Der öffentliche Beobachter (l'Observateur public) : presse impartiale au national et international

numéro du 03/05/2008


Netharia, en Bref :
Eskad :
- Visite hier, en soirée, de la Reine Alexa à l'ouverture de l'exposition "des bizarreries", exposition dont le but est d'exposer des objets auxquels le vieillissement, les chocs, les traitement, ont donné une forme étrange, évocatrice, bref, une forme artistique. Notre souveraine a profité de la cérémonie pour rappeler que les sensibilités artistiques des uns ne sont pas celles des autres, et que "les bizarreries" ne sont pas toujours celles qu'on croit. Cette exposition est ouverte dans la salle des exposition de l'ancien hangar central des docks, jusqu'à Décembre 2008.
- Préparation de la grande opération de prospection qui doit débuter début juin, le navire scientifique "Papagaï", amarré au port central et dont c'est la première mission, a effectué hier des essais moteurs. Les grandes lignes de l'opération ont été communiquées, il s'agit d'opérations de carottage et d'études sonar des différentes couches sédimentaires dans la limite des 500m de fond dans nos eaux territoriales. Subventionné pour moitié par les compagnies minières nationales, cette opération permettra aussi de tester les nouveaux appareils de détection et cartographie acoustique, technologie qui intéresse aussi l'armée, présente pour un quart dans le financement de l'opération.

Daafling :
- Hier ont débuté les travaux d'ouverture du nouveau filon de marbre. Les carrières de Daafling estiment que ce filon représente environ six mois de travail avant d'être exploitable, et encore six mois supplémentaire pour atteindre son plein potentiel. Le marbre produit doit répondre à des critères très exigeants, les carrières de Daafling étant spécialisé dans le marbre de très bonne qualité. L'ouverture de ce nouveau filon devrait proposer de l'emploi pour environ 300 personnes sur le site même, et plusieurs autre centaines pour le traitement après extraction.

Mok :
- Fermeture aujourd'hui du fameux puits n°4 de la mine est, la veine de fer qu'il exploitait est considérée comme définitivement épuisée et les sondages effectués n'ont rien donné de probant. Le puits rejoindra les cinq autres dans le grand projet de musée vivant de la mine après mise aux normes de sécurité civile. Les mineurs, dont certaines familles travaillaient au puits depuis plusieurs générations, ne cachent pas leur émotion, mais ils reprendront leur travail dans la nouvelle galerie du puits n°8.
- Mise à la retraite de la "14", une locomotive de type CC 140 qui servait aux mines depuis les années 1980. Totalement usée par ces années de durs labeurs, elle est définitivement tombée en défaut de traction en février dernier. A cause d'un manque de pièce, elle sera radiée et exposée au musée vivant de la mine, la direction ayant annoncé qu'elle avait de grands projets pour elle.

Kreuznau :
- Fin officielle de la saison "hiver" de la station, qui a commencé depuis mars les préparations de la saison estivale. Le bilan est, cette années encore, excellent en terme de recettes, mais nettement moins bon en terme d’impact sur l'écosystème, malgré de nombreux messages de sensibilisation. L'utilisation des canons à neige pour les pistes a été réduite de 25% cette année, et la fréquentation des chemins de randonnées hivernaux a augmenté de 43%, la location de ski a, en conséquence, chuté de 35%.
- Les études sur le Glacier "Sant Vaared", dominant la vallée de Kreuznau, ont montré que son état se stabilisait. Les mesures de préservation semblant porter fruits, elles seront remises en fonction cette années, pour la troisième année consécutive, et seront sans doute pérennisées jusqu'à avis scientifique contraire.

Landringen :
- Début des remise à niveau des pilotes de la compagnie nationale volontaires pour les atterrissages sur l'aéroport de Landringen. Cette année, ils sont 35 à postuler, et parmi eux, 7 nouveaux candidats. On rappelle que l'approche de Landringen implique souvent de faire du vol aux instruments et est considérée comme la plus dangereuse du pays, de ce fait, les tests sont extrêmement sélectifs et ne pardonnent aucune erreur.

Aapon :
- Début demain du "festival de la truite", rassemblant les pêcheurs du pays autour du grand lac d'Aapon. Si la truite est le poisson à l'honneur, il sera question aussi de pratiques de pêche d'autres poissons, la truite étant davantage présente dans les cours d'eau alimentant le lac que dans celui ci. L'occasion pour tout le monde de discuter, boire et pratiquer ce sport très mystérieux aux yeux du profane.

Kirschheim :
- Montée en fleur des cerisiers, en avance cette année, colorant la ville et les coteaux des montagnes d'un blanc rose faisant la renommée de ce spectacle à travers le pays. Nous rappelons que vous n'avez qu'une quinzaine de jours pour en profiter. Le Roi et la Reine ont dores et déjà annoncé qu'ils passeraient cinq jours à Krischheim pour en profiter.

numéro du 20/05/2008


Erratum :
Suite à la publication du 03/05/2008, de nombreux lecteurs nous ont contacté pour nous signifier qu'une erreur s'était glissée dans le texte et avait échappé aux relectures diverses. C'est effectivement l'action de l'Union Albienne qui avait entraîné une réaction de l'ONC, et non l'inverse comme nous l'avions écrit. L'information est d'importance, même si elle donne à la situation l'image de deux enfants cherchant à se justifier devant leur parent, et prouve une fois de plus que, malgré des relectures attentives, certaines coquilles de ce style peuvent encore passer les mailles du filet. Au final, vous restez, vous, attentifs lecteurs, nos ultimes relecteurs, et nous vous en remercions.


Du Rififi sous les couronnes ?
Il est parvenu au ministère des affaires étrangères, à la fin du mois dernier, une missive du Royaume Soudé qui a plongé notre ministre dans une profonde perplexité, a-t-il déclaré à notre journaliste lors d'un bref échange entre eux. En effet, la reine Graziella IX souhaite marier sa fille, et a envoyé à toute les têtes couronnées du monde une missive demandant des prétendants. Or, comme chacun le sait, notre couple royal est encore jeune et sans enfant. Oh, bien sûr, il reste les membres de la famille éloignée, mais les prétendants ne courent pas les rues à Netharia. Ce qui a le plus interpelé notre jeune ministre, c'est l'impression que donnait la reine de ne pas vraiment chercher à savoir et à qui elle envoyait la lettre, et ce qui pourrait en retourner. "J'avais l'impression qu'elle aurait pu s'adresser à une banque du sperme pour concevoir une descendance à sa fille avec le même ton" a déclaré Mr Steiner, "C'est assez surprenant, il est question de sa fille, et de la personne avec qui elle vivra jusqu'à sa mort... on serait en droit d'attendre autre chose qu'une espèce de liste de course..."

