Biographie de Margrethe Olz, chancelière de la FédérationMargrethe Olz est née le 7 octobre 1954 à Brinte, Toipou, elle est devenue le 9 mars 2006 la 60e chancelière de la Fédération Monarchique des Peuples de Canta.
Margrethe Olz lors d'un meeting en 2009Margrethe Marbler, de son nom de naissance, est la fille unique de Donald Marbler, un enseignant de français au lycée public Thomas Ier de Brinte et de Daisy Marbler, une fonctionnaire municipale chargée de la politique sociale à la Ville de Brinte. Sa mère de son nom de jeune fille, Daisy Avent, est la petite soeur de la duchesse Yvette de Ckey, par conséquent, cela fait de Margrethe Olz la nièce du duc et de la duchesse de Ckey et la cousine de l’héritière du trône de Ckey, la 1ère vice duchesse Brigitte de Ckey. Les observateurs sont unanimes pour dire que les relations entre Margrethe et sa noble famille maternelle sont très bonnes et qu’elle a toujours été particulièrement proche de ses cousines, Brigitte et Françoise de Ckey.
Elle suit un parcours "classique" dans des établissements publics de Brinte, à savoir le groupe scolaire mixte “Les Nymphéas” de 3 à 10 ans, le collège régional “Luc II” (duc du Toipou de 1671 à 1723, fondateur de Brinte) de ses 10 à 14 ans et le lycée régional “Luc III” (duc du Toipou de 1723 à 1770) de ses 14 à 18 ans ou elle y obtient son certificat d'aptitude scolaire, Schuleignungszeugnis, spécialité Sciences Naturelles avec l’honorable moyenne de 89/100. Après son accession à la chancellerie fédérale, ses carnets de note sont retrouvés par la presse et montre à chaque fois que Margrethe Olz est très appréciée de ses professeurs pour son “calme”, sa “discipline”, son “érudition” ou encore son “esprit de camaraderie”. Elle obtient à 8 reprises le titre de “meilleure élève de la province” de 1963 à 1971.
Margrethe Olz contre signant une loi fédérale en 2011Par ailleurs, pendant toute sa scolarité elle est inscrite à l'aumônerie catholique de Brinte puis de La Roitier, où elle est très appréciée des sœurs enseignantes pour son “assiduité” et la “force de sa foi catholique”. Elle participe à plusieurs retraites spirituelles ou pèlerinages durant son parcours scolaire puis étudiant. Toutefois, après son entrée dans la vie politique, elle se met légèrement en retrait de la religion, elle ne fait plus de pélèrinage et parle peu de sa foi mais continue d’aller à la messe toutes les semaines. Elle est une paroissienne très assidue de la Chapelle Ste Marie-Madeleine de l’hôpital universitaire
Après son Schuleignungszeugnis, elle intègre ensuite la Faculté de Biologie de l'Université Royale de La Roitier (Toipou), capitale régionale en 1972. L’Université Royale de La Roitier est l’une des rares “Universités Royales” présente en dehors du territoire royal des Pays de l’Erdrin. Les Universités Royales sont les établissements d’enseignements supérieurs les plus prestigieux et réputés du Canta, elles sont accessibles à tous les cantais via un très strict processus de sélection mêlant exercices pratiques, questionnaires écrits et présentation orale. L’Université Royale de La Roitier compte 2 Facultés axées sur des sciences naturelles de niche à savoir, la Faculté de Biologie et la Faculté de Limnologie et de Géologie. Ces 2 facultés n’accueillent pas plus de 500 étudiants réunis. Tous les enseignements des Universités Royales sont dispensés en français, “langue de l’élite”, cela ne gêne pas Margrethe qui est alors parfaitement bilingue, maîtrisant le français grâce à ses parents et en particulier son père qui enseignait cette langue et les langues germaniques qu’elle maitrisait par le fait de grandir dans une région germanophone.
Margrethe Olz visitant une volière à oiseaux exotiques en 2008C'est lors de ses études qu'elle rencontre son futur mari, Armin Olz, ensemble ils soutiendront une thèse en 1980 portant sur "la survie des agents biologiques dans les Landes de Frochine". Pour cette thèse, ils passeront près de 2 ans dans les Landes de Frochine à mettre au jour des agents biologiques beaucoup plus résistants que ceux connus jusqu'alors. C’est aussi lors de ce séjour que son goût pour la politique est né après avoir découvert les très rudes conditions de vie des frochiniens en dehors de la province de St-Saire, en particulier dans les provinces les plus reculées de St Saens et St Ivelin.
