14/05/2013
14:11:39
Index du forum Continents Nazum Shuharri

Opérations internes au Shuharri

Voir fiche pays Voir sur la carte
500
Un fil destiné à garder trace des choix stratégiques pris par le gouvernement shuharri au sein de son territoire, notamment quand ils peuvent avoir leur importance beaucoup plus tard. A noter que les périodes indiquées ne seront pas respectées à cause de contraintes liées au jeu, mais tout de même indiquées car cette tendance à planifier sur de longues périodes fait partie de la culture commune des Terres australes et constitue une part importante de leur fonctionnement politique. Pour savoir si une opération interne ou externe est terminée, cela devrait être visible dans un RP.
1912
Construction d'une caserne, d'un complexe de tunnels, de miradors et de salles souterraines sous la ville de Tumgao (zone afaréenne)

Tunnel construit pour permettre le déplacement de troupes d'un point à l'autre.

Considérant que Tumgao était la ville shuharrie la plus vulnérable au risque d'attaque, le Vuûl a décidé d'y dépêcher 3000 guerriers pour y construire des infrastructures de défense. Elles sont pensées pour rester discrètes dans la ville et a surtout pour objectif d'aider à tenir une guerre asymétrique contre un adversaire potentiel plus nombreux ou mieux équipé. Ces infrastructures ont pour but de protéger les guerriers shuharris et potentiels alliés de tirs d'hélicoptère, et d'enliser des convois ennemis dans des embuscades, ou encore, d'évacuer la population au besoin. Les tunnels et miradors disposeront de points d'accès dans les bâtiments et de zones piégées, de trois salles de stockage de nourriture, une salle de stockage de munitions, et d'une voie de sortie vers le port, certaines sorties mèneront à des toits désignés en ville disposant d'une zone de tir protégé. La caserne se trouvera dans un immeuble près du port (le but étant de rester assez discret dans la ville), et demande principalement un aménagement et un relogement des habitants actuels.

Les principaux travaux nécessaires seront donc, l'envoi de 2500 guerriers shuharris (les 500 autres étant ceux issus d'Afarée), 1500 de Hohhothai, 1000 des Terres Australes. Les transports seront assurés sur les bateaux-villages de tribus dérivantes volontaires pour transporter les guerriers. Les départs auront lieu le 3 octobre, un brise-glace (sur les deux disponibles) sera mobilisé à se moment-là dans les Terres australes pour franchir le bras de mer encore glacé. Il faudra compter un mois environ pour déplacer les troupes, deux mois de négociations avec les habitants impactés (commence dès le premier octobre avec les guerriers déjà présents en ville), dix mois pour la construction. Les guerriers sont pris proportionnellement entre les forces armées de l'ensemble des peuples de l'Union, à l'exception de ceux déjà présents à Tumgao, qui seront tous mobilisés. Le renforcement des tunnels se fera avec de l'acier produit à Braha.
1250
Extension des actifs et des activités mobilisables par le Vuûl

Il a été décidé lors d'une réunion des principaux représentants de gouvernements locaux sur la Zone de Rencontre que les capacités défensives de l'ensemble des trois régions régies selon les codes de l'Union, que les capacités défensives du pays devraient être améliorées, notamment pour faire face à des états militairement puissants. Cela implique le doublement du nombre de guerriers exerçant au sein des différents peuples et le recrutement de 300 informaticiens qualifiés et de cinq pirates informatiques reconnus pour être formés et entraînés au piratage, au sabotage, à la protection informatique, au traçage et à la surveillance en ligne et à la cyberguerre. Le Vuûl emboîte ainsi le pas à la Synaptique qui dispose d'une équipe de 400 pirates informatiques officiant à plein temps. L'entraînement des guerriers comme des pirates sera normalement continu et n'aura pas vocation à être terminée, les missions resteront toutefois prioritaires sur l'entraînement.

https://duckduckgo.com/?q=arm%C3%A9e+mongole&t=newext&atb=v330-1&iax=images&ia=images
Guerriers thurannis en tenue de camouflage, en train de se reposer lors d'exercices dans la région de Tumgao

https://www.rt.com/news/china-digitalized-troops-exercise-919/
Des pirates de Hohhothai recrutés par les forces armées, en train de mener un échange de piratages avec des membres de la Synaptique.
2758
Augmentation des capacités d'éducation tout au long de la vie et sur tout le territoire

