16/05/2013
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Activités étrangères au Majanda

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Activités étrangères au Majanda

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Majanda. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Majanda, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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21 mai 2008 - Rumeurs publiques autour d’une rencontre imminente entre les autorités majandaises et le Premier Mandrar.

(post rédigé de manière HRP, s'agissant d'une rumeur publique, une partie des éléments peut être exploitée sur demande).


Le Premier Mandrar, en pleine méditation pour anticiper le changement d'environnement lors d'un hypothétique voyage vers le Majanda.
Selon toute vraisemblance, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta aurait planifié un séjour diplomatique au Majanda, préparant ses chakras pour un voyage en territoire impur.


Pour contrer l’isolement le relatif isolement de leurs états, dans une région elle-même excentrée et oubliée de tous, les gouvernances majandaises et mandrarikanes projettent une rencontre diplomatique avec à la clé, une coopération jamais égalée entre les deux pays, sur le plan économique, sécuritaire et politique. Combien d’élèves du cycle supérieur des principales nations eurysiennes sauraient localiser la Mandrarika et le Majanda sur une carte? Si ce chiffre peut varier d’une nation à l’autre, il est de notoriété publique que celui-ci soit encore trop peu élevé pour permettre aux classes politiques des deux pays de s’autocongratuler. Considérant le régime politique assez singulier de la Mandrarika, il est compliqué pour celle-ci de s’ouvrir indistinctement à l’ensemble des pays de ce monde. C’est pourquoi à défaut de défaire l’isolement de la Mandrarika, celle-ci souhaite tout au moins y remédier, en nourrissant des coopérations régionales, avec des États souffrant du même non alignement politique, à l’instar du Majanda.

A cette fin, les deux dirigeants auraient donc vocation à se rencontrer en territoire majandais. Une rumeur renforcée par les récents clichés du Premier Mandrar, accomplissant ses exercices de relaxation et de synergie, prévus dans le protocole diplomatique. En effet, quittant le territoire pour aller entrer au contact d’autres cultures aux moeurs brutales et indélectables, le protocole diplomatique prévoit que tous les ambassadeurs et le dirigeant mandrarikan lui-même lorsqu’il tient ce rôle en territoire étranger, exécuter différents exercices en vue de se préparer psychologiquement à un voyage en terres impies.

Il faut dire que les sujets politiques ne manquent pas entre les deux chefs suprêmes, la standardisation des règles de fréquentation et d’exploitation du Golfe du Yaxaaska (litt. le Golfe du Crocodile en référence à sa forme iconique), la sécurisation du pourtour oriental afin de permettre l’instauration des flux commerciaux dont les deux pays ont terriblement besoin, la coopération des services de renseignement chargés de traquer la dissidence et d’asseoir durablement le règne de ces deux figures de l’autocratie moderne, installés dans des régions où le plus fort prend généralement la place.

Ces autocraties ont donc un intérêt certain à trouver les moyens de coopérer entre elles, afin de se forger différentes réussites économiques à faire valoir en société, afin que leur règne omnipotent ne soit pas trop indigeste pour les populations soumises à leur joug, leur désir, leur volonté.

Entre le président majandais corrompu et le gourou mandrarikan à la parole viciée, la coopération entre les deux instances promet des dessous de table très avantageux pour l’une ou l’autre des parties prenantes à ces négociations, sous-entendu la classe dirigeante elle-même, alors que du côté ds populations, l’une se raccroche à l’aide non gouvernementale pour survivre et l’autre à l’usage des armes et de la force pour repousser les forces claniques de seigneuries de guerre sanguinaires, échappant à tout contrôle dans les provinces nord du pays.
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L'international, le journal Loduarien de l'actualité mondiale


Guerre civile Manjadienne - Au Manjada, les populations se convertissent au communisme


https://www.sabcnews.com/sabcnews/wp-content/uploads/2019/11/SABC-News-SACP-SABC.jpg

