématiques surgissent de cette histoire, le peuple Youslève a bâti son Histoire, comme tout les peuples, en étant fortement influencé par ses dirigeants. De cette Histoire sont nés des normes, des valeurs, des pensées communes.
Nous verrons donc comment le pouvoir (au sens du pouvoir d'un régime, d'un roi, d'une entité politique sur un peuple) et son exercice ont influencés de par les souvenirs et les leçons qu'en gardent les youslèves la pensée commune en Youslévie grâce à deux relations: la relation Ezio Arnages-youslèves, la relation démocratie:république-youslèves

Ezio Arnages:
Dans son ouvrage intitulé
Sociologie Youslévie
Couverture
publié en 1998, Grégoire Solé considéré comme le plus éminent sociologue youslève disait cette phrase: "le fait qu'Ezio Arnages ne soit pas immortel est la plus grande tragédie des youslèves". Dans cette phrase, qui depuis est restée dans les annales, Solé explique qu'Ezio Ier était le Roi parfait pour la Youslévie du fait que pour unir les Yous et les Lèves son image ait été magnifiée car il représentait facilement cette union parce que il était lui même à l'origine de cette union entre Yous et Lèves.
Comme exemples flagrants il n'existe quasiment aucune ville n'ayant pas de rue ou d'avenue Arnages. La place la plus connue du pays, la plus grande de Sedjan la capitale, est elle même nommée place Arnages.
Place Arnages
Place Arnages
Ce processus de mystification a donc fait naitre une sorte de désappointement vis-à-vis des autres monarques "Si ce n'est pas Ezio Arnages ça ne sert à rien".
Les youslèves ont donc cherchés à limiter le pouvoir de ses dirigeants expliquant l'évolution vers la démocratie puis la république et surtout le fait qu'aujourd'hui le système youslève soit considéré comme l'un des plus démocratique du monde.
Cependant Grégoire Solé explique que le personnage d'Elio Cerda est considéré dans l'imaginaire collectif comme un deuxième Arnages. En effet le sociologue explique que Monsieur Cerda et le Roi Arnages (ou du moins sa forme mystifiée)
se ressemblent dans la conscience collectif: charismatique, unificateurs, leaders. Cela explique sans doute la très très grande popularité d'Elio Cerda.
Elio Cerda
Cerda

La République et la démocratie
C'est encore Grégoire Solé qui explique encore dans le même ouvrage que comme les youslèves se sont vus offrir la démocratie, ces derniers pensent l'avoir de droit.
Le fait que la démocratie soit arrivée sans heurts a ,selon le sociologue, propulsé le bouleversement républicain car les youslèves vivaient depuis plus de 300 ans dans un système démocratique et qu'il n'y avait aucun mauvais souvenir vis-à-vis de l'obtention de cette même démocratie.
Donc les habitants de la Youslévie ne se sont pas préparés à une guerre civile de plus d'un an. Pire G.Solé estime que la Décennie Noire est elle aussi consécutive aux faibles efforts des pouvoirs publics mais aussi de la population youslève afin de sauvegarder la République. Ces faibles efforts auraient donc laissés un boulevard aux extrémistes qui ont lancés La Guerre près de 70 ans après l'obtention de la République. Ces faibles efforts seraient dû à une sorte de sentiment de légitimité et par conséquent un regain de confiance qui aurait fait reposer les youslèves sur leurs lauriers.
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Le textile en Youslévie


L'histoire
L'activité du textile explose en Youslévie à partir du milieu du Moyen-Age et prend son essor grâce aux élevages de brebis déjà présents en masse sur le territoire,notamment des élevages basques, leurs laines étant utilisées pour confectionner des vêtements.
Avec l'ouverture au commerce de la Youslévie les éleveurs et commerçants se mettent à produire encore plus de laines et les fabriques de textiles explosent surtout à Baltos, haut lieu portuaire de l'époque, Breuillet ou encore Lokeren.
Avec la révolution industrielle du XIXeme siècle, la production s'intensifie encore plus et des villes comme Breuillet ou Kronaï deviennent le coeur économique du pays en grand partie grâce à cette production industrielle. Au début du XIXeme siècle on compte presque un youslève sur trois travaillant dans le secteur du textile.

A coté de cette production massive, une autre production éclos aux alentours des années 1600, c'est celle de la soie.
En effet l'élevage des vers à soie existe depuis la nuit des temps en Youslévie et connaitra une forte progression durant toute la Renaissance, les nobles de toute l'Eurysie raffolent en effet de cette matière qui en plus ne coûte pas si cher que ça si on l’achète aux youslèves.
Des villes comme Bell-Vill ou Baltos prennent leurs essors tout d'abord grâce à leurs ports où les matériaux embarquaient et débarquaient de manière ininterrompue à n'importe quelle heure du jour et de la nuit mais aussi grâce à un climat printanier plus que propice aux éclosion des vers à soie.
En effet la côte leucytalienne de la Youslévie permet de remplir toutes les conditions à commencer par une chaleur douce s'élevant régulièrement de 1 à 2 degrés par jour sans jamais redescendre ou dépasser les 25°C, dû au climat youslève à partir de mars et jusqu'à fin mai, une légère humidité pour éviter le dessèchement de la graine et enfin de l'air pur et régulièrement renouvelé, indispensable à la respiration très active des œufs à ce moment (les deux dernières conditions sont remplies grâce à la présence de la mer sur les côtes).
La production de la soie est limitée car sa valeur est décuplée si elle est commercialisée au goutte par goutte et cela renforce encore plus son image de produit de luxe.

Les grandes marques
Avec toute cette histoire et cette industrie propice au développement de grandes entreprises de modes, de nombreuses firmes de classe mondiales ont explosés.

Ikael
L'entreprise de prêt à porter youslève la plus connue n'est autre que l'enseigne de luxe Ikael.
En 1925, à Baltos, les frères Ikaël et Eros Luccini héritent de la fabrique de tissus et de la boutique du père décédé. Ils décident donc de créer la Maison Luccini et de fabriquer eux mêmes leurs vêtements afin de les vendre dans leur boutique. Cependant alors que l'entreprise fraternelle commence à se faire connaître au delà de la ville portuaire, l'aîné Ikaël décède dans un accident de tramway où se trouvait aussi son frère Eros, qui lui s'en tire même si il devra rester en fauteuil roulant pour le reste de sa vie. Dévasté Eros se réfugie dans la Maison Luccini qu'il rebaptisera sobrement Ikael en l'hommage de son frère (le " ¨ " présent sur le prénom d'Ikaël ayant été retiré pour des raisons pratiques de coutures).
Eros, possédant un réel talent en terme de dessins et de mode tout en possédant une imagination sans limites fit grimper l'entreprise jusqu'à ce qu'Ikael devienne l'une des plus grandes entreprises de prêt à porter de luxe du monde entier avant de s'éteindre en 1995, 65 ans jours pour jours après la mort de son frère.
C'est aujourd'hui la petite fille, Athéna Luccini qui est au commande de la firme.

Logo de la marque mêlant les lettres I et L, les initiales d'Ikaël Luccini
I.L
Athéna Luccini
A.L
Eros Luccini en 1992
E.L

Takita
Tachita (a prononcer takita) signifie en youslève quelqu'un de rapide, d'habile et de vigoureux aussi bien physiquement que mentalement (ce nom est d'ailleurs donné au meneur de jeu dans de nombreux sports en Youslévie).
Le créateur Virginius Erapoldo a donc naturellement souhaité donner ce nom a la marque de sport qu'il créa en 1967 à Breuillet. Sur les conseils de ses amis, Virginius changea malgré tout un peu le terme originel, tout d'abord car la nomination existait déjà (elle était utilisé par une entreprise vendant un supposé remède miracle contre l'impuissance sexuelle des hommes) mais aussi car à l'étranger le "ch" pourrait être mal prononcé. La marque s'appellera donc Takita et aura pour logo un éclair représentant parfaitement le tachita mais aussi l'ascension fulgurante de la marque, car à partir des années 60, les plus grands clubs du pays aussi bien au niveau du football, du rugby ou du volley portent des maillots floqués de l'éclair. Aujourd'hui encore des clubs comme le Breuillet Football Club ou encore les équipes nationales de rugby et de football portent des maillots Takita. , fabriqués dans les usines de Breuillet.

Logo de Takita
T
Virginius Erapoldo
V.E
Maillot domicile de la sélection youslève pour la coupe du monde 2008 sponsorisé par Takita
Home
Maillot extérieur de la sélection youslève pour la coupe du monde 2008 sponsorisé par Takita
Away

Ardil
Un ardil signifie écureuil en patois Kronien. La marque étant créer par un basque kronaïen du nom de Txomin Erremandu, ce dernier voulait allait à contre sens des croyances populaires des années 40 (la marque étant crée en 1948) car les basques étaient réputés (le plus souvent à tort) pour être des consommateurs d'écureuils.
La marque tout d'abord spécialisée dans la confection de tenues de travail s'est au fur et à mesure élargie pour maintenant fabriquer des costumes, des sapes plus streetwear, sportswear tout en continuant a réaliser des tenues d'usines.
En 2004, la marque a délocalisée près de 20% de ses usines en Youslévie dans des pays où les conditions de fabrications en termes d'écologies et de respect des droits du travailleur sont plus clémentes, c'est l'un des gros point noirs du mandat des Écologistes et d'Heran Romeretegui.

Logo d'Ardil
A
Txomin Erremandu en 1948
T.E
1108
Vexillologie du drapeau youslève


Drapeau youslève

La bande horizontale blanche
La couleur blanche représente la justice et l'harmonie, devise du pays, mais officieusement aussi l’État youslève. La bande horizontale venant barrer les autres éléments du drapeau symbolise le fait que ces deux valeurs sont prépondérantes dans le pays et que par conséquent elles passent avant tout autre chose, y compris sur le drapeau.

La bande verticale grise
Le gris est issu du mélange des couleurs bleue et orange. Le bleu symbolisant le peuple yous et le orange étant lui souvent utilisé pour représenté le peuple lève. Ici le gris montre donc l'union des deux peuples précédemment cités sous la même bannière, celle de la Youslévie.
Le fait que la barre soit verticale sert à insister sur la concorde entre "les hommes du nord" (les lèves) et "les hommes du sud" (les yous).

