07/05/2013
06:34:18
Index du forum Scène Internationale Évènements culturels 🏰 Patrimoine mondial

🏰 Deuxième session d'inscription au Patrimoine mondial (2009-2012) - MutteVil - Page 3

LOGO

Pays : Milouxitania
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Représentations du Street Art dans la ville de Milos

Photo :logo

logo 2

logo 3

logo 4

Description : La ville de Milos, capitale du district du Milois occidental, est connue de par le monde par ses oeuvres de street art, répandue à travers la ville. Celle-ci représentent de nombreuses choses. Celle d'en-haut représente un jeune garçon connu dans ce quartier, le jeune José Pierra, mort d'une leucémie il y a trois ans. La deuxième oeuvre n'est qu'une reconstitution de l'une des plus anciennes oeuvres de la ville (elle date originellement de 1955) , qui représente une prostituée malheureuse. Mais toutes les oeuvres ne dépaignent pas des scènes terribles : la troisième montre un marin avec des jumelles, partant à l'assaut de l'océan. La quatrième est une des oeuvres les plus récentes, représentant le monstre de l'une des légendes les plus populaires de la région.
L'édification d'oeuvres de street art est très contrôlé par la mairie. Les peintres doivent avoir les autorisations formelles de la mairie et des propriétaires concernés pour dessiner une oeuvre. Seulement, ces dernières années, des bandes de jeunes s'amusent de plus en plus à faire des dessins obscènes, troublant la tranquillité de la cité et les touristes se sentent souvent mal à l'aise lorsqu'ils tombent sur l'un de ces dessins avant la brigade spécialisée à cette effet.
Ainsi une inscription au Patrimoine mondiale permettrait de mieux réguler ces bandes organisées, ainsi que de promouvoir les biens culturels de cette charmante.

Etat de conservation : Globalement, les oeuvres sont bien conservées, la mairie prenant un soin tout particulier à la restauration d'oeuvres. Mais les bandes organisées prennent un malin plaisir à dessiner par-dessus, et les instances judiciaires ne disposent pas d'assez de pouvoir pour les sanctionner.
Pays : République Directe de Banairah
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : La ville de Simohamed, 《la ville bleue》
Photo :

Soleil couchant sur Simohamed la Perle Bleue
Soleil couchant sur la ville de Simohamed, qui attire beaucoup de photographes appréciant autant les belles vues que la palette de couleur des lieux

Une rue de Simohamed
Une rue de Simohamed

Description :

Mais quel est cet éclat de couleur froide au pied des montagnes ? Il s'agit de la fameuse Simohamed, la ville bleue, l'oasis faite ville. Bâtie auprès d'un vaste lac irrigant les terres alentour, Simohamed a dès le début profité de ses solides bases dans les paysages semi-arides du nord du Banairah. Logée dans un creux des moyennes montagnes, elle bénéficie des masses d'eau apportées par la pluie depuis le rivage (c'est-à-dire depuis la mer des Bohrins) et qui restent à disposition grâce aux températures clémentes du massif. Le lac de Simohamed, logé dans le cratère d'un ancien volcan, éteint depuis plusieurs milliers d'années, ne s'appelle pas le هبة من الله, ou don de Dieu, pour rien. La présence d'eau douce en de si grandes quantités au sein du cratère en fait un véritable don de Dieu pour la subsistance des hommes, comme le raconte le Coran. Mais le passé volcanique de la région n'a pas seulement apporté un simple réservoir à eau, il a aussi apporté des terres fertiles grâce aux multiples dépôts de cendres qui s'y sont accumulé au fil du temps. Désormais, c'est un paysage à la fois calme, sûr et nourrisseur qui se présente à ses habitants et à ses hôtes de passage, un lieu où on peut se baigner, dans le lac, afin de se purifier selon les traditions locales. Sa plus grande particularité vient également du volcan : les gisements, dits "porphyriques", de cuivre de Simohamed proviennent d'une accumulation au fil des siècles près des réservoirs magmatiques, et ont permis aux habitants d'utiliser son pouvoir colorant pour peindre la facade de leurs maisons. C'est pour cela que le bleu cuivré est parfois appelé "bleu de Simohamed", un bleu connu régionalement et qui a parfois été l'objet de commerce lucratif en tant que marchandise de haute qualité, utilisée par des aristocrates, des nobles étrangers ou de riches marchands passant dans la région pour se distinguer de leurs semblables en utilisant les divers colorants produits pour teindre des toges, colorer des poteries ou peindre des fresques de villas, que ce soit durant l'Antiquité ou le Moyen-Âge pour les gisements en surface, les gisements en profondeur étant exploités depuis quelques décennies. La ville bleue compte de multiples traditions autour de la fabrication du colorant bleu, de la couleur bleu, ... et est connue pour sa joie, son ambiance, sa bonne humeur. Danses, fresques murales, festival des lumières, nuit de lanternes s'additionnent aux courantes mais plaisantes fêtes des récoltes, compétitions sportives et fêtes religieuses.

