Histoire de la LendavieDepuis 1982 : la République Fédérative de Lendavie1982 – 1990 : Les gouvernements socialistes : Les années 80 en Lendavie amènent de nombreux changements dans la vie des Lendaves. Les élections législatives de 1982 amènent au pouvoir une coalition entre le Parti Socialiste Lendave de Metelko et le Mouvement Radical, plus libéral sur les questions entrepreneuriales. Les avancées sociales de l’ère communiste, comme la sécurité sociale ou la gratuité de nombreux services publics (soins, scolarité, …), sont maintenues. La coalition est reconduite aux élections de 1986.
L’économie se libéralise, et des grandes entreprises Lendaves sont créées de nouvelles entreprises, dont le capital, certes possédé en majorité par l’état, s’ouvre aux capitaux privés et surtout à la concurrence. C’est notamment le cas du système bancaire (Akre Kreditt, Sorensen Bank, Omega Bank, …), de la construction (Borja, ROA, …) ou des assurances (Sorensen, Akre, Steinmeinz, …). Cette concurrence créée par l’état permet de réduire certains couts, et d’améliorer la compétitivité de ces secteurs. L’objectif est d’éviter l’arrivée d’entreprises étrangères qui domineraient ces marchés.
Les Républiques Lendaves voient leur autonomie accrue, avec la création de la Chambre Républicaine dans l’organe parlementaire, qui regroupe les représentants des parlements locaux. La gestion de certains services (éducation, police, …) leur est confiée, ainsi que la gestion du budget annuel alloué par l’état.
Cependant, la crainte de la montée de certains mouvements autonomistes pousse le gouvernement de Metelko à modifier l’accès aux parlements à des partis trans-républicains, c’est-à-dire représentés sur tout le territoire. Ces partis sont plus soutenus par l’état, même si leur politique va à contre-courant du gouvernement en place, comme l’UPL (Union Populaire Lendave), plus autonomiste et libéral.
A l’international, le pays s’ouvre vers de nouveaux accords et se rapproche de certains pays comme la Kaulthie.
1990-1998 : Entrée dans l’économie d’autogestion : Les élections présidentielles de 1990 amènent un changement de politique en Lendavie, avec l’arrivée au pouvoir de
Karel Benedik, leader du Mouvement Radical. Ce changement est confirmé un mois plus tard, puisque la majorité revient au MR, qui choisit de former son gouvernement avec l’Alliance Démocratique.
Le MR promeut depuis plusieurs années déjà l’idée d’une
économie d’autogestion. Dans ce modèle, théorisé par l’économiste
Hugo Kolenc, alors ministre de l’économie, une partie du capital (en cas d’introduction en bourse), ainsi que les voix des conseils d’administration associées de l’entreprise doivent appartenir aux employés.
La mise en place de cette économie est progressive. L’état fait le plus souvent don de ses parts aux salariés des entreprises, leur permettant de diriger les actions entrepreneuriales, mais aussi de bénéficier de la bonne santé des entreprises Lendaves. L’objectif affiché de Kolenc est de permettre aux salariés de posséder au moins 50% de l’entreprise dans laquelle ils exercent, afin de pouvoir peser dans les choix pris par celle-ci. Un premier seuil minimal est fixé à 15% pour les nouvelles entreprises.
Cependant, cette mise en place révèle des coûts très élevés, obligeant l’état à vendre certaines des parts de ses entreprises aux capitaux privés, mesures soutenues par l’alliance démocrate. Afin de conserver les acquis sociaux, le taux d’imposition est également élevé, et de gros emprunts sont réalisés par l’état.
Ces mesures débouchent sur un mécontentement global de la population, et de la montée de l’UPL. Aux élections de 1994, le MR est au coudes à coudes avec le PSL et l’UPL, et la nouvelle première ministre
Tia Recek forme une coalition avec le PSL et l’AD. Le retour des socialistes met un coup d’arrêt à cette conversion, sans pour autant renier les avancées dans ce domaine.
Les bons résultats de l’économie à la fin des années 90 permettent à la Lendavie de se relever doucement des investissements autogestionnaires, et augmentent la popularité du PSL, à la décharge des radicaux.
1998 – 2006 : Retour des socialistes et crises politique : En 1998, les socialistes remportent une grande victoire électorale, en remportant les élection législatives et présidentielles. Le nouveau président
Durante Palo maintient le compromis économique en place. Le pays continue de s’ouvrir, tout en limitant les échanges commerciaux du fait de la fragilité relative du marché interne.
Sur le plan intérieur, les socialistes continuent de stabiliser l’économie, maintenant une action forte de l’état dans celle-ci.
Les élections législatives de 2002 confortent le gouvernement dans sa voie. Cependant, le début des années 2000 voient une forte augmentation des profits des entreprises, dont les ouvriers ne bénéficient que peu. En effet, Palo tente de temporiser, les bénéfices permettant à l’état de renflouer son économie. Les syndicats lancent plusieurs grandes manifestations populaires, suivies par le MR porté par son nouveau leader
Kristjan Šimen. L’idée d’une implantation définitive de l’autogestion fait son chemin, à travers les économistes Hugo Kolenc ou Martin Happel. Ces manifestations conduisent à une crise politique en 2004, qui conduisent le MR à quitter la coalition.
Palo s’unit au parti communiste, qui fait son retour au pouvoir depuis 1982, mais ce choix est difficilement accepté par une partie du PSL. La crise se prolonge jusqu’aux élections de 2006, affaiblissant le pays sur le plan international.
Au sein du pays, les dissensions attisent les volontés autonomistes des partis de droite, qui gagnent en popularité.
Depuis 2006 : Retour des radicaux et développement de l'autogestion : En 2006, les Radicaux signent une grande victoire électorale, derrière le président
Kristjan Šimen. AU parlement, le PSL recule nettement, étant dépassé par l’UPL qui devient la 2e force politique. Un accord sera trouvé par le nouveau premier ministre
Gabriele Webern pour former une coalition avec le PSL et le parti écologiste, l’Union Verte. L’autogestion est remise au centre de la politique (seuil rehaussé en 2006 puis en 2008), l’économie restant relativement contrôlée par l’état. L’objectif de 50% d’autogestion dans toutes les entreprises pour 2014 est fixé par le gouvernement, malgré les réticences du PSL ou de l’UPL dans l’opposition.