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1861
Histoire de la Lendavie


De l'Antiquité à l'an 1000

Cette Période marque l'arrivée des premiers peuples en Lendavie, leur implantation, et l'age d'or des cités biscères, qui dominent la région.

Antiquité : La région est peuplée dès l'Antiquité vers -2000 par les biscères au sud qui s'organisent en cités.
-1200 : Fondation de la cité d’Ascori, alors appelée Eonia, par les Biscères. Les biscères commences à coloniser les terres de l'actuelle Biscerie, en fondant de nouvelles cités. Vigon est fondée en -1100, Pogenia en -1000.
De -1000 à -200 : Arrivée des différents peuples germaniques du nord, et des slaves Sapythes à l’est. Les tribus germaniques font des incursions dans les terres biscères, pillant plusieurs fois les cités. On relève notamment le pillage de Pogenia en -390, ou celui d'Eonia en -450. En -500, les biscères de Pogenia fondent la cité d'Apieta, à l'emplacement de l'actuelle Goriska.
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La Lendavie aux alentours de -1000

De -200 à 500 : Les tribus germaniques de l'ouest, les dolentes, s'organisent en 3 royaumes, tandis que les kaulthes du nord fondent les royaume de Trobenland et de Lautergania.
La religion fait son arrivée dans la région. Les biscères se convertissent au catholicisme Latin, et profitent de leur domination pour étendre influence du catholicisme en Lendavie
Cette période voit l'arrivée des tribus korosques dans la vallée de la Beledra. Il s’agit de slaves qui passent progressivement sous influence Latine, ce qui marque le développement de la langue korosque, dérivée du Sapythe slave et du Biscere latin.
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La Lendavie en 200

De 500 à 600 : Les cités biscères d'Eonia et de Pogenia entre en rivalité, et un grand conflit éclate, marqué par les 3 guerres de biscerie. Au final, Eonia sort vainqueur, mais très affaiblie, face aux royaumes dolentes et korosques.
651 : Apieta tombe aux mains des korosques, et est renommée Goriska.
De 600 à 1000 : Cette période, communément appelée age sombre Lendave, est marquée par les conflits seigneuriaux et nationaux. Eonia, renommée Ascori, perd beaucoup de terrain face à ces royaumes. Au nord, les kaulthes de Trobenland et de Lautergania se rapprochent de la Confédération Kaulthique.
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La Lendavie à l'an 1000
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Histoire de la Lendavie


De l'an 1000 au XVIIe siècle

Cette période marque durablement la région Lendave, puisqu'elle aboutit à l'union d'une grande partie du territoire actuel, sous la domination de la famille des Horenberger basés à Troben en Notranjie actuelle, et qui fondent le royaume de Trobenland, qui deviendra vassal de l'Empire Kaulthique. Le système féodal, qui s'est installé au Xe siècle, se développe sur le territoire, comme au sein de tout l'Empire.

De 900 à 1245 : Différentes seigneuries et royaumes tentent d'étendre leur influence durant cette période. Le Brassen, royaume à l'est du Dolentern actuel, étend son territoire aux cités biscères peu organisées. Cette annexion aura pour effet de propager le catholicisme dans les territoires germaniques. Dans la vallée de la Beledra, les seigneuries korosques fondent en 1213 l'Entente de la Beledra, sous l'autorité des ducs de Ljutodenci, actuelle capitale de la Korosquie. Au nord, les comté notranes rejoignent l'Empire Kaulthique dès 921.

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La Lendavie en 1245, à la veille de la guerre de 30 ans

1245 - 1275 : Guerre de 30 ans. Le roi Wilhelm II du Brassen entre en conflit ouvert contre l'Entente de la Beledra, pour motif territorial mais aussi religieu, le christianisme orthodoxe s'étant largement implanté dans la région. Avec le soutien de l'Empire Kaulthique, le Brassen vainc l'Entente à la bataille de Borjika en 1273 et soumet les seigneuries korosques. Cette domination dolente explique la présence de populations germaniques dans l'actuel Korosquie.

1275 - 1312 : Le Brassen, s'il domine les régions biscères et korosques, a du mal à s'imposer dans les contrées germaniques, face aux comtés d'Eversania ou du Geisach. De plus, la région travers en 1310 et 1311 une grave période de famine, qui affaiblira le royaume. Cette période se termine par l'implosion du royaume en multiples comtés après la mort sans descendance du roi Jordisch Ier.

1312 - 1420 : Cette période, connue comme l'ère prospère, est marquée par un nombre réduit de conflits en Lendavie. On comte principalement 5 comtés dominants : l'Evrsania et le Geisach au Dolentern, le comté de Ljutodenci en korosquie et les comtés biscères d'Ascori et de Pogena. Les explorateurs biscères ouvrent de nouvelles voies de commerce par bateau, et commencent à explorer les côtes du continent Eurysien. Les seigneurs Lendaves nouent des relations à l'international, ouvre de nouvelles routent commerciales terrestres,... Dans sa globalité, le territoire se modernise, les grands écrivains de cette périodes comme Gallira Domane ou Mizik Gernib voient leur travail apprécié par une population de plus en plus alphabétisée. A l'image de l'ère Rose en Kaulthie, de nombreuses réformes scientifiques et culturelles marquent cette période faste. Les comté Lendaves vont petit à petit intégrer l'Empire Kaulthique, si bien qu'en 1420, l'intégralité de l'actuelle Lendavie sera intégrée au sein de l'Empire, avec l'intégration des derniers comtés Biscères.

