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[PRESSE] Médias arkohans - Page 2

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Nuestro Dario

12 avril 2003 - La Lusna : la région historique du café arkohan



Caféicultures arkohanes

La Lusna entretient une histoire vieille de 80 ans avec la culture caféière.



Un territoire naturellement privilégié.


La majeure partie du café arkencan est produit en Arkoha et particulièrement au sein d’une région : la Lusna. Cette région est située sur l’île de Barano dans sa partie Nord-Ouest, à la transition entre plage et montagne. Ce territoire est caractérisé par la présence d’un des versants des monts arkohans, lui permettant de bénéficier d’un climat chaud et humide, où prolifère une forêt ombrophile sous laquelle prospèrent deux cultures: les cultures cocalières et les cultures caféières.

L’exploitation de ces cultures a longtemps été perpétrée par des fermes traditionnelles, voire quelques haciendas quant à elles détenues par des familles aisées, qui exploitaient la terre et plus encore ceux qui travaillaient à leurs services.

Années 1960, le recul de l’agriculture arkohane.


Le développement économique arkohan des années 1960 a poussé la main-d'œuvre agricole à regagner les villes, où l’essor de l’industrie se mettait lentement en marche et venait revaloriser la politique de rémunération des basses qualifications. Effectivement, l’installation de l’industrie répondait à un accroissement de la consommation des ménages. Là où une personne mangeait toujours annuellement X kilos de produits agricoles, l’industrialisation avait cet avantage de pousser la consommation grâce à des actions d’innovation continue.
Dès lors, l’attractivité du secteur industriel a pris le pas sur le travail au sein des exploitations agricoles. Les haciendas sont devenus de simple résidence lorsqu’elles ne se sont pas tout simplement vidées de toute activité humaine.

Années 1970, la restauration d’une politique agraire viable.


Dans les années 70, les prouesses technologiques qui ont fait naître l’industrie arkohane se déportent sur le secteur agricole. Ce vaste programme de recherche se voit complété d’une réforme agraire portée par son gouvernement de l’époque afin d’y rendre l’activité moins pénible, plus rentable et in fine, mieux rémunérée !

Un effort politico-scientifique qui porte ses fruits avec l’effet d’un certain exode rural jusqu’en 75, provoquant le repeuplement des territoires agricoles de la Lusna. Pour accompagner la reprise agricole de cette région, l'État a durant plusieurs années facilité les regroupements d’exploitants agricoles sous forme de coopératives, octroyant des participations financières avantageuses pour la reprise de terres d’une superficie minimale. Un processus qui était destiné à permettre une meilleure gestion foncière de terrains laissés en friche depuis une dizaine d’années.

Au départ, ces nouveaux exploitants agricoles devaient privilégier des cultures tropicales, profitant des altitudes basses pour la plantation de riz et de maïs mais aussi des bananiers et divers fruits rattachés aux agrumes. Mais très vite le marché intérieur n’est plus le principal débouché agricole et l’écart des bénéfices entre une vente de production caféière à l’international et une vente de céréales au niveau national, incite ces exploitants agricoles à reconvertir leurs productions au bénéfice du café.

Le cours du café exporté, entamé par la hausse significative des productions nationales en 1980.


La défriche croissante de l’île arkohane permet de dévoiler des sols jeunes à la fertilité optimale. Ces nouveaux sols défrichés offriront une hausse importante de la production des caféiculteurs arkohans, au point d’en faire chuter le cours à l’international. Entre les années 1980 et 1990, la classe politique arkohane se renouvelle et un gouvernement d’opposition met fin aux aides dont les coopératives agricoles sont les premières bénéficiaires. Ainsi, différents priviléges jusqu’ici ici

Dès lors, les caféiculteurs comprennent que la priorité n’est plus à produire davantage mais à produire mieux. De plus, le secteur agricole de Lusna continuait de poser desp roblèmes d’attractivité, liés à l’éloignement des villes et de ses commodités. Localement, le nombre d’écoles était effectivement insuffisant, l’accès à l’électricité et le réseau de distribution d’eau n’étaient eux pas complets, l’essentiel du réseau routier était composé de routes escarpées et potentiellement dangereuses. Dans ces conditions, rompre la saisonnalité des ouvriers agricoles pour les inciter à une installation durable était une chose compliquée.

Ce contexte économique local difficile, a poussé les exploitants agricoles à renforcer leurs organisations coopérative, en se politisant à l’échelle local pour prendre part au développement de l’attractivité du territoire. Certains d’entre eux, commencent à construire des parcours de formation à destination des futurs acquérants, pour les équiper des connaissances nécessaires.

Ils financent ou participent bénévolement à la rénovation des routes de la Lusna, à l’équipement des écoles, au développement des réseaux de distribution d’eau et d’électricité. Leur contribution auprès des communautés régionales est importante, essentielle. Sans le savoir, ils viennent d’inventer la politique RSE du secteur agricole en 1995. Aujourd’hui, entre 80 et 90 familles d’exploitants caféiers sont présentes dans la Lusna et elles exportant près de 65% de la production arkohane de café.

Localisation de la province de Lusna
Localisation de la province de Lusna (clic gauche pour agrandir)

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El Grafico

18 avril 2003 - L'Arkoha porte avec elle, le développement de l'industrie mécanique au sein de la Fédération d’Arkencheen.



Chaîne de production mécanisée de l'industrie automobile

Le secteur automobile est l'une des activités industrielles les plus marquées par la mécanisation des procédés de fabrication.



Une mécanisation poussée par le gouvernement


Le secteur automobile l’appelait de ses vœux, désireux qu’il était d’offrir de véritables nouveautés et modèles parmi ses produits existants, la mécanisation de l’industrie lui offre désormais l’opportunité de produire la qualité à grande échelle. Avec la mise à l’étude d’un projet de refonte globale pour l’industrialisation du secteur automobile, les grands constructeurs s’offrent effectivement la réduction des coûts de production, nécessaire à la production de masse des véhicules.

A travers la sortie du modèle familial de l’Alcazar Sueño jeudi dernier, c’est un nouveau pas franchi dans le développement des processus de production et derrière eux, celui d’un pôle industriel mécanique.

Poussée par le gouvernement, la mécanisation de l’industrie s’est accompagnée de formations partiellement prises en charge par les pouvoirs publics arkohans et formulées à destination d’opérateurs de production identifiés sur des métiers en évolution. Formations à la gestion de la production assistée par ordinateur, titres diplômant de technicien en industrialisation ou en maintenance industrielle, de nombreux programmes de formations ont bénéficié d’un coup de pouce promotionnel de l’état pour inciter les acteurs de l’industrie arkohane à former ses salariés et à conduire le changement dans ses procédés de fabrication.

L'automobile entre dans les modes de consommation


Une stratégie payante, puisqu’elle vient d’être confortée auprès de l’industrie automobile, capable d’augmenter sa capacité de production à moindre frais, alors que le salaire moyen d’un opérateur arkohan figure parmi les quatre meilleures rémunérations mondiales, respectivement derrière la Tapiolie (1), la Skalinya (2) et enfin la Léancie (3).

Il est admis parmi les sphères économistes que la réduction des coûts de production sur le territoire national était susceptible de provoquer une baisse des prix de vente ainsi que la hausse des produits dits de consommation. Si l’automobile apparaissait jusqu’à présent comme un produit de première nécessité, la capacité des industriels à produire massivement l’ensemble des modèles connus parmi les marques arkohanes, vient permettre une nouvelle accessibilité de ces produits sur le marché intérieur.

Ainsi, là où l’achat d’une voiture constituait une dépense inscrite dans le temps pour les ménages qui étaient généralement amenés à emprunter, la combinaison simultanée d’une baisse des prix de vente à la hausse du pouvoir d’achat arkohan vient faire naître une logique de consommation sur le secteur automobile. Un phénomène qui s’est traduit par la hausse des ventes de véhicules neufs de plus de 14% dès le premier trimestre 2003. Une transition moins douloureuse que prévu pour les emplois à basse qualification, avec le déploiement des aides étatiques à la formation professionnelle et destinées à la reconversion des opérateurs de production en agents de maîtrise.