La population des trois régions est en train d'augmenter, notamment dans les Terres australes et dans la région de Tumgao, cette dernière est de plus sous-équipée en matière d'infrastructure d'éducation depuis son association à l'Union en 2004. Or, l'économie du pays et son fonctionnement repose en grande partie sur des activités scientifiques et technologiques basés sur l'éducation supérieure. Le Vahal va donc coordonner la construction de plusieurs écoles primaires et secondaires à Tumgao, la construction d'une université à Tumgao, la construction d'un campus à Hohhothai, l'extension d'écoles et d'universités aux Terres australes, et la construction de bibliothèques publiques dans l'ensemble des territoires. Améliorer l'accès à Internet, notamment à Tumgao est aussi une des priorités, et implique également la construction d'une centrale solaire pour soutenir l'extension de la ville et son électrification. Mais une bonne partie de l'éducation shuharrie se fait également au sein de cercles plus informels, les gouvernements locaux sont donc incité à soutenir et développer les groupes d'études spontanés, les cours du soir et les débats publics. Le but d'une telle expansion est d'être capable non seulement d'éduquer plus de gens plus longtemps, mais également de diversifier les programmes.

Le plan étant assez ambitieux, il devrait prendre cinq ans pour les constructions, et plus pour donner des résultats. Il faudrait également importer des matériaux, notamment du cuivre, du bois, des composants électroniques (une usine est actuellement en construction à Hohhothai et devrait être terminée dans deux ans)...

https://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/27/l-unesco-inscrit-dix-neuf-sites-au-patrimoine-mondial_3437802_3246.html
L'Université de Tumgao une fois qu'il devrait être construit. Cette construction en terre a plusieurs avantages : elle utilise des matériaux locaux, limitant les besoins d'importations, son architecture est proche de ce qui se fait dans la région, esthétiquement plus apprécié par la population locale, utilise leurs savoirs et est adapté au climat local. L'université devrait donc être un complexe de bâtiments en terre cuite comportant un campus, différents laboratoires et une partie des bâtiments administratifs et techniques dédiés au futur programme spatial, des logements pour les étudiants et les résidents temporaires liés au programme spatial.

A plus long terme, les recherches sur l'augmentation de la durée de vie et sur la mémoire pourrait également permettre d'allonger les durées d'apprentissage et l'accumulation d'expérience des Shuharris (et potentiellement de bien d'autres), plusieurs gouvernements locaux des Terres australes ont donc accepté de fournir aux équipes de biohackers indépendantes le cadre légal et des moyens matériels pour conduire de telles recherches. Il est bien reprécisé toutefois que le Vahal ne peut pas donner de licence d'exploitation à des entreprises étrangères, et se refuserait à accepter l'implantation d'usines étrangères si la grande majorité des peuples concernés n'acceptaient pas.
1438
Construction des bâtiments destinés à accueillir les programmes d'exploration marine et spatiale

L'Ahak considérant le temps nécessaire à la réalisation d'un programme d'exploration, a décidé d'entamer la construction du centre spatial de Tumgao comprenant le pas de tir et des bâtiments associés à Hohhothai et sur les Terres australes, ainsi que des centres d'exploration marine de Hohhothai au Nazum et Farrgyn sur le Fjord des Anqallyt. Les chantiers navals d'Ilmard et de Hohhothai devraient également êtres agrandis pour construire des bateaux d'exploration, la construction de plateforme au-dessus de l'eau et surtout, des sous-marins, mais également, à plus long terme l'infrastructure pour la construction sous-marine.

La construction de ces bâtiments devrait prendre environ trois ans, mais ce ne serait que le début des programmes, il faudrait encore du temps avant d'envoyer des satellites, et beaucoup de ratés, probablement 15 à 20 ans avant de réels programmes habités, 30 ou 40 ans d'efforts soutenus et jamais relâchés pour coloniser la Lune, et beaucoup plus encore pour Mars. Pour l'exploration marine, difficile à savoir. L'Ahak compte donc également former 10 000 techniciens pour l'exploration spatiale et 4 000 pour l'exploration marine très rapidement et chacun des peuples est incité à organiser des appels à volontariat.

https://machinegunsvegas.com/blog/3-unbelievable-settings-where-you-can-shoot-machine-guns-in-las-vegas/
La future zone de lancement est actuellement une steppe aride en bord de mer.