Une fois leurs doctorats en poche, ils déménagent la même année au Roto, d’où Armin est originaire. Ils sont tous les deux engagés comme enseignant chercheur à l'Institut Ducal de Recherche Médicale. Ils se marient en 1981 et auront 5 enfants :
- Alexis, 1983
- Antoine, 1985
- Agathe, 1987
- Alicia, 1987
- Elias, 1990
Margrethe Olz et Sa majesté Augustina II en 2006En 1987, alors enceinte de ses 2 jumelles, Margrethe se lance vraiment en politique, à l’échelon local. Elle est alors une des premières candidates à faire campagne tout en étant enceinte, ce qui lui apportera une audience nationale inespérée. Elle est élue conseillère municipale du Roto, dans le très étudiant 47e district municipal, avec près de 56% des voix, un score très très important pour une candidature solitaire. Elle siège alors dans la “minorité municipale”. Sa victoire serait en partie due à la très forte mobilisation de ses propres élèves qui ont fortement mobilisé l’électorat étudiant, le plus abstentionniste à voter pour elle, notamment du fait qu’en tant qu’enseignante universitaire elle connaissait le véritable quotidien du 47e district.
En 1988, elle fait la Une de la presse locale et nationale après avoir révélé un vaste scandale de terres lourdement polluées par des hydrocarbures dans de vastes programmes immobiliers soutenus par le bourgmestre Capitaliste du Roto. Dès lors, elle devient la cheffe de file de l’opposition municipale et rejoint officieusement le Parti Liberté. Elle devient par ailleurs la première femme leader d’une opposition municipale à accoucher durant son mandat, qui plus est de la 2e ville de la Fédération et de la plus importante des capitales ducales. En tant que cheffe de l’opposition municipale, elle préside de droit la commission municipale des finances, où elle révèle au grand jour plusieurs graves dysfonctions dans la gestion des finances publiques locales.
Margrethe Olz savourant une bière à WeissBorer en 2010En 1991, elle se représente dans le même district et mène une coalition trans partisane, toujours aux élections municipales du Roto, elle est très largement réélue dans son 47e district avec 79% des voix. Au niveau municipal, sa coalition hétéroclite remporte 319 des 430 sièges de conseillers municipaux. Elle est alors élue sans surprise bourgmestre du Roto avec 338 voix sur 407 exprimés. Elle met alors fin à plus de 50 ans de règne sans partage des Capitalistes sur Le Roto et devient la première femme bourgmestre du Roto. Les observateurs donnent peu de temps à la “majorité municipale” d’Olz avant d’éclater du fait de la grande diversité des profils des conseillers municipaux. Malgré tout, elle réussit à garder sa majorité unie jusqu’au bout, sans grande querelle et devient une bourgmestre extrêmement populaire. Elle multiplie les projets pharaoniques dans tout Le Roto, reconstruisant totalement des quartiers entiers datant du XXe siècle dans un style plus éclectique, s’approchant des quartiers construits au XIXe siècle.
En 1995, elle se représente pour un 3e mandat de conseillère, toujours dans le 47e district du Roto où elle est réélue avec 84% des voix et un 2nd mandat de bourgmestre avec 358 conseillers sur 450. Son second mandat s’effectue dans la droite lignée du premier, continuant de faire rayonner Le Roto dans toute la Fédération.
Margrethe Olz recavant un bouquet de fleur lors d'une visite officielle en Ckey en 2009En 1999, après des sondages d’opinion et d’intention de votes favorables et une bonne côté de popularité même au niveau fédéral, elle se lance à la conquête du duché de Ckey toujours grâce au soutien du Parti Liberté. Elle mène une campagne très active axée sur la relance de l’industrie lourde et pétrochimique régionale ainsi que sur le renouveau des infrastructures régionales. Elle est élue dès le 1er tour dans la 23e circonscription régionale de la province du Roto avec près de 62% des voix. Au niveau régional, ses candidats surperforment dans les provinces du Roto et Mossness mais sous performant dans la rigide et ultra bourgeoise province de l’Otmo. Les candidats qu’elle a soutenu sont arrivés en tête dans 197 circonscriptions régionales sur 430. Au final elle est élue présidente du Duché avec 218 voix sur 348 exprimées et 430 inscrits. Elle est donc contrainte de nouer de nombreuses alliances de circonstances, surtout avec les Capitalistes, ses ennemis originels. Elle est également contrainte de quitter le Rathaus du Roto où c’est son très proche ami, également enseignant dans l’enseignement supérieur et échevin à la sécurité, Bernard Cazane qui devient bourgmestre. En revanche, elle continue encore aujourd’hui d’être conseillère municipale du 41e district du Roto, se faisant toujours réélire avec plus de 80% des voix à chaque élection.
