24/04/2015
14:04:30
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Comprendre la Transblêmie : en exclusivité sur Pharois • 11

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Pharois 11 : Mystères - Enquêtes - Secrets
Comprendre la Transblêmie

L'émission qui part à la découverte des mystères du Grand-Duché de Transblêmie, entre bizarrerie, merveille et horreur, découvrez l'une des plus emblématiques dictatures du XXIème siècle comme vous ne l'avez jamais vu !

Entre histoire et fascination, laissez vous emporter dans une aventure dont vous ne reviendrez pas indemnes...


Pour curieux avertis !


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Une émission présentée par le citoyen Eeriku en exclusivité pour Pharois 11 !

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Revoir en streaming :
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Comprendre, épisode 1 :
comprendre les châteaux de Transblêmie


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Image d’Épinal, le château transblême, perché dans ses montagnes brumeuses, est assurément l’une des représentations les plus iconiques qu’il nous soit donné de cet étrange pays. Si l’opportunité vous en était offerte, vous pourriez, en nous promenant dans la forêt, découvrir au détour d’un sentier de montagne l’une de ces magnifiques bâtisses au style gothique qui nous semble aujourd'hui comme figée dans le temps.

Héritage direct de la tradition féodale transblême, les châteaux de Transblêmie ont toujours joué un rôle primordial dans l’histoire et l’organisation de la société du Grand-Duché. Ensemble, avec Comprendre, partons à la découverte de ces tours et de ces créneaux qui semblent dissimuler mille mystères…


Le château Transblême a toujours eut une fonction militaire. Dans un pays aussi montagneux que la Transblêmie, le contrôle des vallées et des cols revêt une importance primordiale dès les débuts de la colonisation blêmienne, au XIVème siècle. Sans se voir vraiment opposer de résistance, les colons eurysiens progressent dans les montagnes qu’ils vont rapidement entreprendre de sécuriser grâce à un système d’avant-postes inspiré des stratégies militaires de leur pays d’origine. Ces avant-postes, souvent de simples tours de guet fortifiées, permettent de donner l’alerte dans les vallées lorsqu’un ennemi est repéré.

Avec l’augmentation de la population mais également l’intensité des tensions avec certaines des populations autochtones nazuméennes, les avant-postes deviennent autant des lieux de surveillance que de refuges. Installés dans les montagnes, sur des points stratégiques, les villages en contre-bas peuvent, en cas de danger, se réfugier dans les hauteurs pour profiter des palissades. Une méthode qui se rapproche de celle de la terre brûlée et se révèle assez efficace pour contrer les raids fulgurants menés par les populations frontalières.

Lorsque la Transblêmie devient une marche de l’Empire Xin, la fonction des avant-postes évolue. De simple réseau de tours de guet, ils vont rapidement se développer pour devenir les sièges du pouvoir aristocratique naissant alors que la féodalité se structure au contact des Xin. Le besoin de se reposer sur une hiérarchie forte voit la montée en puissance de la petite noblesse clanique blêmienne que la proclamation du Grand-Duché achèvera d’organiser.

Désormais, les avant-postes sont des châtelets de pierre, conçus autant pour défendre les frontières impériales que pour symboliser le pouvoir de la noblesse. Alors qu’à travers le monde la Renaissance bat son plein, la Transblêmie renforce son système féodal en s’inspirant du modèle de l’Empire Xin. C’est d’ailleurs l’opulence de la cour impériale qui motive à cette époque de grands travaux de construction des châteaux dans un style gothique eurysien importé par les blêmiens. Ceux-ci se dotent de jardins, de hautes tours, de gargouilles et d’ornements sensés représenter la richesse et la force de leurs propriétaires. Certains, plus modestes, doivent se contenter d’une cour intérieure et de petits chemins de ronde. D’autres, à proximité des régions urbanisés, sont des merveilles architecturales dont l’ambition nous étonne encore aujourd’hui. Les sculptures omniprésentes sur les remparts représentent des éléments du syncrétisme entre le folklore blêmien et les traditions nazuméennes locales. On figure les démons et les créatures de la nuit pour envoyer le message que le domaine est déjà le territoire d'un monstre, ce qui contribue à dissuader ses congénères de se rapprocher. Les hybrides anthropomorphes homme-loups sont surreprésentés dans la culture régionale, symbole repoussoir mais également de force, la réputation de certains nobles supposés se changer en animal à la tombée de la nuit contribuait à leur réputation de seigneur de guerre et à leur virilité.


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Gargouilles de loup-garous en pleine transformations, XVème et XVIIème siècle.


