13/03/2013
16:46:48
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Grande rencontre communiste - Pendragon (Kronos)

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GRANDE RENCONTRE COMMUNISTE
PENDRAGON - KRONOS

Palais des lumières

Aujourd'hui, le communisme est plus que jamais menacé, ce qu'il se passe au Prodnov en est un exemple. Nous devons réagir, nous devons assurer notre sécurité et notre développement. C'est pour cela que de nombreux pays communistes éprouvant un désir de changement se sont réunis ici, a Pendragon, pour décider de l'avenir du communisme.

Ce 30 octobre 2007 eu donc lieu une grande rencontre entre pays communistes. Cette date fut communiquée en secret aux différents participants puisqu'elle n'avait pas été détaillée dans les lettres d'invitations pour garantir leur sécurité lors de l'évènement.

Ce jour ci, a la première heure, tout était déjà prêt, déjà prévu. La salle ou devait se dérouler la rencontre fut entièrement redécorée a l'occasion. Sur les murs qui entouraient la salle de rencontre furent exposés les drapeaux des pays invités. Sur la table centrale, on trouvait quelques boissons locales pour rafraichir les participants. Autour de celle ci furent disposées symétriquement 6 chaises, toutes équipés de systèmes permettant une traduction en direct des paroles de chacun.

6 chaises, 6 participants... Le Kronos, la Lambroisie, la Loduarie communiste, le Reylos, la Lutharovie et Maronhi.

Depuis le début de la journée, on attendait impatiemment les participants. Les nombreux gardes du palais s'étaient positionnés tout autour du lieu pour garantir tranquillité et sécurité. Au portail d'entrée, 6 hommes vêtus de noirs se tenaient près a recevoir les dirigeants et a les accompagner jusqu'à la porte d'entrée. Devant celle ci, Yaroslav Makarov (conseiller général de Kronos) et Fernando Palladino (conseiller en affaires étrangères de Kronos) étaient debout pour saluer les invités et leur faire visiter le palais pour ensuite les conduire jusqu'à la salle de rencontre.
Baldassare Calabraise était lui assis sur une des chaises autour de la table centrale de la salle de rencontre près a recevoir les dirigeants.

Vers 15h, les invités commençaient déjà a arriver. En premier, la Loduarie communiste, suivie dans l'ordre de la Lutharovie, de la Lambroisie, du Reylos et de Maronhi.
Chacune des arrivées était filmée par des journalistes, cependant, aucune de ces vidéos ne devaient être diffusées avant la fin de la rencontre et le départ des dirigeants.

Après une courte visite du palais, les participants furent conduis vers la salle de rencontre. Ils furent donc salués uns par uns par Baldassare Calabraise avant de trouver leur place sur un des sièges.

A 17h22, tous étaient installés, ils étaient désormais seuls dans la salle. Toute la rencontre serait enregistrée.

Baldassare Calabraise a écrit :
Bonjour a tous! Je suis heureux de vous accueillir ici, au palais des lumières de Pendragon. J'espère que vous avez fait bonne route.

Commençons sans plus tarder... Vous savez tous qu'aujourd'hui, le communisme est plus que menacé, nous en avons un exemple avec le Prodnov et ce qu'il s'y passe...
Si vous avez été invités ici, c'est car nous espérons un changement... Nous espérons pouvoir nous unir pour sauver le communisme et faire accepter nos valeurs mais surtout pour permettre a nos citoyens de vivre librement, sans peur d'être bombardés, attaqués, massacrés par l'ONC ou ces capitalistes qui ne veulent qu'exterminer le communisme...
Et cette union; ce changement; ne pourra se faire sans vous...

Nous sommes ici pour discuter des solutions qui se présentent a nous, nous sommes ici pour décider de l'avenir du communisme...

Qu'en pensez vous?...
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Strakar Ignitus a écrit :
Cher Baldassare Calabraise, en effet, je pense que nous devrions nous unir pour défendre le communisme et tous ses dérivés ! Vous le savez mieux que moi, le communisme n'est pas l'idéologie la plus appréciée, et je pense donc pouvoir affirmer sans me tromper que nous devons, pour commencer, se protéger les uns les autres coûte que coûte si l'un de nous se fait menacer.