Depuis 1997, le Manjada est touché par un guerre civile longue de plus de 10 ans déjà. Classé comme étant l'un des pays les plus dangereux au monde, il est également le plus inégalitaire au niveau de droits de la femme, à peine rattrapé par la nouvelle Fides. Comportant pourtant bien plus de femmes que d'hommes, avec un ratio homme-femme respectivement à 25-75 %, seuls les hommes ont touts les droits, notamment le droit de se battre. Des droits qui indignent certaines femmes Manjadiennes, qui ont pu avoir un accès rapide et bref à l'égalité du communisme. Dans ce cadre là, la Loduarie a décidé d'envoyer quelques citoyens agréés par le gouvernement pour aider les hommes Manjadiens à créer le premier parti communiste Manjadien, qui prônera l'égalité entre tous et qui surtout, pendra sa place activement dans la guerre afin de la stopper et de fonder un gouvernement aux valeurs égalitaires. Un grand geste qui ne fera pas seul, le Gouvernement Loduarien ayant déjà évoqué le fait qu'ils seraient prêts à aider le futur parti communiste Manjadien à gagner la guerre. Guerre qui pourra s'avérer facilitée si des femmes commencent à se battre.
Mais déjà ciblée par la Nouvelle-Fides, le Manjada devra absolument réussir à s'imposer sur la scène mondiale pour ne pas être asphyxié par l'impérialisme.
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Politiques et Avenir, le journal d'actualité géopolitique banairais.
14/09/2008

Une famille majandaise ayant reçu une aide alimentaire


Une famille majandaise ayant reçu une aide alimentaire de la part de l'AAA (Aide Afaréenne à l'Alimentation) suite à de mauvaises récoltes de sorgho (septembre 2007).


Majanda : quel point sur les ONG banairaises ?

Alors que la "guerre des trois" fait rage depuis 1998, divisant le pays en 3 factions distinctes, quel bilan peut-on adresser aux ONG banairaises ? Quel est l'impact des dissensions ethniques et politiques locales sur leur travail ? Les solutions proposées sont-elles véritablement adaptées au pays fracturé et relégué que nous connaissons ? Quelle position les ONG doivent-elles occuper et à quels problèmes font-elles face ? Voici, à défaut d'un rapport complet, un tour d'horizon des projets humanitaires présents sur place.

Une action variée pour un pays aux multiples faiblesses


Aide pour l'alimentation, ingénierie agronomique, vaccination des jeunes, sensibilisation aux enjeux de santé, ... Les services de volontariat proposés par les ONG du Banairah sont variées et peuvent se ranger en deux catégories : les actions à long terme et les actions ponctuelles. Les conflits armés et pillages des familles adverses rendent ces dernières inévitables pour éviter la propagation de maladies ou de contenir les famines en disettes. En effet l'aide alimentaire est indispensable à la fois pour des raisons d'organisation des exploitations qui souvent manquent de structure et de matériel et pour des raisons de conflits pour les ressources sous fonds de tensions ethniques. Les conditions d'hygiène laissant parfois à désirer, les campagnes de sensibilisation et de fournissement en produits d'hygiène de base sont courantes et sont censées éviter des frais de soins supplémentaires. En terme d'actions à long terme, on compte les campagnes de vaccination, les forages de puits, les aides à la gestion des terres agricoles et l'investissement dans l'éducation. Certaines de ces campagnes sont financées par l'état banairais, principalement les campagnes de vaccination et d'éducation, avec pour objectif d'éviter de faire face à des épidémies se propageant dans l'ensemble de la corne est-afaréenne, dont possiblement le Banairah, et de stabiliser la situation sociale par l'instruction. Au sein des ONG, on voit les choses sur le long terme : "Aider à l'installation pérenne d'exploitations agricoles rentables, c'est réduire les aides ponctuelles à l'avenir et se retirer du terrain, ou au moins réinvestir les fonds dans d'autres secteurs, explique Waseem el-Shaikh, humanitaire à l'ONG Aide Afaréenne à l'Alimentation (AAA), qui forme entre autres les agriculteurs à l'agroforesterie.