Une innovation qui se paie par l'absence d'employabilité d'une partie de la classe ouvrière du secteur automobile.


Effectivement, cette mécanisation oblige malgré tout les entreprises à se séparer d’une partie de leurs effectifs aux compétences obsolètes et dont le reclassement n’est pas permis. “Une légère hausse du chômage, qui profitera aux autres secteurs industriels” promet l’économiste Maximiliano Tafalla. Pour lui, la déperdition des effectifs ouvriers sur le secteur automobile est inévitable compte tenu de la mécanisation amorcée sur les chaînes de fabrication.

Toutefois pour parler d’emploi, il est nécessaire de raisonner par métier et non par secteur. “L’ouvrier qui se trouvait en conduite de ligne ou au clipsage des éléments d’un tableau de bord, peut raisonnablement être le même que celui positionné dans une industrie du conditionnement” défend le spécialiste.

Du côté des professionnels de l’emploi, la conclusion est moins évidente. “S’il existe des compétences métiers, transversales d’un secteur à un autre pour tout opérateur de production, il est nécessaire de considérer que la baisse du chômage entraînée par cette mécanisation n’est pas acquise. Le demandeur d’emploi quittant l’industrie automobile X aura-t-il la mobilité suffisante pour rejoindre l’entreprise de conditionnement Y? Le salaire qu’il touchera en horaire de journée, 2x8, compensera-t-il le chômage qu’il percevait et calculé sur un salaire en 3x8, intégrant des primes de nuit et des paniers?

Équipementiers à part, les constructeurs automobiles appartiennent nécessairement à de grosses structures, offrant des conditions de travail et un package de rémunération favorables. Les autres secteurs de l’industrie sont davantage représentés par des TPE et PME, avec des moyens moins importants, pour tenir les politiques de rémunération des constructeurs automobiles. Oui, il y a une opportunité pour les autres secteurs industriels qui peuvent bénéficier d’une main d'œuvre compétente et spécialisée, mais qui du demandeur d’emploi ou de la TPE-PME acceptera le juste sacrifice permettant une collaboration?” expose Tania Pineara, directrice d’agence pour l’emploi à Aserjuco.

Dès lors, l’accompagnement de l'État pourrait bien sembler partiel pour transformer les opportunités conférées par le secteur automobile, en transitions réussies au bénéfice des autres activités industrielles du pays.
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El Grafico

28 juin 2003 - L’ère des coopératives agricoles, le choix d’une production qualitative.



Production qualitative versus quantitative

Soumises à la mondialisation croissante de ses marchés céréaliers, les productions agricoles arkohanes ont longtemps privilégié une production quantitative à toute autre.



L'émergence inexorable de la concurrence agricole étrangère.


Mais avec la mécanisation de pays étrangers aux larges étendues agricoles et disposant surtout, d’une main d’œuvre peu chère, le secteur agricole arkohan a identifié de nouveaux concurrents entrants sur les marchés internationaux, à l’instar du Quechaïmar, de l’Albel et à moyen terme du Yuhanaca. Cette concurrence s’est d’autant plus renforcée par le biais du Fortuna, République maritime internationale alimentée par les échanges économiques qu’elle suscite grâce à un maillage étendu du globe. Par son omniprésence outre-mer, la Sérénissime République de Fortuna a l’opportunité de faciliter le positionnement de nombreux pays sur les marchés internationaux.

Devant ce renversement de l’offre et de la demande, l’outil agricole arkohan s’est peu à peu engagé vers une transition qui le conduit à privilégier cette fois-ci, une production qualitative. “Produire plus pour vendre au meilleur prix n’est plus la meilleure option” martelait il y a trois jours encore, la ministre du Travail et de l’agriculture Josefa Saavedra (Movimiento Igualitario Unido). “La concurrence sur les marchés agricoles est rude étant l’important nombre d’états en capacité d’adopter une production de masse. État insulaire, l’Arkoha et plus globalement derrière lui toute la Fédération de l’Arkencheen, doivent adopter une série de choix vers la mise en place d’une production agricole de qualité.”

Produire mieux est devenu une politique économique... et sociale, pour le gouvernement arkohan.


Indépendamment de la compétitivité des produits agricoles arkohans sur les marchés internationaux, les questions autour du volet social se sont également renforcées au sein de l’archipel. Rémunération des agriculteurs, évolution du métier de paysans à exploitants agricoles, attractivité de l’emploi agricole, sont autant de thématiques qui ont obligé les pouvoirs publics à rechercher la mise en place d’un commerce équitable autour du secteur agricole. “Le développement d’un commerce équitable permet une meilleure rémunération de l’artisan, mais cette rémunération revalorisée implique une hausse du prix de vente dont la seule justification possible pour être viable, est la qualité supérieure du produit” énonce l’économiste Maximiliano Tafalla. “Sans ça, toute inflation du prix de vente est voué à minimiser les ventes possibles”.

Avec le développement du commerce équitable, le secteur agricole arkohan a eu besoin d’identifier de nouveaux moyens vers la mise en place d’une production qualitative. Ce nouveau cahier des charges, implique la mobilisation de nouvelles ressources, matériels, humaines et intellectuelles, que l’organisation coopérative permet. Grâce à elle, l’Arkoha est devenue une région reconnue pour son partenariat autour des acteurs agricoles et l’émergence d’une filière qualité de premier plan au sein du monde agricole.

Opposant la logique du produire plus et celle du produire mieux, les exploitants agricoles arkohans défient certains grands groupes de l'agroalimentaire.


Grâce à l’instauration d’un cahier des charges rigoureux permettant la labellisation des récoltes, l’Arkoha est en mesure de réunir de petits producteurs scrupuleux, pour les hisser à la hauteur de grandes exploitations étrangères et leur imposer une concurrence sur laquelle ces exploitations étrangères n’ont pas encore les moyens de se défendre, trop tournées qu’elles sont vers l’entretien d’une production quantitative, à grands renforts d’engrais et autres produits phytosanitaires, pour favoriser des croissances rapides au détriment de la qualité gustative et nutritive de leurs produits agricoles. Cette pratique permet en outre aux coopératives agricoles arkohanes d’exercer une certaine pression sur les grands exploitants. “En maintenant des prix rémunérateurs sur leurs productions, les coopératives agricoles dissuadent certains gros exploitants de lourdement casser les prix, car creuser significativement l’écart avec des concurrents positionnés sur des filières qualité, c’est reconnaître que l’on en produit pas…”

Au sein de la Fédération, l’agriculture arkohane est la plus active de toutes celles des États fédérés pour la prolifération du modèle coopératif et des labellisations récoltes. En 2002, 60% de la production agricole arkohane a pu être placée sous un label qualité. Cela représente une plus-value démentielle en comparaison d’une production classique, avec des prix pouvant connaître une majoration à hauteur de 150%.
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El Imparcial

12 août 2003 - L’annulation du Sommet Aleucien, le symptôme d’une scène politique mondiale malade?



Martha FULTON et le calendrier du 1er sommet aleucien

La conseillère aux affaires étrangères Martha Fulton ne rencontrera pas la délégation Hausmanienne et avec elle, une longue liste de diplomates représentatifs des principaux états du continent Aleucien. Initialement prévue le 28 juin 2003, celle-ci a été repoussée à une date inconnue.



Glacialisation des relations entre la Hausmanie et l'Arkencheen.


En froid avec les autorités hausmaniennes et albeloises depuis la ratification du texte de loi destiné à placer les deux principaux détroits d’Arkencheen sous souveraineté fédérale, la Fédération perd là une occasion de rapidement crever l’abcès entre deux de ses détracteurs. Officiellement, la raison invoquée dans ce report est la situation politique intérieure dégradée et persistante en Hausmanie. Mais de nombreux élus politiques sont tentés de croire que la votation du texte de loi intervenue le 18 juin, soit 10 jours avant le sommet aleucien destiné à échanger sur les projets arkencans, a été perçue comme une énième provocation susceptible d’avoir rompu le dialogue avec plusieurs acteurs régionaux.

