18/05/2013
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🏰 Deuxième session d'inscription au Patrimoine mondial (2009-2012) - MutteVil - Page 2

Pays : Fujiwa.
Catégorie : Patrimoine immatériel.

Nom de la proposition : Shinwaryū-Odori, les danses rituelles.
Photo :
Shinwaryū-Odori

Shinwaryū-Odori 2

Description : Au cœur des terres du Fujiwa, 30 danses rituelles, issues de 20 préfectures, sont célébrées sous le nom de Shinwaryū-Odori. Ces danses, d'une beauté et d'une énergie exaltantes, mettent en scène des danseurs parés de somptueux costumes, évoluant avec une grâce et une agilité inégalées, portés par les rythmes hypnotiques des tambours, des gongs, des flûtes et des chants traditionnels. Autrefois, ces danses sacrées étaient pratiquées pour invoquer la protection divine contre les épidémies, réconforter les âmes défuntes, favoriser les bonnes récoltes et se prémunir contre les catastrophes naturelles, comme les séismes, les tsunamis ou les éruptions volcaniques.

Chaque danse du Shinwaryū-Odori puise son essence dans l'histoire et l'environnement de la région où elle est exécutée, offrant une richesse culturelle unique et une diversité fascinante. Au-delà de leurs spécificités régionales, certaines de ces danses sont également dédiées à des divinités locales et à des mythes ancestraux. Ainsi, la danse du Kaminari-Sai, originaire de la préfecture de Yumegawa, est dédiée aux esprits du tonnerre et met en scène des danseurs brandissant des éclairs enflammés, tandis que la danse du Yuki-Mai, pratiquée dans les montagnes enneigées de Fuyukawa, célèbre les esprits de la neige.

Les écoles de danse du Fujiwa transmettent avec ferveur ces précieuses traditions, où les maîtres enseignent aux nouvelles générations les mouvements et les techniques ancestrales du Shinwaryū-Odori. Les communautés locales s'investissent également dans la préservation et la promotion de ces danses, organisant des festivals et des représentations pour célébrer leur héritage culturel et renforcer les liens entre les habitants. Le Shinwaryū-Odori, symbole de la culture et de l'identité fujiwanes, continue de fasciner et d'inspirer les spectateurs, les danseurs et les artistes, qui perpétuent cet héritage précieux et transmettent avec fierté les traditions et les légendes de leurs ancêtres.

Etat de conservation : Ce patrimoine n'a pas directement de risque de disparaître. L'art du Shinwaryū-Odori s'inscrit dans un héritage précieux, transmis de génération en génération au sein des écoles, des foyers et des communautés, grâce à des groupes passionnés qui se consacrent à sa préservation. Ces danses tissent un lien indissoluble entre les personnes de tous âges, éveillant en elles la conscience d'appartenir à une communauté soudée et vivante.
Pays : Canta
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition : Roune, Rive Droite X
Photo : Au moins une, obligatoire pour les sites naturels et culturels.

Description générale :
Roune est la capitale fédérale et royale de la fédération de Canta. Construite initialement sur les bords de l’Erdrin, plus précisément sur la rive droite, elle s’est étendue sur l’ensemble des îles du delta de l’Erdrin entre le XVI et le XXe siècle et s’étend maintenant sur la rive gauche du delta, puisque toutes les îles du delta sont dorénavant urbanisés. En tant que capitale cantaise et ville plus que millénaire, elle est riche d’un patrimoine architectural immense et varié, représentant un éventail presque exhaustif de tous les styles eurysiens.

image

Description spécifique :
Le secteur Rive droite X siècle regroupe les quartiers les plus anciens de Roune. La rive droite du delta de l’Erdrin est le cœur de la ville et peu de choses ont changé depuis sa construction entre le Xe et la XIVe siècle. Ce secteur abrite la plus grande “collection” de bâtiments médiévaux du monde, avec une part très importante de gothique. Vous pourrez ainsi trouver des restes de maison antique sous le palais de justice principal, mais aussi de très nombreuses maisons à pans de bois, il y en aura plus de 5.000 sur l’ensemble de la rive.

image

Dans le secteur vous pourrez également trouver des joyaux de l'architecture gothique flamboyante comme le palais de justice principal, ancien parlement du Canta, qui est par ailleurs le plus grand édifice gothique civil du monde. Originellement construit entre 1494 et 1525, dans le style gothique flamboyant le plus époustouflant, pour servir de “maison commune municipale”. Le palais devient en 1707, le premier parlement du Canta, accueillant alors les 4 séances annuelles des grands notables du pays. En 1822, la création du Parlement Fédéral rend ce petit bâtiment médiéval obsolète, est délaissé puis vendu aux enchères l’année suivante et sert d'entrepôt. Cependant en 1857, le bâtiment est voué à la destruction mais racheté par le comte von Lieberg, ministre royal de la justice et passionné d’histoire, qui souhaite faire de cet historique bâtiment rounais, le nouveau palais de justice de la ville. Il rénove et agrandit le bâtiment à grand frais dans le plus pur style gothique flamboyant, sur ses propres deniers jusqu’en 1870, date à laquelle il offre le palais, entièrement restauré à la ville de Roune, qui en fait son palais de justice. Encore aujourd’hui le palais accueille la cour d’appel de Roune, les tribunaux civils, pénaux, sociaux, commerciaux et administratifs de Roune. La salle de la cour d’appel est particulièrement remarquable, avec un plafond à caissons original, datant de 1518.

palais de justice

Sur la rive gauche se trouve également la “petite cathédrale de Roune”, plus précisément l’abbaye Sainte Berthe dont les dimensions colossales n’ont rien à envier à n’importe quelle autre cathédrale. Nombreux sont les touristes qui aiment se promener dans ce qu'ils pensent être la cathédrale alors qu'il s'agit d'une abbaye toujours en activité. Il faut dire que les dimensions de l’abbaye sont impressionnantes : 134 mètres de long, 33 mètres de hauteur de nef et un beffroi “couronné” de 88 mètres avec un carillon d’une petite dizaine de cloches. Dans la nef se trouve un des orgues les plus sophistiquées du monde, comprenant 4 claviers et pouvant jouer plus de 60 thèmes différents, l’entièreté des vitraux date du XVe siècle La première abbaye a été construite dès 684 et n’était alors qu’un petit bâtiment en torchis avec une chapelle souterraine. Cependant, le bâtiment est détruit par le grand incendie de Roune de 841, elle ne sera reconstruite qu’en 918 sur ordre du roi Nikola, qui souhaitait également disposer d’une abbaye dans sa capitale. Le chantier est très moribond et l’ensemble abbatiale n’est achevé qu'en 1062. Dès 1090, de nouveaux travaux de remaniement ont lieu pour se terminer en 1126, l’abbaye devient alors une église. L’église est détruite par un incendie en 1248 et sera immédiatement reconstruite pour à nouveau devenir une abbaye, la construction s'étalera jusqu’en 1318. Au XVIIe siècle, un vaste dortoir classique est construit à côté de l’abbaye, il accueille toujours une centaine de moines en 2010. A compter de cette date, peu de changements ont lieu sur l'abbaye. . Un petit jardin ouvert au public jouxte l’abbaye.

abbatiale

Mais également la véritable cathédrale de Roune, 3e plus hauts édifices religieux du monde (derrière l’église paroissiale St François du Roto et la cathédrale de Totyves). Cette cathédrale époustouflante offre une des plus grandes façades du monde et également une des plus impressionnantes nefs gothiques. En soirée, de nombreuses projections lumineuses ont lieu sur les façades de la cathédrale.
La première cathédrale a été construite au VIIIe siècle, à une date inconnue dans un style très rudimentaire, elle est rapidement abattue et remplacé par une cathédrale romane en 1056, à son tour détruite par un incendie en 1248, en même temps que l'abbaye Ste Berthe, mais elle est reconstruite en priorité avec des travaux qui commence dès 1250 et se termine en 1403, elle devient alors le plus grand batiment du monde, avec une façade occidentale de 77 mètres de large et une tour couronnée de 90 mètres de haut. Toutefois, la flèche en fonte n'a été construite qu'en 1876.

cathédrale

Enfin, ce secteur compte 2 autres bâtiments médiévaux remarquables : l’église Ste Marthe, une des plus belles dentelles de pierre du monde construite après le grand incendie de 1248 et également l’ossuaire Ste Marthe, aménagé en 1352, un des tout dernier exemple de cimetière médiéval à étages, conservé dans son intégralité ou encore la grande horloge municipale avec son beffroi, construit en 1523.

