19/05/2013
06:30:51
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Activités étrangères au Shuharri

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Activités étrangères au Shuharri

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Shuharri. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Shuharri, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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  • Ambitieux !
Intéressé par le potentiel des supers virus contenus dans la banquise, Blaise Dalyoha propose aux populations locales de la faire fondre pour la somme de 5 000 chèques carnavalais.

  • Généreux !
Des échantillons de graines de bananiers OGM capables de pousser par -20°C offerts gratuitement aux paysans Shuharri.

  • Stratégique !
Le Shuharri possède des conditions climatiques idéales pour l'installation de data center, selon une étude privée. Monsieur Arthur Castelage souhaite envoyer des explorateurs pour revendiquer les morceaux de terre insuffisamment rentabilisés par les autochtones.
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Carnavale Internationale

Arctic bananiers, l'avenir en mode Carnavale !


bananier Dalyoha


Arctic bananiers, les graines brevetées Dalyoha Compagnie ont bien poussées ! Les arctic bananiers sont capables d'aller chercher leurs nutriments tout au fond de la banquise à des températures qui vont jusqu'à -40°C et d'entrer en hibernation lors des tempêtes de neiges, ce qui en fait sans aucun doute l'avenir du Shuharri !

Moins chers, plus rapides à pousser et plus productifs, une plante capable d'écraser toute la concurrence, et c'est une invention Dalyoha Compagnie ! Dalyoha Compagnie ? et vos envies prennent vie.

Les Shuharri les plus malins se précipitent déjà pour commander de nouveaux stocks de graines, attention il n'y en aura pas pour tout le monde ! Écrasez la concurrence sans efforts en commandant également le kit "mes premiers OGM" des laboratoires Dalyoha ! Finie la dure loi des saisons ! Finie les cycles naturels ! Finis l'aléatoire et l'inconnu ! Grâce au kit "mes premiers OGM" devenez enfin maîtres de la nature !

bouseux

Moins de temps consacré à la culture, c'est plus de temps pour profiter de mes enfants et de mon cheval ! Merci Blaise Dalyoha !

Parce que l'humain le vaut bien !

Cette publicité est une publicité sponsorisée Dalyoha Compagnie.
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Mission d'exploration et de renseignement avec objectifs une possible implémentation d'un centre de recherche industrielle



Le Shuharri, ou Union des Terres Australes de Shuharri, est un pays que l’on pourrait qualifier d’énigme civilisationnelle, tant les conditions de vie y sont ardues pour les habitants. Cependant, ce pays n’en reste pas moins intéressant dans de nombreux domaines tels que l’industrie ou la recherche. C'est dans ces deux perspectives que l’Apex Energy, une multinationale Raskenoise opérant dans le secteur énergétique, a commencé à s'intéresser à Shuharri afin de tester divers matériels dans des conditions extrêmes.

À première vue, la seule ressource énergétique du pays semble être le charbon, le pays étant dépourvu de pétrole et de gaz. Cependant, en apparence seulement, car le pays possède des ressources gazières, non conventionnelles certes, mais gazières tout de même. En effet, le pays possède du gaz, et un gaz bien connu des mineurs puisqu'il s’agit du grisou. En temps normal, celui-ci n'est pas exploitable, son seul rôle étant de ramener des cadavres à la surface. Cependant, Apex Energy expérimente depuis des années des méthodes de récupération assistée de ce gaz afin de pouvoir transformer cette ressource, ou plutôt ce poison, en une ressource utilisable.

À cet effet, Apex Energy a envoyé huit personnes dans deux véhicules sur place, équipés spécialement pour le froid, afin de faire du repérage sur le site et de rencontrer les autochtones pour leur poser différentes questions sur leur mode de vie, leurs conditions de vie, bref, tout ce qui pourrait s’avérer utile quand Apex Energy débutera ses opérations dans la région.