Toujours confronté à la menace des raids venus des populations turciques et mongoles du nord et de l’est, la château transblême conserve un rôle militaire d’une grande importance. Similaire à celui des avant-postes, il sert de refuge aux populations mais ferme également l’entrée des vallées qu’il place sous la menace d’une contre-attaque. Les pillards savent désormais qu’ils ne peuvent plus s’aventurer trop loin dans les montagnes sans en conquérir les places fortes au préalable, au risque sinon de se retrouver encerclés et pris à revers.
Confrontés à des populations à cheval et parfois nomade, au début de la popularisation de la poudre à canon, l’escarpement des châteaux, dissimulés en partie au milieu des arbres, protège des sièges. Certains sont à cette époque construits dans l’optique de demeurer secrets, leur fonction dissuasive est alors laissée de côté au profit du soutient qu’ils apportent en cas d’affrontements entre deux armées, prenant l’ennemi par surprise. Les troupes transblemes se dissimulent parfois plusieurs mois dans les manoirs embusqués depuis lesquels elles peuvent attendre le meilleur moment pour frapper. Ainsi, on peut voir en Transblêmie des châteaux entièrement invisibles, cachés au cœur des forêts, afin de dissimuler leur présence à l’ennemi.

Le titre de Marche a joué un rôle crucial dans le développement économique et social du Grand-Duché. Se concevant comme un bouclier, dont le soutien des Xin dépendait de sa capacité à défendre les populations de culture sino des invasions mongoles, celui-ci a consacré une grande part de sa richesse à affirmer sa puissance militaire au détriment de son économie. Un constat frappant quand on compare la complexité des châteaux transblême à l’archaïsme des petits villages ruraux où vit le gros de la population.

Pour autant, le XVIIIème et le XIXème siècle verront l’abandon progressif des châteaux, peu pratiquables, au profit des villes où une proto-industrie commence à timidement voir le jour. Certains seront même démolis sur ordre des nobles qui réutilisent les pierres afin de permettre la construction de grands projets d’aménagement du territoire, notamment des ponts pour permettre aux marchandises de passer au-dessus des nombreux cours d’eau du pays.

C’est avec l’avènement du régime fasciste blêmien, dès le début du XXème siècle, et le culte de la force et du mystère que le Grands-Duc de Blême va instaurer que les châteaux deviendront le cœur du pouvoir militaire mais également politique, culturelle, idéologique et scientifique de Transblêmie.

En fait, la plupart des pôles administratifs y sont déplacés, tandis que les villes deviennent spécifiquement dédiées au commerce et aux services. Les grands universités de Transblêmie s’installent ainsi dans les châteaux frontaliers à Levanști et Sora, les deux plus grandes agglomérations du pays, et il en va de même pour le corps des inquisiteurs, les labos de recherche et même une partie de l’industrie. Les châteaux en partie abandonnés sont restaurés et adaptés aux besoins paranoïaques du nouveau régime qui réhabilite l’ancienne stratégie des châteaux secrets de Transblêmie.

Aujourd’hui, des images satellites ou leakées confirment que certains de ses domaines ont été remis en activités pour héberger des casernes, laboratoires ou centres concentrationnaires jugés secret défense. Les châteaux qui ne sont pas secrets, eux, accueillent pour la plupart des garnisons de chasseurs de loups qui s’en servent à des fins de résidence, ou d’abris ponctuels lors de leurs expéditions à travers les montagnes.

Pour l’heure, seules quelques rares photographies, d’archives pour la plupart, nous restent du somptueux patrimoine architectural transblême, malheureusement jalousement gardé par le régime tyrannique du Grand-Duc. Nous sera-t-il un jour permis de poser à nouveau les yeux sur les gargouilles et les tours escarpées des châteaux de Transblêmie ? Tous les amateurs de ce pays ne peuvent que l’espérer !


A la semaine prochaine pour notre deuxième émission de Comprendre la Transblêmie, consacrée cette fois au mystérieux voile Transblême, signe d’appartenance des partisans du règne du Grand-Duc, seulement sur Pharois 11 !


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Dissimulé au cœur des montagnes, le château transblêmien est loin d'avoir livré tous ses secrets...
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Comprendre, épisode 2 :
comprendre le voile Transblême


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Étrange et dérangeant, identifiable de loin lors des rencontres diplomatiques internationales, le voile transblême intrigue autant qu’il fascine. Gardez-vous bien de demander aux représentants du Grand-Duché de le retirer, on dit qu’un grand malheur attend quiconque portera les yeux sans autorisation sur ce qui se trouve en dessous de l’atypique parure faciale des agents du Grand-Duc. Entre secrets, tradition et soft power, avec Comprendre, sur Pharois 11, partons à la découverte de cet étrange tissu qui recouvre les visages des Transblêmiens.