L'année suivante, elle s’éloigne du Parti Liberté, jugeant ses positions de plus en plus extrémiste et appelle toutes les forces du pays à un "sursaut idéologique pour sauver la démocratie". En 2001, elle cofonde avec 11 autres élus régionaux le Parti Uni, à l’origine simple réunion de “grands élus” sans réelle affiliation partisane. Elle est considérée comme l’éminence grise du parti et structure le programme et les idées du parti en quelques mois. Aujourd’hui, c'est à ce titre que le Parti Uni est parfois surnommé le Parti Olz. Toutefois, elle ne fera jamais partie du bureau exécutif du parti, qu’elle laisse à des petits élus locaux par “manque de temps”. Malgré son implication dans la structuration du Parti Uni, elle n’a jamais apprécié les partis politiques et ne s’en revendique jamais.
Margrethe Olz regardant sa montre en 2004Par ailleurs, elle n’a jamais caché ses ambitions fédérales, à plusieurs reprises on lui a prédit des aventures électorales fédérales, d’abord le faible Conseil des Territoires, puis la prestigieuse Chambre Royale. Mais ce n’est qu’en 2006 qu’elle se lance dans l’aventure fédérale pour devenir députée fédérale, dans la 3e circonscription fédérale de Côte Ckey, comprenant notamment le 41e district municipal du Roto et la 23e circonscription régionale du Roto, où elle a été élue. Le poste de député fédéral est souvent considéré comme la meilleure rampe de lancement pour accéder à des fonctions exécutives fédérales. Il y a certes plus de 700 députés fédéraux mais il est difficile de remporter une circonscription fédérale. Le parachutage politique y est presque impossible contrairement au Conseil des territoires ou à la Chambre Royale. En effet, il faut vivre dans la circonscription où l’on se présente depuis plus de 5 ans, de plus, les candidats sont très nombreux et les électeurs choisissent dans la plupart des cas le candidat ayant réussi à se mieux ancrer localement, sans pour autant apprécier le cumul des fonctions. Toutefois, le nombre élevé de députés fédéraux constitue un vivier idéal de candidats à des postes exécutifs, comme les secrétaires et sous secrétaires d'État. Il est d’autant plus facile de devenir membre du gouvernement fédéral si on a un profil atypique ou une spécialité dans un domaine précis. Ce qui est le cas de Margrethe Olz, qui a acquis une certaine expérience dans l’enseignement supérieur, la Science ou les domaines fédérés, du fait de son parcours professionnel et politique. Par ailleurs, les grands élus fédéraux aiment mieux se présenter dans une circonscription fédérale, plus rassurante et populaire que la cooptation à la Chambre Royale, très en vogue au XXe siècle mais très impopulaire depuis quelques décennies.
Margrethe Olz lors des diners politiques en 2013Malgré quelques sondages défavorables, Margrethe Olz est élue députée fédérale de la 3e circonscription fédérale de Côte Ckey. Elle fait peu campagne dans sa région, mettant sa forte notoriété et popualrité au profit des candidats du Parti Uni, en particulier dans les plus grandes régions : Pays de l’Erdrin, Elsace et Baden. Pendant toute cette campagne, elle ne cache pas sa volonté de peser dans la composition du futur gouvernement fédéral, pour mettre fin à de nombreuses années d’instabilité gouvernementale. Elle affirme que le Parti Uni sera fort de plusieurs dizaines voire centaines de sièges et qu’elle mérite par conséquent un poste important, comme le Ministère de l’Intérieur ou l’Intendance aux Finances, voire la vice-chancellerie si son parti arrive deuxième. Pendant toute la campagne, le Parti Uni ne cesse de progresser dans les sondages, longtemps donné 3e pendant des mois, il est finalement donné 2e à 2 semaines de scrutin et un seul sondage, 3 jours avant le scrutin, le donne vainqueur des élections.