Peut-être la sensibilité de notre jeune ministre a-telle déformé le fond de la missive ? Peut-être le ton de la lettre était-il vraiment semblable à une liste de course ? Toujours est-il que nous pouvons imaginer l'air perplexe du couple royal quand le ministre des affaires étrangère leur a présenté la missive. Peut être songeront-ils à fiancer la future princesse, ou le futur prince, à un des descendants de la maison du Royaume Soudé ? On gage en tout cas que, si demande il y a, nos souverains seront plus regardant que la Reine du Royaume Soudé, même si nous ne pouvons nous empêcher d'espérer pour la jeune princesse qu'elle trouve quelqu'un à son goût au moins.


Quand les bidasses font joujou
Cela n'a échappé à personne, les petits hommes en treillis bougent beaucoup depuis la déclaration du Grand Etat-Major de la mise en action de leur nouveau plan "Arian". Et bien, si on en croit les déclarations du général Kellerman, cela va encore bouger d'avantage. Déjà que l'actuelle augmentation d'activité avait causé quelques situations cocasses (moi même me suis fait demander une direction par un buisson, fort poli au demeurant), nul doute que l'augmentation de ce phénomène va demander l'ouverture d'une rubrique dédiée dans ce journal.

La monté en puissance annoncée de notre armée a provoqué une vague d'engagement volontaires au sein de la réserve, qui constitue une passerelle possible pour toute personne ayant dépassé l'âge d'enrôlement mais souhaitant malgré tout rejoindre l'armée. En l'espace de quelque mois, les bureaux de recrutement ont été submergés de demandes. "Ce n'est pas parce que nous avons énormément de besoins que nous avons baissé notre niveau d'exigence à l'engagement", a déclaré le général Moktin, second de Kellerman, "il y a une sélection drastique et tout le monde n'est-pas apte à servir sous les drapeaux, mais c'est souvent lors de la sélection qu'on s'en rend compte".

Alors que recherche l'armée pour combler les vides causés par le nouveau plan ? "On ne peut pas vraiment définir de profil type du soldat, mais il ne faut surtout pas s'imaginer qu'un militaire c'est juste un type derrière une arme. Un médecin peut être militaire, un cuistot, une secrétaire etc. Il ne suffit pas d'être sportif pour intégrer l'armée, nous proposons bien d'autre choses... le tout est d'être endurant et de supporter les "classes"". Du coup, si on se sent pousser une vocation, comment fait-on ? "Si vous voulez vous renseigner, contactez le bureau de recrutement de votre cité, ou ses antennes locales, et ne vous engagez pas sur un coup de tête, réfléchissez bien. Être soldat c'est dur, il faut en être conscient" conclu le général Moktin. Bref, vous l'aurez compris, l'armée recrute.


Netharia, en Bref :
Eskad :
- Les essais pour la "régate des milles" auront lieu ce week-end, les inscriptions sont d'ores-et-déjà clôturées et nous ne pouvons que déplorer l’absence cette année de l'équipe des docks d'Eskad, les sympathiques jeunes lycéens préparent en effet leurs épreuves scolaires et ne pourront pas régater avec leurs comparses plus âgés. Souhaitons leurs bon courage pour leurs études et espérons les revoir l'année prochaîne.
- Ouverture, rue Kubikahn, d'un bar à livre, le "Denker". Le concept est simple : siroter une bonne bière en lisant un livre, une BD ou tout autre support papier, en débattre, en discuter, le tout dans un décors style industriel très chic et surprenamment à propos. Bien entendu, il est possible de boire autre chose que de la bière, la carte des boissons, tout comme celle des amuses gueules, propose de nombreux choix. Location de salles possible également, tout comme l'achat, la vente et l'échange d'ouvrages.

Kölmbürg :
- La colline de Kölmbürg sera interdite à la circulation de voiture ce week-end, pour la 33è édition du "rallie des caisses à savon" de la ville. Le trajet n'a pas encore été dévoilé, mais le nombre des concurrents si : on parle de 55 candidats répartis en 35 bolides. La police municipale a débloqué trois radars qui, judicieusement placés, pourront donner une idée des vitesses atteintes par les candidats.

Rebenshügel :
- Suite aux orages extrêmement violent ayant occasionné deux glissements de terrain, les vignobles de la cité viticole ont subi de nombreux dégâts. On parle d'une diminution de 25% de la production de spiritueux dans la région et certains domaines devront replanter l'intégralité de leurs vignes. Le Ministère de l'Agriculture et de l'alimentation a débloqué des fonds pour permettre à ces domaines de tenir financièrement jusqu'aux premières vendanges de leurs nouveaux cépages.
- La voie ferrée entre Rebenshügel et Goldenleaf est toujours fermée. Les déblaiements sont terminés mais les ingénieurs et géologues doivent encore estimer si les trains peuvent circuler sans danger. Les études du terrain devraient encore durer trois jours, la SNCF prévoit une reprise de la circulation d'ici une semaine si tout va bien.

Kohlebrennersland :
- On est pas passé loin de la catastrophe le 15/05, dans le puits n°7 de la mine de Charbon Est à Kohlebrennersland. En effet, les détecteurs de la mine, les grisoumètres, ont déclenché l'alerte grisou dans une veine ouverte récemment et pas encore équipée des systèmes de ventilation, entraînant l'évacuation complète du puits. L'opération, menée dans le calme, a en plus établi en record en matière de réaction face à l'alerte, preuve que la multiplication des exercices d'évacuation permet de mener à bien la condition réelle sans heurts. L'évacuation des gaz dangereux va demander deux jours, et les opérations pourront reprendre dans le puits d'ici trois jours, le temps d’installer des systèmes de ventilations portables.

numéro du 29/06/2008
Elpidia : Retour vers le futur... vraiment ?

