13/03/2013
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[EVENEMENT PERIODIQUE] Campagnes électorales fédérales et ses dépouillements

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Élections fédérales alguarenas.
Les élections fédérales alguarenas, un enjeu local, et bien plus...


Rendez-vous immanquables des huit dernières années, les élections présidentielles fédérales sont un évènement autant suivi à l'intérieur de la Fédération qu'à l'extérieur, particulièrement depuis les années 2000, où celle-ci tutoie les sommets des différents classements, que ce soit sur les plans économiques, commerciaux, militaires ou scientifiques. Il faut dire que contrairement aux élections nationales des états fédérés, les élections au niveau fédéral conditionnent pour une très large partie, la politique étrangère de l'Alguarena.

Aussi, si les présidences fédérales peuvent effectivement impacter le quotidien des citoyens fédéraux, c'est davantage dans la politique extérieure que ces dernières sont remarquées. Une politique extérieure somme toute commentée par l'opinion publique, lorsque celle-ci vient altérer significativement les cours des marchandises et l'activité économique locale, notamment l'emploi pour le citer.

La Présidence a effectivement différentes prérogatives, qui se distinguent de celles établies par les présidences des états fédérés comme:
  • l'harmonisation des pratiques fiscales, c'est-à-dire que bien que les états fédérés soient libres de choisir le montant de l'impôt praticable, la présidence fédérale peut légiférer en vue de définir des barèmes qui imposent des planchers et des plafonds aux taux d'imposition pratiqués,
  • la définition de normes communes, qu'elles soient quantitatives ou qualitatives, en matière d'habitats (exemple : part de logements sociaux à construire), d'environnement ou encore de santé (interdiction de certaines matières ou matériaux),
  • la gestion des flux commerciaux entrants et sortants de l'espace fédéral alguareno,
  • la gestion des emplois et des services associés aux administrations de la Fédération (recrutements, salaires, ...),
  • la définition de mesures incitatives ou encore limitatives dans le développement des activités professionnelles, commerciales, sur l'espace fédéral,
  • la ratification ou la dénonciation des accords internationaux,
  • la gestion de la dissuasion ou de la coercition militaire, c'est-à-dire les conditions dans lesquelles la déclaration de guerre ou le déploiement de forces armées au titre des opérations extérieures est permise. Les états fédérés ne pouvant appeler à la mobilisation nationale que pour faire face à un danger sur son espace souverain,
  • liste non exhaustive...
ÉLECTIONS FEDERALES DE NOVEMBRE 2008 / SONDAGES DE CAMPAGNE

Sondages au 1er mai 2008, qui exclut les abstentionnistes ou les intentions de votes blancs.


12 mai 2008 - Mazeri Abrogara (MPF) en tête, Bernabé Saavedra (GCCO) réduit l'écart et Cristobal Tenorio (LS) décroche.

Cristobal Tenorio
Malgré une chute libre amorcée sur l'ensemble du premier semestre, Cristobal Tenorio (LS/droite radicale) voulait se voir comme le prétendant légitime pour disputer ces élections à Mazeri Abrogara (MPF/droite modérée).





Evolution du 1er janvier au 1er mai 2008
Mazeri Abrogara (MPF/droite modérée) +6 points,
Bernabé Saavedra (GCCO/gauche radicale) +15 points,
Cristóbal Tenorio (LS/droite radicale) -15 points,
Elisabeta Tejedor (SDM/gauche modérée) -6 points,
Marisol Cotilla (UCR/Centre-écologie) et Ricardo Borges (SE/Sans-étiquette) -1 point.