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La Lendavie pendant l’Ère prospère

1420 - 1442 : L’Ère prospère prend fin brutalement pendant cette période. L'arrivée du catholicisme impérial en Dolentern initie un conflit religieux entre les seigneuries converties, et celles restées catholiques romaines. De plus, les mouvements orthodoxes de korosquie s'opposent aux deux autres religions, et de nombreux conflits éclatent. Mais le principal changement de ces années vient du nord : les comtes de Troben, jusqu'à lors rattachés à la l'EK, choisissent de faire sécession, ayant choisi de conserver la foi catholique romaine. Après un court conflit avec la'EK, le Trobenland réintègre finalement l'Empire, mais obtient une plus grande tolérace religieuse envers les catholiques romains, augmentant ainsi son influence en Biscère et en Korosquie.

1442 - 1612 : Le retour sur la scène du Trobenland, dominé par les Horenberger, change la situation géopolitique. Entre 1442 et 1466, les comtés biscères deviennent vassaux du Trobenland, alors dirigé par Günther II von Horenberger. Désireux d'accroitre leur puissance afin de gagner en influence au sein de l'EK, qui connait alors son apogée , notamment sous le règle de Karl II, les Horenberger jouent de leur maitrise de la diplomatie pour dominer les comtés lendaves. Le royaume des Horenberger connait son apogée en 1576, avec la vassalisation des territoires du Velajar à l'est, tandis que les comtés d'Eversania et de Geisach restent sous contrôle direct de l'Empire, du fait de l'influence du catholicisme impérial dans ces territoires. Sous cette domination, la région est modernisée et entre pleinement dans la renaissance. Artistes, peintres et scientifiques apparaissent et font rayonner la région. Au sein de l'Empire, le Trobenland maintient une certaine influence, même si elle reste bien moindre à celle des empereurs elle même, mais permet tout de même de maitenir l'indépendance relative en matière de religion, face au catholicisme impérial toujours plus influent.

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Le Trobenland au sein de l'Empire Kaulthique à son apogée vers 1590 (image à modifier)
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Histoire de la Lendavie


Les XVIIe et XVIII siècles

Ces deux siècles sont marqués par la montée des mouvements identitaires des différentes ethnies, et de leur volonté d’indépendance vis à vis de l'autorité impériale. De l’autre côté, l'influence des empereurs kaulthes baisse drastiquement, ce qui conduira à l'explosion de l'Empire et la fondation de la Confédération, ce qui entrainera le départ de nombreux états Lendaves, laissant la région de nouveau complètement morcelée.

1612 : Révolte des biscères : les peuples biscères du sud sont les premiers à faire sécession du Trobenland, et donc de l'Empire Kaulthique. Le Trobenland, fragilisé par une économie qui peine à se maintenir, perdu du terrain face aux rebelles. Le royaume de Biscère est proclamé le 21 septembre 1613, et voit l’arrivée à sa tête du roi Emmanuel Ier de Ambrosio.

1615-1619 : Guerre de Biscère : les Horenberger et le roi Gustav III tentent de reprendre les territoires biscères par la force, mais les biscères tiennent bon, notamment grâce au bon maniement des troupes par le roi Emmanuel, et au soutien de puissances étrangères latines, même si les Horenberger sont catholiques romains, et bénéficient d'un soutient de l'Empire Kaulthe.

1620 – 1651 : Guerre de succession du Trobenland : la guerre de Biscère prend fin avec la mort de Gustav III von Horenberger, roi du Trobenland, qui ne laisse aucun héritier derrière lui. Se disputent alors deux prétendant principaux pour obtenir le trône du Trobenland : Wilhelm von Weisman, mari de la sœur de Gustav, catholique romain originaire de Notranie, et son cousin Karl von Bischoffhausen, comte de Gebarten, et catholique impérial. La Lendavie est alors déchirée par cette guerre, et l'Empereur Kaulthe Karl II en profitera pour accroitre son influence sur la région.
Wilhelm obtient le soutient d’Emmanuel Ier de Biscère et des notranes, pourtant ancien ennemi, tandis que les dolentes de l’ouest et l'Empereur Karl II soutiennent Karl. Les korosques, n’ayant pas de préférence religieuse car orthodoxes, se divisent fortement, si bien que la majorité des batailles de la guerre se dérouleront en territoire korosque.
Le conflit tourne d’abord à l’avantage de Wilhelm, qui bénéficie des troupes biscères aguerries, et de la flotte des comtés korosques de l’est. Mais les soutiens de Karl II et de l'Empire Kauthique permettent aux Bischoffhausen de renverser les forces en présence. Plus diplomate, Karl réussira aussi à rallier une partie des balavodes et des notranes à la fin du conflit. La guerre se solde le 30 mai 1651 par la victoire de Karl à la bataille de Poljanec, qui prend le trône sous le nom de Prince Karl I von Bischoffhausen, vassal de l'Empereur Karl II dit "le subterfuge", grand gagnant de ce conflit, puisqu'il obtient un vassal loyal et dévoué au catholicisme impérial et à sa volonté de centraliser le pouvoir.

