12/03/2013
16:21:00
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Rencontre diplomatique entre le Royaume-Soudé et la Youslévie

I. HISTOIRE

Le Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est a été fondé le 15 juin 1513 suite à l'unification des Royaumes du Frial ainsi que des Territoires Souverains de Youslévie de l'Est, qui est un territoire qui est donné à la zone géographique à l'est de la Youslévie. Cette zone géographique est majoritairement peuplée par le peuple des Lèves qui se sont dissout suite à l'union des Royaumes Yous et Lèves en 1364, ces territoires étaient indépendant de la Youslévie. Les Youslèves vivant en Youslévie de l'Est on refusé l'union avec sous l'égide du monarque Youslève. En 1513, les Souverains de la Youslévie de l'Est acceptèrent la demande de prise contact avec le Roi Fabrizio Ier de la maison Mella, Roi des Royaumes du Frial, et acceptèrent enfin de s'unir sous la même bannière, pour se protéger, et proclamer donc la monarchie absolue du Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est, avec Fabrizio Ier comme unique souverain. Le nouvellement Royaume-Soudé avait comme condition de ne pas entretenir de relations diplomatiques avec son voisin la Youslévie, car nous le rappelons, les souverains Youslèves ne voulaient en aucun cas de relations avec le pays, encore plus en voyant que fut créé en 1903 une République. Le Royaume-Soudé se devait de tenir cette directive, et il fallut attendre 2008 pour que la Reine Graziella IX, demande à son Conseil Royal d'entamer des discussions avec la Youslévie, dans le cadre d'une politique de diplomatie extérieur. Les querelles du passés devant restés dans le passé, le 26 février 2008, Adolfo Carini, conseiller d'État aux Affaires Étrangères a donc envoyé une missive à son homogue de Youslévie, afin d'entamer des négociations avec le gouvernement Youslève, le but étant de promouvoir un axe commercial, culturel, diplomatique, et financer, pour que Youslèves et Frialans puissent à nouveaux commencer à tisser des liens de pays, au coeur d'une Eurysie éclatante.

II. GÉOGRAPHIE

Le Royaume-Soudé et la Youslévie sont deux pays du sud de l'Eurysie, ayant une culture assez proche, et une partie du Royaume-Soudé est enclavé entre la Youslévie et l'océan. Les deux pays sont séparé par une frontière fluviale, avec le Fleuve Brasak à l'Est, et par la route à l'Ouest. Les pays voisins sont Kronos, l'Arcanie, Fortuna et la Travie.


Carte de la zone géographique centrée sur le Royaume-Soudé

III. DIPLOMATIE

La rencontre entre le Directeur du Conseil de la RFY, Heran Romeretegui, ainsi que la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé, accompagné du Ministre d'État Michele Satizo soit se faire dans les prochains jours afin d'évoquer les futures relations diplomatiques qui vont être mises en place entre la République Fédératrice de Youslévie et le Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est. Adolfo Carini, actuel Conseiller d'État chargé des Affaires Étrangères, souhaite l'ouverture d'une Ambassade Youslève à Pardenona, la Capitale Frialane, mais aussi d'un Consulat Général de Youslévie dans la ville de Triastro, afin de faire un pas en avant vers les Youslèves. La Reine, ainsi que Anna-Maria Polese, Conseillère d'État chargée de l'Intérieur, souhaite l'ouverture d'une Ambassade du Royaume-Soudé à Sedjan, Capitale de la RFY. Ainsi, Guiseppe Santoni Conseiller d'État chargé des Affaires socio-culturelle, de la Santé, de l'Environnement et de l'Urbanisme du Royaume-Soudé souhaite déposer le projet du prolongement de l'autoroute A1 qui traverse le Royaume-Soudé d'ouest en est de Cordignona, CG à Sarone, SR, en passant bien entendu par Pardenona, PN et Vittorio Vanotti, VV. L'autoroute A1 est aussi l'échangeur vers l'autoroute A2 qui relie le nord du pays, au sud à Mella Città, MC en déviant sur l'A21 vers Ordina, OD. Ce projet de prolongement devrait voir le jour et ainsi relier à capitale Frialane à Triastro, TR via la Youslévie avec la construction d'un pont sur le Fleuve Brasak, l'autoroute traverserait la rocade de Breuillet en Youslévie pour continuer vers Triastro, TR au Royaume-Soudé. Ce projet pourrait permettre aux deux nations de commencer sur une bonne voie diplomatique pour les générations futures.


Projet de l'autoroute frontalière A1


Projet du Pont sur le Brasak
Rencontre diplomatique RSFYE-RFY


Contexte vu par la Youslévie:
Les relations entre la Youslévie et le Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est n'ont pas toujours été cordiales, en effet depuis 1513 et le rattachement de la Youslévie de l'Est, refusant l'Union entre les yous et les lèves, au Royaume du Frial provocant une rupture des échanges diplomatiques et commerciaux entre les pays. De nombreuses guerres ont faillis éclater suite à cela, et depuis la proclamation de la République Fédératrice de Youslévie en 1904 les deux pays n'ont pas souhaités entretenir de relations à cause des différences de régime. Depuis lors et malgré les décennies passantes, ni le RSFYE ni la Youslévie n'ont jugé bon de faire un pas l'un vers l'autre
Cependant, le 26 février 2008, Adolfo Carini, conseiller d'État aux Affaires Étrangères a proposé une rencontre et un rapprochement diplomatique notamment dans le but de construire une autoroute visant à relier la partie frialane et youslève du pays monarchique ainsi qu'un pont enjambant le Brasak.
Cette missive a été très bien accueilli par le Conseil de la RFY, tout d'abord car le réseau autoroutier avait grand besoin de rénovations pour accueillir le flux toujours plus important de voyageurs aussi bien frialans que youslèves mais aussi car en ces périodes de troubles en Eurysie du sud, la Youslévie a besoin de soutiens. Et même si le RSFYE est un pays historiquement neutre, son soutien diplomatique pourrait être crucial dans la résolution des tensions avec Kronos notamment. De plus au niveau de l'économie et du commerce les marchés youslèves et frialans ne pourront que sortir vainqueur des possibles accords entre Heran Romeretegui et la Reine Graziella IX.


