14/05/2013
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Fédération des Journalistes Indépendants de Priscyllia

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Créées en 2005 par Viktor Iluanov, la Fédération des Journalistes Indépendants de Priscyllia (FJIP) était au départ une coordination permettant aux personnes souhaitant publier des articles journalistiques d'avoir accès à des collègues aux quatres coins du pays.
Mais en 2007, par souci de facilité, et parce que la petite centaine de journaux indépendants n'arrivaient plus à s'organiser, la FJIP se mit à publier son propre journal, comportant tous les articles de ses collaborateurs, sans distinction d'opinion.
Ainsi, on peut trouver dans les pages de ce journal (exclusivement diffusé physiquement) différents articles sur le même sujet, portant différents points de vue.
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Brève

16 Mars 2008


Rubrique Démocratie


Un porte-parole perd son sang froid en pleine séance

Coup de théâtre à l'assemblée.Edouard Blanchon, porte parole de la collectivité du Grand Littoral tiré au sort en janvier dernier, s'est emporté avec vigueur contre le camarade Lazarre, porte-parole forestier.

"Notre pays est comme une pierre dans la lave d'un volcan ! A force de ne pas laisser place à des compromis pourtant essentiels à notre survie, nous refusons de nous transformer en pierre ponce, et je vous le dis, droit dans les yeux monsieur lazarre. Si Priscyllia fond dans la lave sans jamais pouvoir flotter, et que nous nous retrouvons demain avec ces capitalistes que vous redoutez tant dans nos rues, je n'oublierais pas vos bravades et vos moqueries à mon égard. Je n'oublierais pas Lazarre !

Sur ces mots, le camarade Blanchon lève haut le point en fixant un regard assassin sur la cible de ces injures, le porte-parole Simoni Lazarre, positionné ironiquement juste à côté de son contradicteur.
Si la discorde ne concernait géographiquement parlant que deux sièges dans l'immense salle du théâtre de l'assemblée générale, elle a rapidement scandalisé l'ensemble de l'hémicycle, et une interruption de séance fut voté à l'unanimité. Malgré la médiation de rigueur, les deux rivaux ne se tenaient plus dans la salle à la reprise de séance.

Comment en est-on arriver à une pareille crise de nerf de la part du camarade Blanchon? Censé être la voix des habitants du grand-littoral, il semble s'être emporter dans une vague colère autocentrée à renfort de métaphores bien abstraites. Bien que rien ne puisse justifier ce comportement au sein de l'AGCRAP, on peut identifier comme cause de l'emportement cette intervention préalable du camarade Lazarre, au sujet du commerce avec des tierces-nations socio-démocrates.

L'avis de mes camarades forestiers est d'une simplicité extrême, et je le partage entièrement. Jamais, entendez-nous, jamais, nous ne traiterons commercialement, militairement, ou de n'importe quelle autre manière avec une nation de social-traitres. Et j'utilise bien ce mot, camarades, car c'est de cette manière que le conseil de la collectivité de profonde-forêt a unanimement, je dis bien unanimement, désignée les nations dont il est question ce soir. Je voterais contre cette proposition, ainsi que, je l'espère, mes 4 camarades porte-parole de la profonde-forêt. N'en déplaisent aux quelques traîtres à la révolution qui trônent dans la salle.

La question sur la table divise profondément l'assemblée et le pays, entre les défenseurs d'un communisme sans aucun compromis au capital, et la partie encore minoritaire de la population qui souhaite une ouverture au commerce internationale afin d'assurer une subsistance complète et moins instable que celle que nous connaissons actuellement.

Voyons le positif de la chose, camarades : si les débats prennent cette tournure, il y a fort à parier que la FJIP se mettent à vendre des articles rocambolesques à des tierces nations.

Luis Corredori-Montjoi
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Actualités

18 mars 2008

Rubrique environnement


Les récoltes de blés menacées par le givre

"Les récoltes s'annoncent mal..." Nous avoue Romain Polimof, habitant de la collectivité de Bikrow. "Le givre a gelé le sol et les plantes, la moitié de mes tailles sont perdues.

En effet, la semaine fut rude pour les agriculteur-ices priscyllien-es. Le gel qui nous a refroidit cette semaine s'est fait cruel, et plus de 500 demandes ont été faite auprès des porte-paroles de l'AGCRAP afin de garantir que les pertes agricoles n'affectent pas le processus alimentaire.
En quelques mots : ouvrir nos portes à des relations commerciales, à l'importation.

Seulement, l’opposition est forte. Afin de garantir l'équilibre idéologique, les pays potentiels à une demande de traités se font rares. Trop libéral, trop autoritaire, trop capitaliste, tout les mots sont bons pour les opposants à l'ouverture commerciale.

Le mois passé, un enfant est mort de malnutrition. Ses parents avait cessé de préparer le repas pendant plusieurs jours car les convois alimentaires ne passait plus dans une partie de la montagne, à cause de la neige. Si cette mort dramatique n'est pas directement dut à un défaut de stocks, il est évident que si le foyer n'avait pas assez de vivres pour s'isoler trois jours, c'est parce que les convois se font de plus en plus léger. L'enquête a d'ailleurs relever que le convoi précédant le blocage des routes par les intempéries n'était chargé que de quelques kilos de pain et de légumes, pour plus d'une centaine d'habitants.

Mais dans cette situation, pourquoi les portes-paroles n'agissent-ils pas?
Et bien ils agissent, figurez-vous. Les portes-paroles de Bikrow, Vorkenstock, Profonde-forêt et Antonov ont tous-tes proposés la mise en place d'une route commerciale avec les nations voisines. Mais l'opposition des collectivités qui ne sont pas concernées par le problème du gel reste implacable : pas de compromis avec le capital.

Une situation qui semble ma foi, bien gelée.

Lola Falkomitch
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Bannière actualité

22 mars 2008

Annonce de l'AGCRAP

Refus d'une proposition d'aide économique de Jashuria

Camarades, concitoyen-es.

La république de Jashuria nous a récemment proposé une aide alimentaire, ayant été mise au courant par le présent journal des difficultés que nous rencontrions.
Jashuria étant un pays libéral et capitaliste, nous avons refusé catégoriquement la proposition. Aussi, notre adhésion future à l'internationale libertaire permettra sans doute une plus grande pérennité agricole, ainsi que de nouvelles opportunités d'import-export.
Nous avons toutefois accepté, selon votre désir, l'établissement de relations diplomatiques avec ledit pays.

Mise en place d'un referendum sur l'établissement de traités commerciaux avec les nations socio-démocrates Eurysienne

Lors de notre deuxième partie de séance du 16 mars 2008, le débat que nous menions portait sur l'établissement de traités commerciaux avec des nations socio-démocrate Eurysienne. Malheureusement, parsemé d'incidents, le débat n'a pas porté ses fruits. Afin de refléter au mieux l'avis de l'ensemble des citoyens et citoyennes de Priscyllia, nous avons voté la mise en place d'un referendum dont les résultats seront publiés ultérieurement. Vous recevrez dans la semaine les enveloppes de vote, que vous devrez retourner aux porte-paroles de vos collectivités. Afin d'assurer la récolte des enveloppes, 2 porte-paroles par collectivité seront dispensés de séances à l'AGCRAP pendant la semaine. 3 jours seront déduis de leur durée de congé annuelle.

