29/05/2013
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2 - Population du Majanda

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Les enfants, excités par la récréation, rentrèrent dans la classe un peu bruyamment. Monsieur Bantou poussait légèrement le dernier récalcitrant pour qu’il se dépêche de retourner à sa place tout en intimant le calme.

Quelques instants plus tard, le silence s’était fait. Le professeur le laissa durer, savourant à la fois le calme et la réaction qu’il aurait quand il annoncerait la prochaine matière. Il adorait enseigner et les réactions des enfants caressait tout de même son léger côté taquin – les élèves diraient « sadiques ».

- Maintenant, leçon de calcul.

Il y eut maintes protestations qui n’amenèrent qu’un léger sourire sur le visage de l’enseignant.

- Notez l’énoncé. Le Majanda a une population de 11 millions d’habitants. Il y a un homme pour quatre femmes. Combien le pays compte-t-il d’hommes ? Et combien de femmes ?
- À peine ce qu’il faut pour les servir, ricana Chaprot.
- Chaprot, tu auras le droit d’aller noter ta réponse au tableau dès que tu as fini. Et tu me diras quel est le pourcentage d’homme dans la population totale. Je vous laisse deux minutes.

Le laps de temps écoulé, Chapot se dirigea vers l’estrade, un peu penaud. Le cliquetis de la craie était inaudible parmi les chuchotements des bavardages des voisins. Peu à peu, les réponses – toutes bonnes – s’affichaient.

Chaprot, au tableau a écrit :

Majanda :
20 % d’hommes soit
2,2 millions d’hommes
8,8 millions de femmes

À peine les réponses affichées, il posa la craie et s’empressa de faire demi-tour. Le maître l’arrêta et lui enjoignit de détailler le calcul. Pendant qu’il s’exécutait, une main se leva en même temps que la question fut posée :

- M’sieur ! Mon père dit que c’est pas normal qu’il y ait autant de femmes !


Il y eut des grands rires dans toute la classe. Évidemment que c’était normal qu’il y ait autant de femmes ! Il fallait bien ça pour servir les hommes ! Pour éduquer les petits princes qu’étaient les garçons. Pour enseigner aux petites filles, aux sœurs, comment, après avoir travaillé à leurs champs toute la journée, tenir une maison propre, obtenir des enfants calmes quand le père était à la maison, lui offrir un repas chaud et délicieux et soulager leur homme la nuit.

Les petits répétaient les paroles entendues de leurs pères, grands frères, oncles et grands-pères sans vraiment comprendre ce que tout voulait bien dire.

Monsieur Bantou claqua dans ses mains et le calme revint :