Etat de conservation :
La rive droite étant le plus ancien quartier de Roune, un certain nombre de bâtiments multiséculaires présentent donc de multiples signes de fatigue. Il arrive même que certains bâtiments soient préventivement évacués en raison de risques d’effondrement, cependant aucune maison médiévale ne s'est effondrée depuis 1952. Cependant, les mairies d’arrondissement et la mairie centrale font extrêmement attention à ce patrimoine fragile et consacre plusieurs dizaines de millions de dollars par an pour
Pays : Youslévie
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Le sanctuaire de Poséidon à Baltos.
Photos :

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Le sanctuaire actuellement

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Vue du sanctuaire et de sa colline avec en arrière plan le volcan Ifaisto

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Le sanctuaire tel qu'il était jadis


Description : Édifié en 55 sur la plus haute colline de Baltos, ce temple de type dorique est un sanctuaire panhellénique dédié à la plupart des principales divinités olympiennes mais surtout à Poséidon.

L'extérieur du temple était richement décoré à l'extérieur. Le tympan symbolisait la scène de la création de la ville, en effet les légendes racontaient que c'était Poséidon lui même qui avait intimé à Philëas d'établir une colonie exactement au point de leur rencontre.
La frise quant à elle nous donnait à voir des évènements à la fois historiques et mythiques de la cité, tous glorieux.

A l'intérieur, on pouvait retrouver des alcôves où se tenaient une statue de taille humaine de chacune des divinités de l'Olympe, chacune d'elles disposait d'un autel où on pouvait y faire des offrandes. On allait offrir des choses aux dieux quand on avait quelque chose à leur demande. A Héra on offrait des boyaux de moutons qu'on brûlait afin de trouver un mari, on suppliait Apollon de nous aider à guérir en amenant du vin etcetera.
Au fond du sanctuaire, visible de tous, la statue monumentale de Poséidon Prostateftikós (Poséidon le protecteur) se dressait. La statut chryséléphantine (en ivoire et en or) du dieu, représenté avec son trident à la main, faisait environ trois mètre de haut. La divinité de la mer et des océans était représentée sous la forme Prostateftikós car il ne faut pas oublier que Poséidon était le protecteur et le créateur de Baltos selon les mythes, de plus, beaucoup de voyageurs venaient se prosterner devant cette statue avant de prendre la mer, ces derniers voulaient s'attirer les bonnes grâces du frère de Zeus afin d'éviter les tempêtes et autres avaries et de retourner chez eux en seul morceau.

Le sanctuaire était donc un haut lieu religieux mais aussi social et politique de la Youslévie antique. Effectivement, c'est de là que partaient la plupart des processions qui finissaient souvent, devant la mer de Leucytalée, en une grande fête. De plus, du fait de son placement sur la plus haute colline de la baie de Baltos, on voit le temple de très loin, aussi bien quand on arrive par la terre que par la mer. Donc on peut imaginer l'admiration, le respect et la crainte que cet imposant édifice, symbole de la puissance de la cité baltos, imposait aux voyageurs.

Etat de conservation : Aujourd’hui, le site est dans un état de délabrement avancé. Les différents impacts du temps, des guerres et des événements naturels (tremblements de terres, intempéries) ont sérieusement fragilisés le sanctuaire. Il ne reste maintenant plus que les colonnes et une petite partie du fronton.
Mais tout de même, on peut saluer le fait que le sanctuaire ai aussi bien tenu jusque là, beaucoup d'autres constructions de la même époque sont dans un état de conservation bien moins avantageux que celui-ci.
On peut souligner les efforts des collectivités territoriales qui subventionnent aussi bien les travaux de sécurisation, de rénovation ou même de recherches archéologiques de ce lieu hautement touristique.
Pays : Manche Silice
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Les Foibes Landrines

Photo : Foibe

Description : Les Foibes sont des cavités naturelles formées dans le sol. Il en existe de nombreuses sur la côté landrine, notamment autour de Podestavre. Ces dolines creusées par des millénaires d'érosion ont eu plusieurs usages. Elles ont servi d'habitat primaire et de sanctuaires puis de dépotoirs. Au XVe siècle, avec l'installation massive d'exilés de Léandre, ces abris naturels offrent des caches, des garde-manger, des réserves d'eau potable, opportunément utilisées durant la guerre des Ostremonts.

Dans la culture, les foibes ont également inspiré de nombreux artistes comme l'écrivain Elefante au XVIIe siècle qui s'en sert de décors pour ses tragédies historicistes, Picola Piuma, au XVIIIe siècle, les personnifie en sexes féminins, dans des romans érotiques.

Etat de conservation : D'après un inventaire récent de la région autonome du pays landrin, près de 300 foibes sont recensées. Il peut s'en former de nouvelles, et les plus anciennes ont peut être été bouchées depuis. Régulièrement, des cadavres sont retrouvés au fond des gouffres. Morts accidentelles, suicides, meurtres en série, la zone est défavorablement perçue par les autorités qui souhaitent un comblement préventif au mépris de l'histoire locale et de son caractère paysager unique.
Pays : Royaume de Naveces

Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Célébrations Chrétiennes de Noël

Description : Les Célébrations Chrétiennes de Noël est une fête annuelle pour célébrer Noël. Elle se déroule de la façon suivante. Tout d'abord, les pèlerins se retrouvent sur la Plaça del Rey et attendent que le clocher de la place sonne les douze coups de midi.

Suite à cela, les Gaiteros qui sont des musiciens traditionnels Naveceos débarquent accompagnés de danseurs et animent la place. L'hymne de Naveces y est reproduit à la perfection avant de laisser place au spectacle. Il assurent un spectacle devant la foule enthousiasmée par la douce mélodie émanant de leurs instruments durant quarante bonnes musiques avant l'entrée des chars de parade.

Gaiteros

Vers 12h40, le clocher de la place se remet à sonner et les chars majestueux arrivent sur la place devant les yeux ébahis des spectateurs. Ils sont très lourds et de nombreuses personnes doivent le porter, le but de la célébration est de le mener jusqu'à la Catedral de la Piedad à travers les montagnes sans qu'il fasse une fois pied à terre. Sous la musique des Gaiteros, ils font trois tours de places pour le montrer à tous les pèlerins présents, le char principal arrive en dernier, c'est le plus impressionnant de toute la parade.

Char

Sur cette image, un char faisant parti de la parade de Covadonga, très lourds il est porté par une trentaine de personnes.