En revanche, un problème persiste avec l'idée que je viens de proposer : si l'un de nous a des échanges...disons économiques par exemple avec un pays, et qu'un autre d'entre nous est, au contraire, en grand désaccord avec ledit pays (voire même par en guerre contre ce dernier). Que fait-on ? Doit-on rompre tout échange avec ledit pays ? Cela pourrait créer des instabilités bien plus grandes, et créer un situation peut-être même pire que celle du Prodnov actuellement.

Alors j'en reviens à vous tous : une idée pour palier à cela ?
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Une demi-heure avant ces événements, le lieutenant Ino Takamori, devenu depuis peu sous-secrétaire du Service des Relations Internationales du Département des Affaires Etrangères de Maronhi, terminait une coupe de champagne dans les appartements attribués par le gouvernement de Kronos en l'occasion d'une rencontre exceptionnelle. L'accompagnait dans ce bref épisode de débauche une dizaine de diplomates maronhiens, assis autour d'une longue table rectangulaire, arborant tous un teint blafard, faisant pour la plupart involontairement trembloter leurs coupes de champagne du bout de leurs doigts. Au bout de cette table, se tenait droit comme un piquet, vêtu d'un simple caleçon, le regard livide, l'un des diplomates. Soudain, le lieutenant, comme pris d'un besoin d'ajouter une couche d'humiliation au pauvre homme, se dressa sur ses jambes en levant sa coupe et en scandant :

- Portons un dernier toast en l'honneur de monsieur Otomo et de ses brillantes idées !

Tous levèrent leurs coupes dans un silence religieux. Takamori but son restant de champagne d'une traite.

- Bien, ne faisons pas attendre nos hôtes, ajouta-t-il.

Il tira sur le bas de sa veste en bombant le torse, puis emboîta le pas vers la sortie, dressant son menton légèrement plus haut qu'au naturel.

Lieutenant Ino Takamori

Arrivé au lieu de la rencontre, le lieutenant Takamori troquait son sourire narquois pour une mine plus protocolaire. Il salua alors Yaroslav Makarov et Fernando Palladino, puis Baldassare Calabraise, sans oublier les représentants des différentes nations en bonne et due forme. Il prit ensuite place autour de la table centrale pour plonger dans un mutisme glaçant dont il gardait jalousement le secret, observant ainsi ses homologues et prenant note de chacune de leur proposition.
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Après la prise de parole de Strakar Ignitus, Baldassare Calabraise répliqua :

Baldassare Calabraise a écrit :
En effet monsieur Ignitus, se protéger mutuellement est une priorité. Nous devons nous unir pour défendre notre idéologie quoi qu'il en coute, nous ne devons pas nous laisser faire.

Pour répondre a l'exemple de situation que vous avez évoqué, je ne voit pas vraiment ou est le problème... Nous n'obligeons pas un pays communiste a en défendre un autre si il entretient de bonnes relations avec le pays agresseur. Ou du moins, il n'est pas obligé d'intervenir militairement. De plus, si le pays agresseur entretient de bonnes relations avec un des pays communistes, il sera beaucoup plus facile pour nous de négocier la paix puisque nous pourrions compter sur le pays communiste en question pour calmer l'ennemi et le raisonner.
Si du jour au lendemain nous vous obligerions a rompre tout échange avec un pays vous ne seriez pas en mesure de gérer l'instabilité que cela provoquerait. Vous comme nous.

Selon moi, nous devrions signer une sorte de "pacte défensif général" qui nous "obligerait" a nous défendre mutuellement lorsqu'un pays nous attaque, et j'insiste, seulement si il nous attaque. Cela permettrait en même temps de dissuader tout pays souhaitant déclarer la guerre a un de nous.

Qu'en pensez vous, tous?

Un court silence envahit la salle, Baldassare Calabraise attendait la réponse des communistes.
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CITATION a écrit :
Le communisme est l'avenir de notre monde. Viendra un jour, proche ou lointain, maintenant ou dans des siècles, où les travailleurs du monde entier se lèveront et se battront contre la bourgeoisie oppressante du capitalisme. Un jour, un soleil rouge se lèvera dans le ciel, et celui-ci sera la preuve qu'une société sans classes sociales, fondée sur une égalité parfaite, peut exister. J'ai confiance en cet avenir.

Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, La guerre civile Loduarienne, 2002.