Drapeau



Voiture 1 :

• Karl : chef d'équipe et conducteur
• Lutz : météorologue
• Elmar : Traducteur français
• Pavlo : Garde (Carabine Arker HS 50 M1 Calibre-50 BMG Chargeur de 6 coups)
Voiture 2 :

• Tara : Chef voiture 2 et conductrice
• Josef : météorologue
• Ruslan : Traducteur ankallyt
• Niklas : Garde (Carabine Arker HS 50 M1 Calibre-50 BMG Chargeur de 6 coups)

Pavlo : Ah, enfin arrivé.

Lutz : Tu ne diras pas la même chose une fois sorti du bateau, il gèle dehors, il fait -40.

Pavlo : Tu me traites de faiblard ? Tu me cherches ou quoi ?

Karl : Arrêtez de vous disputer, on a du boulot. Elmar, toi, va au poste de douane pour voir si tout est en ordre. Lutz, va retrouver l'équipe 2 pour leur dire de nous rejoindre au hangar, et Pavlo, tu me suis, on va vérifier le matos.

Pavlo : Ok.

Lutz : Ok.

Elmar : Ok.

Quelques minutes plus tard.

Pavlo : Alors, qu'est-ce qu'on vient faire dans ce trou, chef ?

Karl : La direction de l'entreprise veut que l'on commence à se renseigner sur le pays en faisant des relevés de température réguliers et en faisant connaissance avec la population locale pour voir leur avis sur une possible implémentation industrielle d'Apex ici.

Pavlo : Mais qu'est-ce que tu veux implémenter ici, il fait -30 ?

Karl : J'en sais pas plus que toi à part le nom du projet et le fait qu'ils veulent se servir du froid.

Pavlo : Et c'est quoi le nom de ce fameux projet ?

Karl : Apparemment, c'est "Sub Zero Production". Mais assez parlé, on est arrivé. Vas voir avec la douane pour récupérer nos deux calibres 12, moi je vais voir si on a tous nos jerricans et nos rations.

Pavlo : Ça marche.

Quelques minutes plus tard.

Tara : Eh Karl, on a tout ?

Karl : Ah, Tara, t'as fini la visite du bateau ?

Tara : Ça va, ne te moque pas de moi.

Karl : Blague à part, oui, on a tout. On va pouvoir partir dans pas longtemps. Rassemblement !

Elmart rapporte.

Elmart : Bon, j'ai vu avec la douane, et tout est en ordre, on n'aura pas de problème, enfin venant du pays en tous cas.

Karl : OK, c'est bon à entendre. Pavlo, t'as réussi à récupérer nos deux calibres 12 ?

Pavlo : Oui, pas de problème, je les ai rangés dans les véhicules.

Karl : Ça marche. Ruslan, t'as réussi à avoir notre contact ?

Pavlo : Depuis quand on a un contact ?

Tara : Si tu écoutais pendant les réunions, tu saurais que Ruslan est originaire d'ici.

Pavlo : Ah bon ? Tu peux me faire un petit résumé, stp ?

Ruslan : Ma mère habite ici, et mon père l'a rencontrée pendant une expédition, ils sont tombés amoureux l'un de l'autre, et neuf mois plus tard, j'étais là. Mais au bout de 3 ans d'expédition, mon père a été rappelé. Du coup, ma mère a demandé à mon père de me prendre avec lui pour me ramener à Rasken et m'offrir, disons, des conditions de vie plus chaudes. Puis ensuite, je suis revenu quelques fois pour lui rendre visite et lui proposer de venir s'installer à Rasken, mais elle a toujours refusé.

Karl : Bon, tout ceci est fort intéressant et touchant, mais j'attends quand même que tu me répondes.

Ruslan : Ah oui, désolé. Donc du coup, oui, j'ai réussi à l'avoir et elle est d'accord pour que l'on reste dormir chez elle, en plus, il y a de la place.

Karl : Bon, c'est une bonne nouvelle. Allez, on décolle, on n'est pas là pour des vacances. On va rejoindre notre bateau qui nous emmènera de l'autre côté de la mer.