L'annonce de la rencontre entre le dirigeant de la RFY et la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé approchait, la Reine devait donc se rendre à Triastro, TR, lieu de la rencontre dans le Palais Royal qui se situait dans la capitale de la région de la Youslévie de l'Est. La Reine prenait alors le bateau au départ du port de Pardenona, PN, car celle-ci n'appréciait pas les trajets en avion, et encore moins en hélicoptère. La traversé prit quelques heures, pendant lesquels la Reine Graziella IX ainsi que le Conseil Royal et la Représentante Parlementaire Cristina Uliana se reposaient, et firent une réunion afin de préparer la rencontre avec le Directeur de la RFY et son gouvernement. La Reine fit mandater la Conseiller Régional de la Youslévie de l'Est de préparer alors le Palais Royal qui se situe en Youslévie de l'Est, Palais qui sert à la Reine lors de ses déplacement dans la Région enclavée. Le Palais Royal se situe à une dizaine des kilomètres au sud de la ville de Triastro, TR, au bord de la mer, facilitant l'accès pour la Reine et sa famille, mais aussi pour les rencontres diplomatiques, qui ce soit par la route, ou par la mer. La Reine et son équipage arrivait vers 15:00 dans le port du Palais, et prit le temps de saluer servants et servantes du Château, et convia son équipe de conseillers dans la salle de réception, transformé depuis grande salle de réunion permettant de recevoir les équipes diplomatiques des pays conviés, mais aussi de faire des conférences avec le Conseil Royal.


Palais Royal, Triastro, TR

La Reine attendait impatiemment la venue de Heran Romeretegui, après tant d'années passées sans que les deux pays aient de liens diplomatiques, faisant comme si, chacun n'existait pas, du à de vieilles querelles datant de plus de 100 ans. En effet, la Reine avait envie de relancer les relations avec son, voisin Youslève, car, le mari de celle-ci est Youslève de l'Est, et le Prince souhaite que son peuple puisse enfin retrouver la paix avec la Youslévie. C'est dans une politique de diplomatie internationale et eurysienne que la Reine fit mander Adolfo Carini de contacter son homologue Youslève afin de prévoir une rencontre historique entre les deux dirigeants, et ainsi parler ambassades, consulats, union, culture, mais surtout urbanisme et progrès. La Reine attendait la venue du dirigeant, prête et décidée comme jamais.

- Ouvrez les portes du Palais je vous prie, déclarait la Reine à ses servants.
- Oui votre Grâce, répliqua Dame Sofia.


La Reine Graziella IX, attendant ses invités
Arrivée à peine une heure plus tôt, la délégation youslève composée d'Heran Romeretegui, le Directeur du Conseil de la RFY ainsi que de Thaumas Emond, Second du Conseil, d'Hermione Aviles, Secrétaire aux affaires étrangères, Icaro Devisano, Secrétaire aux Affaires Intérieures et autres diplomates, traducteurs et conseillers a atterri à l'aéroport de Triastro, TR et s'est rendu directement au Palais Royal situé en bord de mer.
Là-bas ils ont étés accueillis avec classe par la maîtresse des lieux qui n'est autre que la Reine Graziella IX.
Malgré la horde de journalistes dehors, les délégations se sont directement misent au travail laissant les photos pour plus tard. Le premier sujet de discussion prévu à l'ordre du jour portait sur la raison officielle de la rencontre, c'est-à-dire le projet de relier les parties frialane et youslève du RSFYE en prolongeant l'autoroute A1 en territoire youslève et en construisant un pont sur le Brasak, fleuve constituant en grande partie la frontière entre la Youslévie et le Royaume Soudé.
Projet
vu en carte.
C'est Monsieur Romeretegui lui même qui entrepris de présenter lui-même les aménagements que devraient subir les autoroutes youslève afin de mener à bien ce projet, mais en préambule il n'oublia pas les courtoisies de circonstances.
"Votre Altesse, tout d'abord nous vous remercions pour votre invitation qui plus est dans un si bel endroit. Nous avons été accueillis superbement de l'aéroport jusqu'ici et nous tenions à vous exprimer notre gratitude en vous offrant un nécessaire à maté, boisson très populaire chez nous que nous consommons entre amis, car nous sommes ici avec des amis, ainsi qu'une bouteille du meilleur vin de Youslévie provenant tout droit des vignes de Solaï non loin d'ici. Ces quelques présents ne pourront tout de même pas effacer les erreurs du passé et nous regrettons, au vu de l'accueil que nous avons reçu et de votre courtoisie durant les échanges diplomatiques précédant cette rencontre, que nos deux nations n'aient pas nouées de liens plus forts avant.
Maintenant n'oublions pas le but premier de cette entrevue, la construction de cette fameuse autoroute A1 qui relierait Sarrone à Triastro en traversant le Brasak mais aussi la Youslévie.
Votre Altesse, nous souhaitons mettre les choses au clair directement afin de commencer ces négociations du bon pied, bien que nous soyons on ne peut plus enthousiaste vis-à-vis de ce projet nous ne pouvons vous assurer que l'autoroute A1 puisse continuer en passant de l'ouest à l'est de la Youslévie, ou en tout cas sous la forme que vous aviez imaginés initialement. En effet comme vous pouvez le voir sur cette carte projetée actuellement notre réseau autoroutier est particulièrement dense au centre du pays mais n'a aucun grand axe traversant votre frontière aussi bien dans la partie frialane que dans l'enclave youslève.
Carte du réseau autoroutier en Youslévie
.
Ce que nous vous proposons donc c'est que, plutôt que de construire une nouvelle autoroute quasiment parallèle à celles existante nous construisions conjointement plutôt des routes faisant la jonction entre vos frontières et les autoroutes déjà existantes tout en agrandissant ces dernières.
Sur cette carte, les autoroutes à construire sont en rouge et celles à agrandir sont surmontées d'un symbole en forme de losange.
Carte montrant les travaux possibles
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Cette solution serait bien moins coûteuse et bien plus pratique pour les futurs usagés.
Nous avions aussi pensé à construire d'autres autoroutes traversant la frontière qui démarreraient de Baltos, Môt ou Frontalis mais cela n'était qu'une idée qui mériterait peut-être d'être redéveloppé ultérieurement.
Évidemment nous n'oublions ni la question du pont, dont les esquisses que nous avons vu nous plaisent beaucoup d'ailleurs, ni la question de l'autoroute A1 qui devrait quand même être prolongée de Sarrone jusqu'à la frontière.
La Reine Graziella IX se tenait devant les portes du château, attendant la venue du corps diplomatique, et recevait le message du portail de garde que des blindés étaient passés. La délégation arrivait devant le Palais Royal, et la Reine salua M. Romeretegui d'une poignée de main avant de l'inviter à la suivre jusqu'à la salle de réunion.

