17/05/2013
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Activités étrangères en Priscyllia

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Activités étrangères en Priscyllia

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Priscyllia. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Priscyllia, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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L'aide promise à Priscyllia arriva en deux temps. On avait considéré que les besoins urgents du pays en termes d'alimentation justifiaient la mobilisation de avions militaires traditionnellement dédiés au transport de systèmes d'armes; et en mesure d'acheminer plus d'une trentaine de tonnes de fret. Ce qui était moindre, en comparaison à ce que pouvait transport un navire, mais permettrait au moins de soulager la nation sœur le temps que les dits convois maritimes fassent le trajet séparant l'Union de la République, soit environs quatorze mille kilomètres, qu'il faudrait un peu plus de dix-sept jours pour traverser.

Ces avions transportaient aussi du personnel, notamment les délégués de la mission diplomatique permanente qui devait s'installer, et un superviseur de la Garde, venu s'assurer que le matériel prêté pour le trajet à la collectivité ne soit pas utilisé de façon non réglementaire. C'était en tout cas ce qui se disait.

L'avion de tête du convoi, était piloté par une espèce d'incarnation faite chair de ce que le Grand Kah avait de plus aventurier. Une femme aux allures de cow-boy, qui ne se séparait jamais ni de ses lunettes de soleil, ni d'un sourire franchement crispant. Ellewing - c'était son nom - avait passé quelques mois au Pharois en tant que pilote instructrice. Comme beaucoup des vétérans de l'armée de l'air de l'Union elle avait appris dans les journaux la destruction totale de l'armée de l'air Kah-tanaise face à la marine Alguarenos, avait beaucoup pleurée les bleus qu'elle avait formées avant son départ, et était rentrée au pays pour aider à reconstruire l’honorable institution. Sur le reste de son temps, elle pilotait des avions cargos, généralement au service d'ONG intervenants an Afarée, mais aussi au Nazum, ce pourquoi on lui avait proposé cette mission.

A côté d'elle se trouvait l'Adjudant-maître Kiyoshi Miike. Petit, stoïque, beaucoup plus traditionnel dans l'image qu'il renvoyait, et qui observait d'un air un peu éteint l'immense forée boréale que survolait l'escadrille d'avions cargos. Le Nazum du nord était d'un ennui dramatique. Quoi qu'à vrai dire, il en allait de même pour les immenses plaines froides de l'Aleucie du nord. Seule l'Eurysie trouvait grâce à ses yeux, et encore, ça dépendait de son humeur. Il poussa un soupir.

"Vous avez déjà survolé ces régions ?
- Hm ? Non. Mais c'est intéressant. Le climat, je veux dire.
- On m'avait dit qu'on vous avait demandé de venir parce que vous étiez familière avec le Nazum.
- Oh ça, oui !" Elle lui lança un sourire qui aurait été désarmant si son style ne faisait pas affreusement penser à Benjamin Dallas, dirigeant des EAU et idole des fous furieux. "Je suis déjà venu au Nazum !" Elle fit un geste un peu vague d'une main. "Plus au sud."

Il fronça un peu les sourcils mais ne répondit pas immédiatement.

"Je lisais les journaux de la veille. Vous savez qu'ils ont du terrorisme, ici ?
- Communiste, si j'ai bien suivi ?
- Des autoritaires, ouais. Vous êtes bien au Syndicat des brigades, non?
- Je ne vois pas le rapport." Il lui lança un regard mauvais. "Où est-ce que vous voulez en venir ?
- Nul-part, mais vous êtes chez les Brigades. C'est marrant.
- Je ne suis pas sûr de vous suivre."

Elle haussa les épaules.

"Les terroristes auraient fait sauter un aéroport. Comme les francisquiens, le missile en moins.
- Donc pas vraiment comme les francisquiens.
- Si tu veux, si tu veux.
- J'avais entendu dire qu'il y avait eu un changement de dernière minute sur le plan de vol, je ne pensais pas que c'était lié à un tel événement.
- Si, on devait déposer deux avions à Aërola, un autre à Naminov et un dernier à Falcon. Comme on va avoir un peu de mal à se poser à Falcon, et pour cause, on a décidé de tout larguer à Aërola et de les laisser faire leur cuisine sur la répartition."