Char principale de parade

Ici, le char principal des Célébrations de Noël 2009, il est plaqué Or et sa construction a prit plusieurs mois aux artisans de le construire. Il est le plus lourd de tous, des poutres ont été disposées en dessous pour permettre à un maximum de gens de le porter. Les pèlerins se relayent pour l'acheminer à travers les montagnes sans le poser au sol, c'est un véritable moment de fraternité entre chrétiens. Vers 13h10, les char quittent la place suivis des musiciens et des pèlerins pour s'enfoncer dans les montagnes jusqu'au Sanctuaire de Naveces.

Montagnes Covadonga

Une marche de 15 kilomètres s'impose, les pèlerins accompagnés des chars et des musiciens montent les pentes abruptes jusqu'à la Cathédrale. Ils continuent tout de même à jouer pour le plaisir de tous les pèlerins, leur travail est admirable, quelle endurance que de jouer en se déplaçant ainsi. Les pèlerins sont de tous âges, vieux comme jeunes, ils arrivent tous au sommet grâce à l'entraide qu'ils se portent mutuellement. C'est un moment qui redonne foi en l'humanité et qui met leur foi à l'épreuve, tous n'ont pas les capacités de continuer la marche. Cette marche permet à la population de Naveces à apprécier les spectaculaires montagnes du pays avec les bergers et leurs vaches en liberté. Les Naveceos sont très attachés à la nature de leur nation.

Catedral de la Piedad

Voici la fin de la quête, après trois heures de marche les pèlerins arrivent au Sanctuaire de Covadonga jusqu'à en apercevoir la Catedral de la Piedad. Les moines et les clercs accueillent chaleureusement les chrétiens leur distribuant de l'eau et toutes sortes de ravitaillement. Tous se désaltèrent avant de se déplacer vers les installations préparées pour assurer la messe de Noël, deux messes ont lieu en simultanées, une à l'intérieur de la cathédrale et une à l'extérieur.

Intérieur de la cathédrale

Sur cette image, l'intérieur de la cathédrale où le Moine en Chef du Sanctuaire de Covadonga assure la première messe. A l'extérieur la messe est réalisée par l'évêque de Covadonga. La musique s'arrête, les Gaiteros rejoignent les pèlerins et prient le Christ.

Etat de conservation : Cette fête a lieu chaque année donc elle n'est pas du tout menacée. De plus, elle ne manque pas d'adeptes vu que 97% de la population de Naveces est catholique. Aussi, depuis cette année des pèlerins étrangers étaient aussi du voyage agrandissant encore le nombre d'adeptes à cette tradition Naveceo.
Pays : Empire Suprême du Tahoku
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : 賢者の手 (La Main du Sage)
Photo :

La Main du Sage tentant d'attirer l'attention des Cieux, Subaru

Description :

La Main du Sage est un des plus vieux arbres au monde, sinon le plus vieux si l'on ne compte pas les populations clonales de peupliers que l'on peut trouver en Aleucie et en Eurysie du Nord. Si les récits des locaux l'érigent au titre d'être immortel et de protecteur intemporel des montagnes, ceux des scientifiques étrangers, dont primains, qui ont osé s'en approcher parient plus sur un âge approximatif allant de 4000 ans à 6500 ans. Les estimations sont larges du fait de l'impossibilité pour les experts d'user de méthodes destructrices, même par carottage, sur l'arbre sacré. En effet, certains de leurs prédécesseurs kah-tanais avaient tenté des approches trop brutales mais avaient été chassé de ces terres par les gardiens des temples du voisinage qui les avaient malmenés pour l'exemple. Les techniques utilisées sont donc le prélèvement de micro-échantillons pour évaluer l'âge du vénérable arbre via le calcul de sa composition en carbone 14 et remonter grâce à la loi de décroissance radioactive à son âge approximatif. Les données les plus récentes (et les plus sérieuses) font ainsi état d'un âge de 5700 ans.
La vénération de cet arbre en tant qu'entité magique date d'il y a 3000 ans, époque à laquelle on retrouve les premiers textes parlant d'un "gardien des neiges éternelles", d'une "main des Cieux", et dont la mise en feuilles - ou pour utiliser des termes adéquats, épines - signe le début de la (courte) période clémente du sommet Yamashina sur la pente duquel se trouve l'arbre, à 3000m d'altitude, ce qui constitue un autre record : l'arbre se situe à la limite supérieure de survie, il n'est donc pas étonnant qu'il soit décrit comme le gardien de la montagne.
Une autre particularité de cet arbre est son espèce, une espèce rare de pin tahokais, le Pinus Manus, dont le nom vient directement de celui de l'arbre en question. Les botanistes du monde entier se demandent encore comment cette espèce a pu se retrouver à occuper des espaces aussi hostiles et distants des autres aires de répartition de sa famille, et ce depuis donc au moins 6000 ans.
L'apparence de l'arbre, elle aussi, a de quoi surprendre : à première vue, on prendrait l'arbre pour mort, mais force est de constater que ce n'est pas le cas. Des branches repoussent régulièrement durant la saison clémente, garnies d'épines, mais l'histoire ne s'arrête pas là. En effet, il paraît impossible aux yeux de la communauté scientifique que l'arbre puisse se suffire de telles sources photosynthétiques, étant donné la taille de l'individu. Plusieurs hypothèses ont été avancées par la communauté, hypothèses qui sans étude sur place, sont vouées à rester en lice dans ce débat qu'on aimerait dire aussi vieux que l'arbre :

-une majeure partie de l'arbre est constitué de tissu mort, et une grande partie du volume occupé est constitué d'air, le tronc étant vide. Il est donc tout à fait probable que les tissus vivants, protégés par les tissus morts, se satisfassent du faible apport des tiges bien moins nombreuses de l'arbre par rapport à la quantité qu'on observe sur des sujets plus jeunes

-l'arbre serait en symbiose avec des algues qui en échange de la protection de l'arbre lui appportent les sucres nécessaires à sa survie

-l'arbre aurait des connections racinaires avec d'autres congénères qui lui enverraient des sucres et minéraux par l'intermédiaire de champignons symbiotiques. A noter que pareils cas ont déjà été mis en évidence et constatés.



Etat de conservation : On ne sait pas combien de temps cet arbre miraculeux va encore vivre, il est donc primordial de le protéger afin d'en tirer le plus d'informations possible. Comme expliqué ci-dessus, la Main du Sage est un arbre exceptionnel qui présente beaucoup de particularités fort intéressantes qui se doivent d'être étudiées, à condition de respecter son intégrité ainsi que les habitants de la région qui y sont fort attaché. Les populations locales connaissent l'importance de la stabilité du sol par les racines pour limiter les risques d'éboulement, il est donc peu probable que le site en lui-même se dégrade. Cependant, l'arbre est potentiellement en danger, les incursions scientifiques se multipliant malgré la désapprobation des locaux, reconnaître ce site incomparable serait une première étape dans l'encadrement de ces pratiques dangereuses pour sa conservation.
Pays : Tamurt n Althalj
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Pétroglyphes et le Parc National de Sukhur Abadia
Photo :

Ilahat, pétroglyphes de Sukhur Abidia
Pétroglyphes de Sukhur Abidia, Ilahat est représentée, ses longs cheveux irradiant la Terre, les animaux et les Femmes.
Les premières représentations semblent insister sur la maternité et la fertilité.
Pétroglyphes sur une partie surfacée pour graver.