C'est une campagne que certains jugeront trop courte ou trop longue, au regard de l'évolution constante qui accompagne chaque nouveau sondage. En effet, après 5 mois de campagne où presque tous les candidats se sont faits connaître depuis l'an dernier, certains à l'image de Cristobal Tenorio pour la LIGA DE SOBERANISTAS (droite radicale), aimerait arrêter le temps après avoir successivement vu dégringoler ses résultats à mesure que les sondages se poursuivaient. Le leader de la coalition LS, qui réunit les partis de l'extrême droite, avait démarré ce début d'année avec près de 24% des intentions de votes, le confortant en challenger notable pour la présidente sortant Mazeri Abrogara. Mais les crises politiques à l’international et le risque de guerre contre le Grand Kah ont largement profité aux partis pro-Fédération, qui ont su notamment après la bataille aérienne opposant les aéronefs alguarenos et kah-tanais au-dessus des eaux territoriales alguarenas, faire valoir l’impérieuse nécessité de se tourner vers plus de Fédération et moins de nationalisme. “La guerre contre le Grand Kah, qu’on la veuille ou non, impose de repenser notre investissement en matière de défense. Que peuvent les états fédérés, micronations par excellence, si elles devaient individuellement affronter leurs ennemis. La réussite militaire de la Fédération d’Alguarena face au Grand Kah apparaît comme une preuve irréfutable qu’il est impératif de mutualiser les moyens de défense et les politiques de sanction qui découlent d’un affrontement armé envers un état tiers…” explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston. Pour la classe intellectuelle, la guerre contre les Brigades Solaires et le Grand Kah constitue un des facteurs majeurs de l’essor du fédéralisme parmi l’opinion publique.

“Les gens veulent la sécurité, mais aussi la paix” nuance l’experte de renommée internationale. “Aussi, si vous avez un électorat favorable au développement du fédéralisme, vous en avez également un favorable au développement des relations pacifiques à l’international. Sur ce schéma, une partie de l’opinion publique identifie plus facilement Bernabé Saavedra, le candidat à la présidentielle fédérale de Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO), dont le parti s’ancre pleinement dans la pensée de la gauche radicale alguarena, en privilégiant une appartenance à l’ONC, mais un affranchissement total des états à celle-ci en matière de réglementation et d’engagement, politique ou militaire.”

Le candidat de la gauche de la gauche, qualifiait lui-même son programme de “détente”, considérant le désamorçage des tensions politiques et le rapprochement diplomatique voulu avec plusieurs états de proximité, et avec les relations se sont profondément détériorées sous la présidence de Mazeri Abrogara, à l’instar du Grand Kah et de la Cémétie. A contrario, le candidat à la présidence fédérale du GCCO s’est dit particulièrement engagé pour standardiser les relations alguareno-pontarbelloises, indiquant que les juntes militaires pontarbelloises et albelaises ne doivent pas être combattues, mais pas non plus encouragées par des accords économiques outranciers, qui placeraient sous respiration artificielle ces régimes censeurs et autoritaires.

La candidate de la SDM (gauche modérée) limite la casse face à ces deux poids lourds de la campagne présidentielle, en entretenant plusieurs projets de loi autour du développement de l’action sociale dans le pays mais dont la fragilité autour de son financement et l’absence de ligne politique claire à l’international la prive d’une réelle progression. Il faut dire que le terrain social est largement exploité par Saavedra (GCCO) et son projet de mutuelle d’entreprise avec une formule avec un reste à charge à 0% obligatoire, ou encore les actions en faveur de l’inclusion sociale entre les différents états fédérés, soumis à des disparités d’ordre économique, d’accès à l’éducation, aux soins, etc… et pour lesquels Saavedra propose des quotas minimum, de salariés ou d’étudiants étrangers (sous-entendu), dans les écoles ainsi que les administrations de certains états fédérés, tels que l’Arkoha. Une largesse largement décriée par la présidence arkohane, qui dénonce une ingérence et une absence totale de prérogatives, pour venir légiférer quant à l’intégration d’un nombre minimal d’étudiants étrangers, au sein des établissements éducatifs de son pays.

De son côté, la candidate sortante Mazeri Abrogara jouit d’un excellent bilan économique en matière de politique intérieure. Là où ses soutiens sont plus hésitants, c’est lorsqu’il convient d’abord les dossiers internationaux, en lien direct avec la politique étrangère, où les tensions se sont accumulées autour de certains pays, rendant possible l’éclatement d’un conflit armé sur le sol alguareno, identiquement à celui intervenu lors de l’attaque aérienne kah-tanaise, en février 2007. Après cet évènement, les citoyens alguarenos ont compris qu’ils pouvaient être attaqués sur leur sol, ce n’est pas anodin. Psychologiquement parlant, une partie d’entre eux souhaitent la paix pour entamer une rupture totale avec l’idée selon laquelle d’aussi terribles événements pourraient se reproduire sur le territoire alguareno.
ÉLECTIONS FEDERALES DE DÉCEMBRE 2008 / DÉCRYPTAGE DES RAPPORTS DE FORCE ÉLECTORAUX


15 décembre 2008 - Bras de fer qui se poursuit, entre les candidatrues d'extrême-gauche et de la droite.