« Le visage est le reflet de l’âme. » c’est sur cette citation de Jacques Sponetti que nous ouvrirons notre émission d’aujourd’hui. Difficile de dire si oui ou non le visage est le reflet de l’âme, mais une chose est sûre, il humanise. Que dire de la haine en ligne, dissimulée sous l’anonymat confortable des pseudos et des avatars ? On entretient souvent des pensées violentes et agressives envers autrui, qui se dissipent une fois face à face. Voir l’autre, c’est voir son semblable. Devant la similarité de notre humanité, cristallisée dans nos yeux, notre bouche, notre nez, nous sommes forcés de reconnaître un frère, une sœur, et non un étranger. Il est toujours plus simple de haïr celui qu’on ne voit pas, détester celui qui est loin de nous, beaucoup de violence nous serait épargné si, au lieu de vivre dans l’ignorance les uns des autres, nous nous reconnaissions mutuellement.

C’est en tout cas ce que semblent penser les Transblêmes puisque, le 15 juin 1976, les premières images de diplomates voilés ont fait leurs apparitions sur nos écrans, à l’occasion d’une cérémonie officielle à la Cour des Xin. Il n’a fallu que quelques semaines, expliquent les observateurs de la Transblêmie, pour que lors des apparitions publiques des ambassadeurs et de l’état-major du Grand-Duché, ces derniers affichent désormais masques et voiles couvrant l'ensemble de leurs visages. Dans un premier temps colorés, ils ont suivi l’évolution esthétique du régime de Blême et sont devenus unilatéralement noirs à partir des années 90.

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A la fin des années 80, les tenues des inquisiteurs sont plus amples et arborent pour certaines des couleurs vives.

Il est intéressant de préciser que pour la propagande du régime, le voile Transblême est un élément culturel intemporel de la région, qui aurait été porté depuis l’arrivée des premiers colons au XVème siècle. Une affirmation évidemment fausse, en témoigne les images d’archives du Grand-Duché datant d’avant l’année 1976, mais qui reste la position officielle du régime de Blême. Si on trouve bel et bien des formes « prototypiques » du voile transblême dans la région, celui-ci cache soit les cheveux, soit la bouche et le nez, mais pour des questions religieuses ou tout simplement pour se protéger du froid. Aucune occurrence d’un voile complet recouvrant l’entièreté du visage n’est connue avant cela, ce qui peut s’expliquer pour des raisons purement techniques.
En effet, le voile de Blême, bien que symbole le plus terrible du pouvoir dictatorial en Transblêmie, n’en est pas moins une curiosité scientifique assez remarquable. Les observateurs se sont demandé assez légitimement comment, à travers un tissu sombre, les Transblêmiens parviennent-ils à voir correctement autour d’eux quand la lumière décline. Voir les agents du Grand-Duc se cogner les uns contre les autres entacherait assurément l'aura inquiétante dont cherche à s'habiller le régime. L’analyse des fibres du voile de Blême par nos laboratoires montrent que celle-ci n’a cessé d’évoluer depuis ses premières apparitions. D’abord réalisée basiquement en fil de soie, une matière importée directement du sud du Nazum, probablement au sein de l’Empire Xin, le tissu a ensuite subi de nombreuses évolutions, le rendant de plus en plus synthétique.

On pense désormais qu’il est produit en laboratoire et malgré toutes les réserves qu’il nous est permis d’avoir sur la science de Transblêmie, force est de constater que cette création est assez réussie. Porter le voile de Blême revient simplement à s’appliquer une sorte de couche de peau très fine sur le visage, qui ne gêne quasi en rien la respiration ou la vue. Si celle-ci est légèrement troublée en intérieur, la lumière naturelle permet de voir quasiment normalement. Il est notable que plusieurs images et photographies volées aient d’ailleurs montré que les inquisiteurs et garde-loups portent eux aussi le tissu sur le visage, et cela même en mission. Si comme souvent il est malaisé de savoir ce qui relève du vrai ou du faux leak, la propagande du régime jouant beaucoup sur cette ambiguïté, s’il s’avérait que les cavaliers portent effectivement le voile de Blême lors de leurs sorties, ceci serait la preuve que le tissu a atteint une qualité adaptée à un usage militaire.

En ce qui concerne le fait de manger et de boire masqués, la question est plus complexe, d’autant que nous ne disposons d’aucune image moderne représentant un repas pris par des Transblêmiens. Lors des banquets publics donnés par l’Empire Xin, les ambassadeurs de Blême restent souvent à l’écart et ne touchent pas à leur assiette. Il pourrait s’agir d’une forme d’ascétisme, ou tout simplement d’une démonstration symbolique de la force mentale dont sont capables les agents du Grand-Duc qui ne se nourrissent ni ne s’hydratent jamais en public. Le voile de Blême, long à retirer comme à mettre, inciterait ainsi les représentants du Grand-Duc à garder le contrôle d’eux-mêmes en les privant littéralement d’accès à la nourriture et aux boissons.