« Il est coutume de dire qu’il faut au moins quatre femmes pour valoir un homme mais si l’adage et les statistiques s’accordent ce n’est qu’un pur hasard. Ton père a raison Ossa. Normalement à la naissance, le ratio homme-femme est quasiment équilibré. On retrouve ce ratio dans beaucoup de pays du monde. Mais ici, chez nous, au Majanda, ce n’est pas le cas. Le ratio homme-femme est toujours normal jusqu’aux huit à dix ans des enfants puis, inexorablement, plus les garçons vieillissent, plus ils meurent. La raison est simple : la guerre civile qui secoue le Majanda quasiment sans interruption depuis notre indépendance et les massacres qui s’y sont insérés. Il n’est pas concevable qu’on puisse tuer une femme, donc.
- Pourquoi M’sieur ? interrompit un élève.
- Tout comme il est plus intéressant de voler le bétail ennemi ou de prendre ses affaires que de le tuer ou de les casser, il n’y a aucun intérêt à tuer les femmes. Pourquoi supprimer quelque chose qui ne peut pas vous nuire ? Bien sûr, il y aura toujours des combattants pour qui c’est amusant de tuer mais ce n’est pas la menace principale qui pèse sur les femmes.
- C’est quoi M’sieur, alors ?
- Bon, il en est où ton calcul, Chapot ? demanda l’enseignant pour changer de sujet. Ah, c’est fini, voyons ça. Oui, c’est bien ça. Retourne à ta place. Maintenant, amusons-nous à calculer les ratios de dépendance démographique. Ne me posez pas la question, je sais que vous voulez savoir ce que c’est. Ce sont les ratios entre certaines catégories d’âge. Grosso modo, entre les enfants, ce qu’on appelle les actifs, ceux qui ramènent de l’argent à la maison et les personnes âgées qui ne travaillent plus. Dans les pays riches, les enfants ont moins de quinze ans et les retraités plus de soixante-cinq ans. Chez nous, c’est moins de huit ans pour les enfants et plus de soixante-quinze ans pour les personnes âgées. Mais on n’a les estimations – personne ne sait vraiment combien on est et quel âge on a - que pour les enfants de 0 à 14 ans et les plus de 65 ans.
- Pourquoi on n’a que ces estimations sur 14 ans et pas 10 ans, m’sieur ?
- Parce que c’est une ONG qui a réalisé ce travail et elle a voulu suivre la norme internationale. Pas d’autres questions ? Donc, c’est à mon tour d’en poser. Première question : on se demande combien il y a de personnes âgées par rapport à la population qui travaille. Je vous laisse réfléchir et un volontaire vient au tableau pour détailler son calcul.
Pour corser un peu la chose, voici les données suivantes, en pourcentage :
Personnes de plus de 65 ans : 2,6 %
Enfants jusqu’à 14 ans inclus : 50,6 %
Et puisqu’on va dans les détails, on va préciser les proportions. S’il y a bien 1 homme pour 4 femmes, c’est vrai uniquement à partir de 14 ans. En dessous, il y 45 % de garçons. Et ensuite, vous me calculez le détail par sexe.


Fassou se leva après quelques minutes et commença à décrire son calcul :

Fassou, au tableau a écrit :

Vieux : 286 000
Enfants : 5 566 000
Milieu : 5 148 000

Hommes vieux : 57 200
Femmes vieilles : 228 800

Milieu hommes : 1 029 600
Milieu femmes : 4 118 400

Enfants hommes : 2 530 000
Enfants filles : 3 036 000

Il vérifia les calculs et les approuva malgré avoir tiqué devant la description des catégories.

- Bon, d’ici à la fin de l’heure, je vous laisse chacun dessiner des graphiques pour illustrer ces chiffres. Trouvez les plus pertinents. On affichera les deux plus beaux. Je vous distribue des feuilles blanches.

Les élèves se penchèrent tous sur les feuilles. Certains retournèrent discrètement à la page de la leçon des représentations graphiques des chiffres, comme s’ils avaient l’impression de tricher et peur de se faire prendre. Quelques-uns sortirent leurs crayons de couleurs ; d’autres absorbés dans leur tâche, sortaient la langue. Au fur et à mesure, ils redonnèrent leur papier à l’instituteur.

Le lendemain, sur un mur, on pouvait voir les deux graphiques suivants :

Graphique circulaire représentant la Population Majandienne par tranche d'âge (estimation)


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Graphique en barre représentant la Population Majandienne par âge et sexe
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  • Afik
  • Meul
  • Teul
  • Panto
  • Imbowi
  • Piwosiko
  • Piwosos
  • Fantous
  • Bassa
  • Nitolen
  • Madari
  • Ouimba
  • Doni
  • Tao
  • Ewé
  • Adangma
  • Sona
  • Boti
  • Crou
  • Bza
  • Mazondé
Ce ne sont que quelques-uns des noms des peuples qui vivent au Majanda. Mais les ethnologues les classent en cinq grandes familles :

Les Afik, les Teuls, les Ouimba, les Senoufo et les Tassangurou.

Cette classification ne satisfait personne dans le pays car elle regroupe des peuples qui, s’ils ont certains traits communs, ont également des différences. Pour un Majandien, un Afik n’est pas un Doni même si certains chercheurs égarés les ont placés dans la même case.

Un élément important des peuples est qu’ils ne concernent que les hommes. Les femmes sont anethniques.