Des difficultés systématiques


"La principale difficulté que nous rencontrons ? C'est sans aucun doute les conflits ethniques : il est arrivé plusieurs fois à des volontaires humanitaires de se faire harceler ou agresser car ils avaient reconnu un Majandais comme membre d'une ethnie ennemie. On a aussi vu des cas d'agressions sur fonds de vocabulaire mal adapté : clans, familles, ethnies, ... ces mots sont peut-être similaires dans certains pays, mais pas au Majanda où il vaut mieux réfléchir avant de parler, surtour lorsque la majorité de la population se balade avec un fusil semi-automatique en bandoulière. On peut nous voir comme des étrangers, et encore nous sommes des voisins afaréens, nous ne souffrons pas de l'image du colonisateur ou du racisme anti-blanc par exemple. La géographie est également compliquée car fractionnée par la situation sociale du pays. Être volontaire, c'est aussi apprendre la culture majandaise locale. C'est tout simplement obligatoire, appuie Kasid El-Tibbat, responsable des opérations de vaccination chez Prévention Santé Afarée (PSA). Économiquement parlant, trouver en permanence des fonds pour une cause à long terme, et à l'étranger, peut poser problème. Les donateurs de la vie de tous les jours allument la télévision et lisent les journaux, et ils peuvent être découragés en voyant toujours les mêmes problèmes. PSA motive ses donateurs en communiquant régulièrement, que ce soit directement via sa section communication ou indirectement via les média. Malheureusement, la communication absorbe une partie conséquente de notre budget..." Ces difficultés ethniques sont également rencontrées en classe, raconte Farid Er-Messah, directeur d'Éducation Majanda : "Parfois les cours des professeurs sont interrompus par des contestations des élèves sur certains sujets, comme ceux des textes pour la lecture qui souffrent d'erreurs, de gaffes. Les cas se sont réduits grâce à une cellule spécialisée dans la vérification du contenu, mais cela reste un problème. Après tout, l'éducation comprend l'ouverture d'esprit. Éduquer les jeunes ne se réduit pas à leur apprendre à lire, écrire ou compter." Reste encore un soucis, et pas des moindres : les vols de matériel. "On peut se lever et se rendre compte que le moteur du 4×4 ne fonctionne pas. Et pour cause, le pot catalytique a été démonté...Ou ne pas pouvoir distribuer le riz car le stock a été pillé par une bande de brigands. La sécurité a été renforcée ces dernières années, espérons que cela découragera les voleurs." Ces témoignages sont fréquents, notamment à l'AAA qui a recensé des dizaines de vol diverses et variés durant les 15 dernières années, et les cas se répètent en zone de conflit, là où les soldats peuvent avoir recours à des pillages de villages ou parfois d'associations pour nourrir les troupes et soutenir leurs campagnes militaires.

Des résultats progressifs encourageants


Fort heureusement, les résultats restent positifs : PSA aurait évité des épidémies de variole chez les jeunes et aidé en coopération avec d'autres ONG à l'installation de sanitaires, réduisant ainsi le risque bactériologique. Il existe également plusieurs exploitations plus ou moins stabilisées et rentables, qui restent à défendre des attaques. Les résultats des exploitations mises sur pied sont probantes, selon le cultivateur Cilonga de la région de Sinoyo. Cet agriculteur peut désormais sortir sa famille de l'incertitude des revenus du foyer grâce à l'apport en bois de chauffage que lui procurent les branches des arbres de son champ. Toutefois, il faudra attendre encore quelques années avant de pouvoir récolter des troncs, mais en attendant, Cilonga profite déjà de la protection que lui apporte son nouvel agrosystème : "depuis que je me suis converti à l'agroforesterie, j'ai eu moins de plants malades et moins de ravageurs. La terre est plus stable, ce qui est important lorsqu'on habite dans un climat tropical où le sol a tendance à bouger. Ici, il y a moins de coulées de boue, et ça nous aide beaucoup." Naturellement, l'adaptation ne s'est pas faite toute seule et Cilonga a dû apprendre à travailler avec son nouveau champ : "il faut s'y habituer, changer ses habitudes, et surtout surveiller les jeunes plants. C'était le principal danger lorsqu'on a tout planté." Cilonga fait partie de ces agriculteurs qui ont pu bénéficier de l'aide de l'AAA. Ce n'est pas le cas de tous, mais l'AAA espère progresser petit à petit dans la campagne majandaise pour pérenniser le tissu agricole du pays. Petit à petit, hectare par hectare, ce sont des famines qui sont réduites ou évitées, tout comme chaque enfant éduqué et vacciné est un enfant à l'avenir plus serein. Le chemin est long à parcourir, mais il montre des signes de progression pour qui sait les repérer.

