18/05/2013
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Composition permanente de l'AGCRAP


Porte-paroles siégeant actuellement à l'AGCRAP



Différentes orientations politiques représentées au sein de l'AGCRAP :




*flourishs en construction*
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Compte-rendu de la séance du 16 Mars 2008

Lieu : Théâtre de l'assemblée générale, Aërola
Horaires : 10h-17h


Ordre du jour


  • Débat sur la prise de contact des pays frontaliers ou semi-frontaliers puis vote à la majorité relative sur ceux que nous devons contacter, afin notamment, de construire des relations diplomatiques pérennes
  • Débat quant à l'établissement de traités commerciaux avec des nations socio-démocrate Eurysienne, qui permettraient un meilleur approvisionnement en gaz

Compte-rendu de séance


La séance a commencée à l'heure prévue. L'ensemble des porte-paroles étaient présent-es.

Lors du premier débat, peu de tensions et de désaccords sont à noter. L'ensemble des PPs semblent en accord avec l'idée de contacter les pays adjacents afin de diminuer le risque d'interventions militaires imprévues sur le sol priscyllien. Cependant, de nompbreux-ses PPs ont mis en avant la nécessité de conserver une ligne anticapitaliste et anti-impérialiste forte, ce qui influe notamment sur le ton et le contenu du message en fonction de la nation visée.
Les messages pour le Bolthorkoy et la République fédérale d'Ifénac sont rédigés durant la séance par le rapporteur général, puis validés en fin de séance à 35 votes pour, 3 blanc, et 7 contre.

La seconde partie de l'ODJ s'est déroulée plus laborieusement. L'assemblée se trouva très divisé sur le sujet, et tout argument trouvait sa contradiction.
Cela mena à un incident fort désobligeant entre le camarade Blanchon et son voisin, le camarade Lazarre. Une interruption de séance fut votée à l'unanimité à 15h32.
La séance repris sans les deux PPs impliqués à 15h45. Les débats n'aboutirent à aucune proposition assez claire pour être soumise à un vote. Cependant, les PPs votèrent à l'unanimité l'organisation d'un referendum à ce sujet, et le report du débat.

Les PP Blanchon et Lazarre écope d'un rappel à leur mission, et sont priés de se souvenir qu'ils représentent leur collectivité et pas leur propre conscience.

Michel Dubon
Porte-parole de la collectivité de la Profonde-forêt
Délégué à la prise du compte rendu de l'instance du 16/03/2008
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Compte-rendu de la séance du 18 mars 2008


Lieu : Théâtre de l'assemblée d'Aërola
Horaires : 10h-15h



Ordre du jour

  • Vote de la réaction au message reçu de la part de la première ambassadrice du Jashuria mentionné ci-dessous
  • Prévision du voyage et de la rencontre d'Idriss Koliman avec les membres du Liberalintern au Haut-château des liaison en EAU

Compte-rendu de séance

Voici l'extrait principal du message reçu de la part de la première ambassadrice du Jashuria.
Lalana Preecha, Première Ambassadrice du Jashuria a écrit :
La Troisième République du Jashuria se tient prête à offrir à la République Autonome de Priscyllia toute l’aide nécessaire afin de prévenir les situations de pénurie et palier aux éventuelles pertes agricoles.
Dans le même temps, la Troisième République du Jashuria souhaiterait pouvoir développer les relations diplomatiques entre notre pays et l’ensemble de vos communes autonomes dans un souci de coopération régionale. A ce titre, nous serions ravis de pouvoir accueillir dans le Hall des Ambassadeurs une délégation de la République Autonome de Priscyllia. Dans un souci de réciprocité, nous tenons à disposition une délégation diplomatique jashurienne à votre disposition.

Cette proposition intervient alors même que les débats font rage au sujet de l'ouverture des pays à des relations internationales. Sans grand étonnement, elle créa un débat assez chaotique. Toute fois, il en est ressorti quelques petites choses compréhensibles.

  • Jashuria est un pays incontestablement libéraliste et capitaliste, qui possède une influence conséquente sur le continent, mais aussi sur le monde. Ce n'est pas réellement le profil des pays avec lesquels la RAP serait encline à parlementer.
  • Jashuria est un pays fortement militarisé, mais pas guerrier. Ses interventions pour la paix, bien qu'idéologiquement douteuses et peu efficaces au long terme, ont permis de sauver des prolétaires de la mort que leurs états voulaient leur destiner.
  • Conclure un quelconque accord commercial avec Jashuria conduirait indubitablement à soutenir son libéralisme économique et la pression qui presse sur les classes les plus précaires au sein de sa société.
  • Un accord commercial avec Jashuria ne serait pas compatible avec notre entrée dans l'internationale libertaire.
Au fur et à mesure des échanges, les récalcitrants furent forcer d'admettre qu'un accord commercial avec Jashuria était idéologiquement peu envisageable. Certain-es PPs tentèrent de se dégager de ce gouffre argumentatif en avançant la situation alimentaire de Priscyllia, de plus en plus tendu et instable en raison des changements environnementaux. On leur répondit que l'alliance avec l'internationale libertaire permettrait sûrement la résolution de ses problèmes.
Le vote conclut à une réponse négative au sujet de l'aide alimentaire : 41 votes pour, 2 votes contre, 2 blanc.
Le vote conclut à une réponse positive quand à l'établissement de relations diplomatiques avec le Jashuria : 45 votes pour.


Concernant le voyage du camarade Koliman vers les EAU pour une rencontre avec les membres du Liberalintern, on planifia une date en septembre 2008, ainsi que la réservation d'un petit aéronef. Le lieu de décollage et d’atterrissage ne seront pas mentionné publiquement.

Nadia Oulkacem
Porte-parole de la collectivité du Grand Littoral
Déléguée à la prise du compte rendu de l'instance du 18/03/2008
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Compte rendu de la séance du 25 mars 2008


Lieu : Théâtre de l'Assemblée Générale
Horaires : 10h-17h



Ordre du jour

  • Intervention demandée par Mona El Hairy au sujet de la guerre civile arcane
  • Vote de la création d'un département des affaires stratégiques et révolutionnaires et des modalités de ce département

Compte-rendu

La séance débute par une intervention de camarade El Hairy, porte-parole de la collectivité du Grand littoral.

Mona El Hairy a écrit :
Le monde actuel traverse une époque chaotique, nous le savons tous. Partout à travers le monde, nos camarades sont maltraités, et doivent mener une révolution face à des gouvernements violents, autoritaires, et capitalistes.
Mais hier soir, cette réalité m'a frappée plus fort encore que d'habitude. Née en Arcanie, pays occidental d'Eurysie, j'ai suivi ma fille jusqu'ici dans l'idéal d'une vie libre et sans lutte constante pour mes droits. J'ai trouvé cette vie, mais mon homme, le père de ma fille, a choisi de rester auprès de ses camarades révolutionnaires en Arcanie. Aujourd'hui, vous le savez sans doute, la situation est particulièrement tendue là-bas. Le fascisme s'est emparé de trois communes, et menace l'intégrité d'un état qui, s'il n'a rien d'enviable, était en train doucement de pencher de notre côté. Face à cela, le gouvernement reste oisif. Mon mari est mort hier, combattant au couteau les terroristes d'extrême droite, pour défendre sa liberté. Sa mort m'accable encore alors que je vous parle.... Priscyllia doit prendre position, pour nos camarades au front.

La porte parole quitta le centre du théâtre les larmes aux yeux. Sensible à sa détresse, et au courant de la situation, les portes-paroles votèrent unanimement l'envoi d'une missive d'avertissement au gouvernement Arcan. Ils votèrent aussi, à 30 contre 15, que la porte parole El Hairy rédigerait ce message. Le message fut rédigé et validé. Quelques porte-parole s'exprimèrent durant le processus et mirent en avant le désir de la population priscyllienne de jouer un rôle dans les luttes mondiales pour la liberté et l'émancipation du prolétariat.

