01/06/2013
03:28:09
Index du forum Continents Eurysie Travie

Ministère de la Défense

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Lien Armée - Jeunesse



Service Militaire Volontaire (SMV)
Nomenclature GK : conscrits
Les jeunes Traviens âgés de 18 à 25 ans et désireux de participer au Service Militaire Volontaire (SMV) peuvent en faire la demande au Bataillon le plus proche de chez eux. D'une durée d'un an, le service militaire volontaire est un premier pas dans le monde militaire avant un éventuel engagement en tant que militaire professionnel ou de réserviste. Durant cette période en bataillon, les volontaires vont découvrir toutes les facettes du métier de militaire du rang. Cette formation permet de pouvoir passer un concours d'entrée aménagé dans les écoles militaires. Le volontaire est hébergé et reçoit une compensation financière de 800 Trak par mois.

Conscription volontaire
Nomenclature GK : conscrits
La conscription n’est plus en vigueur en Travie depuis 1919. Toutefois, les volontaires souhaitant s’investir un peu plus dans la défense de leur pays peuvent signer pour devenir conscrit volontaire. Ces conscrits suivent une formation de 3 mois où ils apprennent la discipline militaire et le maniement des armes individuelles. Il ne faudrait pas confondre les conscrits avec les membres du Service Militaire Volontaire (SMV) qui se déroule sur une année. Dans ce cas, la formation est plus simple et plus orientée sur une explication de ce qu’est le monde de la défense. La conscription volontaire est ouverte à tous les Traviens de plus de 18 ans et de moins de 40 ans. Une fois l’engagement de trois mois terminés, aucun autre engagement n’est demandé. Toutefois, les conscrits sont bien sûr inscrits sur les listes de mobilisation.

Cadets de la Défense
Nomenclature GK : néant.
Les jeunes Traviens âgés de 16 à 20 ans peuvent, si ils le souhaitent, s'engager dans un Centre Cadets de la Défense où ils apprendront les valeurs, le rôle, et les missions de l'armée. Cette formation a lieu une fois par semaine pendant une année scolaire. A l'issue de cette formation, qui est organisée pour être compatible avec le milieu scolaire, le volontaire reçoit un Brevet de Cadet de la Défense qui lui permet d'enrichir son curriculum vitae et d'être prioritaire s'il postule dans une école militaire.

Initiation à la défense dans le cursus scolaire
Nomenclature GK : néant.
Les jeunes traviens suivent des cours de Citoyenneté dans lesquels, entre autres, leur est expliqué les notions de défenses au sens large. L'objectif est d'apprendre les fondements de la défense et de les inciter à débattre, penser différemment et prendre conscience des divers enjeux. A l'école, les élèves découvrent la notion de démocratie. Au collège, le fonctionnement de la République est étudié ainsi que les droits et devoirs du citoyen. Au lycée, l'accent est mis sur le débat, la croisée des mondes. Ces cours font partie intégrante des examens et sont sanctionnés par contrôle continu au collège et au lycée. Dans ce dernier, les élèves doivent se spécialiser. Les cours de Citoyenneté peuvent faire partie de leur choix afin d'approfondir leurs connaissances sur la politique et le droit.
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Tout savoir sur l'Armée Travienne


La chaîne de commandement

Il existe trois Etats-Majors (sans compter la Gendarmerie) : un pour chaque arme. Ces trois Etats-Majors sont sous le commandement de l'Etat-Major des Armées qui est lui-même sous l'autorité du Président par l'intermédiaire du Major du Président, officier général chargé des liaisons entre la fonction présidentielle et les commandants militaires. Le Major est assisté par quatre Aides de camp.

Emblème de l'Etat-Major des Armées
Logo EMA

Les militaires

L'Armée Travienne est composée actuellement de 10 000 militaires et 5 000 réservistes.
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Bataillon FTC
Forces Traviennes stationnées en Clovanie

A la suite de l'accord de création d'une base militaire à Amelikovo, le Bataillon FTC a été créé et est sous le commandement du Colonel Descombes.
Elle est donc, pour le moment, sous le commandement de l'Armée de Terre mais aura vocation a développer la force maritime travienne.
Le bataillon assure pour le moment la sécurité de la zone de souveraineté travienne en Clovanie.
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La Réserve

Nomenclature GK : réservistes.
La Réserve Militaire (RM) est une organisation ayant pour but d'assurer la relève en cas de conflit ou d'évènements graves. Pour le moment, celle-ci est composée de 5 000 réservistes de l'Armée de Terre. Présents sur l'ensemble du territoire, ils suivent une formation de 6 mois et se tiennent prêt à rejoindre leur Bataillon d'attachement en cas de conflit. Leur arme personnelle est conservée au Bataillon pour éviter certains problèmes.
Si le réserviste dispose de compétences particulières, il peut également servir en tant que spécialiste et ainsi assurer le soutien au Bataillon sur son temp libre.
Voici donc les subdivisions de la Réserve Militaire :
- RM1 : Il s'agit de la majorité des militaires de réserve qui ont été formés et qui attendent un éventuel ordre d'engagement.
- RM2 : Il s'agit des réservistes souhaitant assurer sur leur temps libre l'assistance technique ou administrative à leur Bataillon de rattachement. Ainsi, ils peuvent mettre en place des horaires de travail en réserve ou bien répondre à un ordre ou proposition d'engagement.
- RM3 : Il s'agit des officiers de réserve qui seraient amenés à commander des troupes de réserve en cas de conflit. Ils assurent sur leur temps libre l'organisation de la Réserve sous l'autorité de l'Etat-Major. Ils assurent l'administration de la réserve et le recrutement de nouveaux militaires réservistes. L’ensemble des officiers retraités sont automatiquement ajoutés à cette réserve.