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L'international, le journal Loduarien de l'actualité mondiale


CONFIDENTIEL-Guerre civile Manjadienne - Une cellule révolutionnaire communiste s'est constituée


https://www.revueconflits.com/wp-content/uploads/2020/06/afrique-conflits-armes-nigeria-boko-haram.jpg
Des révolutionnaires Manjadiens, tout juste enrôlés dans la lutte communiste au sein du Manjada.

Cela aura été violent. Partout dans le pays, une importante chasse à l'homme a été mise en place, ciblant de nombreuses personnes, uniquement des hommes. Leur point commun ? Tous sont allés à différentes réunions organisées par des Loduariens, envoyés par le gouvernement. De nombreux témoignages font état de la violence de l'exécution de cette chasse à l'homme, sûrement motivé par des prétextes politiques d'une dictature sans vergogne.
Malgré cela, les femmes n'ont pas étés visées par ces arrestations éclairs. Une mesure de plus qui fait toute la lumière sur la condition de la femme au Manjada. Car au Manjada, une bonne femme est une femme soumise à son mari, qui doit accepter d'être battue et de laisser libre cours aux désirs de son mari. Une vie de servitude pour un être humain comme les autres, ce qui pourrait s'apparenter à de l'esclavage.
Mais heureusement, grâce à cela, les citoyens Loduariens agréés par le gouvernement ont pu interroger de nombreuses femmes qui ont tout vu sans rien dire. Pour préserver leur anonymat, ni leur nom ni leur visage ne sera divulgué.

INTERWIEW a écrit :

Madame ***, vous êtes une citoyenne Manja...

Pas citoyenne. Ici, nous sommes de simples femmes. Sans statut, sans droits, sans pouvoirs. Tout ce que nous pouvons faire, c'est servir notre mari et lui faire des enfants. Nous sommes justes des femmes.

Bien, merci pour votre éclairage. Ce matin, vous avez assisté à l'arrestation de votre mari. Qu'avez vous a dire ?

Ils sont arrivés sans prévenir. Ils ont cassé la porte, ont menotté mon mari et sont repartis. Tout simplement, très rapidement.

Et vous savez où ils ont pus êtres emmenés ?

Franchement j'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que c'est pas prêt de changer. La situation est désespéré pour nous, les femmes.

Je vois une radio rose là-bas, à quoi sert-elle ?

Ça ? C'est une radio libre qui diffuse des chaînes étrangères. Elle vient de L'ONG Femmes Manjada.

Vous savez, vous pouvez rejoindre la lutte révolutionnaire. Les femmes sont les bienvenues.

J'en fais déjà partie. Sans en faire partie.