La seconde partie de la séance faisait suite à une interpellation d'Idriss Koliman par 70 000 habitants dans une lettre demandant la création d'une armée révolutionnaire basée sur "le tour de garde", mais mieux équipées et plus organisées. Cela permettrait, selon eux, à Priscyllia de mener réellement un soutien concret aux groupes révolutionnaires mondiaux.
Les débats s'entamèrent par un discours pacifiste de la part de certains porte-parole, appelant à l'évitement d'un conflit militarisé, et au soutien des révolutions par un simple jeu d'influence diplomatique et propagandiste. On leur répondit très majoritairement que la révolution était une guerre cruelle, et que seule les moyens manquaient aux peuples oppressées. Ces moyens, Priscyllia pourrait tenter de les donner en organisant une véritable armée révolutionnaire, sans tomber dans la militarisation : aucun soldat n'est permanent, sur le principe du tour de garde d'un an, dont chaque citoyen est en droit de se désister ou de se porter volontaire. Les stratégies à long terme se décideraient par referendum direct et universel, et les décisions plus rapide se ferait par un conseil de combat élu par l'ensemble du peuple dans chaque "zone de combat". Lors de moments cruciaux, l'assemblée générale serait aussi partiellement ou totalement mobilisée afin de pouvoir jouer un rôle rapide dans la prise de décision. Cette conception des choses était écrite à l'avance par Tonio Strazzeli, bras droit d'Idriss Koliman ayant longuement étudié le combat révolutionnaire.
Ne trouvant pas contre-argumentation majoritaire, le texte fut voté avec 39 votes pour, 2 votes contre, et 4 votes blanc. Le tout serait organisé dans le mois suivant la prise de décision. L'ensemble des porte-parole de l'AGCRAP seront mobilisés pour mettre en place le nouveau département des affaires stratégiques et révolutionnaires.

Edouard Blanchon
Porte-parole de la collectivité du grand littoral
Délégué à la prise du compte-rendu de la séance du 25/03/2008
7595
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Compte-rendu de la séance du 30 Mars 2008

Lieu : Place centrale d'Aërola
Horaires : 10h-17h



Ordre du jour
  • Ouverture de l'hôpital central de Priscyllia à Naminov, quelques décisions à prendre.
  • Intervention sur "les modes de vie" par le sociologue Andrew Kohn
  • Vote de la réaction au message reçu de la part du Commissariat aux affaires extérieurs du Grand Kah

Compte-rendu de séance

Mise en contexte a écrit :
Le projet d'un hôpital en Priscyllia n'est pas un projet nouveau. Seulement, il a fallut trouver assez de main d’œuvre pour le construire ce qui prit un certain temps. Néanmoins, trois ans après la validation du projet par l'AGCRAP, l'hôpital autogéré de Naminov est bien debout, ainsi que son équipe soignante.

L'équipe soignante de l'hôpital de Naminov, réunie sous le nom de confédération des soignant-es de Priscyllia nous adresse une charte de soin rédigée par leur soin en nous demandant de la valider afin qu'elle soit appliqué dans tous les établissements de soin du pays. Elle nous adresse aussi des propositions de lois sur le statut des soignant-es en Priscyllia, que nous n'étudierons pas pendant cette séance, mais ultérieurement.

Voici la proposition de charte de soin reçue, lue à voix haute par le camarade Michel Dubon à l'ensemble de l'AGCRAP.

Confédération des Soignant-es de Priscyllia a écrit :
Charte de soin des soignant-es de Priscyllia


Cette charte, validée par l'Assemblée Générale de la République Autonome de Priscyllia, doit être respectée par toute personne proposant des services médicaux, de soins physiques ou psychiques, ou de secourisme. Chaque personne, pour pouvoir exercer les activités citées ci-dessus, doit avoir signé cette charte et l'afficher visiblement dans le lieu où elle exerce ladite activité.

1 - Respect du consentement du/de la patient-e : Le soin ne doit être apporté que si le ou la patient-e a exprimé de manière certaine son consentement à celui-ci. Ce consentement doit être reconfirmé pour chaque soin prodigué. Si le ou la patiente pose une condition à l'exercice d'un soin, le ou la soignante doit faire le nécessaire et le possible pour respecter cette condition. Si le ou la patient-e présente une pathologie pouvant porter atteinte à sa compréhension de la situation ou à l'expression claire et indépendante de son choix, le ou la soignant-e doit en référer à d'éventuels proches. Mais même dans cette situation, le soin ne doit pas être entamé de force. Ces règles ne valent pas si le ou la patient-e se trouve en état d'inconscience ou en danger de mort imminente.

2 - Respect de l'intégrité morale et physique du ou de la patient-e : Le soin doit se dérouler dans une atmosphère sereine et rassurante pour le ou la patient-e. Ainsi, il est prohibé d'employer des termes outrageants ou discriminant à l'égard du ou de la patient-e, et ce dans n'importe quelle situation. Le soin visant essentiellement à diminuer la douleur, son anéantissement doit être considéré comme une priorité. Tout acte accentuant cette douleur est donc prohibé.

3 - Respect de l'intimité du ou de la patient-e : La patient-e ayant des soins de longues durées dans une structure hospitalière doit avoir accès à un espace individuel. En état d'inconscience, l'intimité du ou de la patient-e doit être préservée par le personnel soignant.

4 - L'accès à des soins efficaces : Le personnel a le devoir de se tenir informés des nouvelles découvertes médicales et des techniques de soins les plus efficaces, afin de permettre un soin qui soit le plus convenable à la souffrance des personnes. La formation est donc un devoir de tout-e soignant-e.

5 - L'exercice d'une liberté inconditionnelle : Les patient-es conservent l'ensemble de leur liberté, même pris en charge dans des structures de soins. La contrainte ou l'enfermement ne sont pas de rigueurs.

6 - Une hygiène irréprochable : Les lieux de soins doivent être conservés dans des conditions d'hygiènes irréprochables, et les soins doivent être prodigués selon les règles d'hygiènes associées.

7 - Le soin pour tous-tes : Le soin est universellement gratuit et couvert par le fond public de santé. Le soin doit être accessibles à tous-tes, sans aucune conditions.

En Signant cette charte, je certifie l'avoir lue entièrement et être en accord avec ces 7 principes.

Signature du/de la soignant-e

Signature du/ de la représentant-es de la CSP

Sceau de l'AGCRAP


Certains porte-parole exprimèrent des désaccords similaires sur l'article 5 en mentionnant la "nécessité de contraindre des malades pouvant être dangereux pour eux mêmes ou pour la société" ou "le fait que la contrainte soit bénéfique pour les malades psychiatriques en crise". Des désaccords intervinrent aussi sur l'article 7 : "Cela voudrait dire que les médecins de nos armées seraient dans l'obligation de soigner l'ennemi? Quel intérêt exactement? Je propose un amendement."

L'amendement proposé fut le suivant :
Fabrigio Herrman a écrit :
7 - Le soin pour tous-tes :Le soin est universellement gratuit et couvert par le fond public de santé.Le soin doit être accessibles à tous-tes les priscylliennes sans aucune condition. Le soin doit être prodigué à tout étranger non agressif sans condition. Les victimes de guerre adversaires seront traités une fois qu'elle ne présenteront plus aucune menace. Un soignant peut cependant décider de ne pas soigner cet ennemi sans être inquiété.


Vote de l'amendement à la main levée : 26 pour, 15 contre, 4 blanc.

L'opposition étant supérieure à 12 voix, l'amendement devra être accepté par referendum universel rapide de la population, lancé en fin de séance et terminé 24h plus tard : le verdict de ce referendum est que l'amendement est accepté.


Le vote de validation de la charte après amendement donna : 37 voix pour, 8 voix contre.

La charte est donc adopté comme charte de soin de Priscyllia et est ajoutée au corpus légal.

Le temps de débat et de vote fut suivi d'une intervention d'un sociologue, Andrew Kohn, sur "les modes de vie" qui n'est pas restituée ici dans son intégralité, mais est disponible sur la plateforme en ligne de la FJIP.

Andrew Konhn a écrit :
De tous temps, à travers notre planète, les différents groupes sociaux humains ont eu des manières de vivre très différentes, s'adaptant essentiellement à leur milieu et leur culture.
Mais en arrivant à l'âge de la mondialisation, l'hégémonie culturelle capitaliste semble s'être imposée sur de nombreux territoires, neutralisant les cultures différentes dans leur influence d'un mode de vie, qui se retrouve lui aussi hégémonique : consommateur. [...]
Priscyllia, et les autres pays anticapitalistes, brisent cette hégémonie en envisageant le retour de l'artisanat sur le productivisme, de l'autonomie sur la dépendance, de la solidarité sur l'isolement du mérite. C'est par cet opposition à un système majoritaire que nous faisons de notre pays une force idéologique immense, un laboratoire de tout les modes de vie. La fin du confort, certes, mais liées à la fin de la passivité dans sa propre existence. La fin du travail comme une institution, au profit de l'accumulation de compétences et d'expérience par les individus qui produisent, certes, mais pour une communauté qu'ils connaissent. Chacune de leurs actions à un impact concret dans leur existence et sur celle des autres. Les relations sont plus saines, moins artificielles. Nous sommes le laboratoire d'une société à nouveau vivante.[...]