Pavlo : Comment ça, on prend le bateau ? On en sort.

Karl : ... Eh bien, si tu te mettais à écouter pendant les réunions ?

Pavlo : Mais j'étais crevé, j'ai pas bien dormi.

Karl : Pas bien dormi, hein ? Tu as passé la nuit à jouer à "The War Between Two Worlds", avoue ?

Pavlo : ... Oui.

Drapeau


Karl : Ah, Seigneur. Bon, en gros, on est là, on va rouler une dizaine de kilomètres jusqu'à l'autre port qui va nous permettre de faire la traversée. Une fois qu'on a débarqué sur l'autre rive, on va rouler une trentaine de kilomètres jusqu'à la maison de la mère de Ruslan où on passera la nuit.

Pavlo : Ok.

Karl : Bon, assez parlé, tout le monde en voiture, on y va.


04/08/2011
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Jour 1 partie 1 de la mission d’Apex Energy


Une fois que tous les aspects légaux avaient été réglés, l’équipe partit immédiatement. Ils n'étaient pas venus pour des vacances, mais pour travailler, alors il ne fallait pas traîner. Une fois sortis de la ville, leur prochaine destination serait le port où les attendait leur contact qui les ferait passer de l’autre côté du pays.



Karl : Bon, allez, on y va, tout le monde dans sa voiture.

Tout le monde : Oui, chef.

Karl : Messieurs les douaniers, nous partons.



Quelques minutes plus tard.



Pavlo : Par contre, chef, pourquoi n'avons-nous pas accosté directement de l’autre côté ? Ça aurait été plus simple, non ?

Karl : Effectivement, ça aurait été plus simple, mais nous devions obligatoirement accoster à la capitale pour régler les aspects légaux.

Pavlo : Mais pourquoi ne sommes-nous pas repartis depuis la capitale alors ?

Karl : Parce que entre la capitale et l’endroit où nous allons reprendre le bateau, il n’y a qu’une vingtaine de kilomètres. Comme ça, on peut tester le matériel et voir si tout fonctionne bien. S'il y a une panne, vaut mieux être proche d’un centre de population que dans la pampa éloignée de tout. Bon maintenant, arrête de poser des questions, on a de la route à faire.



Dans l’autre voiture.



Josef : Je peux vous poser une question, Tara ?

Tara : Oui, pas de problème, tu veux savoir quoi ?

Josef : Eh bien, j’ai remarqué que Karl était, disons, froid avec tout le monde sauf vous. Vous vous connaissez ?

Ruslan/Niklas : C’est que j’aimerais connaître la réponse moi aussi.

Tara : Bon, je sais qu'il va m'en vouloir, mais bon, en fait, jusqu'en début 2011, lui comme moi étions soldats. Nous avons combattu pendant la guerre civile et étions dans le même régiment d'infanterie.

Josef : Je comprends qu'il soit amical avec vous, mais pourquoi est-il froid avec nous ?

Tara : Attends, j'y viens. Connaissez-vous l’événement de Vilslohn ?

Niklas : C’est pas la prise d’otage par les insurgés qui a eu lieu en Juillet 2010 ?

Tara : Exactement, même si le terme "boucherie" serait plus approprié. 750 civils tués, les insurgés ont fait ça en espérant détourner l’attention de l’armée après la prise de la Mielaska par les Bérets Rouges le mois d’avant. Karl était l’un des habitants de ce petit village, d’environ 2000 habitants. Mais le plan des insurgés n’a pas marché comme ils l’avaient prévu, l’armée était trop occupée sur le front. Seulement la police et un régiment d’infanterie qui étaient en pleine formation ont été envoyés pour régler la situation.

Ruslan : Du coup, je suppose qu'un membre de sa famille avait été pris en otage non ?

