15/05/2013
16:45:21
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📚 Festival international de littĂ©rature et bande dessinĂ©e - Roune 2007

Roune 2007


Festival international de littérature et bande dessinée 2007


Collage


Modalités du festival


Comme tous les deux ans, le festival international de littĂ©rature et bande dessinĂ©e rĂ©compense les plus belles Ɠuvres littĂ©raires, mais met Ă©galement Ă  l’honneur les bandes dessinĂ©es des deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette annĂ©e, le festival s’installe Ă  Roune, Canta Canta. À l'issue du festival, une cĂ©rĂ©monie de clĂŽture dĂ©cerne quatre grands prix :

    🏆 Prix de la meilleure narration
    Genres concernés : Romans, contes, nouvelles
    Qu’elle soit fictive ou non, la narration regroupe un panel large de genres littĂ©raires (roman d’aventures, d’amour, policier, de science-fiction, de fantasy), y compris sous sa forme la plus courte (nouvelle).

    🏆 Prix du meilleur essai
    Genres concernés : Essais, pamphlets, parodies, tribunes, reportages.
    Ce genre a vocation Ă  exprimer une opinion, une rĂ©flexion ou exposer un point de vue ou une recherche sur un sujet quelconque : la politique, la science, l’histoire, un fait d’actualitĂ©, etc.

    🏆 Prix de la meilleure esthĂ©tique littĂ©raire
    Genres concernés : Poésie, littérature expérimentale, littérature contrainte.
    Il s’agit de la catĂ©gorie de « l’art pour l’art », qui interroge et repousse les limites de l’art, l’expĂ©rimente, l’innove sous des formes originales et moins conventionnelles que les autres catĂ©gories.

    🏆 Prix de la meilleure littĂ©rature graphique
    Genres concernés : Bandes dessinées, comics, mangas, romans graphiques.
    Cette catĂ©gorie associe l’image au texte, et illustre par le dessin l’intention de l’auteur. La catĂ©gorie regroupe la bande dessinĂ©e, quel que soit le procĂ©dĂ© graphique utilisĂ© (comic, manga
).



Comment participer ?


Tous les joueurs validĂ©s de Geokratos peuvent inscrire leurs Ɠuvres Ă  la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques rĂšgles sont Ă  respecter :

  • Chaque joueur peut faire concourir, toutes catĂ©gories confondues, jusqu’à 10 Ɠuvres. Pour plus de lisibilitĂ©, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre Ɠuvre doit ĂȘtre le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. Les copies trop flagrantes de films, documentaires ou sĂ©ries qui existent IRL seront disqualifiĂ©es.

  • Une Ɠuvre peut ĂȘtre co-Ă©crite par des auteurs de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Le formulaire comptera alors pour 1 Ɠuvres sur les 10 autorisĂ©es pour chacun des pays mentionnĂ©s.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 31 juillet 2022, 20 heures. Les formulaires envoyĂ©s aprĂšs cette date ne seront pas comptabilisĂ©s. Vous n'ĂȘtes donc pas obligĂ© de poster vos productions les unes aprĂšs les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donnĂ©.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 1er aoĂ»t 2022.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays producteur(s) :[/b]
[b]CatĂ©gorie :[/b] À choisir entre : Narration / Essai / EsthĂ©tique littĂ©raire / LittĂ©rature graphique

[b]Nom de l’Ɠuvre :[/b]
[b]Genre ou thÚme abordé :[/b]
[b]Résumé :[/b] Laissez cours à votre imagination et décrivez votre production. Aucune longueur maximale, dans la limite du raisonnable (on ne demande pas un résumé complet), mais une longueur minimale de quelques lignes requise.
[b]Commentaire :[/b] Facultatif - Si vous voulez joindre des anecdotes, des critiques parues dans la presse, ou tout élément susceptible d'intéresser le lecteur.

[b]Auteur(s) :[/b]
[b]Date de sortie :[/b] NĂ©cessairement entre le 1er avril 2005 et le 30 avril 2007. Si l’Ɠuvre s’inscrit dans une sĂ©rie s’écoulant sur plusieurs annĂ©es, le tome doit ĂȘtre publiĂ© entre ces deux dates.

Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particuliÚre, tant que tous les critÚres obligatoires y figurent.
Vous pouvez ainsi vous inspirer des candidatures de la précédente édition.


Vous avez jusqu’au 31 juillet 2022. Bonne chance !
Le Vénéfice du doute

Le Vénéfice du doute

Pays producteur(s) : Izcalie
Catégorie : Narration

Nom de l’Ɠuvre : Le VĂ©nĂ©fice du doute
Genre ou thÚme abordé : Mafia, contrebande de poisons
RĂ©sumĂ© : Depuis plusieurs annĂ©es, Gadiel effectue des voyages au pĂ©ril de sa vie entre l’Izcalie et le Maronhi, pour approvisionner ce dernier pays en cocaĂŻne, dont la consommation et Ă  plus forte raison le trafic sont fortement prohibĂ©s depuis les rĂ©formes entreprises par Khoro Kouyouri, le co-fondateur de la RĂ©publique Nationale-Socialiste. Dans le jargon du mĂ©tier, il est une mule. Cette petite frappe, suffisamment paumĂ© pour accepter un travail qui lui vaudrait la peine de mort, n’imaginait cependant pas tomber sur un improbable et prĂ©cieux filon. Transportant la drogue jusqu’aux moindres recoins, y compris dans l’hostile forĂȘt qui reprĂ©sente 90 % du territoire, il approvisionne mĂȘme des autochtones de la tribu des Maronhos qui utilisent la drogue pour leurs pratiques rituelles animistes. Un jour, prĂšs d’une coopĂ©rative bananiĂšre dĂ©tenue par l’Etat, il est tĂ©moin d’un ouvrier agricole en dĂ©tresse respiratoire aprĂšs avoir Ă©tĂ© attaquĂ© par une araignĂ©e-banane. Si les jours de l’homme ne sont pas en danger, Gadiel s’interroge : quelle quantitĂ© de venin l’aurait-il tuĂ© ? AprĂšs plusieurs recherches, et fort de ses relations avec la pĂšgre izcale, il leur soumet l’idĂ©e de
 concevoir du poison.

