Préambule :
La liberté d'expression est garantie a tout citoyen des Sultanats Arabes. La diffusion a grande échelle des informations, que ce soit par la presse, la radiocommunication, la télévision, ou tout autre moyen permettant d'atteindre le pays entier, est régie par le Code de la Presse et sous la tutelle du Tribunal Fédéral de l'Information. La fédération reconnaît en outre le droit pour ces citoyens d'être protégé de la mésinformation, diffamation, des appels à la haine ou de l'apologie criminelle.
Il existe quatre presses écrites distinctes dans le pays :
- Al Yawm (litt : le jour) : Presse écrite d'actualités journalière et hebdomadaire, première en terme d'abonnés. Devise : Le monde tourne autour de ses habitants.
- El-Saïd : Journal bimensuel spécialisé dans la défense et l'innovation technologique, détenue par le prince héritier du Wadfah, très nationaliste.
- Diplomatica : Revue mensuelle axé sur la géopolitique, les relations internationales, et sur la politique interne des Sultanats. D'influence hellénique.
- Islam Contemporain : Journal trimestriel s'intéressant principalement à la société fusaanienne, ses évolutions cultuelles, ses influences étrangères etc...
Le monde tourne autour de ses habitants.
Réunis ce matin en collège hebdomadaire, l'autorité exécutive de la Fédération à dévoilé un plan d’investissements publics de près de 980 millions de dinars ; un soulagement face à l’épidémie de taudis et bidonvilles que connaît l'île fédérale qui inquiète pourtant certains lanceurs d'alertes sur les inégalités de richesse dans le pays.
Le 28/09/2008 à Al-Nassat
Lors de la conférence de presse hebdomadaire de 11h, où le porte-parole fédéral annonce les décisions prise par le Conseil plus tôt, le représentant du Tribunal de l'Information à fait part du choix des Sultans d'investir massivement dans les infrastructures d'habitation du pays. D'un volume conséquent de 976,4 milliard de dinars, le Plan de Développement Global des Habitations (P.D.G.H.) à surpris plus d'un économiste fusaanien de par sa taille importante. Afin d'être financer, le PDGH devra cependant passer devant la Chambre des Citoyens et y être approuvé dans le budget fédéral.
"Le Plan à pour objectif premier et prioritaire d'améliorer les conditions de vie des Sultanaises et des Sultanais, et de supprimer les logements précaires et impensable au XXIème siècle, sans réelle connexion Internet ou électrique et où l'on vit à 3 ou plus par chambre. Les logements construits répondront à un cahier des charges stricte, garantissant un logement confortable et aux normes actuelles." à notamment déclaré le porte-parole aux journalistes. En effet, un récent rapport de l'ONG Un toit pour tous indiquait que plus de la moitié des familles nombreuses (5 enfant et plus) vivaient avec moins de 9 m²/personne dans certains quartier de la Capitale.
Plus de 4 200 immeubles et la rénovation de quelques 250 000 logements devraient être rénové grâce à cet investissement public, d'après les annonces officielles. Ainsi près de 30 millions d'habitant devraient bénéficier de cette amélioration de condition d'habitat. "L'idée derrière ce pari financier est de donner un coup d’accélérateur à l'industrie du BTP dans le pays. Bien qu'elle soit en constante croissance, son rythme économique est trop lent pour faire face au défi démographique des Sultanats, la barre des 70 millions d'habitant étant prévue d'ici 2020." assure un économiste du Wadfah à Alyawm.
Un plan plein d'inquiétudes
Néanmoins, plusieurs voix s’élèvent déjà pour exprimer leurs doutes sur l'efficacité d'un tel projet. "Si la surpopulation est effectivement un problème de fond à la capitale, le Wadfah n'est que très peu concerné par le problème." note la directrice de Un toit pour tous. "Pourtant, plus d'un quart des projets d'habitations concerne le plus petit Sultanat de la Fédération, on voit mal en quoi cela va aider les familles précaires d'Al-Marah, ou la réduction des bidonvilles de Banarih... Le fait est que ce projet va, encore une fois, ne pas profiter aux plus nécessiteux, aux plus pauvres, mais uniquement à la classe moyenne du pays." D'autres membres de l’association dénoncent un "coup de com'" ou une "tentative de séduction des classes moyenne" au vus des élections locales dans le Sultanat d'Al-Hazam et du Wadfah en janvier et en mai du mois prochain.
En outre, certains s’interrogent sur l'impact socialo-environemental du projet fédéral. Les chantiers du bâtiments sont réputées pour appliquer un code du Tribunal du Travail assez spécial, l'industrie échappant quasi-systématiquement aux contrôles ou aux poursuites pénales. De plus l'utilisation massive de béton, s'il n'est pas importé, pourrait encore éroder un peu plus les plages afaréennes déjà sur-utilisées.
En somme, si le PDGH est la bienvenue pour la plupart des funaasien, certains attendent de voir le plan appliqué et voté en pratique avant de se réjouir trop vite. Beaucoup attendent de cet "Investissement pour l'avenir et pour tous" tel que l'a décrite Hikma el-Saab, la gouverneure de l'île fédérale, mais nombreux pourraient être les déçus...
Abdel Iskarha, journaliste & sociologue