Bien que relativement longue, le professeur Kohn maintint en éveil les porte-paroles, qui eurent la bonté d'applaudir à la fin de son intervention. Le débat repris sur un autre sujet.

Mise en contexte a écrit :
Le Grand Kah a envoyé un message à la RAP en lui proposant un soutien alimentaire et logistique face à la situation tendue qu'elle traverse, ainsi que plusieurs dons (zeppelins, ressources rares...)

Les porte-paroles se mirent d'accord sur la différence entre cette nouvelle proposition et la précédente : contrairement à Jashuria, Le Grand Kah partage les idéaux de Priscyllia. Toutefois, une aide gratuite de la part de cet allié idéologique pourrait être une forme de subordination à une nation externe : cependant, le fait est que nous n'avons pas grand chose à proposer en échange au Grand Kah.
Certain-es porte-paroles mirent en avant l'idée de proposer l'ouverture d'ambassades réciproques entre nos deux pays afin d'en faciliter la cohésion. Aussi, la dette pourrait être garder en mémoire et payer plus tard. La situation d'urgence alimentaire ne permet pas à la République Autonome de Priscyllia de refuser ce cadeau venu d'un allié idéologique, et tout cadeau ne peut trouver refus.

Faute d'opposition concrète le vote fut organisé concernant l'acceptation de l'aide et des offres ainsi que de la proposition de l'ouverture d'une ligne diplomatique : 39 voix pour, 3 contre, 3 blanches.

Sur ce, la séance fut close, à 23h15. Le dépassement d'horaire provoque l'ajout d'une demi-journée de congé à l'ensemble des porte-paroles.

Vahian Lukakov
Porte-parole du Grand-littoral
Délégué à la prise du compte-rendu de la séance du 30 mars 2008
10821
AGCRAP

Compte-rendu de la séance du 28 mars 2008

Lieu : Théâtre de l'assemblée Générale
Horaire : 10h-15h



Ordre du jour

  • Point sur la situation alimentaire et organisation de la répartition de l'aide du Grand Kah
  • Prise de parole de la commission d'enquête au sujet de l'incident de Falcon

Compte-rendu de séance

La séance débute 10 minutes après l'heure prévue, le siège de l'un des porte-parole ayant un pied cassé. L'ensemble des porte-paroles étaient présents, et tous ont finalement put s'asseoir en toute sécurité. Le protocole de sécurité étant renforcé dans les locaux de l'AGCRAP, le public n'a pas put entrer dans la salle pour cette séance.

Un délégué de la CAP (Confédération Agricole Priscyllienne) fut mandaté pour faire le point sur la situation alimentaire devant l'ensemble de l'assemblée.

Fabin Iulianov, délégué de la CAP a écrit :
Cher-es porte-paroles, cher rapporteur général,
La situation était encore hier gravissime dans certaines collectivités. Dans la collectivité d'Antonov, la quasi-totalité des pousses de blés ont gelées en mars, et le sol s'est trouvé trop dur pour faire pousser des légumes qui aurait permis de remplacer la carence en céréale. En urgence, la collectivité voisine de la Profonde-forêt envoya une cargaison de gibier et de fruits. Mais pour produire cette aide d'urgence, la collectivité de la Profonde-forêt dut décider en Conseil de Collectivité de tuer deux fois plus d'animaux que les quotas ne l'autorise, et se priver de la moitié de son stock fruitier.
Dans la collectivité du Grand-littoral, le manque d'infrastructure portuaires provoque un retard de productivité de la pêche extrêmement dangereux. Afin de sortir de l'inactivité, certains pêcheurs se rabattent sur des techniques nocives pour la faune marine. Comme vous le voyez, l'insécurité alimentaire provoque un ensemble de conséquences néfastes.
Le problème ne vient pas nécessairement de l'impossibilité de l'auto-suffisance, mais du manque d'organisation pour y parvenir, et d'un climat trop variable pour que l'agriculture puisse s'y adapter, ce qui n'est pas sans être lié au changement climatique.
Pour que notre pays parviennent à une sécurité alimentaire tout en visant l'auto-suffisance, il va falloir une période de transition en attendant l'érection d'infrastructures et de méthodes plus efficaces et mieux organisées. Cette période ne peut être vécue en sérénité par nos citoyens qu'avec l'aide de pays alliés. Justement. Hier est arrivé à l'aéroport d'Aërola un convoi d'aide d'urgence, précédant l'arrivée prochaine du reste de l'aide par bateau. La nourriture apporté permettra de tenir l'année sans se soucier des problèmes de sécurité alimentaire. L'aide logistique permettra la construction d'infrastructures amplement capables de stabiliser notre situation et d'établir une pérennité certaine dans l'approvisionnement en nourriture des différentes collectivités.
Il reste cependant à enclencher la construction de ces infrastructures, et ceci, camarade, est votre devoir.
Nous comptons sur votre rigueur à représenter les intérêts du peuple priscyllien.
Une vague d'applaudissements salua cette prise de parole alors que le camarade Iulianov se rasseyait derrière le banc des invités.

Le porte-parole Lukakov, résident du Grand Littoral, demanda la parole :

Vahian Lukakov a écrit :
Camarades,
Un article récemment parut à la FJIP contait la situation dramatique des pêcheurs-euses des collectivités d'Aërola et du Grand Littoral. Celui-ci, écrit par notre rapporteur général Idriss Koliman, dénonçait l'inexistence d'infrastructure portuaire et de stockage de la pêche sur nos littoraux.
Alors que le poisson représente une denrée centrale de notre alimentation, comment pouvons-nous pousser les pêcheurs à des situations si dramatique qu'elles finissent parfois devant les Comités de Justice?
La création d'un grand port me semble inconditionnelle. Et j'ajouterais qu'il est nécessaire de permettre aux villages de pêcheurs d'avoir un minimum d'infrastructures. Dans cette optique, je demande la mise en place d'un plan de portuarisation des littoraux.

Il y eut quelques applaudissements, mais certain-es porte-paroles mirent en avant la dangerosité environnementale d'un tel projet. Un porte-parole de la collectivité d'Antonov déclara aussi qu'un grand port serait une ouverture à une mondialisation dangereuse et faisant affront aux valeurs de Priscyllia.

Fabre Lonis prit la parole :

Fabre Lonis a écrit :
Le danger environnemental ne doit jamais sortir de notre esprit. Seulement n'oublions pas que la survie de notre société tient à sa capacité à s'adapter à un environnement changeant. Nous ne voyons aucune nécessité à la construction d'un grand port en Priscyllia. Mais la rénovation des plus petits ports est extrêmement importante. Elle serait d'ailleurs amplement suffisante. Je rappelle au camarade Lukakov que nous n'attendons pas un trafic maritime lourd qui justifierai le besoin d'un port comme celui-ci. Et nous ne souhaitons pas pour le moment en recevoir. La priorité est de permettre à nos pêcheur-euses de pouvoir exercer convenablement leurs activités. Je suis pour un plan de rénovation des ports existants, contre la création d'un port central.

Après quelques discussions, les porte-paroles s'accordèrent sur un premier suffrage :

5 se prononcèrent pour la rénovation des petits ports et la création d'un port central
39 se prononcèrent pour la rénovation des petits ports.
1 porte-parole ne se prononça pas.


Suite à ce vote, le camarade Pitr prit la parole :

Pitr "le famélique" a écrit :
Nous parlons mer, je nous ramène à la terre.
Nos champs sont aujourd'hui gérer en collectif, par les habitants qui le souhaitent et ont la compétence. Seulement, il est clair que nous n'avons pas assez de technique, notamment lorsqu'il s'agit de répondre à des conditions climatiques instables. La CAP existe, c'est une très bonne initiative. Il me semble que nous devrions organiser un audit territorial des techniques agricoles, afin de favoriser l'autoformation des nos agriculteurs, ce qui les armeraient mieux aux nouvelles situations environnementales. Nous devrions aussi augmenter la surface cultivable, en entreprenant une restauration des sols lésées par les méthodes agricoles des républiques nous ayant précédés. 3% du territoire priscylliens serait composé de terres agricoles stériles mais non forestières ! Il existe des techniques afin de les faire redevenir cultivable. Nous devons nous y employer. La dernière idée serait de construire quelque part un lieu de stockage sûr, permettant une sécurité en cas de crise ou de manque.