Nous avons appris, il y a peu, la déclaration à Elpidia de la deuxième République. La première république était déjà inédite en soi à Elpidia, sortie récemment de plusieurs siècles de guerre quasi constante entre les cinq cités la composant. Ce changement ne serait-il pas à rapprocher avec l'état de guerre constant qui animait ce territoire il y a plus de sept ans ? Ne faut il pas ainsi voir, dans cette transition, comme une réminiscence du passé ? Selon l'auteur de la lettre publiée par nos confrères de La Res-Publica , Elpidia est constitué de l’ensemble de différentes aspirations, tantôt conservatrices, tantôt révolutionnaire, tantôt traditionalistes, tantôt réformistes. Il était donc nécessaire d’apporter une nouvelle constitution qui prenne en compte les constructions issues de notre passé récent, qui préfère promouvoir la stabilité et le statu-quo, mais aussi qui réponde aux attentes de la fougue de notre jeunesse exaltée par les constructions d’un passé plus antiques encore qui a été largement repris et réformé à l’étranger. Certes la lettre dont est issu cet extrait est plus longue, mais cette phrase nous semble bien refléter les motivations de cette réforme... au reste, la suite de cette lettre évoque aussi cette forme de retour aux sources afin d'affronter l'avenir plus sereinement.

Que pouvons nous dire de la situation en Elpidia ? Que nous apprend cette lettre ? Est-ce, comme l'ont affirmé certains chroniqueurs télé, ou pseudo experts en politique, une forme de régression, un repli sur soi d'une nation apeurée par les mouvements étudiants qu'elle a subi ? Déjà, une nation ayant connu un état de guerre quasi permanent pendant plusieurs siècles peut-elle avoir peur d'une brassée d'étudiants cherchant à faire entendre leurs voix ? En toute objectivité, la réponse est non, des gens ayant connu la guerre ont sans doute connu largement pire que des vagues d'étudiants boutonneux (nous grossissons volontairement le trait) scandant les slogans créés par leurs camarades de science politiques. A vrai dire, le soutien que l'Archonte a accordé aux étudiants nous a aussi surpris. Mais après tout, peut être était-il vraiment en accord avec le point de vue estudiantin ? Chef de file du parti mercantiliste (ou quelque chose approchant) il était connu pour ses prises de positions surprenantes pour son pays. N'oublions pas qu'il est à l'origine de la suppression de l'esclavage en Elpidia, et que ces prises de positions à ce sujet avaient déjà fait polémique chez lui. ELpidia, malgré son richissime passé, et une jeune nation qui se cherche encore, et la raison profonde de ce changement est sans doute à chercher du côté de la nouveauté de la situation pour les Elpides. N'oublions pas que sept ans, à l'échelle d'un état, c'est jeune, les Elpides se cherchent encore un mode de fonctionnement qui réponde aux attentes de tous. Des gens qui jadis étaient ennemi apprenant à vivre ensemble ne peuvent pas du jour au lendemain trouver le terrain d'entente idéal, il est normal d'y aller à tâtons. Certains y voient un signe d'instabilité, nous y voyons la volonté d'un peuple d'en finir avec ces guerres intestines et de se concentrer ensemble sur un objectif : l'avenir. Et pour se concentrer sur l'avenir il faut établir de bonnes bases.

Du coup, quid de ce retour en arrière ? En est-ce vraiment un ? En lisant la suite de la lettre publiée par nos confrères, il est question de versions modernisées de ce qui se faisait à Elpidia, aperçue lors d'études dans un autre pays. Il s'avère que cet état de fait est assez fréquent, un pays qui prend une idée d'un autre en l'améliorant et qui la transmet comme la sienne. Dans les affaires militaires, les échanges, les analyses des actions des autres (réussites comme échecs) permettent aux nations de peaufiner leurs doctrines. En politique, il en va de même. Nous ne nous risquerons pas à débattre de la modernité du mode de gouvernance qu'ils ont choisi, ce n'est pas les affaires de Netharia et nous n'avons tout simplement pas les qualifications minimum requises. De plus, nous ne cherchons pas à faire le buzz en déversant tout et son contraire à longueur d'antenne et/ou de publications, mais bien à expliquer de la manière la plus neutre et objective possible les situations que nous abordons. Ainsi, nous nous permettront de rappeler à certains de nos confrères Nethariens, qu'il est important parfois, de reculer pour mieux sauter, et que nous sommes nous même à notre quatrième forme de gouvernement.

A bon entendeur.


Les étudiants, encore...

Les étudiants sont à l'honneur dans ce numéro. Est-ce l'approche de la pause estivale ? Est-ce parce qu'ils ont plus de temps libre ? En tout cas, il n'y a pas qu'à Elpidia que les étudiants râlent. En effet, la gent estudiantine de la République Libre du Prodnov fait également entendre sa voix à propos des financements et des partenariats accordés et/ou refusés, fonction, selon eux, des origines de ceux-ci. A dire vrai, nous les comprenons, mais pouvaient-ils vraiment s'attendre à autre chose ? La réponse du corps professoral à ce sujet n'a pas tardé à survenir et, surprise, ils sont aussi désemparés que leurs étudiants, pour la plupart. Mais, soyons honnêtes, pouvaient-ils s'attendre à autre chose ?

En effet, dans l'affaire qu'a été le Prodnov, nombreux sont ceux y ayant vu l'opposition de deux blocs, défendant plus leur cause que la vie et/ou la liberté des citoyens locaux. A grand renfort de propagande et de paroles grandiloquentes, d'assertions fermes et d'invective du même acabit, ne nous y trompons pas, c'est bien l'Union Albienne qui s'est battu contre l'ONC pour l'ajout d'un territoire à leur escarcelle, en faisant largement fi du point de vue des gens du cru. C'est donc les étudiants et professeurs d'un pays vaincu et asservi qui s'étonnent des prises de positions de leurs nouveaux maîtres, évidemment différentes des leurs. La raison officielle fait état de fraudes et/ou d'opacité des origines des financements. Peut-être est-ce le cas, nous ne jugeons pas cet état de fait. Mais de nombreux refus ayant, apparemment, été liés à l'obédience politique des pays origine des propositions, il n'est pas idiot d'y flairer les remugles d'une opposition strictement idéologique. De là à sacrifier quelques citoyens, ou du moins leur éducation, sur l'autel de la politique, il n'y a qu'un pas, que les vainqueurs ne semblent pas gênés de franchir.

