17/05/2013
20:49:42
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Le guide du routard de l'Afarée - section Majanda

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Spoiler
HRP : cette section est une présentation du pays pour les joueurs qui veulent avoir une compréhension rapide du pays. Le premier message correspond à la fiche de présentation du forum. Ce topic sera mis à jour en fonction des évolutions du rp.


ÉDITION 2006

LE MAJANDA


Le Majanda n'est pas un pays pour les vacanciers en quête de repos et de voyages organisés. C'est une destination pour les aventuriers à la recherche de l'adrénaline, les baroudeurs de l'extrême et les dépressifs. Le pays est en quasi constante instabilité politique depuis son indépendance et il est très dangereux d'y aller. Si vous n'êtes pas un membre d'une ONG qui se renseigne pour sa prochaine mission, nous vous conseillons d'aller à la section suivante page 127 : le Mandrarika.

Si vous lisez ces lignes, c'est que vous êtes décidés à aller poser le pied dans l'un des pays les plus dangereux de la planète. Commençons d'abord [fin de la page 122 du guide] par une rapide fiche technique du pays.

Argent :
- Monnaie :
Le Ma. Au pluriel Maj. Vu la faible valeur d'un Ma, vous n'aurez jamais à l'entendre. Le signe est Mj. Le Ma est accepté partout mais dans certaines régions sur les zones de confrontation, la balle a souvent plus de valeur et fait office de monnaie dans certains marchés et échanges locaux.

-Budget :
L'argent ne sera pas le problème. Avec une poignée de votre monnaie locale, vous pourrez vivre confortablement plusieurs jours. Le problème sera plutôt de trouver des biens ou un hébergement pour les dépenser. Le mieux, si vous n'êtes pas logé par votre ONG, est de se loger chez l'habitant.

Le Majanda en Bref :
- Nom officiel : République démocratique du Majanda (le «jan» se prononce comme le prénom Jean français.)
- Capitale : Vukani
- Superficie : 557 171 km2
- Langue officielle : l'Afik. Cela pose d’ailleurs des problèmes, les gens capables de parler et d’écrire cette langue étant minoritaires, les métiers gouvernementaux (parmi les mieux payés sans compter les pots de vins) leur sont de fait réservés.
- Langues parlées : le pays parle une grande quantité de langues en raison du grand nombre d’ethnies qui le compose. Personne n’a vraiment fait l’effort de les dénombrer jusqu’à présent. On les estime de 40 à 60 principales (c'est à dire comptant plus de 20 000 locuteurs)
- Population : environ 11 millions d’habitants (aucun recensement n’a pu être réalisé ces dernières années, il s’agit d’une estimation des économistes et des ONG)
- Devise officielle : Le tueur de lion est roi de sa demeure
- Hymne officiel :

Survol du Majanda :

Si un voyageur curieux demandait à son ministère des affaires étrangères comment aller au Majanda, on lui répondrait sans aucun doute : « vous êtes fou ! N’y allez pas ! En plus, c’est en guerre civile depuis 1997 ! Il y a des moyens plus simples de se suicider. ». Quasiment systématiquement cité dans le top 5 des pays les plus dangereux au monde, des gouvernements faillis, des pays les plus pauvres et des pays à la plus forte inégalité hommes-femmes, le Majanda n’est pas un lieu de villégiature.
Pourtant, certains des paysages sont magnifiques : la chaîne des Mortels, qui borde le pays à l’Ouest (qui se poursuit au Banairah) présente de belles et hautes montagnes (le plus haut pic est aussi vers 3500 mètres mais aucune expédition scientifique n’est assez folle pour aller mesurer directement sur place et déterminer qui a la plus grosse… montagne). Cette zone plus haute en altitude jouit d’un climat continental, tout comme au Banairah. Le climat est semi-désertique dans la grande partie du pays, désertique à l’est à la frontière du Yufraïstan (ils partagent le désert d’Al-Karib).
Plusieurs cours d’eau descendent des montagnes. La plupart sont des wadi qui ne sont en eau que quelques mois dans l’année et dont la mise en eau provoque souvent des catastrophes. En revanche, deux fleuves de grande importance s’écoulent perpétuellement des montagnes. L’un est le Bibtou et l’autre le Toubou (Tou voulant dire « eau » en Meul et en Panto, les deux dialectes (assez proches) des ethnies locales) Si le Bibtou s’élance vers la mer, le Toubou a la particularité d’être un fleuve endoérique, il se perd dans le désert au nord-est du pays. Plusieurs petits lacs existent
Les abords du Bibtou sont très fertiles, tout comme le Toubou lorsqu’il est en eau. Mais les terres agricoles « faciles à cultiver » restent en nombre limité.
Vukani, la capitale du pays se trouve à l’embouchure du Bibtou, sur la mer


Population :

La mentalité de la population est issue de l’histoire du pays. Aux quelques peuples de chasseurs cueilleurs initiaux, se sont petit à petit ajoutés des peuples de pasteurs nomades, puis petit à petit d’autres ethnies, chassées par les différents conflits ou par des envies d’ailleurs. Le pays étant sis entre une haute chaine de montagne et un désert, les émigrants se sont souvent arrêtés dans la région sans vraiment se mélanger aux groupes précédents. La cause en est l’accès aux terres fertiles, chacun devant défendre son bout de terrain face aux nouveaux arrivants. Les conflits entre les peuplades étaient très fréquents et les ressentiments toujours croissants. Les ethnies en sont venues à se détester entre elles.
Le pays a connu un temps un peu plus calme lorsque des colonisateurs d’Eurysie sont venus et ont calmé tout le monde. Mais cette époque qui a duré 80 ans n’avait pas du tout enterré les antagonismes entre ethnies. Lors de la décolonisation en 1975, ces derniers se sont ravivés de plus belle. Dix huit coups d’états et tentatives sérieuses ont été comptabilisées, deux interventions étrangères, trois guerres civiles et deux génocides.

