02/06/2013
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[Diplomatie] Ambassades à Netharia

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Ambassade de Saint-Marquise

Poitiers for ever

Adresse complète : Ambassade de Saint-Marquise, 5 Festungstrasse, E-003 ESKAD

Ambassadeur/Ambassadrice : Martha Halftour

Petit Historique du bâtiment : Bâti à l'époque de la création de la ville, ce bâtiment était à l'origine une des trois forteresses qui complétaient la muraille d'enceinte d'Eskad. Complètement intégré à son système défensif (on peut encore voir les traces de l'ancienne muraille en se promenant dans le jardin de l'ambassade), forteresse de soutien, elle servait de garnison à 50 hommes, mais également de stockage d'armes, de munition et de poudre. Des traces ont montré qu'il y avait eu une tentative d'ajustement pour y placer des canons, mais les tours n'étaient pas assez large pour permettre la mise en batterie d'un canon. L'impossibilité de la faire évoluer pour coller aux exigences du temps ont sans doute motivé sa mise en vente, à la fin du XVIIIè siècle.

Rachetée, la forteresse deviendra le logement d'un des plus riches marchands de la ville. C'est lui qui lancera les travaux de transformation qui firent de l’austère forteresse une demeure digne d'un noble, arasant les tours, agrandissant les pièces, perçant les murs de fenêtres et de vitraux... Grand amateur d'art, il exigea de couvrir la façade de sa nouvelle maison de statues, il financera aussi l'installation d'une congrégation religieuse dans les bâtiments jouxtant le sien (laquelle est toujours présente et s'occupe d’œuvres caritatives). Il mourru avant la fin des travaux, malheureusement pour lui. Le bâtiment s'était enrichi d'une quinzaine de statues sur toute sa façade, de superbes vitraux, toujours en place à l'heure actuelle, d'un immense sous sol et d'une montagne de secrets.

La ville d'Eskad fit l'acquisition de ce bâtiment à la fin du XIXè siècle, après que la fortune de la famille ne les décide à quitter le centre ville pour aller s'installer en banlieue. Réaménagé pour intégrer le réseau de bibliothèques de la capitale, les sous sols du bâtiments (agrandis pour servir de lieux de stockage par la famille du marchand) sont utilisés pour stocker le fond documentaire de l'endroit. Pendant cet aménagement, des inscriptions laissent penser que ces sous sols ne seraient que la partie émergée d'un iceberg souterrain, suscitant la convoitise des archéologues et autres scientifiques de l'époque. Les accès à ces endroits sont conservés, mais strictement limités et surveillés. Auréolée de cette aura, la bibliothèque fera les grandes heures des feuilletons d'horreur et/ou de suspens dans les journaux de la ville.

Cependant, avec l’avènement de la voiture, les difficultés d'accès liés à l'absence de parking proche (autre que celui des employés du lieu, normalement interdit aux usager) lui firent abandonner ce rôle fin 2005. Réaménagé pour accueillir toute les commodités liées à une administration, il est mis à la disposition des ministères milieu 2006 et sert à présent d'Ambassade aux délégations de Saint-Marquise.
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Ambassade de Novigrad

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Adresse complète : Ambassade de Novigrad, 37 Beyton-road, E-001 ESKAD

Ambassadeur/Ambassadrice :

Petit Historique du bâtiment : Ce bâtiment, d'inspiration néo-classique, est la plus vieille ambassade de la ville et remplace l'ancien palais de Lord Archibald BEYTON, détruit par le feu par son petit fils, Konrad BEYTON, le 9 juin 1857. L'histoire du bâtiment actuel étant très liée avec celle de l'ancien, dont il partage sous sol et fondations, il convient d'en retracer les grandes lignes. Lord Archibald BEYTON était un marchand, ancien militaire anobli pour fait d'arme, qui avait fait fortune grâce au commerce avec Novigrad. Marié sur le tard, un mariage d'intérêt, il voulait que sa future famille puisse avoir une retraite, un bâtiment où se retrouver et partager des moments familiaux en toute tranquillité. Il achète le terrain et lance la construction de son palais en 1767. En parallèle, il engage un jardinier et lui donne pour tâche d'aménager le terrain, et le potager. Palais et jardins sont déclarés achevés en 1775, pour la naissance de son deuxième enfant. N'ayant pas prévu de dépendances pour les domestiques de la maison, un petit village se construit autour de la demeure pour accueillir les domestiques et leurs familles. En 30 ans, c'est un petit bourg qui a poussé autour du terrain des BEYTON. La capitale ayant elle aussi grignoté les terrains alentours, il ne faut qu'une dizaine de minutes à pieds pour aller du palais aux premières maisons des faubourgs. Lord Archibald meurt bien avant, en 1785, à l'âge de 75ans. Bien que marié sur le tard et par intérêt, sa mort laisse un vide pour sa veuve, qui, bien qu'encore relativement jeune, ne se remariera pas.