Portrait de Mazeri Abrogara, durant sa tournée électorale dans des agglomérations heenylthaines.
Faire valoir une proximité et une accessibilité, est devenu le credo de la candidature de droite, portée par Mazeri Abrogara (Manifestacion Popular Federal - MPF).


Nous sommes en décembre 2008 et le monde politique de la Fédération est en proie à des divisions politiques croissantes. Dans l'archipel et précédemment tiré d'un sondage d'opinion, un fait nouveau avec les partisans d'extrême-gauche, qui viennent désormais rogner un important écart avec la représentation de Mazeri Abrogara, candidate à sa réélection. Une remontée de la gauche de la gauche, permise par la promesse faite à qui veut l'entendre, de restaurer la paix et la concorde à l'international ainsi que de présenter à la votation différentes actions sociales chargées de redistribuer dans des proportions plus larges, les richesses acquises par le travail.

Une notion de redistribution des richesses qui agace, quand l'on sait que le chômage au sein de l'Alguarena, n'a pas excédé 2% depuis les six dernières années. Dans ce cas de figure, la conception de programmes sociaux tournés vers les personnes éloignées du marché de l'emploi ne fait pas l'unanimité. Mais les tensions entre cette classe politique bipolaire résultent avant-tout du point de rupture consommé entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite (à laquelle s'ajoute une bonne frange de la droite conservatrice). L'élection du candidat de l'extrême-gauche, inscrit dans un programme de paix et normalisation des relations internationales, signifierait-elle l'ouverture d'un canal diplomatique vers les républiques communistes du Grand Kah, de Loduarie ou du Kronos? Une pensée abjecte sur laquelle les tribuns d'extrême-droite et de droite peuvent surfer allégrement.

Les tensions entre les deux courants politiques, nourris par des invectives réciproques et des attaques personnelles, projetant la complaisance alguarena eu égard à des régimes dictatoriaux et/ou précédemment ennemi de la Fédération, offrent les ingrédients nécessaires à l'éclatement de violences sur la voie publique entre les partisans des deux mouvances.

"Les républiques communistes de Loduarie et du Kronos, c'est la fourniture permanente d'une ceinture de chasteté pour les élections présidentielles, l'extrême-gauche n'a aucune chance d'engrosser notre belle république comme ça" explique Gepeto Brommara, député de la coalition d'extrême-droite (LS), la Liga de Soberanistas. Des propos métaphoriques et volontairement outranciers, qui traduisent l'approche des élections et la volonté ferme et implacable de chacun, à refuser de concéder tout avantage à l'autre camp, voire même d'envisager la défaite, bien que les sondages relatant l'évolution des opinions favorables, n'est pas été à la faveur du candidat de la Liga de Soberanistas, Cristobal Tenorio. Un candidat d'extrême-droite en chute libre continue depuis six mois, dont partie de l'électorat s'est ralliée à celui de Mazeri Abrogara, se faisant vraisemblement un choix plus pertinent pour la poursuite du modèle économique alguareno, première puissance mondiale. Il faut dire que l'électorat de l'extrême-droite est très attaché au rayonnement de l'Alguarena dans le monde et c'est à ce jour, la présidente fédérale Mazeri Abrogara qui, candidate à sa réélection, apparaît comme l'évidence concernant la consolidation de ces excellents résultats économiques et sociaux, avec un bond significatif pour le niveau de vie des alguarenos moyens.

Ainsi, malgré une certaine impopularité croissante à l'international, la présidente Mazeri Abrogara a su consolider son électorat, justifiant même auprès des électeurs d'extrême-droite, d'une relative indépendance politique, puisqu'elle agit indépendamment, des objections qui peuvent lui être faites à l'international. Un modèle fort et féminin, que la Fédération d'Alguarena n'avait jamais connu et semblait avoir grand besoin.