Clair et concis, l'argumentaire de Pitr fit consensus et fut reçu par des applaudissements.

Il fut validé à 45 voix, soit l'unanimité des porte-paroles.

L'AGCRAP valide donc la création d'un plan de rénovation des ports pêcheurs priscylliens qui entrera en vigueur dès juin. Les détails sont entre les mains des collectivités, mais l'AGCRAP certifie l'approvisionnement en matériaux et en matériel, en mobilisant les bataillons logistiques des FRAP.

L'AGCRAP valide aussi la création d'un répertoire des techniques agricoles, et attribue à la CAP le devoir de favoriser la transmission des savoirs entres les agriculteurs Priscylliens.

L'AGCRAP demande aux collectivités de réhabiliter les sols lésées sur leur territoire.

L'AGCRAP demande la création d'un centre de stockage des denrées alimentaires. Les collectivités sont invités à se proposer pour l'héberger. Le matériel et les matériaux nécessaires à la construction de ce centre seront fournies par l'AGCRAP lorsque les travaux de réhabilitation des sols et de restauration des ports seront terminés. L'estimation étant en décembre 2008.


Les débats quand à la répartition de l'aide alimentaire du Grand Kah furent assez unanimes. La nourriture devrait être répartie proportionnellement à la population de chaque collectivités. La livraison sera effectuée par camion de transport. La répartition du matériel logistique sera assurée par le CASR.

Deuxième partie de séance :

Un membre de la commission d'enquête sur l'incident de l'aéroport de Falcon se leva du banc des invités et prit la parole :

Farid Lokov, membre des FRAP a écrit :
Le rapport est encore loin d'être terminé, et l'enquête n'en est qu'à son début. Mais nous avons des éléments nouveaux. Je vais vous les résumer ici.
Le 26 avril à 16:53 et 44 secondes, le réservoir à kérozène numéro 3 de l'aéroport de Falcon, d'une capacité de 20 000 litres et plein au moment du drame, a subitement explosé. Au même moment, une brigade de soldats des FRAP, membres du bataillon des appareils diplomatiques, préparaient au pied du réservoir une mission d'entretien de la cuve adjacente, le réservoir numéro 2. Voici une représentation des réservoirs en question.
cuves

Lorsque le réservoir numéro 3 explose, l'intégralité de son contenu s'enflamme et l'effet de dépressurisation de la cuve projette le carburant jusqu'à 300 mètres du foyer d'explosion. L'onde de choc est extrêmement violente et est entendu dans un périmètre de 10 kilomètres aux alentours. Heureusement, l'incendie ne perdure que dans un périmètre restreint autour de la cuve. Le principal motif d'inquiétude des soldats du secteur militaire de l'aéroport de Falcon est la sécurisation des deux autres cuves. Le réservoir numéro 1 est encore loin des flammes, mais le numéro 2 est au centre de l'incendie. La moindre brèche dans son revêtement pourrait provoquer une seconde explosion.
Les moyens anti-incendie se concentrent donc sur le refroidissement des environs de la cuve 2, l'objectif étant de pouvoir accéder à une valve permettant de vider cette cuve dans le réservoir numéro 4, qui est un réservoir sous-terrain, alors vide.
La valve est atteinte à 17:01, et le vidage de la cuve démarre, alors que le feu touche encore ses parois.
Entre-temps, l'absence de la brigade a été remarquée par les autres soldats, qui ne savent pas encore que cette brigade se situait au pied du réservoir 3 pour le brief de sa mission. Des appels sont faits aux haut-parleurs de l'aéroport. Tous les vols sont d'ailleurs annulés et l’évacuation du secteur civile est en cours depuis 16:55.
Une équipe de soldats se dédie au déplacement des avions militaires vers les entrepôts, mais aussi à la sécurisation des avions civils laissés au milieu des tarmacs. Le feu ne semble pas beaucoup s'étendre, mais toutes les mesures de sécurité sont prise : plusieurs soldats témoigne être directement parti du principe que l'attaque était terroriste et qu'elle pouvait se reproduire sous peu. Cet état d'esprit explique la rapidité d'action des troupes, et la mise en place directe d'un protocole de défense aérienne dans tous les aéroports du pays.
Les premiers corps carbonisés et déchiquetés par l'explosion sont retrouvés à 17h31, peu avant l'extinction complète de l'incendie à 17:46. En tout, 17 corps seront récupérés entier, mais des traces garantissant la mort des 21 soldats ont été retrouvés. Le cuve 2 s'est finalement écroulée, vidée de son contenu, évitant le surincident.

L'inventaire des dégâts matériel est large : 30 m2 de tarmac enfoncé, deux cuves détruites, plusieurs appareils légèrement abîmés par les projections de carburant enflammé...

Le tout sera difficile à reconstruire. Cependant, l'aéroport a put reprendre ses fonctions le lendemain sans problème, bien que tous les vols importants soient reportés par sécurité vers d'autres infrastructures.
Pour le moment, les FRAP compte s'adapter au manque de deux cuves : Elles n'étaient pas nécessaire pour le peu d'activité que nous avons... Mais il sera difficile de faire sans si nos appareils doivent tous décoller dans un laps de temps réduit. Et il est probable que cette situation arrive un jour..

Le soir-même de l'incident, la commission d'enquête a retrouvé dans les décombres un morceau d'avion non immatriculé. Après analyse, il s'est avéré que ce morceau appartenait à un petit avion de loisir. Il est encore à définir quand ce morceau est arrivé là : avant, pendant, ou après l'incident? Et si il est lié à l'incident d'une quelconque manière.
La piste privilégié est donc l’atterrissage volontaire d'un avion sur la cuve. Cependant, aucun reste humain ne pouvant correspondre à un pilote n'a été trouvé, et le morceau d'avion, un bout d'aileron arrière, est le seul élément avionique retrouvé sur la scène. Les flammes pourraient expliquer ce manque de preuve, mais il est difficile d'être catégorique.

C'est tout ce que nous savons aujourd'hui sur l'incident de Falcon.

Mika Souliakov, porte-parole de la collectivité d'Antonov
Délégué à la prise du compte rendu de la séance du 28/04/2008

AGCRAP
a écrit :
L'AGCRAP exprime ses plus sincères condoléances aux familles des citoyen-es tués à Falcon le 26 avril dernier.
AGCRAP

Compte-Rendu de la séance du 20/05/2009

Lieu : Théâtre de l'Assemblée Générale
Horaire : 8-18h



Ordre du jour

  • Point sur la situation en Profonde-forêt et allocution du CASR
  • Rapport d'ambassades


Compte-rendu de séance

La séance débute à 8 heure pile. L'ensemble des porte-paroles sont présents. Sont présents aussi l'ensemble des camarades-stratèges du CASR, l'ensemble des membres de la commission d'enquête sur les évènements de Falcon, et une partie non négligeable des membres de la commission d'enquête sur l'épidémie sylvestre de Profonde-Forêt.

La séance étant publique dans sa dernière séquence (prise de parole du rapporteur général), une foule commence dès le petit matin à se former devant le théâtre. Les tribunes publiques sont ouvertes pour l'occasion, et légèrement agrandie par une ouverture des porte-fenêtres, malgré le froid extérieur.

Lyubov Griboyedov, camarade-stratège au CASR, se tient déjà debout au centre de l'assemblée, le micro entre les mains.

Lyubov Griboyedov a écrit :

Camarades, je suis très honoré d'avoir le privilège d'entamer cette séance, bien que les faits que je m'apprête à énoncer n'aient rien de réjouissant.

Dès septembre 2008, les porte-paroles de la collectivité de Profonde-Forêt ici présent ont eut vent de signalements inquiétants quand à la santé des arbres de la pinède. Ces signalements sont d'origines et de nature différentes.
Des agriculteurs s'inquiètent de chute d'arbres brutales sur leurs terrains, des promeneurs signalent la présence de champignons bruns à l'odeur répugnante sur certains troncs morts... Ce sont les témoignages alarmants de sylviculteurs qui poussent le conseil de collectivité à déclencher une réaction.
Cette réaction est directement coordonnée avec le CASR, qui ordonne alors l'envoi de plusieurs bataillons sur les zones afin d'aider les volontaires à effectuer un grand recensement des pertes et des arbres malades dans la forêt.