Description :

Au sein de la région volcanique de Sukhur Abadia (Alth:صخور أبدية) à l'extrême Sud de l'Altilal Almujamada (Dorsale Glacée), la chaîne de montagnes traversant du Nord au Sud la partie occidentale des Tamurt n Althalj, sont préservés des pétroglyphes datant de -7000 à -5000 BC. Les pétroglyphes représentent notamment Al Ilahat, déesse créatrice, de la fertilité, de la lumière et des ténèbres, du feu et des océans et sont à l'heure actuelle le plus ancien témoignage de l'importance de la déesse pour la région, mais aussi un avant-gardisme monothéiste.

Les pétroglyphes sont au nombre de 17 232 (identifiées à date - 31/12/2009) et les fouilles sont toujours en cours.
La découverte du site n'en est pas une réellement, car Sukhur Abadia fait partie de la culture Althaljir depuis plusieurs millénaires du fait de son activité volcanique, mais aussi des pélerinages pour voir les pétroglyphes et les vestiges de la statue d'Ilahat, qui autrefois trônait "au dessus de la mer de feu" (référence aux textes du poète Banairais Abu Afak en visite à Icemlet en 624).
Cette "colosse" Althaljir représentait Ilahat en déesse bienfaitrice, néanmoins fut démolie par les tremblements de terre et les coulées de lave des volcans effusifs du Sukhur Abadia.

Les pétroglyphes bordant la Mer d'Emeraude ont survécu aux nombreuses éruptions volcaniques et à l'érosion autrement plus forte du fait des vents océaniques du fait des caractéristiques de la roche volcanique. La forte densité d'une coulée de lave datant de -8 000 BC a formé une coulée très caractéristique de roche mélanocrate dans le paysage. Aussi appelée les larmes ébènes d'Ilahat, cette roche est extrêmement dure et ne subit que très faiblement l'érosion du fait de sa surface lisse et avec peu de micro-aspérité.

Des pans entiers ont été taillés à l'aide d'outils antiques pour pouvoir l'utiliser pour conter et consigner l'Histoire en gravant la roche.

"Il faudrait à une Femme plusieurs jours afin de pouvoir graver un petit caractère dans cette roche tant elle est dense et dure. Imaginez le travail pour surfacer et surtout pour graver les 17,000 pétroglyphes trouvées aujourd'hui...", qqari Anissa Izwa (1985).


Région de Sukhur Abadia
Côte de Sukhur Abadia. Les larmes d'ébènes d'Ilahat sont visibles au loin dévalant les pentes des contreforts des volcans actifs de la région.



Toute la région est constituée de volcans actifs faisant partie d'un rift souterrain et de la continuité de la constitution de la chaîne de montagne de l'Altilal Almujamad.
Les éruptions sont régulières, à 11 mois d'intervalles et ne causent aucuns dommages civils mise à part à la route menant aux pétroglyphes et aux vestiges de la statue d'Ilahat.
Du fait du volcanisme et des spécificités imperméables de certaines roches, la région dispose de grandes quantités d'eau douce (pluie).


Eruptions régulières du Sukhur Abadia - 2008
Eruptions régulières du Sukhur Abadia - 2008

Cratère et caldeira d'un des volcans du Sukhur Abadia - 2008
Cratère et caldeira d'un des volcans du Sukhur Abadia - 2008



Etat de conservation :

Fortement étudiée pour son écosystème et la compréhension de l'impact de la Femme sur l'environnement, notamment la pollution transmise à travers les pluies, la région de Sukhur Abadia est fortement protégée par les autorités Althaljirs sous la Loi de Protection et Préservation des Parcs Nationaux.
Le basalte étant utilisé pour la production de routes, de filtres et pour les trottoirs, les Tamurt n Althalj n'autorisent aucunement l'exploitation minière, de carrière, dans l'ensemble de ce parc national de 9,180 km2, le troisième plus grand des Tamurt n Althalj.

Les pétroglyphes sont fermées au public, sauf un pan déjà étudié où nous pouvons identifier Ilahat. La route pour rejoindre les lieux est longue et nécessite un permis spécial pour les étrangers.

Les chercheuses ne comprennent toujours pas comment les coulées de lave des millénaires passés ont "évité" de recouvrir les larmes d'ébènes et donc les pétroglyphes. Une hypothèse se tourne vers les caractéristiques uniques de la lave constituantes les larmes et ainsi qui seraient... "lavophobe". Les plus ferventes parlent d'un lieu béni par la Grâce d'Ilâh.

Les vestiges de la statue ne sont plus visibles, toutefois l'emplacement théorique se situe jouxtant les pétroglyphes.


Vision d'artiste
Interprétation artistiques de la Statue d'Ilahat basée sur les écrits d'Abu Afak et des représentations historiques à Icemlet (fresques murales) au palais qarien des Izwa.
Pays : Canta
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition : Roune, Delta
Photo : Au moins une, obligatoire pour les sites naturels et culturels.

Le secteur Roune, Delta regroupe les plus majestueuses îles du delta de l’Erdrin : les îles Levaçon et Marrault, les premières îles du delta aménagés à partir de 1510, avec un très large panel d'hôtels particuliers ou de petits palais édifiés durant cette période par la nouvelle aristocratie cantaise. Mais également les “belles avenues” des îles Narbagne, Poigane, Chagues et Bassy et les “mignonnes rues” d’Antosir, Camieu, Aurigues et Borvin. Mais il y a surtout les îles principales : Colbéliard, plus souvent dénommée île royale avec notamment le magnifique palais royal entourant intégralement une grande place piétonne. L’ensemble a été construit entre 1770 et 1778.

hotel particluier
Levaçon et Marrault sont les premières îles de Roune a avoir été aménagées dès le XVIe siècle, pour dédensifier la rive droite. Depuis leurs aménagements, et aujourd’hui encore, les îles Levaçon et Marrault sont recouvertes d’hôtels particuliers, originellement destinés à la nouvelle bourgeoisie cantaise, et aujourd’hui encore nombre de familles qui ont construit ces hôtels les détiennent encore. Parmi les hôtels les plus remarquables, on peut citer : Anvoteil de briques et de pierres, Montausiau au grand escalier ou Clérac - mairie d'arrondissement, avec ses beaux parcs. En dehors de ces hôtels particuliers, on retrouve un certain nombre de petits immeubles “bourgeois” portant des rues piétonnes pavées et abondamment fleuries et/ou arborés. Sur l’île Marrault, on trouve la célèbre Gormek Strass et son célèbre “ciel rosé”.

ciel rosé

Toutes les autres îles du Delta sont un plaisir pour les yeux avec notamment les “belles avenues” des îles Narbagne, Poigane, Chagues et Bassy et les “mignonnes rues” d’Antosir, Camieu, Aurigues et Borvin.

Mais il y a surtout les îles principales : Colbéliard, plus souvent dénommée île royale avec notamment le magnifique palais royal entourant intégralement une grande place piétonne. L’ensemble a été construit entre 1770 et 1778. Le palais royal dispose de caractéristiques impressionnantes et harmonieuses : 300 mètres de long, 30 mètres de haut, 1800 portes, 2800 fenêtres, 1500 pièces ou encore 120 escaliers.

palais royal

Ces îles sont si grandes, spacieuses, aérées et impressionnantes que peu de personnes ont l’impression d’être sur des îles. L’autre grande île est Valensier, aussi dite île fédérale, regroupe la chancellerie fédérale, l’assemblée fédérale et de nombreux ministères fédéraux.