https://cnoi.info/le-chantier/
Une cale sèche pour petits bateaux de Hohhothai, les efforts d'exploration marine vont nécessiter une expansion.
11229
La réunion d'octobre 2008 a mis en évidence une crise d'expansion importante sur toutes les terres australes, et implique des efforts de construction dans les trois régions

Lors de la rencontre générale d'octobre 2008 sur la Zone de rencontre, l'une des discussions a porté sur l'autonomie alimentaire et électrique des différentes régions sous traité, et s'est étendue à beaucoup d'autres problèmes. Globalement la situation est la suivante :

Les Terres australes sont indépendantes en matière d'agriculture et dispose d'infrastructure de recyclage développées, globalement, la fourniture d'électricité et de nourriture est assurée sauf problème majeur sur ces terres pour la prochaine décennie. La population est toutefois en train de s'y étendre très rapidement, et les semaines de travail dépassent déjà les 50 heures avec des gens travaillant 60 ou 70 heures par semaine. De grands projets d'expansion prendront donc du temps, et avec les plans d'éducation et d'exploration, plusieurs grands projets vont prendre une bonne partie de la main d’œuvre. Difficile également de compter sur l'immigration dans un pays au climat froid peu apprécié par la plupart des extra-marins. L'automatisation, et à plus long terme, l'intégration aux différents peuples de membres électroniques sera donc une priorité des prochaines années. Pour cela, est attendu l'achèvement de la première grande usine d'électronique à Hohhothai, à ce moment-là, commencera également la construction du super-ordinateur à la Station Drahe. Dans les prochaines années, la façon la plus simple d'augmenter la production potentielle d'électricité est de moderniser le parc de centrales. Les premières centrales des années 60' et 70' produisaient 500 gigawattheures à 700 gigawattheures par an. Grâce aux forages en profondeur permettant de ramener de l'eau à 450 °C, et l'adjonction de turbines fonctionnant avec de l'eau faiblement chauffé (jusqu'à 50 °C), une centrale peut aisément produire plus de 5 térawattheures par an. Dix centrales des années 60', 70' et 80' ont été choisies pour être modernisées, permettant d'augmenter la production globale de 20 térawattheures par an, amenant le total de production électrique potentiel à 90 térawattheures par an. L'extension des zones cultivables ou la recherche de sources de nourriture n'est pas une priorité d'ici-là, et se fera une fois la vague actuelle de grands projet majoritairement construite.

Les prochaines années vont être difficiles, il sera beaucoup demandé aux habitants des Terres australes, sachant que c'est elle qui a maintenu l'ensemble à flot jusqu'ici grâce à des heures et des heures de construction et de maintenance. Il leur reviendra de développer les Terres australes, mais également de soutenir Hohhothai et Tumgao. Aussi, faudra-t'il peut-être revoir la façon dont est organisé le travail chez plusieurs gouvernements locaux, il est notamment important que les syndicats soient écoutés, il revient également à chacun de soutenir les autres. Si nous y arrivons, nous, et notamment ceux qui auront réalisé le travail, pourront être fiers, et l'avenir sera radicalement différent de tout ce que l'on aura connu d'ici-là. Nous changerons le monde, et espérons-le, pour le meilleur.

http://icelandgeothermal.com/largest-geothermal-power-plants-in-iceland/
Cette centrale géothermique près de Braha date des années 1970 et pourrait faire partie des centrales modernisées. La population des Terres australes s'étend de plus de 3 % par an (certains démographes tablent davantage sur 4 ou 5 % par an), et principalement par la reproduction interne, ce qui fait de cette région celle dont la population s’étend le plus rapidement sans tenir compte de l'immigration.

Pour Hohhothai, la ville est encore à éponger les conséquences de la crise financière de 2006/2007, et ce sera probablement le cas pour longtemps. Si l'économie reste très désorganisée, la spirale descendante est toutefois derrière nous, l'assemblée municipale de Hohhothai a choisi de se former sur la base de désignation de représentants par différents conseils de quartiers gérés par la population elle-même, le quartier d'Aïshan au Nord de la ville décide de reprendre une organisation clanique qui était traditionnelle chez les Meng. D'autres peuples et gouvernements pourraient apparaitre dans les prochaines années. L'export de composés chimiques artisanaux à très forte valeur ajoutée produits dans les Terres australes finance actuellement les importations de gaz et de nourriture à Hohhothai. Pour le moment, l'heure est notamment à la reconstruction d'une zone industrielle qui produira des composés mécaniques et électroniques. S'il est possible de produire une partie de la nourriture de Hohhothai, cela sera fait, seront donc étendu les jardins urbains, mais également les associations culturales dans la jungle près de Hohhothai, un laboratoire d'agronomie sera également construit pour mieux comprendre la région et améliorer le système agricole. Ici, une emphase sera mise sur le développement de l'agriculture en pleine terre, même si l'agriculture sous serre et hors-sol y garde une place. L'augmentation de la population est actuellement assez faible ici, mais certains rapports laissent à penser que des migrants Nazuméens pourraient être intéressés par l'immigration à Hohhothai, il est difficile de savoir donc si à l'avenir, la population de la ville va stagner ou diminuer, ou exploser.

