🌟 Prix de Teltica - première édition (2009) - Page 2

Nom du candidat : Le Citoyen Hermanni et la Citoyenne Saija (couple)
Nationalité du candidat : Pharoises
Domaine : À choisir entre : Architecture

Présentation du candidat : Figures emblématiques de l'architecture pharoise (ne riez pas), le couple Hermanni Saija incarne le tournant brutaliste pris par la côte nord du Syndikaali à partir des années 70. Médiatiques amoureux de la terre, dans un pays largement tourné vers l'océan, ils ont contribué par leurs créations mais aussi par leur travail de lobbying à relégitimer l'architecture dans le cœur des Pharois. Aujourd'hui âgés respectivement de 76 et 74 ans, Hermanni et Saija ont pris leurs retraites à Pharot. Ils ont donné leur nom à la Kansallinen Arkkitehtuurikoulu Hermanni-Saija (école nationale d'architecture Hermanni & Saija) qu'ils contribuent à fonder dans les années 90, quinze ans avant l'indépendance d'Albigärk et la réouverture de ses amblématiques académie d'architecture, la Kukka-akatemia et la Sillat ja tunnelit.





Contribution à l'humanité : Pour recontextualiser l’œuvre du couple Hermanni-Saija, il faut rappeler qu'en 1950, lors de la défaite face à l'Empire Listonien, le Pharois Syndikaali est encore un territoire peu urbanisé, dont l'économie repose majoritairement sur le commerce et la pêche. Les grands centres industriels urbains, qui existent, sont de tailles modestes en comparaison des autres pays développés de la région et la très large majorités des Pharois habitent à la "campagne", ou dans des petites agglomérations de moins de dix-milles habitants situées à proximité des côtes. Le faible développement des routes, ponts et tunnels empêche la circulation des véhicules motorisés, les Pharois leurs préférant les petites embarcations de transport et le fret maritime.

La défaite contre la Listonie marque cependant le début de la Nouvelle Doctrine, stratégie de rattrapage et de modernisation rapide du pays, à des fins de défense nationale. De gros investissements dans l'industrie lourde et navale sont réalisés ainsi que la création de plusieurs centres scientifiques d'envergure pour compenser la perte d'Albigärk.
Cette politique s'accompagne d'un développement soutenu du tissu urbain, les villes multiplient leurs populations par dix entre 1950 et 2000 et Pharot et Helmi deviennent des métropoles régionales. Mais la vitesse de croissance des ces territoires impose au marché immobilier de suivre le rythme. Historiquement peu intéressés par l'architecture pour des raisons culturelles, les Pharois se tournent vers le brutalisme qui a pour lui d'employer des matériaux peu couteux, de permettre des modèles reproductibles et constructibles à la chaîne, mais aussi d'offrir une certaine liberté de construction au niveau des formes et des agencements.

Le Citoyen Hermanni et la Citoyenne Saija, alors fraichement diplômés, participeront activement à la confection des plans d'urbanisation de Pharot et d'Helmi, organisant l'espace pour permettre la cohabitation entre zones industrielles, d'habitation, de loisir et de commerce. Si les maigres centres historiques sont préservés, Pharot et Helmi se caractérisent bientôt par leurs silhouettes bétonnées, tentaculaires et brutales, donnant l'impression d'évoluer dans une forêt de formes.

Les travaux du couple Hermanni et Saija contribueront à façonner l'identité architecturale pharoise, qui en avait jusque là été privée, éclipsée par l'architecture moderne et classique albienne. De 1973 à 2002, la quasi totalité des extensions urbaines de la côte nord se feront selon les plans établis et régulièrement améliorés du couple Hermanni-Saiji qui prennent finalement leur retraite en 2005, non sans avoir été décorés de la médaille de l'ordre des maçons et charpentiers par le Doyen Makku, pour services rendus à la base arrière.

Si dès les années 70 le choix du brutalisme a pu être critiqué (et l'est encore aujourd'hui) pour représenter l'identité culturelle pharoise, les moyens mis à l'époque par le gouvernement et l'harmonie planifiée de ces constructions qui s'étendent sur toute la côte nord ont permis de faire émerger un style assez identifiable, même si controversé.
Aujourd'hui, la querelle entre les modernes et les anciens agite le Syndikaali en raison de la redécouverte de l'architecture albienne et la réouverture des universités d'Albigärk. Les nouvelles générations tendent à s'éloigner du legs d'Hermanni et Saija, tandis que d'autres appellent à les dépasser sans les renier.