Le ratio homme-femme du pays est le plus bas mondial : environ un homme pour quatre femmes. En effet, dans la mentalité Majandienne, les femmes ne valent pas mieux que des objets et sont anethniques (à quelques exceptions près quand le mari est plus cultivé et compréhensif que la moyenne). Ainsi, les soldats, enfants-soldats sont tous des hommes et des garçons – on ne va pas confier une arme à un objet qui est là pour s’occuper du foyer et de notre personne. De même, les victimes des génocides ne sont pas féminines, les exacteurs ne voyant pas l’intérêt de tuer une créature qui n’a pas d’ethnie. La quasi-totalité des ethnies étant polygames, cela a paradoxalement accentué les problèmes de mariage, les plus riches ayant davantage de femmes, et les pères refusent de donner leurs filles aux plus pauvres qui sont les plus susceptibles de périr à la guerre ou dans les massacres.
Le taux d’arme par habitant (mâle) est le plus élevé du monde. Quasiment chaque homme dispose au moins d’un AK-47 ou équivalent et d’un ou deux chargeurs. Une croyance de plus en plus présente est qu’un homme désarmé est un homme mort. Dans certains marchés, il est possible de payer ses courses en balles plutôt qu’en Maj.

La religion au Majanda :

La mentalité de la population est issue de l’histoire du pays. Aux quelques peuples de chasseurs cueilleurs initiaux, se sont petit à petit ajoutés des peuples de pasteurs nomades, puis petit à petit d’autres ethnies, chassées par les différents conflits ou par des envies d’ailleurs. Le pays étant sis entre une haute chaine de montagne et un désert, les émigrants se sont souvent arrêtés dans la région sans vraiment se mélanger aux groupes précédents. La cause en est l’accès aux terres fertiles, chacun devant défendre son bout de terrain face aux nouveaux arrivants. Les conflits entre les peuplades étaient très fréquents et les ressentiments toujours croissants. Les ethnies en sont venues à se détester entre elles.
Le pays a connu un temps un peu plus calme lorsque des colonisateurs d’Eurysie sont venus et ont calmé tout le monde. Mais cette époque qui a duré 80 ans n’avait pas du tout enterré les antagonismes entre ethnies. Lors de la décolonisation en 1975, ces derniers se sont ravivés de plus belle. Dix huit coups d’états et tentatives sérieuses ont été comptabilisées, deux interventions étrangères, trois guerres civiles et deux génocides.

Le ratio homme-femme du pays est le plus bas mondial : environ un homme pour quatre femmes. En effet, dans la mentalité Majandienne, les femmes ne valent pas mieux que des objets et sont anethniques (à quelques exceptions près quand le mari est plus cultivé et compréhensif que la moyenne). Ainsi, les soldats, enfants-soldats sont tous des hommes et des garçons – on ne va pas confier une arme à un objet qui est là pour s’occuper du foyer et de notre personne. De même, les victimes des génocides ne sont pas féminines, les exacteurs ne voyant pas l’intérêt de tuer une créature qui n’a pas d’ethnie. La quasi-totalité des ethnies étant polygames, cela a paradoxalement accentué les problèmes de mariage, les plus riches ayant davantage de femmes, et les pères refusent de donner leurs filles aux plus pauvres qui sont les plus susceptibles de périr à la guerre ou dans les massacres.
Le taux d’arme par habitant (mâle) est le plus élevé du monde. Quasiment chaque homme dispose au moins d’un AK-47 ou équivalent et d’un ou deux chargeurs. Une croyance de plus en plus présente est qu’un homme désarmé est un homme mort. Dans certains marchés, il est possible de payer ses courses en balles plutôt qu’en Maj.


Politique

Institutions politiques :
La décolonisation a laissé place à une démocratie. Dans les faits, les rares élections qui se sont tenues depuis cette dernière ont été truquées et/ou ont fait suite à un coup d’état. Les quelques administrations qui existent sont l’apanage des Afik. Le pouvoir de l’état ne dépasse pas les banlieues de la capitale (sans compter les bidonvilles). La corruption est rampante et le Majanda tient principalement au niveau sanitaire grâce aux ONG.

Principaux personnages :
Gabangaye Dinfa : « président général » – président en cours suite au dernier coup d’état il y a trois ans. Il avait déjà été président général entre 2001 et 2002. Issu de l’ethnie Ouimba.
Gebhusa Phiwayinkosi : « généralissime », premier du nom. Président entre 2002 et 2005. Il se bat avec sa faction contre le président en titre.
Donya Musa : « premier président, grand chef de l’état », premier président après la décolonisation, il commence à se faire vieux mais conserve les armes et l’espoir de retourner au pouvoir.
Balungile Unina : Exhilée de son pays, issue des élites, Balungile est une figure politique importante qui négocie avec les ethnies et a bougé les organisations internationales pour qu’elles envoient un corps expéditionnaire de paix (l’opération a été un échec). Elle est la figure du Majanda à l’international. Étant une femme, son action est décriée par les hommes du pays. Sa tête y est mise à prix.


Politique internationale :
Les politiciens sont trop occupés à se foutre sur la gueule pour vraiment s’intéresser à la politique internationale. Les quelques ambassades qui existent à l’étranger (et dont le budget ne permet même pas de payer le loyer) mettent l’accent sur les relations qui permettrait d’obtenir des fonds pour l’une ou l’autre des parties en guerre pour acheter des armes.
La vraie figure politique internationale est Balungile Unina qui a quitté son pays peu après l’accès à l’indépendance.
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