Les réservistes reçoivent une rémunération de 60 Trak par journée minimum, la valeur variant en fonction du grade et des compétences.
Il existe une Médaille des Réservistes et des Volontaires qui récompensent les services rendus dans la Réserve.

Autres réserves militaires et civiles
Il existe aussi d’autres réserves qui ne sont pas toutes militaires :
- Réserve de la Gendarmerie (RM4) : elle porte le nom de quatrième réserve car elle fait partie de l’armée.
- Réserve de la Police (RP) :
- Réserve des Pompiers (RéPo) : les pompiers retraités et les Pompiers Cadets peuvent s’engager dans cette réserve qui est mobilisée en cas de catastrophe.
- Réserve Médicale (RéMé) : toutes les personnes exerçant une profession médicale peuvent demander à rejoindre la réserve médicale. Cette réserve est mobilisée en cas d’épidémie ou de manque exceptionnel de personnel.
- Réserve de Sécurité Locale (RSL) : il s’agit de la seule réserve ouverte à tous quelque soit l’âge ou les compétences. Elle est mobilisée à l’échelle locale quand une catastrophe ou un évènement spécial à lieu.

Listes de mobilisation
Les listes de mobilisation recensent les citoyens aptes à intervenir en cas de danger grave pour la Nation. D’un point de vue militaire, les citoyens sont classés par ordre décroissant d’engagement :
- Militaire d’active
- Militaire retraité
- Réserves (RM1 à RM4)
- Service Militaire Volontaire (SMV)
- Conscrits volontaires
- Cadets de la Défense
- Citoyens volontaires n’ayant eu aucun engagement militaire dans le passé
- Mobilisation générale obligatoire pour tous les citoyens selon les conditions fixées.
En cas d’attaque du territoire et s’il est nécessaire de mobiliser des citoyens en plus de l’armée d’active, les citoyens seront appelés dans l’ordre de cette liste. Chacun dispose d’un Dossier de Carrière Militaire (DCM) qui recense tous les engagements réalisés. L'Autorité Militaire Cantonale est chargée d'établir ces listes et de les maintenir à jour.
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Le matériel


Dans un objectif de transparence et de neutralité, l'inventaire du matériel militaire est mis à jour régulièrement et accessible à tous. Certaines informations, notamment la localisation précise sont, pour des raisons évidentes, gardées secrètes.

Armes d'infanterie
- 20 000 armes légères d'infanterie de première génération

Artillerie et DCA
- 5 canons anti-aériens de deuxième génération - Répartis sur le territoire

Véhicules
- 3 autobus de première génération - Prêtés à l'OMAS
- 5 camions de transport de première génération - Prêtés à l'OMAS
- 3 véhicules de déminage de première génération - Prêtés à l'OMAS
- 3 véhicules de combat d'infanterie de première génération

Aéronefs
- 3 hélicoptères de transport lourd de première génération - Prêtés à l'OMAS
- 6 avions de chasse de première génération - Répartis sur le territoire
- 3 avions de transport tactique de première génération - Prêtés à l'OMAS
- 1 chasseur-bombardier de première génération - Sur une des bases aériennes du pays

Navires et sous-marins
- 1 navire cargo de première génération - Port franc et base militaire d'Amelikovo en Clovanie

Missiles et matériel divers
La Travie s'engage à ne détenir aucune mine de quelque type que ce soit.
- 10 missiles de croisière air-sol de première génération - Répartis sur le territoire
1918
Liste complète des forces de l'Armée de Terre


Attention, pour des raisons évidentes de confidentialité, les troupes et les armements peuvent être modifiés sans mise à jour de la liste ci-dessous. Certaines informations peuvent donc être sciemment dissimulées. La liste de l'armement comprend également les armes qui ne sont pas encore livrées. Le chiffre entre les parenthèses indique la localisation.


1ère division d'infanterie


1ère brigade d’infanterie (zone R)
- 2e régiment d’infanterie
1er bataillon d’infanterie (11) : 1 CT4, 1 CAA2
1er BIM bataillon d’infanterie de montagne (13) : 1 CT4
2e BIM bataillon d’infanterie de montagne (14) : 1 CT4, 1 LMAM3
2e bataillon d’infanterie (15) : 1 CT4
- 3e régiment d’infanterie
3e bataillon d’’infanterie (16) : 1 CT4
4e bataillon d’’infanterie (17) : 1 CT4
5e bataillon d’’infanterie (18) : 1 CT4, 1 CAA2
6e bataillon d’’infanterie (19) : 1 CT4
2e brigade d’infanterie (zone A)
- 4e régiment d’infanterie
7e bataillon d’’infanterie (20) : 1 CT4
8e bataillon d’’infanterie (21) : 1 CT4
9e bataillon d’’infanterie (22) : 1 CT4, 1 CAA2
- 5e régiment d’infanterie
10e bataillon d’’infanterie (23) : 1 CT4
11e bataillon d’’infanterie (24) : 1 CT4
12e bataillon d’’infanterie (25) : 1 CT4
2nd division d’infanterie