Le fils de Lord Archibald, Lord Nikolaï, très impacté par la disparition de son père, devient en enfant taiseux. Il suit néanmoins une scolarité exemplaire et, en 1795, reprend le flambeaux de son père. Marié en 1800, lui aussi, par intérêt, il n'accordera jamais à sa femme et ses enfants l'intérêt que son père avait eu pour lui et sa sœur. Ambitieux et travailleur acharné, il se révèle être un homme d'affaire implacable et se jette à corps perdu dans les affaires, qu'il fait vite progresser. S'il ne brille pas en société, délaissant les bals et autre festivités mondaines qu'il méprise profondément, ses filles et son fils s'en chargent, profitant largement des nombreux succès de leur père. Ils mènent dans leur enfance la vie de riches gâtés, qui sera la cause de leur déchéance plus tard. Nikolaï Beyton décède d'une crise cardiaque liée au surmenage en 1826, à l'âge de 58 ans. C'est son fils qui reprend les rênes.

Immédiatement, la rupture brutale entre le père - carré, méthodique limite froid - et le fils - je-m’en-foutiste patenté, colérique, présomptueux - plonge les affaires dans un chaos considérable. Et le jeune homme trempe dans des affaires louches. Il fait agrandir à grand frais les sous sols du château et lance la construction de trois grandes maisons de famille non loin du centre-ville (l'une d'entre elle, rachetée en 1860, servira de base à la future gare centrale d'Eskad). Alors que sa famille croule déjà sous les dettes, cette décision fait grandement polémique, mais il n'en tien pas rigueur. Une fois les travaux terminés, il est constaté de nombreux mouvement de chariots dans chaque propriété, toujours de nuit et étroitement surveillé. Ces fait alertent les autorités qui lancent une campagne de surveillance. Cela ne plait pas du tout à Konrad qui menace régulièrement et publiquement les forces de police d'en référer au roi. Ironiquement, le jour où, excédé une fois de plus, il décide de VRAIMENT en référer au souverain, le 9 juin 1857, celui-ci prend connaissance du rapport de police concernant les activités autour des maisons BEYTON. Et le rapport est accablant : suspicion de distilleries clandestines (afin de ne pas payer la taxe sur l'alcool tout en vendant celui-ci au même prix), de trafic de fausses œuvres d'art, de bordels et casinos clandestins... de quoi passer le reste de sa vie au bagne s'il échappe à la peine capitale. En apprenant cela, il décide de détruire les preuves et incendie le palais et deux des trois maisons qu'il a fait construire. Intercepté alors qu'il s'approche de la dernière maison, il est abattu en tentant de s'emparer de l'arme d'un des policiers, emportant dans la mort ses secrets. La famille BEYTON est démise de son titre de noblesse et devra s’acquitter d'une amende considérable. Honteux, les enfants de Konrad abandonneront le nom de BEYTON et choisiront le nom de jeune-fille de leur mère : Steiner.

En 1860, la ville d'Eskad se porte acquéreur de l'ensemble des possessions foncières des héritiers de Konrad, qui, trop heureux de se débarrasser définitivement de l'héritage paternel, vendent à la ville l'ensemble pour une somme qui, si elle n'est pas petite, est largement en deçà de la valeur estimée des lieux. Les grands travaux lancés à l'époque dans la capitale pour désengorger les rues, en vue d'améliorer les conditions sanitaires, prévoient la destruction de quartiers entiers, à quelques exceptions près. Et de nombreux bâtiments officiels vont ainsi se voir ou détruits, ou grandement impactés par les travaux. Ainsi, les autorités royales prévoient la relocalisation de bon nombre d'entre eux, des bâtiments comme des ambassades par exemple. Le projet du nouveau bâtiment est bien d'accueillir l'ambassade de ce qui est aujourd'hui Novigrad. Les travaux de déblaiements montrent que les sous sols et les fondations ont résisté et sont encore utilisables. Les travaux commencent dès la fin des déblaiements et dureront 5 ans. En 1865, le royaume de Netharia fait officiellement l'annonce de l'installation de l'ambassade Novigradienne au 37 Beyton-road, la rue ayant été renommée en souvenir du fait d'arme de Lord Archibal BEYTON.