Le fond rouge
Le fond rouge symbolise le sang que les youslèves ont versés tout au long de l'histoire afin d'arriver au final à ce beau pays. Des premiers soldats qui se sont battus afin d'unifier les yous et les lèves aux militaires et civils ayant résisté aux insurgés pendant la Grande Dépression en passant par les révolutionnaires qui au début du siècle dernier ont saignés pour faire triompher la République.
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Présentation du pays provinces par provinces (en cours)



La Lève du Nord

Comme son nom l'indique, la Lève du Nord reprend les anciens tracés du Nord du royaume Lève, c'est la région la plus au Nord de la Youslévie
Elle compte environ 8 millions d'habitants, ce qui fait d'elle la troisième région la plus peuplée du pays derrière la Lève du Sud et le Centre mais devant la Yous.
Sa capitale est Kronaï, situé dans la province éponyme.
La topographie de cette région est disparate, en effet on peut retrouver le fameux "piémont youslève" dans le sud de la région, très peu peuplé, sauf que si on remonte, on arrive aux berges du lac Tryposeidonas avec une partie très industrialisée sur les rives de la Krone avant de pouvoir aller faire du ski sur les pentes des monts Erraldoia.

Province de Kronaï (LNK)
Photo de la ville de Kronaï

La province de Kronaï est la troisième province la plus peuplée du pays et est un des deux "poumons de l'économie youslève" avec Breuillet.
Ancienne capitale du royaume Lève, Kronaï est basé sur le bord du lac Tryposeidonas et à l'embouchure de la rivière Krone, qui a donné son nom à la ville. Cette dernière est aussi la capitale de sa région, la Lève du Nord, et en est aussi la province la plus peuplée avec 4 millions d'habitants soit près de la moitié de la population totale de la Lève du Nord.

A partir du début de la Révolution industrielle Kronaï et sa province obtient une deuxième vie en devenant la seconde ville ouvrière du pays derrière Breuillet, les deux villes détenant donc le surnom des "deux poumons du pays". Les usines de textiles fleurissent dans la province et la situation géographique, entre la Youslévie, Oglana et le Royaume-Soudé et sur les bord du plus grand lac de l'Eurysie du sud-ouest, permet un développement rapide de cette industrie et donc de la ville. Seulement cet essor économique est à double tranchant, Kronaï voit sa population doublé en 70 ans et les habitants sont donc parqués dans quartiers de briques rouges vétustes pour les plus chanceux quand certains vivent littéralement dans des bidonvilles. Kronaï devient non seulement la ville et la province la plus pauvre du pays, avec le plus de personnes en dessous du seuil de pauvreté et avec le plus haut taux de criminalité.
Il fallut attendre la direction d'Elio Cerda de 1990 à 1996 pour qu'à travers le projet "Nouveau Kronaï" ces bidonvilles soient démantelés, même si ce sont des grands immeubles insalubres qui furent construits par dessus.
Et on ne peut aborder Kronaï sans se pencher sur la Décennie Perdue et le rôle de martyr qu'a eu Kronaï. Tout d'abord aux mains des insurgés anti-républicains puis repris par les républicains avant de tomber au profit des indépendantistes lèves, fut en l'espace de même pas dix ans détruite à moitié car théâtre de combats ultra-violents. Cette cicatrice est encore grande ouverte dans aussi bien dans les esprits qu'au sein même de la ville où les stigmates des affrontements.
Aujourd'hui Kronaï est toujours aussi industrialisé et de nouveaux problèmes sociaux ont émergés.

Notes
Population : 4/5
Sécurité : 2/5
Education : 3/5
Loisirs : 4/5
Chômage : 5%
Revenu moyen : 24 416 LY/an
Inégalités : 4/5
Age moyen : 28 ans


Province de Tryposeidonas(LNT)
Photo de la ville de Tryposeidonas

La province de Tryposeidonas tient son nom de la plus grande ville de la province situé sur le lac du même nom. Ce patronyme est une référence à l'un des mythe le plus populaire de la mythologie youslève. Poséidon, durant une bataille contre un géant dans la mer de leucytalée aurait lancé son trydent si fort qu'à son atterrissage il aurait trouer le sol et créer un lac (Tryposeidonas signifie littéralement en vieux Leve "trou de Poseidon").
le lac de Tryposeidonas était donc un lieu ultra sacré en Youslévie durant des siècles. Des sacrifices d'animaux et peut-être même humains étaient pratiqués quasi quotidiennement dans la ville. Cette dernière s'est donc logiquement développé très rapidement devenant au fur et à mesure du temps un lieu de villégiature très prisé.
Depuis la fin du XIXème les patrons des entreprises kronaïennes ont choisis comme lieu de résidence cette province charmante et paisible plutôt que la polluée et sale ville de Kronaï, les deux villes étant à seulement une cinquantaine de kilomètres l'une de l'autre.
La ville de Tryposeidonas, situé un peu à l'Ouest du lac offre un cadre de vie idéal, la cité d'environ 150 000 habitants est coincée entre le début des montagnes Erraldoia et le lac, ce qui offre une vue magnifique. De plus les bâtiments blancs avec les toits marrons rajoutent du charme à la ville.
Entre Tryposeidonas et Kronaï on peut retrouver des villes pavillonnaires de salariés dans le secteur tertiaire à Kronaï et plus on se rapproche de la ville industrielle, plus les quartiers aux maisons identiques laissent place aux grands ensembles.
Dans le reste de la province, on retrouve de petit villages bucoliques mais aussi à l'extrême sud quelques stations de ski parmi les plus prisées du pays.


Notes
Population : 2/5
Sécurité : 5/5
Education : 5/5
Loisirs : 5/5
Chômage : 2%
Revenu moyen : 38 432 LY/an
Inégalités : 5/5
Age moyen : 47 ans


La Lève du Sud

La lève du Sud est, comme son nom l'indique, la partie la plus au Sud de l'ancienne Lève, elle reprend ses tracés.
Elle compte 12 millions d'habitants (soit un cinquième de la population de la Youslévie) et est la deuxième région la plus peuplée du pays derrière le Centre mais devant la Lève du Nord et la Yous.

Province de Breuillet(LSB)
Photos de la ville de Breuillet

La province de Breuillet est appelé tel quel en référence à la principale ville de la province qui est aussi la ville la plus peuplée et le poumon économique de la Youslévie avec Kronaï. La province de Breuillet compte en effet 6,5 millions d'habitants, soit plus que toutes les autres provinces de la région réunit et que les autres provinces youslèves.
Breuillet, situé au centre du pays a toujours été un carrefour important pour le commerce et tout autres type d'échanges. Pour preuve c'est la ville qui concentre le plus de vasque (ces derniers seraient environ 1 millions), les vasques étant toujours un très bon marqueur pour savoir quelles provinces sont les plus dynamiques et attractives. Sa position par rapport à Sedjan (350km soit à peine deux semaines de cheval, ce qui était assez court et pratique au vu des installations de l'époque), cela a aidé pour faire grandir exponentiellement la ville.
Mais là où Breuillet est vraiment devenue un monde industriel et démographique en Youslévie est à l'aube de lé Révolution Industrielle. La ville à tout de suite profité de la confluence du Brasak et de l'Arca pour installer un grand nombre d'usines qui ont attirés énormément de main d’œuvre de toute la Lève notamment.
Cependant, les problèmes sociaux n'ont pas tardé à arriver et les révoltes populaires ont suivis. C'est d'ailleurs de là qu'est partit ce qui finira par être la Révolution youslève en 1903.

Aujourd'hui, Breuillet est toujours une ville industrielle et assez pauvre en général mais le melting-pot qui a rendu la ville mais aussi la province ultra cosmopolite avec un bouillon culturel et sportif sans égal dans le pays. On peut par exemple cité le musée du moulin des neufs muses, ancien moulin à eau posé sur le bord du Brasak qui en 1964 va être entièrement rénové, réaménagé et fortement agrandit pour devenir le plus grand musée d'art contemporain d'Eurysie. De plus comment ne pas aborder Breuillet sans parler du BFC, équipe mythique et considéré par beaucoup comme le plus grand club de football de l'histoire. On pourrait aussi aborder le street art, la musique (notamment le rap) et tant d'autres thèmes où Breuillet est roi en la matière mais la liste est vraiment trop longue.
Les conséquences de ce bouillonnement sont multiples mais la principale est la gentrification du centre de la ville par des populations plus aisée qu'on pourrait qualifier de bourgeoise.

Géographiquement Breuillet est donc situé au point de rencontre du Brasak et de l'Arca et dans une vallée entourée de deux versants abrupts où les habitations ont fleuries.


Notes
Population : 5/5
Sécurité : 3/5
Éducation : 3/5
Loisirs : 5/5
Chômage : 3%
Revenu moyen : 19 430 LY/an
Inégalités : 4/5
Age moyen : 38 ans

Le Centre
La région du Centre est en fait situé un peu à l'ouest de la Youslévie mais est appelée comme ça car elle est située entre la région du Brasak et de l'Est. C'est la région la plus peuplée du pays avec environ 16,5 millions d'habitants mais est aussi la plus grande des 8 régions youslèves.

Province de Sedjan(CS)
Photo de la ville de Sedjan

La province de Sedjan porte ce nom en référence à sa principale ville, qui est aussi la capitale du pays depuis 1364 et l'Union des Royaume Yous et Lève sous le nom de Youslévie.
Sedjan est le cœur de la vie politique et judiciaire youslève car c'est là que se trouvent le Palais de l'Union (résidence du Directeur du Conseil) mais aussi le Congrès (le parlement) ainsi que le siège de la Grande Chambre de Youislévie (plus haut lieu du pouvoir judiciaire). Mais Sedjan n'a toujours pas eu ce statut.

En effet, début du XIVème siècle Sedjan n'est qu'une petite ville fortifiée contrôlée depuis des lustres par la famille Arnages. Seulement, au tournant des années 1350, l'héritier de la famille Arnages, le désormais légendaire Roi Ezio Ier, unifie le Royaume Yous et Lève et fait de Sedjan sa capitale pour deux raisons : la première est qu'il ne fallait pas faire de favoritisme entre yous ou lève en choisissant les capitales de ces deux pays, à savoir Baltos et Kronaï, de plus ce choix permettait d'asseoir le pouvoir de la famille Arnages, qui restera ainsi au pouvoir jusqu'en 1904 et la Disparition d'Emmanuel II pendant la Révolution.

Ce qui était alors une petite cité fortifiée comme on en trouvait des milliers en Youslévie et en Eurysie à l'époque va rapidement devenir le symbole d'un nouvel âge dorée pour la nouvelle nation. La ville est nettoyée de fond en comble, des temples tous plus magnifiques les uns que les autres sont construits afin de glorifier tout les Dieux de la mythologie youslèvo-héllène, mais surtout Hermès et Zeus car Ezio Arnages assurait être un descendant direct de ces deux divinités.