Etat de conservation : La ville de Simohamed est menacée par plusieurs phénomènes récents, principalement l'urbanisation venant du tourisme de masse, et des tensions au niveau des ressources en eau qu'il engendre. Beaucoup s'inquiètent également de la pollution au niveau des anciennes mines, tandis que d'autres contestent l'exploitation des gisements en profondeur, qui selon eux détruisent le paysage alors que les mines en surface n'avaient que de faibles impacts.
Le sanctuaire national de la Carlitana


Pays : Milouxitania
Catégorie : Patrimoine naturel

D'une splendeur époustouflante, ce lieu magique et riche en faune et en flore situé dans le district fédéral de Juan Carlito et proche de la capitale de district, Montanha Blava, est un sanctuaire national protégé depuis 2004. Il est riche en faune rare (cervidés, rongeurs, rapaces, loups et même papillons)

logo


Voici un Attacus Atlas, l'une des espèces de papillons les plus rares et les plus grandes du monde, présentes dans le nord du sanctuaire.


logo


Une image rare de loups. Ceux-ci repeuplent les lieux depuis qu'ils sont protégés, et presque mille loups ont été dénombrés au mois de décembre 2009.


logo


Un aigle royal, image rare dans tout le continent eurysien. Ceux-ci ne sont que quelques dizaines, ayant été victime de la chasse et de l'empoisonnement dans tout le continent. Ils ne vivent plus que dans le sud du sanctuaire, et rejoigne les montagnes enneigées l'hiver, comme vous pouvez le voir sur cette photo.


logo


Un castor, image courante dans ce sanctuaire débordant de rongeurs qui reprennent vie après des décennies de chasse pour leur fourrure. Ils sont la proie favorite des loups et des renards, qui prolifèrent notamment dans la région grâce à la surabondance de ces animaux.


logo


Un daim de Mésopotamie, l'une des espèces de cervidé les plus menacés au monde et dont les derniers spécimens se trouvent dans le sanctuaire. Ils ne sont pas plus d'une centaine à survivre ici, et sans la protection du sanctuaire ils seraient sans doute déjà disparus.

Les animaux ne sont pas la seule raison de l'établissement d'un sanctuaire protégé à cet endroit. Il y a également des endroits magnifiques, comme cette vallée montagneuse tout près de la frontière youslève, à l'est :

logo
logo

Certains habitants vivent écartés du monde et pratique une vie fondée sur la pêche (ils possèdent une dérogation du gouverneur pour pêcher dans des endroits délimités). Des chemins uniques relient ces habitations aux villages environnants :

logo


Le sanctuaire de Carlitana est divisé en deux parties : une partie à l'ouest où quelques villages sont présents et donc où l'activité humaine et autorisée, sauf la chasse et la pêche évidemment, et les zones du sud, du nord et de l'est, jusqu'à la frontière youslève, où seuls les hommes possédant une autorisation du gouverneur peuvent s'y rendre (journalisme, photographie, scientifiques).