Lorenzo se redressa sur sa chaise, et commença à parler d'une voie forte.

Camarades, pour commencer, bien le bonjour à tous. Je souhaitait également remercier Kronos d'avoir eu l'initiative de tous nous réunir dans une même pièce afin d'arriver à un accord commun. Ici, un point commun nous lie tous : de près ou de loin, nous sommes communistes et nous dirigeons des nations communistes. Il est essentiel que nous nous unissions, chose rendue possible par l'initiative qu'a pris Kronos. Mon objectif en venant ici est de créer une nouvelle union rassemblant les nations communistes, socialistes et autres nations se rapprochant du communisme. Je vais donc vous présenter mes propositions et mes opinions.

Lorenzo sortit six feuilles de format A4 de sa valise qu'il avait emmené. Il distribua les feuilles à l'ensemble des dirigeants présents dans la salle.

Feuille A4 a écrit :

UNION DES NATIONS COMMUNISTES ET SOCIALISTES (UNCS)
ACCORDS DE PENDRAGON-FONDATION DE L'UNION DES NATIONS COMMUNISTES ET SOCIALISTES (UNCS)


Préambule :Ces accords visent à fonder une union centrée autour du communisme et du socialisme. Toutes les nations signataires doivent respecter les principes de l'idéologie communiste et/ou socialiste. Les futures nations signataires doivent également respecter les principes de l'idéologie communiste et/ou socialiste. Tout non respect de ces accords par l'une des nation signataire pourra mener à une expulsion de l'union suite à un vote des autres nations signataires.

Article 1 : fonctionnement parlementaire de l'Union.
L'Union des Nations Communistes et Socialistes est populaire et démocratique. Par conséquent, chaque nation signataire devra désigner 25 personnes qui siègeront au parlement de l'Union. Ce parlement votera les lois communes à toutes les nations signataires, en accord avec les gouvernements de toutes les nations signataires. Les nations signataires s'engagent aussi à désigner 1 autre personne par nation qui siègera à la présidence du parlement de l'Union.

Article 2 : fonctionnement militaire de l'Union.
L'ensemble des nations signataires s'engagent à aider militairement une nation signataire qui aurait été agressée militairement par une autre nation ou qui réaliserait une demande d'assistance envers l'Union. Si une nation non membre de l'Union intervient militairement ou déclare la guerre à une nation membre de l'Union, toutes les autres nations signataires seront automatiquement en guerre contre la nation agressante.
Dans le cadre d'une intervention militaire conjointe des nations signataires de l'Union dans une autre nation, la décision reviendra au chefs militaires suprêmes de chaque nation signataire qui discuteront et voteront pour ou contre l'intervention militaire.
Chaque nation signataire originale possède un droit de veto au parlement concernant les réactions aux guerres en cours et aux interventions militaires en cours.

Article 3 : fonctionnement économique de l'Union
Chaque nation signataire s'engage à aider une nation signataire en difficulté économique ayant fait une demande d'aide envers l'Union. La valeur de cette aide est à la charge des différentes nations signataires.

Comme vous pouvez le voir, j'ai tranquillement commencé à définir quels pourraient êtres les accords qui vont se décider dans cette salle.
Vous avez sur ce papier toutes mes propositions du moment. Bien entendu, ce n'est pas une version définitive, et de nombreuses améliorations peuvent et doivent êtres prodiguées. Notamment concernant des sujets non abordés ici, comme les accords scientifiques, frontaliers, éducatifs, etc.
J'ai tout de même une revendication : je réclame la dissolution de l'Internationale. Voici ma raison : cette nouvelle union a pour but de remplacer l'Internationale qui est en état de mort cérébrale. Cette union est conçue pour repartir sur de nouvelles bases, et il est hors de questions que repartions sur les bases de l'Internationale.
Qu'en dites vous ?
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Soufflant du nez à chaque intervention de monsieur Ignitus et monsieur Calabraise, le lieutenant Takamori essuyait désormais ses verres de lunettes en écoutant monsieur Geraert-Wojtkowiak déblatérer dans une langue qui lui était insupportable. En écoutant la traduction dans son casque, il replaça ses lunettes sur son nez et leva les yeux au plafond, ne pouvant plus supporter une minute de plus que sa patrie soit qualifiée de "communiste". Soudain, l'on plaça une feuille sur l'écritoire où étaient disposées ses notes. Il parcourut rapidement le document sans produire la moindre réaction. Le lieutenant se leva alors de sa chaise pour s'adresser à l'assemblée en ses mots :