Gadiel dĂ©couvrira, par ses voyages, que le Maronhi est en fait une mine d’or pour quiconque souhaite en venir Ă  bout d’un ennemi en toute discrĂ©tion. Ces poisons concoctĂ©s seront suffisamment mĂ©connus pour espĂ©rer que le mĂ©decin diagnostique correctement l’intoxication et avant qu’un antidote, si tant est qu’il existe, ne soit trouvĂ©, la cible sera dĂ©jĂ  morte. Abandonnant le transport de cocaĂŻne, il se documente auprĂšs des autochtones, encyclopĂ©dies vivantes des dangers mortels de Maronhi. En Ă©change d’une rĂ©munĂ©ration, les autochtones chassent pour Gadiel les araignĂ©es tueuses pour en extraire le maximum de venin dans une fiole. Ancien junkie, Gadiel expĂ©rimente quant Ă  lui d’infimes doses de ce venin, dont il a lu qu’il pouvait provoquer d’intenses Ă©rections et suffocations. De plus en plus utilisĂ©s Ă  travers le monde par des rĂ©seaux mafieux pour Ă©liminer des ennemis, par des hommes politiques pour se dĂ©barrasser de leurs adversaires ou par de riches Ă©pouses attirĂ©es par l’hĂ©ritage de leurs conjoints, les poisons de Gadiel font le monde, dĂ©truisent des vies et crĂ©ent de nouvelles opportunitĂ©s. Son business, qui passe sous le nez des autoritĂ©s maronhiennes, s’étend Ă  d’autres substances : ricine, sĂšve d’upas et d’autres produits s’ajoutent au catalogue de Gadiel
 Jusqu’oĂč ira la cupiditĂ© du jeune homme ?

Commentaire : Ce rĂ©cit, qui se dĂ©roule dans un Maronhi quelque peu fantasmĂ© pour l’occasion, est naturellement dĂ©paysant. Pablo Guidry, qui a plusieurs fois arpentĂ© les sentiers de la Maronhi, n’hĂ©site pas Ă  tout dĂ©tailler pour rendre l’histoire plus immersive.

Auteur(s) : Pablo Guidry
Date de sortie : 15 mai 2007
Le Chuintement du MĂšt-Bwa, Bao Gwayavi.

Pays producteur : Maronhi
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’Ɠuvre : Le Chuintement du Mùt-Bwa
Genres : LittĂ©rature expĂ©rimentale : Surnaturel naturaliste (Aventure, Drame, Épouvante, MystĂšre, Surnaturel, Post-apocalyptique)
ThÚmes : FrontiÚre réalité/imaginaire, Fusion des genres, Récit sur plusieurs générations, Crédulité du lecteur, Multiplicité des narrateurs,


RĂ©sumĂ© : Perdu dans l'immensitĂ© du grand bois, le petit clan des Kuli'nas, douĂ© de la claire-vue, se trouve condamnĂ© Ă  des siĂšcles de solitude par la prophĂ©tie du baclou sanglant, gĂ©nie dĂ©moniaque que l'on dit au service du maĂźtre du bois, et ce jusqu'Ă  ce que la forĂȘt vierge ait recouvert l'entiĂšretĂ© du globe et que les sociĂ©tĂ©s humaines soient retournĂ©es Ă  l'Ă©tat de poussiĂšre. Cette fameuse claire-vue permet ainsi aux membres du clan d'Ă©tablir un contact direct avec les esprits habituellement ancrĂ©s dans les lĂ©gendes, invisibles au commun des mortels, mais qui affectent le quotidien de ceux qui les cĂŽtoient, parfois mortellement. Dans un tourbillon de malĂ©dictions, de luttes sociales, de lĂ©gendes, de crises identitaires, de flĂ©aux, de guerres intestines et de destructions, le clan vit sur des gĂ©nĂ©rations une Ă©popĂ©e mythique qui traverse toutes les Ă©tapes de l'existence : naissance, vie et dĂ©cadence.


Commentaire : Si l'on devait choisir un mot pour qualifier le mieux Le Chuintement du MĂšt-Bwa, ce serait surement "bizarre". Il ne s'agit pas ici d'un vĂ©ritable roman ; ce livre ne possĂšde ni de vĂ©ritable intrigue, ni de vĂ©ritable protagoniste. Il n'obĂ©it pas non plus aux lois de la physique, il ne se dĂ©roule pas dans un lieu que vous connaissez, il ne prĂ©sente pas des personnages que vous comprenez. Ce livre, c'est votre grand-pĂšre Ă©trange, qui s'assied dans son vieux fauteuil en osier pour vous raconter des histoires Ă©tranges, dans un monde Ă©trange... Vous ĂȘtes sur le point de vous endormir, et vous ne savez plus si les personnages appartiennent Ă  l'histoire, oĂč si ils naissent de vos rĂȘves.

Le problĂšme avec Le Chuintement du MĂšt-Bwa, c’est que c’est une Ɠuvre qui fait peur. Les personnages aux noms compliquĂ©s, le changement frĂ©quent de narrateur, les nombreux thĂšmes et genres qui se chevauchent, l’abondance de dĂ©tails et l'Ă©paisseur du livre font en sorte que plusieurs lecteurs laissent tomber aprĂšs quelques pages ou ne tentent mĂȘme pas d'y plonger. Évidemment, passer Ă  cĂŽtĂ© de cet ouvrage est une erreur monumentale. En plus d’ĂȘtre une histoire passionnante et exceptionnellement bien Ă©crite, Bao Gwayavi a utilisĂ© un style propre Ă  lui, le surnaturel naturaliste, pour nous prĂ©senter son rĂ©cit. Ce style a pour but de saisir une rĂ©alitĂ© avĂ©rĂ©e Ă  travers la peinture quotidienne de populations, ici en partant d'un vĂ©ritable clan maronhos de la forĂȘt vierge, pour en rĂ©vĂ©ler toute la substance fabuleuse, parfois Ă©tirĂ©e jusqu'au rang de mythe. Il propose une vision du rĂ©el renouvelĂ©e et Ă©largie par la part d’étrangetĂ©, d’irrationalitĂ©, de bizarrerie ou de mystĂšre que l'existence et l'esprit humain recĂšlent. L'idĂ©e du livre est que l'imaginaire fait partie de la rĂ©alitĂ© et que la frontiĂšre entre les deux doit ĂȘtre abolie. Les Ă©vĂ©nements non-comprĂ©hensibles par le lecteur comme la communication avec des ĂȘtres supĂ©rieurs vont de soi. L'auteur s'Ă©carte alors de la transgression manifeste du rĂ©el telle que la pratique le surrĂ©alisme et s'Ă©loigne de la littĂ©rature merveilleuse, comme la fantaisie, dans laquelle la magie fait partie d'un monde lointain, hors de toute vraisemblance. Ainsi, le narrateur nous raconte cou-Ă -coup des Ă©vĂ©nements surnaturels avec une neutralitĂ© qui nous fait douter de leur faussetĂ©. Les personnages eux-mĂȘmes n’ont pas rĂ©ellement d’hĂ©sitation Ă  croire Ă  des forces supĂ©rieures. Cette façon de narrer son rĂ©cit ajoute un voile onirique trĂšs apprĂ©ciable. Elle adoucit mĂȘme certains passages particuliĂšrement durs.