Malheureusement, plus de 600 ans plus tard, la Révolution éclate et la ville est mise à feu et à sang durant durant cette période peu glorieuse de la Youslévie. A la fin du conflit, on se demande même si Sedjan doit rester la capitale du pays. Cependant ces interrogations ne mèneront à rien pour des raisons de logistiques et de pratiques, aucune autre ville ne remplissait les critères permettant de faire d'elle une bonne capitale, mais aussi symbolique, même si Sedjan représente la royauté il ne faut pas oublier que c'est aussi le bastion de l'unificateur du pays.

Au niveau géographique, Sedjan est situé non loin du Brasak dans ce qu'on appelle le piémont youslève, zone géographique composée de nombreuses collines car situé au pied non seulement des Monts Erraldoia au nord-ouest mais aussi des Arcaves au sud.
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Les Vasques


Sommaire:
1- Les origines des vasques
2- Les vasques et la jeune Youslévie

3- La diaspora vasque
4- Les vasques dans la Youslévie d'aujourd'hui
5- Les vasques dans le monde d'aujourd'hui
6- Les vasques célèbres

1. Les origines des vasques

On ne recense pas exactement l’apparition de l’ethnie vasque en Eurysie, on sait juste que ces derniers seraient originaires d’une zone géographique située entre le lac Tryposeidonas, le fleuve Brasak et la chaîne de montagne des Arcaves.
Les vasques étaient un peuple semi-nomade alliant l’agriculture (sédentaire) mais aussi l’élevage (nomade). Vivant en cohabitation plus ou moins éloigné des Yous et des Lèves, ces premiers ont fini par être plus ou moins persécutés par les deux dernières peuplades durant la première moitié du Moyen Age (les vasques étant chrétiens alors que les Yous et les Lèves étaient eux helléniques) et se sont sédentarisés au Nord de l’actuel frontière Youslévo-Kronienne à l’abris entre le fleuve Brasak et les Arcaves. La vallée formée par ce fleuve et ces montagnes s’appelle d’ailleurs la Vallée des Vasques.
A partir de la fin du premier millénaire, profitant des conflits émergeants entre les Yous et les Lèves, les vasques déclarent leur indépendance en 996 et profitent durant des siècles des affrontements entre les Yous et les Lèves afin de prospérer.

2. Les vasques et la jeune Youslévie

Cependant, après l’unification de la Youslévie par Ezio Arnages en 1364, le tout nouveau pays Youslève va entreprendre la récupération de ces terres perdues plus de trois siècles auparavant.
S’ensuivra la « Guerre des Vasques » qui durera cinq ans de 1389 à 1394, les vasques étant en sous nombre mais connaissant par cœur les marais et les montagnes mèneront la vie dure aux youslèves.
Finalement les vasques perdront et seront soumis au « Régime des Vasques ». Ce texte de loi particulièrement excluant servait à oppresser les vasques ces derniers ne pouvant plus parler leurs langues en public ou prétendre a des postes hauts placés dans les administrations ou l’armée, ils étaient aussi forcés ne se reproduire ou se marier qu’entre vasques et ne pouvaient pas avoir plus de deux enfants par foyer. Pire, une fois par an les vasques devaient se présenter à un office de recensement dans leurs villages d’origine dans la Vallée des Vasques afin d’y être recensé.
Malgré tout, les vasques n’échappent pas au succès commercial de la Youslévie à partir des années 1450. Les vasques sont alors attirés par les routes commerciales et migrent fortement vers la mer de Leucytalée et plus précisément Bell-Vill. Une route commerciale se créer alors de Bell-Vill jusqu’à Môt en passant par Breuillet sous l’impulsion de marchands, agriculteurs et autres vasques. Cette route est donc nommée « Route des Vasques ».
Mais les persécutions continuent à cause du Régime Vasque encore présent et respecté à la lettre et avec beaucoup de zèle par les autorités. Certains vasques choisissent donc de s’éloigner encore un peu plus leur vallée et de même quitter la Youslévie pour certains, c’est le début de la « Diaspora des Vasques »

3. La Diaspora vasque

L'immigration des vasques se fait presque tout le temps de la même manière et se déroule en trois actes.
Le premier est l'arrivée des hommes dans le pays. Ces derniers à la recherche de travail s'installent et jugent en même temps si toutes les conditions à une installation durable sont réunis. Cette période dure environ entre six mois et un an.
La deuxième étape est l'arrivée des familles qui rejoignent donc les travailleurs du premier acte. Le gros de l'immigration se fait alors et c'est aussi à ce moment-là que la population vasque s'organise et établit souvent des quartiers dans les plus grandes villes, il est même possible que les vasques créent eux-mêmes des villages. On peut aussi noter que c'est à ce moment là que les hommes pas convaincus par les conditions d'accueils du pays hôte quittent les lieux. Les familles arrivent sur un laps de temps d'environ trois à six mois mais l'organisation et l'aménagement définitif de la nouvelle minorité vasque peut prendre plusieurs années comme quelques mois, tout dépend de la facilité qu'auront les vasques a recréer une communauté unit aussi bien socialement que géographiquement.
Enfin le troisième et dernier acte est l'arrivée de nouvelles familles. Ce sont souvent des cousins ou des proches d'immigrés de la première vague qui ayant eu des échos d'une nouvelle contrée hospitalière quittent à leur tour la Youslévie et viennent rejoindre les premiers immigrés vasques.
Cette période commence quand toute l'organisation de la communauté vasque est terminé et dure un peu moins d'une décennie en générale, les arrivées se faisant au goutte à goutte.

Les vasques ont tout d'abord émigrés vers des pays frontaliers de la Youslévie comme l'Arcanie, ce qui était à l'époque le Royaume Frialan et qui deviendra le RSFYE mais aussi en Manche-Silice. D'ailleurs pour le Royaume-Soudé, les vasques constituent les seuls chrétiens du pays comme en Youslévie alors qu'en Manche-Silice la population vasque est surtout regroupé au Nord du pays notamment dans la ville de Castelière.

Ensuite, avec la découverte d'un nouveau monde et la facilitation des longs voyages grâce aux progrès nautiques, avec notamment le développement des caravelles, les vasques se sont projetés un peu partout dans le monde connu.
Au Paltoterra par exemple de nombreuses communautés vasques ont fleuris comme au Péronas ou à Canossa, ancienne possession youslève asous l'autorité fortunéenne depuis quelques siècles maintenant.
En parlant de Fortuna justement, les vasques ont trouvé dans ce pays basé sur le cosmopolitisme un refuge où trouver la paix et l'harmonie tant rêvée. Les vasques se sont notamment installé sur l'île de Grieta où leurs talents de commerçants et d'artisans ont permis à ce comptoir commerciale de prospérer pendant de nombreuses décennies.
L'Aleucie n'est pas en reste avec l'Izcalie notamment qui compte de colons vasques.
Côté Nazumi Hohhothai est devenu un endroit privilégié par les vasques pour partir de Youslévie à partir des années 1850 lorsque la ville était elle aussi un comptoir commercial de premier plan. Les populations pauvres et discriminés de toute l'Eurysie migraient vers ce nouvel Eldorado pour chercher du travail et les vasques n'échappaient pas à la règle et se sont vite imposés comme une des communautés les plus aisées de la ville car ils ont contrôlés les usines de textiles ainsi que les échanges de monnaie. On les soupçonne même d'avoir composé une sorte de mafia qui rackettait et victimisait les autres communautés.


4. Aujourd’hui, les vasques en Youslévie

Aujourd’hui les vasques sont mieux intégrés au sein de la société youslève. Le régime des vasques a été aboli après la Révolution en 1904 et ils ont désormais les mêmes droits que les autres.
Cependant, des inégalités continuent de subsister tout au long du 20ème siècle et même jusqu’à aujourd’hui, par exemple les vasques ont un taux de chômage supérieur à la moyenne, pareil pour le taux de travailleurs avec peu ou aucune qualifications.

Ces inégalités sont sans doute la cause de la naissance de la légion Aïtor pendant la Décennie Perdue. La légion Aïtor (en référence au dernier roi vasque, martyr était un groupe très organisé de terroristes vasques souhaitant l’indépendance du pays et qui luttèrent tantôt avec les anti-républicains tantôt avec les indépendantistes Yous et Lèves durant la Décennie Perdue afin d’obtenir la création d’un Etat Vasque à part entière en cas de victoires de leurs alliés. Mais, comme vous le savez, la légion misa deux fois sur le mauvais cheval car les anti-républicains puis les indépendantistes Yous et Lèves se firent tour à tour battre par les fations de la République. Le chef de ce mouvement, Antton Aguerre, se fit capturer, torturé puis exécuté sur les ordres d’Oscar Cressac lui-même en 1988 après 5 ans de cavale dans les monts Erraldoia.

Aujourd’hui la condition des vasques est bien meilleure même si des quatre ethnies majoritaires dans le pays (vasque, yous, lève, youslève), c’est celle qui est encore la moins bien lotie avec un taux de chômage ou de pauvreté encore supérieur. Malgré tout on peut noter comme point important l’élection d’Heran Romeretegui au poste de Directeur du Conseil, c’est le premier non yous ou lève à être élu à ce poste, ce qui montre quand même une certaine émergence.

5. Aujourd’hui, les vasques dans le monde

Aujourd'hui dans le monde les vasques se sont complètements intégrés dans tout les pays où ils ont émigrés et se sont noyés dans la population. Cependant, la communauté vasque étant très liée dans chacune des terres d'accueil, le métissage avec d'autres ethnies aussi bien autochtones que coloniales ne s'est pas beaucoup fait et il est aisé de reconnaître un vasque grâce notamment à son patronyme très reconaissable ou encore son groupe sanguin typique des vasques qu'est le O négatif.
Les vasques ont aussi su diversifier leurs pratiques économiques et aujourd'hui, à part en Izcalie où les vasques contrôlent une grande partie de l’industrie du textile depuis des siècles, on peut retrouver un vasque dans n'importe quelle classe sociale.