La production électrique est actuellement un problème à Hohhothai, principalement fournie par une vielle centrale à pétrole reconvertie en centrale à gaz. Elle tient le coup, la ville n'a intégré l'Union que depuis un an après tout, de grands projets d'éolienne off shore et autres énergies marines dès que les chantiers navals seront étendus et adaptés à ce genre de constructions, le projet sera alors beaucoup plus simple à réaliser. D'ici-là, la construction de moulins à vent permettra la réalisation de certaines tâches sans utiliser de ressources étrangères ni nécessiter d'équipement électrique important. Dans de nombreuses tâches de mécanisation agricole, d'artisanat ou d'industrie, un moulin mécanique suffit amplement. L'utilisation d'animaux de trait peut également aider. Le but sera toutefois de construire du matériel agricole alimenté au méthane, et à plus long terme, aux algocarburants et à l'hydrogène. Tout le matériel de recyclage des nutriments et des ressources devrait être construit dans les cinq prochaines années, dimensionnée pour 3 millions de personnes et prêtes à l'expansion au besoin. Là, Hohhothai et les Terres australes échangeront des experts et des travailleurs pour fournir à Hohhothai un moyen digne de ce nom de gérer ses ressources. Enfin, le réseau routier est à l'abandon depuis longtemps, et le soutien d'un réseau routier et de voiture individuelles pour la seule région de Hohhothai est jugée peu durable et demanderait des efforts disproportionnés. A la place, un réseau de transports publics sera redéployé et étendu. Cela implique une navigation par bateau et la construction d'un réseau de canaux, un réseau de tramways et de trolleybus, une ligne ferroviaire, et à plus long terme, une ligne de métro. Une ligne de dirigeables est également pensable.

L'idée que le coût financier d'un projet ne soit pas un problème est encore difficile à concevoir pour un Hohhothaïen. Les administrations précédentes et même la population en général a l'habitude d'une économie entièrement financiarisée et capitaliste. Aujourd'hui, il est question avant tout de ressources, de travail, de savoirs. Il revient à chaque gouvernement local de constituer son système monétaire. Il faut bien que chaque Nazuméen de l'Union garde en tête : la vie est un droit et garanti à tous, le respect de ce principe est une des attributions du Vahal, la santé ou l'éducation des enfant de Hohhothai, ou de chaque personne de la ville, ne sera pas un problème. Beaucoup reste à faire, mais Hohhothai n'est plus ce qu'elle était il y a cinq ans, nous pouvons travailler ensemble à ce que ce soit pour le mieux.

https://www.bbc.com/news/world-asia-50429119
La gestion des déchets de Hohhothai a été l'enjeu d'une importante corruption jusqu'à la révolution de 2006/2007, des décharges à ciel ouvert ont pollué toute la région. Les triades locales on même importé des déchets en échange d'argent. Il faudra d'importants efforts de recyclage et de nettoyage pour améliorer la situation.