Qu'on apprécie leurs travaux ou non, ils sont aujourd'hui des figures emblématiques de l'architecture pharoise qu'ils ont participé à créer à partir de rien, à une époque où le pays était encore largement détourné de la terre et n'avait d'yeux que pour les navires.

Nom du candidat : Filipo Seza, directeur général des industries et bioraffineries Magueraz.
Nationalité du candidat : Alguarena (arcoane)
Domaine : Chimie (a développé les bioraffineries Magueraz, capables de transformer des matières alimentaires comme le maïs et le lait en plastiques).

En développant et en industrialisant des bioplastiques, Filipo Seza a défendu des intérêts nationaux, au carrefour entre l'indépendance énergétique et l'environnement.

Présentation du candidat : Filipo Seza est l'actuel directeur général des industries et des bioraffineries de la société Magueraz. L'homme, né en 1953 et donc aujourd'hui âgé de 57 ans, est originaire de Guanatagua, le chef-lieu régional du Bapó en Arkoha. Son père était agriculteur et sa mère enseignait dans une école locale de la région arcoane. Filipo Seza a grandi au milieu des champs de maïs et a développé une fascination pour cette culture à qui il trouvait mille vertus, en plus de se faire un aliment de choix dans la cuisine alguarena.

Admirateur des plants de maïs, Filipo Seza avait toutes les raisons du monde de finir lui-même exploitant agricole si son père ne l'avait à entreprendre des études supérieures. Après avoir obtenu son diplôme universitaire en ingénierie chimique auprès d'une université à Dolonito, Filipo Seza commence par travailler pour une entreprise pétrochimique, non sans oublier ses premiers amours par l'entretien d'activités agricoles et maraichères.

Peu satisfait de la situation économique de la société pétrochimie qui l'emploie, soumise à des fluctuations commerciales directement liées aux manœuvres politiques intervenant sur la scène internationale, Filipo Seza s'est dès lors investi dans le moyen de développer des bioplastiques en intégrant divers groupes de travail chargés d'amoindrir la présence des énergies fossiles dans la réalisation de biens manufacturés. Une démarche animée par sa volonté de contrer les fluctuations importantes de coûts sur les indispensables matières pétrolifères, détenues en quantité par une poignée de pays. Un rapport de force salvateur puisqu'il permettra plus tard, de porter les îles fédérées vers un projet d'indépendance énergétique sans précédent, un projet largement alimenté par la capacité du pays, à produire des matières plastiques sans recours intempestifs aux matières fossiles, telles que le pétrole, un composant de choix dans la création de plastique. "Quelle irrationalité y a-t-il à produire des biens plastiques consommables, à partir de matières premières fossiles irremplaçables..." avait-il alors déclaré à un journaliste venu interviewer sur son site industriel.

Rejoignant en 2002 une petite entreprise spécialisée dans la production de bioplastiques, l'homme a rapidement découvert que la plupart des bioplastiques étaient produits à partir de cultures non alimentaires, ce qui posait des cas de conscience le concernant compte tenu de l'abondance de tels produits et sa connaissance du domaine agricole... Un constat et une introspection, qui le ramena de suite à ses premiers amours, pour réfléchir à une alternative à base de maïs.

Recruté pour ses compétences et son projet atypique, très ancré dans la stratégie du groupe Magueraz et ses perspectives de développement, Filipo Seza s'est depuis engagé dans la production des plastiques au départ de matières agricoles, supervisant tantôt des questions de recherche et de développement, d'agronomie ou encore d'industrialisation. Un directeur général connu et reconnu, qui lui vaudra le succès du groupe. Devenu directeur général de la bioraffinerie en 2009, l'homme est depuis cette date l'artisan d'une croissance rapide, motivée par un projet porteur et soutenu par les autorités ainsi que les institutions alguarenas.

L'industrie de la chimie alguarena, s'est donc taillée une stature de secteur à avant-gardiste à l'échelle mondiale, compte tenu de sa maîtrise des procédés de transformation des matières (technologie chimie : 8/10). Un succès économique de cette entreprise revêt également des enjeux nationaux et supranationaux indéniables, qui attisent depuis cette date, la curiosité pleine et entière des pouvoirs publics.

• Il faut dire que le premier point qui interpelle aujourd'hui le gouvernement fédéral, c'est la capacité de ces nouveaux bioplastiques à permettre une production locale des matières et donc d'en maitriser les cours, par l'absence d'une dépendance flagrante vers de rares états producteurs pétroliers chargés de les faire importer sur notre territoire archipélagique, au gré des tensions ainsi que des évènements internationaux.