"M. Romertegui, nous vous souhaitons la bienvenue au Royaume-Soudé, nous, la Reine Graziella IX, esperons que vous avez fait bonne route et bon voyage. Le Conseil Royal et nous-même avons préparé pour l'occasion un petit nécéssaire pour vous montrer notre reconnaissance quant à cette visite en Youslévie de l'Est, vous y trouverez pour chacun une bouteille de notre meilleur Prosecco, mais aussi de notre meilleur Lambrusco, et pour finir un très bon vin rouge de nos régions, mais vous y trouverez aussi quelques petites spécialités de nos région, tel que des fromages, des alcools distillés, et des biscuits. Messieurs, Mesdames, nous vous invitions à prendre place au sein de notre salle de réunion, et je vous laisse commencer, Monsieur."

La Reine prit alors place dans la salle de réunion, les Conseil Royal autour d'elle, la délégation Youslève en face d'eux, elle prit la peine de sortir les quelques documents tel que des cartes et des études de financement. La Reine prit la peine d'écouter le Chef de l'Etat Youslève, un sourire au lèvres, bien entendu, la Reine était heureuse de cette rencontre, le rapprochement avec son voisin laisser augurer à beaucoup de belles choses pour le Royaume-Soudé et la Youslévie. Le Reine écoutait attentivement son homologue Youslève, et à la fin de son discours, elle se levait, passant sa main dans ses cheveux pour retirer sa couronne qui pesait sur sa tête.

- Il fait chaud dans cette salle, nous retirons la couronne ! dit-elle en rigolant, M. Romertegui, j'aime beaucoup le projet de ramification de l'autoroute Youslève, il est vrai que le tronçon entre Sarone, et la frontière est déjà en cours de création, car nous souhaitons relier au plus vite les communes de l'ouest à nos grandes agglomérations. De plus, la Youslévie de l'Est dispose déjà d'un système de semi-autoroute, en cours d’amélioration pour le rattachement à votre système autoroutier. En prenant connaissance de votre infrastructure actuelle, je propose plutôt de tracer une autoroute droite de Sarone vers votre autoroute AN1 qui passerait ensuite par Brteuillet, l'AN2, et ensuite une bifurcation sur l'AN51 en direction de Solai, pour ensuite passer la frontière avec la création d'une autoroute sur les quelques kilomètres séparant Solai de la frontière en direction de Triastro et qui desservira le nord de la Youslévie de l'Est. Cela peremttra de réutiliser votre système, et ainsi engendrer peu de coûts.

La Reine prit alors un feutre, et montrait sur le tableau avec la carte de la région ce qu'elle pensait en souriant.

