22 juin 2009 - Le Pontarbello une réussite économique et des perspectives favorables qui vont durablement conforter le Général Leopoldo Sapateiro.Le Pontarbello, une conjoncture économique viable et soumise à une dynamique trisectorielle.Malgré les sombres tableaux dépeints par des experts autoproclamés à l’international, s’il est bien un mal que l’on ne saurait reprocher aux autorités pontarbelloises, c’est leur capacité à ne pas avoir su réinvestir dans le pays au lendemain de sa décolonisation.
Le PIB pontarbello a pris +50% en deux ans, un indicateur incontestable de reprise économique.De l’ordre et du travail, voilà ce promettait le Général Leopoldo Sapateiro, après la proclamation de l’indépendance pontarbelloise au second semestre 2007. Et sur ces sujets, la moindre des choses serait de reconnaître qu’il n’avait pas menti. En abattant les vestiges d’une administration coloniale corrompue, viciée au point de monnayer la souveraineté de ses possessions ultramarines au profit de nations étrangères, en défaisant les milices paramilitaires étrangères venues envahir le pays ou encore l‘occupation illégitime perpétré par les forces armées pharoises, le Général Leopoldo Sapateiro a installé une autorité unique sur le territoire, étrangère à toute ambiguïté malgré les dires de certains commentateurs internationaux, eu égard à la présence de sociétés militaires privées, telles que le Jaguar Paltoterran, chargé de sécuriser le territoire.
La présence de société militaire privée n’est rien en comparaison de l’occupation étrangère exercée par le Pharois Syndikaali.La présence de sociétés militaires privées, tournées vers la sécurisation de sites et la protection de personnalités pontarbelloises, n’est rien en comparaison des présences jadis subies, de puissances étrangères, imposant de facto une législation différente de celle pontarbelloise, un État dans l'État. La Brigade du Jaguar Paltoterran, pour la nommer, n’a donc aucune empreinte politique au sein de la péninsule pontarbelloise, contrairement aux différentes occupations étrangères aujourd’hui chassées.
L’économie pontarbelloise, parmi les plus dynamiques au monde.Indépendamment du PIB dans sa globalité, mais considérant plutôt la courbe évolutive de son PIB sur les années écoulées, l’économie pontarbelloise semble indubitablement être la première dynamique économique d’Aleucie et l’une des meilleures dynamiques économiques au monde, très peu parmi elles pouvant justifier d’une croissance de +50%. Le tissu industriel pontarbellois connaît donc une progression fulgurante, née du retour des investisseurs et des capitaux étrangers, après l’arrêt des hostilités avec l’Empire listonien.
Il faut dire que l’Empire listonien, en froid commercial avec de nombreux pays, bloquait l’envie des investisseurs étrangers de venir s’installer au Pontarbello. “La politique étrangère de l’Empire listonien a été très difficile ces dernières années, cumulant des différends avec le Jashuria, le Lofoten et même l’Alguarena. Entamer une guerre commerciale avec l’Alguarena n’est pas ce que l’Empire listonien a su faire de mieux. Aujourd’hui indépendant, le Pontarbello a l’opportunité de restaurer la confiance entre les investisseurs et lui” expliquait l’économiste Jorge Santinhos face à notre caméra.
Une fois que l’on a dit ça, que disons-nous d’autres? Sur quoi repose l’économie pontarbelloise?
Une consommation intérieure en hausse, qui fait reculer l'inflation et booste la croissance à +50%.Le dynamisme économique du Pontarbello, repose principalement sur l’augmentation de la consommation intérieure privée. “Le fait d’avoir ouvert des accès commerciaux avec l’Alguarena, chose rendue difficile sous l’égide de l’Empire listonien, permet de s’approvisionner en circuit court sur de nombreux produits.” Le prix des denrées baisse sur le marché intérieur et les réseaux de distribution passés, jadis dépendants de l’Empire listonien. Le fret et les routes commerciales au sein d’un Empire aussi éclaté que celui listonien, n’aidait à maintenir au plus bas les prix de vente de certains produits, compte tenu de la nécessité d’importantes heures de transports entre la métropole et ses provinces ultramarines. Acheter des produits made in Listonia, des produits aux normes imposées par l’administration impériale, coûtait un rein et un poumon.
Aujourd’hui, considérant la proximité du réseau de distribution alguareno et du réchauffement des relations entre le Pontarbello et la fédération hispanique, les prix des biens de consommation ont drastiquement chuté et les ménages peuvent donc plus facilement accéder à des biens manufacturés de qualité, notamment pour ce qui a trait à l’électroménager. Car bien que l’Empire listonien imposait des normes parmi les biens commercialisés au sein de l’Empire, il faut reconnaître que la maîtrise des technologies électroniques est largement en faveur de la Fédération d’Alguarena, ce qui rend inéluctablement, leurs produits plus fiables et performants, bien qu’ils n’apparaissent pas estampillés des labels et normes listoniennes.
Étant donné la capacité des ménages à s’équiper, et l’ouverture prochaine de nouveaux marchés vers l’Alguarena, notamment en ce qui concerne l’automobile, les autorités pontarbelloises pensent que la dynamique économique nationale n’a pas atteint son plein élan. Selon toute vraisemblance, le PIB pontarbellois devrait continuer de croître à hauteur de 50% pour les deux années à venir.
Pour garantir ces projections économiques favorables, les autorités pontarbelloises insistent sur les atouts de leur pays, se faisant les moteurs de leur vigueur économique, des moteurs tels qu’une main d'oeuvre compétitive, une situation de quasi-plein emploi, comparativement à l’importance du tissu industriel, agricole, et tertiaire avec le nombre d’actifs présents sur le territoire.