• Un autre point majeur qui touche les intérêts du gouvernement fédéral, c'est la présence dans le pays d'une société capable de produire indéfiniment de la matière, considérant sa capacité à s'affranchir de stocks limités et donc limitant, du pétrole brut, pour faire les matières plastiques attendues dans notre quotidien. Le critère environnemental de la démarche initiée par la société Maguerraz, n'est donc pas négligeable. Un point d'autant plus marqué que la présence de ces bioplastiques implique donc maintenant des matières biodégradables, susceptibles de porter la consommation de masse, au sein d'un cercle vertueux.

A ce jour en 2010, la société Maguerraz est devenue sous l'impulsion de son directeur général et chef de groupe de recherche, Filipo Seza, un leader mondial dans la production de plastiques biodégradables. Ainsi, Filipo Seza est devenu un scientifique et cadre dirigeant reconnu dans les industries plasturgiques, pétrochimiques et agroalimentaires du pays. Au-delà des acteurs industriels, ce sont les politiciens alguarenos eux-mêmes qui louent la détermination et la réussite d'un homme voué à briller quelques années encore. Une contribution appréciable, quand l'on sait l'apport environnemental et économique de ces nouveaux procédés de la fabrication industrielle.

Une expertise qui tend à s'étaler sous le feu des projecteurs, puisque ce cadre dirigeant est aujourd'hui amené à tenir des interviews et autres conférences universitaires, destinées à partager les résultats de ses découvertes et à nouveau le sens de l'innovation et du progrès, portés par ses jeunes étudiants.

Contribution à l'humanité : La contribution faite à l'humanité est indéniable, puisque les recherches portées par Filipo Seza, sont en mesure d'offrir à certains pays une forme d'indépendance commerciale, vis-à-vis d'une partie des importations pétrolières mondiales, largement influencées par les politiques étrangères d'une poignée de pays à l'instar du Lofoten, du Banairah ou encore du Varanya. Ne plus importer de matères fossiles dont la tarification ne bénéficie pas encore de plafond, compte tenu du filon que cela constitue.

Outre l'indépendance commerciale, la possibilité de créer des bioplastiques à partir du maïs et non plus des ressources pétrolières, constitue un gain appréciable dans la régulation des niveaux d'exploitation pour les matières premières non renouvelables.

Nom du candidat : Joana Antunes des laboratoires Vircello
Nationalité du candidat : binationalité Alguarena/Pontarbelloise
Domaine : Médecine (a découvert les propriétés cautérisantes du tilapia, un poisson dont la peau sert aujourd'hui à développer des pansements pour grands brûlés)

Le recours aux peaux de poissons pour favoriser la cautérisation des plaies et brûlures, constitue un virage novateur sans précédent dans la médecine dispensée aux grands brûlés.
Présentation du candidat : La doctoresse Joana Antunes est née en 1979 à Santialche, au Pontarbello. Néanmoins, depuis ses quinze ans, ses parents ont fait le choix de déménager pour rejoindre l'archipel de la Fédération d'Alguarena et nourrir des perspectives financières meilleures. Un choix porteur d'une certaine réussite puisqu'il sera permis à leur unique fille, Joana, de suivre et de valider un doctorat en biochimie, à l'université Teresa Villaes de Pomosejo, dans la région de Sobraraz, en Arcoa.

D'abord tournée vers l'étude des plantes tropicales présentes en grands nombres dans les régions arcoanes, les propriétés curatives identifiées chez celles-ci amènent très rapidement la jeune femme à réviser ses positions, pour ouvrir ses sujets d'études aux êtres vivants, à commencer par les poissons dont les tests cliniques réalisables sont beaucoup plus flexibles que ceux perpétrés contre des mammifères. Un hasard opportun, puisque c'est l'étude du tilapia paltoterran qui lui permettra de déceler les capacités de cautérisation hors norme de l'animal, comme traitement approprié des blessures par brûlures.

Des caractéristiques génétiques que la doctoresse viendra confirmer, amenant les entreprises à la chasser pour mettre ses travaux en perspectives et au service du développement commercial de l'organisation. "Si une entreprise s'était interdite d'embaucher la doctoresse Joana Antunes, elle n'aura jamais eu le droit d'utiliser 1/5 des travaux entretenus par la scientifique. Aussi dans une logique de surenchère, les laboratoires Vircello ont su convaincre la doctoresse de mettre ses travaux au service de leur cause.