Carte 2.0 du projet d'autoroute

- Le pont sur le Brasak est venu de l'idée des équipes de Giuseppe Santoni, notre Conseiller d'État chargé des Affaires socio-culturelle, de la Santé, de l'Environnement et de l'Urbanisme, et nous sommes fier de nos graphistes et architectes Frialans. Dit-elle, en s'asseyant à nouveau. Le prochain point que nous aimerions aborder avec le Conseiller Carini, est l'ouverture d'une Ambassade du Royaume-Soudé à Sejdan, afin de permettre aux ressortissants Frialans de pouvoir compter sur l'ambassade en cas d'urgence en Youslévie. De plus, nous avons réservé pour vous un hôtel particulier pour faire office d'ambassade dans le meilleur quartier de Pardenona, notre Capitale, afin de vous montrer que notre coopération et notre envie de tisser des liens forts avec vous. Nous vous proposons aussi l'ouverture d'un Consulat Général à Triastro, car le tourisme Youslève risque d'être important du à nos stations balnéaires, il est important que vous puissiez être présent aussi en Youslévie de l'Est. Nous avons d'autre points à aborder, mais nous vous laissons la parole, cher ami.
Heran Romeretegui, comme la quasi totalité de la délégation youslève était très content de l'avancement des négociations et de la tournure que prenait cette rencontre. En effet le sujet de l'autoroute et du pont avaient été expédié avec la plus grande facilité et rapidité, cela était de bon augure pour la suite des négociations et pour les raisons tacites de cette visite youslève en terre frialane.
La Reine Graziella, en proposant cet échange d'ambassade, avait amorcé le réel début de cet entretien et le président de la RFY d'origine basque s'en réjouissait.
"Merci beaucoup pour cette proposition Votre Altesse. Pour répondre à cela je vais laisser madame Hermione Aviles et monsieur Icaro Devisani prendre la parole, en leurs qualités de Secrétaire du Conseil de la République Fédératrice de la Youslévie aux Affaires Etrangères pour madame Aviles et de Secrétaire du Conseil de la République Fédératrice de la Youslévie aux Intérieures pour monsieur Devisani c'est à eux que revient la responsabilité de répondre.
Le président du Conseil doutait peu d'Aviles, fervente libéral qui avait en plus déjà communiqué avec son homologue frialan. Ses craintes portaient plus sur Devisani, jeune et fougueux socialiste de 32 ans (ce qui est jeune en politique) il était déjà numéro deux de son parti derrière Oedipo Abeyta mais ce dernier étant chef de file du Parti Socialiste aux élections légilslatives il avait dû laisser sa place au Conseil. Icaro Devisani avait alors commencer à occuper l'une des places les plus convoités de la RFY et avait montré ses réticences quant à une trop grande ouverture des frontières et était surtout un anti-monarchiste convaincue.
Hermione Aviles
H.A
C'est Hermione Aviles qui prit la parole en première:
"Votre Altesse Royale, au nom de la RFY j'ai le plaisir de vous annoncer que le Conseil de la RFY a déjà statué sur une possible ouverture d'ambassade à Pardenona. Évidemment la réponse est oui et nous enverrons le plus promptement possible un ambassadeur dans votre belle capitale. Le Conseil de la RFY ne s'oppose pas non plus à l'ouverture d'un consulat ici, à Triastro afin de faciliter les échanges entre nos deux pays et plus particulièrement votre enclave de Youslévie de l'Est. Je laisse la parole à mon homologue des Affaires Intérieures, monsieur Devisani."
Tout de suite la délégation youslève se fit plus anxieuse, tous savaient les positions du socialiste sur les échanges avec des pays étrangers autrefois hostile et surtout sur les monarchies, lui qui avait de nombreuses fois critiqué l'aura qu'avait Ezio Arnages, Roi unificateur des youslève et créateur du pays, au sein de la population encore aujourd'hui.
Icaro Devisani
I.D
"Madame Graziella de Mella, messieurs et mesdames les diplomates du RSFYE, sachez que le Conseil de la République Fédératrice de Youslévie (il avait bien insisté sur le terme "République Fédératrice")a aussi délibéré sur une ouverture d'ambassade frialane en Youslévie. Cette délibération s'est avérée positive et nous sommes donc prêt à recevoir votre délégation. Nous vous proposons également une ouverture d'un consulat soit à Bell-Vill soit à Baltos, ces deux grandes villes étant les plus proches géographiquement de la Youslévie de l'Est. Cependant nous savons que cette décision ne fait pas partie de celles qui peuvent être prise de manière rapide et irréfléchie nous vous laissons donc le temps de réfléchir avant de nous donner une réponse définitive.
Merci pour votre écoute."

Les diplomates youslèves semblèrent se détendre un peu quand Devisani finit son speech, cependant la plupart avaient remarqués que celui-ci n'avait pas tenu les bons signes de respect envers la Reine et qu'il s'était montré un peu insistant quand il avait évoqué le fait que la Youslévie soit une république. A part ces dérapages sur la forme, le fond avait été respecté conformément à ce qu'Heran Romeretegui lui avait demandé personnellement lors du voyage.
La Reine prit la peine d'écouter son homologue parler, heureuse que le point de l'autoroute soit enfin expédié, car, en effet, c'était une réelle volonté de son peuple de pouvoir avoir accès à une autoroute en Youslévie et ainsi pouvoir faire le trajet depuis la capitale jusqu'à l'enclave de Youslévie de l'Est. Graziella IX acquiesça quand Heran, Romeretegui prit peine de présenter Madame Aviles et Monsieur Devisani, homologues de Adolfo Carini aux Affaires Étrangères et Anna-Maria Polese chargé de l'Intérieur. Adolfo Carini se levait alors pour saluer d'une poignée de main Madame Aviles, sa consoeur, en laissant apparaître un grand sourire.

Adolfo Carini

- Enfin nous nous rencontrons, Madame Aviles, nous serions plus que ravi de pouvoir enfin démarrer de vrais échanges avec la République Fédératrice de Youslévie, nous permettant de pouvoir tisser des liens forts entre nos deux États. Je laisse ma secrétaire, Ivana Lupo, prendre le relai.

Ivana Lupo, chargé l'ouvertures des ambassades et des consulats généraux prit alors la parole en se levant et donnant un attaché de documents administratifs.

Ivana Lupo

- Madame, le Royaume-Soudé a réservé pour vous un de nos plus beaux Hôtel Particulier de notre Capitale, pour vous montrer la reconnaissance que tient la Reine à une union forte de nos deux diplomatie, le bâtiment se trouve dans le quartier du Palais Royal de Pardenona, dans la Viale Palazzo Reale au numéro 156, nous espérons que votre équipe diplomatique se plaira dans notre belle Capitale. Nous attendons alors votre équipe des plus vite, ainsi que le nom de l'Ambassadeur qui sera nommé afin de mettre à jour notre liste pour les ressortissants étrangers. Quant à la création d'un Consulat Général à Triastro, nous avons mis en place des bureaux consulaires dans un grand immeuble Viale Fabrizio Primo dans le premier arrondissement de Triastro, cet immeuble sera partagé avec les nations désirant un Consulat en Youslévie de l'Est, et permet une meilleure centralisation des services consulaire dans notre ville, étant moi-même originaire de Youslévie de l'Est, et de famille Youslève. dit-elle tout sourire. En effet, la Secrétaire Générale aux Affaires Étrangères était originaire de l'enclave et s'était battu aux côtés de son parti politique pour une meilleure ouverture du Royaume-Soudé sur le monde, et premièrement sur son voisin, dont elle partage l'ADN.

La Reine regardait Ivana Lupo, acquiesca et la remercia, puis regardait Icaro Devisani qui allait prendre la parole. Celui-ci n'utilisait pas les formules de politesses qui devait se mettre en place dès lors qu'une personne de la Royauté se trouvait dans la pièce, mais celle-ci ne relevait pas, comprenant que le personnage devait être ainsi. C'est alors à Anna-Maria Polese de prendre la parole en réponse à son, homologue Icaro Devisani.