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Les alliances de Karl et Wilhelm au début de la guerre de sucession du Trobenland

1651 – 1780 : Règne des Princes Bischoffhausen : Sous son règne, le prince Karl Ier entreprend de nombreuses réformes dans le pays, afin de le moderniser mais aussi de rallier à sa cause les populations, notamment les biscères récemment vaincus. Le pays est renommé Principauté de Lendavie, lendav signifiant en ancien korosque « qui travaille la terre », une majorité de la population étant paysanne, et le pays réputé pour son agriculture. Il fonde des grandes universités et place sa capitale à Goriska, ville moyenne mais assez centrale, qui a l’avantage d’avoir été contrôlée assez longtemps par plusieurs puissances, et donc d’avoir une population hétéroclite. Le pays acquiert une plus grande indépendance au sein de l’Empire sous le règne de l’Empereur Arius III.
Karl Ier meurt en 1698, et son fils le prince Karl II lui succède. Lui puis ses successeurs Günther Ier et Karl III continuent son entreprise et modernisent la principauté. Des routes sont construites, les transports entre les villes sont améliorés. Côté scientifique, de nombreuses avancées sont réalisées pendant cette période.
Mais si le pays est largement modernisé, la société lendave reste très inégalitaire, les Bischoffhausen s’assurant que des nobles de toutes ethnies puissent régner sur les provinces, afin de maintenir leur pouvoir et d’éviter la montée de riches opposants.
Cependant, l'Empire Kaulthe, sous le règne d'Aldaric V, se fragilise, et perd énormément de terrain face au Walserreich au nord. Le soutien incontesté du prince de Lendavie Karl III à la couronne impériale, pourtant en déclin, va conduire les peuples Lendaves, sous l'égide de différents leaders indépendantistes, à chercher à obtenir une indépendance totale, et à quitter l'Empire Kaulthe.
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Histoire de la Lendavie


De 1780 à 1847

Le XIXe siècle est marqué par les différentes prises d’indépendances de ce qui seront appelés les états Lendaves, ainsi que de nombreux conflits qui animeront les relations en Lendavie. Ces rivalités contribueront à la perte de puissance et de pouvoir des différents états, ce qui contraste avec le pouvoir relatif qu’avait la région au sein de l’Empire Kaulthique.

1780 – 1803 : À la suite des défaites subies par l’Empire Kaulthique face au Walserreich lors de la Première Guerre Germanique (1780-1784), le Royaume de Biscère est le premier à déclarer son indépendance, le 14 août 1780. Giovanni Ier, alors comte d’Ascori, est élu roi par les différents nobles du royaume. Cette prise d’indépendance se fait sans grands conflits, l’EK et le prince de Lendavie Karl III von Bischoffhausen ne pouvant lutter contre le morcellement de l’empire. Cette prise d’indépendance marque le début des volontés indépendantistes qui voient le jour partout en Lendavie

La République de Korosquie, qui prendra son indépendance à la suite de la Révolution Bleue (5 Mars – 3 Avril 1783) qui verra la mise en place du premier régime démocratique dans la région. Le Mouvement Républicain Korosque, né au milieu du XVIIIe siècle et regroupant différents intellectuels korosques, incite cette révolution dans un territoire proche de la Korosquie actuelle, et réussit à renverser les différents nobles en place. Ljutodenci, capitale historique de la Korosquie, est choisie pour capitale de la nouvelle république. La ville de Goriska, pourtant siège du pouvoir de la Principauté de Lendavie, est inclue dans la République, et le Prince Karl III est contraint de déplacer sa capitale à Gebarten, siège historique des Bischoffhausen.

Le Royaume de Notranie qui recouvre le territoire des actuelles Républiques Lendaves de Notranie et du Balavodë, est proclamé 26 juin 1783 par le comte de Troben Günther Ier qui arrive à rallier différents comtés de l’EK sous son influence, dans une volonté de faire renaître le Trobenland.

En 1784 est signé en Kaulthie le Traité de Warenburg (plus d'informations ici), qui marque la fin de la Première Guerre Germanique entre l’Empire Kaulthique et le Walserreich. Ce traité marque les nouvelles frontières de la Confédération Kaulthique, et donne plus d’indépendance aux étast Kaulthes

Cependant, le Prince Karl III von Bischoffhausen maintient le soutient à la Confédération, ce qui attise les tensions au sein de la Principauté de Lendavie, qui a vu la perte d’une grande partie de son territoire. Face à cette situation, le frère de Karl III Leopold renverse le prince et proclame l’indépendance des territoires directement sous l’influence du comté de Gebarten. Le Grand-Duché de Gebarten proclame son indépendance le 20 Septembre 1784, avec à sa tête le Duc Leopold von Bischoffhausen qui reprend le titre de son frère condamné à l’exil.

Le Duché de Crabélie, directement contrôlé par Leopold, choisit de faire sécession, profitant des difficultés opérationnelles de Leopold qui doit maintenir son pouvoir face aux derniers comtes loyaux à Karl III. Il est dirigé par le duc Silvo Kopaè-Bolsalič, qui gouverne un territoire qui recouvre une partie de l’actuelle République de Crabélie.
Les comté d’Eversania et de Geisach choisissent de se maintenir au sein de la Confédération, profitant d’une indépendance élargie.

1790
Le territoire de l'actuelle Lendavie en 1790


1803 – 1809 : Guerre Biscere - Gebarten : Le Royaume de Biscère, voulant étendre son influence sur les territoires à majorité biscères du Grand-Duché de Gebarten, déclare la guerre en 1803. Ce conflit se solde par une large victoire Biscère, dont l’armée, mieux organisée et unie que l’armée Grand-Ducale qui regroupe différentes ethnies. Le Royaume de Biscère récupère de nombreux territoires, ses frontières correspondant à la Biscère actuelle, et la guerre laisse le Duc Léopold très affaibli.

1811-1813 : Le Maréchal Kaulthe Alexander Bahr, d’origine Dolente et proche conseiller des comtes d’Eversania, unit les comtés dolentes d’Eversania et de Geisach au sein d’une unique entité, le Dolentern, sous l’égide du comte Lorenz-Franz von Eversania. Fort de son influence grandissante, Bahr pousse Lorenz-Franz à déclarer l’indépendance du Royaume du Dolentern le 5 décembre 1813. La ville d’Hartlach, place économique importante, est choisie comme nouvelle capitale.