C'est donc auprès d'eux, que Joana Antunes a pu préciser les propriétés naturelles du tilapia, ce poisson d'eau douce assez méconnu à l'international mais qui fait pourtant le bonheur, ne serait-ce que par son goût, des arcoans locaux qui le remontent dans les filets. En étudiant la composition de la peau du tilapia, Joana Antunes a découvert que celle-ci contenait des protéines, qu'elle a pu isoler, en vue de s'assurer de leur rôle dans la cicatrisation et la régénération des tissus humains.

Convaincue du potentiel de ces propriétés, la scientifique a entrepris de développer des pansements à base de peaux de poissons, qui pourraient être utilisés pour traiter les brûlures, les plaies chroniques ou encore les ulcères cutanés. Une approche médicale nouvelle et sur laquelle les autorités alguarenas se sont données les moyens de communiquer d'une façon très large.

Contribution à l'humanité : Les recherches de la doctoresse Joana Antunes, viennent aujourd'hui apporter de nouvelles prises en charge, pour solutionner le cas des grands brûlés, jadis laissés avec des séquelles permanentes bien plus notables que celles qu'il est possible d'obtenir en sortie de cautérisation sous l'effet d'un pansement à base de peaux de poissons. Une action concrète et bienfaisante, qui vient directement impacter le sort des nombreuses personnes affectées par ces séquelles brutales et douloureuses, dont l'erreur se porte tout au long de sa vie.

Aujourd'hui et pour ce qu'il est des établissements de santé alguarenos, les pansements à base de peaux du tilapia proposés par la doctoresse Joana Antunes sont utilisés dans de nombreux hôpitaux, ce qui vient offrir une alternative efficace et naturelle aux pansements traditionnels. Sa contribution à la médecine et aux soins de santé a été largement saluée au niveau de la Fédération archipélagique. Une action notable qui se trouve donc directement inscrite au bénéfice des personnes souffrantes et inscrites dans des parcours de soins difficiles.

Nom du candidat : Nakoro Pilipi, astronaute n'ayant jamais voyagé dans l'espace mais ayant activement contribué au démarrage du programme spatial mandrarikan.
Nationalité du candidat : mandrarikane
Domaine : Physique

Nakoro Pilipi, par son engagement quotidien dans le développement de la condition humaine en situation de vol dans l'espace, contribue activement à esquisser l'ébauche d'un programme spatial en Mandrarika.

Présentation du candidat : Nakoro Pilipi est né en 1967, dans une famille appartenant jadis à une seigneurie de guerre nommée les Jaonarison. Mais la guerre de pacification portée en 2004 par l'actuel Premier Mandrar et dirigeant de la Mandrarika, lui permit de s'offrir des perspectives meilleures. Si les parents de Nakoro Pilipi ont peut-être manqué de conviction dans l'adhésion au culte caaganiste, Nakoro Pilipi a quant à lui appris à considérer l'opportunité qui lui était faite avec ce dernier, pour offrir une empreinte durable à l'humanité et porter le culte caaganiste au plus près de ses croyances en une vie extraterrestre, inscrite selon ce même culte, à l'origine de l'apparition des premiers hommes sur le globe.

La croyance en l'idée que la planète a été habitée grâce au concours des extraterrestres est une théorie à laquelle Nakoro Pilipi a appris à croire malgré son âge avancé lorsque la guerre de pacification a éclaté. Une conviction forte qui le conduisit à participer au programme développé par le gouvernement mandrarikan, aboutissant à l'inauguration d'un centre nationale pour la défense et la survie de l'espèce humaine (CNDS), un centre atypique où la condition physiologique des pensionnaires est éprouvée pour les conditionner vers des programmes spatiaux ou la survie en conditions hostiles, dans le cas d'une invasion extraterrestre.

Ayant eu à participer à ce programme, Nakoro Pilipi s'est illustré par un remarquable classement, faisant de lui le stagiaire à la performance toujours non détrônée sur place et permettant de considérablement faire avancer l'étude scientifique portée sur la recherche d'un corps humain aux propriétés physiques et intellectuelles idéales en cas de rencontre du troisième type. Des performances notables, qui ont d'ailleurs permis de fédérer le pays autour du premier programme de production des fusées 100% afaréennes. A moyen terme, les performances physiques et mentales développées par Nakoro Pilipi en entraînement, devraient servir au développement de fusées viabilisées pour la conduite de vols en stratosphère.