Elle n'ajouta rien, et lui ne répondit pas. Il semblait réfléchir, probablement à la menace que pouvait représenter un mouvement communiste autoritaire dans un pays tel que Priscyllia. Kiyoshi était, fondamentalement, un libertaire. Il croyait à la justesse des gouvernements par et pour le peuple et, plus important peut-être, croyait surtout à leur résilience. Tout de même, Priscyllia était une grosse tache de forêt froide et inhospitalière, hâbitée par moins d'un million d'âmes. Le territoire n'était pas doté d'une solide base industrielle, ses infrastructures portuaires et aéroportuaires étaient limitées, et sa position géographique l'excluait des routes commerciales les plus utilisées. En d'autres termes, un mouvement terroriste décidé à déstabiliser la région pourrait y arriver sans trouver pour lui faire face une structure suffisamment solide pour l'écraser en peu de temps. Plus précisément, Kiyoshi craignait que la destruction d'un aéroport ne soit que le prélude à une plus vaste campagne ciblant tout infrastructures et industries coûteuses, difficilement remplaçable pour la République.

"Il faudrait leur proposer une intervention de l’Égide.
- Citoyen, ces types ont manqué de criser lorsqu’on leur a proposé de leur filer du quinoa. Je pense que si on leur propose de leur prêter nos cognes, ils vont nous sauter entre les mains. Pas méchamment, hein, mais de stress.
- Nos... Cognes ? Ellewing, l’Égide ne fait pas de répression. Ce ne sont même pas des...
- Ouais. Sauf qu'ils vont le prendre comme ça, donc c'est tout pareil en ce qui les concerne."

Un nouveau silence. Le ronronnement des instruments de bord ajoutait à ce petit malaise qui achevait chacun de leurs échanges. Finalement, la pilote acquiesça.

"Non mais, il faudra quand-même qu'on leur propose notre aide. Par solidarité citoyenne. Mais à mon avis, faudra encore une ou deux explosions avant qu'ils acceptent.
- Entre ça et la Loduarie, le communisme veut vraiment qu'on le déshérite.
- Ah ça."

Petit sourire en coin, l'adjudant grogna. Le communisme était souvent qualifié de "maladie infantile du Kah", kah désignant en fait l'idéologie des révolutionnaires de 1781, qu'on traduisait généralement par communalisme et qui présageait par de nombreux aspects tant les premiers socialistes que les anarchistes du siècle suivant. Cette antériorité de leur idéologie poussait les kah-tanais à une morgue un peu méprisante, qui les amenait à tolérer les émanations non-orthodoxes de "leur" pensée avec un paternalisme aussi bienveillant qu'irritant. Les communistes, avec leur application fréquemment autoritaire des principes égalitaires, tendaient à faire office de fils indigne.

"Bon." La pilote lança un regard en coin à l'adjudant. "On arrive dans vingt minutes. Faut aller dire aux délégués de se faire beau."
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Anatol Vissinde et Parol Asse, deux Arcans originaires de la banlieue de Pontervilla, descendent de l'avion arrivant de Naviss. Ils sortent de l'aéroport et rejoignent Falcon, à pied, sous la neige et dans le terrible froid Priscyllien. De là, ils rejoignent la grande ville d'Aërola en bus de nuit.
Au petit matin, les deux jeunes hommes arrivent à destination où ils vont trouver une auberge dans le centre-ville pour se reposer. Ils doivent être à 18h00 au port, pour prendre un bateau qui les emmènera vers Moskita ou il pourront retrouver Alvoï Matrisovic, un chasseur peu scrupuleux qui leur avait promis de leur vendre ses armes, sans savoir qui ils étaient, en échange, il avait pu négocier un emploi bien payé en Arcanie dans l'entreprise du père de Parol.