Tara : C’est ça, sa femme n’était pas au village, elle était allée à un centre médical pour des douleurs au dos. Du coup, elle avait laissé sa fille au jardin d’enfants et comme tu peux t'en douter, l’une des otages était sa fille.

Quatre heures plus tard, voyant que leur plan n’avait pas marché, ils ont commencé à menacer de faire un bain de sang en massacrant tous les otages. Mais l’armée ne pouvait pas se permettre de libérer des hommes du front. Il fallait impérativement continuer à avancer pour finir cette guerre au plus vite, et il ne fallait surtout pas gâcher l’opportunité que les Bérets Rouges leur avaient donnée.

Finalement, à minuit, voyant que la situation ne bougeait pas, le chef des insurgés sachant de toute façon qu’ils allaient mourir, a décidé de mettre ses menaces à exécution. Dès les premiers tirs, le régiment de l’armée et la police ont donné l’assaut sur les 1400 otages. Ils ont réussi à en sauver un peu plus de la moitié, mais sa fille n'a pas eu cette chance.

Le lendemain, un officier est venu à notre poste et lui a dit que sa fille était morte dans la prise d’otages. Comme c’était un bon élément et qu’il était apprécié par bon nombre d’officiers, il lui a dit qu'ils avaient fait le nécessaire pour lui donner une permission d’une semaine afin d’assister à l’enterrement.

Karl a commencé à pleurer légèrement et l’officier lui a transmis une enveloppe avec sa permission dedans. Quand l’officier s'est retourné et a commencé à partir, on a entendu un déchirement. Karl venait de déchirer sa permission, et nous étions tous choqués. Puis, il a dit cela en pleurant tout en souriant.



Karl a écrit :


Je vous remercie du fond du cœur, officier, mais je préfère rester ici, pour finir ce merdier une bonne fois pour toute et que ce genre d’atrocité ne se reproduise plus jamais.

Après cela, l’officier a dit : "Si c’est votre choix, je le respecte, mais si vous changez d’avis, venez me voir." S'en suit un salut militaire.

Deux semaines plus tard, il reçoit une lettre de sa femme lui disant qu’elle ne pouvait pas rester avec un homme qui n’assista pas aux funérailles de sa propre fille et qu'il valait mieux se séparer. Il a passé la nuit à pleurer, et on n’a pas essayé de le réconforter car on n’avait rien à dire. Le lendemain, son attitude avait changé de joyeuse et pleine d’énergie à froide et insensible.

Une fois dans la nuit, je l’ai entendu dire : "Papa va mourir au front comme ça il pourra te rejoindre."

Depuis, il n'a plus de pensées suicidaires, mais il a gardé son comportement froid avec les gens.





Au même moment.



Ruslan : Freine !!

Tara : Oh putain, mais pourquoi il s’arrête ?

Ruslan : La voiture a peut-être un problème. Regarde, Karl sort de la voiture.

Tara : Vu son attitude, j’ai plus l’impression qu'il va tuer quelqu'un.



Une fois sorti, Karl se dirigea vers la porte de Pavlo et le fit sortir de force, s'ensuit une bagarre.



Karl : BAM, répète un peu pour voir, BAM, allez, vas-y, répète, BAM, porte tes couilles, connard, BAM.

Tara : Putain, si ça continue, il va le tuer. Sortez de la voiture, on va les séparer.

Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais tu dois te calmer, sinon tu vas le tuer.

Karl : Ça va, lâche-moi, je te préviens Pavlo, la prochaine fois que tu parles de ma fille, je te tue et j’envoie ton corps sous la glace.

Tara : C’est bon, calme-toi, on va prendre Pavlo et tu vas prendre Niklas.