- "Automatiquement en guerre", que l'idée est astucieuse monsieur Geraert-Wojtkowiak ! Malheureusement, notre nation n'est nullement dotée d'une technologie assez avancée pour vous distribuer la vie de nos hommes à votre convenance. Mais je suis tout de même curieux de voir en œuvre une telle invention. Quelles sont les options ? Rend-t-elle la monnaie ? Ah, trop de questions me viennent à l'esprit pour me contenir, excusez-moi. En tout cas, le Prodnov aurait sans doute apprécié ; il aurait bien fallu cela pour venir au secours d'une stupidité pareille...

Lieutenant Ino Takamori
Il soupira avant de tourner la tête vers Baldassare Calabraise.

- Voyez-vous, nous ne considérons aucunement notre destin et nos solutions comme le destin et les solutions du monde. C'est pourquoi nous sommes plus que perplexes, pour ne pas dire incrédules, quant à l'avenir d'une alliance aussi restrictive et bornée à prôner l'entre-soi idéologique. Vous ne semblez pas le comprendre, alors laissez-moi vous l'expliquer avec des mots simples : le monde vous méprise, vos méthodes ne trompent personne ; pour les humbles nations, vous n'êtes qu'une sombre facette de l'impérialisme.
Le lieutenant s'arrêta, remit ses cheveux en place et sourit aux représentants.

- Merci bien pour votre écoute studieuse.
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Après l'intervention du lieutenant Takamori un long silence envahi la salle. Après quelques secondes d'attente, Baldassare Calabraise prit la parole en s'adressant au lieutenant:

- Monsieur Takamori... Que voulez vous au juste? Créer des tensions?!
Ne soyez pas si agressif! Nous sommes ici pour parler de l'avenir du communisme et trouver des solutions. Pas pour diviser notre communauté.
Certes, la proposition est a revoir mais il est inutile de réagir ainsi. Ce n'est qu'une première version, rien n'est officiel. Nous allons modifier ce document jusqu'à ce qu'il plaise a chacun. Nous pouvons tous y réagir. Seulement, nous devons le faire calmement en se respectant tous. Ce n'est pas en parlant ainsi que nous parviendrons a trouver un quelquonque accord alors contrôlez vous je vous prie.
Toujours en s'adressant au lieutenant il continua:
-En effet, cette proposition de "guerre automatique" peut paraitre plutôt folle... Il nous faut la modifier. Cependant, refuseriez vous l'aide de 5 nations, prêtes a vous défendre quoi qu'il arrive? Ensembles nous possédons toutes les technologies requises pour limiter les pertes, de l'avion de chasse au sous marin. Et puis, si nous sommes tous unis, qui oserait nous attaquer si ils savent que nous nous défendrons mutuellement? Cela marche dans les deux sens monsieur... Si votre nation défend les autres, les autres défendrons votre nation. Alors oui, elle rend la monnaie.

Il laissa quelques secondes de silence avant de s'adresser a monsieur Geraert-Wojtkowiak avec un grand sourire:
-Cher Geraert-Wojtkowiak! Votre initiative nous plait, a tous (en regardant discrètement le lieutenant Takamori). Cependant je pense que certains points sont a revoir. Mais, c'est pour cela que nous sommes ici! Pour débattre et parvenir a trouver une solution.
En ce qui concerne l'article 1 je n'ai rien a dire.
L'article 2 m'a lui, en revanche assez dérangé... Comme l'a calmement fait remarqué monsieur Takamori, nous ne pouvons pas entrer en guerre automatiquement lorsqu'un pays étranger déclare la guerre a un des membres de l'alliance. Nous n'en avons pas forcément les moyens. Pourtant je pense que si une telle situation se produit, tous les pays signataires DOIVENT fournir une aide au pays agressé qu'elle soit militaire ou économique. Alors que pourrions nous faire... Peut être mettre a disposition des troupes qui seraient placées en "réserve" et ne serviraient qu'a défendre l'alliance. Ces troupes seraient envoyées après un vote en cas de guerre. Et seulement si le membre de l'alliance en guerre est défenseur et non agresseur. Si celui ci est agresseur, nous n'avons en aucun cas le devoir de l'aider.
En ce qui concerne l'article 3 c'est un peu le même problème... Nous n'en avons pas tous les moyens. Et la mise en place d'une sorte de banque semble difficile.