Mazeri Abrogara hisse durablement la Fédération d'Alguarena au premier rang des puissances mondiales.

La présidente fédérale sortante, Mazeri Abrogara, est en effet perçue, tout opinion partisane confondue, comme une femme forte et charismatique. C'est-à-dire que de toutes les qualités identifiées par les cibles du sondage, toutes ou une très large partie d'entre elles, reconnaissent ces valeurs comme particulièrement ancrées dans le personnage présidentiable et de renommée internationale. Il faut dire que Mazeri Abrogara a été élue en novembre 2000 à la tête de la Fédération d'Alguarena et à l'époque, la Fédération d'Alguarena était un assemblage de micro-nations, ne pesant pas bien lourd indépendamment sur la scène internationale. On ne parlait pas plus de l'Alguarena que de tout autre acteur de l'espace économique et commercial mondial. Mais en seulement huit ans, la Fédération d'Alguarena s'est faite le centre du monde, par une politique étrangère audacieuse, marquée dès les débuts de la guerre civile varanyenne et qui a aujourd'hui permis la création de dynamiques commerciales poussées à travers le monde, notamment le Varanya lui-même très en en attente sur la vente de ses ressources pétrolifères, pour restaurer et développer le pays post-guerre et post-crise politique.

Le pays, considérant des dépenses maîtrisées, une production de richesse en hausse perpétuelle et des investissements nombreux, qui placent notamment son secteur de la recherche et de l’innovation comme l'un des plus avancés au monde, a toujours entretenu une certaine stimulation de l'économie amorçant sur les années qui suivirent, le désendettement du pays grâce à une balance commerciale très positive, par l'exportation de produits manufacturés très aboutis, à l'instar des automobiles, des biens informatiques et électroniques pour ne citer qu'eux.

"Le pays a une santé économique favorable et le positionnement de la Fédération Alguarena sur la scène internationale, restera à son meilleur niveau, c'est-à-dire rien de moins que la première place, pour certainement les dix ou les quinze ans à venir..." semble se réjouir Valentino Irenez, député fédéral de la coalition de droite présidentielle, la Manifestacion Popular Federal (MPF). Figure politique du libéralisme et des valeurs républicaines, Mazeri Abrogara s'est également faite à partir de l'adhésion de l'Alguarena à l'Organisation des Nations Commerçantes, une organisation puissante, si ce n'est la plus puissante mondiale.
Malgré tout, la présidente fédérale Mazeri Abrogara a veillé à exister en dehors de l’institution, pour ne pas sceller son sort à la notoriété de l’organisation internationale. Un choix clairvoyant puisque l’Organisation des Nations Commerçantes souffre encore d’un déficit de sympathie auprès d’une partie de la population mondiale.
Oeuvrant sans cesse pour stimuler l’économie fédérale, soutenir le développement et l’innovation, mettre fin au processus d’endettement public et renforcer la position de l’Alguarena à travers le monde, Mazeri Abrogara doit toutefois s’opposer à un nouveau défi, si ce n’est le dernier de son unique mandat dans le cas où celle-ci ne serait pas réélue : l’extrême-gauche qui, incarnée par la coalition del “Grupo Confederal por la Clase Obrera” (GCCO).

Cette coalition qui occupait jusqu’ici peu de place dans la vie politique, et législative de la Fédération, prend de l’ampleur dans les sondages depuis quelques années, en partie grâce à une rhétorique agressive sur l’intervention alguareno à travers le monde et la perte de militaires qui en a découlé, notamment lors de la guerre civile varanyenne et sa bataille de Raad, où une compagnie d’artillerie alguarena avait été défaite par l‘offensive des forces impériales varanyennes et de ses alliés.

Bien que les sondages n’aient jamais montré les deux mouvances au coude à coude, laissant toujours apparaître une avance confortable pour la candidate sortante Mazeri Abrogara, force est de constater que le candidat de la gauche radicale, Bernabé Saavedra, connaît une inexorable ascension parmi les intentions de vote déclarées au journal. Une tendance scrutée à la loupe par les camps des différentes parties prenantes, et qui oblige ainsi le parti présidentiel à tenter de siphonner les votes de la Ligue des Souverainistes (extrême-droite) pour consolider la position de Mazeri Abrogara, et ainsi limiter les voix à destination du candidat d’extrême-droite, ce qui aurait pour effet direct de renforcer la candidature de la gauche radicale, représentée dans ces élections au travers de Bernabé Saavedra.