Population d'origine vasque par pays:

- Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est (?)
- Manche-Silice (?)
- Arcanie (environ 1 000 000)
- Fortuna (?)
- Péronas (1 006 442)
- Izcalie (environ 1 000 000)
- Hohhothai (?)
- Reste du Nazum et Afarée (environ 300 000)
- Reste de l'Aleucie et du Paltoterra (environ 700 000)

A noter que des populations vasques existent dans chaque pays de l'Aleucie, du Paltoterra ainsi que dans certaines contrées du Nazum et de l'Afarée car ces dernières ont, par la force des choses, voyagé un peu partout et se sont ensuite installés dans les territoires visités. Cependant, on ne détaille ici que les principaux pays composants la diaspora vasque, les autres étant trop insignifiants pour être énumérés plus en détail ici

6. Les vasques célèbres

- Iñaki Ier
Iñaki Ier est le premier du Roi du Pays des Vasques, c’est lui qui est élu par le (nom vasque pour conseil) de de (nom vasque de ville). Peu connu à cause des faibles sources que nous possédons sur cette époque et sur le fait que la plupart des écrits soient en vasque ancien et qu’il est très difficile de déchiffrer cette langue archaïque sans commettre d’erreurs de traduction. De plus, on ne connaît pas exactement les dates de sa mort ni sa cause même si on pense qu’il est décédé en 1009 après 15 ans de règnes et le mystère risque de perdurer encore longtemps car conformément à la tradition vasque son corps a sans doute été brûlé.
Cependant et en dépit d’une méconnaissance quasi-totale de ce dernier, le premier Roi des vasques est très populaire dans la conscience collective vasque. En effet, le prénom Iñaki est encore aujourd’hui très populaire chez les vasque.

- Aïtor IV
C’est le dernier Roi du Pays des Vasques, né en 1338 et mort le 29 aout 1394 lapidé et écartelé puis son corps aurait été jeté dans le Brasak, pour qu’il ne profite pas des rites funéraires vasques consistants à brûler les corps des défunts. Cette terrible exécution, commise par l’armée du tout nouveau pays de la Youslévie servait de représailles quant à la guerre de presque 5 ans, entamée en 1378 afin d’annexer les territoires du Pays des Vasques. En effet cette guerre, déclarée par Adonis Arnages, dit le Téméraire, fils d’Ezio Arnages était censée ne durer que quelques mois, les forces yous et lèves réunies sous le même drapeau devaient normalement écraser les vasques peuple de berger et d’agriculture pour une petite partie encore nomade. Cependant les vasques connaissaient parfaitement le terrain et grâce à leur courage (d’où l’expression « brave comme un vasque ») et emportés par le Roi Aïtor IV ont résistés pendant près de 5 ans à une armée youslève désorganisée. Cependant les vasques perdirent une bataille décisive où Aïtor se fit capturer puis exécuté afin qu’il serve d’exemple.
Mais son image symbolique de leader et de résistant face à l’impérialisme youslève est devenu lui aussi un grand personnage dans l’imaginaire collectif vasque si bien que le groupe d’indépendantiste vasque durant la Décennie Perdue qui a multiplié les attentats afin de promouvoir une indépendance vasque était nommé la Légion Aïtor.

- Saint Patxi
Patxi était un prêtre vasque des montagnes Erraldoia qui refusait le régime des vasques et souhaitait demeurer libre et exhortait les foules à faire pareil durant des messes qui finirent par être interdites par le pouvoir royal. Le prêtre continua cependant mais dû fuir dans les montagnes quand les soldats youslèves se mirent à sa poursuite afin de l’arrêter. Il vécu cacher pendant deux ans mais se fît dénoncer par celui qui lui amenait à manger.
Il fût ensuite torturé par ses geôliers sur place publique pendant 3 semaines quasiment sans aucune pause. Mais le vieil septuagénaire résista pendant tout ce temps survivant même à un écartèlement. Finalement ce véritable miracle prit fin quand ses bourreaux n’eurent comme solution que de l’immolé par le feu même si il finirait brûlé comme le demandait la tradition vasque.
Alors que son bourreau lui demanda quelles étaient ses dernières paroles le prêtre répondit : « Je pardonne à celui qui m’a trahit, je pardonne à ceux qui m’ont oppressés et qui vont me tuer. Je rejoins mon Maître en paix et je suis impatient de me retrouver devant les portes du paradis car mon labeur est terminé »
Ces paroles devinrent alors une des prières les plus fréquentes des vasques et un monument fût construit là où Patxi se cachait et est devenu un haut lieu de pèlerinage des vasques et de tout les catholiques du Sud Ouest de l’Eurysie.

- Eneko Aramburu
Eneko Aramburu était un vasque youslève de Bell-Vill, dès sa jeunesse il fût confronté à la mer car il est devenu dès ses 14 ans un mousse d’un bateau de commerce et parcourait la mer de Leucytalée. C’est assez logiquement qu’il s’engagea dans l’armée et plus précisement dans la marine youslève où il devint le second d’un commandant nommé Ikaël Nasto à l’âge de 30 ans. Malheureusement et à cause du régime des vasques encore à vigueur à l’époque c’est toujours en tant que second de Nasto qu’il embarque sur ordre du Roi Allisto II afin de traverser l’Océan (nom de l’océan) afin de découvrir une terre habitée de l’autre côté de la mer et d’y installer un comptoir voir une colonie youslève. Cependant, pendant le trajet le commandant Nasto meurt du scorbut et c’est en tant que chef du navire qu’Eneko foule la terre de ce qui deviendra la Terra Verde puis l’actuel Anitegra le jour de noël 1479.
Cependant, le rôle du vasque a pendant longtemps été bafoué car le pouvoir royal n’aimait pas que le premier youslève a marcher sur le nouveau continent soit une vasque. Mais avec l’arrivée de la République en 1904 son importance dans la plus grande expédition youslève de l’Histoire a enfin été reconnu et il figure même sur les billets de 2000 lyres youslève et le port de Bell-Vill d’où est partit son expédition ainsi que de nombreuses rues, avenues et places du pays portent aujourd’hui son nom.

- Heran Romeretegui
Heran Romeretegui est le quatrième Directeur du Conseil de la Seconde République Fédératrice de Youslévie et le premier chef de l’Etat youslève venant de l’ethnie vasque alors que ces derniers constituent près de 10% de la population du pays.
Né en 1960 à Kronaï de deux parents vasques par chacun de leurs parents, Heran est un jeune homme sérieux et intelligent et monte petit à petit les échelons du parti socialiste youslève mais voyant son avenir bloqué par de nombreux poids lourds du parti il rejoint les écologistes en 1990 et devient son leader pour les élections législatives de 2002.
Il sera finalement élu Directeur du Conseil d’une courte tête et cela grâce à une énorme mobilisation de la population vasque (près de 80% des vasques ont votés pour lui), il devient aussi le plus jeune Directeur du Conseil de l’histoire (42 ans). Durant son mandat, il fait rentrer la cause écologique dans la constitution de la RFY, légalise l’euthanasie, propose de dépénaliser le cannabis sans succès, gère la crise kronienne (première crise politique majeure depuis la Guerre Civile youslève) et noue des relations diplomatiques avec des pays voisins anciennement ennemis.
Il est considéré comme un des meilleurs Directeur du Conseil de la Seconde République et est le symbole de l’intégration des vasques dans le pays.

Autres vasques notables :
- Roger Azabalbeascoa (dit Roger) : joueur de football et élu meilleur joueur du monde en 2008
- Adelgardo Sottosanti : boxeur, champion du monde 2008 des 52-56 kg
- Lutxo Ithurralde : chanteur très connue, étalon de la « youslévia » style de musique très chantant et romantique qui a réussi à s’exporter partout dans le monde au début des années 70
- Luca Bastarache ou Christophe : de nationalité izcale, c’est l’actuel Pape.
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L'Histoire de la Youslévie (en cours)


Préhistoire de la Youslévie

On considère que la préhistoire youslève commence avec le peuplement par les premiers êtres humains de l'actuel territoire youslève et se termine par la colonisation Novis.

Paléolithique inférieur
La Youslévie abrite de nombreux sites archéologiques très intéressants. Ces mêmes sites montrent des traces d'occupation de l'actuelle Youslévie par des humains à partir d'1,4 millions d'années avant notre ère.
Pendant le dernier maximum glaciaire, les bords du golfe d'Evasie ont servis d'abris puis de lieu de repeuplement.

Paléolithique moyen
L'Homme n'est pas parti de la Youslévie durant cette période, on retrouve en effet des traces d'hommes de Néandertal.

Paléolithique supérieur
Apparition de l'homo sapiens, l'Homme moderne, en Youslévie. On estime qu'il a côtoyé pendant 1 000 ans le Néandertal avant que ce dernier ne s'éteigne, même si on ne connaît toujours pas les causes exactes de cette extinction.

Néolithique
Environ 8 000 ans avant notre ère, la Youslévie voit arriver les premiers agriculteurs arrivant de Cémétie actuelle, cultivant principalement des céréales et des légumineuses qu'ils importent.
On doute cependant de la présence d'animaux domestiqués car malgré le fait qu'on ai retrouvé des restes d’animaux, on ne pense pas que ça soient des animaux élevés mais plutôt chassés.
Ces nouveaux éleveurs se sédentarisent et formes de petites communautés d'une grosse poignée d'individus.

On voit aussi arriver (vers deux millénaires av. J-C) un remplacement de la population venant d'individus originaires des steppes du centre de l'Eurysie.
Fait intéressant, les vasques, isolés dans leurs montagnes erraldoiennes n'ont pas subis ce remaniement de population, le début de la différenciation de l'ethnie vasque des autres commence donc à cette période.
C'est aussi à ce moment que les populations sédentarisée se regroupent afin de pouvoir mieux appréhender les menaces extérieures et forment au fur et à mesure des clans.

Une autre migration, venue de l'Est cette fois, changera une fois de plus et à jamais la Youslévie.

L'Antiquité Youslève

L'époque archaïque (-600 à -100)

A l'aube du VIème siècle avant Jésus Christ, le Novirien Philëas embarque pour une expédition qui marquera durablement le monde jusqu'à aujourd'hui encore.
Cet armateur va en effet explorer les côtes et créer des colonies sur tout l'ouest de la mer de Leucytalée. Son équipage va notamment établir un camp dans une zone marécageuse, ce camp deviendra aussi ensuite une cité prospère nommée Baltos (marécage en grec).

A partir de ce moment, l'histoire youslève peut être divisée en deux.
D'un côté nous avons les descendants de ces premiers colons noviriens qui continueront à s'étendre en combattant ou en s'unissant (souvent de manière charnelle) avec des tribus encore bloquée à un âge semi néolithique. De la seule Baltos, d'autres cités naîtront encore jusqu'à avoir une petite vingtaine d’États avec des modes de gouvernances allant de la tyrannie à la démocratie en passant par l'oligarchie ou la monarchie, certaines cités mélangeant plusieurs régimes.
Les tribus situées plus au Nord deviendront de plus en plus puissantes et s'uniront sous la direction de la plus forte d'entre elles, Kronaï.
Vous l'aurez compris, les premiers deviendront les Yous et les seconds les les Lèves. Contrairement à ce qu'on a pu croire pendant un certain temps, les deux peuples, pourtant très différents, ont pourtant énormément échangés (commerce) et se sont influencés (les Lèves se convertissant à l' hellénisme et adoptant le même panthéon que les Yous)

L'Antiquité Archaïque youslève est donc marquée par l'arrivée de nouveaux venus qui finiront par former la moitié de la Youslévie actuelle, l'affirmation de cette autre moitié comme un Royaume déjà uni et l'avènement d'une nouvelle religion pour tous les habitants.