A l'heure prévu, les deux individus se rendirent au port où il embarquèrent dans le ferry. Quelques heure plus tard, ils étaient sur le quai du port de Moskita, attendant le chasseur impatiemment dans l'air glacial propre au pays.
Un vieux 4x4 arriva devant eux, à l'intérieur, un homme, vieux, barbu, à la peau abimée par le temps leur fit signe de monter.
Malgré les tentatives de Parol et d'Anatol d'engager une conversation, ils s'heurtèrent à chaque fois à une réponse froide et peu aimable. Après une heure et demie de route, les trois hommes arrivèrent enfin dans une petite maison, située en plein dans une forêt dense.
-
Le Chasseur (dans un Arcan très correct): Tenez, voici votre chambre.
L'Homme leur montra une petite pièce meublée d'une armoire, d'un grand lit double et d'un poêle. Même si elle ne devait pas être souvent occupée, elle se trouvait dans un état tout à fait respectable.
Le chasseur : Maintenant, je vous montre ce que j'ai à vous donnez, que l'on procède à l'échange...
Anatol, intrigué par son Arcan qui semblait plus que maitrisé : Vous avez des liens avec l'Arcanie?
Le Chasseur : J'y suis né.
Parol : Et vous avez quitté, ce beau pays pour rejoindre ce trou... pardon cette île?
Le Chasseur : C'est certainement ma pire erreur...
Cette phrase rassura les deux invités, mal à l'aise à l'idée de dormir chez des Priscylliens, un peuple qu'ils n'appréciaient pas particulièrement (et c'est un euphémisme).
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Alvoï, leur montra ses trois fusils, Parol et Anatol choisirent les deux qui étaient dans le meilleur état et prirent un maximum de munitions puis il donnèrent à l'Homme un billet "aller simple" pour Naviss (dont le départ était prévu pour le 24 Mai 2009 à 15h00), quelques Arpages (monnaie Arcane) ainsi qu'un papier qu'il présentera au père de Parol.
Il était presque 1h00 alors ils allèrent se coucher, pour l'instant leur plan était plutôt une réussite, mais il était loin d'être accompli.
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23 Mai 2009
15h00
Port de Moskita


Anatol, Parol et Alvoï viennent d'arriver sur le quai d’embarcation des véhicules du port, avec le 4x4 du chasseur. Ils attendent le bateau qui les amènera directement à Aërola.
Les fusils issus de l'échange sont dans les valises des deux Arcans, le peu de sécurité et la quantité abondante de passagers permet de simplement les faire entrés dans le ferry.
Une fois l'étape passée, les trois hommes montent sur le pont des passagers et n'ont plus qu'à attendre que le navire arrive à destination.

23 Mai 2009
22:30
Aërola


Après leur arriver dans la capitale Anatol et Parol se sont séparés de Alvoï. Les deux premier se rendent chez un proche, dans la banlieue d'Aërola. Alvoï lui se rend dans un hôtel proche de l'Aéroport.
Finalement les trois individus se rejoignent pour une dernière fois dans un restaurant réputé du Centre-Ville, Alvoï leur donne, comme convenu, les clés de sa voiture. Puis, après un très bon repas et de brefs adieux, les groupes se re-séparent définitivement, l'un pour quitter le pays, les autres pour accomplir leur objectif.

26 Mai 2009
18h30
Aërola


Après l'assassinat d'Idriss Koliman, l'ancien Porte-Parole de Priscyllia, le plan des deux hommes tombe à l'eau. En effet, la sécurité à du être bien renforcé, et le plan déjà risqué est maintenant voué à l’échec... Mais les deux hommes ne se laissent pas décourager, ce n'est pas dans leur habitudes. Ils se mettent donc d’accord, avec la personne qui les accueille pour rester plus longtemps. Tout leur plan est à revoir, mais il feront tout pour atteindre leur objectif.
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Comme à l'accoutumer, Linnea Halonen se réveilla en ce jour d'hiver dans son appartement situé en plein dans le centre-ville d'Hauta-Aho. Hauta-Aho est la troisième plus grande ville Finnevaltaise. Véritable ville portuaire, sur le modèle de Paasilinna, mais de moindre taille et donc de moindre importance. On a coutume de dire que Paasilinna s'occupe du marché de l'océan du Nord, tandis que Hauta-Aho s'occupe du marché de la mer Blanche. C'est une généralité.