ExpĂ©rience de lecture unique, Le Chuintement du MĂšt-Bwa est un livre-univers qui fond d'un mĂȘme feu l'aventure et la poĂ©sie des parcours, le combat nu et la quĂȘte d'un sens profond du vivant. Chaque mot rĂ©sonne, claque, fuse : Bao Gwayavi joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une camĂ©ra ou d'une arme. L'ouvrage prĂ©sente plusieurs particularitĂ©s assez dĂ©stabilisantes rien que dans sa forme. D'abord, la numĂ©ration des pages est faite dans un ordre inversĂ©, le roman commençant donc Ă  la page 784 pour finir Ă  la page 0, comme un dĂ©compte qui rend la lecture inquiĂ©tante plus l'on approche le terme. Autre particularitĂ©, le roman prĂ©sente un systĂšme de narration Ă  plusieurs voix : au dĂ©but de chaque paragraphe se trouve un symbole, indiquant au lecteur quel personnage est le narrateur. En plus d'observer une vĂ©ritabble Ă©volution de la langue dans le temps, chacun des personnages a sa propre façon de s'exprimer, mais aussi son propre point de vue sur les Ă©vĂ©nements. Un marque-page, fourni avec le livre, indique la correspondance entre les symboles et les personnages.

Marque-Page (Fourni avec le livre) :
Recto-Verso du Marque-Page, Le Chuintement de MĂšt-Bwa.


Extrait : « ‡ DĂšs qu'j'ai reniflĂ© le bran, Ă  l'odeur d'hoazin, j'su que ça allait charcler. J'ai enfoncĂ© mon casque de peau, plein front, sanglĂ© le pourpoint, sec. Jusqu'au groin. Pi j'ai plongĂ© la tĂȘte et suis rentrĂ© d'dans. Au bran. Dans la fange, ça picorait au bec dans les joues. À y foutre les mains. J'ai culbutĂ© la branle, j'y ai mis des coups d'Ă©paule : droite, gauche, cadrĂ©, en appui. Un pinot m'a enflĂ© le genou, les tuiles valdinguaient par-dessus nos tĂȘtes. J'ai Ă©vitĂ© le lacis, Ă  cause des lianes chaĂźnĂ©es Ă  la braye, qui tossaient brutaux, Ă  entailler un kapokier. Je pige pour l'autre. Elle caque, c'est sa premiĂšre trotte. Une pucelle encore, qui serre les cuisses. Languet' ! On va la couvrir ! Au mieux. On lu'a dĂ©jĂ  pris le cachiri des moukates. Quoi ? On tient Ă  elle... Eux surtout. Un chiard encore, mais qui doit apprendre Ă  trimarder. Elle a la gniaque, c'la l'importance... J'ai balancĂ© "Frein !" et on s'est tassĂ©s, fond d'la pirogue. DerriĂšre nous, des carbets s'effondrent. Le hameau se prend l'entaille, ventral. Des grandes ailes, qu'on dirait versĂ©s du ciel par des dĂ©mones, Ă  grands seaux. Pas vraiment chichement ! »


Auteur(s) : Bao Gwayavi
Date de sortie : 10 juin 2006
Maison d'Ă©dition : Kokuren (é»’è“ź)
Prix : Grand Prix de l'Imaginaire de Maronhi (Édition 2006)
Pays producteur(s) : Grand Kah
Catégorie : Narration

Portrait des enfants invisibles, couverture

Nom de l’Ɠuvre : Portrait des enfants invisibles.
Genre ou thÚme abordé : Roman à trois mains, apprentissage, deuil, paternité, nature de la perception, du pouvoir, du sens des mots.
Résumé :
DĂšs le prologue le ton est donnĂ©, si de façon inhabituelle. Trois personnages Ă©changes, comme dans une piĂšce de thĂ©Ăątre. LittĂ©ralement puisqu’ils sont sur la scĂšne d’un thĂ©Ăątre, vide, comme lors d’une rĂ©pĂ©tition, et que la mise en page est celle d'une piĂšce. Les personnages sont un MĂ©decin, urbain, cultivĂ©, prĂ©tentieux et dĂ©goĂ»tĂ© par la douleur, une Artiste, ou Ă©tudiante artiste, rejetant les arguments d’autoritĂ©, s’en rĂ©fĂ©rant systĂ©matiquement Ă  la mort, et un vieil homme, Ă  qui la vie n’a plus rien Ă  offrir et qui observe la jeunesse, incapable de dĂ©terminer s’il ne la comprend pas ou s’il n’y a rien Ă  comprendre. AprĂšs un bref Ă©change caustique, les trois personnages s’accordent sur un dĂ©saccord, sortent de scĂšne, se sĂ©parent. Et le livre commence.

Un mĂ©decin, Axel Lemos, descend du grand voilier qui l’a amenĂ©, seul, dans une ville de province. Les bĂȘtes y sont mortes d’une maladie qui aurait depuis contaminĂ©e les bouchers. Le jeune homme, brillant, n’a aucune envie d’ĂȘtre ici, mais on ne lui a pas laissĂ© le choix : il s’est fait de puissants ennemis Ă  la capitale, qui lui ont expliquĂ© en termes clairs qu’il pouvait sauver la ville de la maladie, ou mourir en essayant.

Une Ă©tudiante, Teofila Sion, met en place des camĂ©ras, termine un montage et appelle les secours. Elle leur annonce qu’elle vient de se suicider, leur donne son adresse, puis avale une poignĂ©e de cachets qu'elle aura soigneusement dosĂ©e, un verre d’eau, et va s’allonger dans un grand lit Ă  baldaquin, sous l’Ɠil attentif de son camĂ©scope.

Un vieil homme, XiĂĄn Cora, reçoit un appel de son ex-femme. Leur fils, qui devait rentrer de la guerre, n’est pas encore de retour Ă  la maison. Peut-ĂȘtre a-t-il Ă©tĂ© envoyĂ© par erreur dans la ville de son pĂšre. Ou peut-ĂȘtre pire. Le vieil homme, inquiet, attrape son bĂ©ret, son manteau, et sort pour Ă©cumer les administrations de la citĂ©.

Chaque personnage est la chasse gardĂ©e d'un auteur. Évoluant Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps et souvent aux mĂȘmes endroits, on suit ainsi leur quĂȘte personnelle, et la façon dont elles finissent inexorablement par se lier, se dĂ©lier, puis s'unir au grĂ© des difficultĂ©s, de l'Ă©pidĂ©mie, des rivalitĂ©s entre les grandes familles et syndicats Ă©conomiques de la ville. Pendant ce temps, la pandĂ©mie se rĂ©pand, et les prophĂ©ties Ă©tranges que les enfants de la rĂ©gion rĂ©citent selon la tradition orale, semblent prĂȘtes Ă  se rĂ©aliser.

