12 Mai 2008, le Palais Royal de Pardenona au Royaume-Soudé s'endort, plus un bruit ne se faisait retentir à partir de 2h du matin, en effet, la Reine se couchait aux alentours de minuit et demi, et les servants et servantes nettoyaient encore le Palais Royal jusqu'aux environs de deux heure du matin. Mais, un fenêtre n'était rarement éteinte, celle de la Suite du Prince Michelangelo, le fils de la Reine alors âgé de 17 ans. Le jeune prince aimait vivre la nuit car c'était le seul moment où celui-ci pouvait vivre pleinement, en dehors de la sphère monarchique et des codes régit par sa mère, la Reine Graziella IX du Royaume-Soudé, et suivi par sa grande soeur, la Princesse Onorina, son grand frère, le Prince Ezechiele, et son frère jumeau le Prince Sebastiano. Le Prince adorait parcourir les couloirs du Palais Royal, juste éclairé par la bougie afin de se rendre dans l'immense bibliothèque, ou son grand-père, feu le Roi Ugo II du Royaume-Soudé adorait consigner ses ouvrages favoris, mais faisait aussi retranscrire toutes les données qu'il pouvait capter du monde, au plus grand plaisir de sa mère qui avait enseigné au Prince l'amour de l'inconnu et de l'aventure. Le jeune Prince était friand d'ouvrages réalistes, de livres qui pouvaient raconter des histoires qui ont réellement existé et avec des personnages clés de certaines contrées lointaines. Cela faisait alors quelques années qu'il avait lu l'histoire du Capitaine Hymveri, un beau jeune homme qui décida de na pas suivre le diktat de sa famille qui aspirait pour lui de grandes études et une carrière solide, mais qui préféra parcourir le monde, en aidant les populations à se libérer, un homme de poigne qui ne se laissait jamais faire. Son passage préféré de cette biographie du Capitaine est surtout la Seconde Conférence de Ciardhai quelques années auparavant où le capitaine eût l'audace d'afficher son soutien de plus total aux communistes révolutionnaire du Damman en opposition aux Francisquien, et a ainsi proposé l'exécution des capitalistes de la conférence, un homme de conviction comme on en fait plus, et comme il n'y en a sûrement jamais eu au Royaume-Soudé, lisse, sans bavures, sans prises de risques. A la lueur de la bougie, assit sur le bureau au milieu de la bibliothèque, Michelangelo allumait la petite lampe sur le bureau et, regardant le livre appelé "Le Pharois vu par le Royaume-Soudé, par Emmanuel Salentoni", le jeune prince prit un papier à en-tête ainsi qu'une plume et de l'encre et regardait la feuille, dubitatif.
- Je ne vais quand même pas écrire à un Capitaine, et que vais-je lui dire? Il a sûrement d'autre choses à faire, et en plus je ne sais même pas comment le contacter. Mère ne va pas être contente si elle apprend que j'envoi des missives diplomatiques du Royaume-Soudé à un "pirate". Et puis il a 30 ans, ca ne sert à rien.
Le prince reposait alors le papier à en-tête dans le tiroir du bureau, éteignait la lampe et allait se coucher, pensant encore très fort au Capitaine.
- Je ne vais quand même pas écrire à un Capitaine, et que vais-je lui dire? Il a sûrement d'autre choses à faire, et en plus je ne sais même pas comment le contacter. Mère ne va pas être contente si elle apprend que j'envoi des missives diplomatiques du Royaume-Soudé à un "pirate". Et puis il a 30 ans, ca ne sert à rien.
Le prince reposait alors le papier à en-tête dans le tiroir du bureau, éteignait la lampe et allait se coucher, pensant encore très fort au Capitaine.
15 Mai 2008, la nuit tombait sur le Palais, et après avoir dîné avec ses soeurs et son frère, le Prince Michelangelo s'enfermait dans sa chambre, son moment était encore loin, et après une journée entière a devoir sourire au peuple, sourire aux Conseillers, sourire aux Parlementaires, et surtout sourire à sa Mère, la Reine, il avait besoin de se détendre et de se reposer, seul, sans bruit. Au alentours de deux heures du matin, le prince se relevait, éclairé par sa bougie il prit, comme chaque soir, la direction de la bibliothèque, mais cette fois, une bouteille de vin rouge Frialan à la main, buvant alors au bureau, étonnement, en repensant toujours à l'histoire de ce capitaine. Enivré par le vin rouge, un sentiment d'euphorie parcourait Michelangelo, qui saisissait un papier à entête de sa mère et commença a rédiger un courrier :
15 Maggio 2008,
Palazzo Reale,
Pardenona, PN
Palazzo Reale,
Pardenona, PN
All'attenzione del Capitano Hymveri,
Capitaine,
Cette missive n'est pas envoyée par la Reine du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est, mais par son fils, moi-même, le Prince Michelangelo du Royaume-Soudé, prince qui n'a de prince que le titre et le sourire hypocrite devant le peuple. Je vous fais part de cette lettre car, je souhaite vous informer que j'ai bien lu certains ouvrages sur vous, que ce soit dans notre bibliothèque, mais aussi dans les dossiers diplomatiques de ma mère, même si c'est interdit, je me suis documenté sur vous et je souhaite vous dire que je suis admiratif de votre parcours, vous qui avez tout eu en étant jeune, une bonne éducation, une bonne famille mais qui décida d'écouter son coeur et ses idéologies politiques afin de naviguer dans le monde à la découverte des peuples, et ainsi les libérer de l'oppression capitaliste. Vous m'en voyez admiratif en effet, car c'est chose que, au vu de mon statut et mes titres de noblesse, ne pourrait jamais envisager. Je voyage à travers vos très faibles apparitions publiques, comme à la Seconde Conférence de Ciardhai où vous m'avez un temps soit peu impressionné je vous assure.
