Aujourd'hui la République Fédératrice de Youslévie célébrait à l'occasion de sa fête nationale les 103 ans du basculement du pays en tant que République, les révolutionnaires Youslèves pro-république avaient décrétés le 23 novembre 1904 suite à la disparition du monarque en place, le Roi Euclio VI. Cette Première République a été mise en péril de nombreuse fois et une Seconde a été crée suite à La Décennie Perdue.
Les célébrations ont commencés tôt ce matin avec un lever de drapeau à 10 heures dans toutes les communes de la Youslévie puis à 10h30 une minute de silence a été prononcée en hommage de ceux ayant lutés, et fait don de leurs vies pour certains afin d'instaurer et sauvegarder la République. S'en est suivie le chant de l'hymne national L'enfant et l'oiseau à l'unisson dans le pays.
A midi Heran Romeretegui, l'actuell Directeur du Conseil, s'est rendu près de la tombe du soldat inconnu accompagné d'Oscar Cressac, Elio Cerda et Arès Barrientos ses prédécesseurs. Les quatre hommes ont ensuite regardés le défilé de l'Armée Youslève.
A noter qu'Oscar Cressac était en fauteuil roulant et semblait très faible. L'homme de 77 ans se bat en effet contre un cancer depuis plusieurs et l'état dans lequel il a été aperçu en inquiète plus d'un.
Ensuite de nombreuses célébrations ont eues lieux dans tout le pays. A Sedjan un ballet géant programmé sur la place de Arnages s'est déroulé sur la pluie alors qu'à Breuillet le lâcher de ballons prévu sur les hauteurs de la ville a été quelque peut gâcher par le vent qui soufflait dans le Nord du pays.
Ce soir à 20 heures Heran Romeretegui a prit la parole au Palais de l'Union comme le veut la tradition.
"Mes chers compatriotes, laissez moi vous présenter mes plus sincères salutations.
Aujourd'hui nous célébrons notre fête nationale. Ce jour, chômé dans l’ensemble du pays est l'occasion de nous rappeler, de nous remémorer que la République, le fondement de notre société moderne, se gagne avec rage et conviction et que de nombreuses, trop nombreuses, vies ont étés sacrifiées sur l'autel de la Guerre afin d'arracher cette République qui nous est si chère.
Cela nous rappelle aussi que la République se construit, se respecte, se sauvegarde. Cela nous rappelle que de trop nombreux hommes femmes enfants sont eux aussi tombés afin de garder cet esprit républicain en vie. C'est ce même esprit républicain qui aujourd'hui et plus que jamais nous sera indispensable pour surpasser l'orage que nous traversons. Ce même orage qui met en péril notre nation, notre République et nos valeurs.
Cet orage s'étend sur l'ensemble de notre monde et a pour éclairs les conflits qui fleurissent un peu partout sur l'ensemble du globe.
Certains d'eux sont proches de nous, Kronos bien sûr où vous n'êtes pas sans savoir qu'un groupe révolutionnaire a pris le pouvoir il y a maintenant quelques mois de cela. Ce régime, dont on ne compte plus les crimes, est à l'encontre de tous nos principes. En conséquence nous ne pouvons reconnaître la République Populaire et Communiste de Kronos. Cependant de nombreuses troupes de l'armée dirigée par Fernando Palladino et Baldassare Calabraise sont massées à la frontière Youslévo-Kronienne. Il est donc dans notre intérêt à tous de chercher si ce n'est la paix, au moins un apaisement entre nos deux nations. C'est pourquoi nous demandons officiellement, au nom de la concorde et de la paix, à ce que les troupes Kroniennes quittent la frontière.
Revenons en à nos éclairs, un autre plus loin de nous mais pas moins voir bien plus préoccupant est actuellement en train de prendre une ampleur considérable. Je fais ici allusion au conflit au Prodnov où deux armées se toisent en attendant un faux pas de l'autre. Suite à la demande du Pharois Syndikaali de dépêcher des observateurs extérieurs afin de tenter de remédier à cette situation bien trop problématique, la Secrétaire aux Affaires Étrangères de la RFY Maïa Melgar s'est rendu en tant qu'ambassadrice de la Youslévie pour essayer de trouver une solution durable et de contenter chaque camps.
Cependant je voulais, au nom de tous le Conseil, vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous protéger quoi qu'il en coûte.
En ces temps troublés, l'appuie d'alliés est indispensable, c'est pourquoi nous nous employons à tisser des liens avec des pays voisins, avec l'ouverture prochaine d'une ambassade à Fortuna par exemple. Cependant nous savons à quel point vous tenez, et nous aussi d'ailleurs nous y tenons, à l'indépendance de la Youslévie, c'est pourquoi nous refusons de candidater à n'importe quelle alliance, peut importe sa nature et son but.
Pour conclure je voulais faire une remarque plus personnelle, ceci est ma sixième et dernière allocution du 23 Novembre en tant que Directeur du Conseil de Youslévie. Il y a maintenant plus de cinq ans quand vous m'avez élus à ce poste je n'espérais que deux choses, faire honneur à ma fonction et à vous citoyens Youslève et faire en sorte de respecter ceux pour quoi vous m'avez élus: mon programme. Pour le premier objectif vous seul pouvez juger si oui ou non je l'ai rempli, ce que je sais c'est que j'ai fais tout ce que je pouvais, ce que nous pouvions mes collaborateurs et moi, pour le remplir et que nous continuerons sans aucun doute le temps qu'il nous reste. Pour le second nous avons entrepris de nombreuses réformes, beaucoup ont abouties notamment la suppression de la peine de mort, obstacle su le chemin de notre idéal républicain si précieux, certaines autres, une minorité, n'ont pas abouties. Je pense bien sûr à l'euthanasie qui, à cause d'un désaccord de forme plutôt que de fond n'a pas pu être voté au Congrès, cette loi reviendra sur la table et si elle est acceptée par le Congrès sera soumise à votre vote lors d'un référendum, je vous l'assure, car une loi de cette ampleur concernant le Peuple avec un grand P ne peut être que votée par le ce dernier.
Nous nous quitterons sur cette promesse.
Mes chers compatriotes, vive la République Fédératrice de Youslévie."