Visiblement, de nombreuses personnes ont étés arrêtés par les services Manjadiens. Malgré tout, les citoyens Loduariens continuent leur mission, à savoir répandre le communisme au Manjada.
Déjà le gouvernement a annoncé que celui serait "prêt à mettre en œuvre des moyens militaires" pour aider les communistes Manjadiens.
Chose qui n'a pas traîné. Une cellule révolutionnaire communiste a été fondée sur l'initiative des citoyens Loduariens. Celle-ci, armée, reprend de nombreux éléments similaires à la Volunteer Martyrs Brigade. Grand groupe révolutionnaire de l'Afarée, celui pourrait possiblement reprendre du service en Afarée à nouveau, après un arrêt en Loduarie.
La nouvelle cellule révolutionnaire communiste est armée, et elle n'hésitera pas à agir si les conditions sont bonnes !
Rejoint par de plus en plus de personnes, elle s'agrandit chaque jour pour ses idées. La présence la plus forte d'adhérants étant du côté féminin, femmes qui auront toute leur importance si la cellule révolutionnaire communiste venait à rentrer en guerre à son tour.
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Renseigement banairais

A l'intention du département d'investigation d'Est-Afarée. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage.


Rapport de surveillance et directives : opération Charmout


Après infiltration de Vukani, capitale de l'actuel régime prédominant majandais, et d'Ethulo, nous pouvons garantir qu'il existe effectivement un mouvement révolutionnaire communiste au Majanda. Ce mouvement se base sur la promotion de l'égalité, notamment de l'égalité des sexes, via les idéaux communistes. Le principal moyen de communication et d'enrôlement du groupuscule est la radio rose fournie aux Majandaises par l'ONG Femmes Majanda, ONG par ailleurs totalement hors de soupçon envers toute allégeance à une entité politique quelconque malgré ses revendications égalitaristes. Il est néanmoins possible voire fort probable que les fréquences soient interceptées depuis des postes de transmission anonymes depuis lesquels des messages pro-révolution sont envoyés sur les ondes. On peut imaginer des camps retranchés dans la campagne avoisinante, là où les forces gouvernementales n'auront que peu de chance d'accéder à des informations sensibles ou du matériel d'enregistrement et de piratage informatique. Une nouvelle question qui se pose est l'existence et le positionnement de ces postes, ainsi que plus précisément s'ils existent bien, la provenance du matériel et des agents et techniciens nécessaires pour faire fonctionner cet attirail. Si la première interrogation reste encore sans réponses et fera l'objet d'enquêtes plus approfondies, la deuxième bénéficie déjà de premières indications toutes désignées. En effet la Loduarie est mentionnée de manière significative dans les enregistrements que nous avons pu obtenir des émissions passées à la radio rose, et il est fort à parier que le gouvernement loduarien place ses espoirs dans l'introduction d'un réseau rouge au plus proche des partenaires commerciaux alguerano (Banairah, partenaire via l'ONC, Varanya, régime pro-alguerano, Mandrarika, client alguerano sur les marchés de l'armement selon nos sources). Nous prévoyons donc des opérations de mise à découvert de réseaux d'espionnage concurrents dans l'espoir de mettre la main sur ces agents étrangers, potentiellement loduariens. Nous attendons donc votre avis et autorisation sur la suite des opérations.
Concernant l'ampleur du phénomène : d'après nos premières informations de terrain, et d'après les premières études statistiques qui vous sont fournis ci-joint par le labo, le mouvement communiste majandais n'est qu'un groupuscule à cette heure et ne compte que peu de combattants. L'enquête se poursuit malgré tout afin d'étendre notre base de données aux régions les plus reculées qui seront concernées un jour ou l'autre par l'expansion du mouvement si la compétence des services loduariens le permettent, car une nouvelle fois il y a de fortes chances que la Loduarie soit plus qu'impliquée dans cette affaire. Nous ne fermons en aucun cas les autres pistes comme celles d'une révolte spontanée dans cette région troublée ou d'un encouragement simplement civil ou déclaratif de la part de la Loduarie ou d'autres états communistes comme Kronos. La question de l'inégalité homme-femme au Majanda est primordiale dans la compréhension de la propagation des idées révolutionnaires, les femmes constituant une majorité écrasante (75% de la population du pays, de quoi étonner même les démographes-vétérans) de la population du pays et étant la catégorie ayant le plus à gagner d'une politique égalitariste comme promise par la propagande révolutionnaire. Nos résultats d'infiltration de groupes de discussion communistes sont prometteurs et d'autant plus efficaces avec nos agentes qui peuvent parler avec les Majandaises sans se faire soupçonner. Tout agent banairais adressant la parole à une femme au Majanda a de fortes chances de se trahir lui-même, d'être soupçonné ou relégué au sein de la société majandaise dans laquelle il évolue, ce qui rend le travail d'infiltration dans la population extrêmement compliqué du fait de la prédominance démographique des femmes au Majanda. Les agents ne peuvent donc communiquer qu'avec des femmes connues pour participer activement aux réunions communistes, mais bénéficient d'une plus grande sécurité. Nos agentes sont en effet exposées de façon permanente à un risque de violences physiques à leur égard, dans la rue par exemple. Cette situation sociale tendue et dangereuse rend nos agents indispensables pour s'assurer de leur sécurité tout en endossant le rôle de maris.
Les récentes opérations de capture des partisans rouges par le président Dinfa se sont soldées en de lourdes pertes masculines pour le mouvement communiste mais ont laissé les femmes libres. Si nos agents ont pu réussir à échapper aux opérations coup de filet, il est de prime importance d'établir un réseau parallèle d'infiltrés au sein du gouvernement Dinfa pour mieux prévoir de telles pertes potentielles. Ceci a été débuté par l'enrôlement de plusieurs de nos agents en tant que taupes pour le gouvernement Dinfa qui recherche activement des informations sur la nouvelle mouvance. L'opération peut s'avérer risquée mais le jeu en vaut la chandelle. Les nouvelles taupes pourront préparer le terrain pour l'opération d'infiltration du gouvernement Dinfa.
Nous sommes à votre écoute pour la suite des opérations.