3e brigade d’infanterie (zone V)
- 6e régiment d’infanterie
13e bataillon d’’infanterie (26) : 1 CT4, 1 LMAM3
14e bataillon d’’infanterie (27) : 1 CT4
15e bataillon d’’infanterie (28) : 1 CT4
- 7e régiment d’infanterie
16e bataillon d’’infanterie (29) : 1 CT4
17e bataillon d’’infanterie (30) : 1 CT4, 1 LMAM3
18e bataillon d’’infanterie (31) : 1 CT4
4e brigade d’infanterie (zone E)
- 8e régiment d’infanterie
19e bataillon d’’infanterie (36)
20e bataillon d’’infanterie (37)
21e bataillon d’’infanterie (38) : 1 CAA2
- 9e régiment d’infanterie
22e bataillon d’’infanterie (40)
23e bataillon d’’infanterie (41)
24e bataillon d’’infanterie (42)
Forces hors cadre

- Régiment de la Garde (zone T)
1er bataillon de la Garde (1) : 1 CAA2
2nd bataillon de la Garde (2)
- 1er régiment d’infanterie (zone T)
1er bataillon du Génie (9) : 5 CAM1, 3 VDEM1, 3 BUS1
1er BIMEC bataillon d’infanterie mécanisée (10) : 3 VCI1
- Forces Stationnées en Clovanie
Bataillon d'Amelikovo : 1 CARG1
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Liste des forces de l'Armée de l'Air


1er Groupe Aérien

- Bataillon de Chasse
1er escadron de chasse (x) : 2 AC1, 1 AC4, 1 BS2, 1 HA2
2e escadron de chasse (x) : 2 AC1, 1 AC4, 1 BS2
3e escadron de chasse (x) : 2 AC1, 1 AC4, 1 CB1
- Bataillon aérien
1er escadron de transport (x) : 2 ATT1, 1 ATT4, 1 DR1, 1 HTL1
2e escadron de transport (x) : 1 ATT1, 1 ATT4, 1 AR4, 2 HTL1
1458
Liste complète des abréviations concernant le matériel militaire

Rédaction ...
Chaque type de matériel est codifié selon la même norme : Quantité - Nom - Niveau ou Génération.

Artillerie et DCA

MT : Mortier tracté
CT : Canon tracté
CA : Canon automoteur
LRM : Lance roquette multiple
CAA : Canon antiaérien
CAAM : Canon antiaérien mobile
LMAM : Lance missiles antiaériens mobile
Véhicules terrestres de combat

VBL : Véhicule blindé léger
VTT : Véhicule de transport de troupes ou Transport de troupes blindé
CHL : Char léger
CHA : Char d'assaut
Autres véhicules

VLTT : Véhicule léger tout-terrain
VU : Véhicule utilitaire
BUS : Autobus
CAM : Camion de transport
CC : Camion-citerne
BUL : Bulldozer
POM : Pont mobile
DEP : Char de dépannage
VTR : Véhicule de transmission radio
VDEM : Véhicule de déminage
RAD : Véhicule radar
Hélicoptères

HLP : Hélicoptère léger et polyvalent
HA : Hélicoptère d'attaque
HTM : Hélicoptère de transport de moyenne capacité
HTL : Hélicoptère de transport lourd
Avions de combat

AC : Avion de chasse
CB : Chasseur-bombardier
AAS : Avion d'attaque au sol
BG : Bombardier gunship
BF : Bombardier furtif
BS : Bombardier stratégique
Autres avions

ADL : Avion de ligne
ATT : Avion de transport tactique
AR : Avion ravitailleur
AWACS : Avion radar
AGE : Avion de guerre électronique
ATH : Avion de transport hybride
DR : Drone de reconnaissance
Bâtiments de combat

PAT : Patrouilleur
CORV : Corvette
FREG : Frégate
DES : Destroyer
CRO : Croiseur
Sous-marins

SMA : Sous-marin d'attaque
SMLM : Sous-marin lanceur de missiles
SMLE : Sous-marin lanceur d'engins
Autres bâtiments

PH : Porte hélicoptères
PA : Porte avions
VED : Vedette
REM : Remorqueur
PR : Pétrolier-ravitailleur
CARG : Cargo
TCD : Transport de chalands de débarquement
CD : Chaland de débarquement
Mines et missiles

MAP : Mine anti-personnel
MAC : Mine anti-char
MAN : Mine antinavire
MMS : Missile mer-sol
MSL : Missile sol-mer
MAS : Missile air-sol
MB : Missile balistique
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Opération Harmonie 2012

Exercice interarmes annuel


Carte générale
Carte générale
Carte des opérations
Carte des opérations
Carte des zones
Carte des zones