Bien chaleureusement,
Volodimir Iulianov, porte-parole de la collectivité de profonde forêt

Rubrique Culturelle

Vincent Casagne et l'art "anti-naturel"

C'est au détour d'un chemin perché en haut du pic de Falabre, entouré par les pins et les lapins, qu'il nous a donné rendez-vous. L’ascension est ardue, exténuante, mais nous y arrivons, bien que trempé de sueur. Il nous attend, assis sur un tabouret, le pinceau à la main, une petite toile entre ses jambes, et un petit sourire de bienvenue au coin des lèvres. Ce sourire, ce sera notre là notre seul accueil. Le peintre, muré dans sa contemplation des vastes forêts priscylliennes qui s'étendent devant lui, ne mouffeta pas. D'ailleurs, nous ne mouffetons pas non plus. Le moment est suspendu.
Puis soudain, comme pris d'une convulsion, le peintre se baisse, tend son pinceau, et sali sa toile d'un trait d'une peinture vert sombre. Le trait est parfait, en un coup d’œil, on reconnait sur ce petit bout de tissu la zone du paysage qui s'étend devant lui qu'il a voulu représenter. Intrigués, mais pas moins journalistes, nous décidions que nous n'avions pas la journée et qu'il était temps de démarrer l'interview.

Paula : Camarade Casagne, je vais vous poser une question que l'on a dut vous poser plus d'une centaine de fois. Mais je la pose tout de même. Comment, sans voir, faites vous pour peindre de si réalistes toiles? Quel est votre secret?

Vincent : Camarade, à cette question ma réponse sera toujours la même. J'écoute, je sens, je perçois. Un être avec une compréhension intellectuel du monde fine peut tout à fait se l'imaginer parfaitement sans le voir, à condition qu'il l'écoute et le sente. Ainsi, l'image de ce qui s'étend devant lui sera marquée dans son esprit. J'écoute les oiseaux chanter au loin, sur les branches de cette arbre que je viens de dessiner. Je sais que ce sont des merles siffleurs. Et que cette espèce s'accroche aux branches à l'aide d'un pied à trois doigts, donc le postérieur est pourvu d'une petite griffe. Si vous tendez fort l'oreille, vous entendre au milieu du tintamar forestier le crissement de cette petite griffe contre la branche qu'elle enserre. Ce crissement est caractéristique d'un pin noir plutôt desséché, dont l'écorce doit sans doute pelé. Dans cet état de santé médiocre, je n'ai que peu de doute sur la couleur vert obscure de son feuillage. Par ailleurs, l'odeur ambiante me confirme cette information : ce coin de forêt abrite de nombreux arbres mourant par leur âge, on sent la chlorophylle s'échapper de leurs épines, et avec elle, leur vie. Le sol en est d'ailleurs recouvert. Écouter, sentir, percevoir. Le geste n'est ensuite qu'une question de technique. La cécité n'empêchera jamais un artiste d'être un excellent artiste. Je suis un excellent artiste. Je suis atteint de cécité.

Paula :Impressionnant. Vous parliez, lors de votre intervention "art et politique" devant l'AGCRAP, de la non-existence de la nature. Qu'entendez-vous par là?

Vincent : La nature n'est qu'un concept inventé par les sociétés libérales afin de dissocier l'homme de son environnement. Elle est l'expression abjecte d'un anthropocentrisme qui conduisit l'humanité dans sa pire entreprise : la guerre contre ce qu'elle pensait être "la nature", qui est en fait une guerre contre elle même, la simple expression, encore une fois dans son histoire, de la domination des puissants sur les dominés. C'est d'ailleurs pour cela que les minorités et le prolétariat des nations capitalistes sont souvent comparés par les classes dominantes à des composants de cette supposée "nature". En réalité, l'homme n'est qu'un composant parmi tant d'autres de son propre environnement. Penser le contraire, c'est poser les bases d'une société écocide et injuste. Je dessine l'environnement en m'y intégrant parfaitement. Là, sur cette chaise, je ne suis rien d'autre que moi-même. Je ne me considère pas plus grand ou plus fort que la brindille sous mon pied ou le lapin qui fais actuellement ses excréments dans le buisson derrière nous. J'utilise l'intégralité de mes sens pour analyser et comprendre mon propre environnement, et toute ma pensée se tourne vers le rôle que cet environnement me donne actuellement : être son portraitiste.

Paula : Selon vous, l'art et la politique sont-ils liés ou doivent-ils au contraire être dissociés?

Vincent : Un art qui n'est pas politique ne questionne rien. D'ailleurs, tout comme un individus ne peut être apolitique, l'art ne peut pas l'être. Il peut être bourgeois, marxiste, consumériste, libérale, libertaire, publicitaire, propagandiste, abstrait, réaliste... Il y aura toujours des mots pour le décrire partiellement, et ces mots seront toujours hautement politique puisqu'ils définissent des réalités. Si l'art est par essence politique, la politique peut aussi être un art. Mais seulement sous certaine condition. En fait, sous une seule condition. Si elle s'articule au réel. La question du réel reste à débattre, mais nous basculerions dans l'épistémologie, et un débat qui n'en finirait plus de se raccorder à des sujets tous plus intéressants que les autres. Je conclurais par une image.
Un artiste devant sa toile ne tolèrera pas l'imperfection. Il faut que sa toile représente parfaitement ce qu'il a en tête, bien que cette idée puisse changer durant la création. La pensée de l'artiste doit être empreinte dans l’œuvre, c'est ce que je veux dire. Hors, il est impossible de faire une œuvre "parfaite", qui refléterai parfaitement l'idée créatrice. En politique, c'est la même chose. L'humaine a une idée et il veut qu'elle se projette dans la société dans laquelle il évolue. Il veut qu'elle se projette radicalement, c'est à dire entièrement. Seulement, c'est impossible. Il entre donc dans une quête inarrêtable vers son objectif. C'est cette quête de l'homme vers son idéal que je pense être de l'art. C'est peut-être l'une des choses qu'il manque au grand capital : les capitalistes n'ont pas d'idéal, ils ont des objectifs. Ils ne sont pas en quête d'une utopie, mais d'un profit continuel. Ce n'est pas à mon sens de l'art. Ce n'est pas, à mon sens, de la politique.

Paula : Je vous remercie, camarade, de nous avoir offert ces paroles.

Vincent : Le bonheur est mien. Je retourne à ma contemplation.

A 74 ans, l'esprit de Vincent Casagne est d'une finesse incroyable, qui se retransmet dans ses oeuvres toujours aussi appréciée du public qui les rencontre régulièrement dans les musées priscylliens. Une beauté extatique qui ne cesse, et ne cessera pas d'exalter la conscience des priscyllien-es et autre citoyen-es du monde.

Paula Yukakov, avec l'aimable participation de Vincent Casagne
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Bannière Actualités

8 avril 2008


Rubrique Internationale

Une ressortissante priscylienne victime de la guerre civile arcane

Une guerre civile en Arcanie qui se déroule sous l’œil passif du gouvernement arcan. Depuis plusieurs mois, militants fascistes et antifascistes s'opposent violemment dans la région d'Epernema Sud-Ouest, depuis que les combattants d'extrême-droite se sont emparés et ont revendiqués trois villes dans la banlieue de Portervilla. La situation, extrêmement tendue, a viré au drame alors qu'une bombe explosait dans un camp antifasciste, provoquant la mort d'une cinquantaine de combattant. Peu avant cette explosion, l'AGCRAP avait envoyé un message appelant le gouvernement arcan à intervenir militairement dans le conflit afin d'éviter un massacre, chose que ce dernier n'a pas fait assez rapidement.
Mais un jour après l'explosion, Idriss Koliman reçut un message d'un hôpital de la région lui affirmant qu'une ressortissante de Priscyllia avait été retrouvé inconsciente dans ruines du camp. Immédiatement, une demande de rapatriement fut envoyé par l'AGCRAP, et le 6 avril, un avion priscyllien redécollait des terres arcanes vers l'aéroport de Falcon.

Nous savons simplement que la ressortissante est dans un état stable à l'hôpital de Naminov, mais son nom n'a pas été dévoilé.