Etat de conservation :
Globalement, le patrimoine des îles est en très bonne état mais cela se fait au prix d'un très gros investissement permanent de la part des propriétaires privés de ces hôtels particuliers ou immeubles bourgeois. Le palais royal est directement entretenu sur les fonds propres de la famille royale, cependant abondé en grande partie par le budget fédéral en ce qui concerne l'entretien du patrimoine bâti.
Pays : Encolanas (Alguarena)
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Les coqs de combat / combats animaliers
Photo :

Combat de coqs organisé dans les Encolanas

Description :

Les combats de coqs dans les îles encolanaltèques de l'archipel alguareno ne sont pas nouveaux et renouvellent une tradition vieille de plusieurs centaines d'années. Cependant, il est clairement établi que selon le degré de sensibilité qui lie l'Homme à l'animal, ce genre de pratiques sont très fréquemment proscrites dans les pays du monde entier, et techniquement, elles le sont également aux Encolanas. Mais l'héritage culturel des populations natives de l'archipel, auquel les encolanaltèques sont très attachés, fait perdurer ces pratiques que beaucoup viendraient identifier et à juste titre, d'un autre temps. La survie des combats de coqs aux Encolanas, répond donc à la fois à des enjeux économiques, nés des paris mis en place lors de l'organisation des combats, mais aussi d'ordre culturel, par le souhait d'éviter l'évitement d'une identité historique, déjà bousculée par la période coloniale hispanique.

Une tradition qui vient donc, en dépit de la législation locale s'y opposant, se montrer encore bien vivace au sein de cette région à la pérenniser, le seul état fédéré de la Fédération d'Alguarena. Malgré la violence et la brutalité des combats, ne croyaient pas que les animaux soient maltraités des hommes, bien au contraire, aux Encolanas, les poules aux œufs d'or sont celles qui n'en pondent finalement pas et des familles vivent financièrement de ces combats organisés au sein d'un village voire au sein de championnats clandestins organisés au sein de gallodromes.

Ainsi, il n'est pas rare de voir ces coqs choyés pour ce qu'ils sont : des gagne-pains et des champions d'une catégorie sportive.

A titre d'exemple, certains locaux encolanaltèques les baignent dans la tequila et les masses, comme on viendrait faire de même à l'égard des grands sportifs dont on attend la performance. Des manières d'opérer destinées à entretenir la condition physique des animaux et à vivifier leur esprit le jour des rencontres "sportives". Les coqs de combat ne mangent pas que du grain et profitent bien souvent de crustacés pour entretenir leur apport en protéines, et donc entretenir leur masse musculaire, à même de faire la différence entre un coq victorieux et un coq mort.

Compte-tenu de leur illégalité aux Encolanas, il n'existe pas de données très précises autour de ces pratiques sportives hors norme mais certains avancent l'idée selon laquelle les îles encolanaltèques abriteraient entre 100 et 150 gallodromes aménagés comme tels, faisant l'impasse sur les arrière-cours sableuses. Des collectifs d’éleveurs encolanaltèques, militent quotidiennement pour la réhabilitation de ces pratiques ancestrales, mises de côté par l'administration locale.

Il faut dire que ces combats seraient un sacré débouchés pour les éleveurs et volaillers, qui ne tirent réellement de profit qu'avec les poules pondeuses et ne savent bien souvent pas du tout quoi faire, des coqs à l'éclosion. Dans les faits, ils sont déjà les principaux fournisseurs de ces pratiques clandestines et bien que la justice reste encore fortement tolérante à l'égard des fournisseurs, les éleveurs ont conscience que les condamnations permises à l’encontre des pratiquants et organisateurs des combats, va nécessairement impacter leur activité ainsi que les débouchés possibles pour ces coqs indésirables en élevage.

"Les coqs on en tue et on en mange, ici on laisse faire la nature et on garde les coqs les mieux disposés à pérenniser leur race, leurs gênes... Où est le mal?" justifie sous cette formulation et dans la plupart des cas, les principales têtes d'affiche de ces mouvements associatifs engagés pour la réhabilitation des combats de coqs. Considérant la législation croissante visant l'interdiction des pratiques, ces mêmes collectifs prennent aujourd'hui le pari de présenter la pratique au sein des institutions internationales en charge du patrimoine mondial, de sorte à donner du poids à leurs revendications sur le territoire national encolanaltèque, la classe politique fédérale ayant jusqu'ici refusé de trancher ou de plaider en faveur du lobby des combats de coqs. A ce jour, la présence des lois restrictives empêche localement le déroulé public de ces rencotnres sportives mais la possibilité offerte le Patrimoine Mondial, de faire inscrite ces traditions en sont, changerait définitivement la donne, pour lever les freins grandissants autour des combats de coqs.

Etat de conservation : La pratique des combats de coqs encolanaltèques souffre d'une législation de plus en plus renforcée par les autorités locales, l'inscription de ceux-ci au sein du patrimoine mondial, constituerait alors l'une des rares voies possibles, pour sauvegarder cet héritage culturel natif vieux de plus de cinq cents ans, si l'on en croit les historiens.
Pays : Arcoa (ALGUARENA)
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les vases impériaux de Mazaticue.
Photo :
Les vases impériaux de Mazaticue et la tradition de poterie qui en a découlé les millénaires suivants.

Description :La présence passée de l'Empire du Mazaticue, dont les historiens estiment l'existence entre l'an -800 avant JC et l'an 300, a donné naissance aux premiers artisanats de la poterie au sein de l'archipel. Un artisanat aujourd'hui encore largement repris et pérennisé, principalement au sein de l'état fédéré d'Arcoa où l'Empire du Mazaticue y a laissé son empreinte la plus indélébile.

L'Empire du Mazaticue a été un objet d'étude fascinant pour les historiens de l'archipel. Et pour cause, formé sous cette appellation, il constitue l'une des plus importantes et des plus anciennes entités politiques hégémoniques au sein des îles qui composent aujourd'hui la Fédération d'Alguarena. "Une Fédération avant l'heure" s'amuse à comparer les plus farceurs. La volonté d'installer un Empire notable entre les peuples natifs ayant occupé l'archipel dans les années avant JC, a amené l'Empire du Mazaticue sur des sentiers nouveaux, faisant des poteries existantes en son sein, les premières œuvres de poterie ayant une finalité décorative et non strictement fonctionnelle. Une première pour l'époque et les historiens qui la suivent de près, considérant les vases et ustensiles de cuisine d'époque, comme exclusivement tournés vers des utilisations concrètes et opérationnelles. "Mais l'essor de l'Empire du Mazaticue a chamboulé pas mal de codes", souhaite nous réaffirmer les historiens interrogés à ce propos. Pour eux, l'autorité impériale là-bas ne s'est plus contentée de produire les outils nécessaires à son activité agricole, économique et commerciale, mais également ceux destinés à marquer l'héritage de son Empire. Considérant l'époque précoloniale et la période concernée, c'était une première remarquable et aujourd'hui encore remarquée par les amateurs d'arts et d'Histoire.

Une contemplation permanente possible, au sein du Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco, un établissement patrimonial d'exception, qui se veut une référence pour tous les amateurs de cet art atypique, partagé entre l'art décoratif et l'outil.

C'est d'ailleurs dans ce musée de premier plan, que la députée fédérale Selina Castañón (FPR) a finalement déposé pour prêt sa jarre céramique de collection, qu'elle souhaitait initialement vendre à des particuliers. Un débouché bienheureux pour cet établissement culturel qui accueille chaque année plus d'un million de visiteurs et qui permet à la députée de sauver quelques meubles, durement entachée pour avoir couru derrière le profit en revendant à des particuliers, des biens privés certes, mais d'origine culturelle et historique très forte pour le pays.