Le département des affaires étrangères arkencan lui-même avait contribué à cette escalade, après la parution d’un article du service de communication de la Fédération, dénonçant le positionnement de nations étrangères dont la Fédération d’Arkencheen “faisait fi des critiques et des menaces qui lui étaient adressées”. Dès lors, les relations bilatérales entre la Hausmanie et l’Arkencheen ont connu un net rafraîchissement, traduisant les difficultés rencontrées par l’administration Abrogara, à se montrer fédératrice autour des autres acteurs mondiaux.

“C’est là le paradoxe qu’il y a à occuper les premières places, vous êtes une cible avant d’être un leader et votre politique étrangère n’est pas perceptible autrement que comme un acte de domination exercé à l’encontre d’une autre nation.

Une réplique arkencane qui entérine l'éloignement des deux pays.


Côté arkencan, c’est pourtant les critiques formulées par l’administration hausmanienne qui a arc-bouté la position fédérale. “La délégation aux affaires étrangères hausmanienne a décrit le projet de nationalisation des détroits par la Fédération, comme une manœuvre expansionniste déraisonnable, sur laquelle une décision collégiale devait intervenir, invitant la délégation arkencane à y participer…” constate le politologue Elvino Muarez. “Quand on connaît le background de la Fédération, les guerres coloniales qui ont obligé ces micronations à s’émanciper, créant ensuite la Fédération pour se reformer sur un modèle plus égalitaire que celui imposé par l’époque colonial, ce genre de propos tenus par une diplomatie étrangère foutrait le feu au lac s’il fallait vous dire franchement les choses.”

Si la distanciation des rapports diplomatiques entre la Fédération et la Hausmanie est pour partie causée par la nationalisation des détroits de Malmana et de Corocaï, il est probable que celle-ci ait été souhaitée si ce n’est causée, par les autorités fédérales elles-mêmes.

Un positionnement arkencane au mieux assumé, au pire voulu.


“La Fédération est depuis quelque temps exposée à une forte pression des courants nationalistes, principalement heenylthains mais aussi encolanaltèques. Ces courants nationalistes prônent régulièrement davantage d’isolationnisme et de protectionnisme. Avec la nationalisation des détroits, le gouvernement fédéral de Mazeri Abrogara a prouvé qu’il pouvait s’emparer du sujet, sans concession et aider à la votation du texte présenté par la coalition souverainiste elle-même.

Les agitations hausmaniennes contre les mesures protectionnistes arkencanes vont dans le sens de la Fédération et prouvent sa capacité à tenir une position lorsqu’elle sert les rangs. Si la Heenylth, l’Arkoha ou encore les Encolanas n’étaient pas fédérés, quelle légitimité, quel poids auraient ils pour faire appliquer des mesures protectionnistes dont la plupart ne serait applicable qu’avec le ocnsentement d’un des trois autres états.

Avec le cas des détroits, la présidente fédérale Mazeri Abrogara a prouvé que si le protectionnisme peut exister, c’est parce qu’il existe un territoire fédéral. Pour beaucoup de personnes, y compris dans l’électorat d’extrême droite, il n’y a pas de protectionnisme sans un état fédéral… Preuve est faite qu’une politique étrangère mauvaise a bénéficié au gouvernement Abrogara dans sa politique intérieure…”

Pour le politologue Muarez, il y a donc une scène politique internationale malade avec l’éloignement des acteurs aleuciens. Mais celle-ci peut, malgré tous ses effets néfastes, être assumée pour partie de ses acteurs, désireux de capitaliser sur cette mésentente, pour remodeler un électorat acquis aux idées conservatrices et souverainistes de droite.
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Prensa Libre

29 août 2003 - Plusieurs vidéos en ligne affichent au grand public, l’envers des échanges universitaires avec le Quechaïmar.



soirée étudiante au Quechaïmar

Usage d’armes à feu et consommation de drogues : le programme des échanges universitaires avec le Quechaïmar est-il toujours crédible?



Des excès en tout genre portés à la connaissance du grand public.


Qu’ils soient filmés en train d’exhiber des armes ou encore de la drogue, les étudiants arkencans identifiés lors de soirées universitaires au Quechaïmar partagent chacun le goût pour les comportements violents et à risques. Des comportements adoptés à plus d’un millier de kilomètres de leurs familles, qui continuent de les penser inscrits au sein d’établissements de renom sécurisés et gages d’un avenir prometteur.

Tirs à l’arme automatique, orgies et consommations de drogues diverses sont effectivement le leitmotiv de nombreuses soirées étudiantes organisées en marge de ces immersions à l’étranger, un portrait particulièrement vrai lorsqu’il s’agit du Quechaïmar. Alertées par les parents des étudiants qui dénoncent une mise en danger de leurs enfants, les directions des universités arkohanes participantes ont promis une enquête interne pour connaître les parties prenantes dans l’organisation de tels excès.

Des faits qui chahutent grandement la politique éducative Quecho-arkencane, défendue par le gouvernement fédéral.


Si l’exhibition d’armes et de drogues est une chose relativement courante au Quechaïmar, pays qui en autorise sa commercialisation ou encore sa consommation, leur introduction au sein d’une politique éducative interculturelle n’en finit pas de choquer l’opinion publique arkencane. “La présence au Quechaïmar, de jeunes étudiants arkencans promis à un brillant avenir, n’est possible que grâce au financement de leurs parents qui ont fait le choix de ces grandes écoles, et le gouvernement arkencan qui a construit une politique éducative par la partenarisation de cet état côtier atypique de bien mille et une façons…” faisait savoir la sociologue Mariangel Ocampo. “Il y a le denier public arkencan dans ces étalages de débauches. Le gouvernement Abrogara espérait capitaliser sur son rapprochement avec les États paltoterrans. Cela lui est désormais plus difficile devant ce qui pourrait apparaître in fine, comme un caprice de jeunes adultes surmenés.” Des vidéos qui décrédibilisent la politique éducative du gouvernement fédéral auprès des États du Sud mais qui portent également atteinte à l’image de certaines personnalités publiques arkencanes, entretenant un lien de parenté avec les personnes des vidéos.

Des personnalités politiques, fédérales ou nationales, de la majorité ou de l'opposition, sont éclaboussées.


Les vidéos, d’une durée de cinq à 12 douze minutes pour les plus longues, montrent effectivement 3 enfants de députés louer la consommation de drogues ou encore faire usage d’une arme à feu contre des canettes vides qu’ils traitent de gringo. “Si le député fédéral de la Ligue des Souverainistes Alan Gaona a en effet un discours contre les politiques migratoires déjà très affirmé, la racialisation des propos tenus par son aîné, Gonzalo Gaona, filmé dans un cadre public, peut l’éloigner de son électorat de droite dite modérée. L’opinion publique a certaines facilités à dresser un parallèle entre les actes d’un enfant et l’éducation parentale…”

Outre le souverainiste Gonzalo Gaona (LS), ce sont également un autre député fédéral en la personne de Sidoro del Junco (FPR) ainsi qu’une députée arkohane du nom de Diana Miyares (MIU) qui devront payer de leur image les excès de leurs enfants. Même en l’absence de procédures pénales ouvertes pour la consommation de produits stupéfiants, le port ou encore l’usage d’une arme de catégorie prohibée, les révélations fournies par ces vidéos sèment la zizanie au sein des trois partis politiques, qui ne savent plus quelle posture commune adopter pour construire leur communication face aux médias.

Certains ténors de ces partis appellent d’ores et déjà à ne pas inclure la vie privée de certains parlementaires sur la scène publique, d’autant plus lorsqu’elle touche la famille d’élus. Il a par ailleurs été recommandé aux médias d’adopter “une attitude professionnelle, en évitant toute corrélation entre ces faits divers, intervenus par des tierces personnes dans un pays étranger et l’action politique d’hommes et de femmes ayant dédié leur vie à la mise en œuvre d’idéaux” (propos rapportés du chef de file de la coalition FPR et député fédéral, Ruy Canales).