Présentation

Forces traviennes
Sous commandement du Général de Corps Maurice De Verley.
Moyens terrestres :
- 2 CT5 : canons tractés
- 6 CAM1 : camions de transport
- 3 VCI1 : véhicules de combat d’infanterie
- 1 LMAAM4 : lance-missiles antiaériens
- 3 VMIN1 : véhicules de déminage
- 1 DR1 : drone de reconnaissance
Moyens humains :
- 150 militaires de l’Armée de l’Air
- 400 militaires de l’Armée de Terre
Les unités ne sont pas mobilisées dans leur ensemble. De plus, certaines ne fournissent que du matériel.
Unités mobilisées :
- 1er Escadron de transport de l’Armée de l’Air
- 25ème Bataillon d’infanterie
- 1er Bataillon d’infanterie mécanisée
- 10ème Bataillon d’infanterie
- 19ème Bataillon d’infanterie
- 1er Bataillon du Génie
- 1er Bataillon aéroporté
Ils sont représentés par la couleur bleue.
Hiérarchie pour l’exercice :
- Régiment d’infanterie : 10ème, 19ème et 25ème bataillons d’infanterie et 1er Bataillon d’infanterie mécanisée
- Le 1er Bataillon aéroporté est commandé indépendamment.
- Le 1er Escadron de transport et le 1er Bataillon du Génie sont commandés ensemble par le Groupe Logistique.
Forces du Parti de Libération du Peuple
Sous commandement du chef « Gérin ».
Moyens terrestres :
- 3 pickups
- Matériel explosif en quantité importante
- Mines
Moyens humains : 150 hommes
Ils sont représentés par la couleur rouge.
Forces du Groupe de Résistance Locale
Sous commandement imprécis. Moyens terrestres : Bénéficie du matériel du PLP. Moyens humains : 50 hommes, uniquement des civils armés. Ils sont représentés par la couleur verte.
Contexte d'intervention
Dans la région, un groupe terroriste nommé Parti de Libération du Peuple (PLP) a annexé le territoire et le contrôle désormais depuis quelques années déjà. Il bénéficie du soutien d’une partie de la population regroupée au sein du Groupe de Résistance Locale (GRL). Ce dernier est un ensemble de 50 civils disposant de l’armement du PLP. Ils ont pour mission principale le renseignement, grâce à leur discrétion, ainsi que le minage ou la destruction d’ouvrages en raison de leur très bonne maîtrise du terrain. Il s’agit donc d’un groupe armé ayant un rôle important mais qui est difficilement repérable car il bénéficie de la protection de la population.
L’Armée Travienne a été mandaté pour déstabiliser le pouvoir du PLP. Ses missions sont inscrites dans l’Effet Final Recherché (EFR) :
- La reprise de l’administration normale du territoire
- La neutralisation du PLP en privilégiant l’emprisonnement
- L’arrêt de l’activité du GRL par la destruction du matériel ou sa saisie, aucune perte souhaitée
- La garantie que l’Effet Final Recherché se réalise bien dans le temps en conservant une surveillance militaire.
Positions ennemies

- Le PLP s’est aménagé une base militaire très bien défendue et protégée au village Kilo. La majorité des forces sont abritées ici (100 hommes environ selon le renseignement travien).
- Le PLP dispose également d’un poste avancé à Golf. Ce poste est tenu par une vingtaine d’hommes, par rotation. Ils ont pour mission d’observer les mouvements dans le nord, en particulier les mouvements aériens sur l’aérodrome.
- Enfin, un autre poste avancé est identifié à Lima. Il a pour but de protéger la cache d’’arme située un peu plus au sud et à contrôler la route principale est-ouest.
- Les membres du GRL se situent principalement à Echo. Ils se fondent dans la population pour assurer leur protection. Leur matériel est dissimulé dans leurs caves. Ils assurent en temps normal un checkpoint sur l’unique pont traversant la rivière.


Déroulement de l’opération Harmonie 2012

Jour 1
Un premier trinôme de surveillance et d’observation (1er Bataillon aéroporté) est parachuté de nuit au niveau du point 1. Ils ont pour rôle la surveillance de l’aéroport et du groupe du PLP présent à Golf. Ils seront appuyés par un drone de reconnaissance. A ce moment, les forces ennemies ne doivent pas se douter de la présence travienne.
Jour 2

- Les deux premières sections, composées chacune de 80 hommes du 1er Bataillon aéroporté, sont parachutées la nuit suivante sur le site de l’aérodrome après autorisation expresse du trinôme. Le premier groupe assure la sécurité du parachutage du second. Les militaires se cachent dans la forêt attenante à l’aéroport, près de la rivière.
- Un trinôme assure la relève du trinôme 1. Un second trinôme s’installe sur la position 2, plus au sud, pour s’assurer de l’absence de forces ennemies sur la route.
- Une fois les forces traviennes installées, l’assaut est mené sur Golf. Une quarantaine d’hommes est mobilisé, les autres préparent un camp camouflé dans la forêt.
- L’assaut est rapidement mené dans le plus grand silence. On dénombre 2 terroristes décédés ainsi que 18 autres faits prisonniers. Bien que l’assaut soit surprenant pour le PLP, le chef de Golf a eu le temps de prévenir par radio le chef Gérin. La présence armée travienne est donc détectée. Le PLP semble vouloir se faire discret pour se protéger et préparer le conflit à venir.
Jour 3