La région de Tumgao a accueilli des populations de nomades en 2004, la ville dépasse désormais les 300000 habitants, c'est une croissance colossale et absolument pas anticipée. L'infrastructure manque, la nourriture doit encore être grandement importé, le réseau électrique, téléphonique, Internet reste chaotique. Le recyclage d'eau et des nutriments nutriments est en place depuis août 2008 et dimensionnée pour 600000 personne, l'eau n'est donc enfin plus un problème. Si la ville continue sa croissance, çà pourrait rapidement ne pas suffire toutefois. Globalement, l'éducation et la santé est assurée par l'équipement d'immeuble, mais il est temps de construire un hôpital dédié, et des systèmes d'éducation en dur. L'installation d'une ligne de tramways sera également mise en place. Et pourtant, la ville deviendra d'ici quelques années l'un des plus grands spatioports d'Afarée. Les plans d'investissement pour Tumgao sont massifs, et impliquent énormément de transferts de savoirs. Ici, l'agriculture hydroponique est réalisable et demande beaucoup moins de ressources que dans les Terres australes. La chaleur limite grandement la praticabilité de serres qui seront essentielles pour l'usage de vergers, les équipes d'agronomes de Tumgao planchent sur la question. Tumgao sera probablement la région la plus difficile des trois à développer car des immigrants arrivent en masse de toute l'Afarée. La population tumgaone est plutôt enthousiaste vis-à-vis de l'Union, beaucoup sont des immigrants récents espérant une vie meilleure en décidant de leur sort. Dans la région, il sera important que les pasteurs Pèlè puissent disposer de leurs troupeau et les faire paître. Ils ne pourront être garantis à tous, mais c'est une tradition importante qui doit être maintenue, disposer d'élevage extensif est également un atout pour l'Union qui doit être sauvegardé. L'électricité sera fournie par une centrale solaire, seront construit également un parc éolien sur la côte et en mer, ainsi qu'un bassin d'eau salé sur un massif à l'Est de Tumgao et une zone d'électrolyse pour stocker l'énergie (pour ce dernier, le but est également d'améliorer notre maitrise de l'hydrogène en bénéficiant d'édifices opérant en condition réelle, de fournir du carburant pour fusée, et éventuellement, de dessaler de l'eau de mer).

Les peuples de Tumgao disposent désormais de leur organisation ethnique, qui ensemble s'entendent sur la mise en place du gouvernement municipal, et l'ensemble des parties disposent d'une zone de rencontre locale et d'un vahal pour discuter de affaires de la région. Tumgao est donc dans une situation assez différentes des Terres australes où les peuples ne disposent pas de réels gouvernements intermédiaires comme la municipalité de Tumgao, ou de Hohhothai où différents territoires sont administrés différemment et ou les projets d'infrastructures globales sont le fait d'institutions de l'Union. Ce système est complètement accepté, et sera respecté dans les traités. Vivre à Tumgao aujourd'hui est difficile, et ce car nous n'avons pas su prévoir l'importance que pouvait revêtir la présence d'une ville liée à l'Union pour de nombreux afaréens. Il semblerait que Tumgao répondent à un besoin, que des afaréens y soient attachés, et que l'Union porte des idéaux. Beaucoup sur les terres australe ont été plutôt émus de se rendre compte que pour des afaréens à des milliers de kilomètres de là, l'Union soit une raison d'immigrer. Nous ferons au mieux pour être à la hauteur de cette confiance. Les afaréens ont leur place au sein de l'Union, et il est du devoir du Vahal de tenir compte de ce qu'incarne l'Union pour différentes populations autour du monde.

https://rubeliba.blogspot.com/2016/08/timbuktu-mali.html
La ville de Tumgao s'est étendue anarchiquement depuis 2004, le flux d'immigrants à ralenti depuis 2007, mais reste de 10 % par an au taux actuel. Pour tenir la cadence et fournir des conditions de vies décentes aux habitants, des investissements massifs sont requis.

Au cours des années 2000, l’État de Shuharri est né, et est passé de 700 000 à presque trois millions d'habitants, elle est désormais présente sur trois continents et met en relation des cultures qui se sont développé à des milliers de kilomètres d'écart. L'Union hérite également des crise existantes à Hohhothai et en Afarée de l'Ouest. Il est normal que les discussions soient difficiles, et il est normal que les relations soient parfois conflictuelles. Face à cette situation, faisons ce que nous savons faire le mieux : adaptons-nous. Le travail à réaliser pour toute l'Union est colossal, mais c'est en rêvant que nous survivrons.
12694
Intelligence géographique : quand les cartes deviennent des livres