Votre serviteur.
Agent [######]
[ERR_N_4: Clé de décryptage supplémentaire demandée.]

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Renseigement banairais

Opération Charmout : demande d'autorisation pour opération de type 2

A l'intention du département d'investigation d'Est-Afarée. Ne pas copier, ne pas divulguer. Accès après décryptage. Date d'envoi (nécessaire pour l'archivage) : 12/02/2009.

Comme évoqué dans le rapport de surveillance et directives de l'opération Charmout, la mission bénéficierait d'une enquête poussée sur d'éventuels centres de coordination du mouvement communiste et de ses protecteurs étrangers. La zone d'investigation est l'ensemble des zones de basse altitude du territoire du régime de Dinfa ainsi que les villes de la région. Nous estimons en effet que des stations de commandement pourraient se cacher dans le pays. [...] L'introduction de matériel de détection, éventuellement de drones faciliterait les recherches.

Votre serviteur.
Agent [######]
[ERR_N_4: Clé de décryptage supplémentaire demandée.]
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Logo lié aux communications officielles de la République Sacrée de Mandrarika


8 décembre 2009 - CONFIDENTIEL - Les relations diplomatiques entre la République Sacrée de Mandrarika et la République démocratique du Majanda, une étape incontournable pour la survie des régimes totalitaires en Afarée?


Listing des principaux dictateurs du continent afaréen.
Les dictateurs et les gouvernants totalitaires peuvent-ils s’unir pour défaire le risque d’une ingérence étrangère et d’un coup d'État dirigé contre eux?

Après avoir constaté l’aggravation de la stabilité afaréenne et la survenue d’actes possibles d’ingérence sur le continent afaréen, le cas kodedan tout particulièrement en tête, de nombreux leaders du monde totalitaire sont soucieux d’explorer des pistes leur garantissant un maintien au pouvoir. Le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta, actuel dictateur de la République Sacrée de la Mandrarika, n’échappe pas à ces craintes. Des craintes d’autant plus confirmées le concernant, qu’il subit déjà les rivalités imposées par les seigneuries de guerre associées à la Force Clanique Combattante, un rassemblement de pillards décidés à prendre le pouvoir par la force en Mandrarika. Si la menace posée par les membres de la FCC restent à minimiser, avec une chance ridicule de pouvoir renverser le gouvernement basé à Mpiko, les agissements de ces soudards à l’international peuvent faire craindre une opération de sécurisation du Basango par un contingent étranger. Personne n’aurait à proprement parler, l'envie ou la légitimité pour venir détrôner le Premier Mandrar dans son pays, clairement pas. Cependant, les agissements des soudards de la FCC à l’international, comme au Kodeda par exemple, peuvent attirer l’intérêt de puissances étrangères vers la conduite d’opérations de lutte contre les seigneuries de guerre en Afarée, voire leurs bastions installés en Mandrarika.