Filip Traznov


Rubrique des Travailleur-euses

"Le pays n'a pas d'infrastructure assez grande pour gérer ses stocks..." C'est ce que déplore Fabrice Loukini, pêcheur de la collectivité d'Aërola. Et il n'est pas le seul. Tout autour des petits entrepôts à poisson en bois, des montagnes de filets s'accumulent. Les petits bateau de pêche s'entassent dans le port. "Il est souvent impossible de sortir son bateau lorsqu'un autre n'est pas sorti. On es tous garé en double-file."
Plus de 300 petits bateau de pêche dans ce petit golfe portuaire, il suffit de jeter un œil pour comprendre que la circulation est complexe. D'ailleurs, nous assistons en direct à un choc entre deux bateaux. Pas de gros dégâts, mais un agacement croissant de la part des pêcheurs. "La tension monte. Les gens s'accusent entre eux, tout est tendu. On ne peut plus stocker le produit de notre pêche, on ne peut plus stocker les bateaux, les filets se perdent en permanence... Il y a un véritable problème logistique, qui conduit à des discordes injustifiées entre pêcheurs. On fait de la médiation en permanence, et ça finit parfois devant le conseil de collectivités... C'est ridicule.

La pêche correspond à une majeure partie de l'alimentation priscyllienne, et dans certaines collectivités, comme le Grand Littoral, plus de 50% de la population travaille dans ce secteur. Très réglementé afin de ne pas abîmer les écosystèmes marins, les pêcheurs sont soumis à de nombreuses pressions. Les conseil de collectivités achètent la grande majorité du poisson contre des priscylles, ou encore l'accès gratuit à certaines ressources indisponibles sur les littoraux. Mais les problèmes logistiques ont d'immenses conséquences sur la quantité de poisson pêché, qui s'est vu chuté ces derniers temps. Le problème est simple : les conseils de collectivités reçoivent de moins en moins de poissons et envoient toujours autant d'aide alimentaire aux pêcheurs, ce qui ne saurait duré étant donné la pression actuelle sur l'agriculture terrestre.
Conscient de ce risque, les pêcheurs se disent prêt à participer à la construction de nouvelles infrastructures portuaires afin d'éviter de nouvelles pénuries de poissons. Ils demandent aussi aux conseils de collectivités de voter des garanties par rapport au paiement du poisson afin de ne pas perdre en qualité de vie en attendant le règlement des problèmes logistiques.
Plusieurs porte-paroles se sont rendus sur les zones de pêche de leur collectivités afin de recueillir l'opinion des pêcheurs, et le sujet a été ajouté à l'ordre du jour des séances de l'AGCRAP, qui devra statuer sur la situation.
Le chasse au poisson frais est lancée...

Idriss Koliman
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Actualités
27 avril 2008

Numéro Spécial


Explosion meurtrière à l'aéroport de Falcon

Vingt-et-un corps étalés sur le tarmac de l'aéroport. C'est la vision qu'on eut les rares passagers de l'aéroport de Falcon lorsque leurs appareils passaient près du secteur réservé aux Forces Aériennes des FRAP. Un épais panache de fumé en arrière plan rendait la scène encore plus terrifiante.
En effet, le 26 avril à 16:53, un réservoir de pétrole explosa soudainement en plein cœur de la zone militarisé, tuant sur le coup les 21 soldats qui effectuaient un brief sur la logistique de la zone au même moment. Le dispositif anti-incendie se mit en place immédiatement, mais trop tard pour sauver les malheureux, pris dans les flammes et soufflés par l'onde de choc, qui abîma aussi quelques appareils à proximité du réservoir.
Les corps furent néanmoins récupérés trois heures après le début de l'incendie, qui provoqua l'arrêt total des activités aéroportuaires.

Le panache de fumée, très remarqué dans les environs de l'aéroport, fit se répandre la question de l'origine de l'incendie dans toute la collectivité. Question à laquelle les enquêteurs des FRAP peinent encore à répondre.
Le premier indice, amplement insuffisant, est une pièce d'avion retrouvé dans les décombres du réservoir, là ou aucun avion n'était censé se trouver. La piste terroriste est amplement envisagée, et une commission d'enquête a été ouverte. Le CASR se dit prêt à réagir sitôt que la thèse terroriste serait confirmée.

En parallèle de l'incident, des documents ont été publiés par le CASR afin d'informer la population. 6 lettres de menace reçue par 6 des 10 camarade-stratèges du comité. Celle-ci sont signées par un sceau représentant une faucille et un marteau, ainsi que le sigle GASP. "Sans conclusion hâtive, il est possible que ces éléments soient liés à l'attentat", précise l'un des membres de la commission d'enquête.
Ce sigle, c'est celui du Groupe d'Action pour la Souveraineté Priscyllienne, sur lequel nous ne savons presque rien mis à part ce qu'il est écrit dans les lettres révélées par le CASR : leur objectif est la création d'une armée "puissante, effrayante, et plus verticale" capable de "détruire tous les états capitalistes menaçant les prolétaires du monde". Selon eux, les FRAP ne serait que des forces fébriles d'un pays qui dissimulent sa souveraineté en se laissant piétiner par ses ennemis idéologiques. En un mot, le GASP défend le basculement de Priscyllia dans une guerre permanente contre le capital mondial, supprimant toute forme de rapport diplomatique avec les états non-socialistes.

Idriss Koliman, Rapporteur Général de l'AGCRAP, a d'ailleurs réaffirmé ce matin :
Idriss Koliman a écrit :
[...]Les priscyllien-es ont voté le mois dernier l'ouverture progressive de la diplomatie priscyllienes à des nations sociales-démocrates afin de permettre notre subsistance sans pour autant oublier nos bases politiques. La lutte contre le capital doit être menée avec patience et raisonnement. La guerre frontale, boucherie du prolétariat, ne faire preuve d'aucune de ces deux vertus.[...]


Nous rappelons encore une fois que le lien entre l'explosion et le GASP n'est pas avéré, bien que bon nombre de porte-paroles l'aient mentionné, et que la commission d'enquête prenne cette hypothèse comme l'une des plus probables.

Nous adressons toutes nos condoléances aux familles des victimes.

Fédération des Journalistes Indépendants de Priscyllia
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Actualités

13 juin 2008

Rubrique Criminelle


Kamazarov devant la justice

Justice est rendue...
Kamazarov, vous n'avez jamais entendu ce nom. C'est celui que nous avons trouvé en enquêtant sur la lenteur des investigations concernant l'attentat de Falcon. Aucune information n'avait été communiqué par les FRAP ou le CASR depuis plus de deux semaines, et les familles des victimes demande des nouvelles tous les jours.
Dans notre enquête, nous avons trouvé la raison de ce silence de la part de la commission d'enquête : depuis deux semaine, il n'y a rien. Pas un indice supplémentaire, pas un témoignage. Il n'y a que lui, son nom figurant sur un dossier : Kamazarov, l'homme arrêté il y a deux semaines alors qu'il s'apprêtait à fuir le pays en avion.
Et il ne livre rien. En appartement sécurisé depuis 2 semaines, la date approche où il faudra soit entamer le procès sans avoir toutes les informations, soit le libérer sans conditions, comme le prévoit la constitution. La question fait tumultes.
Le meurtre de 21 militaires, ce n'est pas un crime léger, et la majorité des porte-paroles de l'AGCRAP s'accorde sur le fait qu'il y a déjà assez de preuves pour déterminer que Kamarazov était lié à l'attaque. Cependant, il manque des informations quand au niveau de son implication, un élément capital pour le procès, qui ne saurait commencer sans cela.

L'enquête est au point mort, aucune piste. La famille de Mikhail Koukhoff, l'homme qui conduisait l'avion au moment de sa chute sur le réservoir, n'était absolument pas au courant des agissements de son fils, et n'a apporté aucun élément...
Dans quelques jours, l'AGCRAP sera obligée de prononcer la libération inconditionnelle de Kamarazov.
Une tension qui maltraite le deuil des victimes, et fait planer sur le pays le danger d'une récidive tout aussi meurtrière.
Affaire à suivre...