1817-1821 : Guerre Dolente : Le royaume du Dolntern, gagnant en puissance, choisit d’envahir le Grand-Duché de Gebarten, en proie à de nombreuses contestation du pouvoir de Leopold. Le Dolentern et le marcéchal Bahr victorieux en tirent une influence fortement accrue.

1824 - 1829 : Guerre de la ligue d’Hartlach : Avec un régime démocratique en Korosquie qui commence à séduire les peuples, des révoltes éclatent au Dolentern et en Notranie. Cette Première Révolution Lendave est difficilement maîtrisée par les deux royaumes, qui décident de renverser le pouvoir en Korosquie. Les armées des deux Royaumes battent rapidement l’armée Républicaine, et parviennent à mettre en place le Roi Lucijan Ier à la tête de l’Etat Korosque. Cette guerre a pour résultats de calmer pendant un temps les aspirations républicaines des peuples Lendaves. Les responsables politiques Korosques s’exilent dans différents pays. Cette guerre accroit également l’influence du Dolentern au sein du Duché de Crabélie, mais les révolutions de 1848 mettront une fin brusque à cette expansion.

1845
Le territoire de l'actuelle Lendavie en 1845
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La fin du XIXe siècle

A partir de 1848, l’histoire de la Lendavie est marquée par les aspirations démocratiques au sein des différents états qui composent le territoire, mais il voit également émerger l’idée d’une nation Lendave au sein des différentes sociétés, portée par différents philosophes Lendaves.

1848 – 1851 : La Seconde Révolution Lendave : L’année 1848 voit le début de mouvements de contestations populaires à l’encontre des pouvoirs royaux en place dans les états de l’actuelle Lendavie.

Ce mouvement débute avec les mouvements de contestation de février 1848 en Korosquie, suite à l’instauration d’une taxe sur différents produits alimentaires, ce après une mauvaise récolte. Le mouvement connait une ampleur très importante notamment à Goriska, lieu de regroupement de d’intellectuels venus de différents états profitant de la difficulté du gouvernement royal à contrôler les républicains. On retrouve à la tête de la Révolte de Goriska des penseurs comme le théoricien Emerin Busa, les écrivains Roman Kuçan ou Michele Erbaroto, ainsi que différents philosophes germaniques comme Gelter Zonich ou encore Johann Berteiner. La ville se retrouve intégralement bloquée pendant 2 mois, et le gouvernement royal peine à reprendre le contrôle, et doit demander le soutien des royautés Biscères, Dolentes et Notranes. Le dernier barrage est détruit le 13 Avril 1848, mais l’intervention de puissances étrangères est lourde de conséquences : le bilan humain est élevé (on estime qu’entre 5000 et 10 000 personnes auraient été tuées lors de la révolte), mais des mouvements similaires voient le jour aux quatre coins des royaumes Lendaves.

Ces mouvements continuent jusqu’à la fin de l’année 1851 dans certaines zones :

  • Au Dolentern, le gouvernement royal de Leopold II fait rapidement des concessions, et instaure une royauté parlementaire, sous pression des différents généraux de l’armée qui ont conservé une influence puissante, même après le décès du Maréchal Bahr. Les premières élections ont lieu le 9 juillet 1849, et apaisent les tensions. Deux provinces autonomes sont créées, celles de Piemini à majorité biscère, et celle de Nokijie, qui regroupe les majorités Korosques du plateau du Mosik et des plaines nokijes.
  • En Notranie, les mouvements indépendantistes Balavodes éclatent à Vejve ou à Koxvodë. Le roi Jonas II finit par concéder le statut de nation autonome au Balavodë, ce qui entraine des contestations au sein des populations Notranes et Korosques. Il est finalement renversé le 16 Septembre 1849, et remplacé par son cousin Timo von Mendel, plus modéré, qui introduit également un parlement populaire, en décrétant une Fédéraion des deux entités Notranes et Balavodes.
  • En Biscère, si le mouvement de contestation est de moindre importance, le gouvernement tente également d’assurer une meilleure représentation du peuple, en fondant des parlements locaux chargés d’assister les décisions royales, et possédant un pouvoir local.
  • En Korosquie, le mouvement ne réduit pas d’ampleur, et le retrait des forces étrangères poussent le pouvoir royal à démissionner. La seconde République Korosque est proclamée le 20 juin 1850, et de nouvelles élections ont lieu.

1851-1857 : Guerre de Crabélie : Au sein du Duché de Crabélie, les population Korosques majoritaires renversent le Duc de Kopaè-Bolsalič, et mettent en place une république sur le modèle Korosque. Cependant, cette nouvelle ne satisfait pas les populations Dolentes de l’enclave d’Ilrimer, qui entrent en sécession en mars 1851. La sécession est fortement réprimée, avec l’aide de quelques régiments Korosques venus en renforts de la République Crabèle.

En réaction, le Dolentern entre en guerre et envahit la Crabélie afin de venir en aire aux populations d’Ilrimer. La Korosquie, vouant éviter un conflit ouvert avec le Dolentern dont l’armée est très puissante. La tension est maximale quand les armées Korosques menacent les frontières Dolentes en Nokijie en 1857, et imposent un blocus au Dolentern avec le soutien de la Biscère.

1858 – 1862 : Révolution Dolente : En décembre 1857, des révoltes éclatent dans les villes du Dolentern du fait du blocus en cours, et avec le soutien de la Korosquie. Le gouvernement renversé en février 1858 et la république proclamée, sous la forme de la Fédération du Dolentern, donnant notemment une grande autonomie à la région de Pieminie. La Crabélie reprend son indépendance, et le pouvoir républicain y est rétabli en 1859. Un conflit éclate entre les deux parties le long de la chaine du Werinn, mais se solde par un statut quo et la signature du Traité de Crabélie entre le Dolentern, la Korosquie et la Crabélie en 1863, qui garantit l’indépendance de cette dernière. Cependant, ce traité est perçu au Dolentern comme une défaite, et alimentera la volonté de retour d’une monarchie puissante.