Et enfin, par rapport a la dissolution de l'internationale, c'est au dirigeant de la Lutharovie seul de décider...
En ce qui me concerne, je suis pour.

J'attend donc vos avis a tous sur les propositions de monsieur Geraert-Wojtkowiak et les miennes.
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Suite à l'intervention du lieutenant Takamori et de Baldassare Calabraise, Strakar Ignitus intervint à son tour :

"-Vous savez Mr. Takamori, comme l'a très bien dis Baldassare, ce n'est pas une version définitive, et par "automatiquement en guerre" je pense que Mr. Geraert-Wojtkowiak voulait insinuer que nous devions nous entraider automatiquement, que se soit en envoyant des troupes ou simplement avec des aides humanitaires. Mais dans tout les cas, ce n'est pas une raison pour prendre cet air narquois et ironique. Pour quelqu'un qui dois représenter sa nation, vous ne donnez pas une bonne image. Vous devriez plutôt proposer des idées pour améliorer l'ébauche de cette alliance !"

Strakar attendit quelques secondes puis reprit :

"-Bien, comme nous l'avons vu, cette alliance est encore à améliorer mais les idées de bases sont là. Plutôt que de se lancer tête baissée en guerre, je propose plutôt que chacun aide le pays attaqué avec ce qu'il a. Pas besoin d'envoyer des milliers de soldats : des aides humanitaires peuvent suffirent. En revanche, le réel intérêt de cette alliance serait d'avoir une armé commune : En effet, si nous combinons les armées de nos pays respectifs, nous aurons l'une des armé la plus puissante jamais existé. Ce qui serait largement suffisant pour dissuader n'importe qui. Attention cependant à ce que cette "armée" ne soit pas utilisée à d'autres fins que celle de nous défendre. Qu'en dites vous ?"
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Lorenzo écouta chacun de ses interlocuteurs, puis commenca à répondre.

Bien, comme prévu, le texte ne fait pas l'unanimité. C'était prévu, car ce texte devait forcément être changé, comme je l'ai dit plus tôt.

Il se tourna vers le représentant de la Maronhi.

Je ne vais pas repasser un coup pour redire ce qu'on dit monsieur Baldassare Calabraise et Strakar Ignitus.

Il se retourna vers l'ensemble de l'assemblée.

Bien, parlons du changement du texte.
L'article 1 a l'air de faire l'unanimité parmi vous, nous pouvons donc le garder en état pour le moment, sauf si ce n'est pas le cas. Dans ce cas, n'hésitez pas à le dire. Je n'aurai aucun problème à changer l'entièreté du texte si il le faut.
Concernant l' article 2, vous avez plus de réticences, et je le comprends. J'avais proposé le fait que "Si l'un d'entre nous est attaqué, nous sommes tous attaqués" comme un moyen de dissuasion. En effet, le fait de savoir, pour une nation ayant des vues sur une nation membre de la future UNCS, que en cas d'attaque de la nation membre, chaque autre nation membre serait là pour la défendre. Je tiens à préciser que ceci ne concerne que le champ défensif, aucunement offensif. Mais après réflexion, je trouve que l'idée de Monsieur Strakar est judicieuse : la mise en place d'une armée commune pour toute l'Union. Actuellement, la Loduarie serait prête à mettre 2 500 soldats professionnels et 1 000 soldats réservistes pour cette armée commune. Cette armée commune pourrait prendre sous son aille les deux champs, offensif comme défensif. Et si besoin, plus de soldats et de moyen pourront être mobilisés par les différents nations signataires. Qu'en dites vous, concernant l'article 2 ?
Passons à l'article 3, maintenant. En parlant d'une aide, celle ci peut être petite et légère, elle sera toujours la bienvenue par la nation dans le besoin. Je ne parle pas de la mise en place d'une banque, non, mais d'aides directes venant des différents pays signataires. Cette pourra avoir la taille qu'elle veut, ceci ne sera pas un problème. La seule obligation étant d'envoyer une aide utile et efficace, la taille et la nature de l'aide étant totalement libre. Est-ce bon pour ce point là ?
Bien, vous l'aurez sûrement remarqué également, il n'y a que 3 articles. Avez vous des suggestions concernant de possibles articles concernant d'autres secteurs, comme l'éducation, la technologie, le commerce inter-étatique, etc...?