Filip Traznov

Rubrique Diplomatie



Priscyllia signe officiellement un traité d'entente cordiale avec le Royaume des Pays-Plats

C'es fait ! Priscyllia a officiellement signé un traité d'entente cordiale avec le Royaume des Pays-Plats lors d'une rencontre entre les porte-paroles de l'assemblée générale et la reine des Pays-Plats, Rhodee 1ère.
La rencontre commença sous fond de tensions politiques, certains porte-paroles n'acceptant pas de parlementer avec une monarchie, l'atmosphère s'est petit à petit diluée dans les pourparlers diplomatiques, jusqu'à l'arrivée d'un accord clair et précis, que nous vous avons retransmis ci-dessous.

Traité Priscyllia/Pays-Plats a écrit :
Traité d'entente cordiale entre la République Autonome de Priscyllia et le Royaume des Pays-Plats


De l'ouverture d'ambassades réciproques entre la RAP et le RPP


Article 1 | La République Autonome de Priscyllia s'engage à financer et ériger une ambassade du Royaume des Pays-Plats à l'adresse sus-mentionnée.

3 avenue des cortèges
Aërola, RAP

Article 2 | Le Royaume des Pays-Plats s'engage à financer et ériger une ambassade de la République Autonome de Priscyllia à l'adresse sus-mentionnée.

Banlieue d'Amdedamse
Proximité du Buitenste Paleis, Pays-Plats

De la libre circulation des ressortissants des Pays-Plats en Priscyllia et des ressortissants priscylliens en Pays-Plats


Article 1 | Les deux états signataires s'engagent par ce traité à garantir l'accessibilité inconditionnelle de leur territoire aux ressortissants de l'autre entité signataire.

Article 1a | Cette libre-circulation inconditionnelle ne peut être remise en cause que par la rupture de ce traité, un accord de fermeture de la circulation réciproque entre les deux signataires, ou une situation d'urgence extrême. Dans ce dernier cas, la libre-circulation doit être rétablie sous les 14 jours, à moins qu'un accord réciproque de fermeture de la circulation soit établi d'ici ce délai. En cas d'arrêt de la libre circulation, le pays émetteur de la contrainte doit en informer l'autre.

Article 1b | Cette libre-circulation stipule que :
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se rendre dans l'autre sans en être empêcher par la nation d'arrivée, tout en respectant les éventuels quotas fixés par la nation d'accueil.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se déplacer librement dans cette nation d'accueil, sous les mêmes conditions que les citoyen-es de cette nation et sous les mêmes lois.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent y retourner depuis l'autre pays signataire sans rencontrer d'opposition, à moins qu'il n'ait commis un délit justifiant cette restriction selon les lois du pays d’accueil.
- Que les ressortissant-es de l'un des pays signataires ne puissent pas subir plus d'une fouille électronique et une vérification d'identité lors de leur arrivée sur le territoire de l'autre pays signataire, sauf si une le/la ressortissant-e en question est suspecté de porter atteinte à la sécurité du pays d’accueil. Un durcissement des modalités de sécurité à l'arrivée des ressortissant-es d'un pays signataire dans l'autre pays signataire est assimilée à une fermeture de la libre-circulation, et ne peut donc se faire qu'aux conditions énoncées dans l'article 1a.

De l'ouverture d'une ligne maritime de transport de biens et de personnes entre Moskita et Mooiazië


Article 1 | Les deux pays signataires s'engagent à permettre l'établissement d'infrastructures portuaires capables d’accueillir des bateaux de taille moyenne et de permettre l'embarquement de marchandises et de personnes afin d'établir une ligne maritime entre les ports de Mostika et de Mooiazië d'ici le 1er décembre 2008. Date d'inauguration estimée de la ligne maritime Mostika-Mooiazië.

Article 2 | Les deux pays s'engagent à fournir un effort de maintien de cette ligne maritime, en nommant des délégués qui auront pour rôle de superviser la sécurité des navires, des marchandises, et des passagers.

Signature d'Idriss Koliman
Rapporteur Général de l'AGCRAP

Signature de la Reine Rhodee 1ère,
Reine du Royaume des Pays-Plats


Qu'il en soit ainsi...

Loin de ne susciter que la réjouissance qui était palpable hier à la sortie de la Station d'Accueil Diplomatique, l'accord a aussi provoqué une vague de mécontentement dans une minorité de la population. Les GASP ont aussitôt fait circuler des tracts mentionnant la "corruption de l'assemblée" et la "dérive libérale" de Priscyllia.

Idriss Koliman, quand à lui, a tenu un discours en fin d'après-midi, devant sa résidence d'Aërola.

Idriss Koliman a écrit :
Jamais Priscyllia n'excusera le despotisme, le fascisme, ou le capitalisme par un traité. Par cet accord, nous ne cherchons que notre propre postérité, afin de survivre dans un milieu international qui nous est hostile. Nous devons faire des compromis certes, mais sans jamais perdre de vue nos objectifs : la paix, et la liberté des peuples à disposer d'eux même. Je vous remercie.

Une allocution qui est loin de faire l'unanimité. Certains experts redoutent même que les priscylliens ne fassent annuler l'accord par un vote de véto, si l'opinion, encore favorable à la diplomatie, venait à se retourner brutalement pour une quelconque raison.

Luis Corredori-Montjoi
Actualités
20 décembre 2008

Communiqué du CASR


Les FRAP se dotent d'une force martitime !

C'est la nouveauté de cette froide fin d'année pour la sécurité du pays. Les FRAP ouvrent petit à petit, en cette fin de mois de décembre, leur corps maritime et différentes flottes de vedettes TR-001.

Le rôle de ces flottilles? Assurez en permanence une surveillance côtière et fluviale en Priscyllia afin de porter secours aux priscyllien-es en difficultés et assurer la sécurité du pays vis à vis de potentiels agresseurs.

Vedette
Photographie NB d'une vedette TR-001 lors des premiers tests en novembre, à Mostika

Intégrant le projet de rénovation portuaire voté récemment à l'AGCRAP, la création de bases navales et fluviales pour accueillir ces vedettes, ainsi que 3 navires cargos qui permettront dans le futur, le transport sécurisé de marchandises ou de matériel militaire de Priscyllia à travers le monde !

Le CASR vous souhaite à tous-tes, de merveilleuses festivités hivernales, et vous tiendra encore informé de ce que nous faisons sur le terrain avec les FRAP.

Amitiés, camarades !

Les camarades-stratèges du CASR

Rubrique Environnement

Un quart d'une forêt ravagé par la peste brunâtre

La collectivité de la Profonde-Forêt s'est vu agressé en cette fin d'année par une violente épidémie sylvestre au sein d'une partie de ses immenses forêts de pins.
C'est début septembre que les premiers signalements sont fait lors des conseils de collectivités : des tâches brunes apparaissent sur certains arbres morts récemment, et le nombre d'arbre mort augmente. +75% en quelques mois dans certaines parcelles, et plusieurs cas reportés dans 17 foyers différents à travers la collectivité.
Les habitants, se remémorant les ravages de la précédente épidémie, qui avait, rappelons le, décimé la moitié de la forêt du pays en 2 ans, entre 2001 et 2003, émettent dès les premiers indices une importante inquiétude quand à la santé de la forêt.

Et le temps ne leur donna pas tord. Le mois suivant, le conseil, face à un doublement brutal du taux de mortalité sylvestre des pinèdes de la région, déclenche un plan de protection des forêts, engageant les FRAP et une partie volontaire de la population dans un système de repérage et d'isolement des zones infestées par cette peste arboricole, plus communément appelé parmi les sylviculteurs : Lecanosticta acicola.

Lecanosticta acicola forment dans le réseau de sève du pin des petits caillots, empêchant l'approvisionnement en substance vitale de certaines zones, et en profitant pour développer un réseau de champignons dans ce bois à l'agonie. En très peu de temps, l'arbre est infesté et meurt, avant de se laisser décomposer par la maladie, et de tomber en lambeau.
Si elle tue rapidement, la peste brune peut aussi se propager d'un individu à l'autre très rapidement, grâce à un réseau de champignons s'étendant sous les épines de pin au sol, et capable de s’immiscer sous l'écorce des arbres afin d'émettre, une nouvelle fois, la substance coagulante.