Entre logique de blocs et volontés d’éviter tout entrée de ce fait divers dans la vie politique arkencane, les suites politiques données à cette affaire entretiennent encore plusieurs inconnues alors que le tribunal de grande instance d’Aserjuco s’est refusé à engager toute proposition contre les étudiants incriminés, ainsi que que contre la direction de l’université de Pomosejo, visée par plusieurs plaintes de parents d’étudiants, l’accusant d’une mise en danger d’autrui.
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La Voz Del Popolo

4 octobre 2020 - Le développement durable, l'ennemi de la gauche imposé à la ruralité qui entretient la misère sociale.



Centre urbain et terrain en friche
Sous le coup d'une législation restreignant le développement urbain du territoire, de nombreuses parcelles de terrains restent invendables en périphérie de certains centres d'agglomérations.


Une délégation de pouvoir vers les collectivités hypocrite.


La décentralisation du pouvoir de l'État vers les collectivités et les administrations régionales a amorcé depuis près d’un demi-siècle, la recherche de financements locaux pour entreprendre de nouveaux projets d’aménagements ou encore entretenir les installations existantes. L’engagement croissant du gouvernement arkohan dans la protection des espaces environnementaux et la classification de secteurs sous l’appellation de réserves naturelles protégées, constitue alors un nouvel obstacle dans le bon déroulement des administrations en ruralité.

Mais aujourd’hui, de nombreux maires et particulièrement ceux des régions les plus pauvres du pays, telles que Talcadal et Bapó, montent au créneau. “Pour atteindre l’indépendance financière et porter le développement du territoire, il faut que l‘on puisse permettre certains investissements au devant de la scène, mais non il y a toujours le législateur qui décide pour nous, ce terrain à proximité de tel site est jugé dangereux, celui-ci à proximité de tel parc naturel est considéré comme un territoire protégé… Les contraintes sont nombreuses et quotidiennes” tonne l’un d’eux face à notre caméra. Restreindre l’étalement urbain et l’insatiable désir de propriétés des promoteurs fortunés, voilà des désirs nobles avec lesquels le gouvernement de Zachariah Monceda (MIU - droite modérée) espère marquer des points auprès de l’électorat de gauche et de l’écologie.

La question de l'environnement et la politique de classification des sites en première ligne des dissensions.


Quelle douche froide ne reçoit-il pas alors, quand les élus de gauche répliquent à leur tour, en dénonçant les limites du développement territorial de leurs collectivités, soumises à des restrictions législatives de taille. Des restrictions qui apparaissent clairement portées dans leur quasi-exclusivité, par le gouvernement Monceda. Si à de nombreuses reprises l’existence de ces dispositions légales s’est montrée un mal nécessaire à la pérennité de l’écosystème arkohan, les stigmatisations et les rivalités politiques dénonçant les inégalités d’accès à l’emploi ou à l’éducation d’une région à l’autre, ont conduit ces collectivités stigmatisées à dénoncer l’arsenal législatif qui leur est opposé.

Désireux de développer des infrastructures touristiques ou résidentielles susceptibles de rapidement trouver preneurs, les élus locaux bataillent ardemment pour reconsidérer le caractère inconstructible de certains secteurs, notamment localisés sur les littoraux.

L'opposition se prépare à offrir une alternative.


“Il faut assouplir les dispositions légales actuelles sinon on peinera à donner les moyens nécessaires à nos projets” s’indigne l’élu Estefano Semprún (AC-gauche modérée). Une revendication soutenue par une vingtaine d’élus de la région du Talcadal et dix autres de la province du Bapó, dont les couleurs politiques varient de la gauche à l’extrême gauche. Leur objectif? Faire savoir que le développement touristique et urbain, économique en somme, n’est qu’une affaire de volonté mais également de possibilités, celles-ci se trouvant justement conditionnées par l’état, tout heureux qu’il est de se débarrasser de l’administration de la ruralité et des collectivités, tout en assumant pas le prix à payer pour leur autonomie.

Et comme ils ne se sont pas contentés de critiquer, les élus de gauche et d’extrême gauche sont même arrivés avec une solution en main, pour impulser une dynamique dans les rangs de la majorité présidentielle.

Un plan de redéfinition des aménagements locaux possibles, en fonction de la nature du projet et de l’état de santé économique de la région demandant à en bénéficier a été fourni au gouvernement par le biais d’un groupe parlementaire réunissant les partis de la gauche modérée et de l’extrême gauche. Le gouvernement, s’il a déclaré comprendre les épreuves rencontrées par les élus, a toutefois rappelé que des dispositions nationales existent pour encourager l’investissement sur le territoire, comme le recours aux prêts à taux zéro pour les acteurs économiques faisant le choix de s’installer au sein d’un secteur voulu.

Les parlementaires de gauche ont tenu eux à rappeler au gouvernement que les acteurs industriels et plus généralement les acteurs de l’emploi, ne lorgnaient pas sur ces mesurettes mais identifier l'intérêt géographique de certaines implantations. Des intérêts qui ne se nourrissent d'aucun substitut crédible lorsqu'il leur est proposé de s'implanter à un autre endroit.
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Prensa Libre

8 octobre 2003 - Le député Enrique Mastache (MIU) est parvenu à faire construire au sein d’un site classé, situé sur le territoire communal d’un élu de sa couleur politique.



Région du Talcadal

Connue pour ses nombreuses cascades comme celle de la Dama Blanca ou sa forêt primaire abritant une faune unique, la région du Talcadal jouit d’une classification "espace protégé" sur une bonne partie de son territoire.


Un sujet pris en main par l'opposition de gauche.


“Ces personnes s’affranchissent de tout” exulte la mairesse Malena Marotto (Colectivo por una Izquierda Social - CIS) lorsqu’elle nous parle des circonstances dans lesquelles un autre maire affilié MIU, a autorisé la construction d’un résidence au bénéfice d’un député de la même sensibilité politique. Le député Llanos Roque (MIU) a effectivement bénéficié d’une autorisation administrative valant permis de construire au sein d’un site classé étant donné la nidification de plusieurs couples d’espèces rares de perroquets sur place.

“Cette construction faite au sein d’une zone protégée à destination d’un politicien du MIU, qui plus est une construction autorisée par un autre politicien du MIU, crispe les nerfs des citoyens locaux. Les nerfs des citoyens locaux mais pas que, puisque désormais l’opposition s’est emparée du sujet, surfant sur les brides entretenues par le gouvernement afin de limiter les projets d’urbanisme au sein de plusieurs régions” explique le politologue Elvino Muarez.

Le pavillon est prévu de construction au sein d’un espace forestier jugé remarquable et habitat naturel d’espèces protégées. La construction, mais plus encore la délivrance des autorisations administratives nécessaires, a généré l’ire des élus de gauche à qui l’on a refusé des projets d’intérêt général, au sein de leurs régions pourtant jugées “prioritaires au développement”. Une incompréhension qui attise la colère des riverains, et décrédibilise la politique de développement durable recherchée par le gouvernement Monceda.

Un fait divers qui entache la moralité politique du parti présentiel.



Les gens assistent à la connivence de certains élus politiques de même bord. Si le phénomène n’est pas nouveau, il intervient à contre-courant des signaux émis par le gouvernement arkohan, dans ses projets de développement durable et fait planer l’idée qu’une certaine “mafia” place toujours ses intérêts au-dessus de tout le reste.

“Qu’on empêche les particuliers et même les collectivités de construire sur certains secteurs en raison de la classification du site, est entendable, quand bien même vous entendez parler de projets économiques, sociaux ou encore culturels. Mais que l’on autorise des actions aussi grossières que la construction d’une résidence privée, au bénéfice d’un politicien relevant de la même famille politique que l’autorisant, dépasse l’entendement pour de nombreux arkohans qui vont rechercher la moralité politique vers ceux qui la dénoncent : la gauche” se fendait d’une analyse le politologue.