Commentaire :
Portrait des Enfants Invisibles est un livre ambitieux, et c'est tant mieux. Écrit par trois des plus grands auteurs fantastiques modernes du Grand Kah, c’est avant tout une fĂ©erie Ă  trois tons, aux thĂšmes et personnages variĂ©s, essayant de lier ambitions littĂ©raires et plaisir de lecture. Le style des auteurs, limpide mais distincts, donnent trois personnages extrĂȘmement forts quoi que de façons diffĂ©rentes. Le MĂ©decin de Leonora Shi-Eun, notamment, apparaĂźt comme une critique caustique des sachant, des arguments d’autoritĂ©, de l’incomprĂ©hension des urbains pour la campagne, d’une certaine morgue face aux Ă©lĂ©ments. Le tout exprimĂ© dans ce sarcasme si cher Ă  l'autrice, qui ne se dĂ©tache jamais de son arme favorite : l'Ă©trange. L’Artiste de Rufo Colque est quant Ă  elle l’incarnation des dĂ©ceptions, de la fuite en avant, du refus de regarder ses propres problĂšmes en face. CrĂ©ature superbe et dĂ©liquescente, extrĂȘmement douĂ©e et Ă  l'esprit aiguisĂ©, c'est un personnage qui n'a de cesse de se dĂ©truire dans une magnifique ambiance de saudade. Un personnage qui donne systĂ©matiquement de sa personne et dont les hauts et les bas offrent une vision contrastĂ©e d'une forme de mĂ©lancolie absolue, un spleen qu'on ne peut pas tout Ă  fait soigner, mais Ă©voluant avec le monde. Quant au Vieillard, qui ne pouvait venir d'un autre auteur que Stefano GutiĂ©rrez, ce sont ses fautes et ses erreurs, qu’il essaie d’ignorer, tout en hantant comme un fantĂŽme cette ville, remontant la trace de son fils disparu. C'est presque un cauchemar de non-dit, de non-dĂ©couvertes. Le fils absent se dessine Ă  mesure de ce qu'on ne rĂ©ussit pas Ă  apprendre sur lui. C'est comme si toutes les portes Ă©taient fermĂ©es, et le Vieillard en est rĂ©duit Ă  persĂ©vĂ©rer face au silence d'une ville qui va vers sa fin. Ce qui serait trĂšs sombre sans son incroyable capacitĂ© d'humour et de lĂ©gĂšretĂ©, exprimĂ©e au grĂšs des rencontres.

Portrait des Enfants Invisibles est aussi un livre joueur, qui s’amuse avec les conventions stylistiques et de narration, intercalant des passages Ă©pistolaires, thĂ©Ăątraux, s’amusant parfois Ă  raconter deux fois une mĂȘme scĂšne du point de vue de diffĂ©rents personnages, ou c’est ce qu’il parait, jusqu’à ce que des dialogues, des actions, parfois la conclusion mĂȘme de la scĂšne changent et nous fasse comprendre que les personnages n’évoluent peut-ĂȘtre pas tout Ă  fait dans la mĂȘme rĂ©alitĂ©. Et quelle rĂ©alitĂ©, d’ailleurs ? Si le dĂ©cor nous rappelle l’Eurysie du sud, latine, le parlĂ© politique ressemble plutĂŽt Ă  celui du Grand Kah. Et la technologie oscille entre un dix-neuviĂšme industriel et un vingt-et-uniĂšme punk. De mĂȘme, la prĂ©sence de magie, Ă©voquĂ©e d'abord comme dans le fantastique paltoterran, se fait de plus en plus apparente Ă  mesure que la rĂ©alitĂ© du rĂ©cit se disloque et que l'Ă©pidĂ©mie progresse.

Dans l’ensemble c’est un grand roman, gothique et Ă©lĂ©gant, qui arrive Ă  gĂ©nĂ©rer de nouvelles questions Ă  chaque page et se lit un peu comme un jeu de piste Ă  mesure que les personnages se rencontrent, s’affrontent, tombent sur des informations contradictoires. Un vrai plaisir littĂ©raire, accessible et intelligent.

Auteur(s) : Leonora Shi-Eun, Rufo Colque, Stefano Gutiérrez.
Date de sortie : 16 avril 2006
L'arbre de la civilisation

Pays producteur(s) : RĂ©publique Directe du Banairah
Catégorie : Essai
Nom de l’Ɠuvre : L'arbre de la civilisation
Genre ou thÚme abordé : anthropologie, science de l'évolution, sciences sociales et archéologie.
RĂ©sumĂ© : Dans cet essai de 250 pages, le chercheur banairais Ahmed Tobji embrasse avec ferveur deux de ses grandes passions, les sciences de l'Ă©volution et l'Histoire, afin de nous proposer une vision rĂ©volutionnaire des sociĂ©tĂ©s passĂ©es et contemporaines. Comment apparaissent les civilisations ? Comment se dĂ©veloppent-elles ? Quelles sont leurs points communs et leurs diffĂ©rences ? Et surtout, comment Ă©voluent-elles ? Car c'est effectivement ce projet ambitieux de classification biologique et de thĂ©orie de compĂ©tition et d'adaptation entre groupes humains qui y est traitĂ©, et avec succĂšs ! En analysant des Ă©tudes archĂ©ologiques, comparant diffĂ©rents cas d'effondrements et d'autres encore d'hybridation -souvenons-nous ici des cultures syncrĂ©tiques si caractĂ©ristiques du paysage anthropologique paltoterran !- et d'adaptation, Ahmed fait ressortir avec simplicitĂ© et pĂ©dagogie des concepts abstraits que l'on retrouve dans son domaine de prĂ©dilection, la biologie, et d'autres, fondamentaux comme plus spĂ©cifiques, d'anthropologie. Si le sujet est relativement sĂ©rieux, le format de l'expĂ©rience de pensĂ©e associĂ©e avec le style lĂ©ger et entraĂźnant de l'auteur rendent la lecture agrĂ©able mĂȘme pour le lecteur novice qui pourra Ă  travers des points de vue amusants et rafraĂźchissants Ă©tendre sa culture Ă  ces domaines si passionnants que sont les sciences du vivants.

Commentaire : "A l'heure oĂč la prĂ©caritĂ© politique et sociale fait trembler l'Eurysie, l'arbre de la civilisation avec sa classification Ă©volutionnelle des sociĂ©tĂ©s constitue une vĂ©ritable boussole pour rĂ©flĂ©chir Ă  des politiques plus adaptĂ©es sur le long terme, et au fond plus proches des mĂ©canismes de la nature.", Viser Juste
"Une épopée à travers les ùges ! Avec son nouvel essai, Ahmed Tobji nous fait voyager depuis notre fauteuil !", La Démocratie (supplément culture)
Ahmed Tobji, s'il est connu pour ses travaux de sĂ©quençage du gĂ©nĂŽme humain, peut ĂȘtre aussi applaudi pour son courage passionnĂ© : auteur de plusieurs dizaines d'articles dans la littĂ©rature scientifique mais aussi dans la presse d'idĂ©es, amateur chevronnĂ© d'archĂ©ologie, il a participĂ© durant ses Ă©tudes Ă  la levĂ©e de fonds pour la rĂ©novation des quartiers historiques d'Afrasiab, son village d'enfance en pays balayen. Encore aujourd'hui, malgrĂ© ses projets de recherche titanesques, il est prĂ©sident de l'association Ecrire pour l'Avenir, un collectif rĂ©cupĂ©rant les tĂ©moignages de peuples indigĂšnes ancestraux du monde entier afin de garder en mĂ©moire leurs traditions, culture et savoir.