Les cartes, depuis les deux dernières décennies, sont de plus en plus difficiles à réaliser, et sont ainsi de moins en moins utilisées dans les prises de décision stratégiques. Le réseau de satellites est vieillissant, la réalisation de cartes demande donc bien souvent d'envoyer un cartographe ou un avion dans la région que l'on souhaite cartographier, le tout dans un paysage international tendu qui ne permets pas toujours la plus grande coopération lorsqu'il s'agit de cartographier notre belle planète. Les cartes réalisées par un pays peuvent avoir une importance stratégique dans un contexte de compétition militaire maintenue, et ne sont donc pas accessibles au plus grand nombre. Le morcellement des cartes rends difficile l'analyse géographique à l'échelle de régions du monde entières, et par conséquent, la mise en évidence de phénomènes géographiques à grande échelle. Par exemple, les divisions politiques qui existent entre les différents pays eurysiens ont tellement compliqué l'estimation des conséquence de l'éruption du volcan Lucifer en Svobansky-Normanie à l'échelle du continent que l'état actuel de la Svobansky-Normanie reste majoritairement inconnue, notamment à cause du morcellement des informations géographiques qui permettrait l'estimation de la façon dont l'éruption a affecté les capacités de réponse des pays riverains, qui pourtant publient des données géographiques publiques. La situation est telle qu'un état peut contrôler l'information géographique et affirmer l'existence ou l'inexistence d'un lieu sans qu'il soit possible de vérifier. A l'échelle temporelle aussi, le problème se pose, suivre l'évolution d'un lieu devient d'autant plus difficile que l'imagerie orbitale se faire plus irrégulière et que les gouvernements et intérêts stratégiques changent. Par exemple, Polaris a établi plusieurs cartes suivies de leur région de Paltoterra du Sud, avant que le gouvernement ne disparaisse avec ses services de cartographie, les équipes qui souhaiteraient continuer à observer l'évolution des glaciers de la région devra dépêcher une équipe sur place.

Mais si l'obtention de cartes devient plus difficile avec le temps, les capacités d'analyse cartographiques ont considérablement augmenté avec les capacités de calcul informatique. La démocratisation des ordinateurs au cours de la dernière décennie a également permis une prolifération de logiciels libres codés et mis à jours par une communauté, souvent composée de milliers de gens, qui réponds à des besoin qu'un gouvernement ou une entreprise n'aurait jamais imaginé. Le logiciel QuantSIG s'est ainsi imposé comme le logiciel de géotraitement le plus polyvalent qui soit publiquement accessible. Une communauté de cartographes amateurs s'est ainsi servi de QuantSIG lors de l'éruption du Mont Vargas à Saint-Marquise pour cartographier les zones sinistrées à partir de projection de photographies prises sur place, qui a permis d'assister les services d'urgence dans les sauvetages en signalant des bâtiments sinistrés et les zones dangereuses pour les équipes de secours.

Un projet QuantSIG typique, ici sur une île de Pae'Motu où on souhaite situer des sites classées réserves naturelles sur une carte satellitaire, pour éventuellement identifier des milieux qui auraient besoin de davantage de sites de protection.

A côté de cela, l'Union des Terres australes de Shuharri, en concrétisant son programme spatial, pourrait se doter dans la prochaine décennie d'une capacité de lancement satellitaire, et donc d'une capacité de cartographie orbitale autonome, et surtout, à jour. Il deviendrait alors à nouveau possible de cartographier régulièrement le monde entier au moyen d'images satellitaires, résolvant en partie le problème des cartes parcellaires. L'analyse cartographique est sur le point de reprendre une importance stratégique majeure. Une équipe de programmeurs de l'Ahak, qui développe des modèles de prédiction depuis sa création, a donc décidé de reprendre QuantSIG et de l'améliorer en y associant les dernières avancées de l'intelligence artificielle, notamment les réseaux de neurones artificiels et l'apprentissage profond. TagnuulSIG entre désormais dans sa version alpha et entame ses tests en conditions réelles, la région choisie est l'Afarée de l'Ouest, la période de temps est la dernière décennie. Il y a plusieurs raisons à ça :
- Il s'agit d'une région peuplée et régulièrement en proie à des remaniements brutaux aisément visibles sur les cartes : disparition de pays, développement de villes, mises en culture.
- L'Union des Terres australes est présent dans la région et prends une part à son développement et ses évolution, il est fortement probable qu'à l'avenir, la capacité d'analyse géographique permise par un futur réseau satellitaire et un logiciel d'intelligence géographique se montre particulièrement utile dans la région.
- Il est possible d'accéder à des information précieuses sur les évolutions géographiques d'Afarée de l'Ouest par le biais des liens étroits que les nomades de la région entretiennent avec l'Union des terres australes, et donc de reconstituer des séries temporelles sans disposer de cartes d'archive, ce qui est une des fonctions de TagnuulSIG qui doit être testée.
- Par le même biais, il est possible de réaliser des cartographie à large échelle, et donc de voir comment TagnuulSIG se comporte à l'échelle d'une région de milliers de kilomètres.
- Des images satellitaires récentes de la région ont pu être trouvées, ce qui signifie que l'on dispose déjà de grandes cartes pour entraîner et tester le logiciel.