Le bataillon de sûreté de la collectivité de profonde-forêt est entièrement mobilisé, et rejoint par quelques soldats-experts du bataillon de sûreté de la collectivité d'Antonov. Un appel à l'engagement est publié pour les réservistes des FRAP, qui rejoindront massivement l'opération.
En tout, 1400 soldats et 15 678 civils volontaires participent aux opérations de protection et de recensement entre septembre 2008 et aujourd'hui, sans compter la commission d'enquête, ouverte par le CASR sur demande des porte-paroles courant décembre 2008.

Je ne parlerais pas matériellement des conséquences de cette catastrophe, qui vous seront détaillés plus tard par le secrétaire générale de l'association des sylviculteurs priscylliens (ASP). Avant cela, une membre de la commission d'enquête sur l'épidémie, Clara Volkanovitch, va vous exposer les récentes avancées de l'investigation.

Lyubov quitta donc le micro, le laissant à une jeune femme qui attendait son tour depuis quelques minutes derrière son épaule. Peu à l'aise, elle commença son allocution par un bafouillement nerveux, avant de s'assurer.

Clara Volkanovitch a écrit :

Merci camarade Griboyedov. Effectivement, nous sommes enfin parvenu à avancer sur cette enquête,après des mois de patinage, et les conclusions sont alarmantes. Nous avons retrouvé, à proximité des foyers épidémiques, plusieurs cachettes abritant du matériel permettant une longue survie dans la forêt. Nous avons des preuves que ces cachettes ont été habités, au moins jusqu'à la découverte de l'épidémie.
Effectivement, je comprendrais tout à fait qu'à ce stade vous ne voyez aucun lien évident entre la découverte de ces cachette et le drame que nous connaissons. Cependant, en cartographiant leurs localisations, ce lien saute aux yeux. Chaque foyer épidémique identifié dispose d'une cachette à proximité. C'est donc en faisant cette découverte que nous avons put recentrer l'enquête et avancer sur une piste qui ne tarda pas à livrer ses secrets.
Dans l'une des caches, sous un lit improvisé, nous avons retrouvé une mallette contenant des fioles de Lecanosticta acicola, le champignon responsable de la peste brune du pin. Immédiatement, nous avons effectué des relevés ADN sur les caches. Seule 1 personne a put être identifiée grâce à ces tests, les traces ayant été fortement détériorée par le temps et l'environnement forestier. Il s'agit sans aucun doute de Liunel Jaderin.
Vous comprendrez que nous avons directement tenté de mettre la main sur sa personne, mais aucune trace de lui. Ses anciens voisins disent qu'il a quitté le pays sans un mot.
C'est tout ce que je peux déclarer pour le moment.

La jeune femme quitta le micro sans plus attendre, suivie d'une dernière personne, Dmitri Viktorovich, secrétaire générale de l'ASP.

Celui-ci mit en avant le coût pour les producteurs d'une telle épidémie, mais écarte de manière rassurante l'hypothèse planante d'une pénurie de bois, les premières replantations ayant commencé dans certaines zones nettoyées.

Dmitri Viktorovich a écrit :
[...]il faudra plusieurs décennies pour revenir à l'état normal de la forêt, mais cela n'affectera pas notre réserve de bois autant que cela puisse paraitre, car la Profonde Forêt n'est pas notre seule ressource sylvestre. Cependant, les dommages écologiques sont considérables [...]

Son discours est suivie d'une séquence de questions de la part des porte-paroles, qui n'obtinrent que peu de réponses étant donné le petit avancement de l'enquête sur la piste avancée.

Cependant, un vote fut organisé afin de savoir si oui ou non des poursuites internationales devrait être entreprise contre Liunel Jaderin, principal suspect de l'affaire.

La réponse oui obtint l'unanimité dès le premier vote à main levée. Le CASR s'engagea à prendre en charge l'organisation des poursuites.


Après une courte pause d'une dizaine de minutes, la séance reprit sur le rapport des ambassades. Un membre de chaque délégation priscyllienne à l'étranger se présenta à la barre. Nous avons, pour la forme de ce communiqué, récapitulé sous forme de liste leurs propos.

Ambassade au Grand Kah :
  • Le Grand Kah se lance dans un projet d'aide au développement en Eurysie du Sud, notamment en Arcanie.
  • Faora Touassi, camarade représentante, souhaiterai l'ouverture de traités de libre circulation avec le Grand Kah
Ambassade au Royaume des Pays-Plats :
  • La ligne maritime entre Moskita et les Pays-Plats fonctionnent à plein régime depuis son inauguration, et de nombreux citoyens de l'un et l'autre pays sont impliqués dans des trajets touristiques.
  • Il serait souhaitable de majorer cette ligne maritime en entamant des relations commerciales
  • Les Pays-Plats n'ayant que peu de territoire sur ces eaux, il pourrait être intéressant de leur vendre une protection militaire de notre part concernant leur île
Ambassade du SEKU :
  • Le SEKU décrète la création d'une police des moeurs, ce qui va à l'encontre de toute valeurs priscyllienne
  • Le personnel de l'ambassade tant à quitter le pays pour éviter la répression, ce qui met en danger la longévité de notre mission diplomatique ici
Ambassade Arcane :
  • Une tentative d'attentat a eu lieu dans nos murs, la haine anti-priscyllienne s'installe partout avec la montée des tensions entre antifascistes et fascistes
  • La guerre civile n'est pas loin, la vigilance est de mise
  • Tous les projets initiés sont pour le moment mis en veille
Ambassade au Pharois Syndikaali :
  • Le Pharois nous fait savoir une volonté de commerce de denrée basiques, et une envie de faire circuler le savoir entre nos pays
  • La puissance militaire pharoise doit rester dans nos têtes. Des traités entre nous et eux, deux pays des mers du Nord, ne seraient pas sans intérêt.
Ambassade au Jobunsa :
  • La proximité de nos territoires maritimes amène à la conclusion de traités rapidement quand à la gestion de l'espace marin partagé
  • Pays relativement peu cerné politiquement parlant, une observation accrue de la politique locale est de mise
AGCRAP

Compte-Rendu de la séance exceptionnelle du 24/05/2009

Lieu : Théâtre de l'Assemblée Générale
Horaire : 8-18h



Ordre du jour

  • Election du ou de la nouvelle rapporteur-se général de l'AGCRAP


Compte-rendu de séance

Tous les porte-paroles sont présent-es pour cette séance de la plus haute importance, à l'issue de laquelle un nouveau rapporteur ou une nouvelle rapporteuse générale sera élue pour représenter les intérêts de l'AGCRAP et du peuple priscyllien à travers le monde.

La liste des candidat-es est affichées sur une immense toile tendue au plafond de la salle, et un pupitre a été installé au centre du théâtre pour l'occasion, afin que les différent-es candidat-es puissent prendre chacun-e la parole.



Les 5 candidat-es s'adressent tour à tour aux 48 porte-paroles présents. Effectivement, deux porte-paroles ne sont pas comptabilisés comme votants puisqu'ils se présentent à l'élection.

Michel Dubon a écrit :
Chers porte-paroles de l'assemblée, si je me présente à ce poste aujourd'hui, c'est pour devenir la voix, votre voix, celle d'une Priscyllia autonome et solidaire, où chacun et chacune puisse compter sur celle ou celui qui se tient à ses côtés. Je parlerais au nom de tous les priscylliens et priscylliennes et porterais leurs idées aux confins du monde! Je ferais valoir leurs vœux de paix et d'entraide entre toutes et tous et serait le visage d'une priscyllia avançant main dans la main avec ses voisins !

Simoni Lazzare a écrit :
L'heure est grave. Plusieurs attentats et tentatives de déstabilisation nous ont ciblé ces derniers mois, et nous devons réagir fortement. Le peuple priscyllien ne se laissera pas piétiner, et quiconque entre sur ce territoire doit lui jurer fidélité et loyauté. Nous sommes souverain dans un monde désavoué, et devons lutter avec nos alliés pour l'expansion de la liberté au-delà de nos frontières !

Monika Poliakov a écrit :
Idriss était au sein de cette assemblée, le plus cher ami de la majorité. Si, depuis quelques années, sa politique n'était plus convaincante, c'est parce qu'atteint par son âge avancé, il ne parvenait plus à comprendre les enjeux de notre temps. Nous devons continuer sur sa voie en écrivant la nôtre, celle du peuple révolutionnaire priscyllien, celle de la révolution internationale ! Vive Priscyllia !