Le plan, dirigé par les porte-paroles de la collectivité, consiste en un immense dépistage autour des foyers déjà repérés. Il commence le 3 novembre 2008, avec plus de 1000 personnes mobilisés, fouillant les forêts à la recherche de trace du fameux champignons sur les sols, ou d'arbres en train de développer la maladie. Seulement, le constat est imprévu, et d'autant plus alarmant.
En s'enfonçant dans les profondeurs de la forêt, les volontaires découvrent d'immense cimetières d'arbres, larges de plusieurs hectares. Les principaux foyers se trouvaient en fait au centre de la forêt, loin des regards, et la découverte des foyers superficielles survient trop tard pour sauver une bonne partie de la flore sylvestre de la collectivité. Le dépistage se transforme alors en un comptage des pertes, qui élève le bilan à plus d'1 million d'arbres morts ou agonisant.
Afin de sauver le reste de la forêt, un immense plan de coupe a été mis en place en bordure des zones touchées. Innovation surprenante : l'utilisation de feux contrôlés, pour bruler les épines et le sol de la forêt, a été mis en place. Selon Michel Dubon, porte parole de la collectivité de Profonde forêt :

Michel Dubon a écrit :
Cette méthode, hérité de civilisations antérieures et lointaine à la notre, est très efficace quand à la destruction des réseaux de champignons responsables de l'étendue de cette maladie. Selon nos estimations, on pourrait endiguer l'épidémie en moins d'un mois. Mais les pertes sont déjà considérables...

Mis en œuvre depuis début septembre, les manœuvres se poursuivent partout dans la forêt, interdite d'accès pour le moment en raison du risque de chute d'arbres ou de brûlures dut aux incendies contrôlés. Le CASR a hier adressé une lettre aux porte-paroles de la collectivité affirmant qu'une enquête allait être effectuées pour comprendre comment un tel champignon, éradiqué par une gestion impeccable des forêt, ait put réapparaitre sans que l'on s'en aperçoive.

Affaire à suivre.

Leopol Magnuvisci
Actualités


9 février 2009


Rubrique Justice


Profonde-Forêt : une épidémie volontaire?

Le CASR a annoncé le mois dernier, de manière très inattendue, qu'il privilégiait l'hypothèse criminelle en ce qui concerne l'épidémie ayant ravagée l'espace sylvestre de la collectivité de Profonde-forêt depuis quelques mois.

Une annonce qui tombe comme une masse sur le moral des milliers de priscyllien-nes participant depuis bientôt deux mois à la lutte contre l'épidémie de peste brunâtre touchant les pins de la forêt (voir notre numéro précédent). En effet, la moitié de la forêt est infestée par cette maladie et au moins 3 millions d'arbres ont été abattu pour le moment. L'accès à la forêt n'a pas été ouvert depuis un trimestre, et les enquêteurs du CASR sont présents partout dans la collectivité, à la recherche d'explications et de renseignements.

Mais les-dits renseignements ne semblent pas être ceux attendus, selon un rapport interne que nous nous sommes procurés. Selon ce rapport, plusieurs enquêteurs ont des raisons de suspecter une cause criminelle. Au centre de leurs inquiétudes, la découverte dans plusieurs secteurs différents de la forêt de caches habitables, qui n'avait jamais été remarquée avant. Dans l'une d'elle, une arme de poing aurait été retrouvée. D'autre part, des témoignages d'habitants de la bordure forestière convergent : des véhicules inhabituels se sont engouffrés dans la forêt ponctuellement, le même jour, dans la même tranche horaire. Les témoins disent avoir crut à une intervention des FRAPs et ne pas s'être inquiétés. Aucun véhicule n'aurait été retrouvé dans la forêt pour le moment, mais les FRAPs affirment ne jamais être intervenus où avoir organisé un entraînement en Profonde-Forêt depuis au moins deux ans.

Bien entendu, si ces éléments intriguent les enquêteurs, aucun lien ne peut pour l'instant être évidemment établi entre ceux-ci et l'épidémie. Reste que, nous l'admettons, les faits semblent inquiétants.

Forêt
Prise de vue aérienne d'une zone infectée de la forêt

Leopol Magnuvisci

Rubrique Politique

Koliman projetterai de quitter l'AGCRAP


La fin d'une époque ?

Idriss Koliman

C'était il y a 19 ans. Idriss Koliman, priscyllien de naissance, fils unique d'Anita Farazzoff et David Koliman, assassinait à la fin d'un meeting le président de la république Iuliano Dilata et sa femme, Giulia Do Lidera. Signal de départ de la dernière révolution priscyllienne, Koliman prononcera à la télévision officiel, le soir-même de l'assassinat, son discours mithyques.

Idriss Koliman a écrit :
"Le pouvoir, dans ce pays, est voué à la déliquescence perpétuelle s'il n'est pas entre les mains de tous. Camarades, révolutionnaires, émeutiers des quatre coins du pays. La terre que vous foulez à l'heure où je vous parle vous appartiens enfin. L'air que vous respirez n'a qu'un prix : celui que vous expirez. La vie est enfin gratuite. La propriété et ceux qui l'incarnent gisent au pied d'un pupitre, ou fuient vers des contrées où ils pourront opprimer, détruire, exploiter d'autres personnes. Camarade, nous ne seront plus jamais leurs esclaves. La révolution a gagné ce soir. Je vous appelle à baisser les armes, et à vous joindre aux rassemblements en cours au château présidentiel d'Aërola !

Ce sera suite à cet appel que les violences cesseront, se muant en une convergence bruyante vers la capitale. S'en suivront les évènements que vous connaissez : démolition de la demeure présidentielle, élection de Koliman comme nouveau président, puis destruction progressive par celui-ci du pouvoir présidentiel. L'AGCRAP sera fondée un an plus tard, et depuis toujours, Koliman en a été le rapporteur général.
Cela devrait bientôt ne plus être le cas.

En effet, la côte de popularité d'Idriss Koliman a fortement diminué dans les rangs de l'AGCRAP. A chaque nouvelle élection des porte-paroles, le rapporteur général voit son nombre d'opposants grandir. Son vote de confiance tant à s'affaiblir, et le-dit rapporteur a annoncé à plusieurs reprises, dans des interviews ou des discours, être prêt à céder sa fonction en cas de vote de confiance le remettant en question.

Gibril Al'Azoufa, politologue a écrit :
"Il est indéniable que le mandat de Koliman à l'assemblée touche à sa fin ! Le premier élément étant qu'il vieillit, le second élément étant que plus il vieillit, moins il est populaire ! Mais une question se pose alors : qui remplacera ce fondateur de notre république? Qui mieux que lui pour représenter de manière légitime un pays anarchiste et révolutionnaire?

Pour le moment, aucune autre personne que Koliman ne s'est proposé pour prendra la relève du poste, peut attractif du fait de l'engagement qu'il nécessite, et de la sortie de la zone de confort anarchiste priscyllienne qu'il inclut, de par sa fonction diplomatique.

Affaire à suivre de très près...

Anna Shakirov
3116
Actu
10 mai 2009

Rubrique politique


Koliman annonce sa démission !

C'est officiel...
Idriss Koliman a prit, lors de la dernière séance de l'AGCRAP, pour la dernière fois la parole. C'est en fin de séance, vers 17h30, que l'un des bras de la révolution priscyllienne, fondatrice de notre république, a annoncé quitter sa fonction de rapporteur général. Il quitte ainsi toutes ses responsabilités de représentant politique et diplomatique de la République Autonome de Priscyllia, et laisse derrière lui une place à pourvoir par une nouvelle élection.

