02/06/2013
10:34:42
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🏰 Deuxième session d'inscription au Patrimoine mondial (2009-2012) - MutteVil

MutteVil 2009


Session d'inscription au Patrimoine mondial


MutteVil


Modalités de la session d'inscription


L'Organisation du Patrimoine mondial (OPM) est une institution chargée de valoriser et protéger le patrimoine d'exception, qu'il soit naturel, matériel ou immatériel. Financée par des mécènes, voire même par des Etats volontaires, l'organisation alloue les crédits nécessaires à la bonne réussite de ses missions. L'organisation en appelle aux pays du monde entier pour établir une seconde liste du patrimoine mondial, qui sera actualisée tous les trois ans. Cette édition a lieu à MutteVil, au Canta.

Les pays peuvent inscrire leurs propositions dans les quatre catégories suivantes :

  • Patrimoine naturel - Sites obligatoirement d'origine naturelle mais qui peuvent avoir Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s ou valorisĂ©s par l'homme : rĂ©serve naturelle, forĂŞt primaire, formation gĂ©ologique, site fossilifère, etc.

  • Patrimoine matĂ©riel culturel - Sites obligatoirement d'origine humaine ayant une importance artistique et/ou historique certaine : paysages construits, rĂ©alisations architecturales, sites archĂ©ologiques, sites religieux, dolmens, etc.

  • Patrimoine mixte - Sites qui sont le produit combinĂ© de la nature et de l’adaptation de l’homme dans cette nature (par exemple, le Mont Athos).

  • Patrimoine immatĂ©riel - Pratiques, traditions, reprĂ©sentations, expressions, connaissances et savoir-faire : arts du spectacle, artisanat, langues, chants, gastronomie, etc.


Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leurs propositions à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques règles sont à respecter :

  • Chaque joueur peut proposer, toutes catĂ©gories confondues, jusqu’à 10 formulaires. Pour plus de lisibilitĂ©, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre proposition doit ĂŞtre le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. L'originalitĂ© est apprĂ©ciĂ©e : si vous reprenez un site existant, vous devez en changer l'histoire par exemple. De plus, il est plus intĂ©ressant de sortir des sentiers battus, en proposant des sites qui ne sont pas dĂ©jĂ  inscrits au patrimoine mondial IRL.

  • Une proposition (site ou patrimoine immatĂ©riel) peut exister dans plusieurs pays. Le formulaire comptera alors pour 1 proposition sur les 10 autorisĂ©es pour chacun des pays mentionnĂ©s.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 02 mai 2023, 23h heures. Les formulaires envoyĂ©s après cette date ne seront pas comptabilisĂ©s. Vous n'ĂŞtes donc pas obligĂ© de poster vos propositions les unes après les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donnĂ©.

  • Le vote interviendra Ă  partir du 03 mai 2023. Les propositions les plus apprĂ©ciĂ©es seront inscrites au patrimoine mondial, avec des quotas pour chacune des catĂ©gories. Ces quotas seront dĂ©cidĂ©s en fonction du nombre de participants.

  • Enfin, de manière facultative, il est possible de financer l'Organisation du Patrimoine mondial et les missions qui lui sont dĂ©volues. Il faut en faire la demande dans le sujet Transfert de points de dĂ©veloppement.


Formulaire Ă  remplir


[b]Pays :[/b]
[b]Catégorie :[/b] À choisir entre : Patrimoine naturel / Patrimoine matériel culturel / Patrimoine mixte / Patrimoine immatériel

[b]Nom de la proposition :[/b]
[b]Photo :[/b] Au moins une, obligatoire pour les sites naturels et culturels.

[b]Description :[/b]

[b]Etat de conservation :[/b] Le site ou le patrimoine immatériel est-il menacé ou non ?


Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particulière, tant que tous les critères obligatoires y figurent.


Vous avez jusqu’au 02 mai 2023. Bonne chance !
Pays : Troisième République du Jashuria

Catégorie :Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Les rizières en terrasse de Nohali

Photo :
Vues du ciel des rizières de Nohali
Vues du ciel des rizières de Nohali


Description : Extrait de la description des terrasses de Nohali

« Les rizières en terrasses sont communes dans les campagnes jashuriennes, et notamment dans la région des lacs. Mais les rizières en terrasse de Majulia constituent un élément particulier au paysage jashurien pour ses formes emblématiques et l’attention qu’elles ont reçu de la communauté internationale ces dernières années, devenant un lieu hautement touristique et une pièce appréciée du paysage nazumi. Bâties sur un emplacement de 15 000 hectares, les rizières de Majulia s’imbriquent dans le dessin de la région depuis plus de 1500 ans et n’ont étrangement pas subi le processus de modernisation de l’agriculture jashurienne. Tenue par des communautés paysannes particulièrement bien instituées, le site est devenu un patrimoine national qui aujourd’hui encore attire les touristes du monde entier.

[…]

A part ses rizières, le site présente d’autres attraits touristiques particuliers, notamment ses chemins de randonnées, ses panoramas et quelques temples dédiés aux divinités locales. Ces petits temples étaient en mauvais état jusqu’au milieu du siècle dernier, mais l’intérêt renouvelé des organisations internationales et nationales pour le site ont étrangement ravivé la foi locale et son expression séculaire. Depuis le milieu des années 50, les temples sont régulièrement rénovés et font l’objet d’un soin tout particulier. Certains sites sont même rénovés par des apprentis mandatés par les organismes de protection du patrimoine, sous l’étroite surveillance de la Régie des Eaux, qui s’assure que les méthodes de rénovation sont bien transmises … De quoi perpétuer l’imaginaire local et figer un peu plus le paysage de Nohali dans son image d’Epinal.»