Au regard de sa récente ouverture sur le monde, le Pontarbello a aussi pour lui l’avantage de percevoir d’importants capitaux étrangers, des capitaux d’entreprises étrangères désireuses de s’installer au sein d’un pays régi par une administration flexible, au regard des obligations préalables à l’installation. Le secteur pharmaceutique par exemple, est un secteur bénéficiant d’une situation privilégiée au Pontarbello, puisque la réglementation locale est relativement favorable à la mise en place de projets expérimentaux, qui ne pourraient se mettre en œuvre dans d’autres pays, eu égard à la législation sur place.
Le déficit public est en net recul, grâce à la privatisation de certains secteurs d’activité, tels que la sécurité.La présence du Jaguar Paltoterran sur le sol pontarbellois, est une cause directe du recul du déficit public, considérant son investissement grandissant dans le paysage local, pour la surveillance des établissements hospitaliers privés, de certains quartiers résidentiels huppés ou de tout autre endroit jugé utile par un financeur privé. Le recours à ces mercenaires sur le territoire pontarbellois, permet aux forces de l‘ordre locales de recentrer leurs actions vers la sécurisation des points névralgiques du pays ou de la scène publique locale. Les autorités pontarbelloises peuvent donc se permettre des moyens humains et matériels mieux calibrés pour leurs forces de police, car elles n’ont plus à couvrir l’entièreté de l’espace public.
Le déficit public au Pontarbello devrait être de l’ordre de 5% en juillet 2009 et devrait tendre vers 3% pour le mois de décembre la même année.
L’inflation subie pendant l’égide de l’Empire listonien, identiquement à
d’autres territoires coloniaux de l’Empire listonien comme le Kodeda, a drastiquement chuté depuis l’indépendance et l’ouverture de voies commerciales vers l’Alguarena. Là encore, la consommation intérieure faite par les ménages pontarbellois, explique en grande partie la dynamique économique susceptible de neutraliser l’inflation. Mais désireuse de ne pas tout miser sur la consommation des ménages, l’administration pontarbelloise souhaite également entamer des réformes institutionnelles, pour booster encore davantage la création d’entreprise et l’apport de capitaux étrangers.
Peu développé dans le pays, le chômage ne devrait pas connaître sa première hausse significative avant trois à cinq ans selon les experts car l’industrie ou encore l’agriculture locale ne sont pas prêtes de s’automatiser avant cette date.
En matière d’activités économiques, le Pontarbello est principalement axé sur la transformation d’aliments et la production agricole. Selon l’institut national pour l’économie, le secteur agricole serait contributeur à hauteur de >10% du PIB. Les productions agricoles sont principalement des céréales et du maïs, dont la pousse est plus facile au Pontarbello qu’en Alguarena, ainsi que la production de cocotiers (et donc de noix de coco).
Si le secteur agricole représente une part non négligeable de l’activité économique locale, il est à noter que sa productivité pourrait être améliorée, notamment par le biais d’actions de recherche tournées vers la mécanisation des tâches agricoles. Développer la productivité et donc la rentabilité des terrains agricoles pontarbellois, pourrait alors être un des enjeux majeurs, l’un des chevaux de bataille, du gouvernement pontarbellois sur les années à venir.
Le développement du secteur agricole, ou en tout cas l’amélioration de sa productivité, serait une réelle opportunité pour développer le reste de la chaîne industrielle qui suit derrière, largement prédestinée, nous l’avons dit, à la transformation alimentaire.
Une seconde industrie a été omise, pour justifier la relance économique pontarbelloise, il s’agit de l’industrie logistique. Le Pontarbello indépendant, a dû rééquilibrer sa balance commerciale et ouvrir de nouveaux produits à l’importation, en soumettre d’autres à l’exportation, etc... Tous ces aléas de la vie économique et commerciale d’un pays, impose la mise en place d’un outil logistique adapté, pour répondre aux flux permanents de marchandises qui peu à peu, se sont installés depuis l’internationalisation du Pontarbello. La consommation intérieure, sans me répéter, est un facteur majeur du développement des flux commerciaux, particulièrement ceux tournés vers l’importation.
Le secteur tertiaire, à l’exception de quelques grandes enseignes, peine encore à se développer. Peut-être est-ce dû à l’incapacité pontarbelloise, à relancer durablement son industrie scientifique. Une industrie qui serait à même de transcender le quotidien des pontarbellois. En effet, là où les pays tels que la Fédération d’Alguarena voient leur secteur tertiaire assailli de services digitalisés, proposant fournitures de prestations ou mises en relation des individus, le Pontarbello reste encore positionné sur des services traditionnels, alimentant son secteur tertiaire de sociétés de taxi, gardiennage pour particulier en présentiel, etc…
Les enjeux gouvernementaux à ce propos, sont donc de développer le tissu industriel scientifique, de sorte à motiver le développement de nouveaux services, particulièrement dépendants de la digitalisation, tout en sachant que la digitalisation serait parallèlement une aide au développement de l’industrie, par la facilitation d’actions de commercialisation en ligne. “Le développement d’une industrie scientifique, un cheval de bataille qu’il faudra poursuivre sur quinze ou vingt ans” préfère prévenir l’économiste, au risque de doucher certains espoirs. “Mais s’agissant d’un service dérivé de la fabrication, le développement de la digitalisation est une étape nécessaire sur laquelle on ne peut rogner. Nul doute que des investissements gouvernementaux seront faits dans ce sens, même si la proportion de ces investissements et leur calendrier conserve une part d’inconnu…”
Voici ainsi donc, et pour résumer de façon non exhaustive, la conjoncture économique actuelle au Pontarbello et les pistes réelles de développement nourries par le gouvernement local.