1859-1905 : Cette période voit, sous l’influence des républicains partisans de l’union Lendave, des états de Notranie, de Korosquie et de Biscère notamment, qui signent en 1871 le Traité de Pogena, qui permet une réduction des taxes d’échange entre les états.
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Première moitié du XXe siècle : Les conflits modernes

Cette période est surtout marquée par une montée des mouvements autoritaires au pouvoir, et de nombreux conflits qui viendront déchirer la région Lendave, qui amèneront en 1943 à la proclamation de la République de Lendavie.


1905-1911 : Seconde Guerre Dolento-Korosque
: Au début du XXe siècle, les tensions entre le Dolentern et la Korosquie ne sont toujours pas apaisées. Les Korosques soutiennent les soulèvements des korosques de Nokijie (Sud-est du Dolentern) entre 1895 et 1904, tandis que la République Dolente soutient les populations germaniques du plateau du Mozik korosque, région minière stratégique pour la Korosquie. Entre 1905 et 1908, de nombreux conflits frontaliers éclatent, menant le 7 décembre 1908 à un conflit ouvert entre les deux puissances. Si le Dolentern est un pays plus peuplé et plus industrialisé (4,1 millions d’habitants à l’époque), les forces Korosques maintiennent une opposition tenace et tiennent le front. Les Dolentes conquièrent le plateau du Mozik en 1909, et se retrouvent à portée de Goriska et de la vallée de la Beledra, au prix de lourdes pertes. En 1 an, le conflit est très meurtrier des deux côtés, tuant plus de 200 000 soldat, du fait des progrès technologiques dans l’industrie militaire à la fin du XIXe siècle. Le front s’enlise alors dans une guerre de tranchées, les deux camps faisant face à des difficultés d’approvisionnement et un manque de soldats. La fin du conflit viendra avec l’arrivée des chars d’assaut, qui donnera un net avantage côté korosque. L’armée lancera une offensive en mai 1911, rapidement arrêtée, mais qui mènera les dolentes à négocier un armistice. Les deux camps restent sur leurs positions conquises, sans pour autant qu’une paix durable soit signée entre les deux camps, les deux revendiquant la région de Nokijie.

Carte des changements frontaliers en 1911
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1915-1923 : Guerre de succession de Biscère :
  • La Biscère, témoin proche du conflit, se retrouve en difficulté à la mort en 1913 du roi Emmanuel V sans héritiers. Le premier prétendant au trône, Victor II, cousin d’Emmanuel, n’est pas apprécié par le parlement. Il s’oppose aux lois progressistes, et use de son pouvoir pour réduire le suffrage électoral au maximum. La pression s’accentue sur le parlement, et Victor fait le choix de dissoudre le parlement le 23 août 1915. C’en est trop pour les parlementaires, qui refusent cette dissolution, menant à la montée d’une révolution à Ascori, la capitale biscère. Les révolutionnaires, menés par des parlementaires comme Vinfrido Cundari ou Sandro Guercio, chassent Victor d’Ascori, qui se réfugie au Dolentern, plutôt favorable au pouvoir royal.
  • A Ascori, l’assemblée se divise de nouveau, entre les partisans du prétendant au trône Saverio Pase-Termino, plus populaire et progressiste, et les républicains radicaux qui souhaitent l’abolition pure et simple de la monarchie. En octobre 1916, Saveiro est proclamé roi, mais les radicaux, soutenus par les socialistes korosques, poussent de nombreuses villes à la révolte.
  • Entre 1916 et 1918, les conflits déchirent le pays, et affaiblissent l’armée et le pouvoir royal, mais une paix semble trouvée par Saveiro, qui rétablit le suffrage universel et améliore le pouvoir du parlement.
  • Victor parvient quant à lui à former une armée, avec le soutien du Dolentern et de la Notranie, en appelant notamment les Biscères de Piéminie à prendre les armes. Il envahit le nord du pays, en battant les armées royales autour de Gallari le 12 février 1919, et rallie ses nombreux soutiens, décus par l’ouverture démocratique du pays sous Saveiro. Un conflit meurtrier s’engage alors entre les deux prétendants, mais Saveiro, ne bénéficiant que de peu de soutiens extérieurs, est rapidement défait à la bataille d’Oblani, le 2 octobre 1919, puis condamné à mort quelques jours plus tard. Proclamé roi le 6 octobre, Victor fait le choix de rétablir la monarchie, mais concède au Dolentern des droits sur les nombreuses mines du nord du pays.
  • Le 9 mai 1920 éclate alors la révolution rouge de Biscère, menée par les communistes. Le pays, déjà ravagé par les conflits, s’enlise de nouveau ans une guerre fratricide. Mais cette fois ci, les communistes bénéficient d’un appui important de l’armée de Korosquie, qui leur permet de remporter de nombreuses victoires. Le 14 juin 1923, la République Socialiste de Biscère est proclamée, et les royalistes sont traqués et assassinés pendant les mois qui suivirent, appelés les mois sanglants. Victor sera jugé et pendu en juillet 1923, et le nouveau gouvernement en place se chargera de mettre en place une démocratie en Biscère, avec l’aide de la Korosquie. Ce conflit aura au final fait plus de 250 000 morts en Biscère.