Mais tout aussi énergiques et passionnés qu’ils sont, les électeurs de l’extrême-gauche alguarena sont encore une base fragile, bien incapables de justifier d’une réussite économique ou d’un quelconque bilan à faire valoir.

Dès lors, le caractère féroce de la campagne électorale et des échanges entre la candidate Mazeri Abrogara et Bernabé Saavedra, ne suffit pas à décourager la première, là où certains ténors de la coalition d’extrême-gauche, se sont au contraire retrouvés particulièrement intimidés face la présidente fédérale sortante, alignant méthodiquement et scrupuleusement chacun des points qu’elle a pu développer au bénéfice de notre pays. Convaincue que son bilan parle pour elle-même, la présidente fédérale fait donc le choix de la proximité, en oeuvrant davantage sur de la représentation en public sans une certaine simplicité, plutôt qu’en arguant différentes élucubrations, en qualité de maître-conférencière et auprès d’un auditoire averti.
Les valeurs de stabilité et de sécurité qu’elle apporte, l'oblige à présenter plus de proximité, d’accessibilité au grand public. C’est pourquoi elle prend le parti de se rendre au sein de plusieurs agglomérations de la Fédération, à l’image de Pomosejo, Jacalbulco, Chesterboro et plusieurs chefs lieux régionaux présents au sein des États fédérés.

Des visites multiples, qui lui ont notamment permis de faire la rencontre de certains électeurs d’extrême-gauche, comme ce fut le cas avec Pierò. D’un naturel méfiant à l’égard de ce que l’homme a longtemps appris à diaboliser en politique, un premier échange le convaint de baisser sa garde, déclare reconnaître cette femme d’état, comme une personne “à l’écoute” et “empathique”. Une analyse et un partage d’opinion qui fait mal à la candidature d’extrême-gauche, lui qui misait beaucoup sur l’humanisation de son programme, pour toucher les cœurs, faute d’une politique économique soutenable pour les experts du domaine.

Pendant près d’un quart d’heures, Mazeri Abrogara confie à ce jeune adhérent d’extrême-gauche d’à peine vingt ans, ses différentes réalisations en matière d’emploi et de croissance économique. Et même sur les sujets qui fâchent, à l’instar de l’immigration, la présidente fédérale insiste sur la nécessité pour elle qu’il y a à ne pas droger sur l’immigration illégale, de sote à ne pas encorager tous les business véreux qui peuvent en être associés. Mais pour elle, la lutte contre l’immigration ne doit pas être considérée comme une fin en soi, mais plutôt comme une opportunité de développer des relations bilatérales constructives, avec les États émetteurs de cette émigration.

D’un échange à la fois court et long compte tenu de l’agenda de Mazeri Abrogara, on sent le doute installé dans la tête du jeune homme, ce dernier s’autorisant à voir que peut-être, juste peut-être, il a mal compris les intentions de Mazeri Abrogara. Il commence à se demander si l'extrême-gauche n'est pas simplement une bande de militants enragés qui ne proposent aucune solution concrète aux problèmes réels constatés à l’intérieur du pays. Là où face à cela, la femme très populaire et qui avait pris un quart d’heure de son agenda journalier pour lui répondre ainsi que pour lui présenter son offre, justifiait d’une certaine accessibilité et d’une certaine constance, par des orientations politiques assumées et défendues.

Les derniers sondages établis ne nous permettent pas d’identifier la tendance autour des différents échanges et de savoir si le cas de Pierò est duplicable aux autres électeurs rencontrés. Cependant, nul doute que la guerre de séduction va battre son plein entre les deux candidatures, deux candidatures conscientes que le départage final, se fera au moyen des électeurs de petits partis encore à convaincre pour qu’ils fassent le deuil de leur campagne électorale, constatant les données minimalistes qui accompagnent les sondages et décrivent ces candidatures comme perdues avances et enjeux de la guerre entre droite et extrême-gauche au premier plan de l’espace médiatique alguareno…
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