Un sentiment d’iniquité palpable qui fait le jeu de la gauche et dilapide les soutiens de la droite modérée incarnée par le MIU.

Des élus et des administrations qui restent évasifs aux interrogations de la presse.


L’élu de Chimaltancillo, la commune où se sont déroulées ces malversations, n’a pas souhaité répondre à nos journalistes, évoquant son droit d’autoriser ou non la construction sur sa collectivité et laissant à la préfecture le luxe d’infirmer ou de confirmer sa décision. La préfecture, également ciblée par les critiques de l’opposition de gauche, a précisé que l’autorisation de construire avait bel et bien été validée par l’administration. Un point ést néanmoins en cours pour identifier tous les éléments de dossiers ayant conduit à l’homologation de la décision municipale du maire de Chimaltancillo.

Du côté des cadres du parti MIU, on nie toute connivence autour du projet personnel du député Roque et on nous rappelle que cette décision est intervenue au sein d’une procédure tripartite avec les autorités préfectorales, pour justement éviter ces arrangements d’un élu à un autre…
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El Grafico

16 novembre 2003 - Les constructeurs automobiles arkohans progressent en Aleucie pour l’année 2003.


Marché automobile arkencan
La qualité des productions automobiles arkencanes, mêlée à une distribution en circuit court, a su permettre un développement notable des débouchés commerciaux arkohans vers l'Aleucie.


Le marché automobile aleucien, assailli par les modèles arkencans.

Les constructeurs automobiles installés au sein de la Fédération d’Arkencheen ont développé des parts de marché notables en Aleucie, grâce à des produits paltoterrans de qualité, que le monde automobile aleucien est bien incapable de produire. “Il n’y a pas que les rivalités entre l’Arkencheen et la Hausmanie qui sont croissantes, il y a également les parts de marché vers ce continent” se fendait d’un commentaire le ministre des finances et de l’économie arkohan Felipe Andino “la qualité ça plaît, ça paie, indépendamment du coût de production.”
Continent parmi les plus développés au monde, l’Aleucie cumule néanmoins des retards technologiques conséquents dans le développement des moyens de transport. Un retard sur lequel les constructeurs automobiles arkencans et particulièrement arkohans peuvent capitaliser.

Les ventes de modèles automobiles arkencans (Munroa, Tortero, Pakkara etc…) ont fortement progressé puisque sur une production automobile arkencane, 1 véhicule sur 2 est désormais destiné à l’exportation. Principale cible des exportations? l’Aleucie, dont de nombreux pays entretiennent toujours des moyens de transports obsolètes, polluants et en perte de fiabilité pour la sécurité des usagers.

Alors que les marchés automobiles hausmanien, garaguayen, saint-marquois, bochizuelien peinent à se renouveler, l’Arkencheen a lui fait d’important travaux de recherche et de développement pour offrir des véhicules qui soient à la fois agréables à la conduite ainsi que sécurisés.

Un succès complet et entretenu.

Jouissant d’un positionnement géographique favorable, la Fédération d’Arkencheen entretient un réseau de distribution en circuit court pour atteindre les marchés aleuciens. Les industriels arkencans peuvent livrer en moins de quinze jours, l’ensemble des états aleuciens. Une proximité mêlée à l’accessibilité puisque chaque État aleucien est joignable depuis ses côtes, par voie maritime, l’un des moyens de transport les plus économiques au monde. Implanté au sein d’une région en forte croissance, l’industrie arkencane fait évoluer son offre de produits en même temps que le revenu moyen des ménages aleuciens continue de croître.

“La qualité de vie des ménages aleuciens poursuit sa croissance en Hausmanie, en Saint-Marquise, en Aumérine, tous ces consommateurs étrangers vont vouloir accéder à de nouveaux produits surcotés. Un souhait de voir monter en gamme des produits dont l’automobile fait partie.

Seulement voilà, les industriels de la Hausmanie, du Garaguay ou encore de la Saint-Marquise, n’ont pas les ressources technologiques suffisantes pour entretenir des véhicules premium” expose sous un constat implacable, l’économiste Maximiliano Tafalla, “les classes aisées de ces pays sont donc tentées d’acheter des modèles étrangers.”
Le label qualité des productions automobiles arkencanes.

Situés sur des territoires insulaires, escarpés et soumis à un air iodé accélérant la corrosion des pièces automobiles, la Heenylth, l’Arkoha et les Encolanas ont entretenu un niveau de recherche important pour satisfaire les demandes de consommateurs arkencans, amenés à des utilisations de véhicules en environnement difficile. Un avant-gardisme qui s’est fait gage de qualité pour les constructeurs automobiles arkohans. “Les conditions d’utilisation d’un véhicule en Arkencheen sont légèrement plus difficiles, voire périlleuses que celles subies dans un territoire comme la Hausmanie. Forcément ça implique d’avoir des véhicules qui tiennent la route. En ce sens, la topographie et le climat humide des territoires fédérés suffisent à démontrer la qualité des modèles de véhicules qui y sont utilisés.”

On ne roule pas avec n’importe quoi dans un territoire tropical et escarpé comme celui de l’archipel arkencan, une réputation qui permet aux constructeurs automobiles implantés au sein de la Fédération, de justifier d’un certain investissement en R&D pour chaque modèle automobile, avant qu’il ne soit industrialisé et produit à grande échelle.
L’Arkencheen est également la première puissance économique mondiale, acheter des produits arkencans peut permettre à certains consommateurs étrangers, de démontrer une certaine réussite sociale, par l‘achat de produits étrangers réputés pour leur qualité dans un pays aussi réussi et complet que celui des territoires fédérés.

Données HRP a écrit :
pour motiver le décalage qualitatif des produits automobiles arkencans avec ceux aleuciens.

Innovation automobile
Arkencheen : 2/10
Hausmanie, Saint-Marquise, Garaguay, Bochizuela : 0/10
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Noticias d'Arkoha

26 novembre 2003 - Insolente réussite pour l’automobile arkohane.


Voitures arkohanes
D'abord orientée vers un aspect pratique, l'automobile a su innover et développer certains atouts esthétiques pour gagner d'autres marchés mondiaux.


Un leader de l‘innovation automobile incontesté.

Acteur économique du marché automobile aleucien, l’Arkoha entretient une offre en moyens de transport pour particuliers qui ne connaît pas d’égal. Robustesse et consommation réduite sont effectivement depuis trois ans, les piliers majeurs de l’innovation automobile arkohane. A l’heure où le globe se mondialise et où l’ouverture de certains pays entraîne une motorisation plus fréquente des ménages ou encore un accroissement du nombre de travailleurs transfrontaliers, l’Arkoha impose une avance technologique conséquente sur le marché automobile de son voisinage régional.

“L’Arkoha a cumulé les inconvénients avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Avec de faibles capacités de production industrielles liées à notre situation insulaire, les produits arkohans exportés ne pouvaient pas faire valoir un prix attractif en comparaison de ce qui se faisait sur les marchés de nos voisins” analyse l’économiste Maximiliano Tafalla. “Et quand votre compétitivité ne peut pas reposer sur la quantité produite afin de maintenir un prix de vente bas, vous devez assumez votre prix et poser votre stratégie commerciale sur l’aspect qualitatif de vos productions. C’est ce qu’a entrepris l’Arkoha à grands renforts de politiques de recherche.”

Le pragmatisme économique, partie intégrante de l’ADN national.

Pour le spécialiste, la montée en gamme des produits arkohans était indispensable pour justifier un prix de vente à l’exportation qui ne pouvait être révisé à la baisse. L’Arkoha et avec elle toutes les micronations, étaient malades. Aujourd’hui, au moins l’une d’elles peut prétendre être guérie. “L’Arkoha a réussi là où beaucoup échouent. Elle a su jouer avec ses faiblesses qui résidaient en l’absence de zones industrielles importantes et denses. Sa faible productivité est devenue un gage de qualité, impulsée par une industrie de recherche et d’innovation à la pointe. Se réformer avec une situation de départ comme celle-ci, ce n’était pas gagné.”