L'époque classique (-100 à 400)

L'époque classique de la période antique youslève correspond à la domination sans partage de Baltos sur les autres cités antiques de formes "noviriennes", c'est-à-dire issues de et inspirés directement par la culture antique de l'actuel Novigrad, et sur l'instabilité du Royaume des Lèves.

Pour la partie Yous, il est vrai que Baltos a très vite fait preuve de supériorité d'un point de vue économique et militaire sur les autres cités et n'hésitait pas à conforter sa supériorité en multipliant les guerres contre et les alliances, qui s'avéraient en fait être des rackets en bonne et due forme. La seule cité capable de tenir tête et de maintenir un statu quo à peu près convenablement face à l'ogre baltos était Janusia. La cité réputée pour la dureté de sa vie et sa nature guerrière, les enfants étaient triés dès la naissance puis tués si jugés trop faibles par exemple, a multipliée les guerres contre la cité du bord de la Leucytalée.
Du côté des Lèves, cette période est marquée par quelque chose qui deviendra presque la marque de fabrique de ces "hommes du nord", l'instabilité. Effectivement, le Royuame "Uni" connaît de véritables moments de chaos pendant lesquels le roi de l'époque est détrôné puis remplacé par un autre monarque d'une famille puissante avant que ce dernier ne soit à son tour évincé. Il faut aussi compter sur les Vasques qui n'acceptent pas la domination des hellènes, eux mêmes étant chrétiens, et qui opposent une résistance plus que féroce aux différents monarques lèves.

Cependant, cette période n'est pas faîte que de guerres et d'affrontements, c'est aussi les plus belles heures de ce que les historiens appelleront par la suite "l'école youslève". Cette école où l'on peut retrouver philosophes, artistes, premiers historiens ou poètes est surtout menée par les Yous même si quelques illustres personnages lèves viennent s'y greffer.
En somme, cette époque est aussi celle d'un bouillonnement culturel immense dont les récits, réflexions et autres œuvres ont survécus à leurs auteurs parfois semi-légendaire afin de devenir des références mondiales aujourd'hui.
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Deuxième article sur la société youslève

Les youslèves et leurs voisins (et eux-mêmes)


Depuis des siècles et des siècles les youslèves ont étés amenés à croiser des peuples différents. Ils ont tout aussi bien commercé que guerroyé avec ces derniers. Au fur et à mesure de ces rencontres et de ces contacts, des diagnostiques ont été émis sur ces populations. Parfois justes, parfois faux, souvent grossiers, ces descriptions peuvent êtres considérées comme des stéréotypes, voir même des clichés mais ça n’en reste pas moins la vision d’une partie plus ou moins grande de la population sur ces voisins.
Dans cet article, nous décrirons une par une les idées (reçus ?) qu’on les youslèves sur leurs voisins, et pas que.

Le Royaume-Soudé
Pour le RSFYE nous différencieront les frialans des youslèves de l’Est.
Donc, les frialans sont perçus comme des personnes un peu pompeuses et coincées. Cela est sans doute dû au fait qu’encore aujourd’hui le Royaume-Soudé est encore une monarchie dont le centre névralgique est le Frial. Les youslèves ont effectivement une vision très précise des royalistes. Pour les premiers, les seconds sont des gens propres sur eux, cérémonieux et ronflants. Les frialans ne font pas exception à cette règle, qui n’en reste pas moins très arbitraire, et en sont même le symbole aux yeux des youslèves.
De plus, les frialans sont vus comme des gens qui s’intéressent d’un peu trop près aux affaires des autres. Ils ont cette réputation depuis que ces derniers aient acceptés de prendre sous leur aile les youslèves de l’Est.
Les youslèves de l’Est eux sont vus comme des traîtres, chose normale étant donné dans quelles circonstances cette nation, indépendante au début, fût créée puis rattachée à un des principaux rivaux de la Youslévie.
Les youslèves de l’Est sont également vu comme des hommes bêtes. Cela est sans doute dû au fait qu’ils se soient laissé phagocyter par le Frial alors que leur but initial était de créer une nation indépendante, d’où le schisme avec la Youslévie. De plus, ces mêmes individus ont étés obligés de prendre le nom de youslèves alors que ces derniers étaient quasi-exclusivement des yous ne souhaitant pas s’allier avec les lèves.
D’ailleurs, on emploi encore aujourd’hui l’expression « s’être débrouillé comme un oriental » pour désigner quelqu’un s’étant fait berner ou alors qui s’est mit dans une situation pire que celle dont il voulait se tirer.

Kronos
Les kroniens sont perçus comme des personnes rustres portées sur l’alcool. En Youslévie, on imagine souvent la famille kronienne comme cela : un homme assez antipathique et bas du front accompagné d’une très belle femme et d’une tripotée d’enfants, les kroniennes sont en effet très estimée par les youslève la vision selon laquelle les kroniens font beaucoup d’enfants est confirmée par une population très conséquente.
Pour ce qui est de l’alcool, les kroniens ont exportés pendant longtemps du vin de meilleure qualité que la vinasse youslève, ce qui peut expliquer ce stéréotype.

L'Arcanie
L’Arcan est considéré comme un youslève mais en moins bien en Youslévie.
Cela est consécutif à l’histoire tumultueuse entre la Youslévie et l’Arcanie, et comme les youslèves ne se prennent pas pour n’importe qui, les youslèves en ont donc déduits que les arcans les imitaient sur de très nombreux points sans jamais les égaler.


La Manche-Silice
Les siliquéens sont considérés par les youslèves comme des « braves gens » (brave en youslève à une connotation un peu péjorative, un brave est quelqu’un de gentil et de courageux mais naïf). Cependant les siliquéens ont la cote en Youslévie, et surtout chez les vasques, car les immigrés youslèves ont toujours étés bien accueillis en Youslévie.
Cependant, une réserve subsiste car ces derniers sont quand même en partie gouvernés par des souverains qui en plus ne sont pas du pays à l’origine.

Fortuna
La vision sur les fortunéens est mitigée. D’un côté, on estime que les fortunéens sont des hommes et des femmes lettrés, très cultivés et qu’ils passent leurs temps à boire du thé (le thé est très important car il est vérifié que Fortuna est un des plus grands pays consommateur de thé, même si les youslèves grossissent encore une fois le trait).
D’un autre côté, on pense que les fortunéens sont arrogants, imbus d’eux-mêmes, suffisants et qu’ils se mêlent de ce qu’ils ne regardent pas. Ces stéréotypes sont sans doute liés au fait que les youslèves aient un petit complexe d’infériorité ainsi que de la rancœur datant de la perte de la plupart de leurs colonies, dont celle du Paltoterra notamment, au profit des fortunéens.

Les youslèves
Voilà qui est fait pour ce tour d’horizon des principaux voisins de la Youslévie. Mais on peut certainement se demander quelle vision ont les youslèves d’eux-mêmes ?

Il faut tout d’abord garder en tête que la propagande visant à souder les yous et les lèves afin de ne former qu’une seule et unique nation est passée par là. On peut donc constater que les yous ne reprochent pas grand choses aux lèves et inversement. Au contraire même, les yous sont perçus comme des bons marins et des marchands aguerris quand les lèves ont la réputation d’être très rusés.
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Billets youslèves


Les billets de banque en lyre youslève sont émis par la Banque Nationale Youslève, ils sont en circulation sous cette forme depuis le 1 janvier 1986.

La lyre youslève est la monnaie en vigueur depuis près de 500, en effet en 1535 le Roi de Youslévie, Artus II, décide par arrêté que la monnaie de l’ensemble du territoire youslève sera celle actuellement utilisée à Sedjan, c'est donc comme ça que la lyre sedjanaise est devenue la lyre youslève encore en cours aujourd'hui.

Il existe 8 billets youslèves. Plus leur montant est élevé, plus on tendra vers le bleu et inversement. Il y a une personne ayant marquée la Youslévie, elles sont classées par siècles de vi, les plus anciens étant représentés sur les billets avec le plus de valeurs. On commence donc par un portrait d'Ezio Arnages pour finir avec celui de Pigmalio Bolis.

Billet de 5 000 lyres youslèves
5000
Ce billet de 5 000 lyres, fait de bleu clair (à noter que les couleurs sont plus vives que le rendu de l'impression), et montre un visage bien connu, malgré la rareté de ce billet, des youslèves.
C'est en effet le portrait d'Ezio Arnages, unificateur du pays, qui est montré ici. Qui de mieux que ce personnage iconique, quasi-mythologique, de l'Histoire youslève pour représenter le


200
100
50
500
3228
Législation d'identité et âge

Majorité civile : 1er janvier de l'année des 18 ans, par exemple un individu né en 2004 sera majeur le 1er janvier 2022 à minuit.
Majorité judiciaire : Même configuration que la majorité civile.
Majorité sexuelle : 16 ans
Service militaire : Facultatif, proposé aux jeunes délinquants. Dure 6 mois.
Droit de nationalité : Droit du sang dis "automatique", quand les deux parents sont de nationalité youslève ou dis "volontaire", quand un des deux parents n'est pas youslève et que la demande doit être faites auprès de l’État. Aussi, double droit du sol, quand un des parents est né sur le territoire youslève et que l'individu l'est aussi.
Laïcité : garantie et totale.

