Bureau des Affaires extérieures |.gouv/diplo|

Veuillez accepter mes plus sincères salutations,

Nikolaï Molotov,
Ministre du Commerce et des Mers de Lutharovie

En réponse au message que vous avez eu la gentillesse de nous faire parvenir, nous souhaitons toujours établir, si vous le souhaitez, des liens de coopération. Votre réticence à laisser entrer des intérêts étranger sur vos terres est compréhensible, et on fait d'ailleurs difficilement plus méfiant qu'un Shuh sur la question. Nous préférons laisser çà à ceux qui décident de chiffrer la valeur des services et d'un travail en unités monétaires. Si vous pouvez imaginer pour votre population mieux que du PIB et que vous pensez important de prendre en considération ce que votre pays sera dans une vingtaine d'années, nous somme faits pour nous entendre. C'est pourquoi nous préférons discuter, longuement s'il le faut, qu'utiliser un appel d'offre en lieu et place de dialogue. Il existe bien des manières d'interagir. Si ce que vous recherchez est des investisseur privés, nous pouvons dépêcher des gens pour discuter directement avec la population, voir ce qu'elle souhaiterait faire, et ce dont elle aurait besoin.

Si vous pensez que nous sommes là pour faire la guerre, vous ne comprenez pas l’Hémisphère Sud ! Nous devons également gérer les cendres d'une révolution à Hohhothai, une crise migratoire à Tumgao, et depuis peu, les signes d'une nouvelle éruption vers le sud des Terres australes. Si nous gérions chaque catastrophe en faisant la guerre, nous serions morts depuis des siècles. De plus, je n'imagine pas que beaucoup de gens au Peprolov aient même lu ces communications, sans même parler d'être sceptiques, sauf si la lecture de missives diplomatiques passionne à ce point les foules, je sais que ce n'est pas le cas dans la plupart des pays, le nôtre y compris. Le Prodnov est partitionné, le régime a complètement changé, pour le moment, il n'y a plus de guerre, si vous voulez encore en mener une, c'est votre affaire et nous n'y participerons pas. Sinon, la suite est à la médiation de paix, c'est à vous et à vos ressortissants respectifs de gérer les blessures aussi douloureuses soient-elles qu'ils ont dû endurer. Rappelez-vous simplement que chaque nouvelle guerre qui passe rendront vos frontières encore plus imperméables. Du Sud, nous observons que la poudrière eurysienne risque un jour de plonger le monde dans un hiver sans fin, nous essaierons, comme chaque été précédent, de nous y préparer, et comme chaque hiver précédent, d'y survivre. Ceci est notre camp : les siècles qui suivent, les millénaires qui suivent, et l'intérêt de nos descendants.

Il reste que deux populations se retrouvent sur le carreau, et çà, ce n'est pas une guerre, c'est une reconstruction, et çà, on sait le faire. L'ONC a décidé de s'ingérer dans les affaires du Prodnov dans un appel d'offres public, donc accessible à tous, grand bien leur fasse. C'est le principe de ce genre d'appels d'offre : tout le monde peut candidater, y compris le Pharois et le Kah, même vous d'ailleurs, et si vous avez réellement lu nos offres, nous ne proposons même pas réellement des entreprises, et ce ne sont pas des entreprises qui se portent volontaires, mais des tribus, des clans, des villes, des jeunes. Les offres ne seront probablement pas acceptés, mais rien que leur existence peut avoir des effets sur le pays. Ce que nous proposons, c'est des hôpitaux de campagnes, un hôpital psychiatrique, des rails, un Internet, aucune armée, les prodnoviens en ont besoin, et nous pouvons proposer une autre vision des services publics que les intérêts d'états de l'ONC, un jour, au Prodnov, lorsqu'ils devront faire face à un régime capitaliste brutal et qu'ils en viendront à regretter le communisme, quelqu'un rappellerait qu'au Nazum, en Afarée et en Paltoterra du Sud, à des milliers de kilomètres, des villes, des tribus et des gens leur avait proposé une autre voie.


Il se trouve que vous êtes encore en capacité de ne pas faire la même erreur, il serait peut-être temps de mener de réels débats publics, de discuter avec votre population, et de réfléchir à ce que le Peprolov veut être dans les prochains siècles. Ce que vous nous demanderez ou non, çà se discute. Ce ne serait pas nécessairement des investisseurs d'ailleurs, çà pourrait très bien être des médecins, des concerts, ou du cidre du Sud, il est plus question d'une boîte à outils. Ce que nous obtiendrons en retour, çà se discute également, une situation un peu moins tendue dans la région serait déjà un gain, mais chacun de nos peuples à sa vision, j'imagine qu'il en est de même au Peprolov. Si nous faisons les bons choix, nos jours ne sont pas comptés.