Anna-Maria Polese

- Son Altesse Royale, Monsieur le Directeur du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie, Chers diplomates et collègues, Icaro, au nom du Conseil Royal que je représente en tant que Conseillère d'État chargée de l'Intérieur, nous acceptons l'ouverture d'une Ambassade du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est puisse notre Royaume continuer de tisser des liens de part cette Ambassade de Sejdan. Nous attendons de votre part l'adresse du bâtiment afin que ma collègue Francesca Marzotti, directrice des Ambassades et des Consulats du Royaume-Soudé puisse nommer au sein de nos diplomates un Ambassadeur qui se rendra sur place avec son équipe et ainsi mettre en place de réels dialogues. Nous pensons qu'ouvrir un service Consulaire à Bell-Vill est une bonne idée au vu de la proximité géographique entre Triastro et Bell-Vill, permettant ainsi des actions de jumelage et de promotions de nos cultures si proches. Au nom du Conseil Royal que je représente, et avec l'accord de Sa Majesté la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé ici présente, nous vous proposons à vous et les citoyens de Youslévie l'entrée dans le territoire du Royaume-Soudé une entrée libre sur le territoire du Royaume-Soudé pour une durée maximale de 6 mois comme proposé par le Parti socialiste en la personne de Cristina Uliana, représentante parlementaire ici présente. Cette mesure permettra de favoriser le tourisme Youslève au Royaume-Soudé et ainsi éviter les problèmes de visas. Qu'en pensez-vous, monsieur ?
Le fait qu'Anna-Maria Polese appelle Devisani par son prénom fit doucement sourire la totalité des youslèves présents autour de la table. Le second du Parti Socialiste lui ne sembla pas apprécié cette remarque car son teint se fit plus rougeâtre qu'auparavant et il sembla vouloir répliquer avant de s'abstenir.
C'est Romeretegui qui repris alors la parole:
"Essayons de récapituler de manière efficace, tout d'abord madame Lupo, nous prenons note de l'adresse au numéro 156, Viale Palazzo Reale. De plus, je vous garantis que vous connaîtrez bientôt le nom de notre ambassadeur, cependant notre système politique veut que ce soit le vote du Conseil qui décide de chaque ambassadeur grâce aux propositions de ses membres, il en va de même pour la désignation du futur consul en Youslévie de l'Est. Cependant ne vous inquiétez pas, la prochaine réunion du Conseil aura lieu dans une semaine, vous serez donc très bientôt informés de l'identité aussi bien du consul que de l'ambassadeur.
Ensuite madame Lupo, l'adresse prévue pour accueillir vos diplomates est le 130 Boulevard du Temple. Comme son nom l'indique, cet ancien hôtel particulier est situé dans l'une des plus belle avenue de la capitale car au bout de celle-ci se trouve le Temple des youslèves, où les plus grands hommes et femmes de la Nation reposent, ainsi que le mausolée où repose la dépouille d'Ezio Arnages, le Roi unificateur de la Youslévie. Nous attendons donc impatiemment la nomination de l'ambassadeur du Royaume-Soudé afin de pouvoir commencer à collaborer avec lui.
Maintenant pour ce qui est de Bell-Vill...
(le Directeur du Conseil fit une pause le temps de reprendre son souffle mais surtout pour laisser aux traducteurs et aux scribes le temps de retranscrire ses propos)nous n'avons malheureusement pas d'adresses à vous proposer pour le moment, nous vous la ferons parvenir en même temps que les noms des diplomates.
Et enfin Madame, sachez que malgré que cette offre concernant la possibilité pour youslèves et frialans de circuler librement soit très alléchante et nous conforte encore plus dans notre volonté de faire naître perdurer des échanges youslévo-frialans, je me vois malheureusement dans l'incapacité de pouvoir répondre à cette proposition moi-même. D'ailleurs, personne autour de cette table ne peut vous dire oui ou non tout seul. Cette décision revient au Congrès de la RFY, le parlement de notre République. Le Congrès sera donc saisie le plus tôt possible afin de trancher sur cette question et vous serez les premiers avertis quant à la décision de nos 925 députés.
Je crois avoir plutôt bien résumé la situation. Maintenant, Votre Altesse je m'adresse à vous directement et avec une gravité non-dissimulée afin de vous mettre en garde face à une bien grande menace. Cette menace vient d'un pays limitrophe aussi bien à la RFY qu'au RSFYE. Il s'agit de Kronos, ça serait une insulte que de vous faire un résumé de ce qu'il s'y passe, mais sachez qu'en plus de déporter des gens, de maltraiter les opposants et de réaliser bien d'autres horreurs, le régime de Baldassare Calabraise retient sa population en otage et pas moins d'une quinzaine de civils souhaitant fuir Kronons pour se réfugier en Youslévie ont déjà étés abattus. De plus, l'armée kronienne est postée à la frontière et mène des manœuvres afin d’impressionner nos populations en représailles au fait que nous acceptons l'accueil de réfugiés kroniens.
Que cela soit bien clair, ce ne sont pas les idées promulguées par ces gens qui nous répugne, mais c'est bien la manière et les méthodes qu'ils utilisent pour les faire triompher qui nous dégoûte au plus profond de nous même. De plus ne voyez pas ici une tentative d'influence, nous connaissons très bien la position neutre du RSFYE depuis des siècles et nous la respectons. Cependant nous vous tenons au courant des agissements et des forfaits de nos voisins respectifs.
J'espère ne pas avoir été trop direct mais je me tenais et il était de mon devoir de vous mettre au courant de chef d’État à chef d’État.
Anna-Maria Polese reprit place derrière la Reine, et prit son calepin avec son stylo doré, et mit alors ses lunettes sur son nez afin de bien pouvoir rédiger correctement les dernières notes qui pouvaient être prises lors de cette réunion entre les deux nations. C'est alors que M. Romeretegui, Directeur de la RFY prit la parole. Elle le laissa alors s'exprimer se permit alors de répondre au nom de sa consoeur.