Idriss Koliman

Idriss Koliman a écrit :

Camarades, certains, certaines, savent déjà ce que je suis sur le point de vous annoncer. Et cette première phrase aux relents solennels ne fait que leur confirmer cette hypothèse. Demain, je ne siègerai plus. Je vous remet ce soir, formellement, ma démission. Je quitterai donc dès ce soir mes fonctions de rapporteur général, et de représentant de la République Autonome de Priscyllia.
Vous ne pouvez imaginer le poids que portent ces mots dans ma bouche avant que je ne puisse les prononcer. Plusieurs décennies de mon existence ont servi la création de cette république, et son évolution depuis que je siège à vos côtés dans cette assemblée. Mais je dois partir. Premièrement parce qu'un poste ne devrait pas avoir été si longtemps entre les mains d'un même homme, et qu'il me devient honteux de représenter si longtemps ce pays sans changer de visage. Aussi, il ne m'est pas resté invisible le début d'agacement que certains et certaines d'entre vous, et je m'adresse ici à l'ensemble du peuple priscyllien, ont pour moi. Les idées changent, rien de moins naturel. Il est temps que ce vent de progrès me déloge de ce rôle si important pour notre pays.
Camarades, la séance ne fait que trop tarder. Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente poursuite de vos activités, et j'adresse aux priscylliens mes plus profonds remerciements pour la confiance renouvelée depuis tant d'année, et pour l'ardeur qu'ils et elles ont à faire vivre par le quotidien l'espoir honorable de l'anarchie.

C'est ainsi que notre ancien rapporteur général quitta son poste, sans en dire plus sur son avenir, ou sur l'organisation des prochaines élections qui découleront de cette démission. Bon nombre de porte-parole sont sorti ému de la séance, mais peu d'entre eux ont souhaité s'exprimer.

Un porte-parole anonyme a écrit :
Il était temps qu'il s'en aille. Mes larmes ne sont que pour son discours, mon cœur ne fait que battre plus fort pour les priscyllien-es, qui à mon sens n'en seront que plus libres.

Selon les censeurs de l'assemblée, la nouvelle élection devrait être organiser dans la semaine, en accord avec la constitution. Celle-ci sera administré par chaque collectivité, qui devront en premier temps recenser les candidats et candidates au poste. Les différents candidats devront faire paraitre dans un délai de deux jours depuis leur déclaration de candidature, leurs argumentaires dans des médias nationaux. Suite à cela, ils devront récolter le soutien de 1000 citoyen-es et 50 organisations minimum pour pouvoir avoir un bulletin dans les urnes, qui devraient être remplie par l'ensemble de la population d'ici la fin du mois.

Anna Shakirov


Priscyllia rejoint l'Internationale Libertaire !

La dernière œuvre de Koliman !
C'est après un sommet à Aërola, rassemblant des représentant-es du Liberalintern et l'ensemble de l'AGCRAP, que l'accord est conclut. Priscyllia est désormais un pays reconnu dans l'Internationale Libertaire, cette organisation internationale rassemblant les pays au fonctionnement anarchiste du monde. Une place tout à fait mérité par notre république, ouvertement libertaire et révolutionnaire !

Luis Corredori-Montjoi
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Actualités

30 mai 2009

Rubrique politique

Koliman assassiné : Priscyllia face au terrorisme

n corps à terre, Priscyllia à genoux...

Funérailles
Chaos en anarchie, Vincent Casagne

Hier, Priscyllia célébrait les funérailles d'Idriss Koliman, icône historique et révolutionnaire du pays, qui durant deux décennies avait œuvré au développement de Priscyllia à l'international en tant que porte-parole de l'assemblée générale des collectivités. Quittant son poste au début du mois, il vivait depuis peu à Falcon, où il travaillait comme restaurateur de meuble dans un quartier marchand en plein essor. C'est dans la rue de son atelier que son corps a été retrouvé, en début de semaine, quatre balle dans le dos, le visage contre l'asphalte.

Ainsi se termine donc une époque de sérénité en Priscyllia. L'attentat de Falcon, l'épidémie criminelle de Profonde Forêt, puis cet assassinat... Les camarades-stratèges du CASR redoute de plus en plus la formation d'un lien entre ces évènements, et le GASP est fortement suspecté dans tous les cas. Les différents comités d'enquête assurent depuis peu travaillé en relation, et œuvrer pour interroger l'ensemble des suspects de ces affaires, souvent exilés ou disparus.

Les funérailles de Koliman se sont déroulé à Falcon, devant l'aéroport, ou plusieurs centaines de personnes se sont réunis pour un dernier adieu à ce fervent révolutionnaire porteur du projet de Priscyllia. Le cercueil a été exhumé dans un petit cimetière de la banlieue de la ville, où Koliman repose aux côtés des soldats victimes de l'attentat de Falcon.
Ses biens ont été saisis et seront redistribués en vertu des lois d'héritages priscylienne.
Sa famille, n'habitant pas le pays, s'est néanmoins rendu sur la tombe après l'enterrement, afin d'éviter la foule.
L'AGCRAP a observé une suspension de séance hier, à l'heure supposé de l'assassinat.

Anna Shakirov
Actualités

30 juin 2009

Rubrique militaire

Le patrouilleur "Médéon" enfin à flot ...

C'est officiel !

Depuis plusieurs mois, le port de Moskita était affairé au montage d'un patrouilleur PR111PT. Ce matin, au son des cornes de brume du port de la station balnéaire des Îles Brigouries, il est enfin entré à l'eau, sous l'oeil inquiet et passionné de son concepteur, Ionis Dakhon.

Ionis Dakhon a écrit :
" C'est un rêve qui aboutit enfin ! Un bateau rapide, robuste, qui saura merveilleusement bien défendre notre territoire maritime ! J'ose espérer qu'après que le PR111PT aura prouvé ses prouesses, le CASR accepte de produire les autres modèles que je leur ai soumis ! Priscyllia dominera bientôt, à coup sûr, les eaux de la mer du Nord !

Jugé un peu trop enthousiaste par une camarade-stratège passant derrière notre interwiew, le jeune ingénieur reçu un regard noir dans le dos, qui me provoqua même un léger frisson. En effet, la position du CASR reste la même : les patrouilleurs commandés n'ont qu'un rôle : patrouillé. Loin des ambitions expansionniste du jeune architecte... D'autant plus que le modèle produit, peu coûteux, est loin d'atteindre le niveau d'une armada d'élite, comme celle du Pharois par exemple. Il reste encore du chemin, si Priscyllia compte le parcourir...


PR111PT "Le Médéon" après sa mise à flot à Moskita


Laïka Koloris
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Actualités

20 novembre 2009

Rubrique militaire

La Kaulthie envahit le Valheim !

La guerre éclate !

Ressenties depuis plusieurs années, les tensions en Eurysie ont atteint un seuil de non-retour le 16 novembre dernier, lorsque les forces kaulthes ont dépassées la frontière du Valheim, territoire révolutionnaire d'Eurysie centrale.
Cette invasion, déclenchée au nom de revendications territoriales illégitimes portées par la Kaulthie, inquiète profondément le LiberalIntern, qui se positionne majoritairement en faveur de la défense du territoire révolutionnaire.

Priscyllia a aussi pris position en faveur du Valheim, et Monika Poliakov a annoncé se préparer à l'envoi de support militaire au Valheim sous peu de temps.

Certain-es porte-parole appellent cependant à la réserve, soulignant l'incapacité des FRAPs à soutenir un conflit pendant une longue durée, et le risque pris par notre peuple en prenant position de manière aussi tranchée dans des conflits opposants les plus grandes puissances mondiales.
Selon un dernier sondage, plus de 70% des priscyllien-es seraient favorables à une intervention révolutionnaire au Valheim.
Le CASR n'a pour le moment, rien annoncé de nouveau, mais des échanges diplomatiques seraient actuellement en cours avec le pays envahit afin d'en tirer l'aide que Priscyllia serait susceptible d'apporter dans cette situation difficile et brûlante.