1877
Station Drahe, bureau de contact tanskien.

Ariel Sigurg rédigait une énième note à destination de Järvi, elle devrait partir pour Norja peu après. La station de contact était désormais installé depuis quelques jours. Combien, elle n'en savait rien, pas plus que les quelques scientifiques et l'administrateur suppléant qui l'accompagnait. La station, ou plutôt le bureau installé au sein de Drahe était d'un rustique tel qu'il semblait en être la définition. Quelques éclairages d'un jaune chaleureux donnait un aspect chaleureux au salon central. Capitonnée à ses parois, meublés de quelques fauteuils sommaires et d'une table métallique dépeinte par les âges, on s'y sentait tout de même bien. Quelques bureaux aux chaises de bureau faiblement agréable à tout dos douloureux, une poignée d'armoire de métal et de plastique, et plusieurs chauffages d'appoints et le compte était bon. Le bureau de contact comptait aussi une salle de bain qui ne fournissait d'autres confort que les rares minutes d'eaux chaudes disponibles par personnes ainsi que plusieurs chambres. Petites, correctement chauffées, elles disposaient toutes de deux lits simples et l'on y dormait correctement, emmitouflés au besoin.

Après de (trop) nombreux mois, peut être même un an, le projet Pagodroma prenait enfin forme. Pour la station sur l'Inlansis il faudrait attendre. Quelques semaines au mieux. Ce sera donc dans quelques mois. Là, il fallait avant tout prendre contact, s'acclimater, s'approprier cette station de 5 000 âmes perdues face au froid austral. L'équipage actuel était volontairement réduit. Ils étaient donc 6, en comptant Ariel. Elle n'irait probablement pas, ou très peu, à Pagodroma lorsque celle-ci se mettra en place. Elle administre, elle ne gère pas. Scientifique de formation, de nature et d'esprit, ce travail elle l'abandonnait quelques peu. Attentive à la lecture de la moindre note, page ou croquis de recherche qui croisait son regard, elle ne mènerait pas de recherches pour le mandat qui était sien. Il devrait durer un an, peut être plus, avant que la relève tanskienne ne vienne, pour une autre année, peut être plus. l'Inlansis central ce n'est pas pour tout de suite, mais ça n'était plus tout à fait pour demain.
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Jour 1 de la mission d’Apex Energy


Dès qu'il fut séparé de ses collègues, Karl commença à se calmer puis lança un dernier avertissement à Pavlo avant de remonter dans sa voiture. Mais qu’est-ce que Pavlo avait bien pu dire ?



Elmar – Euh, ça va chef ?

Karl – Qu’est-ce que tu regardes, toi ?

Elmar – Non, rien.



Après cet échange houleux, Elmar et Lutz détournèrent le regard en direction de la fenêtre et du paysage. Quelques secondes après, comme Tara l'avait dit, Niklas ouvrit la porte avant droite du pick-up, où se trouvait encore Pavlo il y a quelques minutes.



Niklas – Chef.

Karl – ……

Niklas – Je... Je suis désolé pour ce qu’a pu faire ou dire mon collègue. Je le mentionnerai dans mon rapport.

Karl – Ça va, ça va, j’ai déconné aussi. J’aurais pas dû lui refaire le portrait même s'il le mérite.

Niklas – Puis-je vous demander ce qu’il a fait ou… je vais m’abstenir.



Pendant que Niklas faisait ses excuses à Karl, Tara et Ruslan traînaient péniblement les 90 kg et le mètre 90 de Pavlo jusqu’à la voiture pour essayer de rafistoler cette tache rouge qui lui servait de visage.



Tara – Putain, mais c’est qu’il mange bien le bestiau. Ruslan, viens m’aider. On va le mettre sur la planche arrière, il y a une trousse de secours.

Ruslan – J’arrive.

Josef – Vous pensez qu'il pourra être mannequin ?

Tara – Tu te crois drôle ? C’est vraiment pas le moment de rigoler.

Josef – Désolé.

Tara – C’est pas que je tien spécialement à lui, mais si je peux éviter de le perdre, ça m’arrange. Pendant qu’on le traîne, va sortir la trousse de secours.

Josef – Oui, Madame.



