14 janvier 2040 - INNOVATION: les chercheurs arkohans sur le point d'introduire des matériaux électroniques organiques sur le marché.
L'électronique avance à grand pas au sein de la Fédération et les produits que nous connaissions jusqu'alors sont en voie de remplacement.Les industriels arkohans profitent de
la volonté gouvernementale à s'engager au sein de la recherche et de l'innovation. En voie d'agrandissement depuis l'an dernier, les zones de recherche et d'innovation se sont faites des supports indispensables au développement industriel arkohan.
Conscientes de l'impérieuse nécessité qu'il y a à renouveler les gammes de produits numériques, plusieurs entreprises positionnées sur la production de biens informatique ont développé ces 3 dernières années, des partenariats florissants avec des instituts universitaires spécialisées dans l'ingénierie ainsi que des laboratoires indépendants. Plutôt que de développer des brevets technologiques dont le placement auprès d’un acheteur peut être long et infructueux, certains laboratoires ont effectivement fait le choix de travailler sur des problématiques concrètes exprimées par les entreprises. "La consommation des arkencans est étroitement liée à notre capacité à renouveler les produits installés sur le marché intérieur" amorce l'économiste Carmen Costa. "Si l'on souhaite pousser les arkohans à une consommation made in arkoha, il faut que les industriels du pays puissent développer plusieurs gammes de produits.”
Actuellement, les process de fabrication des produits informatiques ne nous permettent pas d’installer des produits haut de gamme face à des sociétés concurrentes étrangères. Composants électroniques trop limités en nombre et en qualité, coûts des importations hors fédération, “l’industrie de l’électronique arkohane a de grandes lacunes” s’indigne l’économiste.
Mais devant l’intérêt croissant des consommateurs arkohans pour l’acquisition d’écrans plus fins et plus souples jusqu’ici très majoritairement importés, il s’impose de rectifier le tir. Les industriels, laboratoires et groupes universitaires ingénieurs ont partagé différents états d’avancement quant à leur projet de mise au point de téléphones portables et tablettes tactiles. “Les produits électroniques classés haut de gamme et vendu sur le territoire arkohan étaient jusqu’ici des produits importés depuis l’étranger.” Des écrans fins et flexibles comme le papier, voilà un rêve qui nourrit l’ambition des équipes de chercheurs positionnées sur ce projet.
Le développement des écrans minces et souples permettrait de renouveler l’ensemble du marché de l’électronique et du multimédia, jusque-là dominé par les écrans à cristaux liquides : téléphones cellulaires, assistants personnels, supports audiovisuels interactifs, réveil… C’est une liste non exhaustive d’offres électroniques qui se trouverait ouverte à l’introduction de nouveaux produits, pérennisant le secteur sur une demi dizaine d’années. Intégrer les matières organiques dans l’élaboration des produits électroniques n’est pas sans enjeu pour le secteur informatique.
Les matières organiques, bien plus faciles d’accès que les terres rares, l’or et autres métaux précieux, permettent une production des composantes électroniques quantitative et à moindre frais. Le premier enjeu fait donc corréler l’introduction des matières organiques avec l'accessibilité des matières premières associées à la fabrication.
Deuxième enjeu, l’accessibilité du produit sur le marché national. Si les matières premières nécessaires sont faciles d’obtention, qu’elles permettent le remplacement pour partie de plusieurs métaux précieux, le coût de production et in fine le prix de vente seront en baisse, suffisamment bas pour démocratiser les prochaines innovations high-tech sur les domaines de l’électronique et de l’informatique.
L’introduction prochaine de composants électroniques organiques va permettre aux industriels arkohans de disposer de composants semi-conducteurs, une nouveauté qui leur évite de surconsommer des matières premières parmi les plus chères au monde comme l’or ainsi que les métaux rares. Une démarche encouragée par le gouvernement Monceda qui souhaite lutter contre
les effets néfastes de l’exploitation aurifère de l’île. Les matières organiques d’un composant électronique, si elles remplissent leurs rôles, apparaîtront comme l’une des matières les plus accessibles, tant par la quantité que par le prix. C’est l’atout majeur d’un avenir digitalisé dans l’Arkencheen et de son secteur informatique, engagé sur le chemin de l’innovation et de la réduction des coûts de production.
Une unité de gestion du risque incendie de la capitale teste une tenue équipée de composants électroniques organiques imprimés.
Les fonctionnaires des équipes de secours et prévention incendie de Pomosejo sont les premiers à s’être vus équipés de la nouvelle tenue AII-1 (Atuendo Inteligente de Intervención de Primera Generación - Tenue Inte). Équipée à titre expérimental depuis le 1er novembre 2002, l’unité possède pas moins de 6 tenues, fournies de capteurs du rythme cardiaque et respiratoire, d’un accéléromètre, de capteurs détecteurs de gaz ainsi que des balises visuelles ou encore sonores, tout cela connecté par Wi-Fi. L’ambition affichée par un panel d’outils aussi exhaustif que celui-ci est de permettre un suivi en temps réel des combattants du feu en intervention.
“Jusqu’à présent nous avions des tenues plus ou moins protectrices, mais le progrès des 5 dernières années est tel que l’outil a pris le pas sur cette tenue, nous offrant protection et suivi en intervention.
Cette tenue annoncée intelligente est dès lors devenue un outil de protection, de contrôle et de liaison avec le commandement des opérations de lutte contre les incendies. Les opérateurs au centre de secours peuvent suivre l’état de santé des intervenants et déclencher si nécessaire, les balises visuelles et sonores intégrées à ces tenues, pour permettre leur sauvetage en cas de difficultés majeures rencontrées” nous exprime fièrement le Capitaine Bartolomeu Goncalves, commandant du centre de secours à Pomosejo.
Un cahier des charges exigeant pour permettre la démocratisation du composant électronique organique
Si le cahier des charges attendu par les unités de secours incendie semble clair, les contraintes techniques continuent encore de montrer des limites avant de voir la démocratisation de ces tenues. Effectivement, les composants électroniques de ces tenues expérimentales sont encore en silicium, leur imposant une certaine fragilité en opération.
A terme, ce silicium sera remplacé par des composants électroniques organiques lorsque les premiers prototypes seront achevés au sein des laboratoires. L’électronique organique peut se mettre en pratique au sein de divers composants tels que les transistors, les capteurs, des puces ou cellules photovoltaïques et même pourquoi pas des batteries. Ces phases de prototypage sont donc rendues difficilement par la multitude des supports chargés d’accueillir la puce.
Mais la contrepartie vaut son combat puisque le remplacement du silicium permet la réalisation de composants novateurs sous plusieurs points:
- le premier point est la flexibilité, ce qui leur confèrent la possibilité de se glisser au sein des habits,
- le second point intervient sur des critères temps et coûts puisque ces composants organiques sont plus faciles et moins chers à produire que les composants électroniques en silicium.
Autre atout uniquement connu de la sphère scientifique: “L’organique est une matière inépuisable et plus facile à travailler que le silicium” constate avec évidence Mercutio Baradejas, ingénieur en électronique chez NovaTech. Utilisé pour la fabrication d’objet de la vie quotidienne ou à vocation professionnelle, le composant électronique organique ne s’interdit aucun marché parmi les sphères privées et publiques.