Laïka Koloris

Rubrique économique

Inquiétude de l'AGCRAP quand à la santé économique priscyllienne

C'est la crise ?

Dans un pays sans monnaie ou presque, sans aucune entreprise boursière, et peu dépendant du commerce internationale, il est compliqué de s'imaginer une crise économique sérieuse.
Et pourtant, certains experts s'affolent : Priscyllia serait bien en train de connaitre un début de crise économique.
Une crise qui n'a cependant aucune répercussion sur le quotidien des priscylliens et priscylliennes, puisque nous n'utilisons pas de monnaie dans la vie quotidienne, du moins pour la majorité de nos échanges.
En réalité, cette crise touche essentiellement l'AGCRAP et le CASR, ainsi que la majorité des entreprises financées par ces deux institutions. La production de matière première, de service de transports et de denrées agraire ne répond plus au demande en constante augmentation des armées et des services de l'AGCRAP. Le développement de l'industrie militaire s'est faite à une telle vitesse dans un contexte de crise sécuritaire que l'industrie civile ne parvient plus à répondre à ses besoins.
Résultat, les prix de toutes les productions militaires et civiles liées aux deux institutions principales de notre république se trouvent dans un cercle d'inflation restreint, qui bloque l'expansion ou la création de nouveaux lieux de production manufacturées.

Par exemple, le CASR a dut remettre à plus tard la production d'une dizaine de lance-roquette dernière génération, faute d'usine en capacité de les monter dans les temps. Résultat : l'institution militaire se rationne sur la production de matériel, alors même que les tensions mondiales atteignent leur apogée.

Une situation à suivre...

Guenaël Levodovski
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Actualités

25 novembre 2009

Rubrique militaire

Le CASR annonce la mobilisation de 1500 soldats supplémentaires !

Priscyllia en guerre ?

Hier, nous avons eu accès à une communication interne du CASR déclarant la mobilisation de 1500 combattants de la révolution supplémentaires dans les bataillons révolutionnaires.
Serait-ce le signe avant-coureur d'une entrée en guerre priscyllienne? Les sondages de l'AGCRAP continuent de fuser sur tous les territoire, et tous les conseils de collectivités en parlent : Faut-il intervenir ? Comment ?
Les priscylliens et priscylliennes semblent avoir un avis plutôt tranché sur la question. Plus de 70% d'entre eux se positionnaient en début de semaine du côté des interventionnistes : ils sont maintenant plus de 75%, avec 5% d'indécis ou de non votants.
Rien de mieux que ces chiffres pour conforter Monika Poliakov dans sa doctrine néo-révolutionnaire de soutien aux révolutions internationales : serait-elle derrière ce renfort de troupe demandé par le CASR ?
Rien n'est sur, mais la décision lève un vent de protestation chez bon nombre de porte-paroles, trouvant arbitraire la prise de ces mesures militaires radicales. Le mouvement n'a pour l'instant pas pris son envol en dehors de l'assemblée, au contraire, des priscylliens et priscylliennes se rapprochent en nombre des locaux du CASR pour s'inscrire aux sessions de formation des FRAPs.
Les routes liant les usines de manufacture militaire et les garnisons sont devenues impraticables ces derniers jours à cause du flux constant de convois exceptionnels livrant le matériel neuf aux forces armées. Priscyllia ressemble de plus en plus à une véritable machine de guerre.

Jusqu'où ira l'escalade ?

Michael Karmichov





Rubrique syndicale

Communiqué du Syndicat des distilleurs et brasseurs priscylliens

Nous, membres du SDBP, revendiquons notre opposition la plus radicale avec les méthodes employées depuis peu dans les distilleries de la rue Isky-Ary, produisant le spiritueux du même nom.
Depuis l'acquisition des ateliers de toute la rue par les frères Von Ilivitch, les conditions de travail des ouvriers et ouvrières se sont largement détériorés. Nous ne comprenons toujours pas comment il est possible qu'un si grand nombre de moyens de production de liqueurs se retrouvent entre les mains d'une même famille, et qu'une gestion si désastreuse et inhumaine de la main-d’œuvre puisse se poursuivre dans le silence le plus total.

Certains ouvriers poursuivent leur travail jusqu'à minuit, souvent sans interruption depuis la matinée. Au nom du "savoir-faire priscyllien", de nombreuses pause déjeuner se voient rabotées, voir supprimées par des cadences infernales. Des mesures de sécurité ont été retirées ou relativisées afin de favoriser le rythme de production.
Cette dégradation des conditions de travail est apparu avec l'accord commercial entre Priscyllia et le Pharois, qui a crée une forte demande sur l'alcool de pin Isky-Ary. Un accord supposé bénéfique pour toutes et tous, mais qui pour l'instant ne profite qu'à deux personnes : David et François Von Ilivitch.
Nous pensons que ces deux usurpateurs profitent du système priscyllien, et s'improvisent chefs d'entreprise là où ils n'ont aucun droit de le faire. Outrepassant largement leur rôle de secrétaire général et secrétaire adjoint, nous demandons à ce qu'ils soient jugés pour accumulation de propriété, privatisation excessive, vol, et crime contre l'intérêt du peuple priscyllien.
Nous nous constituons, au nom de nos camarades, victimes dans le cadre de ce procès. Nous souhaitons que leur soit retirés leur pouvoir au sein des ateliers, et que soit réparties la production d'Isky-Ary.

Jusqu'à la fin de ce procès, nous déclarons, au nom de nos camarades ouvriers-distilleurs, qu'aucune bouteille ne quittera les ateliers.

Rubrique historique

Farid Brozinaf : fondateur du Parti Autonome Priscyllien

Farid Brozinaf
Farid Brozinaf en 1915

1911, un ferry accoste sur les rives d'Aërola.
Descendant de la passerelle, après quelques minutes d'attente, Farid Brozinaf, illustre étranger, illustre inconnu, débarquant pour la première fois de sa vie sur le territoire priscyllien. Il n'en connait rien, ne parle pas la langue, mais s'apprête à devenir l'un des personnages les plus importants de son histoire.
Jeune homme d'une vingtaine d'année venant d'un pays d'Afarée dont il ne mentionna jamais le nom, Farid n'est là ni par choix, ni par obligation. Il est simplement à la dérive, dira-t-il plus tard dans une interview. Apatride et sans repère, il a pourtant les idées bien claire.
L'un des premiers signes de sa présence en Priscyllia remonte au jour de son arrivée, et il s'agit de sa carte d'adhésion au parti communiste priscyllien, petite institution politique largement minoritaire dans une Priscyllia qu'on ne reconnaitrait pas aujourd'hui : libérale et marchande.
Attiré par les logements gratuits proposés aux adhérents du PCP, ou bien fermement attaché aux valeurs collectivistes, Farid participera cependant à toutes les assemblées générales du parti jusqu'en 1913. Il racontera plus tard avoir appris le priscyllien de cette manière.
"Le fait de comprendre ce que disait tout ces gens m'a fait comprendre que je n'étais pas d'accord avec eux".