Etat de conservation : "Le site est depuis longtemps menacé par les industries touristiques, qui cherchent à transformer le site en lieu de villégiature doté d’hôtels de plus en plus imposants. Ceci a particulièrement tendu les relations entre Majulia et Nohali et même si le plan d’urbanisme et de développement de la région a été pensé dans un esprit de concorde entre les agriculteurs et les investisseurs, des tensions subsistent et l’Etat a dû mettre son nez dans le sujet pour éviter la désagrégation du patrimoine locale sous les effets d’opportunisme liés à la vente de certaines parcelles en marge du site à des firmes hôtelières. Le tourisme est donc resté jusqu’à présent extérieur à Nohali : les flux de touristes ne stagnent pas dans le secteur et se font depuis Majulia. Le transport sur le secteur est assuré par les bus affrétés par la Régie des Eaux tandis que les hôtels sont cantonnés à Majulia. Au final, tout le monde y trouve son compte et récupère sa part du gâteau : l’argent des déplacements et la paix du site pour la Régie et l’argent des hôtels et l’attractivité pour les autres sites de la région pour Majulia. De manière général, c’est bel et bien l’Etat qui se charge d’arbitrer les relations et sert de médiateur entre la municipalité de Majulia et la Régie des Eaux dans les périodes de tensions."
Pays : RĂ©publique du Zhongwei
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Danse Taidao, ou opéra du Tangshu
Extrait d'une représentation de danse Taidao :




Description : La danse Taidao, considérée comme une forme d'art traditionnel zhongwo, est connue sous le nom d'opéra du Tangshu. Elle est l'aboutissement harmonieux d'une combinaison de chant, d'interprétation d'acteur, d'acrobatie et de danse. Originaire de la province éponyme, cette forme d'expression artistique possède une histoire longue et riche, remontant aux temps anciens de la dynastie Xin. Au fil des siècles, la danse Taidao a subi des transformations et des mutations, passant de simples chants et danses folkloriques, interprétés par des artistes itinérants dans les rues et les petits théâtres, à une forme d'art plus élaborée et formelle. Au début du XXe siècle, la danse Taidao a commencé à se professionnaliser davantage. Des troupes professionnelles ont été créées, et les artistes ont commencé à se spécialiser dans des rôles spécifiques, tels que le chant, le théâtre ou l'acrobatie. Les spectacles ont également commencé à intégrer des costumes, des maquillages, des accessoires et des effets spéciaux plus élaborés, augmentant ainsi la complexité et la grandeur de chaque représentation. L'opéra du Tangshu connaît son apogée pendant l'ère républicaine, où les spectacles deviennent encore plus sophistiqués et théâtraux. Les productions à grande échelle comprennent plusieurs interprètes, des intrigues complexes et des chorégraphies compliquées, offrant ainsi une expérience théâtrale captivante pour les spectateurs. La popularité de la danse Taidao dépasse également les frontières de la province du Tangshu, avec des représentations dans d'autres régions du Zhongwei et même à l'étranger.

L'une des particularités les plus fascinantes de l'opéra est la pratique du changement de visage, également connue sous le nom de bian lian en mandarin. Cette technique de changement de masque implique que le danseur change rapidement de masque en utilisant des gestes et des mouvements rapides et précis, donnant l'impression que son visage change instantanément. Les changeurs de visage, ou bian lian shi, utilisent des masques peints à la main pour représenter différents personnages ou émotions. Les masques sont souvent décorés de couleurs vives et de motifs complexes, ce qui ajoute à l'aspect visuellement prenant de la performance. Le changement de masque est un véritable tour de force technique, car les danseurs doivent être en mesure de retirer rapidement un masque tout en portant un autre masque en dessous, sans interrompre la fluidité du mouvement et de la danse. Les changeurs de visage utilisent également des techniques de respiration et de concentration pour faciliter la transition entre les masques, ce qui exige une grande maîtrise de soi et une précision de mouvement.

État de conservation : Bien que la danse Taidao soit toujours pratiquée et admirée aujourd'hui, elle est confrontée à des défis qui menacent sa survie à long terme. Les influences culturelles étrangères, l'évolution des goûts artistiques et la modernisation rapide de la société peuvent tous avoir un impact sur la demande pour cette forme d'art traditionnelle. En outre, la transmission intergénérationnelle de cette expression artistique peut également être menacée, en raison de la diminution du nombre de personnes qui la pratiquent et la transmettent. Cette transmission est essentielle pour préserver l'intégrité de la danse et assurer qu'elle continue à être prisée dans les années à venir.
Pays : Prima
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : La crinoline primaine (et la toilette)

Photo :
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Description : La crinoline est une armature originellement faite de bois, puis d’aluminium et maintenant de carbone qui permet de donner du volume à la robe des dames. Elle est l'un des symboles de l'appartenance à la noblesse chez la femme, avec l'éventail. Elle doit se porter tout les jours en représentation publique et est donc un élément central de la civilisation primaine. Son port est attesté depuis des temps immémoriaux et il n'est pas impossible qu'elle descende de pratiques tribales des Primae de l'antiquité, avant même l'influence des cités de Fortuna.