Au cours des ans, l'ambassade a été modernisée pour être toujours au fait des progrès technologiques. Avec la progression de la ville, ce qui, en 1775, se trouvait en périphérie de la capitale, se trouve maintenant au centre de la métropole d'Eskad.
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Ambassade de Elpidia

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Adresse complète : Ambassade de Elpidia, 5 Avenue des Trois Reines, E-003 ESKAD

Ambassadeur/Ambassadrice :

Petit Historique du bâtiment : Les fondations du bâtiment actuel remontent à celles de la capitale. En effet, une des première choses que construisirent en dur les fondateurs d'Eskad fut un lieu de culte, un temple rassemblant les symboles de toutes les confessions des membres fondateurs, un lieu où chacun pourrait pratiquer son culte quel qu'il soit. Les écrits racontent qu'il fut construit en seulement 10 ans, l'inauguration ayant lieu le 18 septembre 1621. Sa destruction devait survenir 50 ans plus tard quand, déstabilisé par une violente crue du Bayrön, le monument s'écroule en pleine réfection, ensevelissant 20 travailleurs dont les corps ne seront retrouvés que lors des travaux de déblaiement, deux ans plus tard. Eskad, alors toujours en perpétuels travaux, décide d'utiliser l'endroit comme base pour une académie à destination des familles nobles.

C'est donc sur cette base que sort de terre le monument qui est toujours visible de nos jours, avec sa large cour intérieure (aujourd'hui occupée par un petit parc sous verrière pour profiter de la verdure même lorsqu'il pleut) et son parc arboré. L'académie restera entre ces murs jusqu'en 1833, lorsque les appels à l'agrandissement des nombreux professeurs et recteurs auront été entendus, et que l'académie sera déménagée dans une autre série de bâtiments en périphérie de la ville, et aura accueilli jusqu'à 150 élèves en pension complète (et de quoi loger leurs serviteurs) ainsi que 10 professeurs et leurs familles, habitants des lieux à l'année. D'abord pensé pour servir de bibliothèque, l'impossibilité, à l'époque, de creuser sous les fondations pour permettre un stockage en sous sol du fond bibliothécaire décida les autorités à s'en servir comme mairie de district. Mais là aussi, l'impossibilité de creuser pour y aménager des espaces de stockage rendit l'occupation par les services administratifs temporaires, le temps de la construction de l'actuelle mairie de district. Le bâtiment resta ainsi à l'abandon pendant presque 50 ans.

Ce sont les services diplomatiques qui relanceront les enchères pour ce bâtiment, à la fin du XIXè siècle. Les techniques ayant évolué, notamment en terme de stabilisation des sols et de renforcement de fondations, le creusement de système de stockage devint possible et les travaux de réfection et amélioration du bâti s'achevèrent en 1906. Utilisé comme annexe du ministère des affaires étrangères jusqu'en 1998, le bâtiment est remis aux goûts du jour lors de travaux qui dureront deux ans, avant d'être mis à la disposition de la toute jeune Elpidia. Il n'est pas rare, aujourd'hui encore, de découvrir quelques graffitis dans les espaces sous le toit, vestige des pensées des serviteurs ayant logé là.
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Ambassade de Kénétie

Kénélà

Adresse complète : Ambassade de Kénétie, 1 Place de la fraternité, E-001 Eskad

Ambassadeur/Ambassadrice : M. Lelërim Murati

Petit Historique du bâtiment : Initialement conçu pour accueillir une mairie, le bâtiment a fini par servir de tribunal, les juges locaux estimant avoir d'avantage besoin du bâtiment que le bourgmestre(et l'ayant de plus menacé d'un procès pour fraude s'il ne cédait pas les lieux). Bien évidemment, des aménagements ont été faits au sous-sol pour recevoir les malfrats jugés ici ans des conditions optimales, avec force barreaux et portes blindées, mais également pour exécuter les sentences de mort prononcées au tribunal et disposer rapidement des corps des suppliciés. On estime à 433 le nombre de criminels exécutés en ces lieux, certains mystiques affirment que leurs âmes n'en sont jamais parties... Les lieux serviront la justice pendant plus de 250 ans sans que lesdits esprits n'en entravent le fonctionnement, la ville périphérique étant progressivement englobée dans la ville d'Eskad, avant que la construction d'un tribunal plus grand ne fasse quitter le bâtiment à la justice du pays en 1999.

