1/ Relief
Netharia est un pays situé au centre de la moitié est de l’Eurysie, au sud du Grand Lac d’Eurysie. Le pays est délimité au nord par ce dernier et au sud par la chaîne des Weissen Spitzenberge, qui recouvrent quasiment les deux tiers du pays. Mesurant 650km d’ouest en est et 375km du nord au sud, on remarque une différence en termes de paysages assez nette à mesure que l’on descend vers le sud.
D’abord paysage de plaines lacustres, parsemées çà et là de quelques promontoires rocheux vestiges de l’époque où les Weissen étaient plus proche du lac, et ce dernier moins grand, on rencontre rapidement un paysage de collines et de petites vallées, dont la hauteur peut dépasser les 400m à mesure que l’on descend vers le sud. Cette bande de reliefs doux s’étend sur une largeur de 50km en moyenne le long des rives du Grand Lac.
Les Weissen Spitzenberge occupent une large portion du pays. Entrecoupées de vallées, vestiges d’anciens glaciers dont il ne reste aujourd’hui que quelques lacs et les traces géologiques, elles sont traversées à trois endroits par de profondes vallées creusées par les trois grands fleuves du pays. Avec des sommets avoisinant régulièrement les 4000m, elles forment une barrière formidable aux vents et aux nuages, favorisant les averses et assurant ainsi une bonne irrigation des sols, abreuvant aussi les nombreux cours d’eau du pays.
2/ Les Cités
Netharia est divisée en Cités, entité administrative désignant la ville principale d’une région et son aire d’influence, version réduite des cités états de l’époque hellénistique. Au nombre de 28, leur aire d’influence est très variable. Relativement réduite pour les plus anciennes situées dans les plaines, elle est plus conséquente dans les montagnes, résultat d’une réforme administrative passée dans la deuxième moitié du XIXè siècle. Indépendantes au départ, elles se rassemblèrent au sein d’alliances, puis du Royaume de Netharia, mais conservèrent une relative autonomie, développant leurs infrastructures et modifiant le paysage pour exploiter au mieux les ressources et le terrain dont elles avaient la charge. Nous reviendrons plus tard sur les cités, leur histoire et leur développement.
3/ l’Eau
Netharia est coupée en deux par le grand fleuve Bayrön (nommé « Flaar » par les Kaelmc’h et nom officiel du fleuve jusqu’à la prise de contact avec les émissaires Novigradiens), véritable artère commerciale permettant une part importante des échanges, avec Novigrad et Elpidia notamment. Ses nombreux bras morts forment çà et là de petits lacs le long de son cours, qui s’élargit en approchant d’Eskad pour former un delta avant de se jeter dans le Grand Lac d’Eurysie.
A L’ouest se trouve le fleuve Yalm (« eau qui cours » en Salva), fleuve dont le débit est équivalent à celui du Bayrön malgré une taille bien plus réduite. L’explication est simple, s’il suit une pente douce sur une grande partie de son cours, la pense s’accentue en limite des Weissen, accélérant ainsi la vitesse des flots. Sa source se trouve encore plus profondément dans les montagnes, qui lui aussi se jette dans le Grand Lac. Pas de Delta pour le Yalm, mais un petit estuaire, que le courant agrandi un peu plus chaque année.
Tout à l’Est se trouve le fleuve Bär, plus petit des trois fleuves de Netharia, et le plus calme aussi. Ses rives montrent toutefois un passé tumultueux et sont présentes des traces de nombreuses crue d’ampleurs catastrophiques, faisant encore se poser des questions aux géologues quant à leur causes. Nous reparlerons plus loin de chaque fleuve et de ses affluents de manière plus approfondie.
Les trois fleuves sont alimentés par de nombreuses rivières, telle la Sart (prononcer « zarth »), elles-mêmes fruit de la jonction de plusieurs ruisseaux et autres rus nés de la fonte des neiges et/ou des glaciers. Ces petits cours d’eau alimentent aussi les nombreux lacs de montagne, vestiges des glaciers qui recouvraient jadis la région, et également quelques réservoirs et lacs artificiels pour barrages hydroélectriques, citons par exemple le lac artificiel de Huttkirch, le plus grand du pays.