Comment savoir si un homme appartient à tel ou tel peuple ? C’est extrêmement compliqué et il n’y a que les Majandiens et Majandiennes pour le reconnaître. Il y a de ça plusieurs siècles, on pouvait en général les distinguer par des caractéristiques physiques plus ou moins communes, comme une certaine ossature de la mâchoire, une certaine couleur de peau, un nez plus ou moins fin… Les peuples ne se fréquentant pas tous entre eux (pour des raisons géographiques ou (in)amicales) on pourrait croire que ces traits persisteraient.

C’est oublier l’une des caractéristiques principales de la population : les femmes sont anethniques. Dès lors, les mariages (qui ressemblent plus à une transaction financière qu’à un mariage arrangé) peuvent rapidement mêler plusieurs peuples. Par exemple, les Bassa ne supportent pas les Madari. Mais les Fantous sont neutres avec les deux. À la première génération, une fille de Bassa est mariée à un Fantou et sa fille pourra l’être avec un Madari. Les traits génétiques se sont ainsi mélangés jusqu’à obtenir une plus grande harmonie physique qu’il n’existait il y a quelques siècles.

La question initiale n’est pas résolue : comment déterminer à quel clan appartient un homme ? Il n’y a pas de critère absolu : tel clan n’est pas l’unique à se coiffer d’une telle manière par exemple. Il faut trois ou quatre indices pour oser espérer tomber juste. En tant qu’étranger, vous avez quand même une chance sur deux, malgré ces quatre indices, pour vous tromper. Certains ethnologues dans leurs publications scientifiques ont même parlé d’un « sixième sens » majandien, tellement cela leur semblait obscur.

D’autres scientifiques ont tenté de rassembler quelques catégories de classification. Les deux principaux sont l’ornementation de son AH-58 personnel et ses tatouages, mais ces derniers ne sont pas toujours visibles. L’habillement, les parures et les coiffures peuvent donner quelques pistes d’identification. Un autre ensemble d’indice fort est l’ensemble stylistique de certains des objets qui appartiennent à la personne, comme le style artistique de son masque passeport (aussi appelé masque pendentif), la décoration de ses couverts d’apparat, de son siège personnel, de son masque d’initiation voire d’autres objets personnels ou d’habitation comme les jeux ou les appuie-nuques quand cet objet est usité par ce peuple. Le problème avec ces indices est que la personne ne les porte pas toujours sur lui ou de manière visible.

Pour un étranger, le plus simple serait de demander à la personne mais il risque, au mieux, de devenir sujet de moquerie bienveillante. Il faut donc en général demander au préalable à un autre Majandien quel est le clan du futur interlocuteur.

Pourquoi est-il important de connaître le clan de son interlocuteur ? Les us et coutumes, ainsi que la langue, sont différents d’une ethnie à une autre. Utiliser des pratiques d’un clan ennemi à la personne en face risque, au mieux, de vous attirer du mépris condescendant ou des insultes. Les mœurs se sont adoucies car, il y a quelques générations de là, ceux qui commettaient ce genre d’impairs pouvaient être lynchés sans procès. Il y a quelques années de là, un ministre étranger en visite ayant salué durant un bain de foule un Madari à la façon Nitolen s’est vu recevoir une claque et a dû être évacué rapidement par les services de sécurité. La voiture transportant le politicien a dû être lavée de fond en comble, la foule ayant trouvé avec une célérité admirable un grand nombre de projectiles improvisés allant de l'œuf pourri à la bouse de buffle séchée.

Il est toutefois une phrase, un mot, qui mettent tous les majandiens à dos, quel que soit leur clan : le mot « tribu ». Demander à quelqu’un de quelle tribu il vient est le prélude à un sprint effréné pour le touriste étourdi (et suicidaire, qui fait du tourisme au Majanda ?). Le mot tribu est un rappel douloureux au passé colonisé : ce concept qui leur est étranger a été introduit par le colonisateur. La personne qui l’emploie est considérée automatiquement comme condescendante et méprisante. Le terme ethnie n’est pas particulièrement apprécié non plus mais est considéré comme neutre. Les Majandiens préfèrent le terme de peuple, voire de clans ou de famille.

Avec toutes ces différences, on peut se demander comment des peuples qui se détestent tant parviennent à rester dans le même pays ? C’est ce que nous verrons prochainement.
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Personne n’aime la classification en cinq grandes familles mais il n’en reste qu’elle est utilisée par à peu près tout le monde, pour une raison à peu près simple : depuis l’époque du président C, premier président depuis l’indépandance, il y a à peu près 20 % de chaque famille dans la population. Initialement, les Afiks étaient les plus nombreux – ce qui explique que la langue officielle soit la leur – mais un premier génocide a ramené leur population à la deuxième plus nombreuse, juste derrière les Ouimba. Un second génocide – moindre – a réduit la population des Ouimba et chaque famille a un nombre à peu près équivalent de membres.

Aucune généralité ne peut être faite mais on peut trouver quelques tendances. Les Afiks se trouvent principalement dans les villes et leurs banlieues. Ils exercent principalement des métiers de commerce et administratifs. Les clans qui composent la famille des Ouimba se retrouvent dans les zones de climat tropical et désertiques mais pas là où se trouvent les fleuves et les rivières permanents. Ils ont une tradition principalement nomade. Les Teuls se trouvent le long des fleuves. Les Tassangurou dans les zones montagneuses et les Senoufo sont plutôt côtiers.


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Si les différents peuples du Majanda s’entendent peu entre eux, pourquoi le pays n’explose-t-il pas ? Pour certains observateurs, le Majanda est une construction principalement post-coloniale qui arrange les organismes et gouvernements étrangers. En effet, vu le grand nombre de coups d’état, de massacres et les positions des différents belligérants de la guerre civile actuelle, on pourrait se dire qu’il vaudrait mieux scinder le pays en différentes régions pour ramener la paix dans la région.
Sauf que les Majandiens eux-mêmes seraient contre. En effet, le pays est faussement désuni. Chaque clan a beau détester ou haïr un ou plusieurs autres, il est aussi très lié avec un ou plusieurs autres clans. Ces clans étant tous différents pour chaque peuple, les relations sont très diversifiées et aucun n’est totalement exclu des autres. Ensuite, il existe plusieurs points communs culturels très forts. Si chaque peuple l’applique plus ou moins différemment, tout le monde – y compris les majandiennes chose rare - se retrouve dans :
  • Les jeux et paris
  • L’art
  • La religion
  • Les AH-58 (exclusivement réservé aux hommes pour le coup)
Si chacun l’applique différemment (le style artistique d’un Sona est différent de celui d’un Wé, la façon d’aborder la religion d’un Bza n’est pas semblable à celle d’un Bassa) ces différences sont d’un part minimes voire marginales et d’autres part perçues comme une force et avec grand intérêt – même entre peuples qui se détestent. Un sociologue en constatant ce fait en a conclu « s’ils n’avaient personne à haïr, ils s’emmerderaient. Aussi bien pour se taper dessus que pour discuter théologie et sculpture, chez les Majandiens, un bon ennemi est tout aussi important, si ce n’est davantage, qu’un bon ami. »
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Les AH-58

L’amour des Majandiens pour les armes est profond, il se voit dès le drapeau du pays qui représente un sabre, un AH-58 et une houe. Traditionnellement, chaque homme avait son arme personnelle. Suivant les peuples, cela pouvait être une sagaie, une lance, une machette… Au moment de la décolonisation, cette diversité a été représentée par le sabre de Dieu en jaune sur fond rouge, tel que présent dans une légende largement répandue dans le pays. Une autre version peu connue dit qu’il s’agit du sabre du colonisateur, mis en évidence pour ne pas oublier le passé, une troisième encore dit qu’il s’agit d’une mauvaise représentation du coupe-coupe, l’arme principale utilisée par les guérilléros pour inciter le colonisateur à prendre ses cliques et ses claques hors du pays (ce qui est totalement faux puisque cette arme est le AH-58, le coupe-coupe n’a commis que très peu de victimes mais son impact psychologique a été très important). Toujours est-il que ce sabre est unanimement reconnu comme un symbole du passé et de l’esprit guerrier. Le présent est représenté par la houe (signe en réalité des principales ressources du pays que sont certes l’agriculture mais aussi l’élevage et la pêche) et le AH-58.

Rappelons quelques principes : le AH-58 ou Автомат Новшников (lu Avtomat Novshnikov) de son nom officiel est l’arme emblématique Novigradienne. Conçu en 1958, cette arme est rustique à l’extrême. Quasiment impossible à enrayer, elle résiste au sable des déserts majandiens aussi bien qu’à l’eau salée des côtes ou l’humidité des montagnes. Ce fusil d’assaut est arrivé en masse au Majanda suite à la chute du régime soviet de l’état Novigradien : déjà peu cher, ce fusil était alors encore moins cher. Ce faible coût l’a rendu extrêmement populaire auprès de la population qui avait besoin de prendre son indépendance puis de se défendre dans les troubles qui ont suivis.

Cette omniprésence, au début purement matérielle, a pris un tour culturel au bout de quelques années. Un homme Majandien n’est pas homme s’il n’a pas son AH-58 avec lui. Le passage de l’enfance à l’âge adulte se fait encore dans beaucoup de peuple avec des épreuves et des initiations mais pas dans tous. La seule constante est le cadeau d’un AH-58 au nouvel adulte. Suivant la maturité de l’enfant, ce cadeau peut être fait plus ou moins jeune mais il est généralement fait à l’anniversaire des quinze ans.

On ne se sépare que dans de très rares cas de son AH-58, quitte à devoir le vider de toute cartouche dans les situations où la sécurité interdirait toute arme par ailleurs. Un Majandien surpris en public sans son arme est raillé : il est digne d’une femme. Les diplomates Majandiens, qui sont parmi ceux devant le plus quitter leur arme dans le cadre de leur métier, déploient des trésors d’astuces pour que les photos et les angles de vue des caméras de télévision ne montrent pas l’absence de leur AH-58, on peut toujours croire qu’il est dans un angle caché de la photo. Parmi les deux astuces les plus répandues : porter des sangles de AH-58 sans AH-58 pour faire croire qu’ils le portent dans le dos ou placer une carte transparente avec une photo du bout d’un canon et le poser sur le rebord du fauteuil (grâce à un scotch double face) pour faire croire qu’il est posé dans la pièce. Les rares journalistes ayant voulu révéler ces trucs ont vite disparus.

Arme personnelle, le AH-58 est aussi un étendard de ses compétences artistiques. Rapidement, des majandiens se sont mis à sculpter, graver ou pyrograver les pièces en bois de leur AH-58. De ce fait, les AH-58 avec des éléments en bakélite sont très rares car impropres à la personnalisation. Depuis quelques années, on observe un phénomène nouveau : les hommes achètent de nouveaux éléments en bois comme la crosse pour sculpter, graver un nouveau motif. Jusqu’à lors, le Majandien n’en sculptait qu’un. Les sculptures, gravures ou pyrogravures sont souvent un élément caractéristique du peuple du propriétaire de l’arme, bien qu’aucune généralité ne puisse être faite.

Enfin, à son décès, un Majandien est enseveli (ou incinéré ou autre) avec son arme. Prendre le AH-58 d’un mort est un grand tabou. Le vol d’un AH-58 est puni de mort quelle que soit la faction qui contrôle la zone où a lieu le larcin. Cette mort est généralement plus enviable pour le voleur que s’il était surpris sur le fait : un lynchage populaire et très douloureux est de mise.

Voici ci-dessous quelques exemplaires de décorations d’AH-58 :

Première exemple de kalach décorée

Deuxième exemple de kalach décorée

Troisième exemple de kalach décoré
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