Outre la menace d’une ingérence étrangère, portée par des nations à la gouvernance dite “représentative”, la situation intérieure d’un pays n’est pas non plus une donnée négligeable et bon nombre de dictateurs finissent lapidé ou massacré sous les coups de leur propre peuple. En effet, sur le plan intérieur, il ne faut pas oublier que le moindre cas de pénurie, particulièrement sur le plan alimentaire, peut dresser les foules contre son dirigeant, indépendamment du niveau de force ainsi que de représailles, que ce dernier est en mesure d'exercer sur sa population.

Les dictatures pouvant être sujettes à des embargos ou des restrictions commerciales, il apparaît comme d’autant plus opportun, de permettre aux dictatures de commercer entre elles, pour satisfaire un maximum des besoins nationaux et avec eux, faire taire l’esprit révolutionnaire ou encore libertaire qui toucherait les populations dans le cas d’un début de disette.
Assurer des échanges commerciaux pérennes entre les nations totalitaires pour maintenir l’approvisionnement des besoins nationaux, développer la coopération militaire pour asseoir les régimes dictatoriaux grâce à un prémice d’armée professionnelle, tels sont les enjeux défendus par la gouvernance (dictatoriale) de la République Sacrée de Mandrarika, incarnée par un gourou et un cercle de conseillers parmi les plus sectaires au monde. Il faut dire qu’après avoir vu l’évincement du Shah varanyen par des forces révolutionnaires aidées de puissances étrangères, et la gravitation des intérêts étrangers autour du Kodeda en proie aux tensions, le risque d'intervention étrangère armée en Afarée n’a jamais été aussi grand que présentement. “Les dictateurs ont aujourd’hui matière à s'interroger sur leurs capacités à se maintenir au pouvoir car il y a un réel risque à tenir d’une main de fer son pays sans disposer d’alliés de proximité. Des alliés militaires, pour aider au maintien de l’ordre et de la stabilité face à des mouvements contestataires voire insurrectionnels, mais également des alliés économiques ainsi que commerciaux, pour leurs capacités à soutenir le niveau de vie actuellement en place sous un régime dictatoriale et largement bousculé par des actions de guerre commerciale et économique hostiles, portées depuis l’étranger.

Forger des liens économiques et commerciaux entre les puissances afaréennes, fussent-elles totalitaires, est également le gage de ne pas avoir à les affronter un jour car les liens deviendraient suffisamment étroits, que tout conflit éclatant entre les deux nations leur serait lourdement préjudiciable.
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17 décembre 2009 - CONFIDENTIEL - Les dictateurs afaréens, en quête de soutiens par-delà les frontières.


Ligue des dictateurs continentaux
L'Afarée, un terreau fertile pour l'émergence d'une ligue des dictateurs continentaux?


Qui a dit que les dictateurs misaient toute leur survie sur l’étalage de la force brute? Depuis plusieurs dizaines d'années, les dictateurs sont régulièrement la cible de coalition internationale, dont le dernier exemple en date est celui du Shah varanyen. Dans ces circonstances, il est particulièrement peu probable de voir les dictateurs maintenir éternellement les moyens militaires permettant la sauvegarde du régime contre une opération militaire, chirurgicale ou massive… “Un dictateur ne peut pas, militairement parlant, tenir les loups éloignés de sa pâture, la force brute d’un dictateur est tout juste bonne à asseoir son autorité sur le peuple. Dès que celle-ci est dirigée à l’extérieur, les liasses de billets ou l’étalage de puissance brute incitent toujours les soldats de la dictature à se rallier à la coalition étrangère” confie Moroko Biju, historien mandrarikan en exil en Alguarena après avoir qualifié de dictateur le Premier Mandrar.