Amoindrie par les guerres coloniales des années 1800, en situation de défiance avec ses ex-voisins belligérants à l’instar de la Heenylth, l’Arkoha a démontré, gouvernance après gouvernance son pragmatisme, afin d’embrasser la liberté mais aussi la responsabilité d’une indépendance retrouvée et d’apprendre à recomposer avec l’interculturalité historique de l’archipel.

L’automobile arkohane, pionnière mondiale.

Principal secteur où l’innovation arkohane a pu battre son plein, l’automobile, qui vient se faire un véritable pilier pour l’industrie de cette nation insulaire. Soumise à des améliorations perpétuelles pour intégrer plus d’équipements embarqués, de commodités pour accompagner nos trajets, d’éléments d’aide à la conduite, l’automobile arkohane a su année après année, renouveler son offre pour maintenir par le haut, ses prix de vente à l’exportation.

Quelle est la recette du succès pour l’industrie automobile ?

Avant l’intégration de nouvelles technologies, c’est surtout l’archétype même de la voiture arkohane qui fait vendre et exerce sur les clients, un vrai pouvoir de séduction. L’automobile arkohane, elle incarne chez beaucoup de personnes l’évasion et la puissance, l’idée d’un 4x4 ou d’un SUV, franchissant des chemins à peine tracés sur des territoires escarpés et terriblement accidentés. Ce sont des images qui ont un impact marketing fort.

Données HRP a écrit :
Affirmations RP fondées sur le niveau de la recherche automobile arkencane, en comparaison de celui des autres états régionaux.
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El Grafico

9 décembre 2003 - L’industrie mécanique, un outil de réalisation qui donne sens aux politiques d’innovation.


Machine-outil 2.0
La mécanique industrielle est le facteur de productivité sur un territoire.


La mécanique industrielle, un pilier économique méconnu.

La mécanique industrielle, s'il nous fallait la résumer, est un ensemble de moyens et/ou de techniques, intervenant dans la conception ainsi que la fabrication des produits issus de nos industries. Se concrétisant par des travaux de précision ou de transformation, elle vient donner du sens à la politique de recherche et d’innovation entreprise par les pouvoirs publics arkohans.

“Si vos industries ne sont pas capables de fabriquer les produits que vous développez, alors votre politique de recherche et d’innovation est stérile…” résume ainsi l’économiste Agustín Venegas. Un outillage vieillissant et obsolète dont les industries albelaises et arkencanes se disputent la performance.

Depuis environ une décennie, la complexification des produits entrant sur les marchés de la consommation challenge l’outil industriel présent au sein des zones d’activité arkohanes. Miniaturisation et électronisation des produits amènent à repenser les techniques d’industrialisation. Au cœur de l’activité de production dans les secteurs industriels, les machines-outils entretiennent un rôle majeur (et souvent sous-estimé) dans le développement économique de la nation.

L'Arkoha, pionnier de la mécanique industrielle.

Actuellement, l’Arkoha se situe avec l’Albel, à la pointe des outils de la production industrielle*. Avec une croissance arkencane exponentielle, le secteur de la mécanique industrielle peut effectivement très vite devenir sur sollicité par des groupes industriels désireux d’alimenter le marché à la consommation. Depuis les années 2000, le marché arkohan pour les produits de mécanique industrielle ne cesse d’augmenter si bien qu’il a vu ses ventes croître de 15% entre le bilan des ventes en 2002 et celui de 1999.

Un élan favorable qui devrait se maintenir dans les années à venir, compte tenu de la croissance pérenne que la fédération a su afficher sur les trois dernières années, comparativement à celle du monde.

“Si le monde connaît une période transitoire, imposée par des mutations technologiques et de la nécessité de produire plus, le tissu industriel de la Fédération reste doublement impacté puisqu’il constitue une part non négligeable de la croissance mondiale et de l’innovation technologique… S’il n’est pas capable de produire tel ou tel bien sur le marché, il peut difficilement, en tout cas pour ce qui concerne les productions mécaniques, substituer ses outils de production à ceux des industries étrangères…”

Confrontées à la mondialisation et la concurrence des mains d’oeuvre étrangère généralement moins chères à celle arkencane, les industries arkohanes ont donc l’avantage d’avoir des techniques de production uniques, gages d’une qualité qui ne peut se retrouver dans des actions de sous-traitance à l’étranger. Un garde-fou qui offre certaines garanties aux pouvoirs publics, soucieux de les conserver.

Données HRP a écrit :
* Déclarations fondées sur les avancées technologiques de l’Arkencheen et de l’Albel sur le domaine mécanique.
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El Grafico

20 janvier 2004 - Quel leader industriel pour la scène mondiale?


L’industrialise insulaire arkencane.
Quel positionnement pour l'Arkencheen dans les bilans économiques et industriels mondiaux?


A l’échelle mondiale, que son taux d’industrialisation soit rapporté au nombre d’habitants ou non, la Fédération d’Arkencheen reste à chaque fois, le pays le plus industrialisé au monde.
Malgré sa géographie insulaire et une superficie modeste voire faible, la Fédération d’Arkencheen est une actrice connue et reconnue de la scène économique mondiale. Plongée au cœur d’un jeu de rivalités avec certains États régionaux désireux d’exister en tant puissance locale, l’Arkencheen occupe à elle seule une tête de peloton, entretenant un écart considérable sur les plans économiques et industriels, entre elle et ne serait-ce que la seconde puissance mondiale.

En l’espace d’une vingtaine d'années, l’entrée tonitruante de cet assemblage de micro nations insulaires a radicalement fait bouger les lignes de la performance industrielle et économique mondiale. Aujourd’hui, alors même que la Fédération d’Arkencheen s’apprête à franchir un nouveau palier avec le seuil symbolique des 800 milliards de Produit Intérieur Brut, sa politique économique nationale et internationale ne montre pas une ride.

L’Arkencheen se fait alors depuis, la première puissance industrielle du globe. Une place confortée par le renforcement de mesures protectionnistes et destinées à limiter l’attractivité des productions étrangères (bénéficiant généralement d’un coût de production moindre à celui arkencane). Des mesures explicites telles que la nationalisation des détroits d’Arkencheen de Corocaï et de Malmana, permettant la taxation des importations étrangères dont le faible coût de production engendrerait une concurrence déloyale à faire supporter aux industriels arkencans.

Entretenant des productions de qualité, nourris par une politique de recherche et de développement dynamique, l’Arkencheen s’impose sur les marchés internationaux et particulièrement celui automobile.

“Les industriels arkencans ne vendent pas moins cher que les industriels étrangers sur leurs marchés intérieurs, mais ils fournissent des gages de qualité permettant l’installation durable de gammes premium. Des gammes premium présentent dans certains domaines de consommation, à l’instar de l’automobile” explique l’économiste Romina Escribano. “Quand vous êtes seuls ou presque sur un marché à proposer des produits avec ce niveau de qualité, ça compte et c’est vous qui faites le prix, sur le principe théorique de l’offre et de la demande…”

En définitive, nous semblons comparer des États qui ne boxent pas dans la même catégorie industrielle les uns et les autres. Il y a cependant une ombre au tableau à travers le niveau de robotisation des lignes de production industrielles arkencanes. La faible robotisation actuelle des industries arkencanes, si elle est un atout dans la préservation des emplois et du lien, pourra à terme entretenir un déficit de compétitivité auprès d’autres industries étrangères telles que celles hausmaniennes, qui bénéficient d’un taux de robotisation de l’appareil productif, double à celui des industries arkencanes.

Nul doute que devant cette conjoncture, l’effort de la présidence fédérale devra être dirigé en faveur d’une dotation en robotique des industriels. Une rénovation cependant très longue, alors même que l'industriel arkencane se complait encore dans l'essor d'une industrie mécanisée.
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El Imparcial

23 janvier 2004 - Après les régions heenylthaines, les territoires arkohans et encolanaltèques adoptent eux aussi l’enfouissement des lignes électriques.


Projet de réseaux électriques submersibles pour toute la Fédération
Schéma illustrant le projet de câblage souterrain et maritime, du réseau électrique arkencan.