- A la suite de l’assaut, deux hélicoptères de transport lourd se posent à proximité de Golf pour transporter les prisonniers.
- Les forces traviennes effectuent rapidement un repli vers le camp de base. Très tôt dans la matinée, une noria d’avions de transport tactique est organisée par le 1er Escadron de transport. Sont ainsi présents sur zone : 2 canons tractés, 6 camions de transport, 3 véhicules de combat d’infanterie et 1 lance-missiles antiaériens.
- 100 militaires sont chargés de sécuriser l’aérodrome. Ils disposent du lance-missiles antiaérien. Le reste de la troupe (300 hommes) sont immédiatement mobilisés. Les trinômes sont relevés.
- Les forces du PLP organise une embuscade sur la route menant à Lima. Ce mouvement est détecté par le drone de reconnaissance. Lima représente un aspect stratégique important puisqu’il permet de protéger une cache d’armes nombreuses et lourdes.
- Un premier groupe est transporté frontalement sur l’embuscade grâce aux VCI. Un deuxième groupe traverse la forêt. Un troisième groupe se déplace par le nord pour prendre Lima. L’attaque coordonnée de l’embuscade permet une large saturation. L’ensemble des forces du PLP présentes sur la route sont neutralisées (5 personnes). Quelques-uns, en quantité indéterminée, ont pu fuir.
- La colonne ainsi que le groupe passant par le nord obtiennent rapidement le contrôle de Lima. Les 3 terroristes sont prisonniers.
- Au même moment, un pickup blanc est signalé par le premier trinôme. Ce pickup ne s’arrêtant pas après les tirs de sommation, ordre est donné de le neutraliser. La menace était surtout tournée vers un éventuel kamikaze. Cette menace sera avérée après le déminage du véhicule dont le chauffeur est mort.
- Le camp est désormais entièrement en place et protégé par des canons et des lance-missiles. Un mur épais de blocs de sable l’entoure pour éviter toute entrée ennemie.
Jour 4

- Ce jour est dédié, du côté travien, à l’anéantissement du camp Kilo afin de priver les poches de résistances présentes sur l’ensemble de la région d’avoir accès aux ressources de leur base. 2 canons tractés sont donc transportés à portée du camp pour le pilonner le plus longtemps possible et de façon régulière.
- Les membres du PLP du camp de Kilo sont contraints de s’abriter et transmettent un signal de détresse à d’autres dissimulés quelque part en zone rouge, de l’autre côté de la rivière.
- Pour éviter un appui éventuel du PLP, les forces traviennes doivent pouvoir contrôler l’unique pont tenu actuellement par le GRL. Un groupe est donc envoyé vers le checkpoint grâce à 2 VCI. La puissance de feu travienne n’est pas comparable à celle de ces civils armés : 1 est mort et 2 autres sont faits prisonniers. Cependant, la victoire est incertaine carle GRL dispose encore d’hommes capables de défendre l’infrastructure. L’ordre est donc donné de détruire le pont pour empêcher tout passage.
- Certains terroristes de Kilo fuient et d’autres tentent de résister tant bien que mal sous les obus. En complément, un hélicoptère d’attaque survol le site rapidement et tire des rafales en cas de mouvement ennemi. Tout est fait pour empêcher les membres du PLP de s’organiser.
Jour 5

- Un blocus est organisé autour du camp, qui ne bénéficie plus du soutien logistique du GRL. Aucun homme ni aucun véhicule ne peut sortir ou entrer dans le camp Kilo sous peine d’être neutralisé.
- Le renseignement a obtenu une information : la zone bleue est complétement minée. Ces mines ont été posées par le GRL. Les forces traviennes, concentrées sur la prise de Kilo préfèrent prendre ses précautions et rester sur ses positions plutôt que de déminer immédiatement.
Jour 6