La crinoline est l'élément central de la Toilette, tout doit lui être harmonisé, ainsi l'éventail, les bijoux, les bottines, les gants longs, l'éventuel rat de cou, parure, diadème ainsi que la coiffure, tout cela doit s'assortir soigneusement à la crinoline, qui, attention, définit par synecdoque l'armature ET la robe qui la recouvre, puis finalement l'ensemble que l'on nomme Toilette.

Etat de conservation : Parfait (si l'on excepte les détestables modes des robes à l'armature dites « en traine » ou en « latérale »).
Pays : Prima

Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Les faux de Valmagne

Photo :

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Description :
Un faux est un arbre présentant des bizarreries anatomiques qui ne sont pas liées à sa génétique (et non transmissibles à ses descendants). La forêt du massif de Formont dans le comté de Valmagne (numéro 22 ici) possède un nombre considérable de ces arbres.On ne sait pas bien la cause de ces mutations de croissance mais selon les botanistes du Royaume, il faudrait mettre en cause l'action des champignons du sous-sol. Rien n'est certain mais ces arbres sont culturellement des trophée vivants et les gens du comté de Valmagne se déchirent pour en être possesseurs car de nombreuses superstitions font de sa possession le gage d'une bonne santé et fertilité et l'on prétend aussi que son contact favorise la libido.

L’Église lutte évidement contre ces superstitions en enseignant que ces arbres n'ont aucune vertu particulière sinon d'êtres uniques et inspirants. Cela dit, dans un monde traditionnel comme Prima, combattre contre les superstitions c'est comme donner un coup d'épée dans l'eau, surtout que le clergé n'est pas le dernier à chercher à posséder ces arbres ... Toujours est-il que ces Faux sont au centre de nombres d'usages et pratiques paysannes, la plupart christianisées donc encadrés par l’Église.

État de conservation :
Parfait, un édit du douzième siècle puni de mort par pendaison à un faux quiconque attenterait à la vie d'un ces arbres, cet édit étant très bien, personne ne le remet en cause. De fait, on ne sait pas si il a déjà été appliqué, on trouve dans le codex législatif de Valmagne une enluminure à coté de l'édit, elle montre des pendus à un Faux mais ce n'est peut être qu'une illustration et non une preuve. Illustration ou témoignage d'époque, peu importe, ne doutons pas que si le cas se présente, il y aura pendaisons. Il y a d'ailleurs actuellement une discussion entre experts de la loi pour savoir à quel arbre il convient de pendre le contrevenant et si il convient de l'exposer sine die ou seulement un temps long ou bien même seulement jusqu'à la mort, le droit est manifestement une chose complexe ....
Pays : Novigrad
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Haut-SĂ©nat de Novigrad
Photo :

Haut-SĂ©nat de Novigrad
Chambre sénatoriale unique

Description : Édifice incontournable du paysage de la capitale novigradienne, le Haut-Sénat de Novigrad est un palais monumental situé sur la rive orientale du fleuve bayrön. Construit à partir de 1788 sous le règne du Grand-Prince Leopold III et achevé en 1821 sous le règne du Grand-Prince Alexandrov V, de son nom populaire de « Palais des Noviriens », c’est un vaste bâtiment de 18 000 m² et d’une hauteur de près de 100 mètres. Il fut construit à l’exact emplacement de l’antique sénat hellénique de Novir, il se veut donc la continuité de la démocratie novirienne dont il se prétend l’héritier. L’édifice dont les contours s'organisent autour du dôme central, possède une façade néo-gothique de style slavique mais un plan au sol qui suit les conventions baroques occidentales de son temps. Il fut érigé au cœur de l’âge d’or de la monarchie novigradienne, une époque où la Grande-Principauté de Novigrad se distinguait par son faste et sa puissance éclatante. Il est depuis ce temps, le symbole éternel du pouvoir législatif de l’État greco-slave. De nos jours, il accueille les sénateurs novigradiens ainsi que l’ensemble de l’administration parlementaire, il dispose de trois restaurants, d’un musée, d’une caserne, de deux infirmeries et de près d’un millier de bureaux et de cinq-cents chambres.

Etat de conservation : En tant que bâtiment accueillant une institution de l’État, le Haut-Sénat est dans un état de conservation exceptionnel, en effet, il profite d’une importante subvention fédérale pour son entretien. Ce budget ne permet toutefois pas d’exploiter pleinement le potentiel touristique de cet édifice, c’est pourquoi une nomination au patrimoine mondial serait un véritable atout pour ce bâtiment unique au monde.
Pays : Novigrad
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Parc national des chutes de Maria Antipolis
Photo :

Les chutes de Maria Antipolis
Un lac du parc

IcĂ´ne de Maria Antipolis
Icône orthodoxe de Sainte Maria Antipolis, miraculée, devenue Abbesse.