En charge de l’enfouissement des réseaux électriques reliant les régions outre-marines d’Ujax et d’Ystreesh, la société heenylthaine Brexon et ses sous-traitants pourraient bien s’assurer un développement de leurs parts de marché grâce au secteur énergétique, dans les récentes avancées technologiques incitent les différents états fédérés à entreprendre de grands travaux de câblage sous-marin. Une manne financière qui pourrait aider au développement du chiffre d'affaires de ces sociétés, à hauteur de 20% sur 4 ans.

Pressenti sur les projets d’enfouissement du réseau électrique national heenylthain subaquatique, Brexon enfonce le clou et s’impose comme la référence pour ces travaux d’aménagement du réseau de distribution en électricité, également désirés sous les territoires insulaires des Encolanas et de l’Arkoha. Situé au large de l’Aleucie et de la Paltoterra, l’archipel d’Arkencheen n’a pas le luxe de pouvoir importer son électricité ou même de construire une centrale électrique pour chaque monticule de terre dépassant de la surface des mers et des océans. Souhaitant y remédier et créer une offre autour d’un accès illimité au réseau internet et électrique, Brexon a multiplié les enregistrements de commandes visant le déroulement et la pose de plusieurs centaines de kilomètres de câbles, pour installer un réseau électrique et internet submersible qui ne laisse aucun laissés pour compte dans la Fédération archipélagique.

Contraintes au développement de l’autonomie énergétique, les îles des états fédérés d’Arkencheen sont nécessairement portées par ce seul projet décrit comme réaliste et indispensable considérant la présence de nombreux variables comme une exposition saisonnière, à la survenue de typhons, de tremblements de terre maritimes et autres mouvements maritimes d’origine cycloniques.

Sans projet d’importation énergétique plausible et exposée à des conditions climatiques tropicales, l’archipel est invité à repenser ses installations électriques pour les sécuriser et garantir la continuité de la distribution en électricité. Une ambition que la présidence fédérale pourrait maintenant accompagner étant donné l’élargissement du nombre de demandeurs autour de ces travaux d’aménagement.

Câblage subaquatique, le double objectif.

Sécuriser et renforcer sont effectivement les mots-clés du projet d’enfouissement du réseau électrique sur l’archipel arkencane. Véritablement lancé depuis le début de ce mois, le projet de sécurisation des réseaux électriques heenylthains, arkohans et encolanaltèques permettra de renforcer l’accessibilité au confort énergétique et d’en maintenir les services face aux risques relatifs d’une catastrophe naturelle sur place.

Autre point non négligeable, il s’agirait également de permettre une bonne répartition des excédents de production entre les trois états fédérés, pour limiter le gaspillage énergétique.

Un chantier difficile.

En sus de l’enfouissement du réseau électrique, les territoires arkencans ont la spécificité de se constituer en un archipel dont la distribution d'énergie devra passer sous terre... ET sous l’eau !

Un défi en cours pour la présidence fédérale, qui considérait déjà la mise sous terre du réseau électrique des trois états fédérés comme un challenge ambitieux et coûteux. Mais la volonté est là si l’on en croit l’importance des travaux sur les plages de l’île de Malmana, d’où partiront les câblages maritimes destinés à l’alimentation énergétique des îles de Guaranquiza et des Mariposas.

Pour relier le réseau électrique des îles des Mariposas et de Malmana, c’est un peu moins de 200 km de câblage maritime à mettre en place et moitié moins depuis cette dernière, pour rejoindre la 3e île de Guaranquiza. Le calcul est simple, 300 km de liaison électrique sous-marine seront nécessaires pour cette première phase des travaux en Arkoha.

Jonatán Sáenz, ingénieur en électricité pour un sous-traitant arkohan de Brexon, nous explique la démarche de sa Direction, pour concrétiser un projet atypique. “Tout d’abord, on fait appel à une équipe de forage destinée à creuser la terre sur une centaine de mètres tandis qu’une barge vient se poser le long de la plage, pour opérer le déroulage des câbles et rejoindre sa destination”. Le long des côtes, le câble est déroulé à près de 2m de profondeur, pour assurer sa protection, il est également triplé et placé sous une gaine de 30 centimètres de diamètres dont 10 centimètres d’épaisseur de gaine. L'avancement du déroulage est de l’ordre de 50m par heure...
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El Grafico

24 janvier 2004 - Naissance de la robotique industrielle en Arkoha, l’inévitable virage des productions made in Arkencheen.


Ligne de production industrielle en proie à automatisation.
La robotique est devenue un véritable outil pour l’optimisation des productions industrielles de la Fédération.


Il souffle un vent de révolution sur le milieu industriel arkohan avec le prototypage des premiers appareils robotisés en service sur les lignes de certains poids lourds du secteur automobile. Après avoir étudié des phases de production pouvant faire l’objet d’une robotisation, pour ne pas dire d’une automatisation comme certains employeurs préfèrent dire pour ne pas effrayer le personnel, les leaders de certaines filières industrielles ont franchi le cap et introduit plusieurs robots sur leurs lignes de production.

Pourquoi une telle témérité de la part d’industriels qui enregistrent les profits?

Tout d’abord il y a des raisons quantitatives à cela. Pour le seul marché de l’automobile, la demande sur le marché intérieur a évolué de 150%. La faute à une évolution des moeurs justement puisque pendant longtemps, le modèle familial catholique des communautés latinos prévoyaient que le père de famille entretienne une activité honorable pour nourrir les siens tandis que son épouse veillait au bien-être affectif de ses enfants et à l’entretien du logis.

Aujourd’hui, les biens en vente à la consommation se sont multipliés et les ménages dépensent plus pour le maintien ou encore le développement d’un confort de vie. Parallèlement, le modèle catholique s’est lentement effacé au sein des schémas familiaux, le niveau de vie a augmenté, les couples ont limité la conception d’enfants et les épouses se sont mises à l’exercice d'activités professionnelles pour rompre avec un statut de mère au foyer qui ne leur sied plus. Cette nomadisation des activités de la femme l’oblige à plus de mobilité. Une mobilité qui la positionne davantage sur le marché automobile et entraîne la consommation autour de ces biens à 4 roues…

En plus du marché intérieur c’est bien évidemment aussi la demande sur le marché international qui entraîne la nécessité de produire davantage. La globalisation croissante de notre monde vient effectivement élargir le choix des produits en vente auprès des consommateurs étrangers. Qu’ils soient moins chers ou plus sophistiqués, chacun des biens automobiles produits en Arkoha rencontre preneurs dans un monde sans frontière où les produits passent de marchés internationaux en marchés internationaux. Si la recherche d’une production quantitative est un facteur d’aide à la mise en place d’une certaine automatisation des lignes de production, la recherche d’une production qualitative n’est pas en reste non plus.

En effet, l’ouverture internationale de la production industrielle arkohane et arkencane amène un lot de commandes répondant chacune à un cahier des charges différent selon le pays commanditaire de l’achat. D’un pays à l’autre, les normes de qualité nécessaires à l’entrée sur le marché peuvent grandement varier et appellent à beaucoup de flexibilité de la part des opérateurs de production. La machine automatisée, bien qu’elle soit à régler par l’agent de fabrication, ne commet pas d’écart dans son travail réalisé, pour peu qu’elle ait été correctement programmée.

Pour faciliter cette évolution des normes d’une commande à l’autre, certains industriels dédient même carrément un robot sous une programmation X pour la ligne de production Y en charge exclusive de la commande d’un pays Z. Ainsi chaque robot intervient sous une programmation unique, limitant les manipulations humaines. Le facteur temps joue un rôle essentiel pour une production en quantité mais aussi pour celle de qualité. Produire de la qualité à l’échelle humaine implique un temps de formation conséquent, une expertise qui ne peut parfois être acquise qu’avec l’expérience, indépendamment de toutes les actions de formation possibles. Il en est notamment question lorsque l’on traite des activités de peinture sur carrosserie en automobile. L’identification d’une couleur de carrosserie ou la sensibilité d’une teinte, ne sont décelables que pour un œil très avisé ou un robot programmé pour la formulation et le recettage des couleurs.