Linnea suivit sa petite routine matinale avec une assiduité qui lui est caractéristique, elle commençait par ouvrir la fenêtre de sa chambre et elle se terminait par le choix de la tenue du jour. Elle déjeune, bois un café, pris, passe le balai dans tout son appartement et prépare ses affaires tout cela sans vêtements. Drôle d'habitude. Enfin bref, elle enfila un grand manteau, un bonnet et des gants direction le lycée où elle travaille en tant que professeure de politique. C'était sa dernière journée de travail au sein de ce lycée, puisqu'elle partait dans l'après-midi direction Priscyllia.

On l'avait désigné comme ambassadrice Finnevaltaise en République Autonome de Priscyllia. Après d'émouvants adieux avec ses élèves et ses collègues, Linnea monta dans la voiture qui devait l'emmener à Paasilinna. Dans cette voiture, elle rejoignit Ilona Rautiainen, choisit pour la fonction de vice ambassadrice. Elles avaient toute les deux fait leurs classes ensemble il y a des années et elles se connaissaient parfaitement. Le trajet se passa idéalement jusqu'à Paasilinna. Arriver devant le port, nos deux protagonistes découvrir les aides à la vie de l'ambassade qui allaient les accompagner durant tout leur séjour à Priscyllia. Linnea fut priée par un homme très grand et très muscler, avec des cheveux relativement court et une cigarette dans la bouche, de la suivre dans la résidence présidentielle pour que la présidente lui parle quelques instants de son voyage...

Pasi Pokka : Votre mission vous la connaissez mieux que personne, représenter au mieux nos intérêts et les Finnevaltai en général. Je voulais seulement vous rappeler cela, car mon rôle m'y oblige. Toutefois, j'ai une entière confiance en vous, d'où votre affectation en Priscyllia. Vous n'êtes pas sans savoir que ce pays est stratégique concernant notre politique étrangère, ainsi nous comptons tous sur vous pour donner une image positive de notre pays. SI vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller, je vous souhaite bonne chance. Puisse votre dieu veillez sur vous !

La dernière remarque était volontaire. Son but était de motiver un maximum Linnea. Elle est fermement croyante, mais la religion n'est jamais présente dans ses propos et dans ses actes au travail. Peu de gens savent cela d'elle, ainsi cette remarque de la présidente lui était particulièrement agréable...

La délégation Finnevaltaise embarqua dans un navire direction le port, puis l'aéroport de Pharot pour prendre l'avion direction Aërola. Comme une habitude s'installant dans le temps, les Pharois accueillir les Finnevaltai en bonne et due forme avant le décollage de l'appareil.

Après plusieurs heures de trajet, la délégation Finnevaltaise, arriva à l'aéroport de Falcon. Les Priscylliens accueillir les Finnevaltai agréablement. Ils discutèrent tranquillement entre eux avant de se rendre à Aërola. Fin de soirée, les Finnevaltai s'installèrent dans l'ambassade prévue à cet effet. Que cette installation puisse être le symbole d'une collaboration futur entre deux démocraties directes, loin de toute volonté impérialistes. Unis face à des ennemies communes, les nations cherchant à diffuser, au prix de nombreuses vie humaines, leur idéologie...
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Le vin d’Arcanie, concurrencé par les importations priscylliennes ?