Convaincu que les extraterrestres avaient une grande influence sur la vie terrestre des hommes, Nakoro Pilipi a poursuivi ses entrainements pour définitivement le programme national de recherche spatiale pour la Mandrarika, se rêvant un jour d'explorer l'univers et d'aller rencontrer ceux qu'on identifie désormais en Mandrarika, comme "les pères de toutes choses".

Au-delà de ses performances en entraînement, Nakoro Pilipi est également une personnalité locale de premier plan pour le régime mandrarikan, une personnalité publique chargée de promouvoir le programme d'entraînement des cosmonautes mandrarikans et les recherches parallèlement associées. Engagé depuis six ans au sein du programme, ce quadragénaire a largement permis de faire bouger les lignes des objets d'études scientifiques mais force est de constater qu'il est déjà trop âgé, pour probablement connaître le jour où la Mandrarika s'aventurera au sein de l'espace. Un fait dommageable, directement lié à l'horloge du temps mais qui n'ampute en rien la forte contribution, bien au contraire, d'un homme qui y aura consacré la deuxième partie de sa vie.

Contribution à l'humanité : La contribution pour l'humanité de Nakoro Pilipi, s'analyse en deux temps:

• la première d'entre elles repose sur sa participation active au programme d'entrainement développé par le CNDS, un institut scientifique chargé de conditionner les hommes en situation de voyage dans l'espace, ou vivant sur notre planète en situation hostile face à une entité extraterrestre,

• la deuxième action notable est d'ordre "public" puisque Nakoro Pilipi vient incarner, localement mais aussi à l'échelle de l'Afarée, l'un des premiers citoyens continentaux chargés de promouvoir la recherche spatiale à un niveau mondial.

Nom du candidat : Soeur Marcela Alcocer, engagée dans la prévention de la piraterie au Yuhanaca.
Nationalité du candidat : Alguarena
Domaine : Paix

La lutte préventive de la piraterie au Yuhanaca, est une oeuvre méconnue mais ô combien décisive pour la paix et la stabilité mondiale.
Présentation du candidat : Sœur Marcela Alcocer est une religieuse catholique alguarena née en 1963 à Cañaras dans la région de la Palantina en Arcoa. Si son engagement pour la communauté catholique ne fait aucun doute et constitue l’œuvre de sa vie, la religieuse s'est également illustrée dans des programmes d'éducation et de développement économiques alternatifs auprès des populations Yuhanacs, de sorte à prévenir l'enrôlement dans la piraterie de certains de ses membres.

Elle a ainsi passé de nombreux mois de l'année 2006, à travailler pour les populations yuhanacs, lourdement impactées par la situation économique et sécuritaire de cette région. Faisant fi du risque d'enlèvement ou d'assassinat local, elle s'est particulièrement consacrée aux problèmes de la sécurité maritime dans la région. Une présence bienfaisante, qui lui valut une série de distinctions civiles, remises par le gouvernement fédéral alguareno.

Ayant grandi au sein d'une famille très, la religieuse a déroulé l’entièreté de son parcours éducatif dans une école catholique. Une éducation atypique, dont elle loue l'opportunité pour "priver les âmes des vils tentations nées de la facilité et de l'égoïsme". C'est donc tout logiquement et en l'absence d'indications spécifiques des institutions religieuses régissant l’Église catholique d'Alguarena, que cette femme s'est investie corps et âme envers les personnes les plus vulnérables de la société yuhanac, sujets à basculer dans des actions de piraterie.

Si les aides économiques et le déploiement d'une force maritime de coercition sont un fait majeur pour tendre vers le succès de l'opération, la capacité de dialogue et d'écoute de la soeur Marcela Alcocer vis-à-vis des populations locales, a largement contribué à instaurer le climat de confiance préalable au changement des mentalités. Plus d'éducation et de sentiment d'appartenance pour les communautés locales, voilà des axes d'amélioration appréciables pour celle qui s'est montrée déterminée à faire quelque chose pour aider.

Des actions précises et audacieuses, notamment lorsqu'elle a commencé à enquêter sur les groupes de pirates et leurs opérations, pour comprendre les soutiens locaux espérés par ces derniers et donc prévenir le développement d'intérêts communs entre pirates et pêcheurs yuhanacs. Grâce à un travail acharné et une totale abnégation, la soeur Marcela Alcocer est devenue une figure respectée et influente dans la prévention de la piraterie régionale. Elle a aidé à coordonner des efforts, sur l'éducation et le développement économique du Yuhanaca, pour améliorer la sécurité maritime dans toute la région. Un fait qui a permis de réduire considérablement les actes de piraterie locaux mais qui a aussi solidarisé les communautés catholiques et païennes, considérant l'apport de la première pour stabiliser et tirer vers le haut les populations locales.