En effet, Farid disparut brutalement des sièges du parti, continuant néanmoins son activité de maçon débutée dès son arrivée sur le territoire. C'est en 1912 qu'un changement brutal vient bousculer à nouveau sa vie, et celle de Priscyllia toute entière.
Licencié de son travail à cause d'une crise économique sévère, et expulsé du parti faute de présence aux réunions, il perd à la fois son logement et sa source de revenu. La non-domiciliation étant prohibée dans la Priscyllia de cette époque, Farid est voué à une expulsion rapide. En février, après plusieurs mois d'errance, il est contrôlé et arrêté par la police d'état, et mis sous les barreaux le temps des procédures d'expulsion. Mais il parvient à s'échapper théâtralement du commissariat qui l'enferme en piégeant à l'explosif la porte de sa cellule. La détonation lui permettra de s'enfuir, tuant deux agents au passage.
S'en suit un quiproquo décisif : plusieurs bandes organisées de communistes libertaires subsistent alors à Aërola. Celle-ci prennent l'évasion du prisonnier pour un acte de rébellion formidable, et vont réussir à entrer en contact avec Farid, qui intègre alors ce milieu des "égouts priscylliens".
En 1913, suite à un accord interne à plusieurs bandes, mené par Farid, le Parti Autonome Priscyllien nait. Il est revendiqué pour la première fois en juillet 1913, lors de l'action "Contre-Eschylle" : l'explosion programmée de la banque centrale de Naminov, centre effervescent des échanges commerciaux en Priscyllia. Le bâtiment s'enflamme intégralement, offrant de magnifiques images au monde entier. Une dizaine de personnes meurent dans l'attentat, qui ne touche aucun civil. Trois membres du PAP resteront ensevelis dans les caves de la banque.

incendie de la banque centrale

Cet attentat acte le début du mouvement anarchiste dans le pays, mettant en évidence les luttes de classe qui s'opèrent dans le système capitaliste priscylliens de l'époque. La bourgeoisie, tout comme le prolétariat, vont entamer chacun une radicalisation contradictoire, qui mène inéluctablement à la révolution de 1987.

Farid Brozinaf, quand à lui, mourra en 1925 dans un raid de la police à son domicile. Personne ne sait vraiment si il est mort en se défendant, s'il s'est suicidé, ou si il fut exécuté après sa capture. Son corps n'a pour le moment jamais été retrouvé.

Théodorovitch Malislav
Actualités

25 janvier 2010

Rubrique Faits Divers

Un citoyen découvre 100 ans d'histoire sous sa maison !

C'était il y a un siècle...

Dalinka Kroupnov, président de la république priscyllienne jusqu'en 1910, a connu une fin bien particulière. Impliqué dans de sombres histoires de trafic de drogue et de proxénétisme, il disparut brutalement lors de la quatrième année de son quinquennat, sans aucune explication. L'affaire n'est toujours pas résolue, et taraude encore les plus éminents enquêteurs des FRAPs. Où se trouve le corps de Kroupnov ? Que lui est-il arrivé ? Enlèvement, suicide, ou simple accident, aucune piste n'existe à ce jour.
Enfin si, celle ouverte hier par la découverte du sceau républicain de Kroupnov sous une maison de la collectivité d'Antonov.
Une petite bague décoré du blason du président, gravé dans un argent de pauvre qualité. Un objet si peu remarquable que le citoyen qui l'a découvert par hasard en effectuant des travaux sur son terrain a bien faillit le laisser quelques siècles encore croupir dans les sous-sol du pays.
Mais que fait ce sceau ici, à des kilomètres d'Aërola, dernier lieu où le président avait été apperçu il y a plus d'un siècle ?
Les FRAPs ouvrent une nouvelle enquête sur le terrain concerné, et ont annoncées vouloir entreprendre des fouilles approfondies dans les sous-sol de la zone à la recherche d'autre signe du chef d'état disparu.

Une enquête qui a attendu un siècle pour voir son premier rebondissement, espérons que nous aurons des nouvelles avant le siècle prochain !

Fabre Leslav





Rubrique juridique

Les frères Von Ilivitch dans la tourmente !

Dans notre dernière édition, nous vous rapportions le communiqué du Syndicat des Distilleurs et Brasseurs Priscylliens sur les conditions de travail infernales dans les ateliers de la rue Isky-Ary produisant la liqueur du même nom.

Sitôt après sa publication, Monika Poliakov s'exprima à ce sujet lors d'une séance de l'assemblée générale, demande au CASR d'ouvrir une enquête.
Celle-ci tarda à se faire entendre, mais en décembre, les FRAPs annoncèrent la mise en cause de David et François Von Ilivitch dans une affaire d'accumulation de propriété, de privatisation excessive, de vol, et de crime contre l'intérêt du peuple priscyllien. François Von Ilivitch se présenta le lendemain dans une caserne afin d'être mis en sécurité dans un appartement de sûreté, mais David ne donna pas signe de vie. En effet, son frère rapporta rapidement que le "grand patron" de la rue Isky-Ary avait quitté le pays pour une visite commerciale au pharois, et qu'il devrait bientôt être de retour.
Plusieurs camarade-stratèges nous ont transmis leur doute sur la bonne foi des deux frères :

Camarade-stratège anonyme a écrit :
[...] Si David ne réapparait pas en Priscyllia d'ici quelques jours, nous travaillerons en lien avec le pharois pour s'assurer de son retour parmis nous. L'enquête est bien assez avancée pour entamer un procès, et il serait intolérable pour les partis civiles que le principal suspect dans l'affaire n'y soit pas présent, quelqu’en soit l'issue. Nous surveillons la situation avec une attention bien particulière, mais devrons entamer le procès avant la fin du temps maximal de mise en sûreté pour François Von Ilivitch, histoire que celui-ci ne nous glisse pas entre les mains pour des questions d'éthiques...

Le SDBP se félicite de telles mesures et demande au CASR de s'assurer de la présence de David Von Ilivitch au procès, quitte à laisser son frère s'en sortir sans poursuite.
Pour le moment, un autre flou menace la tenue rapide du procès. En effet, les enquêteurs et enquêteuses des FRAPs ne parvient pas à s'accorder sur la légitimité de l'accusation de "crime contre les intérêts du peuple priscyllien". Certains d'entre eux lui préférerait une accusation de "harcèlement au travail" avec pour circonstance aggravante la "prise illégitime de supériorité hiérarchique". Or, la différence entre ces deux crimes est grande : la première version conduirait à l'ouverture d'un conseil de justice complexe, tandis que la seconde mènerait à la tenue d'un conseil de justice simple. Des débats qui pourraient bientôt faire polémique et complexifier encore un peu la situation...

Leana Volkovitch



Rubrique militaire

Les industries priscylliennes débordées par la demande

Des avions, des bateaux, des missiles, des mines, et puis encore quelques missiles...

La cadence n'a jamais été aussi forte dans les usines de l'industrie militaire priscyllienne. Dans le contexte de la guerre au Valheim, dans laquelle Priscyllia semble vouloir s'impliquer, des milliers de commandes circulent entre le CASR et la vingtaine d'usines actives sur le territoire. Les chantiers de Moskita sont par exemple saturées par 10 corvettes en construction, la toute nouvelle flotte priscyllienne.
Le plus impressionnant restant l'immense pétrolier commençant à se construire dans la plus grande cale-sèche du port : plusieurs centaines d'ouvriers actifs pour le moment, mais ils devraient être rejoint par des renforts de toute l'île d'ici peu, afin de fabriquer ce navire ravitailleur de plusieurs dizaines de mètre de hauteur.
Et c'est comme ça partout, nous relate Sabrine Lepoldovitz. Dans les terres, ce sont les usines d'explosifs qui tournent à plein régimes. Le rythme de production est d'une intensité telle que les routes adjacentes aux industries sont complètement saturées en trafic et en convois militaires. Les bataillons de sûreté tirent parfois la sonnette d'alarme sur les risques accompagnant le transport de matériaux souvent dangereux à proximité des lieux de vie.

Le CASR, de son côté, assure que même si les commandes vont continuer à affluer, des efforts vont être fait afin de mieux répartir les production et de permettre un achemine en matière première et en produits finis plus fluide et moins dangereux. Pour le moment, on assiste à des scènes lunaires où des camarades doivent organiser des fouilles immenses pour retrouver le petit bout de dynamite tombé du camion, jugé trop hasardeux pour les enfants qui s'aventureraient à le toucher par inadvertance...

La formidable organisation désorganisé de Priscyllia ne cessera jamais de me surprendre...

Théodorovitch Malislav
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