Pendant que Josef essayait de détendre l’atmosphère et que Tara et Ruslan tiraient Pavlo jusqu’à l’arrière du véhicule, deux Shuhs passèrent à côté des pick-up arrêtés.



Tara – Allez, Ruslan, tire.

Uranenggui (dans sa langue) – On peut vous aider ?

Ruslan – Oui, ce serait gentil.

Tara – Ils ont dit quoi ?

Ruslan – Ils nous ont demandé si on avait besoin d’aide.

Tara – OK, dis-leur de nous aider à le tirer jusqu’à la plage arrière du pick-up.

Ruslan (dans la même langue que les deux Shuhs) – Vous pouvez nous aider à le transporter jusqu’à l’arrière de la voiture, c’est qu’il pèse son poids le bestiau.

Uranenggui – OK, on arrive.

Suis-moi, Mutugen, on va leur filer un coup de main.

Mutugen – Je te suis.

Oh, putaing de con, il a mal fini l'enculé, il a trop forcé sur le pastaga ou quoi ?
Eh, regarde Uranen, il est complètement empégué ce jobastre.

Uranenggui – Il lui ait arrivé quoi?

Mutugen – Mais arrête de l’emboucaner avec tes histoires de fadas, boulègue un peu sinon il n’y aura plus dégun.

Uranenggui – ça va, allez vient m’aider.

Mutugen – En plus tout à l’heure je m’empègue et ce soir, je me tape l’aïoli avec les collègues.



Les deux Shuhs ont aidé les Raskenois à tirer Pavlo jusqu’à l’arrière du pick-up pour essayer de le rafistoler comme ils le pouvaient.



Ruslan – Merci beaucoup. Sans votre aide, on aurait galéré à l’amener ici.

Uranenggui – Il n’y a pas de quoi. Si on peut encore vous aider, n’hésitez pas.

Ruslan – Merci beaucoup, mais ça devrait aller. On a ce qu’il faut pour les premiers soins, et puis on est plus très loin de notre destination.

Uranenggui – D’accord, je sais que ça peut paraître indiscret, mais je peux savoir ce qu'il lui est arrivé ? Parce que, en vous regardant, je suppose que vous n’êtes pas du Shuharri et que vous n’avez pas participé à la manifestation des Serres. On dirait qu’il s’est pris un mur à pleine vitesse, et aussi je n’ai jamais vu ce type de véhicules. Qu’est-ce donc ?

Ruslan – Effectivement, nous ne sommes pas d’ici. Mais pour répondre à votre question, le mur qu’a heurté cet homme se trouve dans la première voiture. Pour ce qui est de la voiture, c’est un Silber Vélociraptor, c’est un constructeur automobile de mon pays.

Uranenggui – Je vois. En tout cas, ce véhicule est assez impressionnant. On a l’impression qu’il est inarrêtable. En tout cas, je vous souhaite une bonne continuation. Au revoir.

Ruslan – Au revoir.

Tara – Tu as fini de discuter ? On a des trucs à faire. Prend un mouchoir dans la trousse et éponge le sang qu’il a sur le visage. On va lui mettre des pansements, et pour le moment, on le soignera correctement une fois arrivé à notre destination.

Ruslan – Oui, Madame.



Une fois Pavlo rafistolé avec les moyens du bord, le groupe se remit en route pour les 5 derniers kilomètres qui les séparaient du bateau qui les transporterait de l'autre côté du fjord.



Karl (chuchote) – Connard, enculé, salaud.

Elmar – Euh, vous allez bien, chef ? Euh, chef ?

Karl – Hein ? Ah, désolé, j’ai la tête ailleurs depuis que… Bon, je vais mettre de la musique, ça va me calmer


Niklas – Ah, vous écoutez du Last Wish, vous aussi ?

Karl – Oui, j’ai toujours aimé le style. Par contre, j’aurais jamais pensé que tu apprécierais.

Niklas – Je m'y suis mis récemment, mais je trouve que la chanteuse chante super bien. Comment elle s’appelle déjà ? Vikta, Vitriya.