Contribution à l'humanité : En développant des actions de communication positives, des programmes d'éducation et de développement de l'activité socioprofessionnelle au Yuhanaca, la sœur Marcela Alcocer a indubitablement contribué à éloigner la jeunesse et les classes pauvres de ce pays, du fléau moribond qu'est la piraterie. Une action louable, tournée vers la préservation es vies humaines et l'extinction e la souffrance.

Gaëlle Choquet est une ingénieure travienne connue pour la création d’un système de traitement des déchets industriels (chimie et pharmacie). Elle est docteure (Université de Soiville) et est maître de conférences à l’Université de Trave. Elle est, depuis 2007, Chevalier de l'Ordre National des Arts et des Sciences

Dans une économie travienne qui tend à se développer vers la chimie et la pharmacie, Gaëlle Choquet, ingénieure au Centre de Recherche de Chimie et de Pharmacie (CRCP), a révolutionné le traitement des déchets liquides.
Le système permet de transformer les déchets industriels liquides en eau supercritique par un réchauffement et un changement de pression. Il s’agit d’un processus d’oxydation. Les déchets sont chauffés dans un réacteur jusqu’à 550°C et de l’oxygène est régulièrement injecté. A la sortie, de l’eau pouvant être rejetée dans l’environnement. Quelques résidus sont produits bien que le traitement concerne plus de 80% des déchets initialement présents dans le réacteur.
Selon ses recherches, Gaëlle Choquet calcule qu’une seule tonne de matériaux dangereux permet de produire un mètre cube d’eau ainsi que l’énergie nécessaire au bon fonctionnement du système.
Le système de traitement des déchets industriels dangereux permet donc de réduire le risque de déversement dans la nature en les transformant en eau.
Deux sites expérimentaux de traitement ont déjà ouvert en Travie. Plusieurs entreprises sont partenaires du projet ; leurs déchets sont récupérés par des camions-citernes et acheminés sur un des deux sites.
Les résultats sont pour le moment très prometteurs. Une étude à plus long terme vise maintenant à déterminer la rentabilité d’un tel système.

Nom du candidat : Thodoris Constantinelis
Nationalité du candidat : Cémétien (Principauté de Cémétie)
Domaine : Économie

Présentation du candidat : Thodoris Constantinelis est né en 1959 à Méronophon, chef-lieu du gouvernorat du Haut-Thaon, au sein d'une famille de la classe moyenne travailleuse qui peuple les rives du Thaon. Ses parents, fervents orthodoxes mais aussi tous deux professeurs en histoire pour des lycées de la ville, lui ont rapidement inculqué le goût de la recherche en sciences humaines et ouvert sur les profondeurs de la sciences historique. Très tôt, il se tourne vers les sciences humaines à dominante économique, étudiant l'histoire économique et la science académique en elle-même, étudiant au passage très en profondeur la pénurie alimentaire qui frappe la région du Haut-Thaon dans les années 1980 et qui le marque durablement, alors que la partie supérieure de la vallée du Thaon est frappée par une hausse généralisée des prix de l'alimentation, de l'énergie et des transports, dégradant considérablement le niveau de vie de la famille Constantinelis. Ce passage de sa vie a une empreinte fondatrice sur l'ensemble de son œuvre en tant que chercheur. Après avoir effectué de premières années d'études en sciences économiques appliquées à la faculté des sciences humaines de Méronophon, sa ville natale, il est repéré à une convention puis recruté par Grigorios Remallis, professeur émérite en économie et directeur du pôle de recherche économique de l'université d'Héraclée, dans le nord du pays. De là, la carrière du jeune Thodoris Constantinelis décolle, alors qu'il publie ses premiers textes dans des revues nationales d'économie validées par des pairs et des comités scientifiques, consacrant son parcours en tant que chercheur en macro-économie au pôle de recherche économique de l'université princière d'Héraclée. Si son travail est sa passion, il trouve également le temps de fonder une famille, tout en gardant de bonnes relations avec ses frères et soeurs, au nombre de six. Il est chrétien pratiquant, fréquentant assidument l'église proche de l'université et associant à son travail scientifique des considérations personnelles sur la philosophie et la théologie, qu'il publie parfois dans les colonnes éditoriales des journaux de la capitale cémétéenne. Son goût de la recherche est ainsi alimentée par son esprit d'ouverture et de curiosité que d'aucuns, dont sa compagne, qualifient volontiers d'« âme d'aventurier des sciences » (Informations du Thaon, édition du 23/01/2010).