Yuu aon Laonko

Nous savons très bien que Staïglad n'accepte pas les investissement de n'importe qui. Ils acceptent néanmoins les propositions de n'importe qui, et ces propositions sont déjà des informations. De notre côté, la tentative d'améliorer le sort de la population à Staïglad et dans les autres villes et zones rurales du pays est non négociable, de même que la tentative de calmer un des nombreux points de tension eurysiens. Imaginez bien que vous n'affronterez pas Staïglad seuls, et qu'ils n'essaieront pas de vous écraser seuls. Une guerre contre Staïglad, sera également une guerre entre vos alliés et l'ONC, et une guerre contre vos alliés et l'ONC impliquant d'autres partis. Nous ne nous réveillerons pas un matin en apprenant que nous avons laissé une guerre s'envenimer sans même tenter d'agir jusqu'à destruction de pays entiers. Si une telle guerre arrive, aucun soutien ne viendra de nous, ni pour le Peprolov, ni pour Staïglad et son pays, ni pour aucune partie impliquée.

D'ici-là en revanche, vous disposez d'un soutien possible, qu'il revient à vos peuples, éventuellement vos candidats, et vous, d'utiliser ou non. En faisant appel à des ressources ou à autre chose. Vous le savez, vos candidats le sauront, vos successeurs le sauront, et finalement, vos ressortissants le sauront. Mais au bout du compte, la décision vous revient. J'espère, et ce quelque soit vos choix, que dans un avenir possiblement pas si lointain, vous connaitrez la paix.

Au Premier Ministre Peprovite,
Au camarade Malyshev Alexei Stanislavovich,


Au plaisir de vous rencontrer,

Cher camarade,

J'ai longuement réfléchi au sujet de votre lettre. J'espère d'ailleurs que l'attente de ma réponse n'était pas trop longue, mais céder un territoire à un état nécessite une grande réflexion avant de procéder à quoi que ce soit. J'ai pu débattre sur le sujet de votre proposition avec le Politburo et avec l'état major de l'armée Lutharovienne stationnée en Galkovine.

Ainsi, après plusieurs longs jours de débats et de réflexion, c'est avec joie que je vous donne notre accord pour céder la Galkovine à la République Sociale du Prodnov. Le peuple Prodnovien ne peut pas continuer à être divisé, et c'est en toute logique que nous avons décidé de procéder à la rétrocession de la Galkovine.
La rétrocession est donc prévue pour le 15 avril 2009 à dix heures du matin. À ce moment là, le drapeau Lutharovien laissera place au drapeau de la glorieuse République Sociale du Prodnov. Nous organiserons un dernier défilé militaire en dans le stade de Bridjesko en guise d'adieu au peuple Prodnovien, avant de quitter définitivement la Galkovine le 20 avril 2009, si cela vous convient. Puissions nous construire ensemble un nouveau Prodnov.

Il y a deux ans, le Prodnov et les nombreuses aspirations sociétales souhaitées pour ce dernier amorcèrent la division politique de son entité territoriale. Une division alors défendue par chacun, comme le seul gage de paix durable pour cette région en effervescence.

En dépit de l’accord formel établi entre les parties Accord de paix entre la RLP et l'Union Albienne et de la définition territoriale faite au Prodnov, désormais partagé sous trois entités politiques distinctes, la gouvernance de la République de Peprolov et les autorités administratives lutharoviennes de Galkovine, se sont arrogées le droit, d’acter unilatéralement, l’uniformisation du territoire sous une entité politique nouvelle et la mutualisation de l’ensemble des moyens rattachés. Une annexion politique concrétisée sous le nom de République Sociale du prodnov, en violation complète des Accords de Paix suscités.

À ce changement de statut politique et territorial, rompant les termes de l’accord de paix souscrit par les nations de l’Union Albienne, la République Sociale du Prodnov s’est également offerte le droit d’émettre des revendications fantaisistes Revendications de l'espace maritime de la RLP sur la souveraineté maritime de la République Libre du Prodnov, menaçant d’atteintes aux libertés de déplacement et d’exercice d’une activité professionnelle, l’ensemble des armateurs, pêcheurs, usagers maritimes de la RLP ainsi que les étrangers présents dans des eaux territoriales qui ne leur sont nullement reconnues.

Manifestement, tout porte à croire que les parties prenantes jadis signataires de l’accord de paix ne se considèrent plus tenues par les termes de celui-ci, en plus de faire peser de graves menaces sur les flux de biens et des personnes dans les eaux territoriales de la République Libre du Prodnov.

Par conséquent, je soussignée, Madame Magdalena Sireskaya, Présidente de la République Libre du Prodnov, condamne et dénonce la violation délibérée des termes de l’accord de paix de 2007, par le gouvernement de la République Sociale du Prodnov et enjoint sous quinzaine ce dernier, à réviser les transgressions précitées ainsi qu’à cesser toutes revendications territoriales susceptibles de contrevenir à la souveraineté de notre état ainsi qu'à respecter les bases du droit international.

En cas d'absence de réponse de votre part, nous considérerons que vous avez décidé unilatéralement de rompre les accords de paix, avec les conséquences que cela implique.