État de conservation : Avec les lois de réaffirmation culturelle, le Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco a pu profiter d'un grand nombre de subventions, et plus encore de rapatriements de collections à la valeur inestimable, disséminées dans tout l'archipel. Si la protection grandissante des œuvres d'origine culturelle et historique est certaine au sein de l'archipel, les scandales médiatiques autour de leur commercialisation de particuliers à particuliers, nous rappellent distinctement les périls encore présents pour ces œuvres civilisationnelles exceptionnelles, déjà inscrites selon certains comme des éléments clés du patrimoine matériel mondial.
Pays : Empire du Nord
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Forêt de Malkorn et ses châteaux
Photo :
Images
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Description : la forêt de Malkorn est une forêt apparue il y a 100 millions d'années d'une taille conséquente et qui est la plus grosse forêt de l'Empire avec 6 103 km². Elle est parsemée de châteaux datant du Moyen-Âge où les civilisations locales, se sont inspirées des châteaux dont des marins venant de l'ouest leur avaient conté. Un grand complexe de fortifications, de tours, de donjons, de murailles et de fossés. Ces bâtiments ont été construits au Xe siècle.
Ce complexe a été utilisé durant 5 siècles par un puissant royaume régional, le Grand Empire Ourayen. Ils furent abandonnés quand la civilisation s'est écroulée et que des raids venant du nord ont conduits à un exode. Les colons eurysiens qui ont essayé de s'y aventurer n'ont jamais étés retrouvés, probablement mort par des pièges ou, car des ruines se sont effondrées sur eux, mais cela a conduit à de nombreuses légendes.

Durant la révolution, de nombreux résistants s'y sont retranchés et une grande bataille y a eu lieu. Elle avait pour but de déloger les résistants et de les encercler. Cependant, les armées de l'Empire Austrasien (le colonisateur) ne connaissaient pas la géographie du terrain et se perdirent dans les bois. L'armée se sépara et une partie de celle-ci tomba sur les armées révolutionnaires. Ils furent pris au dépourvu et les révolutionnaires les décimèrent depuis les remparts. L'autre partie de l'armée ne fut jamais retrouvée.

Dans l'esprit populaire, de nombreuses légendes sur la forêt sont répandues. On la dit hantée par les fantômes de l'armée coloniale et de l'ancienne civilisation. On dit que de nombreuses créatures maléfiques, fantastiques et irréelles y vivent et que des rassemblements de sorcières s'y font.

Une fois par an, une grande partie de chasse est organisée dans les abords de la forêt, mais le reste de l'année, aucune exploitation et construction ne doivent être faites. Les autorités font des exceptions pour les enfants y construisant des cabanes et autres.
En parlant d'enfants, cet endroit est le bonheur de ceux-ci, une mini-société y est formée. Un regroupement d'une centaine d'enfants sous forme de mini état. Ceux-ci y passent le week-end et y construisent des cabanes dans les arbres, dans les ruines... Les plus déterminés, ceux de 17 ans, ont déposé le brevet d'une association pour être dans un cadre légal et l'État leur a accordé. Les enfants participants à ce projet doivent avoir entre 8 et 17 ans.


État de conservation : Le site est protégé par le pays et aucune construction exploitation doivent être faites dessus hors l'association citée ci-dessus. La forêt en elle-même n'est pas menacée, mais les ruines se dégradent de plus en plus.
Pays : Provinces-Unies du Lofoten
Catégorie : Patrimoine Immatériel

Nom de la proposition : Les langues et cultures des Premières Nations, les tribus inuits du Lofoten, dites aussi des Quatre Clans
Photo :



conseilnationalautochtone
Le Conseil National Autochtone, garant et promoteur de la culture tribale inuit depuis le "Native Rights Act" de 1909



Description :
Les natifs autochtones et leurs descendants, présents sur le sol Aleucien avant la colonisation du Lofoten par les Eurysiens au 16ème siècle constituent un peu moins de 10% de la population totale des Provinces-Unies, et qui ont été opprimés et persécutés jusqu'au milieu du 19ème siècle, plus spécifiquement par l'Eglise Réformée Luthérienne, considérant leur culture et leur croyances comme impies et blasphématoires.
Mais avec la très forte progression de l'athéisme, et le progressisme marqué du début du 20ème siècle, les natifs autochtones bénéficient depuis 1909, depuis le Native Rights Act votée par le Parlement du Lofoten, d'une protection et d'une reconnaissance nationale, avec la création du CNA, le Conseil National Autochtone, réunissant les représentants des 4 tribus ou clans ayant survécu de nos jours :
-Le Clan des Abéquins
-Le Clan des Ildorinques
-Le Clan des Nanavük
-Le Clan des Tegulican


Festival des Abéquins
Des membres du clan des Abéquins en tenue traditionnelle fêtent en musique l'arrivée de l'Hiver lors d'une cérémonie aux pas de danse très codifié. La joie, la félicité, et chercher le bonheur et la satisfaction dans l'environnement proche est l'un des nombreux points communs qui caractérisent les cultures tribales des clans inuits. Les femmes Inuits jouissent également, et ce bien avant l'obtention du suffrage pour leurs homologues lofotènes, de droits et de responsabilités très importantes dans les Clans.
Les Abéquins par exemples sont un Matriarcat et les femmes Ildorinques peuvent chevaucher, s'habiller et combattre comme des hommes. Les hommes Nanavüks, par exemples, ont également des tâches domestiques et doivent veiller à l'éducation des enfants. La femme Nanavük pêche également pour subvenir aux besoins familiaux. Seuls les Tegulicans ont conservé un mode de vie très patriarcal où la femme est considérée comme inférieure à l'homme pour des raisons purement biologiques et physiologiques.

L'identité, les spécificités, la culture, et notamment les langues de chacun des clans Inuits sont désormais protégées, considérées comme faisant partie du patrimoine national des Provinces-Unies, et à ce titre, bénéficient de subventions et de dérogations permettant de valoriser et de conserver une culture extrêmement riche, diversifiée et colorée. Chaque clan ayant ses spécificités et une identité culturelle propre, ce qui les rends uniques.
Cette identité est définie par des valeurs collectives qui encouragent l'esprit de communauté et le partage. C'est particulièrement vrai pour les clans des Ildorinques et des Nanavük dont le mode de vie s’est adapté à l’environnement naturel de l'extrême nord-aleucien, plutôt rude et difficile.

toteminuitabéquin
Un des nombreux totems qui parcourent les territoires du clan des Tegulicans. Ces totems sont sensés canaliser l'énergie vitale et naturelle de la Terre et de la Nature, appelée Rû. Les cérémonies et danses d'invocations autour de ces Totems sont devenus très célèbres et attirent de plus en plus de touristes. Les totems servent aussi à délimiter les territoires claniques. Les Tegulicans sont la seule tribu à avoir développé et assimilé très tôt le droit de propriété terrienne, avant même la venue des colons eurysiens.

Les Inuits sont connus pour leurs arts traditionnels, notamment les sculptures sur bois et sur pierre, la musique et les chants, la sculpture sur morse et le tissage. Les Inuits sont aussi connus pour leurs armes traditionnelles, comme le harpon et le lance-harpon.