Le sanctuaire de Carlitana est une zone où la flore et la faune prospère sans l'intervention de l'homme. Certains lieux sauvages sont remarquablement bien conservés, et les habitants des villages à l'ouest sont très respectueux de l'environnement. Le gouverneur envisage le développement d'un tourisme modéré et contrôle dans cette partie du sanctuaire qui abrite de grandes variétés de plantes et d'animaux. Nous voulons avant tout garder les zones sans contacts humains afin que les espèces puissent s'épanouir en toute quiétude.
Nous désirons donc une inscription au Patrimoine Mondial afin de montrer au monde la valeur de ce lieu naturel préservé, afin d'en faire un exemple pour tous et pour promouvoir la multiplication de ces lieux protégés extraordinaires. De plus, nous voulons protéger le mode de vie de ces habitants coupés du mon, dont l'art de la pêche durable et de la consommation modéré est un exemple pour nous tous.

logo
Pays : Empire Suprême du Tahoku
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Rites chamaniques et magiques mortuaires
Photo :

Une dague faite en os humains d'un guerrier défunt.
Dague en os humain, Kaneshiro, Empire Suprême du Tahoku, 1910.

Crâne sculpté d'un noble déchu, Subaru, Empire Suprême du Tahoku, 1970.
Crâne sculpté condamnant son défunt propriétaire à y errer éternellement du fait des runes magiques qui le scellent à l'objet. Le serpent bouche les orifices oculaires du crâne, rendant le mort aveugle et incapable de se venger sur son geôlier. L'animal appelle à l'empoisonnement de l'âme et invoque la déesse des reptiles pour veiller sur le condamné.

Description :

Au Tahoku, on ne compte plus les traditions mortuaires tant la mort fait partie du quotidien des Tahokais : épidémies, duels pour l'honneur, guerres seigneuriales, criminalité, assassinats d'opposants ou de concurrents... La mort fait partie intégrante de la vie, en cela qu'elle peut intervenir à tout moment, et que son occurrence revêt moins d'importance que sa nature et ses conséquences : mort pour la gloire, mort de maladie, perdant d'un duel, exécuté pour crime, empoisonné... La cause du décès est primordiale dans la compréhension de la situation et sa gestion : quel rite effectuer, comment, et à quoi s'attendre pour les années à venir. En effet, les morts peuvent venir hanter les vivants et se venger eux-mêmes s'ils sont assez puissants, ou au moins appeler les forces divines de la nature à leur rescousse, il faut donc soit leur faire honneur (famille, amis, proches) soit les empêcher de se venger (ennemis, par exemple prétendant au trône exécuté, rival, concurrent commercial ou amoureux, tout est bon pour bannir les morts et asseoir son autorité). C'est ainsi qu'il existe des milliers de façons de traiter le corps et la mémoire des morts. On peut les classer selon leur but (bannissement, hommage, résurrection, utilisation des compétences du défunt en combat, en instinct, ...), leurs procédés (rédaction de livres d'éloges, peintures, sculptures, maisons mortuaires, arbre mortuaire, fabrication d'outils, de reliures, de tissus à partir du cadavre, enterrement, incinération, ...) ou encore les divinités auxquelles elles font référence.

Parmi ces traditions, on peut citer le Tsukumogami (付喪神) qui permet, à travers la fabrication d'objets et plus particulièrement d'armes ou d'outils, de ressusciter le défunt sous forme de yokai après un siècle. Une fois ressuscité, le défunt-yokai peut user de ses capacités spirites pour aider son utilisateur si ce dernier l'a bien traité. Dans le cas contraire, il peut se venger et lui mettre des bâtons dans les roues, voire causer un accident. Néanmoins, il existe certaines pratiques, moins pratiquées car jugées fort dangereuses, permettant d'outrepasser les actions néfastes du yokai et de mettre à son service ses pouvoirs sans crainte de représailles. Plusieurs grands combattants et nobles connus ont de cette façon mis à profit les capacités de leurs ennemis tués au combat, le plus souvent par la fabrication de sabres, de pointes de flèche ou de petites pièces d'armure légère.