Vladimir Nouchakov a écrit :
La révolution initié par nos prédécesseur doit rester à jamais fixé dans nos esprits. Nous devons la poursuivre, par delà nos frontières, autant qu'il le faudra. En Priscyllia, et partout à travers le monde, des camarades réclament plus de libertés, plus d'autonomie, parfois face à des états ouvertement autoritaire. Notre rôle, celui du peuple priscyllien, est de parvenir à amener la libération morale jusqu'à ces âmes en détresse ! Que vive la révolution !

Mina Millivitch a écrit :
Ce changement de tête au centre de l'assemblée est le signal opportun d'un changement d'esprit voulu par les priscyllien-es. Nous devons enfin nous ouvrir sur le monde, comme nous entamons à peine à le faire, et accepter les relations commerciales qui s'offrent à nous de tout part. Les frontières doivent enfin s'ouvrir, nous devons cesser ce complexe d'enfermement, et regarder le monde en face, sans les filtres idéologiques dont nous nous sommes enchainés par le passé !

Après la fin du discours de Mina, Mohamed Oussar s'avança à son tour vers le pupitre et prit la parole.

Mohamed Oussar a écrit :
Bien ! Voilà qui fut expéditif !
Je tenais, avant d'être remplacer à mon poste, que j'occupe par interim depuis quelques temps, vous remercier profondément de la confiance que vous m'avez accordé. J'envoie à mon ou ma successeur-e tous mes souhaits d'aisance et d'engagement démocratique au service de notre république.
Avant de quitter ce pupitre, et de laisser place aux votes que vous êtes en ce moment même en train de remplir, j'aimerais transmettre une triste nouvelle que nous venons d'apprendre.

Idriss Koliman a été assassiné dans la nuit, et retrouvé au petit matin dans une rue de Falcon, où il résidait. Nous n'avons à ce stade, pas plus d'informations.

L'effroi s'empara de la salle, et quasiment tous les porte-paroles se levèrent d'un même mouvement afin de se tourne rplus aisément vers leurs camarades et discuter de la nouvelle. Mohamed Oussar quitta son pupitre, et, sans un mot, les premiers porte-paroles commencèrent à descendre vers l'urne placé promptement au centre du théâtre circulaire de l'Assemblée Générale. Jamais l'ambiance n'avait été aussi pesante entre ces murs.

Les résultats furent ensuite décomptés sur un grand tableau blanc, et Mohamed Oussar retourna au pupitre.

Mohamed Oussar a écrit :
Bien... Hmmm...
Donc, en reprenant le compte, nous avons bien 48 votes, ce qui est le nombre attendu.
Monika est élue avec 13 votes, et prend donc ma place de rapporteur général à compter de ce soir, 20h ! Bonne chance à toi Monika !

Malgré le poids de la nouvelle tout juste révélée, de nombreux applaudissement accueillirent la nouvelle rapporteuse.
Cependant, il fut facile d'observer que l'assemblée se vida plus rapidement que d'habitude.

AGCRAP

Compte-Rendu de la séance exceptionnelle du 03/06/2010

Lieu : Théâtre de l'Assemblée Générale
Horaire : 8-18h



Ordre du jour

  • Revue diplomatique définition du livret bleu


Compte-rendu de séance

Pour cette séance très spéciale de l'assemblée générale, tous les porte-paroles et camarade-représentant-e de Priscyllia étaient présente dans le théâtre. Une partie des délégations avaient aussi fait le déplacement, remplissant l'assemblée au maximum. Le brouhaha s'atténua rapidement alors que les prénoms et noms des participants s'affichaient sur les tableaux à LEDs du tout nouveau système de nomination électronique dont s'était doté l'assemblée.




Monika Poliakov monta à la tribune en première, l'air assuré et affairé à trier les papiers sur lesquels elle avait rédigé à la hâte son discours.

Camarades porte-paroles, camarades représentants, personnels de nos ambassades, bonjour et bienvenue au sein de cette vénérable assemblée.
Je ne m'étendrais pas sur l'introduction de cette séance tant son cœur est important et essentiel à la bonne santé de nos relations internationales dans des temps si rudes pour la paix entre les peuples.
Les Priscylliens ont toujours sut maitriser leurs relations avec l'extérieur comme ils gèrent leur sécurité intérieur : réflexion et honnêteté. Nous donnons de ces valeurs et les attendons en retour. La diplomatie n'est pas chez nous une affaire de compromis et de concessions : elle est le reflet de la volonté du peuple et de ses représentants directs.
Loin d'être des intermédiaires, les camarade-représentants ont sur porter la voix du peuple sans en compromettre la véracité. Ils ont sut parler aux dirigeants du monde entier comme plusieurs millions de voix unies. Je suis persuadés que vous avez toutes et tous les ressources de poursuivre cet engagement essentiel, cette mission sans laquelle notre pays serait un cailloux au milieu d'un océan de dangers imprévisibles.
Vous saurez encore pendant des années porter le message du peuple priscyllien partout où il sera nécessaire de l'amener : vous être les visages d'un peuple qui va à la rencontre des autres peuples, et vous vous devez de prendre ce rôle à la hauteur de ce qu'il implique. Alors camarades, représentants de Priscyllia dans des contrées plus ou moins lointaines, à votre tour de jouer votre rôle en rapportant au peuple les besoins de vos ambassades et les situations du monde qu'il ne connait pas déjà.
Je vous laisse ce micro.


De courts applaudissements retentirent dans la salle alors que la rapporteuse quittait l'estrade pour rejoindre sa place et s'asseoir en soufflant un coup. La journée s'annonçait longue, et si certains pays l’intéressaient au plus au point de part les évènements qui s'y déroulent, d'autres lui paraissaient profondément éloignés des intérêts du peuple priscyllien, et donc du sien aussi.

Grand-Kah

Trié par date d'installation de l'ambassade, se fut à Faori Touassa, camarade-représentante au Grand-Kah, d'entamer la séance.

Camarades,
J'ai put observer au Grand-Kah la lumière qui émane des grandes puissances communistes du monde. Nous n'en faisons pas encore parti, et il suffit d'observer l'organisation minutieuse et démocratique du Kah pour s'en rendre compte.
Le communalisme est à bien des égards un mode de fonctionnement extrêmement intéressant que nous mettons en place par touche sur notre territoire, mais qui ne fonctionne pas aussi bien que nous le voudrions, bien malheureusement.
Ce que je tiens à souligner par ces écarts dithyrambiques, c'est que nous avons bien des choses à apprendre du Grand Kah et de son peuple. Nous avons à mon sens grandement négligé nos relations avec ce qui constitue l'une de nos plus grandes puissances alliés, et peut-être par la même occasion le symbôle lumineux de notre idéologie et de nos aspirations. Loin d'assimiler la confédération à un modèle sans faille, je souligne à quel point ce modèle en comporte moins que nous.
Il nous faut donc à tout pris trouver un moyen d'approfondir nos liens avec le peuple kah-tanais et sa culture politique. Le meilleur moyen serait selon moi, et selon ma délégation ici présente, de fonder un corpus universitaire commun entre nos deux nations.
Proposés sous la forme d'une institution transnationale d'échanges étudiants, nous aurions alors l'occasion de former notre jeunesse au Grand Kah à la théorie politique, à l'institution, à l'autogestion politique et démocratique. Nous pourrions en échange offrir nos grands savoirs en manufacture, en artisanat et en agriculture. De tels échanges complémentaires à deux échelles nous permettraient sûrement d'acquérir certaines des qualités politiques que présente le système Kah-tanais, sans pour autant nous mettre dans une relation de dépendance.

Un autre point que je souhaiterais aborder serait l'aspect essentiel d'un échange diplomatique soutenu avec le Grand-Kah. Impliqué dans le conflit au Mokhaï, il y a de belles chances que la situation leur devienne favorable sous peu, ce qui sous-entend qu'elle le devienne aussi pour nous. Nous devons à tout pris nous engager plus profondément dans le conflit au Mokhaï au côté du Grand Kah : en premier lieu pour répondre à la dette solidaire que nous leur devons, en second lieu pour renforces nos liens fraternels entre peuples libertaires. Nos objectifs sont les mêmes, et nous étions encore il y a peu sur le territoire du Mokhaï : pourquoi ne pas y retourner alors que nos amis y sont? Dois-je rappeler que la seule présence de Priscyllia est celle des GASPs pour le moment ?
Nous nous devons de trancher rapidement cette question avant que le conflit ne nous échappe complètement, nous laissant aux bancs du continent et au pied d'une relation diplomatique amicale, voire cordiale avec l'union du Grand-Kah. Pourquoi ne pas discuter d'achat d'armement, par exemple ? Le Grand-Kah et Danger System sont de grands et bons producteurs d'armes, qui font partie de nos amis, et à qui nous avons trop peu souvent fait confiance dans nos achats d'armes. Le Pharois ne peut pas tout nous fournir, et nous devons absolument ouvrir les vannes de l'importation d'armement à des horizons plus large pour régler la crise de l'économie militaire que nous connaissons actuellement.