Auteur(s) : Ahmed Tobji, chercheur en génétique médicale à l'université de Balaya, journaliste-reporter occasionnel pour Le Levant.
Date de sortie : 30 janvier 2007
Maison d'Ă©dition : La Plante Qui Presse.




Guardians
Le troupeau

Guardians


Pays producteur(s) : Bithynie
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’Ɠuvre : Guardians - Le troupeau


Genre ou thĂšme abordĂ© : BD pour adolescent/adulte - Aventure - Fiction - EnquĂȘte.

RĂ©sumĂ© : Suivez les aventures de Tom Brady dans ce premier album de Guardians titrĂ© Le Troupeau. Brady est Ă  la tĂȘte d'une Ă©quipe d'enquĂȘteurs - justiciers nommĂ©s les Guardians, venant Ă  la rescousse des habitants du pays imaginaire d'Ablauque. Dans ce premier album, Brady est appelĂ© par des fermiers non loin de la ville de Othax. Ces fermiers se seraient fait dĂ©pouillĂ© de leur troupeau. Rien de bien surprenant dans ce pays de dĂ©bauche et de violence ou les conflits se rĂšglent par les colts. Pour autant Othax est une petite ville ou le calme rĂšgne cependant depuis l'arrivĂ©e d'un nouveau Keeper du nom de William Barnaby. Une enquĂȘte, aux rebondissements Ă©tonnant, va alors dĂ©buter pour dĂ©terminer les coupables de ce vol qui ne va pas ĂȘtre le seul Ă©vĂšnement marquant puisque les fermiers en question, disparaitront le lendemain de leurs entrevu avec les Guardians. Une rivalitĂ© va alors naitre entre Barnaby, qui n'apprĂ©cie pas d'avoir Ă©tĂ© mis de cotĂ© par les fermiers, et Brady dans cette course pour la vĂ©ritĂ©.


Commentaire : Histoire banal de vol de bĂ©tail qui se transforme en une vĂ©ritable enquĂȘte Ă  ciel ouvert dans les paysages dĂ©sertiques d'Othax. Ce premier album devrait ĂȘtre, si le succĂšs lui permet, le dĂ©but d'une nouvelle collection indispensable pour les amoureux d'aventure. Le dessin trĂšs fluide de Eddie Palmer est trĂšs agrĂ©able Ă  suivre durant les 150 pages de la BD.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations ayant existĂ© ne saurait ĂȘtre que fortuite.

Auteur(s) : Eddie Palmer
Date de sortie : le 18 avril 2006
échappée Belle

Virlabert

Pays producteur(s) : Bithynie
Catégorie : Essai

Nom de l’Ɠuvre : EchappĂ©e Belle
Genre ou thÚme abordé : Bibliographie - Cyclisme - Réflexion

Résumé : Echappée Belle est l'histoire d'un champion cycliste à la personnalité attachante.
Laurent Virlabert, grand cycliste Ă  la retraite maintenant devenu journaliste et Ă©crivain, nous expose sa vie de coureur cycliste au sein du peloton professionnelle mais Ă©galement en dehors avec tous les dĂ©boires, anecdotes, victoires, difficultĂ©s rencontrĂ©s durant sa carriĂšre. AprĂšs une brĂšve mais bonne prĂ©sentation de sa vie qui aborde l'enfance et surtout l'apparition de son intĂ©rĂȘt pour ce sport, l'auteur nous expose son point de vue sur ce milieu aussi bien compĂ©titif et solidaire que sans pitiĂ© et solitaire. Il revient notamment en dĂ©tail sur le grand tour de Bithynie 1999 durant laquelle il avait Ă©tĂ© Ă  l'apogĂ©e de sa carriĂšre. Il nous parle Ă©galement de son expĂ©rience de suiveur dans les voitures de directeur sportif puis sa reconversion en tant que journaliste. Coulisse, interview et opinion de l'auteur font partie intĂ©gral de l'Ɠuvre. Le cyclisme n'aura plus de secret pour vous.

Commentaire : MĂȘme s'il n'est plus un inconnu en Bithynie, cette bibliographie descriptive de la vie de Laurent Virlabert nous permet de mieux connaitre l'homme mais Ă©galement le sportif et maintenant le journaliste. C'Ă©tait une tentative osĂ©e de parler de ce sport aussi bien tendancieux qu'Ă  la mode en Bithynie mais l'humour et le cotĂ© dĂ©calĂ© de Virlabert nous plonge dans un univers trĂšs contrastĂ© avec beaucoup de philosophie et de recule. La presse Bithynienne Ă  d'ailleurs plutĂŽt bien accueillit l'Ɠuvre qui souligne l'authenticitĂ© et le savant mĂ©lange d'ironie et de rigueur dans les propos tenus. Nul ne doute qu'avec cet essai, la cote de popularitĂ© de Laurent Virlabert va continuer Ă  augmenter.

Auteur(s) : Laurent Virlabert
Edition : Timbert
Date de sortie : 20 avril 2007.
Le Bisou

le bisou


Pays producteur(s) : Bithynie
Catégorie : Narration

Nom de l’Ɠuvre : Le Bisou
Genre ou thÚme abordé : Roman d'amour

RĂ©sumĂ© : La vie est belle pour Nathan Reed, la quarantaine d'annĂ©e, avocat de bonne renommĂ©e, mariĂ© depuis quatorze ans avec Paty, mĂȘme Ăąge, professeure de lettre dans une grande Ă©cole de Greenhill. Le roman commence par la vie somme toute banal de ce couple et de leurs deux merveilleuses petites filles de neuf et cinq ans. Le couple, follement amoureux malgrĂ© le poids de l'Ăąge, envisage d'ailleurs d'en avoir un troisiĂšme et pourquoi pas un garçon ?. Le train-train de se couple est bouleversĂ© par un Ă©vĂšnement aussi bien banal qu'improbable, l'arrivĂ©e dans le quartier d'un nouveau couple de voisin qui semble bien connaitre Nathan. AprĂšs une Ă©niĂšme affaire conclut de main de maitre par l'avocat, ce dernier rentre chez lui et dĂ©couvre Paty en pleure, cette derniĂšre tenant dans ses mains, une chemise de Nathan ... tachĂ© d'une empreinte de lĂšvre Ă  priori fĂ©minine, une lettre accompagnant la chemise. Ne comprenant absolument pas ce qui leurs arrive, Nathan et Paty vont alors se plonger dans une enquĂȘte au soupçon de reproche et d'amours. Nathan va devoir dĂ©baller son passĂ©, tandis que Paty va se pencher sur ce qu'elle ressent rĂ©ellement pour le pĂšre de ses enfants, d'ailleurs Paty est-elle aussi blanche qu'elle le prĂ©tend ?. La nounou est-elle en cause ? Les voisins ? La secrĂ©taire ? L'une des collĂšgues ? Participez Ă  l'aventure et dĂ©couvrez un dĂ©nouement assez Ă©tonnant de rĂ©alisme.