Pour produire de la qualité, il faut nécessairement envisager la robotisation des lignes car produire de la qualité à taille humaine est trop coûteux pour les industries qui doivent dédier des moyens de formation mais aussi laisser le temps au temps, pour que des agents de fabrication acquièrent certains savoir-faire, là où l’outil automatisé execute inlassablement des travaux de qualité lorsque la main humaine commencera à trembler de fatigue.

En définitive, l’automatisation des lignes de production vient booster la productivité des industries arkencanes et offrir un travail de qualité de manières instantanées et sans fluctuation possible née de la fatigue passagère ou de l‘absentéisme d’un agent de fabrication. Des points d’analyse qui amènent fatalement à nous questionner sur la capacité des outils industriels automatisés, à maintenir les coûts de production (et donc in fine les prix de vente) vers le bas.
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El Grafico

6 février 2004 - À quoi ressemblerait la "double monnaie" en circulation entre l'Arkencheen et Saint-Marquise?


Quelle monnaie internationale pour l'espace régional d'Aleucie et de Paltoterra?
Une monnaie internationale unique pour les échanges internationaux des deux états occidentaux saurait-elle développer les échanges commerciaux de la région?


L’idée fait son bonhomme de chemin auprès des différentes sphères d’influence de la Paltoterra et de l'Aleucie, pourtant les pourtours du projet autour de la double monnaie questionnent sur les limites de ce rapprochement régional. Qui produira la monnaie? Qui l’utilisera? Quel nom sera donné à cette double monnaie? Autant de questions sur lesquelles la Fédération d'Arkencheen et son homologue saint-marquois entendent co-construire les réponses, à la faveur d’un projet tourné vers l’intérêt commun.

Ils nous fournissent ce jour quelques éclaircissements sur la conduite d’un plan à haut risque dans une région qui a cumulé les échecs “égocentrés” et “pauvres de sens commun”, notamment lorsqu'il ait fait mention du pétard mouillé qu’a constitué le Forum Économique et Commercial pour l'Aleucie, dernière tentative d’harmonisation économique et de facilitation commerciale sur l'espace régional aleucien.

Tout d’abord, rappelons qu’une monnaie internationale ne vise pas la suppression des monnaies nationales des pays signataires. Les états régionaux qui adopteront cette nouvelle monnaie, conserveront leur monnaie sur le marché intérieur. Certains pourront donc faire le choix de conserver leur monnaie nationale et parallèlement d'adopter la nouvelle monnaie dans les échanges internationaux en B to B.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara est sur ce point très formelle, “l’adhésion à ce projet de double monnaie doit se faire sous le signe du bon sens. On ne peut pas forcer le recours à une monnaie internationale unique.” Elle met cependant en garde “si un état signataire de la double monnaie conservait sa monnaie nationale sur le marché international, il perdrait en capacité d’achat face à une seconde monnaie dotée d’un taux variable. La demi-mesure est possible mais déconseillée pour pareil cas.”

Quels enjeux dans la mise en place d’une double monnaie internationale?

Cette seconde monnaie, destinées aux échanges internationaux, s’adresse aux entreprises uniquement et vise à leur permettre l’atteinte ou le maintien d’une compétitivité dans leurs capacités d’imports et exports. Cette compétitivité serait permise par la possibilité qu’aurait cette monnaie à pérenniser notre capacité d’importation, en dépit des fluctuations tarifaires autour de matières premières qui alimentent les industries aleuciennes et paltoterranes.

Sous l’angle des exportations, les produits exportés des états signataires continueraient d’être facturés sous une monnaie nationale, et donc sous un taux faible, conservant l’attractivité des produits arkencans et saint-marquois sur les marchés internationaux.

Qui produira la monnaie internationale en Paltoterra, Aleucie et régions limitrophes?

Tous les états signataires de l’accord monétaire pour la création d'un Espace Économique Harmonisé pourront produire la monnaie internationale en vigueur entre leurs différents pays. A date, seules la République de Saint-Marquise, la Fédération d'Arkencheen ou encore la Sérénissime République du Fortuna pourraient s'inscrire dans le projet. Mais une fois faits, d'autres pourraient rapidement suivre si l'on considère le poids économique que peuvent représenter ces trois nations, dont l'une entretient le plus vaste réseau commercial mondial, et une autre la première puissance économique mondiale.

Vraisemblablement, seuls deux signataires se seraient positionnés à ce jour dans l'attente de nouveaux signataires, mais la présence du Commonwealth hausmanien impose des configurations économiques auprès d'états aleuciennes membres.

Quel nom sera donné à cette seconde monnaie?

Le Belt, l'Ecu occidental… plusieurs propositions de noms ont fuitées par au contact de la presse dans la semaine. Cependant la présidence de Mazeri Abrogara est formelle: l’appelation d’une nouvelle monnaie internationale pour l’espace économique harmonisé d'Aleucie, de Paltoterra et alentours, sera un choix né du recueil des propositions et de la concertation collective où la Fédération d'Arkencheen ne se prévaut d’aucune légitimité face à une autre nation décideuse.
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La Voz Del Popolo

27 février 2003 - Les députés fédéraux émettent un vote en faveur d’une consultation parlementaire


Motion et résolution, les armes politiques d'une opposition.
Le parlement fédéral acte la mise en place d’une résolution, pour soumettre à son vote l’adoption de l’Ecobelt.


La résolution du parlement fédéral, votée hier, met en avant l’empiètement que suscite l’adoption de l’Ecobelt, pour les États fédérés. La présidente fédérale, plus que jamais dans le viseur de l’opposition parlementaire? Il semblerait après que les parlementaires fédéraux lui aient rappelé leur existence, à travers l’adoption d’une motion, devenue résolution, et qui impose un plan d’action au gouvernement de Mazeri Abrogara pour son projet d’adoption de l’Ecobelt en qualité de monnaie internationale.

“C’est un blâme politique pour la présidente fédérale” explique le politologue Remicio Granda, “les députés ont voté à rebours, la présentation au parlement fédéral d’un vote destiné à valider (ou non) l’adoption d’une énième monnaie, internationale cette fois-ci. En cas de refus, cela pourrait constituer un terrible désaveu pour la politique étrangère de Mazeri Abrogara, portant sur l’ouverture des relations vers l’Aleucie.”

En effet, cette initiative parlementaire est une mesure assez rarissime, puisque moins d’une motion est votée par an. La motion parlementaire est pourtant un outil à disposition de l’assemblée parlementaire fédérale, lorsqu’elle souhaite mettre en avant une décision politique qui s’est jusqu’ici éloignée du débat parlementaire. Le gouvernement qui verrait alors passer cette motion, peut soit la prendre en considération dans sa marche à suivre, soit en faire abstraction au risque d’entamer son capital sympathie.

Sa mise en place peut donc retentir comme un coup de semonce pour le pouvoir en place et sa valeur symbolique apparaît ici de plus en plus discutable. “Après l’adoption d’une motion devant le parlement fédéral, celle-ci devient une résolution, sa visibilité médiatique est décuplée. Un gouvernement qui s’abstient de suivre les recommandations du parlement souffrira à tort ou à raison, d’une mauvaise presse et verra ses détracteurs se multiplier au sein de l‘opinion publique.”

Même sans valeur juridique, l’adoption d’une résolution devient forcément une arme destinée à orienter l’action politique du pouvoir. Et chacun des députés élus, autrement dit titulaires, peut constituer une proposition de motion devant une résolution à destination des pouvoirs publics.

La résolution ainsi présentée par la League of Sovereignists (LS), dresse une série de reproches palpables au sein de l’opinion publique et directement adressée à l’encontre de la présidente fédérale Mazeri Abrogara, accusée de s’affranchir du dialogue parlementaire sur des décisions économiques impactantes, au titre que celles-ci soient inscrites dans le développement de la politique étrangère arkencane.
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