Finalement, le Parti Uni arrive en tête des élections législatives fédérales de 2006, remportant d’immenses succès en Côte Ckey, Frochine, Elsace et Pays de l’Erdrin et déstabilisant grandement les Socialistes dans le Nord et la droite dans le Baden.
Margrethe Olz passant un coup de fil à la Chambre des Territoires en 2006Le Parti surperforme dans les provinces urbaines, au tissu urbain quasi continue, en remportant notamment tous les députés des provinces du Roto (Ckey) et de la Meur (Erdrin), très pourvoyeur en siège et ne ratant qu’un siège des provinces de Roune (Frochine) et de StrassByen (Elsace). Mais il est également particulièrement fort dans les provinces les plus rurales, en remportant notamment les 6 “provinces rurales” de Frochine : St Vaast, St Saens, St Ivelin, Pays des Prés, Ste Madine et Ste Honorine. En revanche, le Parti Uni déçoit dans les provinces intermédiaires, au tissu urbain plus diffuse, et ne remporte aucune circonscription dans les provinces de Manavik (Dicarpie), Borgarhraun (Nord) et Middlesborough (Baden).
Le 6 mars 2006, soit dès le lendemain de sa victoire surprise et éclatante, Sa Majesté Augustina II la nomme Chancelière de la Fédération, chargée de composer un gouvernement. Contrairement à ses prédécesseurs, elle ne cherche pas à faire un seul pacte de gouvernement réunissant le plus de partis. Elle va au contraire négocier des pactes ministère par ministère, avec la force politique la plus proche de son programme sur ce point. Elle va également essayer de former le gouvernement le plus rapidement possible, pour éviter un contre gouvernement et de trop grandes concessions aux autres forces politiques. Elle souhaite également mettre fin le plus vite possible au gouvernement précédent qui expédie les affaires courantes.
Margrethe Olz assistant à un match de football en 2003Ainsi, dès le 8 mars elle annonce une première salve de nominations, avec les ministères qu’elle a conservés pour le Parti Uni, comme l’Intendance aux finances ou le Ministère de la Fédération mais également les ministères les plus techniques : Travail, Justice... Le 18 mars, une seconde vague de nomination coïncide avec l’accord avec les Capitalistes avec notamment la vice-chancellerie, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de la Santé. Le 22 mars c’est au tour des ministères de gauche d’être attribués, à savoir surtout le Ministère de l’Instruction et celui des Affaires étrangères. Enfin la totalité du gouvernement est clos le 4 avril 2006 avec la nomination des derniers ministres et des secrétaires et sous secrétaires d'État.
Margrethe Olz va démultiplier l’action du gouvernement fédéral, plus de 70 lois fédérales seront votées au cours de sa première année de mandat, contre une trentaine pour les précédents gouvernements voire même une vingtaine pour les gouvernements du début du XXIe siècle. Par ailleurs, le taux de modification par les parlements régionaux qui s’élève généralement autour des 65% s’est abaissé autour des 35%, avec toutefois de fortes disparités régionales, allant de 11% de modification dans les Pays de l’Erdrin à plus de 80% de modification dans le Baden et la Frochine, cette dernière étant historiquement la région la plus modificatrice du fait de ses nombreuses spécificités économiques, démographiques, géographiques et culturelles… La baisse significative de ce taux de modification est le signe de relations plus saines entre le gouvernement fédéral et les différents parlements régionaux mais également de lois fédérales jugées plus justes ou utiles par les mêmes parlements. Hormis les 2 premiers chanceliers royaux qui ont juridiquement bâti le pays, elle est une des plus grandes législatrices cantaises, puisqu’elle comptabilise plus de 500 lois adoptées.
Margrethe Olz dubitative lors d'un discours d'un président de région en 2012Sous son mandat, la démographie repart en flèche, après de longues années de stagnation la Fédération a gagné près de 2 millions d’habitants en 7 ans, passant de 9,2 à 11,3 millions soit plus de 18% de hausse. Dans de nombreux pays, une telle hausse aurait été difficilement supportable mais toutes les infrastructures, en particulier en termes de santé et d’instruction ont suivi et continuent de doper la croissance démographique. Les embauches de professeur, d’assitante maternelle, de puericultrice ou encore de sage-femme ont été plus que massive pour absorber la hausse démographique. Mais cela a également des conséquences dans le logement, ou le Canta bat chaque année son nombre de logements construits. Cela augmente donc la demande en services publics de base : eau, électricité… avec des Provinces, dotée d’une compétence exclusive dans les eaux et déchets, en première ligne sur ces questions. Pour éviter d’importants désagréments, Margrethe Olz a fait adopter des hausses massives des crédits fédéraux alloués aux Provinces pour supporter la hausse de la consommation d’eau ou de production des déchets et eaux usées.