Description : Le parc national des chutes de Maria Antipolis est un parc sous la juridiction fédérale, situé à mi-chemin entre les contreforts de l’Ourak et les plaines de la province de Sova. D’une superficie de 300 kilomètres carrés, il comprend les chutes de Maria Antipolis ainsi qu’un ensemble de douze modestes lacs interconnectés par des rivières fulminantes. Encerclés par une forêt primaire habitée par de nombreuses espèces animales et végétales rares, les lacs culminent à plus de 600 mètres formant une multitude de cascades qui se rejoignent en un point précis. Cet endroit inspire depuis toujours de nombreuses légendes dans la culture novigradienne, le spectacle saisissant des chutes étant empreint d’une sorte de mysticisme. Les chutes prennent le nom de Maria Antipolis, sainte locale, célébrée par l’Église Orthodoxe de Novigrad, celle-ci aurait réussie à guérir d’une blessure mortelle infligée par un païen, grâce à l’eau béni qui s’écoule depuis les chutes. Ce miracle fait l’objet d’une profonde fascination religieuse depuis le Moyen-Âge, le parc attire donc autant les amoureux de la nature que les pèlerins orthodoxes. Les eaux sont d’ailleurs bénies par un prêtre tous les lundis de la semaine.

Etat de conservation : Malgré une importante subvention fédérale et le renfort des donations du Patriarche de Novir, le parc peine à lutter contre les dégradations liées à l’activité humaine. La direction du parc souhaiterait profiter du statut de site classé au patrimoine mondial pour conduire des recherches sur l’influence des activités humaines sur l’environnement du parc.
Pays : Alguarena
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Les prairies désertes (soit dans la langue locale : "los prados desiertos").
Photo :

DĂ©serts de prairies alguarenos

Description : Si la Fédération d'Alguarena est connue pour abriter simultanément des paysages tropicaux et arides, cette dernière n'en finit plus de nous surprendre par la présence sur son territoire, notamment arcoan, de contrastes saisissants imposés par la nature. Là où nombreuses sont les personnes qui s'offusqueraient de voir un paysage naturel brutalement stoppé par l'amocèlement d'espaces urbanisés, d'autres auraient, pour le cas de l'Alguarena, matière à s'émerveiller face à un paysage aride et poussiéreux, soudainement interrompu par un champ de fleurs bleues et violettes qui s'étend à perte de vue. Les fleurs se dressent fièrement vers le ciel, leurs pétales délicats ondulant doucement dans un espace naturel où l'on jurerait manquer d'air. Les couleurs vives de ces fleurs, ont de quoi créer un contraste saisissant que font de ces endroits, des lieux de visites à part entière pour les touristes ainsi que les locaux. Des espaces atypiques, notamment matérialisés par le désert Magenta, ou encore d'autres espaces moins connus mais facilement reconnaissables par leur concentration de Marentierras, des fleurs bleues détonnantes qui jure à travers le sable jaune ou rouge des espaces arides alguarenos.

Etat de conservation : Les zones arides du paysage alguareno n'offrant pas matière à voir l'agriculture ou les espaces urbains s'y développer, les grands espaces floraux tels que décrits ci-dessus sont encore largement préservés des actions de l'Homme ou des épandages chimiques préalables à la pousse des cultures.
Pays : Alguarena
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : La Cascade de la Dame Blanche.
Photo :

cascada de la dama blanca

Description : La Cascade de la Dame Blanche, par l'illustration criante de réalisme qu'elle offre, est un espace naturel très animé par les croyances et les superstitions locales. Il faut dire qu'à l'état naturel, il n'est pas aisé d'imaginer une telle représentation. "Un artiste aurait essayé de modeler la falaise ainsi qu'il n'y serait pas mieux parvenu..." résumait en ces mots, le Premier ministre arcoan Tobías Rubio pour parler de ce que beaucoup reconnaissent, comme étant une expression de la magnificence de la nature locale.

La Cascade de la Dame Blanche est une cascade connue des locaux mais qui n'a pas recueilli encore tous les lauriers qu'elle mérite sur la scène internationale.

Une cascade atypique, qui ne vient pas épater son monde par le débit puissant et incessant d'eau qui en coule, mais bien grâce à des lignes gracieuses, tracées à flancs de montagnes. Une représentation d'eau haute et fine, qui vient avec brio traduire l'image de sainteté qui représente généralement la femme en cette étape clé de sa vie. Tombant en flots continus le long de la paroi rocheuse verticale, l'eau vient y tracer une robe majestueuse dont les éclaboussures constituent des morceaux de tissus flottants au vent, ce qui contribue avec un réalisme tout aussi fou, à apporter un peu de vie à cette représentation hors norme bien que naturelle !

Dans l'ensemble, cette cascade ressemble à une vision poétique et romantique d'une mariée en robe blanche, entourée d'un paysage naturel enchanteur et éblouissant, qui contribue à offrir à chaque alguareno, l'imagination suffisante pour s'éprendre d'une historie ou d'un nouveau récit à son sujet.

Etat de conservation : Aucun réchauffement climatique n'étant à l'ordre du jour, la Cascade justifie d'une irrigation suffisante sur l'essentiel de l'année, à l'exception faite des mois de novembre et décembre, réputés chauds en Alguarena. Par conséquent, aucune menace directe n'a vocation à peser sur cette remarquable manifestation naturelle.
Pays : Alguarena
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : La recreacion historica soit "l'Histoire vivante".
Photo :
LA RECREACION HISTORICA

Description : La recreacion historica est une pratique assez répandue au sein de la société civile alguarena puisqu'elle se mêle entre le loisir, l'art et le spectacle. Par son biais, l'Histoire alguarena vient se présenter en temps qu'expérience grandeur nature et non plus comme un récit immuable dispensé de génération en génération. En vivant l'Histoire, les alguarenos sont plus enclins à s'y intéresser et à la comprendre. Qu'il soit question de lieux, de personnages, de batailles ou d'instant-clés de l'Histoire, tout est sujet à la représentation au sein de l'espace public.