Quelques applaudissements eurent lieu pendant que les participants à la séance finissaient de prendre des notes sur la courte allocution de la camarade-représentante. Les votes se dérouleraient tous en fin de séance, ce qui accentuait fortement l'ennui des porte-parole et nuisait fortement à leur efficacité, mais permettait aux camarade-représentants de dire tous ce qu'ils avaient à dire sans craindre une interruption anticipée : tout le monde était trop occupé à noter son propre avis pour pouvoir le donner en direct.


Saint-Empire Karpok Unifié

Wassir Al'Hamzaoui, camarade-représentant du Saint-Empire Karpok Unifié serra brièvement la main de sa collègue avant de prendre la parole.

Camarade, nous voici dans un pays beaucoup plus proche de notre position actuelle et de nos frontières.
Il s'agit du Saint Empire Karpok, de l'autre côté du détroit séparant l'océan du Nord et la mer Blême. Un point hautement stratégique autour duquel nous avons réussi à nous faire deux amis.
Seulement, au contraire de la Malévie, il n'est point complexe de noter la profonde différence idéologique qui nous sépare du SEKU : l'autoritarisme et l'omniprésence d'un état dans les relations entre le peuple et ses dirigeants, le monopole religieux qui y est en place, sont à l'opposé des valeurs que défendraient tout priscyllien digne de ce nom.
Cependant, nous avons sut jusque là garantir une entente suffisante pour que ces distorsions idéologiques n'affectent pas nos relations diplomatiques. Cette cordialité nous a permit de collaborer avec le Saint-Empire pour capturer un criminel impliqué dans l'attentat de Falcon.
C'est à son procès que je voudrais faire allusion : il s'y joue une histoire de justice, mais aussi la possibilité d'une entente diplomatique sereine et renforcée avec notre voisin; Nous devons tout faire pour que le peuple Karpok trouvent dans l'issue de ce jugement le même sentiment de réparation qu'y trouvera notre peuple. Il s'y joue un véritable enjeu diplomatique et de justice.
Ainsi, j'encourage l'AGCRAP a fluidifier au plus vite l'implication du Saint-Empire dans le Conseil de Justice en formation, afin que toutes leurs revendications puissent être entendues et d'éviter des altercations ultérieures sur comment concilier nos deux systèmes pénaux très différents dans leur nature même.
Il serait aussi extrêmement utile de prendre l'initiative quand à la gestion du détroit : nous en sommes relativement proche, et sommes une puissance militaire et diplomatique notable par rapport à la Malévie et au SEKU. Cela nous donne la légitimité de l'initiative quand à la création d'une coordination dans la gestion de cet espace stratégique et commercial qui pourrait nous donner bien des avantages par le futur. Il serait donc utile et intéressant de proposer à ces deux acteurs une conférence pour imaginer et planifier la gestion future du détroit.
Ma délégation portera ses deux projets si votre vote les valide, afin que ceux-ci se mettent en place au plus vite.


Quittant hâtivement le pupitre, Wassim trébucha en montant les escaliers pour rejoindre sa place. La prochaine oratrice, la camarade Korizov, l'aida à se relever en esquissant un sourire, avant de prendre la parole à son tour.


Arcanie

Camarades, mon allocution sera courte étant donné la situation latente dans laquelle l'Arcanie est plongée depuis des mois.
Les tensions ne cessent de monter sans trouver de soupape, et notre action n'a pas réellement débutée dans ce pays, bien que le traité Koliman prévoit une intervention de notre part en cas de risque majeur pour la population ou la démocratie arcane. Nos intérêts là-bas demeurent faibles, bien que nous nous soyons par altruisme politique largement impliqué dans la vie démocratique arcane et ses aléas. Ainsi, je n'ai aucun élément à vous apporter dont vous n'ayez connaissance, et ne prendrais pas plus la parole pour ne pas empiéter sur celle de mes collègues. La majorité des faits qui se déroulent en Arcanie relèvent plus du CASR que de l'AGCRAP, et l'essentiel de notre implication est trop sensible pour que je puisse en parler à une tribune ouverte. Je vous souhaite un excellente séance !


Sans feuille ni préparation, Françoise Korizov fit volte-face et se rassit à sa place, sous l'oeil méfiant de Monika Poliakov. En effet, la rapporteuse générale craignait que la camarade-représentante profite de cette prise de parole pour faire un coup d'éclat et révéler les opérations clandestines en cours avec la Ligue Communiste Libertaire arcane. Mais rien n'en était, et la prise de parole passa largement inaperçue.


Pharois Syndikaali

Simon Langevin était déjà au pupitre lorsque la camarade-représentante de l'Arcanie regagna sa place.

Le Pharois est incontestablement notre principal ami, avec qui nous avons eu de nombreux échanges et bon nombre d'alliances. Nous partageons le même océan, et en un bon nombre de points les mêmes aspirations.
Notre récent traité commercial avec le Pharois est tout de même au cœur d'une polémique interne que je ne saurais ignorer dans mon objectif de prendre en compte et représenter l'avis du peuple priscyllien.
Les frères Von Ilivitch, principaux exportateurs d'Isky-Ary vers le Pharois, ne sont rien de plus que des libéraux dissimulés sous le communisme ambiant d'Aërola. Ils ont exploité et maltraité des centaines d'ouvriers, et serons prochainement punis pour cela.
Si la situation semble s'être régularisé, il est certains que nous avions signé ce traité en ayant en tête les taux de production des méthodes Von Ilivitch. Ces taux sont bien entendu à la baisse, au bénéfice des ouvriers, ce qui rend difficile l'approvisionnement en Isky-Ary des convois vers le Pharois. Il est donc urgent de revoir ce traité afin d'éviter tout désaccord ultérieur sur les paiements annuels du Pharois envers nous. Cela diminuera aussi le risque que cette situation inhumaine se reproduise, en régularisant les flux que nous exportons et en maitrisant les profits personnels que certains pourraient en tirer de manière abusive.
Un autre enjeu de notre relation avec le Pharois demeure la bibliothèque d'étude à Älbigarck. Le projet a été transmis, mais aucune réponse de l'administration locale ne nous est encore parvenue. Je me chargerais bientôt de relancer l'idée auprès du gouvernement de la commune, et si il le faut, après des pharois. Je me chargerais aussi de vous tenir au courant de la situation.
Ma dernière question s'adresse au CASR : Comment devons-nous penser nos relations militaires et stratégiques avec le Pharois Syndikaali ? La particularité étant que l'armée officielle du pays représente bien moins nos idéaux que certains groupes pirate qui en émane. Je pense sincèrement que la question doit être sérieusement posé à notre peuple afin de déterminer notre posture géostratégique face au Pharois. Nos ports devraient peut-être s'ouvrir à certaines organisations non officielles du Pharois, ce qui nous permettraient aussi de bénéficier de la sécurité qu'apporteraient ces mercenaires à notre territoire maritime. Tout cela reste à discuter, mais il faut entamer rapidement le débat public sur cette question dans les conseils de collectivités et au sein même de l'AGCRAP. C'est tout pour moi.


Beaucoup d'applaudissement suivirent l'allocution du camarade-représentant, qui sortit momentanément fumer un cigare. L'influence de l'insolence pharoise, sans doute.


Jobunsa

Akhim El'Haïry prit le micro.

Camarade, le Jobunsa est une terre d'intérêt pour nous de part sa proximité flagrante.
Nous y avons découvert, moi et ma délégation, les immenses ressources d'un peuple organisé selon un système certes libéral, mais amical envers notre peuple. Les 8 cités regorgent de richesses tant technologiques que culturelle, et nous voyons chez le Jobunsa un potentiel allié territorial qui pourrait jouer un rôle dans la protection maritime de l'Océan du Nord.
Je soutiens personnellement l'idée d'un échange culturel intense entre nos nations, afin d'amplifier l'amitié possible entre nos peuples. Nous pourrions aussi créer une ligne maritime permanente entre nos deux territoires, afin de créer du tourisme entre nos deux étendues de paysages naturels et urbains.
L'idée d'un musée de l'océan du Nord nous est venu. Il s'agirait d'un musée en deux emplacement, l'un en Priscyllia, l'autre au Jobunsa, qui parlerait de l’histoire des cultures dans la région et mettrait en valeurs ce qui nous rapproche par le passé en nous faisant échanger dans le présent. Cette idée est certes encore imprécise, mais c'est parce qu'elle doit absolument être discuté en lien avec le gouvernement du Jobunsa afin d'être une idée liant nos deux peuples.