Repris par les services des Bibliothèques Royales, le bâtiment va subir des travaux de remise à niveau pendant près de trois ans, durant lesquels furent mis au jour une entrée d'un souterrain visant à évacuer les représentants de la justice en cas de siège du tribunal. Toujours en cours de fouilles archéologiques, ces souterrains dévoilent chaque campagne de fouille, des vestiges prouvant que ces souterrains ont été utilisés, mais pas forcément pour leur fonction première. Cependant, le projet des Bibliothèques Royales de faire des lieux une vidéothèque n'aboutira pas, laissant des bâtiments flambants neufs sans but précis.

Récupérés par les services diplomatiques, les travaux y sont terminés et les locaux conservé dans l'éventualité d'accueillir une ambassade. Ce qui est chose faite en novembre 2008, l'endroit accueillant l'ambassade de Kénétie, déménagée de ses anciens locaux en raison de dangers d'ordre hydrogéologiques. Détail amusant, l'ambassadeur de Kénétie alors en fonction demandera la possibilité d’installer une sale de sport à côté de son bureau, ce qui sera chose faite, sacrifiant un espace de stockage pour y installer une salle de sport comprenant un demi terrain de basket et des installations de musculation/gymnastique, ainsi que des douches et vestiaires entre le bureau de l'ambassadeur et la salle.

Petit détail : des fouilles archéologiques étaient en cours dans les souterrains partant du bâtiment lors de l'installation de l'ambassade. Non terminées, il n'est pas impossible que les archéologues prennent prochainement contact avec les services de l'ambassade pour demander l'autorisation de poursuivre leurs fouilles.
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Ambassade de Poleïtskaia

gatôôôôô

Adresse complète : Ambassade de Poleïtskaia, 3 Hauptbahnhof-Strasse, E-002 Eskad

Ambassadeur/Ambassadrice :

Petit Historique du bâtiment : L'histoire du bâtiment est très lié au ferroviaire, mais pas uniquement. Lorsque les travaux de la gare centrale commencent, en 1862, le quartier entier est engagé dans des travaux gigantesques, destructions et constructions s'enchaînent, modelant peu à peu le quartier tel que nous le connaissons à présent. De nombreux investisseurs, sentant une manne financière potentielle avec le train, décident d'investir eux aussi autour de la gare. Hôtels, restaurants, magasins, écuries fleurissent autour du site de la future gare, dont les travaux dureront 15ans. Les premiers trains, cependant, arriveront très rapidement. En effet, le bâtiment servant de base à la gare, la dernière maison Beyton encore debout, sera réaménagée pour accueillir rapidement les premiers voyageurs.

Le bâtiment accueillant l'ambassade de Poleïtskaia fut terminé en 1868. Destiné dès sa construction à être un hôtel à la pointe de la technologie et du confort de l'époque, les propriétaires comptent aussi beaucoup sur sa position pour en faire une étape incontournable à Eskad. Initialement doté de deux annexes, une accueillant une chaufferie et un des premiers systèmes d'eau courante du pays, l'autre les logements du personnel, ces deux annexes seront détruites car gênantes pour l'agrandissement de la voirie, renvoyant chaufferie et système d'eau courant dans les sous-sols (et nécessitant de nouveaux travaux) et logements du personnel sous les combles, donnant à ce bâtiment très vite la forme que nous lui connaissons actuellement. Hôtel à destination des personnes aisées, il évolue du fil du temps pour devenir vers la fin de son activité un hôtel d'affaires. Mais la concurrence posée par des hôtels plus récents, bâtis à proximité, entraîne l'hôtel vers la faillite et, fin 2007, les services diplomatiques se portent acquéreurs du bâtiment. Les travaux de rénovation commencent très rapidement, et se terminent un mois à peine avant l'emménagement des services diplomatiques de Poleïtskaia. Les sous-sols du bâtiment, ayant accueilli entre autre une chaufferie et un des premiers systèmes d'eau courante, sont aménagés pour accueillir des centres de classements avec bibliothèques mobiles, un espace détente pour le personnel, et même une petite sale de cinéma de 40 places.
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