1928 : Première révolution balavode : En Notranie, le Balavodë, inspiré par le mouvement socialiste Biscère, tente de se soulever, mais la révolte est maîtrisée, non sans difficultés pour le pouvoir royal. Cette révolution ammène à une nouvelle vague de libéralisation, le roi Fabian II choissant de réduire ses pouvoirs pour contenter les aspirations démocratiques du peuple.
L’ouverture démocratique de la Notranie mène à un rapprochement avec la Korosquie, et la signature d’une alliance militaire en 1931.

1931-1935 : Au Dolentern, les nombreux conflits mènent à une grosse crise économique, suivie rapidement d’une crise politique. Les gouvernements se succèdent, sans arriver à parvenir à endiguer la situation, tandis que les mouvements autonomistes en Piéminie, en Nokijie ou en Crabélie de l’est augmentent l’instabilité du pays. Cette situation mène à l’arrivée au pouvoir du général Maximilian Wach, qui organise un coup d’état militaire le 10 mars 1935. Il réorganise le fonctionnement du pays, abolit la fédération, et réprime fortement les mouvements contestataires, indépendantistes ou communistes. Le régime est quasi-dictatorial, les élus au pouvoir limité, et le communisme interdit, conduisant à l’emprisonnement et à l’exécution de nombreux opposants.

1936-1943 : Guerre de Lendavie :

  • 1936 : En novembre 1936, Wach romp le traité de Crabélie et envahit le pays, misant sur les difficultés économiques que traverse la Korosquie, qui rend difficile les représailles. En effet, une chute des prix du cuivre, doublée de difficultés de production alimentaire, mènent à un affrontement entre les républicains conservateurs et les communistes de Korosquie. L’armée korosque étant divisée, elle ne peut répondre directement à l’agression dolente contre l’état de Crabélie, ce qui permet au Dolentern et à Wach de se préparer en vue d’un conflit de grande envergure.
  • 1937-1941 : Pendant ces années, les alliés parviennent à isoler le Dolentern sur la scène internationale, en formant l’Alliance Lendave, qui leur donne un poids politique bien plus important. Les états établissent à Goriska le Traité militaire Lendave, qui met en commun les forces armées des trois états, pour faire face à la menace Dolente, entre le Président korosque Irenej Maver, le président biscère Bonito Moretto et le premier ministre notrane Manuel Mateschitz. L’Alliance établit également des accords de libre circulation des biens et des personnes, alignent leurs économies et s’accordent sur une valeur commune des monnaies. Le poids politique et économique de cette alliance permet d’augmenter la production et le PIB, tout en favorisant les exportations, ce qui calme les tensions politiques en Korosquie. Les frontières avec le Dolentern sont renforcées et armées, et les forces alliées se préparent à une guerre contre le Dolentern de Wach.
  • 1941-1943 : Sous la pression, et face à la menace d’une nouvelle crise économique, Wach déclare la guerre à l’alliance, pensant les prendre de vitesse. Cepandant, le front n’est pas brisé, et le 23 septembre 1941, une grande contre-offensive est organisée par les alliés. Avec l’aide des révolutionnaires communistes, mais aussi des indépendantistes piémines et nokijes, percent le front et mettent en déroute l’armée dolente. La capitale Hartlach est prise le 26 mai 1942, et le territoire est totalement conquis le 6 août 1942, avec la bataille de Bremdola, dans laquelle Maximilian Wach trouvera la mort. Un armistice est signé avec les généraux des armées le 16 octobre 1942, mettant fin à un conflit qui a causé la mort de près de 150 000 soldats, mais surtout à près de 400 000 victimes civiles, sous le régime de Wach et pendant le conflit.
  • Les indépendances de la Piéminie et de la Nokijie sont proclamées, la Crabélie est étendue à l’ouest en annexant les zones autour de Čepikrac.
    En janvier 1943, des délégations de tous les états de Lendavie se regroupent à Goriska, discutant autour de la situation lendave, ce qui mènera à la proclamation de la République Fédérative de Lendavie.
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Histoire de la Lendavie


1943 – 1982 : Les débuts de la République de Lendavie

1943 - 1949 : La première République Lendave : De janvier à mars 1943, les états vainqueurs de la Guerre de Lendavie se réunissent à Goriska pour discuter de l’avenir de la région Lendave. Les trois états vainqueurs, La Korosquie, la Notranie et la Biscère, s’accordent pour la création d’une Fédération Lendave, qui regrouperait les différents états vainqueurs, ainsi que la Crabélie et le Dolentern vaincu. Afin d’affaiblir le Dolentern mais aussi de récompenser les peuples ayant contribué aux succès militaires, les Républiques de Nokijie (région majoritairement peuplée de korosques) et de Piéminie (région à majorité biscère) sont proclamées. La Crabélie occidentale (région du Dolentern, mais majoritairement korosque), est donnée à la Crabélie. Le 26 mars 1943, la République Fédérative de Lendavie est proclamée. Chaque état conserve son gouvernement (la Notranie conserve notamment sa monarchie constitutionnelle), l’objectif étant qu’acun état ou population ne puisse prendre un avantage sur les autres. Le Dolentern, d’abord administré par les nation vainqueures, se dote de son propre gouvernement démocratique le 16 décembre 1943. Le 11 mai 1944 ont lieu les premières élections Lendaves, et le parlement Lendave est créé.

Cependant, la situation politique se complique rapidement : la décentralisation du pouvoir affaiblit fortement le pouvoir Lendave, et le pouvoir du parlement est limité. Une constitution commune est adoptée le 5 octobre 1945, mais de nombreuses divergences voient le jour sur la manière de gouverner la République Lendave. Les partis élus peinent à s’accorder à l’assemblée, et des tensions éclatent entre les états membres.