Commentaire : On aurait imaginé s'ennuyer devant ce nouveau roman à l'eau de rose mais le charisme des personnes ainsi que leurs background est tellement maitrisé qu'on se laisse facilement embarquer dans cette histoire parfois tirée par les cheveux. On notera le travail impeccable sur le travail d'avocat et l'affaire décrite de maniÚre trÚs réaliste et qui, pourtant, est relativement anodine dans le roman.

Presse Bithyniennes: "OOOh non, encore un roman d'amour ... nous on veut de la guerre !!! Sa tombe bien, ce couple se bat pour leurs mariage. L'utilisation d'arme n'est pas le seul moyen pour dĂ©truire des gens, les sentiments peuvent Ă©galement ĂȘtre blessant et faire des dĂ©gĂąts irrĂ©versible. Retrouver la plume d'Abequa Kiunkuk, fille d'originaire Bithynienne, ayant grandit dans la province d'Agristan et qui nous propose ici, un savant mĂ©lange d'amours et d'enquĂȘte entre l'avocat et l'institutrice. Une course Ă  la vĂ©ritĂ© ponctuĂ© de personnage haut en couleurs, avec des caractĂšres parfois caricatural mais au combien attachant."

Auteur(s) : Abequa Kiunkuk, écrivaine de 32 ans habitant Goen dans la province d'Agristan, une province pourtant réputé comme étant trÚs rural et qui semble déborder de talent culturel.

Edition : Timbert
Date de sortie : 11 avril 2007.
La Terreur des AbĂźmes

Pays producteur(s) : RĂ©publique Directe du Banairah
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’Ɠuvre : La Terreur des Abümes
Genre ou thĂšme abordĂ© : Action, enquĂȘte. Civilisations paltoterranes prĂ©-coloniales
Résumé : Alors que le Grand Kah des années 30 est encore secoué par la guerre civile, une autre menace pÚse sur la confédération. Cachée depuis des centaines d'années dans les profondeurs de la Terre, une civilisation pré-coloniale hypertechnologique se développe peu à peu. Leur objectif ? Reprendre leurs terres occupées par les descendants des colons et des illégitimes indigÚnes à la solde du nouvel ordre régional. A l'origine embauché pour aider son équipe sur un chantier archéologique, Wada Arinori découvre peu à peu ce qui sera bientÎt une réelle menace pour le continent.

Commentaire : Reprenant des légendes populaires de l'imaginaire collectif, Mhamed Tabbal nous emporte de l'autre cÎté de la planÚte. Le style retro des illustrations apporte une touche personnelle à cette interprétation libre de ces anciennes civilisations à laquelle le dessinateur-scénariste se livre, civilisations voisines d'autres de la région qui ont su traverser les siÚcles.
Auteur(s) : Mhamed Tabbal
Date de sortie : 15 mai 2005.
Les seigneurs de l'Ourak (Đ“ĐŸŃĐżĐŸĐŽĐ°Ń€ĐžŃ‚Đ”)

Les seigneurs de l'Ourak

Pays producteur(s) : Novigrad
Catégorie : Narration

Nom de l’Ɠuvre : Internationale - Les seigneurs de l'Ourak, VO - Đ“ĐŸŃĐżĐŸĐŽĐ°Ń€ĐžŃ‚Đ”
Genre ou thÚme abordé : Roman policier, mafia, trafiquants d'armes, corruption.

RĂ©sumĂ© : Nicola Ghiuselev est un jeune enquĂȘteur de la police fĂ©dĂ©rale novigradienne, rĂ©cemment affectĂ©e Ă  la division de la lutte contre le trafic des armes. Fraichement diplĂŽmĂ© de l’école des officiers fĂ©dĂ©raux de Sova, c’est sa premiĂšre affectation en tant qu’agent fĂ©dĂ©ral junior, conscient qu’il doit faire ses preuves dans un monde professionnel concurrentiel, il accepte une enquĂȘte au cƓur de l’austĂšre province de l’Ourak, destination septentrionale connue pour ĂȘtre la rĂ©gion la plus mouvementĂ©e du pays en termes de criminalitĂ©. Dans un contexte de lutte entre les cartels des armes au cƓur des montagnes de l’Ourak et faisant face Ă  l’hostilitĂ© des communautĂ©s isolĂ©es et traditionalistes de ce territoire abandonnĂ© de la RĂ©publique, Ghiuselev se retrouvera rapidement au centre d’une affaire qui le dĂ©passe alors largement sur fond de complaisances politiques et de criminalitĂ©s organisĂ©es, le jeune agent va devoir tout faire pour survivre et dĂ©couvrir des secrets qui n’auraient jamais dĂ» ĂȘtre dĂ©terrĂ©s. Meurtres, disparitions inexpliquĂ©es et complots vont rythmer son enquĂȘte dans un environnement particuliĂšrement hostile. Une aventure qui le changera profondĂ©ment et qui le poussera souvent Ă  prendre des dĂ©cisions difficiles qui le poursuivront jusqu’à la fin de cette intrigue soutenue et renversante.

Commentaire : L’auteur Anton Dontchev est un ancien officier de la police fĂ©dĂ©rale de Novigrad, aujourd’hui Ă  la retraire, il s’est reconverti en auteur de thrillers policiers violents et sombres parfois mĂȘme inspirĂ©s de rĂ©elles affaires criminelles sur lesquels il aurait enquĂȘtĂ©. Le roman est d’ores et dĂ©jĂ  un bestseller sur le marchĂ© novigradien, devant le succĂšs de l’Ɠuvre, la maison d’édition a dĂ©cidĂ© de publier une Ă©dition internationale traduite dans plus d’une dizaine de langues et dialectes Ă©trangers.

Auteur(s) : Anton Dontchev
Date de sortie : 21 février 2007
Pays producteur(s) : Empire Burujoa
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’Ɠuvre : ARLOX
Genre ou thÚme abordé : Amitié, fantasy, aventure

livre

RĂ©sumĂ© : Nous sommes dans le Karaimu du XXIIe siĂšcle, c’est aujourd’hui la plus grande ville du monde avec plus de 120 millions d’habitants. Cette ville aux multiples travers foisonne de crĂ©atures mĂ©caniques en tout genre mais peu d’entre elles ont de vĂ©ritables contacts avec des humains.

Dans cette immense mĂ©gapole vit Arlox, un petit garçon de 8 ans, qui vit avec ses parents dans une vieille maison dĂ©labrĂ©e et menacĂ©e de destruction, en contrebas d’immenses tours. Arlox est bien seul quand il rentre de l’école, mais un jour il rencontre X-TRON 67, un robot dĂ©fectueux, jetĂ© par son riche propriĂ©taire aprĂšs qu’il ait osĂ© lui parlĂ©. Il dĂ©cide alors de ramener le robot cabossĂ© chez lui pour que sa grand-mĂšre le rĂ©pare.