- Pourriez-vous ainsi me confirmer le code postal de Sejdan afin que je puisse le noter ? Ma collègue Francesca Marzotti a du s'absenter suite à quelques soucis au sujet d'une de nos ambassades. répliqua-t-elle, je ne voudrais pas qu'elle loupe une information...

Anna-Maria attendait alors la réponse du Directeur, tout en écoutant, la suite de son speech car elle le laissait d'abord terminer. C'est alors qu'ils abordaient le système démocratique de la RFY, Anna-Maria fut impressionner par cette démocratie réellement directe, qui ne ressemble pas du tout à ce qu'elle peut connaître au Royaume-Soudé.
La Reine écoutait attentivement les dires du Directeur de la RFY, acquiescent et regardant alors du coin de l'oeil Adolfo Carini, Conseiller d'État aux Affaires Étrangères, qui ne l'avait malheureusement pas briefée sur les tensions à la frontières entre la Youslévie et Kronos, ni même sur les agissements du gouvernement de Kronos envers la population du pays.

- Nous attendons alors de la part des citoyens de Youslévie représenté par votre Parlement de la République une réponse quand à l'ouverture de nos frontière et la facilitation des douanes entre nos deux pays. Ensuite, permettez-nous, Monsieur le Directeur, nous n'étions pas au gré des agissements du gouvernement de Balsassare Calabraise en Kronos, et encore moins des civils abattus à votre frontière. Nous devons prochainement rencontrer Kronos à Pendragon afin de mettre en place des accords transfrontaliers permettants à notre voisin de devenir un ami. répliqua la Reine, nous sommes certes une nation qui se veut impartiale et neutre, mais la paix en Eurysie doit enfin être proclamée, et c'est au Royaume-Soudé ainsi que toutes les nations Eurysiennes de montrer l'exemple. Nous décidons alors d'envoyer des soldats de l'armée Royale se poster à la frontière avec Kronos, et nous prendrons au plus vite contact avec Signore Calabraise afin de comprendre ces agissements. Le Royaume-Soudé prendra position, en ayant bien sur écouté toutes les parties prenantes. Signore Manueli, avez-vous prit le point je vous pris ? dit-elle au Conseiller d'État chargé de la Justice et de la Défense. Votre franchise nous plait énormément Monsieur Romeretegui, et nous sommes encore ravi de vous recevoir en nos lieux. Nous souhaitons ensuite aborder un autre point, pouvons-nous, Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est considérer la République Fédératrice de Youslévie comme un pays allié en tout point? Nous souhaitons assurer une paix illimité entre nos deux pays. Ce point permettrait de classifier la Youslévie dans nos registres comme un pays sur lequel nous pourrions compter en cas de conflit, de pénurie, de catastrophe, et inversement, considérer le Royaume-Soudé comme votre allié. Nous attendons une réponse sur ce point qui me tient réellement à coeur, notre Époux étant Youslève, c'est un point qu'il m'a quelque peu abordé et qui a été vu avec Signora Polese, et Signore Manueli, ainsi que Signore Carini, et qui est mûrement réfléchi, bien entendu. La ratification d'un traité d'alliance permettra à nos deux nations la prospérité et la paix en tout temps, ainsi qu'une coopération militaire.

La Reine tendit alors le traité au Directeur de la RFY, celui ci-mentionnant la reconnaissance mutuelle, l'accord d'ambassades, la vente de matériaux militaires, mais aussi la non-agression et la coopération en cas de conflit sur vote des populations.

- Pour le futur, Monsieur Romeretegui, pour le futur ! dit-elle en souriant sincèrement.
Heran Romeretegui écoutait attentivement les paroles de la Reine Graziella et réfléchissait en même temps à la tournure que prenait cette rencontre.
La Reine Graziella ainsi que ses ministres étaient extrêmement impliqués dans ces négociations et semblaient sincèrement de bonne foi. Après avoir renseigné le code postal de Sedjan, et plus précisément de l'arrondissement du Boulevard du Temple qui est CS 110, à madame Polese il avait laissé la parole à la souveraine du RSFYE.
Cette dernière l'avait d'abord rassurée et avait condamné les agissements de Baldassare Calabraise et ses sbires, elle a même annoncer qu'elle allait déployer des forces à la frontière entre le Royaume-Soudé et Kronos. De plus, et cette proposition pris de cours l'ensemble de la délégation youslève, Graziella IX avait fait la proposition suivante: une entente d'alliance mutuelle. Peu de monde espéraient cela en venant ici, et ceux qui imaginaient cela le voyait comme un rêve un peu fou. Surtout la plupart des membres de cette délégation avaient en tête, avant de venir et de découvrir le contraire, le cliché du frialan, c'est-à-dire quelqu'un d'arrogant et de snob or voilà tout le contraire. Tous autant qu'ils étaient, les diplomates frialans avaient fais preuves de sympathie et allant même jusqu'à dépasser les espérances d'Heran Romeretegui et de ses collègues. Le Directeur du Conseil dû faire une pause le temps trouver la bonne réponse à cette proposition. Il toussa et un peu et recommença une nouvelle tirade avec le sourire aux lèvres.
"Votre Altesse, je vous avoue que vous nous prenez un peu de cours. Nous nous attendions à beaucoup de choses positives mais de là à ce que vous nous proposiez une entente de ce genre...
Comme vous l'avez sûrement compris, notre démocratie est différente de la votre et chacune a ses particularités. Une des particularités de la République Fédératrice de Youslévie est que le chef de l’État, en l’occurrence et jusqu'à octobre moi, n'a que peu de pouvoirs dans tout ce qui est prise de décisions, la plupart du temps je dois me référer au Conseil ou alors au Congrès. Ici la décision à prendre est: la Youslévie doit-elle s'allier de manière constante et quasi-illimité avec le RSFYE? Or cette décision influencera directement la vie du peuple youslève, en conséquence c'est au parlement élu directement par le peuple youslève, le Congrès donc, de prendre cette décision. Je ne peux malheureusement pas signer ce papier au risque de me retrouver non seulement au chômage mais aussi en prison...
(l'image d'un Heran Romeretegui derrière les barreaux arracha un sourire aux hommes et aux femmes attablés malgré la déception palpable chez les hôtes frialans) Cependant, mes collaborateurs et moi travaillerons sur cette question et déposerons le plus rapidement possible une proposition de loi regroupant l'ensemble des idées qui ressortiront de ces négociations. Gardez-donc ce traité au chaud car nous pourrions le signer très bientôt et cette fois c'est moi qui vous inviterai au Palais de l'Union à Sedjan. Et surtout ne voyez pas là une esquive de ma part, c'est notre démocratie qui veut cela. Elle est par bien des aspects excellente mais nous pouvons parfois lui reprocher d'être un peu trop lente dans certains cas."
Le Directeur du Conseil s'était montré très pédagogue sur ce coup-là.En effet il fallait bien donner la raison du refus et surtout il fallait bien l'expliquer. Déjà que Romeretegui lui même n'était pas à l'abri de se perdre dans la Constitution Youslève assez complexe, surtout quand il s'agit de la séparation des pouvoirs entre le Directeur, le Conseil et le Congrès. Il n'imaginait alors même pas la difficulté que ça devait-être pour des citoyens habitués depuis des siècles à une monarchie où le souverain avait un pouvoir assez large.
Il espérait seulement ne pas avoir trop froisser la Reine et que celle-ci comprendrait ce refus que lui même espérait temporaire.
La Reine termina de parler et prit la peine de croiser les jambes en écoutant Heran Romeretegui parler, il levait un sourcil en entendant la réponse négative et laissait alors le chef de l'État youslève terminer son allocution. La Reine comprenait que la république engendrait des prises de décisions longues, et elle était bien heureuse de pouvoir compter sur son peuple qui lui a toujours fait confiance, avec une part de républicains très faible, même pas 2% de la population frialane se dit prête a destituer la monarchie au profit d'une république présidentielle ou parlementaire.