 Paadikhân, produit de l'art culinaire ancestral des Ildorinques
Le Paadikhân, littéralement, "le Repas de Vie", issu de l'art culinaire ancestral du clan des Ildorinques, il s'agit d'un produit à base de viande, de graisse animale, de canneberge et de fruits à coques, le tout broyé et cuit lentement. Le Paadikhân est un aliment de survie, qui peut être conservé extrêmement longtemps, ultra nourrissant et calorique, pouvant être mangé tel quel, et non sujet au pourrissement ou au rancissement. Les recettes varient selon les communautés, mais le principe reste le même. Cet aliment découvert par les explorateurs a été rapidement adopté par les colons pour tenir les hivers rigoureux. On estime que nombre de communautés des montages du Midlands et du Northerlands ont survécu grâce au Paadikhân

Les Inuits ont également des croyances spirituelles et des pratiques religieuses puissantes. Elles comprennent des rituels et des cérémonies destinés à honorer leurs ancêtres et à protéger leur mode de vie.

chasseur Nanavuk et ses chiens de traîneaux
Les pratiques de chasses ancestrales en parcourant les étendues gelées du Ponant et du Northerlands à l'aide de chiens de traîneaux sont la spécialité des Nanavüks. C'est de là que tirent l'extrême popularité des courses de chiens de traîneaux du Lofoten.
La pratique de la pêche sous la glace est également majoritairement issue de la culture Nanavük. De très nombreux techniques de chasse actuelles, pratiquées pour le loisir par les Lofotens sont directement issus ou dérivées des pratiques ancestrales inuit.



Etat de conservation : D'innombrables vestiges, monuments, villages, tombeaux, œuvres d'art, traditions et techniques artisanales ancestrales ont malheureusement disparus avec la colonisation et l'évangélisation forcée des inuits jusqu'au 19ème siècle. Pire, tout une tribu, le clan des Pikwàkgan, a disparu, et avec ceux un pan entier de la culture inuit, victime collatérales il faut le dire des colons et des maladies qu'ils ont apportés avec eux. Pour une raison encore inconnue, alors que les autres clans ont survécu, les Pikwàkgan ont été littéralement décimés par des agents pathogènes ramenés d'Eurysie. On pense aujourd'hui que les Pikwàkgan, qui considéraient les colons comme des quasi divinités, les ont fréquentés voir ont vécus avec eux plus que tout autre clan, et c'est cela qui les as tous tués.

Quoiqu'il en soit, le CNA a réalisé un travail admirable et sans relâche dès sa création pour oeuvrer au respect des traditions ancestrales et des coutumes claniques. Très en avance sur leur temps, ils ont mis en avant les relations uniques sur les Inuits entretiennent avec la nature pour miser sur la nécessité de sauvegarder les biens culturels et naturels comme un tout, et non comme deux combats distincts.
Mais le CNA est particulièrement reconnu pour avoir réussi à préserver de nombreuses langues et dialectes Inuits. Ces langues sont particulières, très gutturales, et ne s'enseignent qu'à l'oral. Il en existait près de 500, il en reste aujourd'hui moins d'une cinquantaine, mais les principales sont désormais enseignées dans les écoles du Lofoten, assurant ainsi aux prochaines générations la survivance des idiomes inuits. Car quel meilleur ambassadeur de culture que la langue qui lui est elle même attachée ?

Les monuments, les constructions, les sites sacrés, et les sites historiques sont désormais classés et protégés. Certains territoires et réserves ont été reconnus comme appartenant légitimement et historiquement aux peuples inuits. Ils sont certes aujourd'hui très restreints, et ne correspondent pas toujours à la réalité historique mais cela a permit de sauver de très nombreux témoignages uniques de cette culture.

Désormais à la mode, la culture inuit fait recette, les spectacles vivants des cavaliers Tegulicans, les techniques de chasse sous la glace des Nanavüks, ou l'art culinaire des Ildorinques qui a désormais une place de choix dans les menus des grands restaurants gastronomiques, permettent d'assurer des revenus qui sont réinvestis et qui contribuent à la préservation de ce patrimoine culturel unique. Les Provinces du Landsdeler du Ponant reconnaissent désormais plusieurs langues Inuits de manière officielle, et se doivent de dispenser des services publics et administratifs en Inuit, ce qui n'est pas sans poser problème compte tenu de la rareté de locuteurs et de traducteurs dans l'administration fédérale.
Pays : Maronhi
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Maluwana (マルワナ) ou Art du ciel de case
Photos :
Ciel de Case, Illustrations

Description :

Le maluwana (マルワナ) ou "art du ciel de case" est une tradition culturelle unique qui consiste en la décoration des plafonds intérieurs des carbets communautaires maronhos ou "tukusipan" (abris en bois sans murs typiques de la culture autochtone paltoterranne) avec des motifs complexes. Cette pratique, transmise de génération en génération, s'est étendue à l'ensemble du plateau maronhien. Il s'agit de l'art traditionnel le plus répandu parmi les peuples indigènes-maronhos dits de la famille des langues kwanés, c'est à dire des peuples Kuli'nas et Kwayaks installés au nord-est de la Maronhi, dans la province de Kwanétipi. Ainsi, le ciel de case a une grande importance culturelle pour la communauté locale. Il est considéré comme un symbole de l'identité culturelle et un moyen de préserver la mémoire collective, les motifs des plafonds des carbets étant souvent associés à des histoires et des légendes locales très anciennes.

Plus précisément, le maluwana est un art décoratif intérieur qui consiste à peindre des motifs complexes sur un plateau circulaire en bois nommé "malmena" afin de décorer le plafond des carbets communautaires où sont célébrés les fêtes, organisés les réunions publiques, et ainsi se placer sous la protection des esprits, des créatures ou des dieux peints. Cet art est souvent réalisé par des artistes locaux expérimentés. Les motifs sont créés à la main en utilisant des matériaux traditionnels tels que des pigments naturels, des brosses en fibres végétales et des feuilles d'or. Les motifs représentent généralement des symboles et des thèmes religieux ou légendaires en lien avec le grand bois et les créatures qui le peuplent. Leur symbolisme renvoie à des règles de conduite socioculturelles. Ne pas les respecter affecterait le corps et provoquerait des maladies. À l'inverse, les respecter ferait du ciel de case une porte d’entrée vers le monde des esprits. Il éloignerait le mauvais augure et repousserait les énergies négatives des gens de l’extérieur, afin de protéger tout ce qui peut constituer le corps des villageois. Les surnaturels motifs graphiques qui parsèment le "malmena" peuvent cependant tout aussi bien protéger que nuire, car les entités représentées sont susceptibles de se manifester sous leurs traits bienfaisants comme malfaisants.


Etat de conservation : Le site ou le patrimoine immatériel est-il menacé ou non ?

Particulièrement populaire en Maronhi, le maluwana a rapidement été reconnu comme patrimoine incontournable de la culture maronhos, et ce pour sa grande richesse culturelle, religieuse, artistique et communautaire. Ainsi, cet art fait l'objet d'une véritable préservation, encouragée par des fonds publics, des ateliers de découverte, des expositions, etc. L'art du ciel de case a un impact culturel significatif pour les communautés Kuli'nas et Kwayaks, car il est considéré comme une partie intégrante de leur patrimoine culturel immatériel. La pratique est un moyen de renforcer les liens sociaux et communautaires, ainsi que de transmettre les connaissances et les compétences traditionnelles aux jeunes générations. Cependant, au même titre que de nombreux éléments de la culture maronhos, la maluwana est doublement menacé. D'une part par l'attrait que peut représenter les goûts et mœurs occidentaux, éloignant les jeunes générations d'autochtones de la préservation de cet art et de sa tradition en général. D'autre part par la surmortalité et la surreprésentation des handicaps chez les nouvelles générations de Maronhos touchés directement par le mercure de l'orpaillage illégal présent dans la nourriture issue de la production halieutique.
Inscription au Patrimoine Mondial (2009-2012) - Parc National de l'Île d'Alba

Pays : Malévie
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Parc National de l'Île d'Alba
Photo :
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Description :

L'île d'Alba, située au nord de la Malévie abrite une région unique au monde. Depuis 1971, l'ensemble de l'Île est reconnu pour son patrimoine naturel et désigné 'Parc National'. Ses paysages rayonnent d'une beauté singulière, due à la faune et flore sans équivalent dans le monde. On compte notamment le célèbre Dragonnier d'Alba, aussi appelé le Dragonnier sanguin, qui est un arbre endémique à la région.