Karl – Viktoriya. Elle s’appelle Viktoriya. Tu devrais respecter un peu plus son prénom quand même. Elle a beau avoir quitté l’armée et la politique, c’est quand même la fille de la première impératrice de Rasken.

Niklas – Oui, c’est ça. Elle est bonne cette blague, très drôle.

Karl – J’ai l’air de blaguer ?

Niklas – Vous êtes sérieux ? C’est vraiment Viktoriya ? Viktoriya Schützenberger ? Mais Last Wish existait bien avant qu’elle quitte l’armée.

Karl – Tu as encore du chemin à faire avant d’être un vrai fan. Last Wish existe depuis presque 10 ans, mais ça ne fait qu’un an que l’on connaît ces membres. Quand elle a quitté l’armée, elle a révélé qu’elle était la fondatrice.

Niklas – Mais c’est quoi cette famille de barjos ? Tu as un empereur, une vieille et un vieux qui veulent pas claquer, la petite dernière qui est chef d’un groupe de mercenaires, et maintenant j’apprends que la tante est une rockstar.

Karl – Haha, je te l’accorde, c’est une famille de dingue. C’est quand même eux qui ont redressé le pays, même si le père de Stanislav a fait de la merde sur la fin. Bon assez parlé, on est arrivé. Niklas, va chercher Ruslan et va trouver notre contact du port et demande-lui s'il y a une infirmerie. Moi, je vais chercher Pavlo.

Niklas – OK, j’y vais.



Une fois arrivé à destination, le petit groupe sortit des voitures. Ruslan et Niklas allèrent chercher le gérant des lieux ainsi qu’un médecin.



Tara – Suis-moi, Josef. On va sortir Pavlo.

Josef – J’arrive.

Karl – Vous embêtez pas, je vais le porter.

Tara – Ah, tu veux te racheter ?

Karl – Pas spécialement, mais ça reste moi le chef de l’expédition. Je suis responsable de ce qu'il vous arrive, même de celui-là.
C’est de la condensation ou il pleure ce con ?

Pavlo (de manière inaudible) – Je suis désolé, je suis désolé.

Karl – Bon, je m'en fous, allez, il pèse une tonne, putain.

Niklas – Chef, suivez-moi, Ruslan est avec le toubib, faut l’emmener là-bas.

Karl – Je te suis.



Après avoir déposé Pavlo à l’infirmerie, toute l’équipe alla voir le gérant des lieux pour discuter de la suite.

HRP : Quand je marque Ruslan (XXXXX) le X représente les mots que Ruslan a traduits de cette personne.



Sitiyok – J’espère que vous avez fait bon voyage jusqu’ici. Ça doit vous changer du climat chaud de votre pays, pas vrai ?

Ruslan – C’est clair, même si on a eu un peu de temps pour se préparer dans la zone froide de notre pays.

Sitiyok – Ah, bah tant mieux alors, ça sera moins dur pour vous.

Ruslan (Karl) – Je ne pense pas que l’on pourra prendre le bateau comme convenu à 12h00, à cause de notre blessé. Quand a lieu la prochaine traversée ?

Sitiyok – Pas de problème, nous comprenons. La prochaine traversée a lieu à 17h30. Cela vous convient-il ?

Ruslan (Karl) – C’est parfait, nous attendrons le temps qu'il faut pour repartir avec tout le monde.

tanska42

Un député halvien de l'Alþingi en mission un mois dans l'Islansis sur la base tanskienne Pagordroma

Un température avoisinant les -20°C au meilleur de la journée et des nuits glaciales avec un vent pouvant aller plus de 150 km/h la nuit. Voilà les condition estivales auxquelles sont désormais habituées la vingtaine de scientifique de la base scientifique Pagordroma au-delà des terres Shuahriennes depuis désormais plusieurs mois. Longtemps gelés, les financements ont été débloqués à la fin du printemps permettant l'installation de la première station glaciaire pour la recherche scientifique tanskienne.