Contribution à l'humanité : l'œuvre de Thodoris Constantinelis se concentre sur la question des chaînes de valeurs mondiales et des chaînes d'approvisionnement, dans le cadre de la division internationale du travail par l'ouverture des frontières commerciales et la délocalisation. Son apport personnel en particulier concerne les goulots d'étranglement des chaînes de valeurs mondiales, qu'il a déterminé dans le cadre de différents travaux soumis au collège scientifique tout au long de sa carrière. En particulier, sa réflexion sur la circulation des biens et les rigidités rencontrées par les exportateurs au sein des économies de Leucytalée a été saluée à l'international, alors qu'il souligne à la fois des difficultés institutionnelles et structurelles des échanges commerciaux dans les zones marquées par des tensions politiques et géopolitiques. La question de la circulation du blé dans le bassin leucytaléen, pourtant largement producteur en surplus, a fait l'objet d'un article scientifique mondialement acclamé de Thodoros Constantinelis publié dans la Εθνική Εφημερίδα Οικονομικών (Revue nationale d'économie), journal scientifique de référence en économie en langue hellénique : « σταματήστε το γκάζι ο ρόλος των σημείων συμφόρησης στις επισιτιστικές κρίσεις στη λεκάνη των λευκυθαλέων (1900-2000) - Cesser l'étranglement : le rôle des goulots d'étranglement dans les crises alimentaires du bassin leucytaléen (1900-2000) », Εθνική Εφημερίδα Οικονομικών - Revue nationale d'économie, 04/2005.

Présentation du candidat :

Sasaki Nobusue est un botaniste et mycologue maronhien de renommée internationale qui a consacré sa vie à l'étude des champignons. Il est surtout connu pour ses découvertes sur les effets bénéfiques du mycélium sur l'environnement. En tant qu'expert en champignons et directeur du pôle mycologique de l'Académie maronhienne des sciences, Nobusue découvre que le mycélium, la partie racinaire des champignons, peut avoir des effets bénéfiques sur l'environnement en décomposant les déchets et en régénérant les sols. Il étudie également les propriétés médicinales des champignons, ainsi que leur utilisation dans l'agriculture et l'industrie. Ayant déposé de nombreux brevets sur les propriétés antivirales, pesticides et remédiatives du mycélium des champignons, il est décrit comme un pionnier et un visionnaire dans son domaine. Depuis 1998, il publie de nombreux articles et livres sur les champignons et leur rôle dans l'écosystème. Il est également un conférencier renommé et donne régulièrement des présentations sur les champignons et leur utilisation.

Contribution à l'humanité :