Commence alors une grande amitié entre Arlox et Randis (le surnom de X-TRON 67) qui amÚnera ces deux amis si atypique dans une folle aventure pour sauver à tout prix leur maison.

Commentaire :

Critique de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision P-TV4 : Cette bande dessinĂ©e nous fait dĂ©couvrir une autre vision de la bande dessinĂ©e burujoise, alliant la force des expressions exagĂ©rĂ©es, la vitesse de la narration des classiques burujois Ă  de nouvelles techniques venus d’autres mondes comme un inĂ©dit grand format couleur et une publication par tome (et non par chapitre). Le monde qui nous est prĂ©sentĂ©, dans la droite ligne du “stylepunque”, nous change des habituels mondes ultra futuristes pour mieux coller avec le caractĂšre dystopique de l’histoire.

Critique de la revue spécialisée Weekly Book :
Un style Ă©poustouflant alliant d'impressionnantes planches en collage Ă  des mini cases dessinĂ©s Ă  la main fourmillant de dĂ©tails, dĂšs le dessin cette bande dessinĂ©e nous emmĂšne dans un autre monde. Et que dire de cette amitiĂ© si touchante entre un petit garçon si humain et un robot difforme, loin des actuels standards “kawai” de la bande dessinĂ©e classique.

Auteur(s) : Texte : Subaru Egushi, Dessin : Chisaki Kurota et Mayaki Sahaku
Date de sortie : 14 avril 2006
Pays producteur(s) : Empire Burujoa
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’Ɠuvre : ARLOX
Genre ou thÚme abordé : Amitié, fantasy, aventure

livre

RĂ©sumĂ© : Nous sommes dans le Karaimu du XXIIe siĂšcle, c’est aujourd’hui la plus grande ville du monde avec plus de 120 millions d’habitants. Cette ville aux multiples travers foisonne de crĂ©atures mĂ©caniques en tout genre mais peu d’entre elles ont de vĂ©ritables contacts avec des humains.

Dans cette immense mĂ©gapole vit Arlox, un petit garçon de 8 ans, qui vit avec ses parents dans une vieille maison dĂ©labrĂ©e et menacĂ©e de destruction, en contrebas d’immenses tours. Arlox est bien seul quand il rentre de l’école, mais un jour il rencontre X-TRON 67, un robot dĂ©fectueux, jetĂ© par son riche propriĂ©taire aprĂšs qu’il ait osĂ© lui parlĂ©. Il dĂ©cide alors de ramener le robot cabossĂ© chez lui pour que sa grand-mĂšre le rĂ©pare.

Commence alors une grande amitié entre Arlox et Randis (le surnom de X-TRON 67) qui amÚnera ces deux amis si atypique dans une folle aventure pour sauver à tout prix leur maison.

Commentaire :

Critique de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision P-TV4 : Cette bande dessinĂ©e nous fait dĂ©couvrir une autre vision de la bande dessinĂ©e burujoise, alliant la force des expressions exagĂ©rĂ©es, la vitesse de la narration des classiques burujois Ă  de nouvelles techniques venus d’autres mondes comme un inĂ©dit grand format couleur et une publication par tome (et non par chapitre). Le monde qui nous est prĂ©sentĂ©, dans la droite ligne du “stylepunque”, nous change des habituels mondes ultra futuristes pour mieux coller avec le caractĂšre dystopique de l’histoire.

Critique de la revue spécialisée Weekly Book :
Un style Ă©poustouflant alliant d'impressionnantes planches en collage Ă  des mini cases dessinĂ©s Ă  la main fourmillant de dĂ©tails, dĂšs le dessin cette bande dessinĂ©e nous emmĂšne dans un autre monde. Et que dire de cette amitiĂ© si touchante entre un petit garçon si humain et un robot difforme, loin des actuels standards “kawai” de la bande dessinĂ©e classique.

Auteur(s) : Texte : Subaru Egushi, Dessin : Chisaki Kurota et Mayaki Sahaku
Date de sortie : 14 avril 2006
Pays producteur(s) : Empire Burujoa
Catégorie :Essai

Nom de l’Ɠuvre : La dĂ©mocratie, ce gadget inutile
Genre ou thÚme abordé : Politique

RĂ©sumĂ© : Cet excellent essai de Proclus Artemiev, volontairement provocateur, essaye de dĂ©montrer en seulement 45 pages pourquoi la dĂ©mocratie est le pire systĂšme politique du monde. Il est ainsi faible, peu mobilisateur, inefficace en temps de guerre, qu’il provoque lui-mĂȘme, construit sur des gens qui se grandissent sans penser au pouvoir
 Il y fait aussi une critique des systĂšmes autoritaires actuels estimant que le systĂšme burujois alliant pouvoir centralisĂ© fort et nĂ©potique pour la stabilitĂ© de l’état et sa prospĂ©ritĂ© et large respect des droits de l’homme Ă©tait le meilleur du monde, pour Ă©viter toute rĂ©volte.

Commentaire : Cet essai est le livre le plus lu et controversĂ© de 2005 dans l’empire. Initialement vendu Ă  3 millions d’exemplaires et distribuĂ© au sein des fonctionnaires de l'administration impĂ©riale pour vanter le systĂšme politique actuel, il Ă©tait donc en passe de devenir une rĂ©fĂ©rence nationale. L’essai a fait le tour de tous les mouvements anti dĂ©mocratiques et/ou anti systĂšme du monde

Cependant Proclus Artemiev est un personnage clivant, proche du riche Danyl Pavloska, accusĂ© tous deux de corruption, de "faits sexuels”, de divers trafics
 Lors de la promotion de son ouvrage, Proclus est apparu plusieurs fois ivre Ă  la tĂ©lĂ© ou pendant des sĂ©ances de dĂ©dicaces.

Auteur(s) :Proclus Artemiev
Date de sortie : 18 juin 2005
Pays producteur(s) : Empire Burujoa
Catégorie : Essai

Nom de l’Ɠuvre : Petites pensĂ©es essentielles

Genre ou thÚme abordé : Vie, Mort, Sciences

RĂ©sumĂ© : Dans ce nouvel essai, Xian Lo mĂšne une sĂ©rie de rĂ©flexion sur l’ensemble des “petites pensĂ©es essentielles" qui animent notre vie. Si les thĂšmes abordĂ©s ne dĂ©bordent pas par leur originalitĂ© : Pourquoi la vie ? Pourquoi l’eau est la vie et la vie est l’eau ? La mort est-elle le dĂ©but de la vie ? Comment atteindre l’harmonie ? La rĂ©flexion qu’apporte Xian Lo a ces dĂ©bats essentiels est particuliĂšrement enrichissante. Comme Ă  son habitude, l’intellectuelle hermite nous propose des rĂ©flexions de haute volĂ©e, ponctuĂ©e de ses “plaisirs de l’esprit” que sont ses blagues, ses poĂšmes, ses dessins, ses calligraphies.