Mais, si nous comprenons les inquiétudes estudiantines au vu de ce que nous savons, nous ignorons en revanche, quels sont les desseins des vainqueurs et de ceux qui tiennent les ficelles de la République """""Libre""""" du Prodnov. Peut être que tout est fait pour le mieux, et que nous avons mis une ou deux paire de guillemets de trop, mais de ce que nous voyons présentement, tel n'est pas le cas. Ne nous y trompons pas, la situation au sein des miettes récupérées par l'autre partie n'est sans doute guère plus reluisante... mais les étudiants n'y ont pas encore fait assez de bruits pour mériter un titre pour eux. En revanche, les Prodnoviens, qu'ils soient libre ou non, devront encore supporter les affres de la propagande et d'un état (ou plusieurs) qui pense(nt) pour eux... quels changements incroyables pour eux.

Netharia, en Bref :
Eskad :
- Sortie exceptionnelle ce week-end de la 141R - 1199, qui effectuera un roulage test dans le cadre de la préparation de sa saison estivale. On rappelle que cette locomotive à vapeur effectuera des voyages réguliers le long de la côte du Grand Lac cet été, en tête de trains de luxe. Le Roi et la Reine ont réservé leur suite pour le voyage inaugural de cette saison, qui aura lieu le 3 juillet.
- Le commissariat central du troisième district a été victime d'un éboulement au niveau de ses sous sol, ayant dévoilé... une chatterie clandestine dissimulée dans les caves du bâtiment voisin. Il est question d'une cinquantaine de chats de race Angora Turcs, une dizaine de mères et leurs chatons, que le commissariat héberge désormais dans les nombreuses cellules vides, bien que l'occupation ou non des cellules importe peu aux félins qui se faufilent aisément entre les barreaux. Les fauves sont disponible à l'adoption gratuitement, après étude attentive d'un dossier et d'une visite qu'effectuerons les agents de police, soucieux de fournir à leurs nouveaux locataires un nouveau foyer aimant. Une image de la fonction publique qu'on aimerai voir plus souvent !!

Volford :
Rupture d'une digue du Bäryon hier, les flots ont inondé plusieurs quartiers de la ville, ainsi que de nombreux parking souterrains. Les secours, soutenus par les soldats arrivés en renforts ont effectué un remblaiement de fortune, les travaux de consolidation avaient commencé il y a quatre mois après l'apparition de traces de faiblesse de la digue, achevée en 1897. Les services de l'armée ont dores et déjà affirmé qu'il mettraient à disposition des services en charge des travaux le matériel lourd dont ils disposent localement pour accélérer les travaux de consolidation.

Daafling :
Réouverture prochaîne du "Daafligen Opéra", bâtiment emblématique de la ville ravagé par un incendie, il y a dix ans. Racheté par la ville, un appel aux dons avait permis de rassembler les fonds nécessaire aux travaux, ainsi que les recherches photographiques, le maire de l'époque souhaitant reconstruire l'opéra "dans sa grandeur d'antan". Est-ce un succès ? Nous le verrons lors du gala de réouverture ce Samedi, tenue correcte et nœuds papillons exigés.

Iston :
- Début des travaux d'agrandissement des chantiers naval de la ville, non pas pour la construction de plus grosses unités, mais pour une augmentation de la production. L'entreprise en charge de ces chantiers, la IstonSchiffWerke (ISW) recrute massivement des soudeurs, ingénieurs et autres corps de métiers. Candidatures à IstonSchiffWerke, 1 Allée du radoub, I 001 Iston.
- Course poursuite hier soir entre une patrouille de Police à moto et une voiture break. Le contrevenant a été chronométré à 230km/h sur la rocade est de la ville, dans une voiture donc la vitesse maximum à l'affichage était de 220km/h. Une fois arrêté, les forces de police ont constaté qu'il s'agissait d'un futur père dont la femme venait de perdre les eaux. Décontenancés au départ, les policiers ont prit la décision d'ouvrir la voie au futur papa, un peu stressé on l'imagine, jusqu'à la maternité où la jeune mère a pu accoucher dans de bonne sconditions. Le jeune papa a néanmoins écopé d'une contravention et d'un rappel à la loi, peine allégée au vu des circonstances. Nous rappelons qu'un excès de vitesse de ce style est passible de 6 mois d'emprisonnement ferme et de 25000 Neths d'amende, sauf si votre femme est en train d'accoucher sur la banquette arrière visiblement.

numéro du 10/07/2008
Maman les p'tits bateaux...
Ou les gros en l’occurrence, puisqu'il s'agit pas moins d'un porte hélicoptère kah-tanais et son escorte, un porte avions Reylien, quelques petites unités Loduariennes qui font présentement des ronds dans l'eau dans le golfe des Empires. Quoi de particulier à ça, demanderons les moins informés d'entre vous. Eh bien, il se trouve que la région est extrêmement tendue en ce moment, notamment entre la Loduarie, communiste, et la Clovanie, anti-communiste hystérique. Les rumeurs d'un sous-marin pirate dans le secteur nous sont parvenues, et nul doute que, si la rumeur s'avère vraie, la tension dans le secteur n'a pas du se calmer.Dans un tel contexte, le déplacement d'aussi grosses unités de surface - nous ignorons ce qui se cache en dessous, mais gageons que les pêcheurs du coin pourraient être surpris en remontant leurs filets - n'est pas pour apaiser les quelques tensions présentes dans la région. La Loduarie ayant annoncé son intension de procéder à des exercices militaires, il n'est pas idiot de penser que la sueur a du perler aux tempes de nombreux chefs d'état major et politiciens.

Du coup que devons nous penser de ce déploiement ?

Dans un tel contexte de tension, où le moindre pet de travers peut mettre le feu aux poudres, cela revient à manger du chili con carne. Nous nous excusons pour cette métaphore, mais juste dire que "ça pue" aurait été trop facile. D'un côté nous avons un régime viscéralement anti-communiste, se gargarisant en se disant "dernier remparts civilisé contre cette vermine", de l'autre des régimes ne partageant pas du tout ses visées, au contraire. Inutile de dire que la Clovanie va se sentir menacée, même si le gouvernement ne l'exprimera sûrement pas dans ces termes, les exercices des uns étant ressentis comme autant de pressions diplomatiques chez les autres. Et on peut les comprendre. Comment se sentirait un homme voyant son voisin qu'il déteste (et qui le lui rend bien) s'entraîner au tir dans son jardin ? N'oublions pas non plus que la Loduarie est coutumière des coups de stress diplomatiques, n'ayant pas contribué à l’apaisement des tensions dans la région, loin de là.