Je ne trouve aucune trace dans nos archives d'un passage de votre navire en les mers du Royaume-Soudé, ni sur un de nos ports, malheureusement, j'aurai tant aimé pouvoir vous croiser au détour d'une ruelle pavée du port d'Odina, ou de Triastro...
Je m'excuse par avance de cette lettre qui ne sera sûrement pas lue, ni expédiée à la bonne adresse, merci pour vos récits, Capitaine, et à bientôt.
Camaradement votre,
Capitaine,
Cette missive n'est pas envoyée par la Reine du Royaume-Soudé du Frial et de Youslévie de l'Est, mais par son fils, moi-même, le Prince Michelangelo du Royaume-Soudé, prince qui n'a de prince que le titre et le sourire hypocrite devant le peuple. Je vous fais part de cette lettre car, je souhaite vous informer que j'ai bien lu certains ouvrages sur vous, que ce soit dans notre bibliothèque, mais aussi dans les dossiers diplomatiques de ma mère, même si c'est interdit, je me suis documenté sur vous et je souhaite vous dire que je suis admiratif de votre parcours, vous qui avez tout eu en étant jeune, une bonne éducation, une bonne famille mais qui décida d'écouter son coeur et ses idéologies politiques afin de naviguer dans le monde à la découverte des peuples, et ainsi les libérer de l'oppression capitaliste. Vous m'en voyez admiratif en effet, car c'est chose que, au vu de mon statut et mes titres de noblesse, ne pourrait jamais envisager. Je voyage à travers vos très faibles apparitions publiques, comme à la Seconde Conférence de Ciardhai où vous m'avez un temps soit peu impressionné je vous assure.
Vous trouverez une photo de moi en Youslévie de l'Est, dans le domaine de ma famille..
Je ne trouve aucune trace dans nos archives d'un passage de votre navire en les mers du Royaume-Soudé, ni sur un de nos ports, malheureusement, j'aurai tant aimé pouvoir vous croiser au détour d'une ruelle pavée du port d'Odina, ou de Triastro...
Je m'excuse par avance de cette lettre qui ne sera sûrement pas lue, ni expédiée à la bonne adresse, merci pour vos récits, Capitaine, et à bientôt.
Camaradement votre,
Le prince plait alors en trois la lettre et la glissait dans une enveloppe où il prit la peine de noter les seules informations qu'il avait : il pouvait compter sur le gouvernement de Damanie, et savait que la capitale était Baldhenor. Il apposait ensuite le sceau du Royaume-Soudé et un tampon "Top Secret", et posa la lettre dans le coin du bureau.
- C'était bien drôle, mais je ne vais jamais envoyer ce torchon, il va me prendre pour un taré.
Le Prince retournait dans sa chambre et alla se coucher, bien alcoolisé.
Le lendemain matin, la servante entra dans la bibliothèque afin de faire les poussières sur le bureau de la Reine et vit l'enveloppe posée sur le bureau, elle vit alors deux timbres et ne fit pas attention et la mettait dans la bannette pour le courrier. Le secrétaire prit alors la lettre pour la donner au facteur qui expédiait la lettre. Le midi venu, Ezechiele, entrait dans la bibliothèque, se souvenant qu'il avait oublié de jeter à la corbeille la lettre prévue pour le capitaine, et ne la vit plus, son sang ne fit qu'un tour, et s'asseyait.
- Et merde, je suis foutu...
- C'était bien drôle, mais je ne vais jamais envoyer ce torchon, il va me prendre pour un taré.
Le Prince retournait dans sa chambre et alla se coucher, bien alcoolisé.
Le lendemain matin, la servante entra dans la bibliothèque afin de faire les poussières sur le bureau de la Reine et vit l'enveloppe posée sur le bureau, elle vit alors deux timbres et ne fit pas attention et la mettait dans la bannette pour le courrier. Le secrétaire prit alors la lettre pour la donner au facteur qui expédiait la lettre. Le midi venu, Ezechiele, entrait dans la bibliothèque, se souvenant qu'il avait oublié de jeter à la corbeille la lettre prévue pour le capitaine, et ne la vit plus, son sang ne fit qu'un tour, et s'asseyait.
- Et merde, je suis foutu...
Postafrialane a écrit :
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