- Monsieur, le Royaume-Soudé comprend que les prises de décisions ne peuvent être prises a fortiori, et que c'est beaucoup demande de la part d'une république, nous sommes bien heureux de vivre en monarchie parlementaire, dit-elle en souriant, mais ne vous en faites pas, c'était prévu par nos services, et nous sommes heureux de recevoir l'invitation quand à un séjour de notre délégation Royale au Palais de l'Union de Sedjan, nous avons beaucoup lu quant à votre pays, et nous avons hâte de réellement le découvrir, et parcourir ces contrées. Si vous n'avez pas d'autres points à aborder, nous pouvons conclure cette entrevue, et nous vous invitions à passer dans la pièce d'à côté où nous allons diner, car il se fait tard, quel est le menu ce soir, Adolfo?

La Reine se levait, prit son sac a main posé au sol et regardait Adolfo Carini, Conseiller d'État aux Affaires Étrangères du Royaume-Soudé qui avait organisé toute la visite diplomatique des représentants de la République Fédératrice de Youslévie en Youslévie de l'Est.

- Votre Majesté, ce soir nous dînons typiquement Frialan, servi sous forme de restaurant gastronomique, vous allez vous régaler je vous l'assure. C'est un traiteur de Triastro, spécialisé dans la cuisine Frialane qui a fait le déplacement au Palais. Nous arroserons ceci avec un vin rouge de Youslévie, et un Lambrusco du Royaume-Soudé, pour le futur. Suivez-moi je vous prie. Messieurs de la délégations de Youslévie, je vous présente Anastasija Soranti, nouvelle ambassadrice du Royaume-Soudé qui partira en délégation à Sejdan dans les prochains jours.

Pour conclure l'entrevue, le Royaume-Soudé avait pensé à tout, Adolfo invitait les invités à s'installer dans l'immense salle de banquet qui se trouvait dans le Palais Royal.
La Reine Graziella IX avait été invité officiellement par le Directeur du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie afin de ratifier les accords de Triastro permettant alors une alliance entre le Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est et la République Fédératrice de Youslévie afin que les pays puisse s'entendre sur un accord mutuel se définissants comme alliés mutuels, qu'ils puisse compter sur l'autre en cas de catastrophe, pénurie, et surtout en cas de conflits sur le territoire d'un des deux pays. La Reine avait validé avec le Directeur du Conseil le texte, qui avait été relu par les la ministre de l'intérieur. Elle avait rendez-vous à 11h avec Heran Romeretegui, rendez-vous qui devait se tenir au sein du Congrès Youslève afin que la démocratie puisse exister. Cet accord serait bénéfique pour les deux pays, et permettraient de faciliter bien des choses. Elle prit alors l'avion à 9h du matin, afin d'atterrir un peu avant 10:30 dans la capitale Youslève. Elle sortait alors de l'avion avec sa délégation qui se composait de la Représentant Parlementaire, Cristina Uliana, du Conseiller d'État chargé aux Affaires Étrangères, Adolfo Carini, et de la Conseillère d'État chargée de l'Intérieur, Anna-Maria Polese. L'exécutif et le législatif sur place afin que ces accords soient officiels. Un voiture blindée attendait la délégation, la Reine montait la première après qu'un soldat Youslève qui ait ouvert la porte. Arrivée sur place, devant le Congrès, elle entrait dans l'hémicycle, venant directement saluer Heran Romeretegui.

- Bonjour Monsieur Remeretegui, c'est un plaisir de vous revoir, surtout à Sejdan, quelle magnifique capitale.