Pour cette raison, le voile Transblême doit être compris comme un instrument à part entière de la politique de terreur et de contrôle qu’exerce le régime de Blême sur ses ressortissants, y compris aux plus hautes sphères de l’administration. Le tissu noir qui déshumanise littéralement est également une prison et un rappel constant que, loin d’être libres, les Transblêmiens appartiennent corps et âmes au Grand-Duc. En effet, bien que léger, le tissu n’en reste pas moins étouffant, dans une certaine mesure, et source d’angoisse pour des personnes au tempérament claustrophobe. A ce titre, porter le masque, se dissimuler le visage, est autant une preuve de loyauté que de soumission au régime, qui doit donc être exposée y compris à l’étranger où les Transblêmiens n’apparaissent jamais tête nue en dehors de l’intimité.

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Photo volée de la délégation blêmienne lors de la conférence mondiale sur le partage des eaux territoriales, un diplomates retire son voile se pensant à l'abri des regards.

Savamment mis en scène, le voile Transblême est, depuis peu, devenu une image iconique, un symbole de la communication du régime et plus généralement, des dictatures pour le monde entier. On a ainsi vu des forces d’élites ou bataillons de mercenaires imiter, à des degrés divers, le masque noir, réinvestissant une iconographie martiale et censée inspirer la terreur. Car si l’usage militaire du voile Transblême est attesté, celui-ci joue moins sur l’amélioration de la vue des combattants que sur la charge émotionnelle qu’il véhicule. Une descente de cavaliers blêmiens, tout de noir vêtus, des chevaux jusqu’au visage, est assurément susceptible de provoquer une débandade dans les rangs d’une population peu organisée. Témoignages et vidéos montrent en effet que les visages dissimulés des agents du Grand-Duc jouent un rôle central dans le contrôle que ceux-ci exercent sur les populations de Transblêmie.

Autre intérêt pour l’armée de Blême, les garde-loups sont souvent recrutés dans les villages qu’ils sont précisément appelés à terroriser. Dissimuler sa véritable identité permet d’empêcher la population de jouer sur d’éventuels liens affectifs avec leurs tortionnaires. De manière plus générale, les agents de la police secrètes et les inquisiteurs, du fait de leurs voiles, sont rendus indiscernables les uns des autres, ce qui limite toute possibilité de comploter, on ne sait jamais vraiment très bien à qui on adresse la parole, et si l’individu derrière son masque est un ami ou un ennemi. Un trouble d’autant plus terrible que l’administration du Grand-Duché est connue pour faire usage de transformateurs vocaux, calés entre la bouche et le voile, qui brouillent le son de la voix pour lui donner un ton métallique difficile à reconnaître.

Tous ces éléments font donc du voile de Blême un outil de contrôle et de terreur au service du régime. Outil d’autant plus pervers qu’il est présenté comme un élément culturel traditionnel de la région, au point que des photographies d’archives ont été retouchées pour être présentées aux jeunes recrues de l’administration inquisitoriales, et montrent des populations du XIXème siècle déjà de noir masquées. Dans les faits, seules les populations urbaines portent le voile, ce-dernier ne s’étant pas imposé chez les ruraux. Moins qu’un échec du régime à imposer ses vues dans les montagnes, le fait de porter ou non le voile est surtout considéré comme un signe d’appartenance à l’armée, celle-ci se présentant inhumaine et sans pitié dans sa traque des ennemis de Blême. Une politique de combattre « le feu par le feu » très présente dans la rhétorique sacrificielle du Grand-Duché qui, pour combattre les monstres, doit devenir monstrueux lui-même.

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Parfois remplacé par un masque, le voile Transblême prend littéralement des formes démoniaques. A l’image des gargouilles présentes sur les châteaux, cette apparence monstrueuse est censée éloigner les créatures surnaturelles qui hantent le bestiaire du Grand-Duché.

Le noir, une couleur assurément dominante, surtout aux échelons les plus élevés de la société, mais concurrencée par le blanc qu’on retrouve également assez fréquemment dans des contextes plus quotidiens. Les différences de coloris indiquent moins un rang que des circonstances et pour en avoir essayé plusieurs types, il est vrai que les tissus sombres rendent la vue légèrement moins nette que ceux de couleur blanche, ce qui explique certainement que les Transblêmiens les privilégient pour leurs activités de tous les jours.


Comme pour beaucoup de choses concernant la Transblêmie, nous n’en avons encore gratté que la surface et plusieurs éléments demeurent mystérieux, à commencer par savoir qui est à l’initiative de cet artifice devenu hégémonique. A bientôt sur Pharois 11, à l'exploration de la Transblêmie !


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Humide, le voile de Blême peut laisser voir les couleurs de la peau s'il est de mauvaise qualité, ce qui est considéré comme une forme de contournement des principes du régime et peut faire l'objet de sanctions.
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