Droits fondamentaux

Liberté d'expression : garantie
Liberté de culte : garantie
Liberté de rassemblement : garantie
Liberté d'association : garantie
Droit de grève : garantie
Droit d'entreprendre : garantie
Droits des femmes : garantie
Droits des enfants : garantie
Droits des animaux : garantie
Droit d'héritage: garantie pour les biens matériels datant de cinq ans avant le décès, fortement taxé pour le reste.
Double nationalité: tolérance partielle, il est impossible d'avoir une double nationalité en Youslévie sauf si cette dernière est involontaire. Par exemple si un individu né d'un père youslève et d'une mère siliquéenne alors il aura le droit d'avoir la double nationalité.
Esclavage : interdit

Législations morales et civils

Divorce : autorisé
Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : autorisée
Relation sexuelle hors-mariage : autorisée
Relation extra-conjugale : autorisée
Relation et mariage consanguin : interdite
Polygamie : interdite
Contraception : interdite
Adoption : autorisée dans des cas précis (impossibilité d'enfantement naturelle ou par "bonté"). Plus compliqué pour les homosexuelles.
Avortement : autorisé
Euthanasie : autorisé seulement avec l'accord du patient pour des raisons médicales ou si ce dernier n'est pas en état de donner son accord et que les médecins l'autorisent
Homosexualité : autorisée
Mariage homosexuel : autorisée
Adoption homosexuelle : se référer à la rubrique Adoption
Transgenrisme : Non reconnu mais autorisé
Prostitution : Dépénalisée dans certains cas
Pornographie : Interdite aux mineurs avec moyens de luttes massifs et contrôlée pour les majeurs
Sectarisme : C'est un problème de société, beaucoup d’hellénistes sont acquis à différentes mouvances qu'on peut considérer comme des sectes. Pendant un temps toute secte était interdite, maintenant la législation est plus clémente.

Législations sur la sécurité :

Possession d'arme à feu : Interdite sauf grâce à une dérogation.
Espionnage domestique : Sur le papier interdit mais dans les faits il y a beaucoup de failles.
Torture : Interdite sauf en cas de force majeur.
Peine capitale : Interdite, les youslèves estiment qu'une vie entière sous les verrous est pire que la mort.

Législations supplémentaires

Clonage : Interdit
Recherche génétique : Autorisée mais contrôlée
Organismes génétiquement modifiés : Utilisation réduite depuis le mandat d'Heran Romeretegui.
Jeux de hasards : Autorisés et très populaires en Youslévie
Consommation d'alcool : Autorisée à la majorité
Consommation de tabac : Autorisée à la majorité
Consommation de Cannabis : Autorisée à la majorité et dans un certains cadre légal (se référer à la rubrique Les vestiges de l’hellénisme et son influence sur l'actuelle Youslévie)
Consommation de stupéfiants : Interdite


La théorie du Darwinisme à l'Ecole : Apprise à l'école
Engrais et pesticide dans l'agriculture : Utilisation réduite depuis le mandat d'Heran Romeretegui.
Additifs alimentaires dans les aliments : Utilisation réduite depuis le mandat d'Heran Romeretegui.
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L'Histoire Youslève résumée(en cours)


Préhistoire de la Youslévie

On considère que la préhistoire youslève commence avec le peuplement par les premiers êtres humains de l'actuel territoire youslève et se termine par la colonisation Novis.

Paléolithique inférieur
La Youslévie abrite de nombreux sites archéologiques très intéressants. Ces mêmes sites montrent des traces d'occupation de l'actuelle Youslévie par des humains à partir d'1,4 millions d'années avant notre ère.
Pendant le dernier maximum glaciaire, les bords du golfe d'Evasie ont servis d'abris puis de lieu de repeuplement.

Paléolithique moyen
L'Homme n'est pas parti de la Youslévie durant cette période, on retrouve en effet des traces d'hommes de Néandertal.

Paléolithique supérieur
Apparition de l'homo sapiens, l'Homme moderne, en Youslévie. On estime qu'il a côtoyé pendant 1 000 ans le Néandertal avant que ce dernier ne s'éteigne, même si on ne connaît toujours pas les causes exactes de cette extinction.

Néolithique
Environ 8 000 ans avant notre ère, la Youslévie voit arriver les premiers agriculteurs arrivant de Cémétie actuelle, cultivant principalement des céréales et des légumineuses qu'ils importent.
On doute cependant de la présence d'animaux domestiqués car malgré le fait qu'on ai retrouvé des restes d’animaux, on ne pense pas que ça soient des animaux élevés mais plutôt chassés.
Ces nouveaux éleveurs se sédentarisent et formes de petites communautés d'une grosse poignée d'individus.

On voit aussi arriver (vers deux millénaires av. J-C) un remplacement de la population venant d'individus originaires des steppes du centre de l'Eurysie.
Fait intéressant, les vasques, isolés dans leurs montagnes erraldoiennes n'ont pas subis ce remaniement de population, le début de la différenciation de l'ethnie vasque des autres commence donc à cette période.
C'est aussi à ce moment que les populations sédentarisée se regroupent afin de pouvoir mieux appréhender les menaces extérieures et forment au fur et à mesure des clans.

Une autre migration, venue de l'Est cette fois, changera une fois de plus et à jamais la Youslévie.

L'Antiquité Youslève

L'époque archaïque (-600 à -100)

A l'aube du VIème siècle avant Jésus Christ, le Novirien Philëas embarque pour une expédition qui marquera durablement le monde jusqu'à aujourd'hui encore.
Cet armateur va en effet explorer les côtes et créer des colonies sur tout l'ouest de la mer de Leucytalée. Son équipage va notamment établir un camp dans une zone marécageuse, ce camp deviendra aussi ensuite une cité prospère nommée Baltos (marécage en grec).

A partir de ce moment, l'histoire youslève peut être divisée en deux.
D'un côté nous avons les descendants de ces premiers colons noviriens qui continueront à s'étendre en combattant ou en s'unissant (souvent de manière charnelle) avec des tribus encore bloquée à un âge semi néolithique. De la seule Baltos, d'autres cités naîtront encore jusqu'à avoir une petite vingtaine d’États avec des modes de gouvernances allant de la tyrannie à la démocratie en passant par l'oligarchie ou la monarchie, certaines cités mélangeant plusieurs régimes.
Les tribus situées plus au Nord deviendront de plus en plus puissantes et s'uniront sous la direction de la plus forte d'entre elles, Kronaï.
Vous l'aurez compris, les premiers deviendront les Yous et les seconds les les Lèves. Contrairement à ce qu'on a pu croire pendant un certain temps, les deux peuples, pourtant très différents, ont pourtant énormément échangés (commerce) et se sont influencés (les Lèves se convertissant à l' hellénisme et adoptant le même panthéon que les Yous)

L'Antiquité Archaïque youslève est donc marquée par l'arrivée de nouveaux venus qui finiront par former la moitié de la Youslévie actuelle, l'affirmation de cette autre moitié comme un Royaume déjà uni et l'avènement d'une nouvelle religion pour tous les habitants.

L'époque classique (-100 à 400)

L'époque classique de la période antique youslève correspond à la domination sans partage de Baltos sur les autres cités antiques de formes "noviriennes", c'est-à-dire issues de et inspirés directement par la culture antique de l'actuel Novigrad, et sur l'instabilité du Royaume des Lèves.

Pour la partie Yous, il est vrai que Baltos a très vite fait preuve de supériorité d'un point de vue économique et militaire sur les autres cités et n'hésitait pas à conforter sa supériorité en multipliant les guerres contre et les alliances, qui s'avéraient en fait être des rackets en bonne et due forme. La seule cité capable de tenir tête et de maintenir un statu quo à peu près convenablement face à l'ogre baltos était Janusia. La cité réputée pour la dureté de sa vie et sa nature guerrière, les enfants étaient triés dès la naissance puis tués si jugés trop faibles par exemple, a multipliée les guerres contre la cité du bord de la Leucytalée.
Du côté des Lèves, cette période est marquée par quelque chose qui deviendra presque la marque de fabrique de ces "hommes du nord", l'instabilité. Effectivement, le Royuame "Uni" connaît de véritables moments de chaos pendant lesquels le roi de l'époque est détrôné puis remplacé par un autre monarque d'une famille puissante avant que ce dernier ne soit à son tour évincé. Il faut aussi compter sur les Vasques qui n'acceptent pas la domination des hellènes, eux mêmes étant chrétiens, et qui opposent une résistance plus que féroce aux différents monarques lèves.

Cependant, cette période n'est pas faîte que de guerres et d'affrontements, c'est aussi les plus belles heures de ce que les historiens appelleront par la suite "l'école youslève". Cette école où l'on peut retrouver philosophes, artistes, premiers historiens ou poètes est surtout menée par les Yous même si quelques illustres personnages lèves viennent s'y greffer.
En somme, cette époque est aussi celle d'un bouillonnement culturel immense dont les récits, réflexions et autres œuvres ont survécus à leurs auteurs parfois semi-légendaire afin de devenir des références mondiales aujourd'hui.


L'histoire contemporaine

La première République (1904 – 1984)

Au sortir de la guerre civile c’est une République Fédérale parlementaire qui est plébiscitée par les membres du premier Congrès. Les trois premiers présidents, élus pour un mandat de quatre années renouvelables une fois, sont tous des socialistes. Le premier d’entre eux, Didac Tasis, est encore aujourd’hui reconnu comme une figure symbolique très importante dans la mémoire collective youslève, bien que dans les faits son second mandat ne fût que peu productif.
C’est quand même sous son impulsion que la Youslévie bascula dans le laïcisme, abandonnant alors le culte hellénique en qui était la religion officielle depuis la naissance du pays en 1364.
Aujourd’hui un bon nombre d’hommes politiques de gauche se revendiquent du « tasisme » et de l’héritage de Didac Tasis entendant par là une vision plus sociétale qu’économique du socialisme.

La première décennie de cette jeune République n’est pas non plus de tout repos et les républicains doivent affronter un phénomène devenu commun depuis une cinquantaine d’année, la révolte indépendantiste dans les colonies, et plus particulièrement en Afarée.
En effet, profitant du chaos en métropole la colonie du Khadir, actuelle Union de l’Afarée du Nord, s’affranchit de l’occupation youslève et prend son indépendance dans le courant de l’année 1904. Une expédition punitive est montée par la République mais cette dernière pâtie des dégâts commis par la guerre civile sur l’armée youslève et ne peut reprendre le Khadir à une armée révolutionnaire solidaire et connaissant parfaitement le terrain.
C’est ensuite au tour du Farisistan de se rebeller, cette fois ce n’est pas par une guerre civile directe mais par une série de vagues d’attentats sur des symboles ou des ressortissants youslèves qui affaibliront considérablement le pouvoir en place dans cette colonie, un pouvoir qui en plus ne peut pas s’appuyer sur une armée encore trop faible. Le Farisistan la dernière colonie youslève devient donc officiellement indépendant en 1914 avec le traité de Bell-Vill. A partir de ce moment-là, et jusqu’à aujourd’hui encore, la Youslévie ne possède plus de territoire ultra marin.