- Les forces du PLP ne disposaient pas de beaucoup de ressources. Ils fonctionnaient à flux tendu et le blocus a donné un grand coup au moral mais également du point de vue militaire. Ainsi, les derniers terroristes se rendent en fin de journée après d’ultimes ouvertures de feu.
- L’on dénombre donc 32 prisonniers, 8 morts, 10 blessés plus ou moins graves et donc environ 50 hommes ayant fui. Les prisonniers et blessés sont évacués par avion de transport tactique.
- La prise de Kilo est un évènement marquant du conflit tant symboliquement que stratégiquement. Désormais, seuls quelques groupes mènent des actions sporadiques contre les forces traviennes. Des échanges de coup de feu sont entendus ici et là. Le GRL a compris que la fin était proche et tente désormais de négocier avec les forces traviennes.
Jour 7
Les membres du PLP, coupés de toute ressource et conservant le strict minimum en termes d’armement (armes individuelles) et de nourriture, se réfugient dans un bâtiment isolé nommé Hôtel. Les forces traviennes mettent en place deux trinômes de surveillance et d’observation autour de la maison. Ces binômes sont camouflés et ont construit des caches souterraines. Le groupe terroriste, composé de quatre ou cinq hommes selon les éléments d’observation, tentent de se dissimuler au mieux. Ils ne savent pas qu’ils sont localisés et montent la garde par une fenêtre à tout de rôle. L’assaut n’est envisageable qu’à la nuit tombée car le bâtiment se trouve en hauteur et toute présence de jour serait visible.
Jour 8
Une fois la nuit tombée, les forces traviennes se préparent à l’encerclement de la maison. Ne savant pas si la population (donc le GRL) dispose d’un moyen de communication avec les terroristes retranchés, un VCI transporte les 5 militaires chargés de l’assaut en utilisant le mouvement normal de la relève du check-point. Pour ne pas éveiller les soupçons, le VCI s’arrête bien avant Hôtel. Les militaires progressent alors discrètement dans la forêt. A 22 heures, l’ensemble des éléments sont disposés de telle sorte que la maison est encerclée. L’assaut est donné après un ultime passage du drone de reconnaissance. La saturation de l’ennemi, fatigué, met fin rapidement à toute résistance. L’on dénombre 3 terroristes qui se rendent et 2 décédés. Notons qu’un militaire travien s’est blessé gravement. Un hélicoptère d’attaque est missionné en urgence pour l’évacuer depuis Hôtel. Le reste du groupe est transporté par le VCI. Le commandement déclare la première partie de la mission terminée. Les communication radios étaient codifiées afin de ne pas créer de de tensions au sein du GRL. De retour à la base, les prisonniers sont remis aux policiers militaires pour une évacuation rapide en hélicoptère dès le lendemain matin. Une réunion se tient, dans le même temps, pour informer le Président de la situation. Une allocution télévisée (qui ne sera bien sûr pas transmise) est même préparée pour annoncer la victoire travienne et le début de la reconstruction de la région.
Jours 9, 10, 11 et 12
Ces deux jours représentent la phase de sécurisation de la zone par les forces traviennes. Dans la réalité, elle prendrait plusieurs mois. Il s’agit ici de déminer le terrain à l’aide de véhicules spéciaux, d’assurer la sécurité de la population et de vérifier l’absence de groupes armés sur le territoire. La reconstruction du pont est également assurée. Les militaires doivent aussi faire preuve de talents de négociation et de patience face aux chefs du GRL. Ils doivent également faire face à une guerre de l’information et à la gestion de manifestation sans user de la violence.
Jours 13 et 14
L’ensemble des forces rangent le matériel. Des retours d’expérience sont faits à différentes échelles : tactique, opérationnelle, stratégique.
Bilan

- Du côté du PLP : 53 prisonniers et 13 morts. Le chef Gérin est tué dans le pilonnage du camp Kilo.
- Du côté du GRL : 2 prisonniers et 1 mort
- Du côté des forces traviennes : 1 blessé grave
Le bilan est bien évidemment fictif. Toutefois, nous observons deux blessés légers réels.
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Encyclopédie de la défense