Cette hausse démographique n’est pas venue de nulle part, le gouvernement Olz a déployé un plan colossal d’aides à la natalité couvrant tous les domaines. Ainsi les traitements contre l’infertilité ont été massifiés, la fécondation in-vitro, déconseillé par l'Église a été légalisée et son usage est dorénavant courant. Après plusieurs années de controverse entre les autorités fédérales et l’Eglise Catholique de Roune, les enfants nés d’une FIV peuvent maintenant être baptisés, ce qui a grandement accentué le recours à cette pratique dans un pays où plus de 97% des gens se revendiquent catholique. Les allocations familiales ont été multipliées par 10, grâce aux colossaux revenus du pétrole et sont dorénavant versées dès le premier enfant.
Margrethe Olz se grattant la tête lors d'une séance à la Chambre des Territoires en 2007Tous les services publics ou domaines d’activités en lien avec la maïeutique, la natalité et la petite enfance ont été grandement aidés, intensifiés, pour permettre aux parents et plus particulièrement aux femmes de pouvoir poursuivre leur vie, leurs carrières professionnelles, sans que leur enfant ne pèse trop dans la journée. Le gouvernement fédéral a également imposé un congé maternité obligatoire de 1 mois pour les parents suivis d’un congé parental de 180 jours, à poser comme le parent le souhaite jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Avant cela, le congé matérnité et parental relèvent des régions, le gouvernement s’est aligné sur la région la plus favorable, les Terres du Nord, seul le Baden n'imposent aucun congé.
L’économie est aussi en très bonne forme, le PIB a augmenté de plus de 300 milliards de dollars, confirmant le Canta comme un des pays les plus riches du monde, avec un PIB/hab supérieur à 75.000$. La Fédération et plus particulièrement ses eaux territoriales dans le Golfe de Ckey sont très riches en pétrole, lors de sa prise de fonction à la tête du duché de Ckey, il n’y avait que 6 plateformes pétrolières dans le Golfe, tout juste de quoi atteindre l’autonomie énergétique. Aujourd’hui, il existe près de 100 plateformes dans le Golfe, parmi les plus grandes du monde comme le colossal complexe “Dragon” porté par PétroCanta et Tillium et de nouveaux projets d’installation sont en cours. En dehors du Golfe, de nombreux puits terrestres ont été creusés en particulier dans le Nord de la Fédération, dans le Toipou et les Terres du Nord. Cela s’est également accompagnée d’une “depetrolisation” de toute l’économie, tous les plus gros postes d’usage de pétrole comme le chauffage, les transports collectifs, l’industrie ou la production d’électricité ont été réduits au minimum par une électrification massive des usines, des chauffages ou des transports urbains, avec notamment de nombreuses nouvelles lignes de tramway. Pour accompagner cela, plusieurs réacteurs nucléaires ont dû être mis en service, surtout dans les centrales de Ckey. Par ailleurs, une centrale nucléaire à ouvert en Frochine, dans la Province de St-Vaast pour accompagner le démantèlement des parcs d’éoliennes offshore du Golfe de Ckey. Les centaines d’éoliennes en mer ont été démontées pour permettre l’agrandissement ou l'aménagement de plateformes d’hydrocarbures supplémentaires.
Margrethe Olz assistant à une messe en 2011Cette depetrolisation de l’économie est une volonté politique personnelle de la chancelière, Margrethe Olz a affirmé à plusieurs reprises que le pétrole consommé au Canta est du pétrole qui ne sera pas vendu à l’étranger et qui est donc “perdu”, au contraire de l’électricité produite par le nucléaire, où quelques kilos d'uranium produit localement équivaut à des millions de barils de pétrole vendus à l’étranger.
L’extraction pétrolière n’est pas le seul domaine économique en grande croissance, il en est de même pour les industries lourdes comme la mécanique, le Canta s’impose de nouveau comme l’un des plus grands exportateurs de voiture du monde. L’industrie des transports dans sa globalité est en essor avec une hausse régulière des productions d’avions, de rames de train ou de métro par les spécialistes du secteur. Il y a également la métallurgie avec une spécialisation dans les alliages les plus perfectionnés mixant de nombreux matériaux de nature diverses comme les fibres de carbone, le travail du silicium ou de l’or pour les équipements informatiques ou encore les alliages des moteurs à réaction.