Les élections lendaves de 1948 voient l’arrivée en force au parlement des communistes, emmenés par le nokije Milovan Brumec, qui devient Président de l’Assemblée Lendave. Chef de la révolution de Nokijie, il parvient à unir tous les mouvements communistes de Lendavie, et obtient une forte majorité. Ces succès sont doublés par des victoires aux élections locales dans les différentes Républiques.

Cette arrivée rapide au pouvoir peut s’expliquer par l’influence croissante des mouvements communistes en Lendaves depuis 70 ans, mais aussi par le soutient décisif des révolutionnaires communistes du Dolentern pendant la récente guerre. Les peuples de Lendavie sont également désireux de plus d’égalité, dans des Républiques ou des élites plus conservatrices sont souvent installées au pouvoir.

Le cas de la Notranie reste cependant à part : seule monarchie de Lendavie, les conservateurs notranes conservent la mainmise sur le gouvernement, alors que le pays est peuplé à 46% de balavodes et à 12% de korosques. En novembre 1948 éclate la révolution balavode, encouragée par les communistes, mais fortement réprimée par le gouvernement notrane et le roi Leonard II. Face aux tensions et aux dénonciations des autres républiques, la Notranie fait sécession de la Lendavie le 5 février 1949.

La réaction de Brumec est rapide. Avec le soutien des communistes, au pouvoir dans la plupart des républiques de Lendavie, il mobilise les armées et envahit le territoire notrane. Leopold est renversé après deux mois de conflits, mais Brumec obtient avec cette victoire un pouvoir important. Profitant de sa popularité, il fonde le Parti Communiste Lendave, organise des élections dans toutes les républiques lendaves obtient une large victoire. Le 14 mai 1949, la République du Balavode est proclamée. Le 29 septembre 1949, la République Socialiste Fédérative de Lendavie est proclamée.


1949 – 1975 : La Lendavie communiste sous Milovan Brumec : Brumec fait rapidement interdire les partis conservateurs ou indépendantistes et se fait nommer Président de Lendavie par l’assemblée pour une durée de 10 ans. Il met en place la collectivisation des terres et nationalise les différentes entreprises. Chaque république est dotée d’une assemblée locale, mais fortement influencée par le gouvernement de Gorsika.

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Drapeau de la RFS de Lendavie de 1949 à 1982


Cette période ammène dans un premier temps une amélioration globale du niveau de vie en Lendavie. Le pays, historiquement majoritairement agricole, est fortement industrialisé et modernisé. Le pays s’ouvre également sur l’international, et noue des relations avec les autres états communistes à travers le monde. Les entreprises sont nationalisées et fusionnées, et l’économie planifiée par l’état.

Brumec est réélu à la tête de l’état en 1959 puis en 1969 par le parlement. Si ses années au pouvoir sont marquées par de grandes avancées économiques et productivistes, l’opposition reste fortement muselée, et les sièges de l’assemblée sont principalement occupés par les partis socialistes et communistes, qui collaborent malgré une opposition sur certains sujets. La liberté d’expression est limitée, et de nombreux opposants sont emprisonnés.

En 1975, Milovan Brumec meurt de maladie, mais restera considéré comme le père de la Lendavie moderne.


1975-1982 : Transition progressive vers une démocratie plus libérale : Les élections organisées en 1976 voient l’arrivée à la majorité du parti socialiste, une première depuis la création de l’état. Emondo Melkic, membre du parti communiste, est élu président, et va dans un premier temps poursuivre la politique de Brumec. Mais l’année 1977 est marquée par de nombreuses manifestations populaires, qui réclament la libéralisation de la démocratie Lendave. Melkic va dans un premier temps essayer de calmer la population avec plusieurs réformes, mais la fronde des députés socialistes limite fortement son action. Les manifestations de Goriska d'Avril 1977, très importantes, ne sont que peu réprimées par l’état, ne vulant pas aggraver la situation, mais le mouvement gagnera fortement en influence.

Face à la gronde populaire, Melkic déclarera en 1978 la fin de la mainmise communiste sur le pouvoir. Le mandat présidentiel est réduit à 8 ans non renouvelable, et au suffrage universel direct. Les entreprises sont ouvertes aux capitaux extérieurs (sauf certaines entreprises clés qui restent nationales), et la concurrence est autorisée dans de nombreux secteurs. Les partis d’opposition sont autorisés à se présenter aux élections générales (présidentielles et législatives), qui ont lieu en 1982. La période de transition 1978-1982 permet la libéralisation progressive de l’économie, qui est contrôlée par l’état. Le secteur de la banque ou de la construction sont notamment très vite ouverts aux capitaux.

Le socialiste Pino Metelko est élu président, et le Parti Socialiste Lendave forme une coalition avec les radicaux du Mouvement Radical (plus libéral que le PSL), ce qui marque la fin de la domination communiste. Le pays est renommé République Fédérative de Lendavie, et le drapeau modifié.


La période communiste a cependant permis d'ancrer la République Lendave et le pouvoir fédéral, et ainsi de créer un état fort et influent.
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Histoire de la Lendavie


Depuis 1982 : la République Fédérative de Lendavie

1982 – 1990 : Les gouvernements socialistes : Les années 80 en Lendavie amènent de nombreux changements dans la vie des Lendaves. Les élections législatives de 1982 amènent au pouvoir une coalition entre le Parti Socialiste Lendave de Metelko et le Mouvement Radical, plus libéral sur les questions entrepreneuriales. Les avancées sociales de l’ère communiste, comme la sécurité sociale ou la gratuité de nombreux services publics (soins, scolarité, …), sont maintenues. La coalition est reconduite aux élections de 1986.