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C’est de notoriété commune, le Pharois Syndikaali est une terre pauvre, ce qui l’a toujours conduit à importer des matières premières, dont les aliments font partie. Jamais dans son histoire le Pharois n’a été auto-suffisant de ce point de vue, conduisant à des épisodes de famines et d’exodes.
Les choses changent cependant depuis quelques années. Pas que les sols soient soudainement devenus plus fertiles, mais parce que le pays est devenu plus riche. Très riche. Trop riche pour certains, au point que les biens d’importation de luxe trouvent un débouché naturel chez les capitaines (d’industries ou de navires) dont la tradition du flambage a des conséquences très visibles sur la structure du marché intérieur. On étale sa fortune en vêtements de luxe, en navires pimpants, en manoirs et en domaines et en biens de consommation hors de prix.

Longtemps, le vin d’Arcanie a été considéré comme l’un des plus raffinés. Importé à grands frais par les Pharois – parfois pas toujours de manière très légale d’ailleurs – il compense à merveille la pauvreté des cépages et vignobles du nord où la culture de la vigne est indigente. Servi sur les tables des ambassadeurs, le vin d’Arcanie a été synonyme de prospérité dans un pays qui, lentement, voyait son PIB gravir les sommets pour se propulser au second rang mondial, avec une productivité par habitant quasi inégalée, si ce n’est par quelques paradis fiscaux.
Les Pharois avaient de l’argent, et le goût de la réussite, ils ne s’offrirent logiquement que le meilleur et le meilleur venait d’Arcanie.

Les choses pourraient toutefois être en train de changer avec l’arrivée sur le marché d’un redoutable concurrent directe : les spiritueux priscylliens, de plus en plus populaires au Syndikaali. Dans le cadre des accords commerciaux conclus entre le Syndikaali et la République Autonome de Priscyllia, ce sont des caisses entières qui échouent sur les quais pharois, portées par une large vague de marketing en vantant les bienfaits.
Priscyllia pourrait elle s’imposer sur le marché intérieur du Syndikaali ? Au détriment du vin d’Arcanie ? C’est ce qu’on pourrait craindre, du côté du sud Eurysien qui a d’ores et déjà constaté la première diminution de ses ventes au Pharois depuis 2005. Un phénomène nouveau qui, s’il n’est pas encore dangereux, est au moins inquiétant car cette baisse de l’attrait des Pharois pour le vin d’Arcanie pourrait continuer de s’accentuer, selon les fluctuations des effets de modes.

Le risque est grand étant donné la large consommation que font les Pharois d'alcool, pour des raisons historiques et culturelles. Si pendant plusieurs siècles l'ivresse a été associée à la pauvreté (on buvait pour oublier la faim et sauter le repas), aujourd'hui la consommation de spiritueux raffinés est vue comme une marque de réussite sociale et de succès en affaires. Dans un Syndikaali où les coopératives se vouent une concurrence acharnée sur fond de croissance économique quasi-délirante, l'investissement ne suffit plus à éponger les bénéfices, faisant craindre des crises inflationnistes de certaines denrées, mais ayant également l'intérêt pour les produits de luxe de s'écouler très bien en terre pharoise.

Les transformations de la société pharoises sont profondes et rebattent chaque jour les cartes du marché et du tissu économique. Si pendant longtemps le sud eurysien a fait office de petit paradis, autant pour son climat et sa gastronomie que pour sa stabilité politique, l’enveniment général atteint au prestige les pays de la région, pas si prospère ni stable que ça. En comparaison, la route du nord et la Manche Blanche sont désormais perçus comme des marchés de proximité, plus stables et naturels que les routes commerciales descendant vers le sud.
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Loris Borganov était rassuré, le gouvernement du Mokhaï avait mis en place une protection accrue, car il est relativement important dans le projet de Aoki Saburo : semer la pagaille au Priscyllia et créer une nouvelle révolution pour un régime plus favorable à la jeune dictature.

Loris était accompagné en permanence de 5 agents en civils armés de grenades, d'un pistolet et d'un couteau militaire et d'un médecin militaire. Il est également pucé pour savoir où il est et ses déplacements en véhicules sont précédés par une moto militaire.

Le régime a aussi financé des faux papiers et de la chirurgie pour qu'il puisse passer inaperçu.