Avant 2003, la démarche était essentiellement motivée par des considérations artistiques, mais la législation grandissante autour de la nécessité d'une réaffirmation de l'identité culturelle alguarena, portée en février 2003 par le parti présidentiel devant l'assemblée parlementaire fédérale, a tôt fait d'offrir une dimension politique et culturel à ces rendez-vous, et même parfois ces rassemblements de plusieurs milliers de personnes, amenant à la tenue de manifestations hors norme et susceptible d'arrêter le temps.

Souvent qualifié de patrimoine vivant, l'Histoire vivante est de l'aveu même des institutions éducatives de la Fédération, une aide précieuse à la découverte et la redécouverte d'évènements historiques marquants.

La religion, principalement catholique, a elle aussi compris tout l'intérêt de ce genre d'évènements grandeur nature, et s'est prise depuis peu, à porter le projet de micro-manifestations religieuses et culturelles, destinées à faire connaître et même reconnaître, l'histoire religieuse des livres. Une histoire trop peu attractives pour capter de nouveaux adeptes, s'il n'avait été question que d'une lecture scrupuleuse d'écrits anciens et toujours difficiles d'interprétation par les hommes qui en héritent.

En définitive, l'histoire vivante telle qu'elle est pratiquée en Alguarena, constitue donc une démarche interdisciplinaire dont la notoriété a depuis longtemps investi les forces politiques de la Fédération, partagées entre l'identitarisme et le souverainisme exacerbés. Et poru cause, celle-ci entre directement dans le processus de transmission de la mémoire du pays. Au-delà de l'Histoire, la recreacion historica est une manifestation concourant à l'unité nationale ainsi qu'au développement du sentiment d'appartenant parmi les populations des îles de l'archipel alguareno.

Etat de conservation : L’Histoire vivante ne connait pas de menaces directes puisqu'elle n'est pas quelque chose de destructible. Cependant, il est permis de relever que le négationnisme et le révisionnisme sont susceptibles de dévier ce concept de sa finalité première, qui est d'éduquer et de transmettre le savoir relatif à une période de l'Histoire. Sous couvert de manifestation mal encadrées par les institutions chargées du patrimoine, il est raisonnable de penser que des représentations puissent ponctuellement dévier de la réalité historique, conditionnant de facto l'auditoire qui assiste à ces représentations.
Pays : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Les Monstres de Neige d’Ard Carraigh
Photo :

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Description : Pendant 6 mois de l’année, entre fin octobre et mi-avril, les pentes du Mont Ard Carraigh, sur l’île Siglufjörður dans l’archipel du Ponant, sont envahies par d’étranges créatures appelées “Snjóskrímsli”.

Au nord de l’île Siglufjörður, se dresse le mont Ard Carraigh, un volcan endormi mais sous surveillance culminant à plus de 1950 mètres d’altitude. Si ce dernier est notamment connu pour sa caldeira, dans laquelle se niche un lac gelé presque 10 mois sur 12, le mont Ard Carraigh doit surtout sa célébrité aux étranges formes qui se dressent sur ses versants une fois le début de l’hiver lofotène venu.

De la mi-octobre à début avril, les sapins de type Foldsmann, une essence de conifères qui se développe exclusivement dans les zones subarctiques et polaires, sont recouverts au fil des jours de glace soufflée par le vent, elle-même peu à peu recouverte de neige, emprisonnant les arbres dans un épais manteau blanc.
Naissent alors d’étranges et inquiétantes silhouettes aux contours étonnants, que les premiers colons lofotènes nommèrent “Snjóskrímsli”, que l’on peut traduire du vieux norrois par « monstre de neige » tout simplement et qui connaissent leur apogée au mois de janvier et février, période à laquelle ils sont les plus étoffés.


Devant la popularité du phénomène, les “Snjóskrímsli” ont désormais leur propre festival : le Festival annuel de Breiðdalsvík. Tous les soirs, pendant deux semaines, ces monstres de neige sont éclairés de mille couleurs, plongeant le petit village le plus haut en altitude à flanc de montagne, Breiðdalsvík dans une ambiance féerique.