La Reine devait alors faire un discours devant le congrès afin de se présenter, et présenter aux parlementaires youslève ses intentions. Mais cela devait se faire après avoir été introduite par le Directeur du Conseil, qui devait expliquer sa venue, selon le protocole.
" Bonjour votre Altesse, bienvenue en Youslévie. Nous sommes ravie que notre capitale vous plaise à ce point vous êtes toujours la bienvenue chez nous."
Le Directeur du Conseil s'avança ensuite vers la tribune et commença sa courte intervention :

"Mesdames et messieurs les membres du Congrès, il y a de ça un mois maintenant je vous avais personnellement présenté un projet visant à sceller une amitié durable entre nos deux pays. Suite à quelques modifications le Congrès a accepter d'établir une alliance mutuelle afin que la République Fédératrice de Youslévie et le Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est se portent secours en cas de catastrophes, pénuries ou conflits.
Je ne peux vous décrire ma joie et ma satisfaction quant à cet accord, il y a maintenant presque six ans de cela, j'étais alors un jeune Directeur du Conseil et je m'adressais à vous en vous promettant qu'à la fin de mon mandat la Youslévie se serait ouverte au monde et notamment à ses voisins. Et nous voilà aujourd'hui, nous apprêtant à signer ici ce traité d'alliance Youslèvo-Soudé, en la présence de la Reine Graziella IX en personne.
J'aimerais vous expliquer plus longuement l'importance que ce traité a, car il nous montre aujourd'hui que nous sommes capable d'oublier des querelles centenaires pour se concentrer sur le futur, mais je pense que chacun et chacune ici est déjà au courant des bienfaits de cet accord.
Je laisse donc la parole à la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est"


Les membres du Congrès présents en nombre pour ce moment historique se levèrent poliment. Et alors que la Reine s'avançait vers la tribune quelques applaudissements timides se firent entendre mais la plupart des parlementaires restaient de marbre et même si le RSFYE était un pays aussi démocratique si ce n'est plus que la Youslévie les youslèves avaient majoritairement une forte aversion pour tout système monarchique, en effet depuis la Révolution de 1903 les youslèves ne comprennent pas les pays possédant encore un monarque, et personne n'avait oublié que les royalistes s'étaient battus dans le camps des insurgés durant la Guerre Civile youslève.
Cependant bien que l'ambiance n'était pas chaude elle n'était pas non plus hostile, tout le monde avait en effet compris l'importance de ce traité, de plus la Reine était la dirigeante d'un pays désormais allié et après tout c'était au citoyens soudés de savoir si la royauté était une tare ou un bienfait et les youslèves respectaient cela.
- C'est toujours un réel plaisir de vous voir, Monsieur le Directeur.

Graziella prit alors le temps d'écouter le discours de son homologue youslève, à l'aube de la ratification d'un traité important pour les deux pays, venant à mener à une union beaucoup plus forte qu'auparavant, et cela, grâce au travail fait par les deux pays, et l'eau mise dans le vin de chacun. En effet, le Royaume-Soudé et la Youslévie se devaient d'être alliés, partageant tout deux des peuples communs, des traditions communes et une langue proche. La Reine, après avoir salué l'auditoire, s'avança vers La Tribune pour prendre la parole. Elle regardait ces parlementaires, le stress parcourant légèrement son corps. Elle prit alors la décision de retirer sa couronne ainsi que son écharpe qu'elle posa sur le pupitre et s'élançait dans un Youslève parfait.

- Chers membres du Congrès, aujourd'hui, si je suis devant vous, c'est pour me montrer telle que je suis et telle que mon pays peut être. Je comprend que certains bords politiques peuvent être réticent à cette union qui aura lieue entre la République Fédératrice de Youslévie et le Royaume-Soudé, et je l'entend, bien sûr, mais ne rien faire alors que NOS voisins commencent des guerres, vivent des révolutions, et commencent à créer des discordes entre eux, ce n'est pas possible. Votre choix, le choix des citoyens de la République Fédératrice de Youslévie a été entendu, et c'est par la démocratie que je suis présente aujourd'hui, moi, la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est en tant que Cheffe de l'État apolitique et neutre, venue se lier d'amitié encore plus profondément avec un voisin qui me ressemble, qui nous ressemble. Les citoyens du Royaume-Soudé, que ce soit frialans originels, ou Youslèves, sommes heureux de pouvoir entreprendre des démarches diplomatiques poussées avec vous, et la réponse du Congrès Youslève nous conforte dans l'idée que c'est le bon choix et que nous sommes fait pour s'entendre. Par ailleurs, nous regrettons le choix du Congrès d'avoir refusé la proposition de loi visant à proposer un accord de libre-échange des flux de population et de marchandises entre nos deux pays et espérons que cette question pourra être soulevé en session, afin que nous puissions expliquer en quoi cela pourrait favoriser tout les secteurs économiques. Je laisse à présent la place au Directeur du Conseil, Heran Romeretegui, qui va expliquer le protocole. Je vous remercie tous pour cette longue écoute, et espérons vous revoir très bientôt.

La Reine salua alors le congrès en signe de respect, et reprit sa couronne et son écharpe, allant rejoindre sa délégation alors que Heran Romeretegui allait certainement reprendre la parole afin de fignoler les derniers aspects du traité.
Les différents gestes d'humilité ont littéralement enchantés les membres du Congrès youslève. Ces derniers se levèrent et applaudirent chaudement la souveraine avant de se rasseoir et d'écouter le Directeur Romeretegui.

"Merci chers amis. Nous allons maintenant procéder à la signature du traité qui consiste en une alliance entre le Royaume-Soudé du Frial et de la Youslévie de l'Est et la République Fédératrice de Youslévie. Cette alliance pourra être invoqué en cas de catastrophe, de conflit ou de pénurie par chacun des deux signataires. Ce traité sera connu comme celui de Triastro, car c'est le lieu où se sont déroulé les négociations menant à sa naissance mais aussi car cette ville de Youslévie de l'Est est le symbole du passé mais aussi du futur commun que nous avons, et il sera effectif dès le 1er octobre 2008.
J'invite maintenant la Reine Graziella IX à me rejoindre afin de signer et par conséquent de ratifier."
La Reine rejoint alors le Directeur du Conseil près d'une table avec deux chaises sur lesquelles ils s'assoient. Ensuite on leur tend des papiers permettant d'officialiser ce traité. Les deux chefs d’État signent alors ces papiers sous les lumières des objectifs avant de le montrer aux photographes et aux télévisions.
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