Mais outre l'aspect "pression diplomatique", c'est aussi un rappel que les eaux du golfe sont aussi surveillées par les forces de l'Union Albienne, que les tensions Clovanie-Loduarie avait quelque peu fait oublier ces dernier temps. Ainsi, toute réclamation de souveraineté navale se verrai être un conflit tripartite, si d'aventure la nation de Carnavale se contentait de regarder tout ce petit monde s'exterminer avant de ramasser joyeusement les restes pour de futures expériences... A ceux qui se disent "c'est loin tout ça", nous rappelons que le jeu des alliances n'a pas de frontières, que les obus et les missiles ne les connaissent pas, et qu'un dommage collatéral est toujours possible, même si à cette distance, l'artilleur responsable serait bien mauvais...


Le retard dans la construction, une légende... vraiment ?
74ans. Tel est le retard accumulé par les constructeurs de la Cathédrale Santa Maria del Greal, à Rio de Canosa, créant ainsi un précédent monumental (dans tout les sens du terme) dans la légende du retard dans la construction et privant, par la même, les personnes dans l'esprit desquelles avait germé ce projet de la joie de contempler le monument une fois achevé. Et quel monument. "Gargantuesque" disent nos confrères de "La Missive", journal Fortunéen, et force est de constater qu'ils n'ont pas menti. Pour certaines personnes, les chiffres ne représentent pas grand chose, et nous nous abstiendrons donc de les citer ici (pour ceux qui sont intéressés par les dimensions, nous les invitons à lire l'article en question) mais ils pourraient être comparés à un édifice royal. Au fond, peut être est-ce le cas ? Peut être l'ensemble a été pensé comme la résidence secondaire du souverain pontife ?

Toute plaisanterie mise de côté, les quelques images de l'édifice donnent le vertige. On dit souvent que la foi donne des ailes, et pour visiter l'édifice, en avoir une paire serait bien utile. Et pour la construire ? Nous parlons d'un chantier de 109 ans, une œuvre titanesque dans laquelle se sont succédées des générations entières de maçons, architectes, tailleurs de pierre, chacune ayant mis tout son cœur, sa science et sa technique à l'ouvrage, en bref, y ayant mis toute sa foi. On peut imaginer la fierté des familles dont les membres se sont usé la santé à édifier pareil ouvrage, à le voir ainsi terminé, dressant fièrement ses flèches et son dôme vers ce paradis tant attendu des fidèles. Pour les amateurs d'arts, nul doute qu'en visiter chaque pan constituera les prémices de ce paradis, en attendant, les fidèles se sentiront un peu plus près de leur créateur en ce lieu.

Espérons juste que les maçons du monde entier ne prendront pas ce retard en exemple à l'avenir...

Netharia, en Bref :

Eskad :
- Retour hier du roi et de la reine dans le train tracté par la 141R-1199. Le couple, visiblement ravi du voyage, a assuré que tout c'était très bien passé, un service impeccable aidé par un temps superbe ont apparemment mis l'ensemble des convives de très bonne humeur. Le roi a même découvert le jeu de rôle, un des convives visiblement rôliste a organisé une soirée initiation où chaque volontaire s'est vu attribué un rôle. Le jeune souverain a tellement apprécié l'expérience qu'il envisage de réitérer à l'occasion, amis rôlistes, polissez vos scénarios et nettoyez vos dés !!
- Résultats de l'Abitur publiés hier. Sans grande surprise, le taux de réussite cette année frôle les 74% et déjà des voix s'élèvent fustigeant une épreuve jugée trop difficile. l'équipe de régate des Docks d'Eskad, qui ont tous réussi (de justesse pour deux d'entre eux), confirment une épreuve difficile, mais loin d'être insurmontable si on travaille un minimum. Les sympathiques lycéens ont fêté avec leurs amis régatiers l'obtention de leur abitur, assurant leur présence l'année suivante, mais pas celle d'après. En effet, pour les jeunes gens viendra le temps du service militaire, et ils souhaitent s'entraîner ensemble pour être dans les meilleures conditions possible avant l'intégration.

Yslesta
- Début aujourd'hui de la "semaine sainte" de nos concitoyens d'origines Salva. On attend cette année pas moins de 550 000 participants, qui ont prit d'assaut les camping, hôtels et chambres d'hôtes de la région. Les festivités, centrées autour du fleuve "Yalm" évoqueront tout les bienfaits du fleuve pour le peuple Salva, mais aussi ses colères dévastatrices, et se clôturerons par la traditionnelle réaffirmation du peuple Salva à rembourser sa dette de sang envers le royaume de Netharia.

Vennersdahl
- Célébrations de la fête du "Venner", l'esturgeon en Kaelmc'h. Cette fête, lancée depuis la réapparition en ces eaux de l’esturgeon, qui en avait disparu depuis presque un siècle, est l'occasion d'en savoir plus sur ce poisson capricieux qui peut atteindre de très grandes tailles et dont l'homme mange les œufs depuis des générations, mais aussi sur la préparations du fameux caviar et les méthodes de récolte des œufs sans nuire à l'espèce. Dégustation gratuite de caviar limitée à 15grammes par personne et par marque.

numéro du 22/12/2008
Tiens, un nouveau... enfin presque.

Petite révolution en octobre dernier que celle ayant menée à l'émergence de la République Héllénique de Portecios. Petite aussi, cette république apparue au sein du Piduan, état avec lequel Netharia n'avait que peu de contacts. Pourtant, Netharia n'a pas engagé d'échanges diplomatiques avec Portecios, alors que la toute jeune nation et ses principes ne vont aucunement à l'encontre de ceux de notre pays? Interrogé à ce sujet deux semaines après la déclaration d'indépendance, Monsieur Steiner, ministre des affaires étrangères, a répondu assez évasivement que les discussions à ce sujet étaient en cours au sein du cabinet ministériel. Suite à cette réponse, certaines questions se sont posées au sein de notre rédaction, ainsi nous avons décidé de prendre un peu de recul et d'attendre avant de publier à ce sujet. Et nous avons bien fait.