Margrethe Olz se rendant à un gala royal en 2009Il en est de même pour l’industrie manufacturière, grandement spécialisée dans les produits les plus luxueux. Les Terres du Nord ont rapidement retrouvé leurs lettres de noblesse dans le domaine de l’habillement en particulier dans le prêt à porter haut de gamme voir le sur mesure “de masse”, dont la fabrication est concentrée dans les provinces de Nille, Borgarhraun et Kollavik. Mais il en est également de même pour d’autres domaines plus pointus du vêtement comme la gentellerie de Hloovik, la chapellerie et le modisme de Holar ou encore la cordonnerie d’Arkjfall.
Toujours dans le domaine du luxe, il est possible de citer la maroquinerie en Dicarpie, produisant parmi les sacs en cuir de divers animaux les plus chers du monde, la haute joaillerie en Ckey, créant les pièces en pierre précieuse les plus prestigieuses du monde ou encore l’horlogerie en Elsace dont la réputation n’est plus à refaire.
Que demande le peuple ?Les Infrastructures sont depuis l’accession à la Chancellerie Fédérale de Margrethe Olz le plus gros poste de dépense du budget fédéral, dépassant aujourd’hui les 65 milliards de dollars de budget fédéral annuel, représentant 7,5% du PIB et plus de 15% de la dépense publique. Tous les domaines des infrastructures ont été concernés, à commencer par les aéroports dont plusieurs ont été entièrement rénovés, voire reconstruits, au cours de l’AéroPlan. C’est notamment le cas de le cas du plus grand aéroport du pays et parmi les plus grands du monde, l’aéroport de Roune - Thomas Ier, sans doute l’un des plus beaux modernes du monde, qui constitue une destination touristique à lui tout seul avec notamment son terminal tropical comprenant des milliers de plantes tropicales et un impressionnant “vortex de pluie”. Toujours dans la même optique de démesure, peuvent être cité les différents agrandissements du port de Roune avec le dernier en date, MondoPoorte, les portes du monde qui fait du port de Roune l’un des plus importants du monde en termes de superficie, du nombre de marchandises traitées et de mouvements de navires. Les infrastructures terrestres ne sont pas non plus en reste avec un véritable "renouveau" du réseau routier géré par la Fédération, à savoir toutes les routes ayant un point de départ et un point d'arrivée situés dans 2 régions différentes, ce qui correspond surtout aux autoroutes fédérales. Sous son impulsion, la plupart des autoroutes de la fédération font l'objet d'importants travaux de rénovation de la bande de roulement, d'élargissement des voies, dorénavant la plupart des autoroutes fédérales comptent 2x4 voies, avec un pic à 2x9 voies aux alentours de Roune et du Roto. De très nombreux ponts, construits dans les années 1950-1960 ont été entièrement reconstruit.
Margrethe Olz a également considérablement renforcé les forces armées du domaine fédéral, faisant de l’Armée Royale Cantaise une des plus puissantes armées d’Eurysie, voire du monde. La puissance de l’Armée Royale Cantaise est d’autant plus importante au vu de la très modeste taille de la Fédération, tout juste 36.000km2 et de la situation géopolitique très stable de l’Eurysie du Nord et de la Manche Blanche.
Margrethe Olz agacé en 2012Dans le détails, la Marine Royale compte plus d’une vingtaine de navires, dont un certain nombre de patrouilleurs de très haute technologie, ainsi que de quelques sous-marins adaptés à la principale mission de la Marine : surveiller le trafic maritime de la Manche Blanche et protéger les plateformes pétrolières du Golfe. Toutefois, elle est également dotée de quelques navires prestigieux, de projection de force comme un porte hélicoptère ou un transporteur de chaland au cas où le besoin s’en ferait sentir. La plupart de ces navires ont été produits localement par les chantiers de Nazer, en Ckey.
L’Armée de l’Air n’est pas non plus en reste avec de nombreux avions de combat : avions de chasse de pointe, chasseur bombardier dotés de missiles de dernière génération mais également de nombreux bombardiers, dont quelques bombardiers furtifs pouvant permettre la destruction totale d’une grande ville de 2 millions d’habitants en moins de 24 heures.
Margrethe Olz et sa majesté Augustina II en 2013