La vie de Mr.Borganov est donc protégé par le régime et le Priscyllia aura bien du mal à le tuer.
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Rencontre entre Aoki Saburo et les dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire


Il est au alentour 10 heures du matin, les quatre dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire sont arrivés en avance. Il y a bien sûr Duan Song, la présidente du Parti Populaire, mais aussi Chen Xia du Parti Plébéien, Lin Yawendu Parti Communiste et Quan Yijun du Parti du Peuple. Duan Song s'était affirmé de manière naturelle, leadeuse de la contestation législative et elle était donc la meneuse du quatuor. Elle regarda sa montre, 10h 12. Elle enrageait, Aoki Saburo était en retard, même pire, peut-être qu'il ne viendrait pas à la réunion. Ils se trouvaient tous dans le bureau du président de séance de l'Assemblée qui se trouve dans le Palais Pourpre.


-Il arrive quand ! Il a presque un quart d'heure de retard, à tout moment, il a fait dépêcher ses milices de mes deux !


On frappe à la porte.

-Ça doit être lui...

Lin s'avance et ouvre la porte, Aoki Saburo entre, le visage sans expression, il lui sert la main et va vers les autres pour en faire de même.

-Pardonnez mon retard, j'ai été très occupé.

-Effectivement, vous êtes en retard... répondit froidement Duan

-Bon commençons si vous le voulez bien. De quoi vouliez-vous me parler ?

-Vous le savez très bien Saburo.

-Je vous prierai de m'appeler autrement, je suis votre président !

-Être président suppose avoir été élu, hors, vous êtes plus proche du despote que du président.

-Ahh... C'est alors de ça que vous voulez parler.

Chen pris la parole,
-Nous voulons vous parler du pays. De ses enjeux, du rapport de force entre vous et l'assemblée, des puissances armées présentes sur notre territoire et de l'avenir. Vous n'êtes pas sans savoir qu'une constitution est en cours de débat. Une constitution axée sur le Kah. L'assemblée aspire à la démocratie et le peuple aussi en dehors de vos milices et lieutenants. Le pays va très mal et malgré le fait que vous annulez presque systématiquement les dettes d'État, nous sommes quand même endetté et imprimer des billets comme vous le faites n'aidera pas. Le pays est endetté à 212% de son PIB, c'est énorme et tout cela en partie pour votre "fantaisie" un sous-marin d'attaque alors que le chômage n'a jamais été au plus haut et que nombre de famines existent. L'inflation galope et vous avez voulu créer une monnaie propre au pays bien trop élever par rapport aux autres monnaies. Au départ, c'était un Épi Communiste égal à trois dollars, cela a posé d'énorme problème comme du pain à 6 dollars, du lait à 5 dollars et bien d'autres. Aujourd'hui, un Épi Communiste est égal à 0.05 dollar, soit 5 centimes. Nous sommes ruinés et il faut désormais un sac de billet entier pour acheter une bouchée de pain. Même si vous ne voulez pas le dire publiquement, le chômage explose, il est à 21% ! Vos réformes économiques sont une catastrophe !

-Si vous avez de meilleures idées, je vous écoute !

-Il nous faut des réformes libérales, à commencer par la dénationalisation de 60% des entreprises, minimum. Dit fermement Lin.

-Pardon ? C'est une blague ! Vous voulez redevenir capitalistes, c'est ça ! Nous avons fait une révolution, le peuple tout entier s'est soulevé contre cela pour prôner le communisme et le socialisme ! Je ne dénationaliserai pas les entreprises.

-Vous croyez à vos mensonges ? Seulement 25% du peuple vous étaient de près ou de loin favorable. Vous avez fait une révolution avec des milices armées qui ont commis des massacres et vous êtes prêt à tout pour retourner la situation ! Le socialisme, ce n'est pas forcément cela. L'idéologie du social, c'est l'égalité et la liberté ! Hors là, vous êtes un dictateur et plus personnes ne vous fait confiance, à part les sadiques comme vous et les personnes que ça arrange de vous avoir au pouvoir. Rendez-vous à la raison, votre dictature chaotique ne mènera qu'à votre perte et le peuple que vous prônez comme justification, en aura plus qu'assez et vos moyens de répressions ne suffirons plus. L'Assemblée Populaire, que vous avez pourtant nommée, est elle-même contre vous. La constitution que nous rédigeons est modérée pour le moment, mais nous guettons vos actes et elle peut se radicaliser contre vous à tout moment.