Deux Dragonniers dans le nord-ouest de l'Île
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Entre les rochers blancs du coeur de l'Île et les étendues de sables aux côtes, ce parc national témoigne de plus d'une diversité de paysages considérables. Chaque année, presque un million de touristes se rassemblent sur cette île pour contempler sa splendeur. Une économie s'est développée autour du parc national et des nouveaux métiers, comme celui de guide randonneur, se sont évolués.

La côte est, sablonneuse
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Cependant, en faisant la présentation de ce lieu naturel, il ne faut pas oublier de mentionner les conséquences que ce parc naturel a sur ses habitants. Quand en 1971 l'île fût déclarée parc national, un nouveau système de lois s'est appliqué à ses habitants. Pour préserver la grâce naturelle de l'île, on a donc établi des contraintes pour la construction, l'agriculture est l'industrie. Cela a été plus que difficile pour l'économie de la région, qui s'est plongée dans une récession importante pendant les dix années qui suivaient la création du parc. Par exemple, un nouvel aéroport pour accueillir un plus grand nombre de touristes n'a pas obtenu de permis de construction, ce qui a fait stagner le nombre de touristes qui viennent sur l'île. Généralement, on a pu constater des actes de délinquance un peu partout. Rares, mais présents, ces actions peuvent être critiques pour l'écosystème. Pendant chaque éléction régionale depuis la création du parc, les candidats de l'opposition ont souvent joué sur ce malus économique pour gagner du soutien populaire. En 2004, ils ont failli remporter la majorité avec 48,7% des votes. Depuis, la situation s'est améliorée toutefois, avec l'adoption d'une politique de construction innovatrice, qui prend en compte l'environnement dans ses plans. Cela a permis à la construction de l'aéroport Alba-Rocevra sur des rochers aménagés au large de l'île. La croissance a repris en conséquence ainsi que la volonté des habitants pour préserver le parc.

Nous aimerions que le parc national soit reconnu du Patrimoine mondial d'une part pour recompenser la patience des Albais et pour pouvoir partager cet endroit magique avec le reste du monde.

Signé, Joseph Baspen

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Pays : Burujoa / Maronhi
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Kabuki (歌舞伎)
Illustration/Photo :
Kabuki, Double-illustration

Extrait d'une représentation de théâtre kabuki :

Extrait du spectacle "Reijo" au Théâtre impérial de Kabuki à Karaimu.

Description :

Le kabuki (歌舞伎) est un art dramatique nippon. Il s'agit de théâtre traditionnel ylmasien, voire plus globalement nippon, issu des milieux populaires, en opposition au Bugaku (cérémonie de danse de cour impériale) ou au Nōgaku (drames lyriques), tous deux arts dramatiques très anciens et réservés à la noblesse. Le bugaku et le nōgaku sont réputés pour leur élégance et leur subtilité, alors que le kabuki se démarque par sa démesure, sa vivacité et sa vulgarité pour certains. En effet, le kabuki mélange des performances de chant, de mime et de danse. Il est aussi connu pour ses maquillages et costumes spectaculaires. Le terme kabuki est composé de trois kanji : ka (歌) signifiant chanter, bu (舞) représentant la danse, et ki (伎) indiquant l’habileté. Dans son sens le plus littéral, « kabuki » signifie donc l’art du chant et de la danse. Apparu il y a près de quatre siècles, il fut d'abord considéré comme un moyen d’expression controversé. Malgré tout, il s’est imposé comme un art majeur dans ce qui fut la zone d'influence burujoise.

La forme originale du kabuki date du début du XVIIe siècle ; selon la tradition elle aurait été créée par une femme : une danseuse nommée Kikkawa. Celle-ci aurait commencé à produire des prestations parodiant les prières bouddhistes, devenues rapidement populaires, si bien que la jeune femme parvient à réunir une troupe d’artistes féminines autour d’elle. Les spectacles offerts par la troupe sont considérés comme le premier divertissement dramatique important conçu pour les gens du peuple et non pour la noblesse au Burujoa. Malheureusement, le pouvoir interdira aux femmes de se produire en 1632, fustigeant le caractère « sensuel » des danses et des chants. Les rôles féminins du kabuki sont dès lors interprétés par de jeunes garçons déguisés en femmes, interdits à leur tour de prestation en 1671. Ce sont alors finalement des hommes plus âgés qui reprendront ces rôles. Le kabuki subit également un changement important sous l'influence du kyōgen (théâtre comique en lien avec le théâtre nōgaku), devenant plus sophistiqué et stylisé. Des hommes spécialisés dans les rôles féminins, appelés onnagata ou oyama, émergent avec pour but de représenter la féminité de manière convaincante. Deux styles de jeu importants ont également été créés : le style « rude » (aragoto) et le style « souple » (wagoto). Encore de nos jours, davantage du fait des mœurs que des législations, le kabuki reste un art presque exclusivement masculin.

Les acteurs de kabuki ont une place spéciale dans le monde de la culture ylmasienne, aussi bien au Burujoa qu'en Maronhi. Exclusivement masculines pendant longtemps, les troupes de kabuki ont vu se constituer de véritables dynasties d'acteurs, parfois hautement reconnues. Les acteurs et actrices contemporains de kabuki sont donc les héritières, de génération en génération, de cet art ancestral qu’ils espèrent préserver à tout prix. Chaque « clan » de kabuki transmet ses savoirs, sa manière de jouer et ses compétences de père en fils. Pour symboliser cette transmission, les acteurs prennent alors le nom de leur ancêtre, y ajoutant leur « numéro de génération » pour indiquer leur position dans cette longue lignée. Le kabuki est un art complet, très dur pour le corps et l’esprit des acteurs. Il demande une grande préparation et une grande maîtrise de soi. Pour s'entraîner, les acteurs pratiquent notamment diverses méditations extrêmes comme celle qui consiste à rester immobile devant un brasier intense. Cependant, la pression n’est pas uniquement physique ; ces acteurs attirant sur eux la pression au même titre que tout artiste reconnu.


Etat de conservation : Le site ou le patrimoine immatériel est-il menacé ou non ?

Bien que n'étant qu'indirectement menacé, le théâtre kabuki subit de plein fouet, au même titre que bon nombre des arts traditionnels dans le monde, une baisse croissante de sa fréquentation et de sa popularité, elles-mêmes entraînées par une « occidentalisation » des goûts et des mœurs. Enfin, les coûts de production élevés, liés à la conception des costumes complexes, la construction des décors et l'emploi de musiciens et d'acteurs expérimentés, peuvent également constituer un obstacle à la préservation du kabuki en tant que forme d'art vivante. Ces menaces nécessitent donc une action concertée pour assurer la transmission continue de cet art au sein du monde nippon et garantir sa survie en tant que patrimoine culturel mondial.
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