Des exercices militaires de défense de la zone pourraient aussi être menés afin d'habituer nos effectifs à se coordonner et à collaborer de manière efficace en cas d'intrusion sur le territoire.


Sans conclure, et devant un désintérêt assez généralisé des porte-paroles, le camarade-représentant quitta la tribune sur ces mots. Quelques rares applaudissements vinrent du fond du théâtre. Si le Jobunsa était effectivement un territoire proche géographiquement, peu de porte-paroles considéraient sa relation avec Priscyllia assez importante pour être digne d'une attention particulière. Cependant, l'idée du musée restait sur les lèvres de certains adeptes de la mixité culturelle.


Finnevalta

Sonia Kalipzov prit à son tour la parole sur la tribune.

Camarade, je vais vous parler d'un pays que nous, priscylliens et priscylliennes, connaissons mal.
Le Finnevalta est une terre qui en terme de patrimoine naturel égal amplement la nôtre. Les montagnes du sud complètent les aspects fluviales du Nord du pays, et cela donne une concentration en biodiversité végétale et animale particulièrement frappante, même lorsque l'on connait les immenses forêts priscylliennes.
Ces terres ont connues de nombreuses révolutions, des guerres d'indépendance qui ont marqué la population dans sa mémoire et son mode de vie.
Le pouvoir est maintenant organisé sous la forme d'une démocratie présidentielle directe, ou le peuple élit et destitue les représentants du pouvoir exécutif et juridique. La faiblesse démocratique réside dans la nomination des députés du parlement par le président de la république, via des critères extrêmement bancales et arbitraires. Néanmoins, ce système semble perdurer et convenir en grande partie à la population.
Ce que j'essaie de vous faire comprendre à travers cet exposé, c'est les enjeux même du Finnevalta et de sa population.
Cela me permet ensuite de vous soumettre plusieurs idées de projet : nous pourrions par exemple ouvrir les horizons politiques finnevaltais au-delà du cadre libéral en y installant un espace culturel administré par l'ambassade. Cela nous permettrait de gagner une précieuse influence dans la région et d'entamer une politique d'échanges culturelles avec le pays !
Une autre idée serait d'ouvrir nos exportations au Finnevalta. Cela ne serait qu'un prolongement de la route vers le Pharois, et nos cargos de deuxième génération sont amplement capable de transporter des denrées pour deux pays! Nous savons que le Finnevalta ne cultive pas particulièrement ses forêts, pour le bien de leur beauté. Nous serions alors des commerçants intéressants à leurs yeux, moyennant un commerce réciproque, ou une rémunération avantageuse. Plein d'idée peuvent naitre de ce pays situé dans notre cercle d'influence et à notre portée maritime !
J'aimerais au moins que l'on discute de ces échanges potentiels, qu'on en débatte, et qu'on en ressorte une idée plus précise de ce que pourrait être notre relation avec ce beau pays nordiques.


La belle phrase de fin surpris quelques porte-parole assoupis et provoqua une vaguelette de congratulations, alors que la camarade-représentante passait le micro à Salomon Kashier, camarade-représentant du Fujiwa.


Fujiwa

Je me présente, Salomon Kashier, devenu en début d'année le camarade représentant de Priscyllia au Fujiwa.
J'y ai découvert un pays de nuances et de diplomatie, ouvert au monde, mais purement et simplement libéral.
C'est ce rapprochement dangereux avec le Jashuria qui devrait nous inquiéter, bien que le Fujiwa ait soutenu en partie notre position dans le conflit au Mokhaï.
Il est bien trop tôt pour proposer n'importe quel projet durable au Fujiwa, mais nous devons intensifier notre communication, notamment au travers de la création de l'OCN, avec ce peuple de l'est nazuméen.
Les projets que moi et ma délégation vous proposons aujourd'hui on donc attrait à la construction urgente de l'OCN, qui doit se faire de manière unanime : l'initiative du cap blanc nous parait mal tourné, trop verticale. La diplomatie doit unir ses deux projets, et désigné démocratiquement où se trouveront les grandes institutions de cette organisation essentielle. vous devez voter dès aujourd'hui la création par Priscyllia de l'Organisation Continentale Nazuméenne, au plus vite.


Ayant pris un ton un peu trop dramatique pour son propos, le camarade-représentant Kashier quitta l'estrade dans un silence assourdissant, que quelques applaudissements rattrapèrent au bout de secondes interminables.


Terres Australes de Shuarri

Lia Mochica était une grande femme mince, aux cheveux long et brins et au visage balafrée par une cicatrice qu'elle tenait de ses années dans les FRAPs. Elle était maintenant camarade-représentante au Shuarri et s'avança vers le pupitre pour prendre la parole.

S'il est une nation qui puisse devenir notre plus grande alliée sur le continent, c'est bien les Terres Australes de Shuarri. Et je me trompe du tout au tout en appelant cette formidable alliance de peuples de nation, car c'est bien l'antagonisme politique du concept nationaliste que recherche les différents groupes démographiques qui peuplent ce territoire du Sud Nazum.
Le Shuarri nous a déjà fait part de ses idées, de ses aspirations. Si nous voulons combattre l'impérialisme libéral et capitaliste au Nazum, ce sera irrémédiablement à leurs côtés, quelque en soit la manière.
Nous devons préparer cette alliance aussi tôt que possible et entamer la création d'une alliance militaire transnationale par la signature de pactes et de traités orientés sur la cohésion de nos forces armés. Ainsi, nous garantirons une réaction suffisante et efficace dans le cas d’agressions quelconques de la part de nos ennemis communs. Je propose donc de soumettre aux Terres Australes un projet d'exercice militaire conjoint, qui ferait intervenir des forces aériennes, terrestres et navales. Cet exercice doit être planifié de manière à ne pas accentuer les tensions déjà existantes au Nazum, tout en soulignant la puissance libertaire qui s'installe depuis peu sur le continent.
Si d'autres camarade-représentants de territoires libertaires ont en tête une idée similaire de cohésion, nous pourrions convier d'autres armées à cet exercice afin d'accentuer l'effet de masse qui en ressortira.
Une autre alliance possible serait la création d'une ligne maritime fixe avec les ports du Shuarri : trop peu de nos citoyens ont eu l'opportunité de s'y rendre, et nous n'avons à notre connaissance aucun ressortissant Shuarrien sur notre territoire faute de moyen de transport entre nos rives. Cette ligne serait aussi, sur un plus long terme, une formidable occasion d'ouvrir des marchés avec le Shuarri. Bien entendu, sa création nécessiterait l'accord de nombreux pays sur cette route, et l'on devrait assurer la sécurité des bateaux en certains point sensibles, comme la mer Blême.
Ces deux projets sont à mon sens les plus urgents à mettre en place avec les Terres Australes, car ils constituent la base d'une relation amicale et cordiale avec cette nation si proche de nous sur les plans organisationnels et politiques. Merci de votre attention !


Lia quitta la tribune à son tour.



Malévie

Idriss Bolinov relaya sa collègue.

Camarade, je ne vais pas vous cacher que, n'ayant toujours pas posé un pied en Malévie du fait de l'aspect récent de nos relations, ce discours tiendra plus d'une lettre d'intention que d'une présentation de projets concrets.
La Malévie entreprend en ce moment même les démarches pour se joindre à nous au sein du Liberalintern, et cela signera sûrement un rapprochement encore plus grand de nos deux terres.
Il est aussi évident que nous devrions tirer un avantage commercial de l'échange entre nos deux nations : le plus tôt obtiendrons nous l'accès commercial et militaire au détroit, le plus tôt nous pourrons ouvrir nos routes vers les nations Nazuméennes et Afaréennes du centre et du Sud. Il est donc évident que nos relations diplomatiques avec la Malévie vont avoir un grand impact sur notre société civile et militaire, et j'espère en être le garant à travers mon rôle !


Comme promis, Bolinov lâcha promptement le micro, ce qui mit en joie beaucoup de porte-paroles présent qui commençaient doucement à s'ennuyer.
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