Lorenzo se posa dans sa chaise en attendant la réponse des autres représentants.
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Andromède avait écouté avec attention les interventions de ses homologues. Après celle de son camarade loduarien, elle se leva doucement et prit la parole.

Camarades, l'essentiel, je crois, est d'assurer chacun des membres d'une assistance en cas d’agression. Il faut absolument éviter un nouveau scénario à la Prodnovienne, et dans l'idéal la dissuasion serait suffisante pour prévenir toute agression future. C'est pourquoi je suis favorable à ce que l'orientation militaire de cette organisation soit uniquement défensive, il ne faudrait pas envoyer un message belliciste aux autres nations car si le lieutenant Takamori a pu être un peu brusque, il n'avait pas tort lorsqu'il a dit que le monde nous déteste, c'est pourquoi nous devons uniquement faire preuve d'unité, le temps n'est pas à l'agressivité.

Concernant la formation d'une armée commune sous commandement de l'organisation, j'avoue être assez sceptique. Je ne ferme pas la porte, j'attendrai de vois vos propositions à ce sujet mais nous sommes assez frileux à l'idée de déléguer une partie de la défense à une instance supra-nationale, nous préférerions une coopération inter-nationale.


Il n'y a que quelques articles, certes, et je suis favorable au fait qu'il y en ait davantage à la formation de l'organisation, mais je pense que la création effective de cette organisation est la priorité, elle est destinée à évoluer par la suite. La structure parlementaire ébauché dans l'article 1 est d'ailleurs là pour ça.

Pour le reste, ce qui a été proposé jusqu'à présent semble aller dans le bon sens.


Ayant terminé sa prise de parole, la secrétaire général de Lambroisie réajusta sa vareuse avant de se rasseoir.
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Strakar réfléchissait à cet union pendant que les secrétaires généraux de la Loduarie et de la Lambroisie parlait. Il pris donc la parole à son tour :

Je vois que certains d'entres vous sont dubitatif concernant l'idée d'une armée commune, mais imaginons que nous prenons 30% des effectifs de nos armées respectives : chacun aura donc toujours 70% de son armée pour contrôler les problèmes intérieurs, ainsi qu'une armée commune à l'union pour les problèmes de plus grands ampleurs. Cette armée sera surtout dissuasive et prévue à un usage défensif, comme mentionné précédemment.

Strakar jeta un rapide coup d'oeil pour vérifier que tout le monde le suivait puis continua

Ensuite, imaginons qu'un pays membre sois en pleine guerre civile, il peut tout à fait rappeler ses soldats de l'armée commune jusqu'à ce que le problème sois résolu : l'idée de l'armé est de se protéger contre les attaques extérieurs et non contre des guerres civiles propres à un pays.

Il se tut et attendit la réaction des autres
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Cela faisait un moment que Baldassare Calabraise n'avait pas parlé, après avoir longuement écouté les avis de chacun il prit la parole:

Bien, en effet, nous avons tous des avis bien différent et j'ai bien l'impression que nous n'arriverons jamais a nous mettre d'accord... Laissez moi donc exprimer mon point de vue.

Premièrement je suis favorable a la création d'une armée commune, cependant, et je l'ai déjà dit, cette armée ne pourra servir qu'a nous défendre! Il est hors de question que nous mettions en danger nos armées respectives pour qu'un des pays membres puisse agresser un pays étranger. Mais cela n'est pas vraiment le problème... Nous voulons surtout préserver la paix. N'est ce pas?

Chacun pourra choisir la quantité de troupes qu'il mettra a disposition de l'alliance, il n'y a pas de quantité minimale.
Ces troupes serait déployées vers un lieu précis après un vote des membres de l'alliance, bien évidement, seulement si le pays qui recevra ce soutient est DEFENSEUR!
Aussi, sachez que les troupes que vous mettez a disposition de l'alliance pourront être rappelées dans vos pays a votre demande. Vous ne risquez rien en engageant vos troupes dans cette armée commune.

Alors... Qu'en pensez vous?