La perte du Farisistan et du Khadir représentent surtout la disparition d’un capital commercial non négligeable. Sans ports afaréens, ressources naturelles ou même main d’œuvre de ces deux colonies, l’économie ypuslève est obligée de se réinventer et se tourne alors vers les produits à haute valeur ajoutée. Les industriels youslèves, aidés par l’Etat, se construisent alors l’image de professionnels soucieux et rigoureux.
Le textile notamment est l’un des principaux marchés prospère en Youslévie. En effet, près d’un youslève actif sur cinq a une profession en rapport avec le textile en 1930. Les produits en soie, déjà tissés depuis des siècles en Youslévie, profitent de l’industrialisation et de la possibilité d’exporter plus facilement les produits, notamment grâce à la machine à vapeur, pour envahir le marché eurysien. Le symbole de cet âge d’or du textile youslève est sans doute la maison de maroquinerie de luxe Ikaël. Véritable symbole dans le monde entier, c’est l’entreprise qui allie le mieux le « savoir-faire à la youslève » et la grande capacité de production de l’époque.

Malheureusement, la période dorée de la soie prend fin à cause de l’épidémie de grasserie en 1942. Cette maladie met à mal les exportations youslève, notamment en direction de Fortuna alors plus gros client. Un accord économique très désavantageux pour la RFY est alors signé par les deux anciennes puissances coloniales, permettant à la Youslévie de tout de même pouvoir exporter son textile.
Une seconde crise économique viendra encore plus mettre à mal l’économie youslève et finira de plonger le pays dans un pessimisme ambiant.
En effet, afin d’encourager les investissements et donc la reprise économique, l’Etat encourage vivement les banques, voir les contraint presque par moment, à distribuer des crédits. Ces signaux créent donc une bulle spéculative qui finit donc par éclater en 1968, enlisant donc encore plus le pays dans la crise.

Pendant ce temps-là, les gouvernements socialistes succèdent aux gouvernements de droite, les deux bords ne réussissant pas à arrêter cet effondrement économique.
C’est donc un boulevard pour les courants extrémistes avec d’un côté le reaviniste Isidoro Difraga et de l’autre l’ultra nationaliste, proche des militaires, Hector Morterero.
C’est une campagne extrêmeent violente qui accouche donc dans la douleur d’une victoire assez nette tout de même d’Isidoro Difraga en 1974.
Le tout nouveau président n’a pas le temps de mettre en place son programme avant de mourir assassiné par des putschistes un an tout juste après sa prise de fonction, le 9 octobre 1975.
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L'orga



Présentation

L'Organizacion, plus communément appelée l'Orga mais aussi appelée la mafia youslève, est une organisation mafieuse youslève clanique implantée principalement dans la ville de Baltos et sur le littoral leucytaléen youslève.

Née durant les années 1910 grâce aux largesses des autorités, l'orga consistait avant tout à une union des contrebandiers de Baltos, plus grand port de la région avant que les membres de cette même union ne tombent de plus en plus dans l’illégalité et la violence. A la contrebande de produits prohibés c'est rajouté le trafic de drogue, d'arme ou le racket. Au fur et à mesure que les bénéfices rentraient la violence grandissait jusqu'à atteindre des seuils vertigineux dans les années 90 avec près de 150 morts par an entre 1992 et 1997.
Ces coulées de sang sont aussi bien consécutives à des retards de payements qu'à des désaccords entre des membres des différents clans, les assassinats au sein des mêmes clans sont très rares, un individu considère en effet les autres membres comme des gens de sa famille de sang.

Les clans justement, chacun contrôle une partie de la ville et de sa banlieue tout en ayant des entrepôts dans le port ou dans le reste de la province de Baltos.

Se référer à la carte)

Carte de Baltos par clans
- Clan Sud (1) : Aux dernières nouvelles ce clan est assez inactif, situé près de la zone portuaire son territoire sert tout d’abord d’entrepôt aux autres clans.
- Clan des vasques (2) : Un des clans les plus anciens, autrefois très étendues et influents ce clan a aujourd’hui perdu de sa grandeur. Ce clan a pour particularité de n’accepter que des vasques en son sein.
- Clan des marins (3) : Les « marineros » en youslève sont dénommés comme ça depuis des années non pas car ils parcourent les mers mais car le port est situé sur leur territoire et même si en théorie le port n’appartient à personne, les marins en profitent pour faire payer des taxes pour l’accès du port ce qui est une source constante de tensions tout en faisant des marins un des clans les plus importants.
- Clan des Arcans (4) : comme son nom l’indique, c’est un clan composé en grande majorité d’arcans, ils sont peu influents et le territoire sert de base arrière.
- Clan international des vasques (5) : né d’un schisme du clan vasque. Les « internationaux » sont les vasques acceptant les non-vasques.
- Clan du Centre (6) : Le clan du centre-ville, ce sont des bandits en cols blancs. Spécialisés dans le textile de luxe, ils seraient liés de très près à la famille Luccini, dirigeants de la célèbre marque Ikaël.
- Clan Apostoldi (7) : La famille Apostoldi faisait autrefois parti du clan des marins mais suite à des tensions internes la famille Apostoldi a dû quitter le port et se retirer plus dans le nord de la ville suite à la première guerre des clans.
- Clan des Royalistes (8) : Ce nom est un peu exagéré mais le fon est là, ce clan est sans doute le plus conservateur. Sans parler de nazisme certains de ses membres se réclament tout de même du fascisme.
- Clan Fantasini (9), Dirada (11), Nord (12) Anniba (13) : Autrefois un seul et même clan, celui du Nord. Un schisme a eu lieu lors d’un conflit sanglant, la deuxième guerre des clans, opposant trois familles ce qui mena à la création de trois nouveaux territoires en amputant celui du Nord. A noté que du fait de leur position excentré, le clan du Nord est spécialisé dans la fabrication de la drogue et celui de Dirada dans le proxénétisme.
- Le clan des siliquéens (10) : comme son nom l’indique ce clan est composé en grande majorité par les émigrés siliquéens qui se sont approprié les quartiers qu’ils habitent.

Tous ces clans forment un écosystème complexe en nouant des alliances et des ententes qui peuvent se renforcer pendant des décennies avant de se briser du jour au lendemain. La seule zone où les clans ne forment qu’un est le port, là-bas les tensions doivent être mises de côté pour permettre à chacun de pouvoir commercer et si un clan déroge à cette règle il sera mis au ban par chacun des autres.
L’orga a même trempé ses mains dans la politique, corruptions, intimidations et assassinats de politiques ont été monnaie courante pendant des décennies au sein de la politique Baltos. Certains estiment même que les clans avaient tellement de pouvoir que pour devenir maire il suffisait de bien s’entendre avec les bonnes personnes au sein de l’orga. Car oui, la population a pendant longtemps été fidèle aux clans, ces derniers s’assurant du soutien du peuple en les arrosant d’argent et en faisant en sorte que les crimes ne soient pas visibles aux yeux de tous.


Histoire

Comme expliqué dans l'introduction, l'Orga est vraisemblablement apparue au début du siècle dernier et était censée faciliter les différents trafics entre les contrebandiers du port de l'un des plus grands hub du continent. Très vite l'Orga gagne en force et en influence sur toute la côte youslève et infiltre les plus grosses villes du pays ainsi que les hautes sphères de celles-ci. Elle profite en effet des difficultés qu'ont les toutes jeunes autorités youslèves à gérer l'après Révolution ou les émeutes coloniales à l'époque.
En parallèle la violence gagne les rangs de la mafia et on assiste aux premiers règlement de compte. Le cas de l'armateur Hérodos Bassista, assassiné en 1918 dans un de ces ateliers du port sera un précédent. En effet, après l'assassinat, le port est partiellement bouclé durant la durée de l'enquête et les coupables sont arrêtés puis jugés et condamnés à la peine capitale dans la foulée. C'est la première fois que la justice entreprend des investigations comme celles-ci et que la peine de mort est prononcée contre des membres de l'Orga. En plus, la fermeture d'une partie du port fait plonger les affaires de l'Orga et c'est pourquoi depuis les différents clans ont choisis de se partager le port et de le laisser en dehors des différents conflits.

Les années 1920 et 1930 constituent à ce jour les pires décennies pour l'Orga. Effectivement, la police commence à avoir de réels moyens pour lutter contre les mafieux et la plupart de ces derniers choisissent d'immigrer dans les pays voisins et même en Aleucie, au Paltoterra ou même au Nazum.
Néanmoins, l'Orga continue de survivre et trouve finalement un moyen très simple de contrecarrer les plans des autorités en corrompant les petits personnels et en assassinant les hauts magistrats et autres grosses têtes de la justice.
Petit à petit, l'Orga reprend du poil de la bête et commence à regagner en puissance, surtout grâce aux immigrés youslèves dans les autres pays qui peuvent nouer des alliances avec les organisations mafieuses locales. Cette renaissance est cependant marquée par des tensions grandissantes entre les différents clans et la première guerre des clans éclate donc en 1944. Elle durera trois ans et verra notamment le schisme au sein du clan du port où la famille Apostoldi quitte le port pour l'arrière pays.

Suite à cela, un accord de paix est signé entre les différents clans, anciens comme nouveaux, et c'est là que commence le véritable âge d'or de l'Orga. Les clans respectent les accords, diversifient leurs activités et profitent de la crise économique et sociale naissante dans le pays pour passer entre les mailles des filets tendus par la police. La Décennie Perdu ne met pas un frein à l’ascension de la mafia, au contraire, l'Organizacion profite des troubles pour devenir un des acteurs majeurs de la vie à Baltos. Cette situation continue même avec Oscar Cressac qui ne peut rien faire d'autre que de limiter la casse.

Pendant des années ces clans ont eu les mains libres pour exercer. Seulement en 1994 Elio Cerda siffle la fin de la récré en décrétant le Plan de Régulation des Activités Criminelles Baltos (PRACB). Le PRACB a pour but de faciliter la lutte contre l’orga baltos en facilitant les procédures pour les arrestations et condamnant plus lourdement les membres de cette mafia locale.
La fin des années 90 a vu l’orga reculer, certains clans se portant maintenant quasi exclusivement sur des activités légales. Mais certains autres clans restent actifs et malgré tout l’orga demeure puissante. Cette situation mène inévitablement à des conflits, les places de deals et autres business se faisant plus rares.
Une seconde guerre va éclater en 99 et celle-ci est particulièrement violente. Des combattants venant de toute la Youslévie et même d'autres pays sont venus prêter main forte aux différents clans.
Cette guerre fait prêt de 1000 morts en seulement trois ans dont des civils, femmes et enfants. L'Orga perd toute sa popularité et sa crédibilité au sein de la population et est maintenant bien moins couverte et aimée des locaux. Ce conflit mène notamment à la scission du clan du Nord, un des plus puissants autrefois, en quatre de bien moins grande importance.