L’économie se libéralise, et des grandes entreprises Lendaves sont créées de nouvelles entreprises, dont le capital, certes possédé en majorité par l’état, s’ouvre aux capitaux privés et surtout à la concurrence. C’est notamment le cas du système bancaire (Akre Kreditt, Sorensen Bank, Omega Bank, …), de la construction (Borja, ROA, …) ou des assurances (Sorensen, Akre, Steinmeinz, …). Cette concurrence créée par l’état permet de réduire certains couts, et d’améliorer la compétitivité de ces secteurs. L’objectif est d’éviter l’arrivée d’entreprises étrangères qui domineraient ces marchés.

Les Républiques Lendaves voient leur autonomie accrue, avec la création de la Chambre Républicaine dans l’organe parlementaire, qui regroupe les représentants des parlements locaux. La gestion de certains services (éducation, police, …) leur est confiée, ainsi que la gestion du budget annuel alloué par l’état.

Cependant, la crainte de la montée de certains mouvements autonomistes pousse le gouvernement de Metelko à modifier l’accès aux parlements à des partis trans-républicains, c’est-à-dire représentés sur tout le territoire. Ces partis sont plus soutenus par l’état, même si leur politique va à contre-courant du gouvernement en place, comme l’UPL (Union Populaire Lendave), plus autonomiste et libéral.

A l’international, le pays s’ouvre vers de nouveaux accords et se rapproche de certains pays comme la Kaulthie.


1990-1998 : Entrée dans l’économie d’autogestion : Les élections présidentielles de 1990 amènent un changement de politique en Lendavie, avec l’arrivée au pouvoir de Karel Benedik, leader du Mouvement Radical. Ce changement est confirmé un mois plus tard, puisque la majorité revient au MR, qui choisit de former son gouvernement avec l’Alliance Démocratique.

Le MR promeut depuis plusieurs années déjà l’idée d’une économie d’autogestion. Dans ce modèle, théorisé par l’économiste Hugo Kolenc, alors ministre de l’économie, une partie du capital (en cas d’introduction en bourse), ainsi que les voix des conseils d’administration associées de l’entreprise doivent appartenir aux employés.

La mise en place de cette économie est progressive. L’état fait le plus souvent don de ses parts aux salariés des entreprises, leur permettant de diriger les actions entrepreneuriales, mais aussi de bénéficier de la bonne santé des entreprises Lendaves. L’objectif affiché de Kolenc est de permettre aux salariés de posséder au moins 50% de l’entreprise dans laquelle ils exercent, afin de pouvoir peser dans les choix pris par celle-ci. Un premier seuil minimal est fixé à 15% pour les nouvelles entreprises.

Cependant, cette mise en place révèle des coûts très élevés, obligeant l’état à vendre certaines des parts de ses entreprises aux capitaux privés, mesures soutenues par l’alliance démocrate. Afin de conserver les acquis sociaux, le taux d’imposition est également élevé, et de gros emprunts sont réalisés par l’état.

Ces mesures débouchent sur un mécontentement global de la population, et de la montée de l’UPL. Aux élections de 1994, le MR est au coudes à coudes avec le PSL et l’UPL, et la nouvelle première ministre Tia Recek forme une coalition avec le PSL et l’AD. Le retour des socialistes met un coup d’arrêt à cette conversion, sans pour autant renier les avancées dans ce domaine.
Les bons résultats de l’économie à la fin des années 90 permettent à la Lendavie de se relever doucement des investissements autogestionnaires, et augmentent la popularité du PSL, à la décharge des radicaux.


1998 – 2006 : Retour des socialistes et crises politique : En 1998, les socialistes remportent une grande victoire électorale, en remportant les élection législatives et présidentielles. Le nouveau président Durante Palo maintient le compromis économique en place. Le pays continue de s’ouvrir, tout en limitant les échanges commerciaux du fait de la fragilité relative du marché interne.

Sur le plan intérieur, les socialistes continuent de stabiliser l’économie, maintenant une action forte de l’état dans celle-ci.
Les élections législatives de 2002 confortent le gouvernement dans sa voie. Cependant, le début des années 2000 voient une forte augmentation des profits des entreprises, dont les ouvriers ne bénéficient que peu. En effet, Palo tente de temporiser, les bénéfices permettant à l’état de renflouer son économie. Les syndicats lancent plusieurs grandes manifestations populaires, suivies par le MR porté par son nouveau leader Kristjan Šimen. L’idée d’une implantation définitive de l’autogestion fait son chemin, à travers les économistes Hugo Kolenc ou Martin Happel. Ces manifestations conduisent à une crise politique en 2004, qui conduisent le MR à quitter la coalition.

Palo s’unit au parti communiste, qui fait son retour au pouvoir depuis 1982, mais ce choix est difficilement accepté par une partie du PSL. La crise se prolonge jusqu’aux élections de 2006, affaiblissant le pays sur le plan international.

Au sein du pays, les dissensions attisent les volontés autonomistes des partis de droite, qui gagnent en popularité.


Depuis 2006 : Retour des radicaux et développement de l'autogestion : En 2006, les Radicaux signent une grande victoire électorale, derrière le président Kristjan Šimen. AU parlement, le PSL recule nettement, étant dépassé par l’UPL qui devient la 2e force politique. Un accord sera trouvé par le nouveau premier ministre Gabriele Webern pour former une coalition avec le PSL et le parti écologiste, l’Union Verte. L’autogestion est remise au centre de la politique (seuil rehaussé en 2006 puis en 2008), l’économie restant relativement contrôlée par l’état. L’objectif de 50% d’autogestion dans toutes les entreprises pour 2014 est fixé par le gouvernement, malgré les réticences du PSL ou de l’UPL dans l’opposition.
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