CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LODUARIELettre à l'intention de Madame Hermione Aviles, secrétaire aux affaires étrangères de République Fédérale de Youslévie.
Franchement, quel dommage, quel gâchis ! J'ai beau espérer, les gens dans votre genre ne changent jamais. Nous vous tendons une main amicale, portée par le pacifisme et le pouvoir de peuple, mais vous préférez la refuser et vous noyer. Bien, tel est votre choix.
Mais nous ne laisserons rien passer venant de vous.
Ne sous-estimez pas vos ennemis. Parce que vois venez de vous en faire un. Je crois comprendre pourquoi ce cher Calabraise a décidé d'en venir à la manière forte avec vous : si il a reçu le même accueil que nous, je ne peux que l'épauler dans ses décisions.
Sachez que tout dialogue est toujours possible. La diplomatie est toujours possible. En refusant de l'appliquer, vous empêchez toute possible solution à cette crise.
Vous me dites que c'est à Kronos de retirer ses troupes, est-ce exact ? Bien entendu, je suis d'accord avec vous. Mais jusqu'à preuve du contraire, vous êtes deux à prendre part à cette crise. Les efforts doivent donc venir des deux parties prenantes.
Mais, vous semblez avoir prit votre décision. Dans ce cas, ne venez pas vous plaindre si une guerre éclate. Nous ne serons pas là pour régler vos petites affaires. Nous serons sur le champs de bataille, car nous ne comptons pas nous défiler, et nous aiderons notre allié Kronien. Même si vous êtes à 2800 kilomètres de notre territoire. Car, dans le jargon militaire, 2800 kilomètres, c'est 200 kilomètres de moins que la portée d'un missile balistique de 3ème génération, si vous voyez ce que je veux dire.
Et ne vous inquiétez pas pour la Loduarie. Encore une fois, nous sommes bien plus puissants que vous ne le pensez.
Si vous souhaitez revenir sur votre décision, vous savez où me trouver.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,
Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste