18/05/2013
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Activités étrangères en République Libre du Prodnov - Page 2

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13798
12 Mai 2008,
Staïglad, République libre du Prodnov,
Quelque part dans les rues de la ville à la sortie de l'aéroport.


Tirer son épingle du jeu
Is this music ?

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Cela faisait désormais quelques heures que l'astre solaire s'était levé dans toute sa gloire afin de baigner une Staïglad renaissante de sa douce lumière, un agrément plus qu'appréciable qui venait réchauffer autant les coeurs que les esprits après chaque nuit glaciale dans cette région au nord de l'Eurysie où les nuits n'étaient guère agréables pour tous depuis les troubles récents. Et même la chaleur du jour n'était suffisante bien souvent afin de tenir au chaud les corps de tous et chacun, particularité de la région et de sa proximité avec le pôle nord dira-t-on, quoi qu'il en soit les locaux n'étaient guère dérangés par ce climat quelque peu rudes, après tout ils avaient appris au fil des siècles à vivre avec et à s'adapter en conséquence. Une adaptation qui se traduisait entre autre sur la mode vestimentaire, les tenues lourdes associés à des fourrures imposantes, des chapka ainsi que des bottes solides étaient communes, c'était même la norme la plus élémentaire par ici.

Aussi, l'on pouvait comprendre que des regards interloqués s'associent très vite à des expressions de surprise laissant les bouches grandes ouvertes tant ce qui se voyait était étonnant. Les locaux n'en croyaient pas leurs yeux, voilà que dans la vague massive d'arrivée du monde entiers une énième mascarade improbable se mêlait au lot. Tout droit sortie d'un feuilleton d'époque d'Extrême-Orient mêlant autant mysticisme que tradition, voilà que des individus hauts en couleurs émergeaient de l'aéroport, une partie arborant une collection indécente de riches robes, tuniques et autres atours en soie finement taillée et tout aussi richement décorés par ce de véritables virtuoses de la couture qui rendraient jaloux même les plus prestigieux tailleurs d'Occident. Des yeux avisaient pouvaient d'ailleurs voir que ces dernières avaient-été ajustés ou plus exactement modifiés afin de se voir octroyer des renforcements à base de cuir et de fourrures, assurément afin d'être adaptés aux températures relativement basses de la région, ce qui tendait à dire que ces gens là qui débarquaient tel des saltimbanques et des touristes dans la région savaient un tant sois peu où ils mettaient les pieds. Ceci dit, il ne s'agissait nullement là d'individus intervenant pour quelques organismes privés ou particulier, en soit l'on devinait bien qu'ils étaient à la solde de l'un de ces empires traditionnels du Nazum, c'était là un fait certains au vue des accoutrements, mais la certitude se basait surtout sur leurs accompagnants.


Monsieur Li
"Monsieur Li", l'une des têtes de cette étrange délégation arborant une tenue traditionnelle Ushong.

En effet, aux côtés de ces étranges personnages arborant des accoutrements multicolores et assez étranges, une allure plus connue, plus "classique" dirait-on ou tout du moins plus moderne et occidentalisé que celles de leur homologue tout en distinguant leurs statuts et permettant des les identifier. Sans y aller par quatre chemin, même le plus idiot des opossum quand bien même ces animaux n'avaient pas d'âme ni d'esprit ou quelque intelligence que ce soit pouvait parfaitement reconnaître dans ces autres individus des militaires. Qu'il s'agisse des bottes aussi noire que l'obscurité, des uniformes bien plus mornes et austère que le carnaval accompagnant, ou même des couvres-chefs, casquettes d'officier pour certains et bérets écarlates pour d'autres, l'on ne pouvait définitivement se tromper sur ce point. Cependant, personne ne savait vraiment à qu'elle nation s'apparentait ces étrangers exotiques et personne n'en avait cure à dire vrai en l'état. Après tout, les locaux avaient mieux à faire que de s'intéresser aux raisons de la présence de ces gens là, au même titre que de l'ensemble de tout ces magnats étrangers qui avaient flairés la bonne affaire. La présence massive de drôles d'oiseaux au sein de Staïglad était devenue au cours des derniers jours monnaie courante à un tel point que si les émerveillements et étonnement subsistaient encore un tant sois peu chez certains, dans l'ensemble personne ne s'exclamait plus réellement à chaque nouveau visage qui apparaissait à la sortie de l'aéroport.

Le Colonel So Wenong
Le Colonel So Wenong, officier de l'armée de l'étendard écarlate affilié à la Clique des Wang en tenue règlementaire.


Toujours est-il que les considérations des habitants de Staïglad ne semblait pas non plus réciproquement intéresser les étrangers. Ces derniers s'en venaient dans les faits du très lointain et surtout excessivement archaïque Empire des Ushong contrôlé par la dynastie des Xin depuis désormais plusieurs siècles. Archaïque pourquoi donc ? Simplement car l'Empire Céleste bien qu'extrêmement ancien et prestigieux n'a en fin de compte jamais totalement quitté ses origines, et ce sur tous les points. Traditionnel à l'excès, conservateur plus que de raison, ses instances régnantes avaient de toute évidence raté le train de la modernité sur bien des aspects tant et si bien que ce n'était pas une exagération que de dire que nombreux étaient ceux dans le pays à vivre encore au moyen-âge. Une réalité qui convenait bien à la plupart des notables et des grands du pays, la Cour Impériale dans toute sa diversité et sa décadence se félicitait de cet état de fait et rechignait tel un enfant gâté à faire la moindre concession à toute forme d'évolution quelconque, l'administration impériale pour sa part, soucieuse des privilèges de sa caste s'était enfoncée encore plus qu'auparavant dans le formaliste et la lourdeur bureaucratique à un tel point que même la poste Fortunéenne trouverait les procédés indigestes, un exploit en somme. De facto, un obstructionnisme latent et parfois bien malgré lui faisait barrage à de nombreuses tentatives de réformes, une véritable plaie. Et que dire du trône impérial ? Tenu par un enfant, la Régence avait déjà bien du mal à assoir son autorité, les luttes d'influences étaient quotidiennes et l'Impératrice Douairière n'avait guère d'yeux que pour son impérial fils, entendant faire de lui une figure puissante disposant de tous les outils pour régner par la grâce du mandat céleste. Guère d'un grand secours en somme même si nécessaire pour l'avenir.

En fin de compte le fardeau de la marche forcée vers la modernité revenait de façon assez étonnante à l'armée, ou plutôt à la jeune génération d'officiers ayant fait leurs classes à l'étranger, de fils de riches bourgeois bloqués par la stagnation, de négociants prospères ayant vu le monde et plus généralement à l'univers artistique et à tous les expatriés Ushong vivant à l'étranger. Ces derniers s'étaient tous rassemblés derrière la bannière de l'étendard écarlate, l'unique force armée se battant selon les standards de l'ère et disposant de son propre groupuscule un tant sois peu politique visant à faire pression au sein de la Cité interdite afin de mettre en échec les conservateurs et les obstructionnisme et permettre une marche forcée vers la modernité, aussi lente et éprouvante soit-elle. La clique des Wang, du nom de son dirigeant, le Maréchal impérial Wang Shao qui avait su s'imposer par son charisme, ses idées et surtout la force de ses fusils et de ses mitrailleuses comme visage d'une armée nouvelle et d'un avenir radieux pour l'Empire en tant qu'égal des grandes nations du monde actuelle. Un statut vraisemblablement perdu depuis longtemps.

C'est d'ailleurs dans la digne lignée de cette volonté que aujourd'hui les représentants de ladite Clique se trouvent au Prodnov, et non pas pour une aventure hasardeuse, bien loin de là car il s'agit là des fruits d'une réflexion minutieuse de la part des hautes sphères des Wang. De fait, c'était là une occasion en or qui ne se présenterait pas systématiquement que d'investir au sein de cette nation décapitée qu'était le Prodnov. Tandis que les puissances de l'ONC et de l'Union Albienne secondés par le Liberalintern s'opposaient plus ou moins avec violence sur divers domaines, ces derniers ne prêtaient guère attention aux Outsiders. Certains pans stratégiques de l'économie avaient été ciblé dans cette gueguerre idéologique, mais d'autres avaient complètement été délaissé et terrible ironie, c'était précisément les domaines que la Clique des Wang avait décidé de prendre pour cible car les plus utiles à leurs projets.

En d'autres termes, les investissements qui allaient être réalisés devaient permettre de s'ingérer dans les secteurs ferroviaires et universitaires du Prodnov Renaissant. Pourquoi donc ? Afin de "rattraper le retard", c'étaient là les termes cru et communs employés par le Maréchal mais qui en disait long. Et la logique en soit n'était pas mauvaise. Même si le Prodnov n'était pas le plus avancé des pays du monde, il fonctionnait tout de même sur des standards un tant sois peu contemporains autant dans son économie que dans son fonctionnement politique, son système d'éducation ou même son armée. Et même si la nation était brisée après les récents évènements ayant menée à sa fracture, les individus savant mis sur le carreau, ceux qui disposaient des connaissances, des savoirs, de l'expertise et en somme de tout ce que l'on pouvait attendre d'un homme moderne étaient encore là. Plus encore, dans l'ensemble ces gens là étaient toujours sur la touche laissant vacants de nombreux postes, de nombreux secteurs de leur manne humaine. C'est là que les fonds de la clique des Wang entrent en scène, remettre sur pied ces secteurs clés permettrait de disposer d'un certains contrôle sur ces derniers et de facto dans la foulée d'un relatif contrôle sur les savoirs associés... Ce dont l'Empire avait réellement besoin en somme car des ressources, les Xin en avaient, mais ils ne savaient pas comment les exploiter ni ne disposaient des techniques ou des gens qualifiés pour le faire, c'était là tout l'enjeu de ce "voyage d'affaire" emmené par la Clique des Wang. Créer un terreau propice au démarchage de talent, à l'acquisition de méthodes et de savoirs, mais aussi au polissage de jeunes prometteurs au sein de l'Empire qui ne pouvait briller en demeurant là bas éternellement. Une oeuvre sur la durée donc et parfaitement réalisable sous réserve de s'appliquer.

C'est d'ailleurs avec ces considérations en fond que les discussion entre les membres de la délégation semblaient porter. Deux voix toutefois s'élevaient au dessus des autres, l'une d'un jeune homme dont l'on devinait l'âge être situé entre la vingtaine et la trentaine et qui au delà d'arborer une tunique traditionnelle aux teintes écarlates et mauves se démarquait surtout un large éventail en plumes de paon qu'il arborait dans l'une de ses mains et qui faisait pour ainsi dire assez... Tâche. Clairement il s'agissait là d'un accessoire d'apparat pur car il n'en avait aucune utilité avec le climat local. Les excès de la mode dira-t-on.


Monsieur Li - Les rapports ne mentaient pas. Cet endroit est aussi déplorable en esthétique que l'on pouvait s'y attendre.

Des regards acérés, inquisiteurs, dispersés ça et là qui inspectaient la moindre bâtisse et ce peu importe les largeurs de chacune, les détails étaient soigneusement photographiés par la mémoire du dénommé Monsieur Li, qui était pour sa part le fils d'un richissime bourgeois ayant fait sa fortune dans le transport de denrées par voie fluviale et navale principalement. Ce dernier, désireux d'étendre ses affaires vers l'intérieur du pays avait été aisément convaincu de prendre part à l'aventure financière si cela pouvait lui permettre de ne point avoir à se contenter des routes de terres mal entretenus ne couvrant même pas toute la campagne de l'Empire.

Colonel So Wenong -
Et pourtant, ils demeure bien plus avancée que la mère-patrie des Ushon. Que peut-on donc en déduire ?

Représentant du Maréchal Wang Shao, le Colonel So Wenong était pour ainsi dire l'un des officiers les plus haut gradés de l'armée de l'étendard écarlate, en temps normal jamais il n'aurait-dû prendre part à un tel voyage, pour autant tout était exceptionnel en somme dans cette affaire et en digne homme de confiance de la Clique, il avait reçu des ordres clairs et précis l'enjoignant à piloter cette "mission" économique d'une main de fer. Entre autre, il était là autant afin de servir de garde-fou et rappeler à tous ses compatriotes leurs objectifs et ce qu'il y avait à en tirer que pour d'autres affaires moins assumée. Après tout, étudier comment poser des rails n'était pas la seule occasion sur ce vaste laboratoire humain qu'était devenu le Prodnov. Assurément y avait-il d'autres choses à faire et des personnes à rencontrer.

Monsieur Li - Qu'il va nous falloir être efficace afin de ne plus avoir à subir les railleries à l'internationale. Et potentiellement dispenser quelques conseils en architecture.

Le Colonel se surprit à sourire légèrement face à cette petite boutade avant de se ressaisir.


Colonel So Wenong - Je ne suis pas certains que les natifs se soucient grandement de l'état de leur façade à l'heure actuelle. Cependant, ils gagneraient certainement à recevoir quelques cargaisons de riz des plaines de la Yontzu. Ils sont plus maigres que des dogues en période de disette et ont le regard hagard.

Le ton se voulait partiellement ironique, véridique quand aux pénuries des lieux, mais assassin dans un autre sens vis à vis de l'état de l'Empire des Xin qui subissait plus souvent qu'on ne le pensait des disettes dans certaines parties du pays dû aux difficultés d'approvisionnement. Référence que Monsieur Li avait parfaitement saisi et à laquelle il se contenta d'acquiescer d'un hochement de tête.


Monsieur Li - Les rails feront de bien plus amples bénédiction que les implorations du Fils du Ciel aux nuages. Et tant qu'à parler des rails, où avons-nous rendez-vous déjà ?

Le militaire arqua un sourcil, passant sa main droite dans sa barbe afin de se donner un air de réflexion ce alors qu'il savait très bien où ils se rendaient.

Colonel So Wenong - A l'université locale, ou plutôt ce qu'il en reste, c'est à dire pas grand chose, à peine quelques salles occupés et pouvant encore accueillir des cours. Les gens n'ont guère plus le coeur à étudier, cela peut se comprendre lorsque la bâtisse est trouée de toute part après avoir été délaissé pendant des années. Mais que voulez vous, les casernes ont bon dos, bien meilleur que les bancs de l'école.

Son compatriote ne pu retenir un soupir désapprobateur alors qu'il jetait un regard vers les cieux grisâtre, espérant y trouver sait-on jamais un signe quel qu'il soit.

Monsieur Li - Décidément je ne comprendrais jamais les Eurysiens, ils ont la chance de posséder toutes les connaissances du monde et des merveilles de technologie et ne savent les apprécier à leurs juste valeur. C'est déconcertant. Etait-ce déjà ainsi de votre temps lorsque vous avez fait vos classes au Jashuria ?

L'officier signifia une réponse négative de la tête.

Colonel So Wenong - Les Jashuriens savent apprécier l'éducation à sa juste valeur. Ils tiennent ça des Fortunéens. Il faut croire que seuls le passage à travers des heures sombres permet ceci. Et quitte à parler d'heures sombre, évitez de faire mention plus que nécessaire des troubles récents auprès de nos interlocuteurs. Inutile de les renvoyer à leurs erreurs, converser d'emplois, de salaires et de toutes ces commodités qu'ils recherchent plus que tout actuellement suffira à les convaincre de notre bonne foi.

Monsieur Li - Soit, laissons donc les autres puissances se donner corps et âmes pour des luttes intestines éphémères, nous bien mieux à faire.

Toute la délégation acquiesça et poursuivit sa route. La messe était pour ainsi dire dites, le Prodnov était devenu un terrain de jeu entre les puissances et il n'y avait pas de raisons alors que les plus grands hypocrites et impérialistes de ce temps s'affrontaient que l'Empire des Xin ne tire pas son épingle du jeu. Seul le temps dirais ce que cette aventure allait donner.
4501
Démobilisation partielle de la Milice Fédérale en R.L.P


Dans le cadre des accords de Nevskigorod les Provinces-Unies du Lofoten avaient consenti à démobiliser une partie importante des troupes affectées à la défense du territoire prodnovien, suite à l'invasion de l'Union Albienne.
La Chancellerie de Pembertøn avait accompli ce geste n faveur des observateurs internationaux, dont un but de désescalade et d'amorçage d'une politique de détente à l'égard des Albiens et des puissances communistes affiliées.
Une mesure fortement critiquée par la classe politique locale et l'opposition en Lofoten, accusant l'administration Fjörgyn d'envoyer un message de faiblesse et de désengagement vis à vis du nouveau gouvernement de la République Libre du Prodnov.






troupesdemobilisées
Le 10 régiment d'infanterie de la milice fédérale de la Province de Redania en train d'embarquer à bord d'un avion de transport tactique F-17, sur une des pistes de l'Aéroport International de Staïglad.

Ce à quoi le Chancelier Fédéral Atreus Fjörgyn a répondu :


"La milice fédérale n'a pas vocation à se substituer aux forces de sécurité d'un Etat souverain comme le Prodnov. Toutefois j'ai assuré de mon support et de mon soutien le plus entier à la Présidente Sireskaya. Il est temps que les boys rentrent au pays, nous ne démobilisons qu'une partie de nos troupes, et le reste de nos miliciens qui demeurera sur place, sera attelé à sécuriser les actuelles frontières de la RLP, car non, je n'ignore ni ne minimise les menaces sérieuses que font peser les Albiens sur la stabilité et la paix au Prodnov.
J'ajoute que plus de 700 officiers de réserve, 1300 réservistes de la Garde Fédérale et 500 spécialistes seront affectés à la base militaire fortifiée de l'ONC situé à Pavlograd, au nord-est de Staïglad afin de conseiller, former, et enseigner à l'Armée Libre du Prodnov les stratégies et tactiques de la guerre moderne, et l'utilisation des armes et équipements que nous leur livrons afin qu'ils puissent se défendre efficacement et sans notre intervention systématique.

En revanche, la zone d'exclusion aérienne demeure jusqu'à nouvel ordre sous contrôle exclusif de l'ONC. Nous ne pouvons prendre le risque de baisser notre garde et de priver la RLP de son bouclier qui rendra impossible une seconde invasion sur son sol de l'ennemi, privé de son appui aérien.
Parallèlement au désengagement progressif de la Milice, nous installerons et deploierons de la défense anti aérienne et des batteries anti missiles dernière génération dans nos positions au nord et à l'ouest, près des zones frontalières d'avec la République de Peprolov et celle de la Lutharovie.

L'appui des Provinces-Unies et de ses alliés sera complet, total, et sans faille. Nous le devons pour tous les sacrifices consentis par cette nation !"



Un discours qui fait echo au vibrant hommage rendu par le Chancelier lors de sa visite à Staïglad pour l'inauguration du Commissariat Central.Si beaucoup lui concède une victoire politique majeure au Prodnov, qui aurait pu sombrer dans le chaos de la guerre le plus complet, ils sont égalemetn nombreux à lui reprocher sa tactique du compromis d'avec les communistes, et d'avoir laissé la république fantôche du Peprolov, ainsi que l'affaire dite de l'UPS Sovereign of the Airs, obscurcir et atténuer grandement les effets positifs de la renaissance de la démocratie prodnovienne.
Toutefois selon un récent et dernier sondage, 67% des citoyens lofotènes approuvent sa politique étrangère et ses actions à l'internationale, de quoi conforter l'actuelle coalition socio-démocrate-écologiste.



basemilitaire
Base militaire fortifiée de Pavlograd, à 80km au nord-ouest de Staïglad où le 3ème Régiment de la Milice Fédérale de la Province d' Østlof et le 10ème Régiment de Cavalerie Aéroportée de la Province de Sør-Varanger sont stationnés depuis le début du conflit au Prodnov

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
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L'histoire de l'ambassade Loduarienne du Prodnov Communiste


Tout avait pourtant bien commencé. Enfin, presque. Alors que le Prodnov était en crise interne, la Démocratie Communiste de Loduarie avait fait son possible pour aider son camarade de l'est. Elle avait fait parler la diplomatie, alors que le Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien préparait ses armes, et que L'ONC préparait son interventionnisme impérialiste. Ainsi, la Loduarie avait réussi à négocier un accord avec le Prodnov : 3 cargos chargés de matériel humanitaire, conçu pour le peuple Prodnovien. En même temps, l'ambassadeur Loduarien était parti par ces cargos. Escortés par la marine Pharoise, ils avaient débarqué sur une plage Prodnovienne. Là, tout espoir s'est effondré. Pour une obscure raison, les soldats Prodnoviens se mirent à tirer sur les humanitaires Loduariens. Même si une enquête est en cours, personne ne connaît la raison de ce dérapage. Toutefois, l'ambassadeur Loduarien, après avoir été évacué, revint au Prodnov par la voie des airs. Là, il pu prendre ses fonctions en tant que ambassadeur de la Démocratie Communiste de Loduarie au Prodnov. C'était sans compter sur les insurgés et les Putschistes. Cinq jours après la prise de fonction de l'ambassade, des combats avaient lieu en plein cœur de Staïglad. Les putschistes, victorieux, lancèrent alors un appel à l'aide vers L'ONC. Les forces Coalisés du Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien rentraient en territoire Prodnovien afin d'assurer la sécurisation du territoire. L'ONC se mêla alors dans ce terrible jeu. La Loduarie, elle se retrouvait entre deux choix. Le premier, voler à l'aide de son allié Prodnovien, mais c'était s'exposer à rentrer en guerre contre tous les camps présents ;
Le deuxième, de ne pas se mêler à la guerre et de continuer à soutenir le peuple Prodnovien.
Elle choisit la deuxième option. Alors que L'ONC et le Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien s'affrontaient sans tirer, la Loduarie se plaça aux côtés du peuple, et financa une campagne d'aide aux victimes Prodnoviennes. Des passeports Loduariens étaient fournits par l'ambassade, qui vivait ses derniers instants, et en échange, les citoyens Prodnoviens se voyaient décerner une vie meilleure loin de la guerre, de la famine et du capitalisme.

La Loduarie se tient au cotés du peuple-Venez chercher votre passeport loduarien à l'ambassade loduarienne, à Staïglad.
Affiche Loduarienne à destination du peuple Prodnovien, placardé à différents endroits à Staïglad, pendant la crise Prodnovienne


Plusieurs avions de ligne Loduariens de l'ancienne génération avaient été réquisitionnés pour évacuer le peuple Prodnovien. Mais bien entendu, tout cela ne pouvait se faire sans complications : L'ONC, dans son impérialisme, décida de détourner les avions Loduariens. Un geste qui mènerait la Loduarie à une crise diplomatique avec l'ensemble des nations de L'ONC, et bien d'autres encore comme la République fédérale d'Elpidia.

Mais quel était l'avenir de cette ambassade à présent ? Alors que le Prodnov communiste avait été expulsé du pouvoir ?
La réponse était simple. Elle continuait d'exister. Certes, pas à Staïglad. De toute façon, les autorités putschistes de Staïglad leur avaient bien fait comprendre qu'on ne voulait pas d'eux, après avoir décrété que l'ambassade serait rasé pour devenir un centre commercial hyper capitaliste.
Non, elle était déplacé à Bridjesko. Là où le communisme Prodnovien survivait. La nouvelle capitale du Prodnov communiste. La Loduarie restait présente. Et la Loduarie n'oublie jamais.
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Une première réussite du réseau gallèsant.
9 juin 2008


Un mois exactement après l’arrivée des trois agents gallèsants sous les hautes latitudes de la République Libre du Prodnov, et après qu’ils eussent humés l’air frai sentant bon la liberté et l’ingérence, le réseau l’opération « cosmos » (comme on l’appelait désormais au QG de la DDSE) avait établi avec succès un premier contact avec les élites abattues de l’ancien régime.

Le 9 juin 2008, dans son bureau de la base militaire Ligert-Melensis près de la capitale gallèsante, le matricule 213 recevait enfin un courrier cacheté en provenance de Staïglad, RLP. 213, toujours superviseur de l'opération, était toujours dans l'attente de premières nouvelles de ses agents, sous couvertures dans la capitale prodnovienne et menant la première opération d'influence de la DDSE au second millénaire. Il n'était cependant pas inquiet. Il connaissait parfaitement le protocole de communication établi pour l'occasion par ses supérieurs. Il faut dire que le gouvernement avait été un tantinet paranoïaque sur cette affaire. De crainte d'un échec ou pire, d'une fuite dans la presse, ils avaient imposés aux agents du renseignements des précautions ridicules dignes d'un mauvais film d'espionnage des années 1960. Ainsi, le message codé avait parcouru les quelques 44 000 km qui séparent le Duché de la République Libre de Prodnov en près d'une semaine, transitant tantôt par des navires cargo, tantôt en voiture voire à bicyclette. "Nous ne disposons pas d'un réseau diplomatique en Eurysie Orientale" s'étaient-ils justifiés; il arrive parfois aux plus puissants de se mentir à eux-même...

La lettre décodée par l'ordinateur adéquat d'un subalterne arriva sur son bureau; le lendemain, il l'avait compilée et en rapportait le contenu à ses supérieurs. Trois théâtres se distinguent. Dans un premier temps, il aborda les cas des agent "nevou" (couverture : Jules Pouillan) et "la seu" (couverture : Lucie Janvres), qui décrivaient un contexte encore tendu dans l'installation du nouveau régime, ce qui défavorisait les échanges sur les sujets idéologiques, ainsi qu'une méfiance très présente envers les étrangers, y compris dans la tranche la plus instruite de la population et chez les cadres communistes. "La façon dont leur révolution s'est terminée, écrivaient-ils, ne les encouragent à penser grand et universel, ni à exprimer leurs opinions. Le renversement du régime s'est fait sans eux, sans la gauche politique, sans les fonctionnaires, et le débat d'idée est au point mort." Une situation donc défavorable pour dénouer les langues et identifier les futurs traîtres prêts à servir le Duc.
L'agent "lurète" (couverture : Lewig Tadoussac) annonçait quant à lui les bonnes nouvelles : une première réussite. Il avait approché rapidement, à l'occasion d'un déjeuner de présentation, un ancien cadre du Parti Communiste reconverti tardivement dans la sociale-démocratie. Ivan Gobyotchov, député à la douma pour la deuxième circonscription de l'Oblast de St-Brivnokov, débonnaire et néanmoins discret, était en effet, il y a quelques temps encore, Second-Commissaire à la planification industrielle pour le dictateur Belleski.

le député prodnovien Ivan Gobyotchov
Ivan Gobyotchov, député de l'Assemblée des Oblast de la RLP pour la 3e circonscription de St-Brivnokov

Croyant d'abord avoir affaire à une harangue sur l'économie de la volaille, Gobyotchov était ravi de se sentir à nouveau important par l'attention que lui portait la DDSE. Il n'avait que peu de pouvoir dans le dispositif de la "Demokraticheskiy Sotsialisticheskiy Soyuz" (DSS), mais sa posture d'ancien fonctionnaire lui accordait une certaine autorité dans la gauche locale.
Les présentations faites, Tadoussac et Gobyotchov se revirent quelques fois. Ils parlèrent politique d'abord - "lurète" analysa que le député abhorrait les ultralibéraux et l'ONC -, le gallèsant convainquit sa cible que les prodnoviens ne pourraient pas recouvrir leur indépendance seuls (postulat absolument fallacieux s'il en est). Après deux semaines de contact, Il parvinrent à établir un contrat; c'était donc un premier recrutement sur place, et de taille. Les chefs de la Défense Nationale se réjouissaient déjà.

Restait encore à savoir si "nevou" et "la seu" parviendraient à recruter à Staïglad dans les mois à venir. Quand à Tadoussac, il pouvait désormais s'appuyer sur sa recrue pour faire croître le réseau.
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La grogne estudiantine dénonce les choix politiques de financement des universités de la République Libre du Prodnov

https://www.zupimages.net/up/22/35/m38w.png

« Les lumières de Peprolov contrastent avec l'obscurantisme de Staïglad ! »
illustration d'artiste pour le journal peprovite Prodnov Uni.



« On a refusé des partenariats avec les universités d’Albigärk, un enseignement libre, universaliste et sans pressions politiques, et à la place on laisse l’Empire Xin financer la recherche ? Mais on marche complètement sur la tête ! »

Un choix qui ne cesse d’interroger à tous les niveaux de la recherche en République Libre du Prodnov, d’autant plus incompréhensible que la Commune d’Albigärk et le Pharois Syndikaali par ricochet appartiennent tous deux au projet Universitas dont fait également parti le Jashuria.

« On nous refuse l’accès à une éducation de qualité pour des raisons purement politiques et idéologiques, c’est d’un cynisme écœurant ! »
expliquent plusieurs responsables de syndicats étudiants, vent debout depuis l’annonce du refus d’un financement massif de la recherche par la Commune d’Albigärk.

« Aujourd’hui, nous pourrions nouer des partenariats avec les grands pôles de recherche du Syndikaali, d'Albigärk, de Lutharovie et de Peprolov, avec des prodnoviens comme nous, la recherche et les échanges universitaires pourraient nous rapprocher. Au lieu de ça, qui va aller faire ses études dans l’Empire Xin ? Vous avez vu les derniers méfaits des Transblêmiens pendant la crise de Clovanie ? Est-ce que notre gouvernement préfère ce genre d’alliés plutôt que nos voisins immédiats ? Des démocrates comme nous ? »

Au-delà des questions de rapprochement nationale entre les divers entités de l’ancien Prodnov, c’est une inquiétude compréhensive pour la liberté de la recherche que partagent beaucoup d’enseignants chercheurs en RLP.

« Les Xin viennent de signer un accord pour intégrer une alliance profondément réactionnaire, tournée vers des idées rétrogrades, nationalistes, traditionalistes. Ils ont d’ailleurs un volet entier consacré à leur vision de l’école comme outil de contrôle sociale, ils s’opposent aux droits de l’homme et à toute forme de modernité. C’est évidement extrêmement inquiétant de savoir que ce sont ces gens-là qui vont financer l’enseignement supérieur prodnovien ! Vous comprenez que nous avons toutes les raisons de nous inquiéter. »

Une critique qui se propage de manière générale aux méthodes de financement de la RLP. Andreï Logikov, politologue et spécialiste de la mondialisation, y voit un bégaiement idéologique qui trouble le message politique que souhaitait envoyer le gouvernement révolutionnaire de Staïglad au reste du monde.

« Il y a une schizophrénie évidente dans la politique d’ouverture menée par la RLP. D’un côté elle désir adhérer à un libéralisme politique et économique, c’était d’ailleurs la promesse des putschistes quand ils ont renversé le gouvernement dictatorial communiste : plus de liberté, plus de démocratie. D’un autre côté, on voit un filtre évident des investisseurs avec une sélection incompréhensible en tout point de vue. Soit on est pour la liberté de circulation des capitaux et on accepte que ceux-ci peuvent venir de partout, des libertaires Albiens ou des réactionnaires Xin, soit on pose des limites, mais dans ce cas là il faut être sûr des critères de sélection. Je suis curieux de savoir comment la Douma va légitimer d’avoir refusé des fonds venants de démocrates et – il faut le dire – du plus grand pôle universitaire eurysien à ce jour qu’est l’Union Albienne, et d’un autre accepter des financements venant d’un petit état autoritaire et violent qu’est l’Empire Xin. »

Quand on lui demande si cela peut entraîner des répercussions géopolitiques, Logikov répond :

« Politiquement et économiquement, c’est une faute puisque le message qui est envoyé est que l’idéologie passe avant la science. Or cela jette l’opprobre sur tous les membres de l’ONC dont on peut désormais se demander quelle est leur politique en matière d’éducation. Sommes nous vraiment dans des régimes libéraux, qui se prévalent du débat d’idée, ou dans des formes larvées de propagande où le contenu des enseignements est décidé plus ou moins arbitrairement par l’Etat ou pire, par des investisseurs privés ? »

Alors que la première rentrée universitaire de la RLP se rapproche à grand pas, les syndicats étudiants, récemment réautorisés par le nouveau gouvernement, ne cachent pas leurs inquiétudes :

« Au-delà des choix qui sont fait pour l’université, on craint que cette censure – il faut dire les mots – ne soit le premier signe d’un reniement politique de la part du nouveau gouvernement. Les gens ont signés pour un pays libre, moderne, occidental, où la liberté d’expression et d’opinion est respectée. Ce rapprochement avec les Xin et ce refus de collaborer avec les Albiens c’est tout le contraire. Au nom de l’idéologie « libérale » – je ne sais même plus si ce mot est adapté en l’occurrence – on voit en fait un repli sur des intérêts purement nationalistes. Le gouvernement actuel cherche-t-il à faire prospérer le pays ou à garder le pouvoir ? »

nous explique Sara Dernova, porte-parole du syndicat Université Universelle.

Au sein même de la classe politique, ces questions trouvent un écho. Ainsi le député Alexander Gratchiov s’interroge :

« Il y a une méfiance de la part du parti au pouvoir vis-à-vis des Albiens qui est compréhensible. Elle l’est moins cependant quand il s’agit de se rapprocher de nos compatriotes. Albigärk vient de signer un accord d’échange et de collaboration universitaire avec Peprolov, et la Lutharovie également depuis longtemps. C’est-à-dire que nous sommes face à un choix : poursuivre l’unité du Prodnov ou nous enfermer dans une logique d’opposition avec des gens qui hier encore étaient nos frères. Albigärk nous tend la main, nous propose de nous réunir autour de la science, de la recherche. Bien sûr qu’on peut y voir un cheval de Troie, mais dans ce cas là il faut se méfier de tout ! Et nous devenons plus paranoïaque encore que l’ancienne administration dictatoriale. Je crois que tout cela n'est pas très sage et montre notre fébrilité politique au reste du monde. Malgré la présence du Vogimska à nos frontières, la réalité est que l’ONC est loin, tandis que les Albiens et leurs alliés, eux, sont à nos portes. Nous parlons pour certains la même langue, nos cultures sont proches et dialoguent depuis des siècles. Nous couper arbitrairement de cette histoire au profit de nations étrangères est une stratégie artificielle et grossière d’acculturation du Prodnov pour nous inscrire dans une logique de bloc.

Toute personne attachée à l’unicité du Prodnov ne peut que dénoncer ces manœuvres. Pour ma part, je n’apprécie pas ce qui se passe actuellement. Je vois un gouvernement qui avait promis l’ouverture au monde et dont le premier réflexe est de se refermer sur lui-même et de fermer la porte à toute tentative de dialogue. La vérité est qu’entre des libéraux et des libertaires, il n’y a pas grand-chose qui nous oppose. Et notre pays compte encore beaucoup de socialistes, en témoigne la composition de la Douma. Tenter de repousser ces idéologies-là pour se rapprocher de nations ouvertement réactionnaires est une violence faite à la démocratie et la pluralité des opinions. Les Prodnoviens n’ont pas à subir un agendas politique au nom de l’idéologie des pays de l’ONC. Si ceux-ci voulaient faire de la RLP une micro-nation isolée et donc dépendante de leur influence, ils ne s’y prendraient pas autrement, c’est honteux. »

L’inquiétude gagne donc la République, à l’heure où le choix de libéraliser l’économie ne se fait pas sans souffrance pour les plus fragiles qui bénéficiaient jusque-là de l’imparfait – mais réel – système social de l’ancienne dictature communiste. L’hôpital privé remplacera-t-il la sécurité sociale ? Le marché de l’immobilier et des transports scellera-t-il la fin des lignes de bus historiques tenues par des compagnies publiques et de la politique du logement pour tous ?

Autant de transformations qui font craindre la « thérapie de choc » bien connue des anciennes nations socialistes. A l’image du Vogimska gangrené par les mafias et les oligarques, la RLP est-elle condamnée à subir le même sort, livrée aux intérêts privés des investisseurs étrangers dont l’agenda national va souvent à rebours des intérêts des populations locales ?

C’est en tout cas la petite musique insistante qui se fait entendre à Staïglad et dans les autres grands centres urbains du pays. Une petite musique que les choix contestables de financement des universités de la jeune nation pourraient bien amplifier dans les prochains jours, alors que l’opinion publique s’empare de cette question hautement sensible.
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Le financement du ferroviaire par le Royaume-Soudé au Prodnov.

Le Royaume-Soudé a investi cette année dans le milieu ferroviaire dans la République Livre de Prodnov et ainsi, son entreprise publique, Treno Regno-Saldato (TRS), groupe ferroviaire de l'Etat Frialan a commencer son expansion outre-terre, avec la création de deux lignes de train intercités au Prodnov. Le Président Directeur Général de TRS, Amauri Valontano, se félicite de l'expansion a l'extérieur des frontières du Royaume-Soudé, avec la rénovation de deux lignes qui existaient déjà, et qui maintenant font parti du réseau de TRS avec usage commercial en opérateur d'exploitation et opérateur commercial.

Une nouvelle filiale a été créée pour l'occasion : TRS PRODNOV (PDV)

  • Ligne Horizontale : Vimrast <> St-Brivnokov via Staïglad
  • Ligne Verticale : Nevskigorod <> Gyrty via Staïglad et Sarolyovsk
Amauri Valontano a donc nommé Cristina Semitori-Parelo comme directrice de TRS PRODNOV, abrégé PDV, afin qu'elle puisse gérer directement l'entreprise depuis Staïglad, avec la future installation de locaux. Une campagne de communication a été lancé sur une offre à bas coûts permettant à tous de pouvoir voyager dans le Prodnov pour pas cher.

Voici une carte du réseau TRS et de la filiale PDV, affiche mise en place dans les trains et les gares :



HRP LA CARTE EN FRANCAIS

La direction de TRS Groupe se félicite de l'ouverture de ces deux lignes commerciales permettant correspondance par Staïglad avec une équipe dédiée et ainsi, permettre de rénover le réseau du Prodnov.
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Le pôle universitaire sous le feu des critiques quand à ses financements, des enseignants réagissent.


Staïglad vue de nuit
Face à une division toujours plus marquée sur fonds d'idéologie, la rogne populaire s'intensifie alors que l'obscurité semble tomber sur Staïglad repeinte aux couleurs soit disant libérales



C'est une rengaine des plus redondante qui s'en revient désormais régulièrement ci et là à travers le Prodnov, que celle ci s'en vienne non sans arrières pensées de Prepolov et des sphères Albiennes ou émerge directement de la part des jeunes esprits locaux dont la conscience politique éveillée observe et se questionne sans cesse sur la direction prise par sa terre natale, une rhétorique similaire apparaît aisément aux yeux aiguisés. De fait, la libéralisation de Staïglad, qui se fait plus ou moins à marche forcée et qui laisse sur le carreau comme l'on pouvait s'y attendre nombre d'individus ne semble de toute évidence pas être poussée à son paroxysme. Une certaine ironie en cela étant donné que des choix et du triage est de toute évidence fait quand à la provenance de certains des financements venues du monde extérieur, et c'est en fin de compte là le coeur de contestation, ou tout du moins des critiques lancés à la volée, critiques qui sont justifiés en un sens car l'on ne peut nier que les autorités ont refusés des fonds en provenance des nations Albiennes ainsi que de pays supposément proches idéologiquement de ces dernières, laissant à penser de facto que un agenda politique était aussi à l'oeuvre.

Une rogne réelle en soit qui touche désormais certains milieux étudiants, avec pour cause, la dualité d'une surprenante acceptation de financements que personnes n'attendaient en provenance du lointain Empire Xin à laquelle s'associe en parallèle un refus quand à ceux proposés par la désormais très célèbre cité d'Albigärk connu mondialement autant pour son pôle universitaire que pour sa mascotte nationale qu'est le bon Roi Némo II, chien de son état. Toujours est-il que même une intervention du monarque poilue n'aurait pu dissiper les doutes qui s'élèvent aujourd'hui et qui mettent les instances administrative du pôle universitaire de Staïglad dans l'embarras.


Sergueï -
Pour être tout à fait honnête, les offres de financement récentes pour le secteur éducatif ont été une succession de montée et descentes émotionnelles, un peu comme dans des montagnes karpok. Dans un premier temps, personne au sein de l'université ne pensait que des candidats se présenteraient aussi vite, après tout les gens pensent qu'il y a plus urgent que les livres et les sessions dans les amphithéâtres et l'on ne peut pas nécessairement leur donner tord quand on voit l'étendue du délabrement de l'infrastructure publique et régionale. Qui plus est, avec les libéraux aux commandes en arrière plan, ce n'était guère une surprise que la priorité soit accordée à l'économie, aux emplois du communs et à la remise en service des rails comme des routes.

Se confie à nous Sergueï, qui enseigne depuis désormais vingt ans dans le domaine des langues à l'université de Staïglad, ce avec un ton teinté de dépit et d'une certaine lassitude après les évènements récents.

Sergueï - Lorsque l'on nous a annoncé que Albigärk comptait nous aider à remettre d'aplomb nos filières et même étendre ces dernières, nous en étions très content, toutefois des connaissances qui travaillent auprès de la banque centrale nous avaient mis en garde comme quoi il y allait certainement avoir des complications... Mais de là à refuser purement et simplement le tout, c'est incompréhensible.

Incompréhensible, c'est là le mot qui revient le plus souvent lorsque l'on interroge les gens sur le sujet, qu'il s'agisse des étudiants comme du corps enseignant voir même au delà, tous et toutes sont sujet à une extrême déception qui est unanime. Cependant, là où les fonds en provenance de la péninsule Albienne ont été écartés, d'autres venues du Nazum profonds ont été acceptés, et choquent en partie autant qu'ils font débat.


Sergueï - Ce que je pense des financement Xin ? Encore une fois, incompréhensible... Alors bien évidemment, cela nous permet de rouvrir en partie et d'accueillir les élèves dans des conditions dignes et quelque part je suis reconnaissant, mais c'est très inquiétant pour l'avenir bien évidemment. Tout le monde ici avec la reprise de l'activité journalistique est au fait des récentes affaire en Clovanie et de la barbarie transblêmienne, cela passe sur toutes les chaînes en état de fonctionner, sur la radio et la télévision publique.

Des faits qui seraient anodins dans ce lointain pays s'ils n'avaient pas remis au goût du jour des lieux nébuleux entretenus entre la mystique transblêmie connue de tous et toutes principalement pour les actes d'horreurs que ses autorités commettent et affichent régulièrement, dénoncés unanimement par la plupart des nations du monde, et le millénaire Empire Xin qui de ce que dise beaucoup de journalistes protégeraient en tout état de cause les autorités transblêmes et encourageraient leurs actes. Des dires tenant plus de l'amalgame et qui simplifieraient trop certains faits afin de dépeindre une réalité authentique d'après Petrov Milinovitch, professeur de langues nazuméennes à l'université du Prodnov depuis près de dix ans et spécialiste dans l'étude des "Empires du Nazum".

Petrov Milinovitch - Alors, avant toute chose je tiens à être très clair, je comprends tout à fait que les gens doutent et s'inquiètent quand à la situation financière du pôle universitaire de Staïglad, c'est une aberration pure et simple. De même, je condamne fermement toute agenda politique qui viserait à prendre en otage l'éducation et qui semble-t-il est à l'oeuvre. Cependant, cela fait désormais quelques jours que je vois les gens parler de l'argent Xin ci et là, et je dois avouer que ayant étudié de façon approfondie les particularités de ce pays, il est assez irritant de voir sans cesse des raccourcis et des amalgames faits, que ce soit par ignorance ou par malhonnêteté intellectuelle car si je ne doute pas de la bonne foi de la majorité, croyez moi que certains omettent pertinemment certains détails à leur rhétorique.

Petrov martèle son dernier point avec fermeté et conviction, de toute évidence, il ne donnera guère de noms et préfère développer son point de vue en dévoilant tout d'abord une carte du Nazum.

Petrov Milinovitch - Dans un premier lieu, l'on ne dit pas "l'Empire Xin", c'est un raccourcis géopolitique, le terme officiel est "L'Empire des Ushong" les Xin n'étant que la dynastie régnante qui a en réalité ces temps ci bien moins de pouvoir qu'on le pense. Alors bien évidemment, la figure impérial a là bas un statut extrêmement spécial qui est à l'image des autres empires de la région qu'il s'agisse du Tahoku ou du Syrah-Istrée, de fait on divinise le tenant du trône à travers un lien extrêmement fort entre les pouvoirs spirituels et temporels qu'en occident l'on ne retrouve souvent que chez les Papes Catholans médiévaux. La relation vis à vis du ciel est très présente dans les cultures d'extrême orient, si bien que l'Empereur Ushong est appelé "Le Fils du Ciel". Les néophytes de la culture Ushong, et c'est bien normal car elle est très méconnue, associent souvent à tord la figure impériale à des notions réactionnaires et autoritaires, mais dans les faits l'on observe que ce n'est là que de la théorie.

L'universitaire marque une pause et dévoile alors un portrait de l'actuel Empereur Xin ainsi que une tapisserie datant de deux siècles auparavant et semblant représenter un autre souverain dans une tenue similaire.

Petrov Milinovitch - Officiellement, le fils du ciel détient un pouvoir absolue, ce qui est une forme d'autoritarisme certes. Cependant dans les faits son usage n'est pas débridé, voir même il est bien souvent en fin de compte assez faible ou plus exactement le passage du temps l'a atténué à un tel poing que aujourd'hui, les monarques impériaux ne sont plus que des pantins, l'actuel en étant le plus bel exemple comme vous pouvez le voir. Aussi, quand je vois des individus ignorants lancer des invectives à l'attention dudit empereur alors qu'ils ignorent même qu'il ne s'agit que d'un enfant faisant office de marionnette, vous pouvez comprendre mon agacement.

Quand on vient à lui poser la question évidente d'où est alors le pouvoir, le professeur sourit et sur un papier, il trace à la va-vite un schéma sommaire.

Petrov Milinovitch - Il y a quelque instants, je mentionnais que l'on considérait souvent l'Empire comme profondément réactionnaire, je nie ce terme qui est inadapté. Moi et mes homologues étudiant les cultures nazuméennes préférons dire "Archaïque". Car en fin de compte, dire d'un gouvernement qu'il est réactionnaire sous entends qu'il lutte contre l'évolution et le progrès en un sens. Or, les Ushong malgré qu'ils furent une civilisation brillante à la pointe des innovations sociales et technologiques il y a des siècles de cela à un tel point qu'ils auraient fait rougir les grands esprits d'Albigärk de honte, ont cessés de progresser aux environs de l'an mille du calendrier chrétien. Ou plus exactement, cette stagnation apparente était une avancée excessivement lente que l'on doit dans les faits à des crises dynastiques, des périodes d'effondrement et de troubles voyant la région divisée et le pays meurtrie. Mais surtout, à la décadence des institutions, ce qui nous amène à la réponse à votre question.

Un preste coup de crayon plus tard, l'enseignant pointe une partie de son schéma traitant du cas des nobles.

Petrov Milinovitch - Le vrai pouvoir a quitté les mains du trône depuis des décennies désormais et s'il est revenu partiellement dans les mains de la régence à l'heure actuelle celle ci ne sert que d'arbitre dans les faits. Avant tout, ce sont ainsi les intrigues palatiales qui prédominent dans la sphère politique impériale qui est le témoin d'une lutte acharnée entre différents groupes aux intérêts variés et qui sont partiellement la cause de cette stagnation. En l'absence de personnalité forte sur le trône du dragon, ce sont les courtisans tout d'abord qui dansent, les grands aristocrates qui étaient et sont encore de grands propriétaires terriens, des gouverneurs régionaux, des généraux et ainsi de suite, ils accaparent de nombreux postes à responsabilités et prospèrent sur le dos du peuple comme leurs homologues occidentaux d'antan. Le pays vivant encore en grande partie comme au moyen-âge, l'on se doute aisément du pourquoi du comment leurs excès persistent. Des parasites extrêmement dangereux en somme et qui récusent toute forme de moderniste et méprisent presque tout ce qui vient de l'étranger... Sauf ce qui leur ressemble ironiquement, et je serais prêt à parier que les ententes récentes envers les états véritablement réactionnaire cette fois du monde sont de leur fait.

L'universitaire descend ensuite progressivement vers ce qui semble traiter de l'administration.


Petrov Milinovitch - Malgré tout, ils doivent aussi composer avec une autre caste. Celle du Grand Secrétariat qui est une institution tout autant vitale que pénalisante pour le pays tout entier. Dans les grandes ligne, il s'agit d'une bureaucratie tentaculaire intégrant ses membres au travers de grands examens nationaux tenus tous les cinq ans, examens qui si ils étaient vertueux et très pratiques pour filtrer les incapables des méritants sont devenus avec le temps un nid à corruption où le népotisme l'emporte souvent sur le talent. Une tragédie en somme. J'adorerais élaborer plus en avant sur ces gens là, mais je peux vous assurer que leurs protocoles et leurs us ne font ni queue ni tête et alourdissent inutilement les protocoles qui régissent presque tout l'aspect administratif du pays. De manière générale, il convient de noter qu'ils s'associent régulièrement aux aristocrates pour des raisons d'intérêts car de facto le statut quo et la stagnation leurs conviennent amplement.

Un air de dépit notable sur le visage, le portrait fait jusqu'à présent de l'empire n'est guère reluisant et l'enseignant en a bien conscience, cependant un éclat d'espoir semble naitre sur son faciès alors qu'il arrive à la dernière partie de son schéma.

Petrov Milinovitch - Malgré tout, il existe aussi une force d'opposition je dirais à ces deux factions, une force non négligeable d'ailleurs que l'on peut aisément qualifier de réformistes. Mais pour bien appréhender d'où ces gens là viennent, il faut remonter brièvement au siècle dernier, nous sommes là en fin de l'ère coloniale et les derniers empires mondiaux à quelques exceptions près chutent et s'effondrent dans un fracas assourdissant. Tandis que les palais royaux euryséens avaient des ambiances mornes témoignant d'une fin de vie apparente, les cours du Nazum épargnés par les aspirations coloniales occidentales se sont tout de même ouverte à leur influence et à leur culture. Ce fut le cas de la cour des Xin de l'époque qui pendant quelques temps fut sujet à une véritable folie visant à tout faire à l'occidentale. Un mouvement de mode l'on pourrait. L'on parlait l'Italien, l'anglais, le français et j'en passe, l'on a troqué la soie traditionnelle et les tuniques antiques multicolores pour les costumes austères et les robes de satin. Et surtout, l'on prenait des cours auprès de professeurs étranger. Si ladite mode n'a guère durée plus d'une décennie que l'on retourna bien assez vite aux usages classiques, cela a suffit pour créer une brèche dans l'archaïsme traditionnel.

Il marque une pause, arborant un faciès des plus sérieux.

Petrov Milinovitch - S'il est commun d'affirmer que beaucoup des sujets impériaux se satisfont tant bien que mal de leur condition, il existe comme partout ailleurs des malcontents, des gens frustrés de ne pouvoir s'élever, et ces gens là, d'abord des petits nobles, des marchands prospères et des petits propriétaires terriens aisés ont eux aussi goutté à cette mode occidentale, à la différence qu'ils ne s'en sont jamais détournés et qu'ils ont pu contempler l'avenir. Traditionnellement chez les Ushong, ce sont les philosophes qui font l'éducation et à une échelle relativement limitée. Cette fois ci, les visionnaires se sont détournés majoritairement desdits philosophes afin de retourner dans les bras des étrangers, et pas seulement en accueillant des précepteurs, certains ont quittés le pays afin de faire des études dans d'autres pays d'Eurysie comme d'Aleucie. Cela leur a permis de constater avec effroi que leur patrie vivait dans une bulle temporelle et ses instances dirigeantes étaient complètement déconnectée e la réalité. En d'autres termes, les Ushong avaient depuis longtemps raté le train du progrès et étaient vulnérables désormais. Cette "jeune école" comme on peut la nommer, qui a réalisé ceci, a alors juré de remédier à ceci.

L'universitaire accompagne ces mots en mimant un pas de l'oie de façon malaroite.


Petrov Milinovitch - L'avantage de faire ses études à l'étranger, c'est que cela permet de se créer des contacts, en usant des soutient de ces derniers et de leurs nouvelles connaissances, ces éveillés sont revenues à la mère patrie à un instant où celle ci menaçait de s'effondrer sous ses contradictions. En autre, de monter sur pied un corps d'armée encore jamais vue dans cette terre mystique et ancienne où l'on s'équipe et se bat selon les standards occidentaux, écraser une tentative de coup d'état menée par des ambitieux ne fut que le marchepied permettant d'imposer comme essentiel à l'unité de la nation. La clique des Wang, c'est ainsi qu'on les appelle désormais, bien loin de leurs fondations martiales uniquement ils rassemblent autant de militaires que d'industriels, de commerçant, d'idéologues, d'artistes et que sais-je encore, leurs membres touchent à tous les domaines et si ils ont des idées variés, ils recherchent tous une même chose, la fin de la stagnation, la modernisation de leur nation et notamment du gouvernement. Ce qui implique une longue route de réformes semée d'obstacles entre autre.

Finissant son exposition, il ponte le bout de son crayon d'un bout à l'autre de la salle.


Petrov Milinovitch -
Pour en revenir au sujet d'origine qui vous amène à m'écouter, ce ne sont pas les Xin qui financent aujourd'hui cette université. La Régence n'est même très certainement pas au fait de ceci, car ce ne sont pas des fonds d'états qui ont été employés là, mais des contributions issues d'individus proches des Wang qui voient là une occasion inespérée de faire avancer leur agenda réformiste, et ce d'autant plus que les autorités de la Banque centrale en pleine lutte idéologique à peine dissimulée envers les nations de la péninsule d'Albi font obstacle à la capitale universitaire du continent. Je vous le dis sans artifices, tout ceux qui à l'heure actuelle qui craignent une prise de contrôle de l'université à des fins de propagande réactionnaire ne peuvent être plus dans le faux. Car les Ushongs qui sont à l'origine des financements n'ont aucune ambition idéologique, ils ont même très clairement insisté sur le fait qu'ils ne souhaitaient nullement interférer dans le fonctionnement de l'université, au contraire leur désir était que celle ci conserve une liberté totale dans ses décisions, à peine ont ils proposés d'ailleurs d'ouvrir quelques classes de philosophie classique et encore, je ne vois pas le mal qu'il y a à cela.

Alors qu'on lui demande s'il n'y a réellement aucune condition à ces financements, le professeur hausse les épaules.

Petrov Milinovitch -
Une seule en réalité, mais qui ne compte pas vraiment comme tel. Ils ont demandés à ce certains de leurs jeunes encore au pays puissent venir étudier ici. Pas un seul mot sur les programmes ou quoi que ce soit attenant aux cours, ils ont déclarés souhaiter que les élèves conservent une éducation authentique libre de toutes pressions afin d'avoir un avenir radieux. Ceci dit, l'on devine qu'ils ne parlent pas seulement de l'avenir de ces jeunes, comme je vous l'ai dis, ils cherchent à réformer leur pays et ont bien compris que pour ceci ils avaient besoin de gens compétents et de préparer la relève car ils ne seraient pas éternels. En soit venir ici pour réaliser cette volonté n'est pas idiot, loin de là même, le Prodnov, désormais divisée est devenue le terrain de jeu des puissances étrangères et tandis que Albi et l'ONC se livrent à une gueguerre idéologique dont personne ne veut réellement ici, les Ushong du courant réformistes essayent d'être une alternative crédible dans certains secteurs de facto pris en étaux entre les deux camps. En soit, cela les arrange bien comme cela nous arrange ici à l'université pour peu qu'ils s'en tiennent à une stricte non ingérence comme ils l'ont déclarés et qu'ils ne fassent qu'envoyer des étudiants.

Mais est-ce vraiment là un fait acté dans le marbre ? Rien ne dit en somme qu'ils ne puissent se rétracter et changer d'avis plus tard. Une certaine forme de danger demeure en soit.

Petrov Milinovitch - C'est là un risque certes. Mais que pouvons nous y faire ? Grâce à l'argent du Nazum l'université peut au moins tourner et les étudiants n'ont pas besoin de quitter le pays et leurs familles afin de faire des études. Le "Deal" demeure intéressent, mais en effet seul le temps nous dira si il demeurera comme tel. Mais de vous à moi, je ne pense pas que les investisseurs se rétractent, tel quel les choses leurs conviennent. Ils n'ont donc aucune raison d'opérer un virage à 360°. Ceci dit, un monopole n'est jamais une bonne chose et il y a encore beaucoup de choses à rénover et changer ici, ce qui implique un besoin de fonds plus important donc quoi qu'il arrive il va falloir trouver une solution et d'autres investisseurs. Il serait agréable que les démagogues aux finances qui se prétendent amis du peuple cessent de prendre en otage le système éducatif afin de gratter des faveurs auprès de leurs amis au Lofoten et à Novigrad.

Des déclarations édifiantes et un exposé assez intensif qui bien que permettant de clarifier certains points et éventuellement de dissiper des craintes ne promet pas d'avoir un immense écho ci et là. De fait, la rogne qui a gagné les étudiants n'est qu'un des symptômes d'un mal plus grand qui ronge la nation et tous le regards sont désormais fixés avec une pointe de dépit et de lassitude vers les agents de la finance qui en fin de compte ont tout pouvoir bien au delà de la Douma sur la reconstruction de ce pays brisé et divisé.
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Prodnov l’histoire effacée

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On ne sait pas grand-chose de l’histoire du Prodnov et pour cause : « du passé faisons table rase » fut longtemps le fer de lance de la doctrine idéologique du Parti Communiste au pouvoir dans la région. Se débarrasser du passé pour se tourner pleinement vers l’avenir, un pari controversé qui, s’il peut sembler alléchant dans les périodes de révolution, s’avère plus difficile à tenir à long termes. Pourtant, le droit à l’oubli n’est pas une chose anodine. Bien souvent c’est sur l’amnésie que se fonde la paix, amnésie des fautes anciennes pour ne pas rester éternellement tributaire de l’histoire. Ne laissons pas les morts gouverner les vivants.

Reste que dans les moments de crise, de trouble ou d’incertitude, l’histoire, le repli sur soi, sur une représentation de soi, bien souvent fantasmée, semble être un recours rassurant pour échapper à l’angoisse du réel. Rien d’étonnant, donc, à voir se réactiver après des décennies d’omerta le souvenir de ce qu’a pu être la région du Prodnov, avant les années de dictature.

Un souvenir très politique, d’ailleurs, ce que certains ont bien compris, car fonder des discours et des imaginaires sur l’histoire, c’est actualiser la conscience que longtemps le Prodnov fut une seule et même entité et que malgré les quatre entités qui le composent aujourd’hui, son peuple partage les mêmes racines. De quoi apporter de l’eau au moulin de tous ceux qui aujourd’hui estiment que la fracturation de la région n’est pas un état souhaitable et qu’à termes, le Prodnov se destine à être réuni.

Refoulées de financement en République Libre du Prodnov, les Universités d’Albigärk reviennent par la petite porte avec leurs bataillons d’historiens en partenariat avec les élus Peprovites : il ne s’agit rien de moins que de faire l’inventaire des ressources historiques en rapport avec la région du Prodnov. Ouverture des archives, restauration de musées, d’œuvres d’art ou de document, la machine s’active pour redonner aux Prodnoviens leur histoire. Loin d’être cantonnées aux frontières de Peprolov, ces initiatives profitent de la porosité avec la République Libre mais surtout libérale du Prodnov pour engager des partenariats. Après tout l’histoire est commune, les efforts aussi et malgré la logique de bloc qui se dessine sur fond de tensions géopolitiques, il est difficile de s’opposer formellement aux rapprochements entre Prodnoviens et Peprovites, surtout quand ceux-ci partent d’une bonne intention.

Cet enjambement des frontières, perçues comme très artificielles, a d’ailleurs un petit goût de subversion puisque nombreux sont ceux qui se pensent œuvrer pour l’identité, la culture, la paix entre les Prodnovs en refusant de dresser des barrières selon qu’un individu possède tel ou tel tampon sur son passeport. Il est donc très facile de s’imaginer refuser d’entrer dans le jeu des oppositions politiques entre ONC et nations de l’océan du nord, une sorte de troisième voie tournée autour d’un regain du nationalisme prodnovien.

De fait, cette démonstration de fraternité entre des populations qui hier encore possédaient la même citoyenneté semble bien bénigne. La réouverture du musée d’histoire nationale à Peprolov – anciennement musée de la Révolution – est par exemple l’occasion de proposer un échange d’œuvres avec les institutions de Staïglad et de poser les bases juridiques de leur mobilité. La culture du Prodnov appartient-elle à celui qui possède les caves les mieux remplies ? Ou doit-on considérer qu’entre les quatre entités prodnoviennes, une porosité existe de fait et la circulation des œuvres est un droit acquis ?

Autant de débat qui dépassent largement les pourparlers poussiéreux des conservateurs de musées puisqu’à Peprolov, plusieurs formations politiques se sont emparées de ces questions, souvent pour mettre en avant un agendas nationaliste de réunification.
Il faut dire que l’enjeu est de taille : au moment où le Prodnov semble prêt à redécouvrir son histoire, la tentation de l’orienter voire de la réécrire partiellement est grande. Que fut la nation prodnovienne dans l’époque pré-communiste ? A-t-elle des revendications territoriales sur la région ? Un passif avec ses voisins ? Ou, pour les plus ambitieux, faut-il voir dans la réactivation de l’identité régionale les bases d’un projet de panslavisme ? Après tout, de la Lutharovie au Reylos en passant par le Vogimska, les frontières du Prodnov ont-elles un sens à l’heure où celles-ci ont si manifestement été bafouées par des puissances étrangères ?

Personne n’est dupe quant au fait qu’il y a « un moment » qui se joue désormais au Prodnov et dont les conséquences à long et moyen termes restent difficilement prévisibles. Celles et ceux qui auront su orienter l’histoire de la nation prodnovienne à leur avantage bénéficieront d’une grande force sur laquelle appuyer leurs narratifs politiques à l’avenir, puisque c’est littéralement sur cette base que le peuple du Prodnov s’apprête à se reconstruire.

Privé de ses idéaux révolutionnaires et du rêve de l’homme nouveau, trois chemins se dessinent entre les nostalgiques des ambitions du projet communiste internationaliste, ceux prêts à s’emparer de l’imaginaire nationaliste et ceux, plus opportunistes, qui composent avec les nouvelles frontières de la région pour en tirer un maximum de profit.
1906
Ils ressemblent à beaucoup d’autres, s’habillent comme tout le monde. Ils ont un métier respectable, ordinaire cependant. Ils sont en couple, réel ou fictif, ils sont parfois célibataires, ils savent se faire discrets.

C’est là leur savoir-faire.

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Ils, ce sont les agents du S.R.S.E.K.U. (le service de renseignement du Saint Empire Karpok Unifié).
On estime aujourd'hui à plusieurs centaines le nombre d’agents infiltrés au sein de « la République libre du Prodnov ».

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Mais que font-ils là-bas ?

Tout d’abord, il faut comprendre que le conflit récent a traumatisé le Saint Empire Karpok Unifié et a enlevé une certaine naïveté qui consistait à penser que la guerre n’était plus possible aujourd’hui et moins encore si proche des frontières du Saint Empire Karpok Unifié.
Récemment, le Palais du Tsar a officialisé la création d’un service du renseignement extérieur et intérieur. La présence d’agents ici est le résultat de cette volonté de faire du renseignement un avantage stratégique indéniable sur d’éventuelles nations non amicales.

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Que font-ils donc concrètement ici en République libre du Prodnov ?


Vu la concentration de représentants de nations bien différentes, plus au moins liées au conflit antérieur, il est évidemment très intéressant d’emmagasiner des renseignements.

Des renseignements d’ordres militaires tout d’abord. Les moyens mis en œuvre par les différentes nations, leurs méthodes, l’organisation hiérarchique… C’est là une mission à laquelle on pense immédiatement.

Cependant, la mission de terrain pour des agents infiltrés ne se limite pas à cela.
En effet, la recherche d’informations touche également le domaine civil, économique et industriel. Infiltrer des entreprises de reconstruction, côtoyer les maîtres d’ouvrage, les bureaux d’études internationaux est une source inestimable d’informations en tout point sensibles.


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Par essence même de leur activité, il est difficile de dire si leur travail sur le terrain porte ses fruits. C’est d’ailleurs un travail qui s’évaluera au mieux sur du moyen terme.

Une chose est certaine, le S.R.S.E.K.U. ne limitera pas sa présence uniquement sur le sol de la république libre du Prodnov.
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Une ovation dans les rues de Gyrty ?



En ce 8 Novembre 2008 a été inauguré à Gyrty le Nouveau Centre hospitalier qui doit remplacer le service des urgences plutôt vétuste et délabré par les conflits. En effet, le Royaume-Soudé a investi massivement dans la construction et l'administration du Nouveau Centre Hospitalier Graziella IX de Gyrty. Par groupes de 20, les visiteurs ont pu profiter de la visite par le chef du chantier, Silvano Semantini, afin dé découvrir les nouveaux couloirs de l'établissement. Au programme, découverte du hall d'accueil, des chambre, des blocs opérateurs, de la maternité et du service des urgences. Tout a été soigneusement pensé pour allier l'aspect pratique et médical en passant par la décoration raffiné. Le personnel soignant devrait prendre ses fonctions avant la fin du mois de novembre, transférant le personnel de l'ancien vers le nouvel hôpital, et des recrutements ont eu lieu afin de redynamiser le secteur de la santé à Gyrty. En effet, le service gériatrique a déjà commencé dès ce matin avec la traditionnelle réunion des équipes, présidé par l'infirmière cadre, Zinaida Kharitonova, qui a remit les badges aux équipes et a préparé le transfert des patients.


Le Royaume-Soudé flambe au Prodnov ?


Il est vrai que ces précédents mois, la RLP s'est vue doté de bien des investissements de la part du Royaume-Soudé, signe que le pays sud eurysien se porte pour le mieux. Pour rappel, l'entreprise publique Treno Regno-Saldato a permit de relier Vimrast à St-Brivnokov par le train via Staïglad, et Gyrty à Nevskigorod en passant par Sarolyovsk et la capitale. TRS PRODNOV, la filiale de TRS assure que ce n'est qu'un commencement avant de mettre en place des lignes à grande vitesse pour fluidifier le traffic sur le réseau. Mais c'est aussi l'arrivé de Frial4, chaîne de télévision frialane qui diffusera dorénavant au Prodnov sur le canal 2, en version multilingue et aussi F54, chaîne de télévision et de radio généraliste qui diffusera sur le canal 3 et via radio (fréquences selon les régions). Ce n'est pas tout, car le Royaume-Soudé a aussi investit dans la construction de bâtiments dans le Quartier de la Révolution d'Octobre afin d'y placer ses entreprises mais aussi louer une partie des locaux pour les entrepreneurs du Prodnov.
AGP

Brève AGP section est-eurysienne


26/11/2008 : Une remilitarisation du Prodnov Libre ?

Ce matin l’ensemble des médias novigradiens étaient en ébullition, le dernier communiqué de presse en provenance de la Chancellerie annonçait de nouveaux exercices militaires au Prodnov libre. Une manœuvre officiellement réclamée par la Présidente Magdalena Sireskaya lors d’une courte intervention télévisée. Aussitôt le Chancelier Antov enchérissait « Il est nécessaire de montrer à nos frères prodnoviens que Novigrad est toujours prêt à garantir la stabilité de la région. La montée des tensions dans le détroit ne doit pas être pris à la légère. » Une déclaration qui ne surprendra personne tant le chef d’état novigradien est un habitué de l’exercice. C’est donc près de trois milles soldats novigradiens de plus qui débarqueront bientôt à Staïglad avec le soutien de la redoutable force aérienne alliée. Les exercices se dérouleront dans les prochaines semaines et pour une durée indéterminée, selon la version officielle les forces novigradiennes sont censées commencer à former les locaux à la défense nationale.
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La sécurité au Prodnov, un enjeu crucial pour les Provinces-Unies ?


Après le départ d'une partie du Corps Expéditionnaire Spécial pour le Prodnov, qui ne laissait sur place que quelques milliers de militaires, la question de la sécurisation de l'Etat Prodnovien resurgit soudainement dans le débat public de l'agora politique lofotène.

En effet l'opposition, menée par les Unionistes, a pris à défaut l'administration Fjörgyn, l'accusant d’angélisme et de sous-estimer la menace impérialiste pharoise.
Et l'actualité, malheureusement, semble leur donner raison. Leurs craintes se sont aujourd'hui concrétisée et matérialisées par plusieurs faits allant dans ce sens, notamment au Vogimska voisin, membre récent ayant adhéré à l'ONC, et dont les tensions croissantes avec la seconde puissance mondiale, ont monté d'un cran avec les attentats de Vologyiev, non revendiqués pour le moment.
Il est évident que les manœuvres pharoises ne visent qu'à déstabiliser la région, et à continuer la croisade impérialiste en Eurysie que les Albiens avaient amorcé en attaquant et en envahissant la RLP.

Le soutien manifeste et sans surprise du Pharois à plusieurs dictatures socialistes, dont la très instable et agressive Loduarie Communiste, ont provoqués de vives inquiétudes parmi les experts en géostratégie et les diplomates du monde entier. Le Pharois chercherait il à provoquer la guerre ouverte qu'il n'a pas obtenu au Prodnov ?



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Le spectre de retour du communisme, à la fois redouté mais encore bien présent dans les esprits de la population prodnovienne. Les fidèles du monstrueux Kuklin Viktor pouvaient t ils revenir au pouvoir, aidés par leurs soutiens et amis Albiens ? Il y a peu improbable et hypothétique, de plus en plus de citoyens s'interrogent sur leur protection vis à vis d'un tel scénario. Certaines des victimes de l'ancien dictateur ne sont toujours pas encore enterrées, que certains parlent à nouveau d'un coup d'état possible contre la Douma


Le Pharois allait il cette fois, tenter de réitérer l'expérience prodnovienne, un demi succès pour qu'il a réussi à conquérir les territoires occupés de Peprolov, aujourd'hui non reconnus par une majorité de pays, tel un enfant gâté et frustré auquel on aurait retiré son hochet ?

Dans tous les cas, la réaction de la justice vogimskane ne s'est pas fait attendre, et s'est manifesté par l'expulsion des ressortissants de nationalité pharoise, et si beaucoup de politologues, notamment aux Provinces-Unies, estiment que celle ci peut avoir des effets contre-productifs, à long terme, elle porte un coup d'arrêt à l'expansion de l'influence et de l'entrisme pharois dans la région. Une influence clairement crainte et redoutée en RLP.
Le Pharois, qui joue sur les peurs, agite sans cesse le spectre du retour du communisme, faisant craindre le retour de Viktor Kuklin, le Boucher du Prodnov, aux Affaires.
Ce dernier, toujours emprisonné à Staïglad, est en attente de son jugement, mais cela n'est pas la priorité du nouveau gouvernement provisoire de la Présidente de la République Libre du Prodnov, Madame Magdalena Sireskaya qui souhaite avant tout et surtout mettre son pays sur les rails du développement et de la prospérité, et sortir du marasme économique dans lequel son ancienne nation avait été plongée.
Le procès de Viktor Kuklin ne pouvait que raviver les anciennes blessures et ajouter un peu plus de tension à une ambiance déjà explosive.

Or pour ce faire, il existait un préalable à l'établissement d'une société prodnovienne apaisée, et dieu sait qu'elle a besoin de stabilité et de sérénité : la sécurité. Une sécurité compromise par le climat actuel et les évènements au Vogimska.

L'administration social-démocrate de Fjörgyn se devait de réagir, surtout à l'approche des élections de mi-mandat, dont beaucoup de sondage prédisent à la faction de centre gauche une cuisante défaite électorale au profit des unionistes, et de l'extrême droite du Køenig Halfgård, qui capitalise toujours autant sur le Péril Rouge.

L'opportunité se présenta lors des attentats pharois sur le sol Vogimskan. Craignant un débordement sur sa frontière commune, l'acte constitua un électro-choc, que la guerre pouvait être hybride et revêtir une forme aussi sauvage et difficilement maîtrisable. La Douma avait donc très officiellement demandé à l'ONC un support afin de renforcer sa sécurité aux frontières. L'armée de la RLP était clairement insuffisamment préparée pour faire face à une seconde invasion ou à une tentative de déstabilisation à grande échelle de l'ogre albien.

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Une frontière prodnovienne sous tension. Malgré les patrouilles fréquentes, de nombreux incidents ont été reportés. Des citoyens des territoires occupés de Peprolov ont tenté de traverser à plusieurs reprises. Craignant une infiltration par les espions pharois, ces derniers ont été reconduits et remis aux autorités occupantes albiennes.



"La RLP demande très officiellement à ses soutiens et les nations alliées, qui croient en notre capacité à dessiner un avenir stable à notre population, de garantir notre sécurité. Nous le devons à nos citoyens. Il est devenu évident que notre croissance économique, et notre réussite commence à susciter des envies et des jalousies, et que depuis les territoires occupés de Peprolov, la tête de pont ennemie est plus menaçante que jamais. Nous avons besoin d'aide pour sécuriser et militariser la frontière nord dès que possible. Tous nos sacrifices, tout ce que nous avons réalisé jusqu'à maintenant, nous ne pouvons pas le perdre parce que nous avons été négligents ou que nous avons sous estimé la capacité de nuisance de notre ennemi ! " a déclaré Sergueï Kudylenko, le Ministre de la Défense de la RLP et membre du parti DRD le Mouvement Démocrate-Révolutionnaire

C'est ainsi que son homologue lofotène, le Conseiller d'Etat Fédéral à la Défense Magdalena Armstrong a décidé de répondre à la fois aux vives critiques soulevées en interne par l'opposition, et également pour réaffirmer le soutien inébranlable des Provinces-Unies à la jeune mais talentueuse démocratie d'Eurysie orientale, désormais un partenaire commercial stratégique pour le Lofoten.
Une réponse qui s'est donc traduite dans les faits par plusieurs mesures, tout d'abord le renforcement des effectifs de la Base militaire déjà existante de Pavlograd, à 80km au nord-ouest de Staïglad où le 3ème Régiment de la Milice Fédérale de la Province d' Østlof et le 10ème Régiment de Cavalerie Aéroportée de la Province de Sør-Varanger sont stationnés depuis le début du conflit au Prodnov.
Et des troupes supplémentaires pour former la police des frontières prodnoviennes, et aider à la militarisation de la frontière nord jouxtant les Territoires Occupés de Peprolov.

La garnison de Tanyushivka notamment, située à quelques kilomètres à peine de la ligne de la démarcation telle qu'elle a été officialisée durant la Conférence de Paix de Neviskisgorod, s'était vu dotée de très nombreux équipements et véhicules, estimant que celle-ci serait en première ligne et était une position clé dans le dispositif de défense de la RLP.


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Le Poste-Frontière Avancé de Tanyushivka - Танюшівка, ville industrielle de 8000 habitants, à cheval entre la RLP et Peprolov, ville désormais séparée en deux, et étroitement surveillée.


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Ferroviaire : le Prodnov, nouvelle vitrine du génie banairais ?

《Le train, l'avion de demain》
《Le train, l'avion de demain》. Affiche publicitaire pour le grand projet ferroviaire porté par Kamel Transports, géant banairais du transport.

Accessible, rapide, bien connu des Prodnoviens, le train a de quoi plaire. Cette machine, à défaut d'être vieille comme le monde, est connue depuis bien des décennies et a depuis son invention conquis le cœur de millions de voyageurs. D'abord un marqueur de richesse, le train s'est popularisé et offre désormais pour des prix raisonnables des trajets pouvant parcourir tout un pays, voire même plusieurs. Ce prix dépend fortement des pays et de leurs infrastructures et politiques en la matière, cependant l'Histoire récente a prouvé qu'il est bel et bien possible d'offrir efficacité et accessibilité aux voyageurs. Autre avantage conséquent du train : ses faibles émissions de gaz à effet de serre. Au lieu de prendre la voiture alors que l'on se déplace seul, on peut prendre un ticket et aisément réduire son empreinte carbone, et c'est d'autant plus vrai lorsqu'on évite ainsi de prendre l'avion, sans conteste le moyen de transport le plus polluant. Cela ne s'arrête pas là : bien plus versatile que l'avion, le train peut soit être sans arrêts et aisément relier des points distants, soit desservir de multiples localités et user de l'arborescence des lignes pour proposer de nouveaux itinéraires sans ou avec peu de tracasseries. Ici, moins de mesures de sécurité que pour un avion, et donc moins de temps perdu ! Il suffit de passer d'un quai à l'autre.
Mais trêve d'éloges et place au contexte prodnovien. La République Libre du Prodnov, nouvelle entité étatique formée en 2008 suite au putch des forces démocrates de Staïglad, organise une grande reconstruction du pays frappé par la guerre civile et le manque chronique de fonds de l'ancien Prodnov communiste. Si l'administration ante-révolution avait réussi à garantir les besoins essentiels de la population (électricité, logements, alimentation, ...), elle avait dû en laisser certains sur le bas-côté. Parmi eux, la mobilité au sein du pays : le système ferroviaire hérité par la république commence à cruellement manquer de modernisation, tant et si bien que certains experts de la région lui incombent la responsabilité de problèmes d'approvisionnement ponctuels récurrents du fait de la faible taille du réseau et de l'usure des équipements des régions les moins visitées. Étant désormais gouverné par une république capitaliste, le Prodnov a d'autant plus besoin d'infrastructures solides pour ses échanges commerciaux et pour promouvoir la liberté de déplacement de ses citoyens au sein du pays. Il en a également besoin d'un point de vue géopolitique : quelle meilleure façon peut-on imaginer pour montrer la réussite d'un pays ? Chaque jour, ce sont des centaines de milliers de Prodnoviens qui prennent le train, que ce soit pour voir leur famille, partir en week-end ou se rendre au travail. À chacun de ces voyages, c'est une image positive qui émerveille grands et petits : rapide, agréable et pratique, le train transmet l'image d'une administration ouverte au progrès technologique et soucieuse du bien-être quotidien de sa population, un avantage publicitaire indéniable qui asseoit la légitimité de l'état dans l'inconscient collectif. Alors que Prepolov se tourne vers la mer, la République s'occupe de son héritage véritable, à savoir ses terres et ses habitants.
Du côté des investisseurs, construire au Prodnov est une aubaine, ne serait-ce pour la couverture publicitaire et médiatique à l'international. Les secteurs-clés proposés à la rénovation sont d'autant plus alléchants qu'ils offrent un vaste ensemble d'utilisateurs quotidiens (énergie, transports routiers, aériens, ferroviaires, quartier d'affaires). Si le pari est grand, il est aussi très rémunérateur, et cet appel d'offres n'est pas, comme qui dirait, tombé dans l'oreille d'un sourd. Aujourd'hui détenu par des entreprses d'un total de quattre pays différents, aucun ne faisant par ailleurs parti de l'ONC, soutien officiel de la RLP, le secteur ferroviaire est en pleine renaissance. L'arrivée du géant banairais Kamel Transports va sans aucun doute accentuer cette tendance, et il n'est pas impossible que ce nouveau challenger mette un coup de pression aux concurrents. Et pour cause : fière de son savoir-faire reconnue dans l'ensemble du Banairah, l'entreprise a déclaré vouloir 《révolutionner le quotidien des travailleurs prodnoviens》 grâce à un projet 《d'envergure à la pointe de la technologie》. En réalité, Kamel Transports n'en est pas à son premier grand projet. L'entreprise est en effet en plein chantier de l'Autoroute des Justes aux Églises Australes Unies (EAU), en collaboration avec d'autres sociétés, notamment jashurienne. Le projet consiste en une autoroute reliant Raxington, la capitale des EAU, à la Montagne des Justes, futur lieu de pèlerinage situé à l'extrême sud du pays antarctique. Les conditions de réalisation sont exceptionnellement compliquées à gérer et nécessitent du matériel spécialisé ainsi que des ingénieurs et ouvriers qualifiés. Si le projet se réalise comme prévu, Kamel Transports bénéficiera d'une renommée exceptionnelle durant les prochaines décennies.
Certes, le projet prodnovien s'inscrit dans la politique d'excellence de la société, mais qu'en est-il de celle de son pays d'origine ? Car après tout, c'est à travers ses entreprises opérant à l'étranger que le Banairah se fait connaître pour son génie civil.
Le train est un cas d'école en ce domaine. Moyen de transport grande distance préféré des Banairais (60% des sondés selon une étude de 2005), le train a été largement développé afin de relier les grandes villes du pays, présentes en nombre restreint sur le territoire. Le secteur bénéficie à vrai dire de la politique de transports 《haute qualité d'air》du gouvernement mis en place depuis plusieurs décennies et destinée à réduire les frais médicaux liés à la pollution. Il a par ailleurs été encouragé pour réduire la consommation nationale en hydrocarbures et in fine, dans une volonté long terme de souveraineté énergétique, de conserver les ressources pétrolières nationales pour les secteurs au sein duquel il est indispensable. C'est aussi la facilité de déplacement que le train offre aux touristes étrangers qui a convaincu les autorités locales comme nationales : pour visiter le Banairah, un visiteur étranger n'a pas nécessairement besoin d'apporter sa voiture ou d'en louer une sur place. Seules les visites du désert sauvage requièrent des véhicules tout-terrain qui sont de toute manière ceux des guides. Autant dire que le pays s'est concentré depuis longtemps sur la mise au point de lignes de confiance, modernes, belles et bien pensées, et qu'il est fort avantageux de faire voir au monde les prouesses technologiques du pays : alors que la plupart misent sur la diplomatie du sport, d'autres y couplent celle de l'infrastructure. Les investissements banairais ne s'arrêtent pas à là par ailleurs : nos lectrices et lecteurs les plus assidus se seront rappelés les investissements de Kara Korp dans le secteur de l'énergie. Le Prodnov, vitrine du savoir-faire banairais ? Bientôt probablement, mais même plus que ça : si la Banque Nationale du Prodnov obtient des résultats convaincants, le pays pourrait bien être la vitrine de l'ONC dans son ensemble.
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L’ONC dresse des murs, le Prodnov gronde de chaque côté

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Ironiquement surnommée « la drôle de fracture », la séparation du Prodnov en quatre entités distinctes a pu prendre des formes plus ou moins marquées selon les régions. Que les frontières soient complétement fermées, totalement ouvertes ou simplement poreuses, chacune de ces modalités s’articule en vérité autour de l’interprétation donnée aux accords de Nevskigorod, débattus entre les forces de l’ONC et celle du Conseil de Défense de l’Océan du Nord lors de l’effondrement de l’État central prodnovien.
Négociée et médiatisée par les Pharois, un point en particulier cristallise aujourd’hui les tensions aux frontières : celui stipulant la nécessité absolue de laisser librement circuler les Prodnoviens au sein du territoire du Prodnov. Il s’agit en effet d’une close précise expliquant que pour préserver l’unité de la région et ne pas séparer un peuple qui n’a rien demandé, ses citoyens devaient pouvoir se déplacer d’une région à l’autre sans contraintes.

Aujourd’hui, ce point est appliqué à géométrie très variable selon les zones concernées.

Résumons la situation pour nos lecteurs : entre la région de Galkovine (Lutharovienne) et celle de Peprolov (Albienne), un traité de libre circulation des personnes est en vigueur, signé dans la foulée de celui de Nevskigorod, afin de « ne pas couper en deux les familles prodnoviennes », arbitrairement séparées lors de la crise politique, selon le côté de la frontière duquel se trouvaient les uns et les autres.
Entre Staïglad (ONC) et Nazakraina (Vogimska), la situation est également plutôt simple : la zone sous occupation vogimskane sert de territoire de communication entre les deux marchés et si les contrôles aux frontières n’ont pas été abolis, plusieurs centaines de personnes transitent d’un côté comme de l’autre chaque jour.

Entre Staïglad est Galkovine aucune ambiguïté possible : personne n’entre ni ne sort. Les gardes-frontières patrouillent les principaux accès reliant la ville de Bridjesko avec ses voisines et s’il est possible de se faufiler discrètement d’une zone à l’autre en passant à travers champs, les convois motorisés et déplacements de masses sont prohibés. L’administration lutharovienne, hostile aux puissances capitalistes et impérialistes de l’ONC, a tout simplement choisi d’appliquer la même politique migratoire que sur son propre territoire : un isolement économique et humain que seuls viennent exceptionnellement nuancer des traités bilatéraux signés avec le Syndikaali. Sur ce plan, Galkovine prend le chemin de Merengrad, offrant aux Pharois une forme de monopole sur l’accès à la Lutharovie dont elle accueille étudiants et travailleurs au compte-gouttes, selon les quotas décidés par l’administration communiste.

La situation finalement la plus complexe est assurément celle à la frontière entre Staïglad et Peprolov et pour cause : il s’agissait littéralement jusque-là de la porte ouverte entre deux monde, une sorte de sas entre l’espace communiste et capitaliste dont pouvaient jusqu'alors user les Prodnoviens pour transiter d’un côté comme de l’autre. Les Pharois avaient en effet insisté pour laisser ouverte cette frontière et de fait, sur simple présentation d’un passeport imprimé dans l’une des trois régions du Prodnov, il est possible d’entrer sur le territoire de Peprolov. Celui-ci a de toute façon besoin de bras, et fort du PIB/habitant le plus élevé de la région, attire plus qu’il ne fait fuir.
Le discours du Syndikaali, n’a pas changé depuis un an : il est nécessaire de maintenir l’unité du Prodnov, la situation n’a pas vocation a rester fracturée éternellement. Pour l’heure le pays se reconstruit et panse ses plaies, mais l’union des quatre zones est un horizon indépassable. La politique migratoire de Peprolov est à cette image.

Le résultat de ces mesures n’est pas que le produit d’une déclaration de bons sentiments, il a également des effets très concrets : puisque Galkovine ne communique qu’avec Peprolov, et que les Pharois – sans l’avouer – continuent d’envoyer des incitations négatives au développement maritime de Staïglad dont l’accès à la mer demeure sous contrôle de la marine du Syndikaali, Peprolov s’est rapidement imposée comme une zone de transition où les Prodnoviens de toutes les zones peuvent librement renouer, préservés des oppressions purement idéologiques. En effet, contrairement à Galkovine où la liberté d'expression et de conscience est sous contrôle de l'administration lutharovienne, et à Staïglad et Nazakraina dont la purge des loyalistes de l'ancien gouvernement a logiquement entrainé répression et chasse au sorcière pour les partisans du communisme, Peprolov demeure encore à ce jour la seule zone du Prodnov à garantir la sécurité des tous les Prodnoviens, quel que soit leur passé ou leur obédience politique.

Ainsi, une famille dont certains membres se trouveraient dans la région de Galkovine, et d’autres dans celle de Staïglad, n’ont d’autre choix que de transiter par Peprolov pour se retrouver. Une situation qui concerne tout de même plusieurs millions de personnes, d’autant plus que nombre de militaires et de cadres de l’armée rouge, en fuyant la répression des putschistes de Staïglad, ont trouvé refuge derrière les lignes lutharoviennes et albiennes, ce qui accentue la fracture artificielle d’un peuple hier encore uni. Un soldats contraint de fuir le régime putschiste de Staïglad, pour revoir sa mère dans l'arrière pays, n'a guère d'autres solutions que de lui donner rendez-vous sur le territoire Peprovite, seul à assurer leur sécurité respective.

Dans ce contexte, les mesures prises unilatéralement par l’ONC ne pouvaient qu’attiser la colère des Prodnoviens qui voient leurs démarches compliquées et la file d’attente s’allonger du côté ouest de la frontière entre Staïglad et Peprolov. Familles, amis, camarades se retrouvent désormais confrontés à deux douanes, d'un côté les Pharois se contentent en général de vérifier la validité des papiers d’identité, d’une tape sur l’épaule et d’un sourire, de l'autre les procédures peuvent s’éterniser pendant plusieurs heures entre contrôles d’identités, vérification des papiers, interrogatoire sur les raisons de venir en RLP… Déambulant masqués en tenus treillis, les soldats staïgladiens ont même poussé le vice en érigeant barbelés, miradors et murs de briques au niveau de leurs checkpoints. Tout semble fait pour souligner qu'une irréparable division sépare désormais deux Prodnov, pourtant très artificiellement fracturés. De quoi assurément inquiéter, voire agacer une population qui n'aspire qu'à vivre en paix sur un territoire qui est le sien.

Une politique paranoïaque qui entache le narratif angélique de la République « Libre » du Prodnov, qui sous couvert de respect des biens et des personnes, a désormais des allures de prison à ciel ouvert au niveau de ses frontières. Au motif de lutter contre un supposé espionnage et l’infiltration d’agents ennemis, l’ONC semble doucement prendre le chemin de l’illibéralisme en exerçant un contrôle exagéré sur une population qu’elle a promis de libérer. Comme bien souvent dans un monde en concurrence, la valeur d’un régime ou d’un modèle politique se mesure au contraste de ses voisines et si, certes, le modèle lutharovien peut faire office de repoussoir pour les Prodnoviens les plus attachés à l’émancipation individuelle et aux droits de l’homme, la comparaison entre Peprolov et Staïglad – ou pire – et Nazakraina, n’est pas en faveur de ces deux dernières.
Une différence d’ambiance cristallisée entre, d’un côté, les mines patibulaires et soupçonneuses des douaniers novigradiens, et de l’autre, celle des sympathiques et permissifs Pharois.
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<< REJOIGNEZ LES MEMBRES DES FORCES SPÉCIALES D’ÉLITE DE L’UNITÉ DE CONFINEMENT DE LA THYLACINE CORPORATION >>

La Thylacine Corporation recherche activement des volontaires prêts à rejoindre le personnel des toutes nouvelles installations flambant neuves du Centre Spécialisé de Recherche sur les Maladies Infectieuses de la République du Prodnov Libre.
Notre laboratoire qui abrite parmi les agents pathogènes les plus dangereux au monde et situé dans la banlieue de Staïglad, dotée d'équipements dernier cri, a besoin d'un service de sécurité très efficace pour palier à tout éventuel incident, bien que la survenue d'un tel évènement soit hautement improbable.




C'est une fantastique perspective pour un candidat Prodnovien que de travailler pour une entreprise qui se veut être le fer de lance mondial dans la recherche médicale et dans le domaine au combien follement excitant des biotechnologies.

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Le Centre Spécialisé de Recherche sur les Maladies Infectieuses de Staïglad est susceptible d'abriter des micro-organismes très pathogènes.



Nos installations tout à fait innovantes disposent de laboratoires nécessitant un très haut niveau de sécurité spécifique, afin de nombreux appareils et de machines d'analyses à très haute valeur ajoutée : centrifugeuses optiques, séparateurs de plasma à osmose inversé, extracteur d'ADN cytoplasmique...ainsi que des unités de traitement et de soin adapté aux maladies extrêmement contagieuses : les unités isolées d'agents infectieux. Ces structures étudient et manipulent des agents de classe 4 caractérisés par leur extrême dangerosité (taux de mortalité très élevé en cas d'infection) ou bien par l'absence de traitement médical efficace.
Une autre spécificité réside dans la transmission possible par aérosols. La protection maximale est donc exigée pour manipuler ces germes voilà pourquoi tout notre personnel est formé, entraîné et équipé avec le nec plus ultra en terme de protections NRBC.
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