Un constat sévère qui l’a amené à conclure que “même les dictateurs ont besoin d’amis”.

Et l’amitié n’a pas vocation à se limiter aux alliances militaires, l’enjeu premier des coopérations développées par les dictatures est d’ordre commercial car la pérennité des approvisionnements garantit la satisfaction du peuple, “il n’y a rien de plus inévitable que le temps et un peuple affamé” disait Osbar Querazar, un célèbre seigneur de guerre mandrarikan qui régna sur une bonne partie de l’actuelle Mandrarika, avant sa défaite et son exécution par son dirigeant en fonction, Rakoto Manorohanta. Un exemple et contre-exemple donc puisque le dictateur, bien qu’ayant assis une certaine autorité sur sa communauté, a pu être défait par une partie d’entre elle, soulevée par celui qui se présentait comme un prophète, l’actuel premier mandrar à la tête du pays.

Mais considérant les opérations et les révolutions qui ont ébranlé le Varanya ou la Mahrénie, l’importance de soutenir une politique économique viable dans les pays totalitaires refait surface et l’impréparation étalée au grand jour par un bon nombre des dictatures présentes à travers le monde, a légitimement de quoi effrayer les derniers tyrans de la scène internationale.

Réputées isolationnistes, les dictatures ont vocation à se transformer, si elles souhaitent survivre dans un monde internationalisé et sujet à l’interventionnisme de puissances étrangères.
Mais pour s’entourer de manière efficace, les dictateurs n’ont malheureusement pas d’options infinies et les invitations entre nations parias, vont finir par s’échanger avec une facilité déconcertante. “Les parias versus le reste du monde”, un titre que les journaux mondiaux pourraient déjà faire paraître, compte tenu de l’évidence qui tend à se dessiner par le rapprochement de plusieurs dictateurs entre eux, à l’instar de Rakoto Manorohanta pour la République Sacrée de Mandrarika, Abdul-Bashit Hadad pour la République Chiite du Farisitan, et enfin Abangaye Dinfa pour la République “démocratique” du Majanda.

Communiquer sur sa fréquentabilité, c’est nouer des alliances, fussent-elles signées avec un état paria. “Deux ou trois dictateurs liés entre eux, auront toujours plus de poids à l’internationale qu’une démocratie isolée, l’alliance et le rapprochement est primordial” explique notre expert historien. “En outre, vous comprendrez que le rapprochement de dictateurs, peut jusqu’à un certain degré, favoriser l’acquisition d’armements qu’une dictature seule n’aurait pu se permettre d’acquérir. Les alliés possibles pour une dictature se comptent, malheureusement pour elle, sur les doigts de la main. Pourtant, tout n’est pas si noir pour le devenir politique de ces régimes sociopathes puisqu’il existe une importante concentration des dictatures : l’Afarée. “L’Afarée est un continent qui concentre à lui seul une bonne moitié des dictateurs actuellement présents dans le monde…”

Et même si ce sont des dictatures à l’économie marginale, l’association de plusieurs états appartenant à une même région, les rend particulièrement dangereux, par leurs capacités à s’entraider, militairement et logistiquement, bien plus que ne saurait le faire, une des puissances mondiales pour un allié éloigné de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres. Les dictatures sont principalement afaréennes et la proximité joue en leur faveur, dans le cas où elles savent comment développer de nouvelles dynamiques inscrites sous un parcours gagnant/gagnant…

L'idée qu'une ligue puisse se dessiner entre les principales nations totalitaires d'Afarée, apparaît comme une perspective de plus en plus crédible, compte tenu des enjeux qu'ont les dictatures afaréennes à la faire, et les facilités géographiques ainsi qu'économiques qu'elles entretiennent pour sa mise en oeuvre.
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