-- Bibliothèque Califale --
==Tribunal Fédéral du Savoir, des Sciences, et de l'éducation==
Cette compilation de documents, rapports et études diverses sur la plupart des domaines concernant les Califats et l'État fédéral a été commendée en 2006 par le Conseil des Sultans dans un but de centraliser et vulgariser l'ensembles des données socio-économiques , géographiques, historiques et politiques du pays.
Cette Encyclopédie générale pourra être éventuellement complétée par d'autres ouvrages plus spécialisés sur une région particulière de la fédération. Conscient du fait que l'histoire est écrite et réécrite en permanence, le Tribunal Fédéral du Savoir se réserve le droit à tout aujout, toute supression ou toute modification plus ou moins importante de la publication suivante.
I. Géographie
II. Politique
III. Histoire Pré-Islamique
IV. Histoire islamique
V. Économie
VI. Société fusaanienne
1.1 Géographie générale
La Fédération Unie des Sultanats d'Afarée et de Nazum s'etends a l'est du continent d'Afarée jusqu'à l'ouest du continent de Nazum. Repartie sur 3 terres émergées différentes, elle est traversé entièrement par le détroit situé entre la Mer Blême, et l'océan des Perles, surnommé sommairement le détroit des Perles Blêmes. On y distingue donc la partie Afaréene, la plus grande et la plus aride, de la partie Nazumienne, la plus cosmopolite et luxuriante. Entre les deux, se trouve l'île volcanique d'Al-Marah ( ال مرح, littéralement : l'île de la joie), île principal du détroit des Perles Blêmes, zone la plus peuplée et partagée avec le pays de Jadadah et une partie de la confédération Irskandrienne.
On y retrouve donc une grande variété de climats, des déserts côtiers Afaréen, aux jungles indienne de Nazum, en passant par des oasis, des climats montagnards de haute altitude, et des zones plus tempérées et équatoriales. Si une telle variété d'écosystèmes est un défi certains pour l'aménagement du territoire – bien qu'historiquement chacun des peuples y vivant s'y soient accommodés – cela constitue également d'importantes amenitées touristiques restant à être exploitées.
1.2 Topographie
D'une altitude moyenne de 97m, le point culminant du pays se trouve sur l'île d'Al Marah : le volcan de Nâr-el-Kebir s'érige à plus de 2749 mètres de haut (±1m selon les mouvements magmatiques et la température). La région Afaréene est la plus plate, ne possédant que quelques plateaux à plus de 70m de hauteur dans des régions inhabités ; la majorité des paysages sont des savanes ou des déserts arides. À Nazum, le terrain est légèrement plus accidenté, on y trouve de nombreuses collines. La frontière la plus à l'ouest du sultanat du Methylistan suis par ailleurs une chaîne de montage d'altitude moyenne, où le pic dominant culmine à 1084 mètre de haut.
La bathymétrie des eaux territoriales ne possède pas d'originalité importante, aucune dorsale ou zone de subduction s'y trouvant. La monotonie des plateaux continentaux, alimenté par les deux fleuves du pays de part et d'autre du détroit, et de la plaine abyssale n'est brisé que par les différentes îles volcanique sous-marines appartenant au même ensemble qu'Al-Marah.
1.3 Hydrologie
En Afarée, deux fleuves majeurs, qui se jettent dans la Mer Blême, coulent sur le territoire Fusaanien. Le premier et le plus grand prend sa source profondément dans les terres afareennes, et serpente la partie méridionale du pays. Desservant la ville d'Alkalij ( الخليج, litt : le Golfe ), capitale du sultanat d'Al-Hazaam, son delta fertil d'une superficie de plus de 500km² dote le sultanat de l'un des 2 seuls centres économiques afareen. En amont, il délimite notamment la frontière entre les Sultanats d'Isâmaryam et d'Abu Tuniak. Le second, plus au sud, se jette dans le détroit au niveau de la capitale d'Abu Tuniak, Baranih. D'une stature plus mineure, il sert principalement de source d'eau potable. L'amont du fleuve traverse un désert arride (où se trouve la frontière avec le Banairah), ce qui explique sa grande variabilité saisonnière de débit, et l'installation récente de dessalinisateur sur la côte afin d'assurer la disponibilité en eau potable pour la ville.
Enfin, le nord du pays, désertique, est clairsemé d'Osasis d'importance variable, où se concentrent les peuplements du sultanat d'Isâmaryam. La pluviométrie en Afarée, dès qu'on s'éloigne des côtes, ne dépassent guère les 350 mm/an.
A Nazum, la quantité d'eau reçue du ciel est bien plus importante. Bénéficiant des courants atmosphérique de la Mer Blême et de la mousson saisonnière (bien qu'elle soit bien plus modeste que son équivalent au sud-est de Nazum) ont permis l'émergence de forêts tropicales. Un seul cours d'eau majeur serpente la région, et dessert la partie nordique du Methylistan. L'eau y est très trouble, au point que sa turbidité a empêchée l'installation de villes majeures sur ces rives. Paradoxalement, l'humidité importante et l'abondance de divers insectes nuisibles font que l'intérieur des terres Nazumiennes sont finalement moins peuples que les étendues arides d'Afarée. Seuls quelques rares tribus indigènes y subsiste, refusant toute ingérence Arabe ou Hellénique venant de la confédération Irskandrienne voisine.
1.4 Géologie & Ressources
Le volcan de Nâr-el-Kebir est la particularité principale de la géologie des Sultanats Arabes. Ce volcanisme intraplaque est aujourd'hui éteint. Caractéristique d'un point chaud fixe, la dernière éruption volcanique est daté par les volcanologues du trias moyen. Cela dit, les géologues estime que ledit point chaud est en train de créer un archipel d'îles sous-marines au sud est, la plaque de déplaçant au Nord-ouest. De fait, les tremblements de terre sous marin & les tsunami demeure des aléas non négligeable, au même titre que l'instabilité du sol au fur et à mesure que la chambre magmatique du piton de Nâr-el-Kebir s'effondre sur lui même.
Côté des ressources, les principaux gisements sont continentaux. Les stocks de boxite et d'alluminum lié au fort régime d'érosion de la forêt tropicale de Nazum confère au Methylistan une industrie métallifère importante (sans conter l'orpaillage illegal qu'on retrouve dès qu'on s'éloigne de la côte). En parallèle, la partie Afaréenne peut compter sur ses gisements d'Uranium en Isâmaryam, ses quelques terres rares éparpillée a la frontière avec le Banairah et, puisqu'on est en Afarée, ses stocks d'hydrocarbures offshore qu'on retrouve dans ses vastes ZEE (bien que ces derniers soient assez difficile d'exploitation, et ne forment pas les stocks les plus vastes du continent).