Faisant parti de la culture populaire lofotène, les créatures glacées ont même eu droit à leur série d’animation pour la jeunesse qui narre les aventures d’une famille de “Snjóskrímsli”

Etat de conservation : Le site n’est pas menacé car il fait parti du Parc National du Mont Ard Carraigh. La menace existentielle réside en revanche dans les phénomènes climatiques, la pollution et les activités humaines ayant altéré et dégradé la saison d'enneigement, même sous ses latitudes polaires.
Pays : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : La Cathédrale "Hallgrímur-de-Port-Skælländer"
Photo :

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Description : La cathédrale "Hallgrímur-de-Port-Skælländer" est un temple protestant (Église Luthérienne Réformée du Lofoten) située dans le nord-est de la ville portuaire de Port-Skælländer, capitale de la Province de Jötunheim, dans le Northerlands.
Construite de 1955 à 1985, sa construction aura duré plus de 30 ans à cause de multiples problèmes de financements et d'arrêt du chantier en raison d'une invraisemblable succession de catastrophes que certains attribueraient volontiers à la sanction divine. Des drames surviennent tels que des ouvriers qui trouvent malheureusement la mort lors de chutes, ou bien deux incendies toujours inexpliqués à ce jour.
Le budget initial du chantier est également revu à la hausse et est multiplié par 6 par rapport à sa première estimation. L'un des plus grands mécènes et bienfaiteurs du projet, l'ancien PDG de la NorthSream Power, Guðjón Samúelsson, décède également en 1971, privant ainsi les maitres d’œuvres de la plus importante contribution financière privée à l'édification de la cathédrale.

Un appel aux dons et aux aides publiques est même initié en 1979 afin de pouvoir subvenir à la disette budgétaire.
Malgré tout, la Cathédrale est achevée et consacrée en 1985. Lors de son inauguration, une foule immense est rassemblée sur la place Þingvellir, tant l'architecture de la cathédrale intrigue et attise la curiosité des habitants, dûe à son génial et excentrique architecte Johannes Grundtvig.

La cathédrale a été entièrement réalisée en béton armé et sa flèche mesure pas moins de 80 mètres. Elle a été le plus haut bâtiment de Port-Skælländer, avant la construction du Thorin Building en 1998.

Son architecture est très singulière, et est sensée rappeller les colonnes basaltiques, ces constructions géologiques naturelles très présentes dans le nord et l'ouest du Northerlands. Elle s'inspire également des montagnes et des glaciers du paysage lofotène.
Selon les saisons et l'orientation de la lumière, ses façades apparaissent parfois reflétant une légère lumière bleutée surnaturelle, le valant également parfois le surnom de "Cathédrale de Lumière Bleue".

Elle doit son nom au célèbre pasteur Hallgrímur Pétursson, un important contributeur à la littérature classique lofotène, poète et homme de foi à ses heures, qui eut entreprit de retranscrire en odes et en poèmes de nombreux d'écrits religieux protestants. Il fut très populaire vers la fin de sa vie en 1880. En raison de sa taille imposante, elle est souvent utilisée comme point de repère par les pêcheurs et les navigateurs, qui utilisent sa forme distinctive particulière pour se repérer.

Sa croix au sommet du clocher est illuminée en permanence, comme pour rappeler que la lumière divine irradie et protège les habitants .
La statue au pied de la cathédrale est sensé représenter le tout premier Jarl de la Province de Jötunheim, Arnùs Leif Erikson (1620-1689), descendant de Magnus Erikson, le célèbre explorateur et navigateur, qui aurait selon la légende cartographié les côtes de Nord-Aleucie bien avant sa découverte officielle par les colons maktois, vers l'an 1460.

Etat de conservation : Le site est relativement récent est entretenu sur des fonds privées par l'Eglise luthérienne réformée du Lofoten (communauté protestante). Depuis 2002, un vote des citoyens et résidents de Port-Skælländer a approuvé à 51,6% un taxe prélevée par la commune visant à l’entretien des espaces publics à prixmité des édifices religieux. Aussi tout l'extérieur de l'église : la place pavée, les bancs, la statue et outs les parterres jouxtant la cathédrale sont entretenus par la mairie. La Cathédrale "Hallgrímur-de-Port-Skælländer" est considérée comme en excellent état, et comme tous les bâtiments destinés à acceuillir du public ils sont régulièrement inspecté par les services techniques de la Province de Jötunheim
Pays : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : La Réserve Naturelle Arctique de l'Île Lækjavik ( litt. "Île des Enfants Ours")
Photo :

bisonslaineuneuxd'aleucie
morsegéantdulofoten
ourspolaires

Description : Située dans l'Archipel du Ponant, nettement au-dessus du cercle arctique, l'Île Lækjavik qui signifie en Nanavük l'ïle des Enfants Ours, porte bien son nom. Depuis des temps immémoriaux, l'île avait déjà été identifiée par les clans inuits des Nanavüks comme un site important de reproduction des Ours Polaires mais également de très nombreuses autres espèces.

Le site comprend la montagneuse île Lækjavik (5 608 km2), mais également sa petite île jumelle, l’île Qajak qui signifie littéralement " l'île-nid" (21 km2) et toute la zone maritime s'étendant entre les deux îles et autour. En hiver, ces eaux avoisinantes sont recouvertes par les glaces, permettant donc de rejoindre les deux îles entre elle à pied.
En revanche, l'île en elle même, bénéficiant de courants marins particuliers n’a pas été recouverte de glaces depuis la dernière période glacière, ce qui lui a permis de conserver un niveau de biodiversité exceptionnel pour cette région arctique.

L’île possède la plus vaste population de Morses Géants d'Aleucie et la plus forte densité de tanières d’ours blancs. Cette réserve naturelle est également le foyer des dernières populations des Bisons Laineux d'Aleucie, une espèce de mammifère en voix d'extinction dont il ne reste que quelques centaines d'individus recensés dans le monde. Les derniers à vivre à l'état sauvage se situent justement sur l'Île Lækjavik. C’est également l'un des plus importants lieux de nourrissage pour le Requin Gris du Lofoten, une espèce endémique des eaux gelées de la Mer du Ponant.C'est également l’endroit le plus septentrional où viennent nicher un peu plus de 100 espèces différentes d’oiseaux migrateurs, dont nombre sont menacées.