Mercenariat et sécurité privée
Le secteur de la sécurité privée est très réglementé en Travie. Le principe fondamental est la limitation du pouvoir des entreprises privées en matière de sécurité et de défense. Ainsi, il existe plusieurs statuts d’entreprises qui évoluent dans un cadre légal défini :
• Les Entreprises de Sécurité et de Protection (ESP) : elles assurent la sécurité des lieux publics et privés grâce à leurs Agents de Sécurité et de Protection (ASP) et Agents de Sécurité Incendie (ASI). Les deux fonctions n’offrent pas la possibilité de détenir une arme sauf un générateur d’aérosol incapacitant de moins de 100 millilitres.
• Les Entreprises de Transport Sécurisé (ETS) sont chargées du transport de monnaie, de bijoux et de tous les produits précieux.
• Les Entreprises de Sécurité et de Protection Armée (ESPA) : elles assurent les mêmes missions que les ESP dites « classiques » à la différence que les Agents de Sécurité sont Armés (ASA). Ils sont autorisés à exercer leur métier dans des lieux où le risque est plus grand.
• Les Entreprises de Sécurité et de Protection Armée Spécialisée (ESPAS) : elles assurent la sécurité et le contrôle de certains lieux : gares pour le Service de Sécurité Ferroviaire, aéroports pour le Service de Protection Aéroportuaire et stations de transports urbains pour le Service de Sécurité des Transports en Commun. Le service dédié aux aéroports est subdivisé en deux branches : les points d’inspection et de filtrage et la protection générale du site.
• Les Entreprises de Soutien Logistique et Technique aux Armées (ESLTA) : ce statut regroupe deux branches de sociétés. La première est celle du soutien logistique. Les entreprises concernées fournissent des services uniquement techniques sans but militaire (alimentation par exemple). Elles sont toutefois réglementées pour définir clairement les relations qu’elles entretiennent avec les armées. La seconde branche est celle de la formation privée. Certaines unités spécifiques ont besoin d’un entraînement qui peut être réalisé en partenariat avec une entreprise privée.
• Les Entreprises Militaires Privées (EMP) : elles représentent les sociétés les plus réglementées et contrôlées. Il s’agit d’entreprises qui emploient des hommes armés qui peuvent combattre. Cette catégorie correspond en Travie à la définition légale du mercenariat. Ce dernier est interdit mais certaines formes (protection d’ambassades et de convois notamment) sont autorisées à titre dérogatoire.
Dans tous les statuts, il existe une base légale unique, présente dans le Code de la Sécurité et de la Défense, qui peut être divisée en plusieurs éléments :
• L’autorisation de la création de la société. Pour qu’une entreprise puisse exercer, elle doit être nécessairement travienne. Les dirigeants doivent avoir un casier judiciaire B vierge. Ils doivent avoir suivi une formation qui doit être recyclée tous les 2 ans. L’autorisation d’exercer est délivrée par dirigeant et pour l’entreprise en général ou pour ses différentes filiales.
• L’autorisation d’accès à la formation. Celle-ci concerne les employés. Pour pouvoir postuler à une formation officielle, le casier judiciaire B du candidat doit être vide.
• L’autorisation d’exercer. Une fois l’examen réussi (composé de cas pratiques, théoriques oraux et pratiques), la personne reçoit une autorisation d’exercer. Une fois qu’il sera embauché par une entreprise agrégée, il recevra une carte d’exercice qui lui autorise à travailler aux postes déclarés.
• La mission. Pour certaines entreprises, il est nécessaire de prouver l’utilité de la mission à venir.
En somme, la sécurité privée est un secteur très encadré. Le mercenariat est interdit mais des exceptions très spécifiques sont réalisées. Dans tous les cas, la force militaire est uniquement confiée à l’Armée.
Conseil des Gouverneurs
Il s’agit d’une réunion bimestrielle des Gouverneurs militaires. Chacun représente une des cinq zones représentées par des lettres formant le nom de la capitale (T, R, A, V et E). La réunion a lieu à Trave, sous la présidence du Ministre de la Défense. Sont aussi présents les trois chefs d'Etat-major ainsi que le Chef d'Etat-major général. Cette réunion a pour objectif de définir l'application de la politique de défense au niveau zonal.
Exercice annuel interarmes
Chaque année, un exercice alliant les trois armées ainsi que l'ensemble des services interarmes est organisé. Il a pour but de rendre compte des capacités et des limites opérationnelles et tactiques des forces. Cet entraînement est nécessaire bien qu'il ne constitue pas une volonté de la Travie de montrer une hostilité quelconque envers ses voisins. L'exercice de 2012 était baptisé Harmonie 2012 et il avait pour objectif d'entraîner les forces traviennes à la guerre asymétrique.
Justice Militaire (JM)
La justice militaire est une institution dédiée aux infractions commises par des militaires ou assimilés dans le cadre de leurs fonctions. Il existe deux modes de fonctionnement de cette justice spéciale : en temps de paix ou en temps de guerre. Le temps de guerre renvoie à l’état de guerre défini par la Constitution.
Dans le premier cas, en temps de paix, les militaires sont jugés par différentes entités en fonction de la gravité de l'infraction. Le premier niveau est composé des infractions simples, jugées en commission disciplinaire. Cette commission est présidée par le commandant de l'unité et deux adjoints. Sont aussi présents le supérieur direct de l'accusé, un agent de justice militaire ainsi que toutes les personnes jugées utiles. Le deuxième niveau concerne les infractions intermédiaires qui sont jugées par le Tribunal Militaire. Il en existe deux par zone militaire. Dans ces tribunaux siègent un magistrat militaire (Président), deux agents de justice militaire (adjoints), le supérieur direct du mis en cause ou le militaire à l'origine du signalement ainsi que toute personne utile lors de l'audience. Le troisième niveau concerne les crimes et les infractions graves. Ces affaires peu fréquentes sont jugées par le Haut Tribunal Militaire siégeant à Trave. Il est présidé par le Premier magistrat militaire en compagnie de deux magistrats militaires et d'un magistrat civil observateur. Le militaire à l'origine du signalement, le supérieur direct du mis en cause, l'agent de justice militaire compétent sur les lieux de l'infraction ainsi que les personnes utiles sont convoquées. L'affaire peut être transférée aux juridictions classiques. Dans ce cas, après le jugement pénal et civil, un jugement militaire sera rendu pour décider d'une sanction professionnelle dite disciplinaire.