En effet, le 12 novembre dernier, soit presque un mois après la déclaration d'indépendance, le traité d'Héllénia transforme la jeune république en un état-client d'Elpidia. Pour ceux parmi nos lecteurs que le terme laisse circonspect, nous rappelons la définition couramment retenue d'un état-client : "Un État-client est un État autonome qui est le vassal économique, politique ou militaire d’un autre État plus puissant que lui dans les affaires internationales. Moins puissant dans les affaires internationales que son suzerain, l’État-client lui est économiquement, politiquement ou militairement subordonné". Oh, certes, l'article 1 de ce traité évoque "l'égalité [...] au regard du droit international", mais le clientélisme n'est-il pas, en soi, une forme de reniement de cette indépendance si récente ?

Et tant qu'à parler d'elle, cette indépendance disparue en à peine un mois, n'est-il pas normal de se demander si tout ceci n'était pas prémédité de longue date ? Notre gouvernement soupçonnait-il la manœuvre ? Elpidia est connue pour installer des enclaves maritimes un peu partout, par le biais de traités économiques et/ou diplomatiques. Avec cet état client, la nation Elpide dispose enfin de l'ouverture à la mer qui lui manquait, mais l'enchainement des faits est juste trop rapide, laissant penser à une maille d'un plan trop bien ficelé. Nous ne disposons pas des informations auxquelles nos ministres ont accès, mais au vu de leur attitude à ce sujet, nous nous permettons de croire qu'ils ont soupçonné les actions d'un état tiers dans cette affaire, et n'ont pas voulu négocier avec une potentielle marionnette.

Mais ces soupçons vont peut-être aussi modifier nos relations diplomatiques avec Elpidia. Elles étaient franches et amicales jusqu'ici, les universités Nethariennes s'enthousiasmant après les annonces de traités favorisant les échanges culturels entre nos nations, le commerce avait toujours été florissant entre nous, bref, aucun nuage à l’horizon. Ce nouvel impérialisme Elpide va sans doute changer la donne... wait and see.


Salut Voisin !!

Au moment ou Portecios perdait son indépendance, un voisin de notre nation s'ouvrait au monde. En effet, Poleïtskaia, voisin silencieux depuis des décennies, a décidé d’entamer son ouverture à la scène internationale. Soulagement politique, soulagement mêlé de suspicions chez les militaires (mais n'est-ce pas un peu leur rôle du suspecter tout le monde de vouloir nuire à la nation ?), l'ouverture des canaux diplomatiques a permis de soulager la tension de ce côté de nos frontières. Les premiers échanges très cordiaux avec les représentants de cet ancien et nouveau voisin et les échanges d'ambassades vont nous permettre de poser les bases de relations cordiales, tout en respectant les volontés et aspirations de chacun, car n'oublions pas que Poleïtskaia est un état communiste dont nous savons très très peu de choses.

Interrogé sur ce sujet, Arthur O'Bourne, premier ministre, a déclaré : " nous n'imposerons rien à notre voisin. Nous n'ignorons pas le conflit larvé qui gangrène le monde, entre communisme et capitalisme, sous couvert de protection de la démocratie et de la liberté, mais Netharia y est étrangère. Notre voisin veut commencer des échanges après avoir été silencieux pendant des décennies, mais pas agressif. Qui sommes nous pour les lui refuser ? [...] Ce que nous attendons de ces échanges ? Des retombées économiques, bien sûr, mais aussi culturelles, apprendre à connaître notre voisin, le comprendre afin que nos futurs échanges en soient facilités". Rien que du très convenu, certes, mais le premier ministre O'Bourne n'est pas connu pour sa langue de bois. De plus, n'oublions pas qu'il s'agit du premier état communiste avec lequel nous débutons des procédures diplomatiques, Netharia se voulant neutre sur l'échiquier mondial et accentuant ses efforts diplomatiques sur des états relativement proches (Saint-Marquise faisant exception), et que, par conséquent, nous marchons un peu sur des œufs.

Les premiers échanges épistolaires laissent cependant entrevoir un voisin très ouvert au dialogue et aux échanges, mais aussi désireux de se protéger. Au vu des évènements récents, impossible de l'en blâmer. Reste à savoir comment se passera la première entrevue entre nos nations...


Quid Novi... grad ?

Pour ceux d'entre vous qui ne l'avaient pas lu dans la presse, mais qui s'intéressent malgré tout à l'activité aérienne, impossible de passer à côté du véritable ballet aérien offert par les compagnies aériennes de Novigrad. Eskad est en effet devenue une escale obligatoire pour les appareils de fret Novigradiens, au grand soulagement de leurs compagnies. Que leur apporte cette escale demanderons nombre d'entre vous. Eh bien c'est très simple : le poids économisé en carburant peut être utilisé pour stocker d'avantage de marchandises, permettant d'augmenter (légèrement, une fois pris en compte le coût du carburant pris à Eskad) le revenu de chaque rotation des avions de fret.

Quels intérêts pour Netharia ? Tout d'abord une histoire d'image. Le fret aérien n'est pas développé dans notre pays, largement dominé par le fret ferroviaire. Pourtant, l'aéroport international d'Eskad dispose des infrastructures nécessaires à un fort trafic de fret aérien. Grâce au entreprises de Novigrad, nous démontrons au monde que nous pouvons servir de plateforme logistique aérienne, preuves à l’appui. Ensuite, bien évidemment, des retombées économiques non négligeables pour la zone aéroportuaire, et la ville par conséquent. Bien évidemment, le transport de fret par voie aérienne est moins efficient que par le train (plus rapide, mais plus gourmand en énergie, et moins de charge par voyage), mais quand les infrastructures nécessaires n'existent pas, ou ne sont pas normées, faute de grives, on mange le merle...


La seule différence entre le jouet du papa et le jouet de l'enfant : le prix.

Sous ce petit tacle, se cache une vérité. Qui n'a jamais joué à la guerre pendant son enfance, affrontant des vagues monstrueuses d'adversaires et tombant héroïquement à la tête de ses hommes après un combat homérique ? Ou sortant vainqueur après avoir anéanti l'équivalent de la moitié de la population mondiale sans sortir de son petit trou creusé dans le jardin ? N'en déplaise aux pacifistes, je suis convaincu que même eux ont joué à la guerre étant marmots. Et bien cet état de fait n'est pas réservé aux enfants. Oh j'en vois déjà dire "ouais, on sait, les bidasses en manœuvres"... Que nenni mesdames et messieurs les mauvaises langues, je parles bien d'un loisir devenant de plus en plus pratiqué, et par tout le monde, je parles bien entendu de l'airsoft.