À l’heure actuelle, on considère que près de 517 espèces et sous-espèces de plantes vasculaires et gymnospermes ont été recensées sur l’île, soit deux fois plus que sur les autres territoires de la toundra arctique de taille comparable, et plus que toute autre île sur les latitudes polaires. Certaines espèces sont dérivées de formes continentales courantes, d’autres résultent d’une hybridation récente à cause d'espèces introduites volontairement ou involontairement par la main de l'homme, mais 33 d'entre elle sont endémiques.

Il s'agit donc d'un fantastique et exceptionnel réservoir de biodiversité, comptant parmi les animaux les plus impressionnants et également les plus menacés de la planète.


Etat de conservation : Classée Réservoir Protégé de Biodiversité, la Réserve Naturelle Arctique de l'île Lækjavik bénéfice d'un statut de protection particulier interdisant aux êtres humains et touristes d'accéder à la réserve. Seuls les scientifiques, les associations, les naturalistes et certains membres d'agences fédérales gouvernementales peuvent sous dérogation et autorisation accéder à l'espace naturel protégé. Mais l'île Lækjavik subit malheureusement les aléas du dérèglement climatique et subit même indirectement les effets néfastes des activités humaines. La pêche industrielle, les installations de forage pétrolier offshores situés non loin, et les touristes qui désormais utilisent de plus en plus les navires brises-glaces pour faire des excursions et des croisières sur les étendues gelées de la Mer du Ponant abîment, dégradent et bouleversent tout l'écosystème régional.

Mise à part les Bisons Laineux d'Aleucie, déjà classé comme en voix d'extinction, la population de Morses Géants ne fait que diminuer année après année, celle des Ours Polaires a été drastiquement réduite, les sites de nidifications sont moins nombreux qu'auparavant, et les scientifiques observent un très inquiétant appauvrissement génétique chez certaines espèces font craindre un potentiel effondrement de masse de la biodiversité.

Protéger le patrimoine naturel de ces écosystèmes uniques au monde devrait être la priorité ultime de l'humanité.
Pays : Albigärk
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les vingts d'Albigärk
Photo :

patchwork des vingts d'Albigärk
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Description :

Les vingts d'Albigärk désignent historiquement le regroupement d'universités concentrées dans la capitale de l'ancien Royaume d'Albi, aujourd'hui nommé Albigärk Yleisyliopisto, l'université générale d'Albigärk. Centre culturel majeur du nord de l'Eurysie pendant plusieurs siècles, le Royaume d'Albi doit son rayonnement moins à sa richesse ou sa puissance militaire qu'à sa contribution aux sciences et aux arts. Passés une période de retard entre le XII et le XIVème siècle, le Royaume opère un rattrapage rapide, favorisé par le développement du christianisme et l'import de savoir-faire et connaissances venues d'Eurysie du sud.

Les vingts d'Albigärk désignaient alors les vingts universités, académie et centres de recherche sous tutelle de la Couronne d'Albi, dédiés aux arts, aux sciences et à la technique. Tout en contribuant au développement des connaissances de l'humanité, les vingts d'Albigärk ont avant tout été un outil de soft power particulièrement puissant pour le Royaume d'Albi dont la cour s'impose, dès la fin du XVème siècle, comme un pôle culturel et scientifique incontournable en Eurysie. La Péninsule connait alors son âge d'or entre essor du commerce de la route du nord et culture florissante. Un âge d'or qui s'achèvera au XVIème siècle pour mener, en 1820, aux révolutions que l'on connait.

Aujourd'hui encore, les vingt d'Albigärk représentent, dans l'imaginaire, une certaine idée de la science et du progrès. Une fois terminée la période sous domination royale, la Commune s'affranchit de son passé monarchiste et se tourne d'avantage vers les thèses anarchistes, embrassant, un siècle avant tout le monde, l'anarchisme épistémologique. En quelques années Albigärk devient un foyer fécond de penseurs et d'artistes, grands contributeurs du dadaïsme, du surréalisme, de l'art contemporain puis du post-modernisme. Le statut politique de la Commune favorise cette effervescence puisqu'elle s'autogère et tire sa richesse des subventions des autres nations de la Péninsule, ces dernières n'ayant pas intérêt à raboter le budget sauf à perdre les précieux bénéfices des universités. Il faut rappeler que jusqu'en 1950 et la prise de la ville par l'Empire Listonien, le Pharois Syndikaali se reposait presque exclusivement sur la science albienne pour ses différentes productions.

Bien que la conquête de la ville par Listonia ait laissé des traces que seules les années répareront, Albigärk et ses universités s'est rapidement imposée comme le plus grand centre scientifique et artistique du monde où participent pas moins de treize pays et a formé depuis 2007 plusieurs millions d'étudiants. Aucune autre ville universitaire ne pouvant prétendre à un pareil rayonnement, malgré son état de délabrement, la Commune d'Albigärk a rapidement été consacrée de nouveau comme le grand pôle culturel de l'Eurysie, si ce n'est du monde.