Tempêtede sable au Sah'ra repéré sur une image satellitaire récente.

Que peut donc apporter l'intelligence artificielle à l'analyse géographique ?
La première application d'un tel logiciel d'intelligence géographique est l'identification de sites d'implantation, soit des meilleurs sites pour ouvrir un magasin, une voie ferrée ou un entrepôt d'armement, et ce, en recoupant plusieurs critères sélectionnés à l'avance, de manière pondérée, en tenant compte d'interactions et d'effets lié à la distance. Par exemple, pour installer une tour de radio, disons que l'on cherche un endroit surélevé sur un sommet, il faut également assez de gens habitant ou travaillant dans son rayon d'émission pour qu'il soit intéressant d'émettre là, tout en s'assurant qu'il n'y a pas déjà une antenne qui fait exactement la même chose. On va donc recouper les cartes topographiques, avec les cartes d'habitation, de différentes zones de travail et de trafic pour repérer les mouvements pendulaires, le but étant de savoir si assez de gens restent assez longtemps dans la zone d'émission pour que ce soit intéressant. On le recoupe également avec les cartes du réseau radio pour identifier les antennes voisines en tenant compte de la perte de force progressive du signal en s'éloignant de l'émetteur. Mais il est possible que les critères permettant une bonne implantation ne soit pas connus, l'intelligence artificielle de TagnuulSIG peut mettre en évidence les critères qui permettent d'identifier les meilleurs sites d'implantations par l'usage de sites connus. Imaginons que l'on souhaite ouvrir une épicerie, quel serait le meilleur endroit pour le faire ? Nous ne savons pas ce qui fait d'un endroit un bon lieu d'implantation d'une épicerie, par contre, nous disposons d'une carte des épiceries déjà ouvertes avec leur fréquentation, leur chiffre d'affaire, et quelques autres caractéristiques comme le type de produit vendus. Nous disposons également de cartes de densités urbaine, de revenus par habitant et de criminalité. Il est possible par de soumettre les cartes à l'IA de TagnuulSIG pour qu'il puisse déterminer comment la densité, le revenu par habitant et la criminalité d'un lieu influence la fréquentation, et le chiffre d'affaire d'une épicerie selon le type de produit qu'il vend (et donc, la démographie visée). Il serait également possible de prédire l'implantation de sites sensibles, par exemple, en identifiant sur une carte le meilleur endroit pour implanter un marché noir pour ensuite aller vérifier sur place si en effet, il existe.

Carte d'activité d'une ville d'Eurysie de l'Ouest, utilisée pour identifier un lieu où ouvrir un magasin.

La seconde application est la théorisation de tendances géographiques. L'identification de schémas récurrents dans les tracés de rues de la ville d'un pays, d'identification de réseaux d’infrastructures globales à partir de la jonction de cartes locales, l'établissement de liens généraux entre différents facteurs. Il est par exemple possible de repérer à l'échelle d'un pays voire d'une région du monde quels sont les quartiers historiques, les quartiers de la seconde moitié du vingtième siècle, ceux construits dans les deux dernières décennies, les quartiers résidentiels ou industriels à partir de l'analyse d'un certain nombre de carte. A partir du moment où l'IA arrive à identifier un type de quartier, il peut les identifier dans une carte qui ne lui avait jamais été soumis auparavant : il connaît le schéma général d'un quartier historique dans une région donnée du monde et ses variations. Si ce à quoi ressemble une station service est connu dans une ville donnée, il est également possible de demander à l'IA du logiciel d'identifier toutes les stations services d'un lieu. Il est également possible d'établir des corrélations entre différents facteurs, le revenu par habitant et le tracé des rues par exemple. Montrez-moi des quartiers riches et je vous apprendrai à les dessiner.

Exercice de classification géographique, on prends une carte et on essaye d'identifier différents types de quartiers et différents bâtiments en fonction de leurs caractéristiques, et éventuellement, des emplacements probables de bâtiments importants comme les écoles ou les hôpitaux.