C’est dans ce contexte que Morgane Ibarra a présenté le PRACB 2 renforçant les contrôles et les sanctions pour les personnes impliquées de près ou de loin dans l’orga. Ce plan ne devrait pas avoir trop de mal à passer au Congrès, les pouvoirs politiques ont en effet à cœur de se rattraper car les affaires de corruption, certes anciennes, sont toujours gravées dans la mémoire youslève.
Un chiffre pour finir, cette année 2008 a pour la première fois inversé la courbe des morts à cause de l’orga et de l’arrestation des membres de l’orga. L’année dernière il y a eu en effet 31 morts pour 40 arrestations, c’est une vraie victoire pour les autorités locales et c’est le signe que la lutte prend le bon chemin.


Activités criminelles

L'orga est présente dans presque tous les secteurs de l'économie littoral youslève, dans des proportions différentes. Certains clans sont spécialisés dans un secteur particulier, souvent illégal, comme le clan du Nord spécialisé dans la fabrication de la drogue et celui de Dirada dans le proxénétisme.

Parmi ces activités, on compte :
  • Racket et extorsion, l'Orga se sert abondamment dans les revenus de certaines entreprises et commerçants de Baltos et son agglomération. Si un commerçant a le malheur de refuser ou d'être en retard sur ses payements, l'Orga double le compte avant de régler le problème de manière plus expéditive. Ce coup de pression est surnommé "Vimo della thanatha" ou le pas de la mort en youslève.
  • Contrebande d'armes ou d'autres produits plus ou moins illicites.
  • Trafic de drogue et sa fabrication, on estime qu'environ la moitié de la cocaïne dispensée à Baltos est produite en Youslévie.
  • Corruption, la plupart du temps avec des fonctionnaires.

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Présentation rapide du pays

Histoire



La Youslévie est issue de l'union des royaumes de Yous ("les hommes du sud") et des Lèves ("les hommes du nord") en 1364, situé au centre des routes commerciales terrestres et maritimes le pays, c'est développé et est devenu une puissance médiévale importante recueillant de nombreuses immigrations de part et d'autres des autres pays de l'époque même si les deux ethnies principales restèrent les Yous et les Lèves.
Au fur et à mesure que la Youslévie prospère un vent de démocratie souffle sur le peuple, c'est pourquoi en 1671 suite à un accord avec le monarque en place la Youslévie devient une monarchie constitutionnelle. Ce système va perdurer de manière pacifique pendant deux siècles et demi et va permettre à la Youslévie de rayonner sur le plan commercial, culturel, artistique, philosophique, mais aussi scientifique et attirer les émigrés de nombreux pays notamment les Basques qui comptent pour à peu près pour 8 millions de la population actuelle et constituent la minorité la plus représentée en Youslévie.
Cependant, en 1903, une révolution républicaine va éclater menant à une guerre civile avec les pro-royalistes et les républicains, qui va se solder le 23 novembre de l'année suivante par la victoire des républicains et la disparition du souverain de l'époque créant le plus grand mystère de l'histoire de la Youslévie. Cet événement est plus connu sous le nom de "La Disparition".
À partir de cette période, la Youslévie devient officiellement une République à tendance socialiste mais toujours tournée vers le commerce. C'est d'ailleurs cette tendance socialiste qui va mener au plus grand drame de l'histoire Youslève.
En effet suite aux élections présidentielles remportées par un président de gauche puis à son assassinat et le coup d'État par l'armée le 09 octobre 1975, c'est le début d'une guerre civile opposant l'armée, les ultras-conservateurs et certains royalistes nostalgiques aux républicains aidés par l'extrême gauche et les indépendantistes Yous et Lèves souhaitant un référendum démocratique pouvant mener à une scission en deux États distincts.
Cet affrontement sanglant que tout le monde surnomme encore aujourd'hui "La Guerre" se solde le 23 mars 1980 par la victoire des républicains et l’exécution de masse des dirigeants adverses pendant "La Répression" pendant les deux années suivantes.
Suite à cela, la République de Youslévie est une nouvelle fois proclamée, mais les indépendantistes Yous et Lèves, ayant luttés avec les républicains afin d'obtenir un référendum, ne voyant pas venir de vote démocratique pour l'indépendance de la Yous et de la Lève reprennent pour combattre ceux avec qui ils avaient combattus pour cette fois obtenir leur indépendance par la force le 03 janvier 1982, très minoritaire au sein de la population, ils s'avoueront vaincus exactement deux ans après le début des combats.
La Youslévie va alors se relever et recommencer à s'ouvrir au monde et à commercer, elle va mener des politiques sociales qu'elle n'a pas eu le temps de développer pendant la "Décennie Perdue" comme le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort ou encore l'autorisation du mariage homosexuel et plus récemment en 2005 la dépénalisation du cannabis.


Géographie

Au sud, la chaîne de montagne des Arcaves(les géants en Yous) constitue une frontière naturelle avec Merua et Kronos alors qu'à l'ouest, c'est le fleuve Brasak (bras en Youslève) qui constitue une frontière naturelle avec la Nordhousie. La Youslévie est un pays avec des collines et fertile permettant une bonne agriculture et un élevage de qualité.
La capitale, Sedjan est le lieu où résident les ministères, les assemblées et la résidence du Président du Conseil. La ville a été choisie dès 1364 et l'union des Yous et des Lèves car elle est située au centre du pays, depuis elle est non seulement resté le centre du pouvoir politique, mais aussi de la culture et des arts en Youslévie. Cependant avec 2 500 000 habitants in situ et 8 500 000 dans son agglomération, ce n'est pas la ville la plus peuplée. En effet, c'est Breuyllet, capitale économique du pays situé plus au Nord et qui a vu sa démographie explosé avec la révolution industrielle et les vagues d'immigrations notamment basque, elle compte 3 000 000 d'habitants in situ et 10 000 000 dans son agglomération. Les deux autres villes les plus peuplées sont les villes de Baltos ancienne capitale de Yous qui s'est développé grâce au commerce maritime (2 000 000 habitants in situ et 4 000 000 dans l’agglomération) et à l'ancienne capitale de Lève, Kronaï, elle aussi fortement industrialisée (1 000 000 d'habitants in situ et 3 000 000 dans l'agglomération).
D'autres villes telles que Lokeren, Môt, Bell Vill ou Luna sont importantes, mais ne dépassent pas les 2 000 000 d'habitants dans l'agglomération.

Démographie

Les ethnies des Yous et des Lèves sont encore assez présentes dans les pays (un peu moins de 20 % chacune) mais du fait d'un brassage ethnique entre les deux depuis plus de huit siècles, une nouvelle ethnie domine depuis 400 ans, ce sont les Youslèves avec près de 40 % de la population, la minorité issue de l'immigration la plus importante sont les Basques avec un peu plus de 10 %, les autres minorités étant peu significatives même si depuis le milieu des années 90 une communauté issue de l'Afaree est entrain de se former à Baltos notamment.


Mentalité de la population :

Les Youslèves ont du caractère tout en étant réfléchi. Ils vont toujours dans la plupart des cas préférer le dialogue aussi violent, soit-il plutôt que la confrontation physique direct. On pousse les enfants très tôt à la réflexion en les initiant à la philosophie dès leurs 7 ans. Les Youslèves sont très patriotes, mais restent pas moins fières de leurs origines Yous ou Lève pour autant. Les minorités issues de l'immigration peuvent elles aussi affirmer leur amour pour leurs pays d'origine tant que celui-ci ne passe pas avant la Youslévie.
Les Youslèves sont très attachés à la justice qui figure d'ailleurs dans la devise nationale.

Place de la religion dans l'État et la société :

De nombreuses religions cohabitent, l’hellénisme était très répandu durant le Moyen-âge, mais a petit à petit disparu, le christianisme est assez présent notamment grâce aux Basques, mais la plupart des habitants (plus des trois-quarts) sont athées.
La Youslévie n'a jamais reconnu aucune religion comme officiel depuis la transition vers la démocratie en 1671 et est un État laïc depuis le 23 novembre 1904 et la proclamation de la première République de Youslévie.

Politique et institutions :


Le pouvoir exécutif
Le pouvoir exécutif est entre le mains du Directeur du Conseil et du Conseil qu'il a lui même constitué. Il est élu lors d'un scrutin uninominal à un tour. Le Directeur du Conseil est élu pour un sixtennat non-renouvelable, avant la nouvelle constitution de 1984 le Directeur du Conseil était élu pour un quadriennat renouvelable une fois. Il dispose d'un pouvoir important : nomination et révocation de membres du gouvernement, négociation des traités et la promulgation des lois votées par le Congrès. Il est aussi le représentant du pays et de la République à l'étranger. Le Directeur et les membres du Conseil doivent prêter serment devant le Congrès au début de chaque mandat, c'est une cérémonie très symbolique et importante, de plus, ils doivent avoir un casier judiciaire quasiment vierge (avec trois peines mineures seulement).

Le pouvoir législatif
Le pouvoir législatif appartient au Congrès, chambre unique du parlement Youslève. Composé de 925 membres élus pour trois ans au scrutin de liste à la représentation proportionnelle au scrutin direct. Les membres du Congrès votent les lois, approuvent la composition du Conseil (si ce dernier n'est pas approuvé alors il est dissous automatiquement) et peuvent en cas de faute grave demander la démission du Directeur du Conseil par un référendum, il n'y a eu que trois référendums pour une démission depuis 1904. Les membres du Conseil doivent avoir un casier judiciaire quasiment vierge (avec trois peines mineures seulement).
Les principaux partis de gauche sont les socialistes (étant le plus souvent au pouvoir), les écologistes et les communistes qui s'allient régulièrement sous la direction des socialistes afin d'être en majorité à l'assemblée. Les principaux partis de droite sont les libéraux, les démocrates et les patriotes. Il existe aussi les partis autonomes Yous et Lèves plutôt à droite pour les Yous et à gauche pour les Lèves.
À noter que pour se présenter aux élections législatives un parti doit présenter au moins autant de candidats que de provinces (c'est-à-dire 40).

Le pouvoir judiciaire

Le pouvoir judiciaire est exercé par les tribunaux indépendants ayant un grand pouvoir dans le pays. Les politiciens n'ont pas d'immunité parlementaire et peuvent être démis de leurs fonctions afin d'être jugé s'ils sont sous le coup d'une possible condamnation. Cette décision est prise par la Grande Chambre de Youslévie principale institution du pouvoir judiciaire composé de 40 juges élus par leurs pairs.
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