Comme l'a dit Madamme Andromède, cette alliance est destinée a évoluer, nous n'avons pas besoin d'une quantité démesurée d'articles pour que celle ci soit créée. Lorsque nous aurons les bases, nous pourrons finaliser sa création. Et nous devons le faire au plus vite, vous le savez...

Baldassare Calabraise laissa ensuite un silence pour que tout le monde puisse réagir.
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Depuis le début de la rencontre, Kyrill Ivanovitch Golskoy, un apparatchik du Parti Communiste Lutharovien récemment devenu diplomate, était somnolent et peu bavard. Il a été nommé à une haute fonction alors qu'il n'avait que peu d'expérience dans la diplomatie. Mais il ne pouvait pas continuer à être en retrait suite aux déclarations de ses interlocuteurs. Il prit alors la parole.

- Je suis globalement d'accord avec la seconde proposition de monsieur Lorenzo Geraert-Wojtkowiak. Cependant, quelque chose me chagrine. Créer une armée commune à tous les pays membres de l'alliance serait totalement inutile. En effet, aucun pays communiste, que nous représentons en ce lieu, n'a une armée apte à contribuer à la création d'une armée commune suffisamment puissante pour dissuader n'importe quel pays d'attaquer un des pays membres. Il est préférable que chacun de nos soldats restent dans leur pays respectif. De plus, les soldats de cette armée n'auraient pas le sentiment patriotique qui les animent habituellement au combat. Pour résumer, au nom de la République Socialiste Fédérative de Lutharovie, je suis défavorable à la création d'une armée commune aux membres de l'Union des Nations Communistes et Socialistes.
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Baldassare Calabraise semblait plutôt agacé, il répondit au représentant Lutharovien:

Bien... La moitié d'entre nous sont contre la création d'une armée commune.

Calabraise regarda les représentants du Reylos et de la Loduarie communiste et dit:
Rendons nous a l'évidence... Nous ne parviendrons pas a nous mettre d'accord.

Il tourna ensuite le regard vers le représentant Lutharovien.
Monsieur Golskoy... Vous êtes comme beaucoup le sont ici, contre la formation d'une armée commune. Que proposez vous donc? La signature d'un pacte défensif entre tous les membres de l'alliance? Ce qui permettrait a un pays membre attaqué d'être défendu par l'alliance. Cela me conviendrait.

Nous devons avant tout nous entraider et nous protéger. Si aucun pacte n'est signé pour permettre a chaque membre d'être protégé nous serons tous en danger. Ce pacte défensif est une seconde option vers laquelle nous pouvons nous tourner.


Il regarda donc l'entièreté des participants de la réunion.
Nous abandonnons donc l'idée de l'armée commune, sauf bien sur si quelqu'un a quelque chose d'autre a dire a ce sujet.
A la place, optons plutôt pour un pacte défensif que chaque membre signerait lors de l'entrée dans l'alliance.
Qu'en dite vous?

Nous devons tous faire des efforts si nous voulons créer cette alliance...
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Le lieutenant Ino Takamori s'interrogeait sur les raisons de son affectation à la réunion, envisageant même par là d'avoir été puni pour un tort quelconque causé à l'un de ses supérieurs. Il continuait à noter les propositions et les avis de chacun dans son carnet, mais fut rapidement rattrapé par un manque de sommeil lui-même causé par une absence de familiarité avec le décalage horaire, et qui se traduisit par un bâillement qu'il atténuait en plaçant une main devant sa bouche. Il écoutait par la même occasion monsieur Calabraise terminé son intervention. Profitant du silence qui s'installait, il prit une nouvelle fois la parole.

- C'est avec le plus grand effort du monde que je prononcerais les mots suivants : un pacte défensif serait sans nul doute plus adapté, signé à l'entrée d'une des nations dans l'alliance bien sûr.

Il souffla pour marquer une pause en refermant son carnet.

- Pour ma part, il n'est pas de mon ressort d'approuver ou non ces conditions. Donc si personne n'a quelque chose à ajouter, je préfère me retirer... afin de tirer tout cela au clair, bien évidemment. Nous vous ferons parvenir notre réponse sur une potentielle entrée dans l'alliance.

Il restait à demi assis, appuyé sur ses jambes, attendant un signe favorable pour se retirer d'un instant à l'autre.
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