Un barème des sanctions est élaboré. Ces sanctions professionnelles particulières ne peuvent se substituer à une éventuelle sanction pénale.
Sanctions du premier groupe :
- Avertissement simple : donné uniquement par écrit en dehors des commissions et tribunaux
- Travail d'intérêt général
- Astreinte supplémentaire
- Avertissement. Il engendre une suspension de salaire équivalent à deux jours de travail en plus des jours d'audience.
- Avertissement avec signature (du commandant de l'unité deux fois supérieure à l'unité d'appartenance). A la différence de l'avertissement, il implique un retrait de salaire équivalent à cinq jours travaillés en plus des jours d'audience.
Sanctions du deuxième groupe :
- Suspension de l'avancée de carrière pour une durée d'un à deux ans. Cette ou ces années ne seront pas comptabilisées dans le calcul pour les promotions, les médailles ou tout autre service.
- Déclassement d'une à trois catégories : le militaire se verra retirer une partie de son avancement de carrière. Une réduction de salaire s'applique donc en complément.
- Dégradation d'un grade (exceptionnellement de deux grades). Une réduction de salaire s'applique sur le mois de la condamnation en plus de la baisse de salaire engendrée par la dégradation.
Sanctions du troisième groupe :
- Suspension temporaire des fonctions pour une durée d'un mois à six mois. Le militaire sera sous le régime du licenciement pour faute.
- Radiation de l'armée : le militaire est destitué de ses fonctions et ne pourra pas se présenter à un concours d'entrée dans l'année suivante.
En temps de guerre, la justice militaire peut se substituer à la justice classique dans les limites fixées par la Constitution. Les institutions judiciaires militaires bénéficient d’un large pouvoir pour conserver l’Etat de droit sans pour autant basculer dans une toute-puissance. Suivant la situation, qui est exceptionnelle, des mesures spécifiques seront prises quant à l’organisation du système judiciaire. Quoique qu’il en soit, la justice civile devra être conservée le plus longtemps possible.
La formation des militaires
Armée de terre
Les militaires du rang se forment dans une des deux écoles baptisées Ecoles des Militaires du Rang de l’Armée de Terre (souvent appelées EMRAT). Les sous-officiers sont formés à l’Ecole des Sous-Officiers Terre (ESOT). Les officiers reçoivent une formation initiale au sein de l’Ecole Supérieure de l’Armée de Terre (ESAT). Pour devenir général, les officiers doivent passer par la Haute Ecole Militaire (HEM) située à Trave, la capitale.
Armée de l’Air
Les militaires du rang sont formés à l’Ecole des Militaires du Rang de l’Armée de l’Air (EMRAA) de X. Les sous-officiers quant à eux suivent une formation au sein de l’Ecole des Sous-Officiers Air (ESOA). Les officiers sont formés à l’Ecole Supérieure de l’Armée de l’Air (ESAA). Les généraux suivent, comme dans les autres armées, un cursus au sein de la Haute Ecole Militaire (HEM).
Marine
La formation pour la Marine est très différente du modèle des autres armées. En fonction de la catégorie de grade souhaitée, les volontaires pourront suivre une formation initiale marine au sein de l’Ecole des Marins (EM) ou à l’Ecole Supérieure de la Marine (ESM). Les deux établissements sont situés tous les deux dans la même ville. Il n’existe aucune école pour les sous-officiers de la Marine ; ces grades sont attribués selon l’avancement dans la carrière des marins. Les officiers qui souhaitent devenir amiraux suivent en revanche le même parcours que les autres officiers généraux, c’est-à-dire au sein de la Haute Ecole Militaire. La formation initiale est complétée pour tous d’une formation embarquée sur la base travienne d’Amelikovo.
Gendarmerie
La Gendarmerie étant un corps militaire, elle propose un parcours de formation similaire à l’Armée de terre : Ecoles des Gendarmes (EG), Ecole des Sous-Officiers de la Gendarmerie (ESOG), Ecole Supérieure de la Gendarmerie (ESG) et Haute Ecole Militaire (HEM).
Service Interarmées d’Appui et de Soutien (SIAS)
Comme tous les services interarmées, le SIAS est doté d’une Ecole Spéciale baptisée Ecole Spéciale Interarmées d’Appui et de Soutien (ESIAS) d’Orlogne. Au sein de celle-ci, une Ecole Spéciale Supérieure Interarmées (ESSI) dispense des cours aux futurs officiers. Les autres services interarmées suivent le même modèle. Nous pouvons citer comme exemple l’Ecole Spéciale Interarmées de Médecine (ESIM) de Trave ou encore l’Ecole Spéciale Interarmées Technique et Scientifique (ESITS) de Beltry.
Brevets et qualifications
Les armées disposent des équipements qui nécessitent des compétences spécifiques. De plus, l’engagement en tant que militaire propose différents métiers donc spécialités. Il est nécessaire de différencier visuellement les militaires disposant de compétences spécifiques. Pour ce faire, les armées traviennes ont défini deux types d’identification :
- Les qualifications (sans insigne) : autorisation d’utiliser du matériel spécifique après la réussite d’une formation. Celles-ci dépendent des systèmes d’armes en dotation. Nous ne les étudierons pas ici. Les qualifications sont inscrites dans le dossier militaire mais ne donnent pas droit à porter un insigne sur l’uniforme. Certaines qualifications débouchent sur un brevet car le militaire détient désormais un savoir rare.
- Les brevets (avec insigne) : reconnaissance d’une compétence particulière sur dossier, par l’expérience ou à la suite d’un examen. Certains brevets comportent des qualifications automatiques ou complémentaires. Chaque militaire a le droit de porter les deux plus hauts brevets qu’il détient. Les brevets sont, en effet, classés. Un brevet peut comporter plusieurs échelons et certains brevets sont plus prestigieux que d’autres. Voici quelques brevets en vigueur de nos jours au sein des armées :
Brevet Aguerrissement Forêt (argent pour la réussite, or pour le brevet instructeur)
Brevet Aguerrissement Montagne (argent pour la réussite, or pour le brevet instructeur)
Brevet Aguerrissement Aquatique (argent pour la réussite, or pour le brevet instructeur)
Brevet Combat urbain (bronze pour le niveau tactique, argent pour le niveau opérationnel, or pour le brevet instructeur)
Brevet de Pilote (bronze pour les avions de transport, argent pour les hélicoptères, or pour les avions de combat)
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