Mélange d'architecture classique, moderne et brutaliste, les universités albiennes détonnent dans le paysage académique de manière générale. La diversité de leurs formes et des partis-pris témoigne de l'histoire tumultueuse de la région, irrigué du passé monarchiste de la Péninsule puis de ses inspirations libertaires et sociales, bâties en contrefort de la tradition culturelle d'Albi.


Etat de conservation : Pendant les cinquante années de domination listonienne, les vingt d'Albigärk ont été fermées, entrainant une perte de savoir-faire et de culture universitaire. Leur indépendance recouvrée, elles sont petit à petit refinancées, par le Pharois Syndikaali majoritairement et rouvertes au compte-goutte. A l'heure actuelle, douze universités sont en état de fonctionnement et progresse doucement vers leur régime de croisière. Une treizième est en phase finale de rénovation. Reste encore sept autres à refinancer.
Pays : Novigrad
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Tombeau d'Antovian II
Photo :

Entrée du tombeau d'Antovian + exemple de la collection hellénique du musée
Sarcophage d'Antovian, retraçant ses batailles contre l'Empire Rémien
Fresque murale extérieure illustrant le Proconsul Marcus Flavius s'inclinant devant le Prince Antovian II

Description : Le tombeau d’Antovian désigne le musée souterrain qui accueille la dépouille supposée du légendaire Antovian II, Prince de Novir. Son histoire est particulièrement connue à Novigrad où il est encore aujourd’hui considéré comme un héros national, symbole de l’indépendance locale contre l’oppresseur rémien. Au Vème siècle de notre ère, la cité de Novir et ses dépendances qu’étaient alors Aros, Helladēs et Sovapolis forment une province impériale sous le joug de l’Empire Rémien depuis déjà plus de quatre siècles. La province est alors sous la domination du Proconsul Marcus Flavius, un homme cruel, neveu de l’Empereur Claudius III, qui profite largement de toutes les richesses que lui apporte le contrôle de la cité hellénique. C’est dans ce contexte qu’émerge Antovian fils d’Antovian, jeune patricien descendant d’une vieille lignée novirienne, dont le destin bien que tragique sera emprunt d’une forme de magnificence. C’est à la suite de l’arrestation et de l’exécution de son père puis de sa fiancé par les légionnaires rémiens, que Antovian va se mettre en tête de confronter le pouvoir impérial et de libérer sa patrie. Leader des rebelles helléniques, il enchainera les victoires militaires jusqu’à finalement repousser l’Empire Rémien jusqu’en Ellassénie. Véritable libérateur, trois siècles avant la conquête de Novir par les guerriers slaves varègues. Il fut couronné comme Prince de Novir sous les acclamations de la foule, il règnera ensuite pendant près de vingt années, réorganisant administrativement la Ligue novirienne et repoussant toutes les tentatives de reconquête rémienne. Mais il n’échappa pas à son destin et il fut finalement empoisonné par des généraux jaloux de son pouvoir qui complotaient contre lui depuis de nombreuses années. Sa dépouille fut cachée et plus tard célébrée par ses descendants qui conservèrent le trône novirien jusqu’à l’arrivée de Vlad le Conquérant.

Pendant les premiers siècles de la domination slavique, le tombeau fut scellé et son emplacement volontairement perdu par les Grands-Princes qui craignaient que les populations helléniques s’inspirent de son histoire et fomentent des rébellions. Ce n’est qu’au XVIIème siècle que le tombeau fut redécouvert par une expédition archéologique menée par le Grand-Prince Radomir IV, helléniste passionné, qui décida de se servir du récit d’Antovian pour alimenter sa propagande à l’encontre de l’Empire Rémien, alors redoutable rival commercial en Leucytalée. Au fil des siècles, le tombeau a été conservé et il est devenu un musée national de premier plan, la révolte d’Antovian est encore célébrée de nos jours.

Situé à 150km au nord d’Helladēs dans la province d’Elassa, le tombeau git au sein d’une région particulièrement isolée et vallonée considérée comme la plus aride du territoire. L’entrée dans le tombeau souterrain se fait par un chemin qui s’enfonce dans une grotte souterraine au cœur d’un tertre imposant. Le tombeau n’accueille que deux salles interconnectées qui exposent la collection hellénique funéraire retrouvée lors des fouilles ainsi que le Sarcophage d’Antovian où repose les ossements du souverain. Le site est aussi célèbre pour la fresque murale monumentale inscrite sur un piton rocheux qui fait face au tumulus, celle-ci illustre le Proconsul Marcus Flavius s’inclinant et rendant les armes au Prince Antovian II du haut de sa monture. Les experts estiment que la fresque fut gravée dès la fin du VIème de notre ère, elle fut donc supposément réalisée lors de la construction du tombeau.

Etat de conservation : L’emplacement souterrain du tombeau lui permet une résistance plus importante au temps, la collection et le sarcophage sont donc dans une excellente condition. Néanmoins la fresque murale extérieure est menacée par les aléas du climat qui rendent son entretien difficile et très couteux. La direction du musée souhaiterait profiter de l’apport touristique qu’apporterait une nomination sur la liste du patrimoine mondial pour continuer de financer l’entretien de cette fresque considérée comme une œuvre clef de la période hellénique du pays.
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