"Mais quoiqu'c'est-yquinouscause ?" doivent se demander certains lecteurs. L'airsoft consiste en une réplique d'arme à feu (existante ou imaginaire) équipé d'un système propulsant des petites billes de fécule de maïs, de 6 à 8mm de diamètre, sur d'autres joueurs. Les méthodes de propulsion sont au nombre de trois : électrique, gaz et "spring" (ressort), chaque type de réplique pouvant bénéficier de divers modes de propulsion en fonction des préférences du joueur (pour ma part, par exemple : CO2 pour les répliques de poing (pistolets), électrique pour les répliques d'assaut (fusil mitrailleur, fusil d'assaut, pistolet mitrailleur) et "spring" pour tout ce qui est répliques de fusil de précision ou fusil sniper). Il existe autant de nombre de répliques qu'il existe d'arme dans le monde, et chacun, pour peu qu'il soit bricoleur, peut la customiser à sa guise : canon long, canon court, ressort plus ou moins puissant, gear box plus ou moins rapide, joint hop-up siliconé ou non, bref, il en existe pour tout les goûts. Le réalisme des répliques de base, déjà suffisamment bon pour qu'elles soient utiliser pour des braquages et autres actes malveillants, peut toujours être amélioré.

ATTENTION cependant !! Il existe des normes à l'échelle nationale encadrant les puissances des répliques. A Netharia par exemple, les normes sont : maximum 1 joule à la sortie du canon pour toute réplique de poing, entre 1 et 1.6 joules à la sortie du canon pour toute réplique d'assaut, on peut monter à 2 joules pour les répliques de fusils mitrailleurs, et 2.5joules maximum pour les fusils de précision et fusils sniper. Les associations d'airsoft permettant aux pratiquants de jouer peuvent décider des règles en terme de puissance tant qu'elles ne dépassent pas les normes nationales. Par exemple, je suis l'heureux propriétaire d'une réplique de Holke Mk.VI fusil de précision équipant notre armée. Il affiche une puissance de 2.33 joules en sortie de canon. Bien qu'il soit dans les clous à l'échelle nationale, il est considéré comme trop puissant par l'association d'airsoft à côté de chez moi, je ne peux donc pas l'utiliser lors de parties effectuées chez eux...

La bonne pratique de cette activité repose aussi grandement sur le fairplay. En effet, les distance d'engagement peuvent être assez importantes, et les billes n'éclatent pas au contact en libérant de la peinture, prouvant la touche. Ainsi, si la personne visée reçoit la bille mais ne se déclare pas hors jeu, il est impossible de prouver qu'elle/il a été touché(e), à moins d'avoir filmé la scène. Ensuite, une bille lancée à 1.5 joules, on la sent bien à l'impact, une personne disant qu'elle n'a rien senti est très rarement prise au sérieux. Cette activité est, du coup, déconseillée à ceux ayant une très haute estime d'eux et de leurs performances, terrain fertile à l'apparition de tricheurs (surnommés "highlanders"). Elle est aussi déconseillée aux douillets ou aux fainéants, les parties pouvant être très physiques, et l'impact d'une bille sur une partie non protégée étant très douloureuse.

Les protections, parlons-en !! Lunettes de protections obligatoires DES QU'ON UTILISE LES RÉPLIQUES, et répondant à des normes très précises. Pour ceux ayant conservé du matériel de leur service militaire, les lunettes balistiques peuvent convenir. Il est conseillé de se couvrir, mais pas trop. Certes les impacts des billes peuvent être douloureux (voire même blesser si les règles d’engagement ne sont pas respectées), mais trop couvert, on ne sent plus les impacts et c'est la porte ouvertes aux querelles qui transforment un loisir de détente en quelque chose de lourd.

Pour rebondir sur le titre de l'article, l'airsoft peut être une pratique coûteuse si on essaie de faire quelque chose de réaliste. Pour une pratique dite "casual", une réplique principale, une de poing, un ou deux chargeurs de chaque, ceinture et/ou chest-rig/porte-plaque et de quoi remplir les chargeurs en billes, on arrive à 300 Neths pour quelque chose qui ne va pas casser au bout de trois parties. Si on prend mon exemple, tout mon équipement, répliques comprises, il y en a pour 1650 Neths... c'est un budget.

Mais le plaisir de partager des bonnes parties vaut largement l'investissement pécuniaire et de temps, l'airsoft c'est une mentalité particulière, un mélange de cadre strict et de folie douce, un sport de "doux-dingues" jouant sérieusement sans se prendre au sérieux... et c'est sans doute pour ça qu'il fait de plus en plus d'adeptes. N'hésitez pas à vous renseigner si vous êtes tentés, une association se trouve sûrement non loin de chez vous, et à bientôt sur le terrain !


[note de la rédaction : ce dernier article n'est certes pas à l'image de notre ligne éditoriale habituelle. Il s'agit d'un message qu'un collaborateur, dont nous tairons le nom, a envoyé à l'ensemble de la rédaction, sans doute afin de lancer une pratique entre collègues. Nous ne savons pas s'il a reçu beaucoup de demandes, mais la rédaction, ignorant jusqu'à présent l'existence d'une telle pratique, a décidé de publier sa demande telle quelle, la trouvant somme toute didactique...]

numéro du 27/01/2009
Nouvelle compétition ?

Cela n'aura échappé à personne, les tensions de par le monde sont choses courantes. Mais elles le sont un peu trop ces derniers temps. Avec les couples ennemis Clovanie/Loduarie et Youslévie/Kronos, nous étions déjà gâtés, mais voilà que s'ajoute celui de Péronas/Burujoa. Et pour chacun, les jeux des alliances et des intérêts pourraient mettre le feu aux poudres d'une sainte barbe qui n'en demande pas tant. Dès lors, la rédaction se pose la question suivante : les grandes puissances auraient-elles créé un nouveau genre de compétition, du genre "celui qui est l'élément déclencheur du prochain conflit mondial gagne" ? Mais quel est l'enjeu ? Quel est l'intérêt ? Est-ce que les dirigeants de ces pays sont mégalomanes au point de ne pas concevoir la planète sans leur drapeau flottant sur toutes les terres, émergées ou non ? Est-ce qu'ils meurent d'envie de pouvoir appuyer sur ce putain de bouton rouge dans la mallette, déclenchant les tirs de tous leurs missiles balistiques ? Ou simplement veulent-ils se gargariser d'avoir, l'espace de quelques mois, tenu le destin de millions d'étrangers dans leurs mains ?