-Vous me menacez ? Sachez que j'ai encore des alliés puissants et que des forces armées de la Loduarie et du GASP viennent me soutenir. Des centaines de soldats loduariens et des milliers de mercenaires du GASP pour faire régner l'ordre et soutenir ma politique.

-Le Grand-Kah qui est la 3e puissance du monde nous soutiennent, le Fujiwa qui est une puissance en plein essor et qui commence à être une puissance régionale majeure, le Banairah, 9e puissance et le Burujoa, l'Empire où le soleil ne se couche jamais. Tous nous soutiennent dans notre projet de démocratisation et la démocratie et synonyme, d'élection, d'autodétermination et de remise en question de votre pouvoir fragile qui repose sur la peur.

-Bande de lâche, vous faites appel à l'ennemie pour vous protéger. Je peux vous dissoudre si je veux et vous faire tous arrêter.

-Les forces de l'OMPM sont là pour vous en empêcher, nous vous connaissons trop bien malheureusement.

-Elles ne sont pas encore coordonnées et vous seuls pouvez représenter le mouvement de contestation, aucunes autres figures politiques n'en aurez le cran !

-Retenez vos hommes et je retiendrai les miens, dit de ton menaçant Duan

-Votre pouvoir, Aoki Saburo, ne tiens qu'à un fil et ce fil finira tôt ou tard par céder. Plus tôt il cèdera, plus ce sera doux, plus tard il cèdera, plus cela fera mal. Nous vous proposons de jouer fairplay. L'Assemblée fait son travaille et vous perdez de plus en plus de pouvoir jusqu'à ce que des vraies élections soient faites et cela durera peut-être quelques mois. Ou, deuxième option, vous vous entêtez et cela se transforme en nouvelle guerre civile, mais cette fois-ci, ce sera donc Jashuria, Grand-Kah, Burujoa, Banairah, Fujiwa Priscyllia, nous et les conscrits contre vous, les milices, les mercenaires qui travailleront contre de l'argent et la Loduarie. Vous serez en infériorité et cela ne sera qu'un bain de sang.
Si vous choisissez la première option et que cela se passe bien, vous pourrez surement immigrer en Loduarie, sinon vous serez jugé ou tué. À vous de choisir.

-Je n'ai pas encore dit mon dernier mot.

-Malheureusement pour vous si. Cela se passe maintenant, saisissez votre chance.

-Mais rien n'est joué, Mme. Song, il n'est pas sûr à 100% que ces pays vous soutiennent dans une guerre civile.

-Notre pays est stratégique. Nous sommes situés entre l'Afarée, l'Eurysie et le Nazum, au bord de la mer. Nous sommes idéalement positionnés pour le commerce et de nombreux pays aimeraient en profiter. De plus, nous sommes dans la sphère d'influence du Banairah et du Jashuria...

-Vous pensez avoir réponse à tout n'est-ce pas ? Mais que ferez-vous de mes milices qui me sont dévouées ? Elles continueront le combat.

-Mais quel combat ? Ce qui leur profite, c'est qu'ils peuvent pilier, détruire ce qu'ils veulent et violer toutes les personnes que ça leur chante. Ils ne font pas ça pour l'idéologie. Si vous êtes destitué et que nous ne reprenons par leur bien, ils ne bougeront pas le petit doigt, ils seront déjà riches et ils nous laisseront tranquille. Ce sont comme des mercenaires.

-Nous verrons bien comment évolue la situation...

-Vous venez de signer votre arrêt de mort.

-Et vous aussi.

Il se lève et repart.
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