Ainsi, Sasaki Nobusue a contribué à la découverte de l'importance du mycélium pour l'environnement, présentée à l'exposition universelle à Pembertøn en 2008. Les mycéliums sont composés de filaments minuscules appelés hyphes et jouent un rôle important dans le transfert des nutriments du sol aux racines des plantes, la dégradation du carbone organique et l'équilibre des écosystèmes. Le mycélium peut également décomposer des substances toxiques telles que les plastiques et les hydrocarbures, ce qui le rend utile pour détoxifier les zones contaminées. Sasaki Nobusue a également contribué à l'exploration du potentiel du mycélium en tant que matériau écologique, durable et renouvelable, pouvant donc être recyclé et réutilisé. Il peut être utilisé pour fabriquer des médicaments, des matériaux de construction, des biocarburants, des vêtements, des emballages et de nombreux autres produits. Les recherches approfondies menées par l'Académie maronhienne des sciences sur le mycélium depuis les années 1990 ont pour but de mieux comprendre l'environnement et de limiter les effets négatifs de l'Homme sur celui-ci. Sasaki Nobusue a ainsi contribué à mettre en évidence le potentiel du mycélium pour des applications écologiques et durables qui peuvent permettre de diminuer la consommation de pétrole et d'éliminer les éléments nocifs pour les écosystèmes. Sa contribution à la science maronhienne a permis de pousser les objectifs de la Maronhi en terme d'environnement. Ce mycélium peut permettre la confection d'une multitude de produits pour diminuer la consommation de pétrole et gagner en indépendance vis à vis des pays producteurs. Les cultures de mycélium peuvent permettre une production massive de substituts au plastique et une élimination des éléments nocifs pour les écosystèmes et généralement non-biodégradables ou difficilement biodégradables. Ainsi, une baisse de la consommation de plastique, remplacée par la consommation de matériaux biodégradables en mycéliym, pourraient avoir des avantages significatifs pour l'humanité. Tout d'abord, cela réduirait la quantité de déchets plastiques qui sont actuellement produits. Les emballages biodégradables se décomposent plus rapidement dans l'environnement et sont moins susceptibles de causer des dommages sur la faune et à la flore. Cela pourrait également réduire la quantité de plastique qui se retrouve dans la nourriture et l'eau potable, les particules de plastique pouvant pénétrer dans la chaîne alimentaire. Les émissions de gaz à effet de serre pourraient être réduites, ainsi que la quantité de déchets qui doivent être traités en décharges. En somme, et en ne se concentrant que sur l'exemple des emballages plastiques, l'utilisation de matériaux biodégradables en mycélium pourraient avoir des avantages significatifs pour l'humanité, en réduisant la quantité de déchets plastiques produits, en préservant les ressources naturelles et en réduisant l'impact environnemental de la production et de la distribution. Mais il est évident que la ressource que représente le mycélium peut se montrer utile en de nombreux autres domaines.

Nom du candidat : Estefania Cotilla
Nationalité du candidat : Alguarena (Encolanaltèque)
Domaine : Journalisme


Présentation du candidat : Estefania Cotilla est une journaliste d'investigation pour le journal quotidien “Resumen Diario”. Passionnée par les sujets de société, elle s’y est faite une place en incarnant depuis 2002, un modèle de lutte et de ténacité. Une détermination parfois affichée au péril de sa vie, après des infiltrations au sein des prisons ou encore auprès de groupuscules violents et dangereux, à l’instar des suprémacistes latinos présents aux Encolanas, et les groupes quasi-paramilitaires. Bien que ses travaux aient été activement relayés par d'autes médias locaux, Estefania Cotilla a été une véritable source d’inspiration, dans l’identification d’une connivence réelle et palpable, entre les groupuscules identitaires latinos et les groupes d’autodéfense encolanaltèques.

Des groupes factieux, aujourd’hui encore accusés d’avoir orchestré ou incité à la destruction du camp de migrants à Ipialaga, après qu’elle ait mis en exergue la montée croissante des tensions communautaires sur place.
Des sujets locaux avec, au bout du chemin, des prix ainsi que des reconnaissances elles aussi locales, qui obligent maintenant la journaliste à se faire reconnaître sur la scène internationale. Une reconnaissance internationale d’autant plus nécessaire qu’elle est désormais la cible de menaces de mort, proférées par des groupuscules ou de simples sympathisants d’extrême-droite. Adepte des sujets sensibles, tels que l’immigration et le racisme, Estefania Cotilla est un moteur pour le journalisme d’investigation, n’hésitant pas à changer son apparence et son identité. Un moyen à l’époque efficace, mais qui trouve aujourd’hui ses limites compte tenu de sa notoriété grandissante et de la haine toute particulière que lui vouent déjà les groupuscules d’autodéfense et xénophobes armés.

Des groupuscules qu’elle a pourtant réussi à infiltrer malgré un cercle très fermé, notamment en assistant à plusieurs réunions partisanes durant près d’un an, ce qui lui permit d’entrer en contact avec des figures notoires de ce milieu et d’ouvrir de nouvelles portes pour entrapercevoir leur organisation ainsi que leurs activités. Ainsi donc, Estefania Cotilla n’a toujours pas remporté de prix internationaux pour son engagement dans le journalisme mais ses travaux restent aujourd’hui encore largement diffusés en Alguarena et largement repris par sa classe population, afin de promouvoir une politique du vivre-ensemble.

Contribution à l'humanité : La journaliste Estefania Cotilla, par son travail d'investigation, a fait office de véritable lanceuse d'alerte quant à la gestion actuelle des flux migratoires, par le gouvernement encolanaltèque. Un engagement de longue durée, qui permit de sensibiliser les pouvoirs locaux et fédéraux, sur le sort des migrants sur place et du risque de fascisation des milices appartenant aux groupes d'autodéfense, et parfois même, des groupuscules clairement identitaires.