Depuis cinq jours, Alf Lindström député UPUC d'Halvø est arrivée au x confins du monde pour une durée d'un mois. "J'ai réussi à dormir la première nuit, cela me surprend" a-t-il indiqué sur le ton de l'humour en visioconférence avec notre correspondante en Shuharri.

Aux côtés des scientifiques, pour le moment encore tous de nationalité tanskienne, le député fédéral sera initié à quelques pratiques de la recherche en milieu polaire, notamment dans le cadre de forage de carotte glaciaire et d'expérimentation biologiques. Avec la Mission Stjarna dans la forêt de Padure, Pagodroma est la deuxième station scientifique tanskienne installé en "milieu extrême". De l'indéchiffrable jungle nazuméenne aux immensités glacées de l'Islansis, une quarantaine de scientifiques tanskiens effectuent des expériences en simultanées en lien avec les universités scientifiques de la République.

Cette visite vise à permettre au Congrès Fédéral de mieux comprendre les objectifs des activités scientifiques tanskiennes et des des financements qui vont avec a indiqué la directrice de la station Aríel Sigurg. "Il est important pour nous de permettre aux étudiants tanskiens de mieux cerner les pratiques quotidiennes de la recherche scientifique, de les impliquer autant que l'on peut dans ce que l'on fait quotidiennement. Mais il est aussi important de pouvoir l'expliquer aux politiques qui ne comprennent pas toujours pourquoi il faut mettre de l'argent à l'autre bout du monde et pas dans leurs territoires. On est heureux que les budgets aient pu être débloqués après plusieurs mois de blocages, désormais il faut qu'il soit pérennisé pour que l'on puisse entamer des expériences sur le temps long."

L'un de objectifs de la station est évidemment de surveiller l'évolution des glaces polaires et des conditions climatiques aux extrémités de la planète. Le pôle sud est un véritable climatiseur et il convient d'en prendre soin à préciser madame Sigurg. C'est pour cette raison par ailleurs que l'utilisation de moteurs thermiques - par ailleurs soumis à des conditions extrêmes - est limitée au minimum absolu. La majorité du temps, les raquettes sont préférées et les distances parcourues par les scientifiques excèdent rarement les centaines de mètre. La nourriture ainsi que les principales provisions sont apportées une fois toutes les deux semaines en période estivale et, lorsque le froid polaire atteindra son maximum, des réserves pour une autonomie complète de six mois devront avoir été constituées. Accueillant aujourd'hui 22 scientifiques (dont 2 médecin), la station Pagodroma doit à terme se développer pour atteindre la cinquantaine de personnel en été, et un dispositif scientifique restreint à la vingtaine en hiver. "Il n'est pas prévu actuellement d'abandonner Pagodroma un seul jour dans l'année".

Parmi les priorités affichées par le ministère des Sciences et des Techniques, en lien avec les principales universités du pays, c'est évidemment le renforcement du budget de la recherche. En ce sens, la station Pagodroma doit servir d'"ambassadrice" pour témoigner de l'intérêt de la recherche en Tanska. L'objectif final annoncé à l'horizon 2015 est le financement et la construction d'un navire de recherche. Le projet "Heimskautaskip" vise ainsi à mettre à disposition de la communauté scientifique tanskienne un navire capable d'opérer sur de longues périodes sur toutes les latitudes du globe. Il est actuellement bloqué à l'Alþingi du fait de difficultés de financement en raison des priorités accordées à la défense nationale.

La station Pagodroma est perçue comme l'une des "premières de son genre" et doit aussi permettre de faire rayonner la recherche universitaire tanskienne a reconnu Petrea Arthúrsdóttir, la ministre des Sciences et des Techniques. Plus qu'une question de recherche, c'est aussi peut-être une question de prestige qui se joue à l'autre bout du monde.

Article disponible en Tanskien, Shuharri et Hohhothaï
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