Commentaire :Xian Lo est considĂ©rĂ©e comme la maĂźtre de la nouvelle pensĂ©e Xinemane, la province connue pour ses exceptionnelles penseurs dont les Ă©crits sont encore largement Ă©tudiĂ©s aujourd’hui. Elle se caractĂ©rise par une pensĂ©e “facile Ă  dĂ©couvrir” au sein d’ouvrages relativement petits, 60-70 pages qui prennent la forme d’un texte dactylographiĂ© rempli d’anecdotes manuscrites, de petits dessins, de poĂšmes Ă©crits Ă  la main, de magnifique calligraphie
 Contrairement Ă  ses illustres prĂ©dĂ©cesseurs, ses textes sont souvent moins imagĂ©s, plus “terre Ă  terre” ce qui fait dire Ă  certains qu’elle a complĂštement dĂ©truit le monde de pensĂ©e Xineman. Elle est aussi connue pour sa personnalitĂ© trĂšs particuliĂšre, elle vit la plupart du temps en ermite, vivant seule au cƓur de la nature dans une grande forĂȘt Xineman, ne la quittant que pour promouvoir ses Ă©crits et participer Ă  quelques rencontres de penseurs burujois.

Auteure : Xian Lo
Date de sortie : 2 février 2007
couverturelivre


Pays producteur(s) : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Narration

Nom de l’Ɠuvre : IO
Genre ou thÚme abordé : Dystopie, Science-fiction, Anticipation, Violence
Résumé :

Dans un monde post apocalyptique oĂč l'humanitĂ© a rendu la terre inhabitable et impropre Ă  sa propre existence, les derniers vaisseaux quittent la planĂšte autrefois bleue en toute hĂąte avec Ă  leur bord les Derniers Vestiges, censĂ©s ĂȘtre les ultimes reprĂ©sentants de l'espĂšce humaine, en direction de GanymĂšde, l'une des lunes de Jupiter.

Mais avant de partir ces derniers construisirent des machines, beaucoup de machines dont le but était de purifier la terre, de la reconstruire et de la rendre à nouveau habitable afin de prévoir un retour hypothétique de l'humanité depuis GanymÚde dans le berceau originel qui l'a vu naßtre. A cette fin, les humains créÚrent plusieurs entités mécaniques distinctes et organisées entre elles qui devraient s'acquitter de cette tùche ingrate. Les robots furent ainsi classés et hiérarchisés de la façon suivante :

- En bas de l'Ă©chelle, les Mecas, les constructions robotiques les plus basiques Ă  qui Ă©taient rĂ©servĂ©es les tĂąches les plus dures et les plus laborieuses, de diverses formes et tailles, peu complexes et assez sommaires, certains ressemblant mĂȘme Ă  des boĂźtes.
- Vinrent ensuite les Automates, beaucoup plus élaborés que les précédents, de forme humanoïde, disposant en autre de fonctions de communication et de combat.
- Puis les Androïdes, la version trÚs améliorée des automates, disposant d'innombrables fonctionnalités, dont celle d'avoir des pensées et stratégies trÚs complexes.
- Et enfin les HumanoĂŻdes, la crĂ©ation cybernĂ©tique la plus aboutie. Impossible de les distinguer d'un vĂ©ritable ĂȘtre de chair. Ils constituent l'aboutissement du gĂ©nie robotique humain. Les humains en ont fabriquĂ© 10 en tout, de NumĂ©ro 1 Ă  NumĂ©ro 10.
Toutes ces formes de vie mécaniques sont soumises à l'autorité d'une intelligence artificielle censée coordonner les opérations de nettoyage et de restauration de la Terre, appelée Mother et recevant par signal subliminique des directives émanant supposément des Derniers Vestiges de l'humanité depuis GanymÚde.

Mais l'humanité se faisant silencieuse, probablement éteinte, des siÚcles durant la société robotique s'est organisée autour de la cité d'IO, une société cybernétique dirigée d'une main de fer par Mother, et hiérarchiquement dominée par les castes des Humanoïdes et des Androïdes. Mother prétends n'avoir qu'une seule mission, inspirée des Vestiges Humains : bùtir un monde idéal sans guerre, sans conflit, sans les erreurs commises par les Hommes, en mettant la protection de l'environnement au-dessus de tout.
C'est alors qu'un mystĂ©rieux virus informatique inconnu fait son apparition , en s'attaquant aux unitĂ©s centrales des robots, appelĂ© le Bellorophon. Ce virus rends les formes de vie mĂ©caniques instables, sujettes aux Ă©motions, qui finissent par s'autodĂ©truire ou bien tuer d'autres robots. Le virus informatique touche prioritairement les Mecas et les Automates, les castes de robots infĂ©rieurs. Lorsque NumĂ©ro 10, l'un des HumanoĂŻdes est retrouvĂ© mort, tuĂ© par un MĂ©ca infectĂ©, Mother dĂ©crĂšte que toute forme de vie mĂ©canique infectĂ©e doit ĂȘtre anĂ©antie sans dĂ©lai pour endiguer l'infection du Bellorophon.

NumĂ©ro 9 est alors chargĂ© d'Ă©liminer le patient zĂ©ro, un Automate infectĂ©, du nom de 2B-2C, mais qui va contre tout attente contrevenir Ă  l'ordre suprĂȘme, et le duo improbable va devenir hors la loi et tenter de survivre au sein de la citĂ© d'Io et devenir les ennemis publics n°1. Ils soulĂšveront ainsi au cours de leur voyage de nombreuses questions restĂ©es sans rĂ©ponse dans un monde reconstruit par les cyborgs, lavĂ© de toute corruption humaine. Qui est vraiment Mother ? Les humains sont ils vraiment partis de la Terre ? Ce virus en est il vraiment un ? Quel est le vrai but de la prĂ©sence des formes mĂ©caniques sur terre ? Que cachent les HumanoĂŻdes, ces ĂȘtres tellement parfaits, trop mĂȘme pour que des cerveaux humains aient pu les concevoir ?
Ils vont découvrir que la cité d'IO cache bien plus de secrets qu'il n'y paraßt.

Commentaire :L'auteur est un ancien ingénieur en biomécanique qui a notamment travaillé pour de nombreuses entreprises d'automatismes industrielles et de boßte d'informatique pour le développement de logiciels de sécurité intégrés. M. Spockmeyer a été licencié de son poste de Directeur en Recherche et Developpement de la Satyr Corporation, société spécialisée dans l'intelligence artificielle et l'avionique des drones pour des manquements éthiques.
Autre anecdote : le titre IO est à la fois le nom d'une lune de Jupiter mais représente également les 2 chiffres du code binaire 1 et 0, l'équivalent de l'ADN en codage informatique.

Auteur(s) :Johannes Spockmeyer
Date de sortie : Publié le 2 juillet 2006 pour la premiÚre fois.
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