Pour ce qui est de la technique, là encore la grande diversité des pratiques est impressionnante et a tendance à embrouiller les novices. Dans le cadre d'un sabre par exemple, le créateur peut choisir de placer les restes de la dépouille au sein du manche, ou d'utiliser les os directement comme matériau du manche. Certains sabres présentent également des protections en cuir humain. La fabrication d'outils mortuaires peut s'accompagner de l'inscription de la vie du défunt, sur le manche ou dans l'étui par exemple, et ainsi plaire davantage à l'esprit du disparu.

Le tsuihou (追放), ou bannissement, cible le corps entier du défunt, contrairement au tsukumogami. En effet, l'existence de restes même partiellement conservés peut suffire pour laisser l'esprit vengeur libre de ses mouvements. Il faut selon les coutumes soit détruire complètement la dépouille -la broyer, la brûler- soit la tatouer à l'os -pour que les runes ne soient pas effacées par la décomposition- ou la sculpter de runes et de représentations de divinités gardiennes qui sauront, grâce à la piété de leurs adorateurs, garder les défunts emprisonnés dans leurs restes sans possibilité de s'échapper pour hanter leurs meurtriers.

Être victime de tsuihou est une honte et peut détruire la réputation et l'honneur d'une famille voire d'un clan tout entier, il est donc courant que des rituels de tsuihou aboutissent à des conflits sanglants pour tenter d'abroger le pouvoir magique qu'exerce une famille sur l'autre. A ce sujet, il est même courant que des familles rivales depuis des générations se mènent des guerres dans l'au-delà : l'analyse de tombes funéraires et caveaux familiaux montre qu'il est de coutume de préparer les morts au combat, et donc de leur fournir les armes les plus adaptées pour exploiter les faiblesses de leurs ennemis.


Etat de conservation : Ces traditions sont ancrées profondément dans la culture tahokaise et sa vie religieuse shintoïste, et encore pratiquées aujourd'hui. Le Tahoku est un pays reclu, peu ouvert au reste du monde, cependant il n'est pas exclu que ces pratiques soient le sujet de critiques dans les décennies à venir si les croyances religieuses venaient à être remises en question par une éducation influencée par les courants cartésiens eurysiens. Il faut donc veiller à la préservation de ces traditions à la fois uniques, fascinantes et controversées qui nous rappellent la diversité des rapports qu'ont les hommes avec le monde.
Pays : Empire Suprême du Tahoku
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Animaux mythiques de compagnie : adoration, rites, rôles sociaux et rapports de puissance
Photo : Tortue bicéphale de compagnie

Serpent bicéphale de compagnie

Description :

Il est bien connu des nobles tahokais que certains animaux présentent des caractéristiques stupéfiantes : déformations, proportions ou taille anormales, motifs originaux, ... Ces traits particuliers attestent, selon les croyances tahokaises, de pouvoirs magiques, de malédictions ou de signes des Dieux. Il est donc primordial de savoir reconnaître ces signes et de les interprêter correctement, que ce soit pour briller en société, savoir si des terres sont aptes à l'occupation humaine ou déterminer le tournant d'une bataille. Il existe par conséquent toute une science de lecture des traits originaux des animaux, voire même dans certains cas des plantes. Les animaux mythiques, ou magiques, sont également un signe de puissance, utiles à montrer à ses invités, à la cour, ou à offrir en tant que cadeau diplomatique. C'est ainsi que de nombreux aristocrates collectionnent les animaux rares, les gardant aux petits soins, leur servant de gages de respectabilité et leur apportant bonne fortune. Pour les croyants shintoïstes, ces animaux sont la preuve de l'existence des esprits des forêts, des océans...qui se manifestent entre autres par ces formes matérielles et organiques. Il va de soi que les espèces ont des significations différentes.

Etat de conservation : Ces pratiques sont rentré dans la culture des hautes classes de la société tahokaise, et ce depuis des siècles. Néanmoins, du fait du faible nombre de personnes pouvant se procurer ces animaux de compagnie rare, certaines traditions sont dépendantes d'un très faible nombre de personnes, et la propagation des théories scientifiques modernes pourraient finir par mettre à mal les croyances à leur propos, ou à les dénaturer, et ainsi faire perdre tout le patrimoine vivant associé.
Les candidatures sont clôturées, merci à tous les participants ! Le vote interviendra dans ce sujet.
Haut de page