La troisième application, liée à la seconde, est la reconstitution de cartes manquantes. Spatialement, il s'agit, dans une région pour laquelle une carte n'est pas disponible, de générer une carte correspondant à ce à quoi l'on pourrait s'attendre dans la région compte tenu de règles générales sur l'organisation spatiale de régions alentour. Il serait par exemple possible d'estimer le tracé des réseaux de transports d'un pays qui ne rends pas ses cartes publiques, en connaissant les voies d'entrée et de sortie, la topographie du lieu, l'emplacement des grandes zones de production et d'habitation et l'organisation générale des voies de transport dans les pays aux alentours ou les pays similaires à celui étudié. Temporellement, il est possible d'estimer l'évolution d'une carte à partir de règles générales ou d'informations sur les constituants de la carte. Par exemple, imaginons un quartier que l'on visite, nous disposons d'une carte d'il y a deux ans, nous souhaitons reconstituer une carte d'il y a cinq ans. On pose des questions au gens du quartier qui expliquent par exemple, qu'une rue a été construite il y a trois ans. Elle apparaitrait donc sur la carte d'il y a deux ans, mais ne devrait pas apparaître sur une carte d'il y a cinq ans. Il est possible d'ajouter la date de construction comme information au segment de route et de générer une carte telle qu'elle devrait être cinq ans plus tôt, sans la routes... Et sans les bâtiments qui ne seraient pas accessibles sans la route, qui ont probablement été construits une fois que le chantier était accessible. A l'inverse, en comparant des cartes existantes à plusieurs périodes, il est possible d'identifier des grandes tendances d'évolution qui permettent de générer des cartes prédictives.

La génération de cartes a toujours été un problème important dans le développement d'un jeu vidéo, si bien que certaines équipes de développement disposent d'une expérience précieuse dans la génération de carte. TagnuulSIG pourrait bien avoir son utilité pour la génération de cartes de jeux vidéos.

Une quatrième application de l'intelligence géographique est d'affiner l'identification de voies de passage dans une région. Le GPS permet déjà de situer une personne sur le globe et d'identifier des chemins qui lui permettent d'aller d'un point A à un point B, il utilise généralement une carte routière et possiblement les données de trafic pour tracer un chemin, cela convient pour les trajets quotidiens, moins pour une expédition scientifique ou une opération militaire soumise à bien d'autres contraintes. Une intelligence artificielle peut par exemple estimer les zones probablement les plus dangereuses ou celles qui fournissent des avantages tactiques ou protège le groupe de voyageurs.

Améliorer le bon vieux GPS pour guider des expéditions en temps réel, c'est possible !

En théorie, un outil d'intelligence géographique est très utile, mais TagnuulSIG n'en est qu'à sa version alpha. En premier lieu l'entraînement d'un réseau de neurone artificielle demande un grand nombre de données issu de cas différents, l'entraînement prends du temps et nécessite qu'une armée de cartographes identifie des typologies de lieux que l'on veut voir l'IA reconnaitre. Cette étape présente toutefois une utilité immédiate puisque les cartes qui alimentent le logiciel sont disponibles et peuvent aussi servir à d'autres personnes. Rien ne garantit que les puissance de calcul sera suffisante pour que le logiciel puisse produire des données pertinentes sur un ordinateur personnel, cela fait parti de ce qui doit être testé. Un logiciel ne sera jamais meilleur que ses données d'entrée, il cherche des corrélations parmi les données qu'on lui soumet, l'utilisation de nouvelles cartes pourrait changer ses résultats, il est donc important de réfléchir aux facteurs qui pourraient être pertinents pour établir un lieu d'implantation ou catégoriser un lieu. De plus, la reconstitution de cartes se basent sur des postulats posés par l'analyste, et n'ont pas vocation à être précise. L'intelligence géographique ne remplacera jamais une cartographie en bonne et due forme. Le logiciel bénéficiera probablement de l'amélioration des outils informatiques attendus dans les prochaines décennies et pourrait demander des recodages importants pour s'adapter à une telle augmentation de puissance.

TagnuulSIG est l'héritière directe de QuantSIG, et doit énormément à la communauté du logiciel libre, il est prévu que le logiciel soit également mis en accès libre à sa sortie et que le code source soit disponible. Le logiciel pourra donc être utilisé à l'international, et sera accessible aux civils et amateurs du monde entier. Pour le moment, il va être testé pour la première fois dans une condition où il peut se montrer utile : l'Afarée de l'Ouest, Tumgao, et le Kodeda.
Haut de page