La compétition est serrée en tout cas, les champions de cette année, peu ou prou les mêmes que lors de la crise du Prodnov et visiblement fâché de l'échec de cette tentative, ont décidé d'agir sur plusieurs fronts, histoire de foutre encore d'avantage la merde et de saturer les réseaux de pacifistes poussant à la négociation sans doute. Il est vrai que la Sérénissime n'aura sans doute pas assez d'énergie pour gérer tout ces bellicistes. L'énergie ou l'envie, vu le peu de reconnaissance qu'elle a reçu pour avoir magistralement géré l'imbroglio Prodnovien, ses diplomates vont peut-être se contenter, cette fois-ci, de regarder le match en sirotant leurs boissons. Quitte à ce que ça pète, autant profiter du spectacle confortablement. Autant la stratégie de multiplier les foyers est bien jouée de la part des pyromanes mondiaux, autant, du côté de la rhétorique, c'est pauvre.

En effet, on entend de part-et-d'autre les mêmes discours grandiloquents sur la défense du peuple et le châtiment de l'autre, forcément mauvais : tous sont victimes de belliqueux voisins, tous campent sur leur "bon droit", tous ânonnent sur la justesse de leur jugement et sur les pertes colossales de l'adversaire en cas de conflit (à les écouter, ils pourraient presque prédire la quantité de morts adverses). Les dirigeants essaient-ils de convaincre leur peuple qu'ils se battront pour une juste cause ? Partout la liberté se dresse contre l’oppresseur tyrannique, celui qui a forcé à agir de la sorte et durcir la position. Pour l'observateur extérieur, dont nous sommes, on se croirait dans la cours d'une école ou deux enfants essaient de convaincre la maîtresse que "c'est sa faute, y m'a forcé". Les sons de cloches sont partout les mêmes, en changeant deux trois mots, le discours de l'un devient le discours de l'autre, la seule chose qui change, c'est la couleur du drapeau agitant la cloche. Ah tiens... n'y aurait-il pas de nouveau le fameux clivage ONC-communiste dans cette affaire ?

Officiellement, non. Il n'est pas impossible, cependant, que les uns et les autres agissent dans l'ombre officieusement, tout en restant neutre officiellement. Pour reprendre l'allégorie de la compétition, notre rédaction soupçonne les arbitres de touche de favoriser leurs champions... espérons qu'il restera du monde pour assister à la remise de médaille à la fin de la compétition...


Couches et couronnes

La maison royale l'a annoncé hier, la reine Alexa a effectué une échographie et la nouvelle est tombée : elle est enceinte depuis un mois. Le jeune couple royal, passé la joie de la nouvelle, a décidé de la communiquer avec le peuple dès que possible. Coupant court aux inévitables questions, les futurs parents ont également fait part de leur volonté d'avoir la surprise quant au sexe du bébé à venir. Bien évidemment, il faudra revoir l'emploi du temps de la reine dans un premier temps et du couple dans un second temps, le roi ayant fait part de sa volonté de vraiment s'impliquer dans l'éducation de son enfant. Nul doute que le futur rejeton royal sera choyé par des parents attentifs, et sans doute des grands-parents gâteux, les yeux rouges des deux futures grands mères ayant du voir passer nombre de larmes de joie.

Reste à deviner le sexe de l'enfant, évidence pour les cadeaux pour certains, détails pour d'autres, dès l'annonce les pronostics ont fusé. Certains de nos chroniqueurs se sont frotté les mains en entendant lesdits pronostics, sentent venir le grain à moudre pour certaines de leurs chroniques. Dans la rédaction du Beobachter, qu'importe le sexe du bambin, seul nous importe la joie évidente des futurs parents, nous nous sommes rassemblés pour leur souhaiter tous nos vœux de bonheur.

Rendez-vous donc dans huit mois pour la naissance !!


Netharia en bref :

Eskad :
Les premiers travaux de consolidation ont débuté dans les quartiers concernés par les risques d'effondrement pour causes hydrogéologiques. On se souvent que l'ambassade de Kénétie, entre autre, avait du être déménagée à cause des risques d'effondrement. "En temps normal, ces risques s'expriment en décennies, mais les services de la ville ont décidé de battre le fer tant qu'il était chaud", a déclaré Mr Osterklamp, ingénieur hydrogéologue en charge des travaux, "par soucis de sécurité ou juste histoire de faire d'une pierre deux coups, je n'en sais rien, mais les premiers rapports visuels laissent à penser que, pour une fois, ces grattes papiers ont eu raison !". Les travaux vont, ponctuellement, grandement perturber la circulation dans le centre ville de la capitale dans les prochaines années, "On part sur un chantier à long terme, les images Lidar sont précises, mais on se rend mieux compte de ce qu'il se passe en visu. En l’occurrence, on savait que c'était relativement urgent, mais grâce à la rapidité de la décision, on va pouvoir solutionner le problème avant qu'il ne survienne... dans tout les cas, on va en avoir pour au moins trois ans". Les automobilistes n'ont pas fini de râler sur les embouteillages en centre ville...

Landringen :
Chutes de neige record, pas moins de 2m de neige en trois jours, et la tendance n'est pas à l'amélioration. L'Aéroport et la gare ont été fermés, les déneigeuses sur roue des infrastructures aéroportuaires se sont révélées insuffisantes, et la déneigeuse ferroviaire du dépôt de Daafling ne peut pas intervenir tant que le mauvais temps se maintient. Les services de l'armée ont été réquisitionnés pour commencer un déneigement permettant l'utilisation des moyens conventionnels. Le Bourgmestre de Landringen se veut optimiste, la station dispose en permanence de quoi alimenter deux à trois fois sa population. "On peut tenir encore une semaine en rationnant, au delà, on bouffera les touristes" a-t-il déclaré au téléphone, preuve que même dans l'adversité, l'humour est important, surtout si on est un touriste.