26/06/2013
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Rencontre Naveces - Travie [Terminée]

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Rencontre diplomatique
Naveces - Travie



Rencontre le 10 février 2010 à Piedras Blancas, Royaume de Naveces


TERMINEE


9 heures
L'avion travien allait se poser sur le sol du Royaume de Naveces. Le Président relisait encore une dernière fois les différents dossiers que ses conseillers avaient préparés. Cette rencontre s'annonçait comme la continuité de la politique d'ouverture plus grande de la Travie vis-à-vis du monde. Le Président Dupuy, accompagné par son bras droit, le Ministre Jean Clérico boucla sa ceinture au signal sonore. L'avion se posa sur la piste éclairée par un soleil bien présent
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Hôtel de Ville Piedras Blancas

Le Gobernador attendait avec le représentant de la filière des affaires étrangères devant l'hôtel de ville de Piedras Blancas. Les dirigeants Traviens ne devraient pas tarder à arriver. Le Royaume de Naveces avait passé beaucoup de temps sur l'UNE et n'avait point beaucoup développé ses relations diplomatiques avec d'autres nations que la Manche-Silice et la Youslévie. Il faut dire aussi que les pays possédants des régimes politiques un minimum respectables se comptaient sur les doigts d'une main dans la région. La République Démocratique Travienne en faisait partie, il était donc nécessaire de conclure une alliance avec, et qui sait peut-être qu'un jour elle pourrait rejoindre l'UNE si les planètes venaient à s'aligner.
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9h30
Le Président et le Ministre des Affaires Etrangères filait à toute allure dans les rues de Piedras Blancas. Soudainement, la voiture les transportant s'arrêta. L'aide de camp du Président lui signala qu'ils étaient arrivés à destination et que l'hôtel de ville se trouvait à sa droite. Les deux personnalités sortirent du véhicule avec un grand sourire pour saluer le Le Gobernador. Après les échanges habituels de salutation et de remerciement, le petit groupe entra dans le bâtiment pour débuter les discussions. Une fois assis, le Président Dupuy commença un petit discours avec enthousiasme.
"Je vous remercie vivement pour l'invitation. Nous sommes heureux que puisse s'établir un dialogue entre nos deux pays, partageant la paix dans la région comme objectif. Je tiens à souligner que la Travie est intéressée par l'Union des Nations Evasiennes. La Travie est favorable à l'ensemble des mesures du Traité de Covadonga. Cependant, une question nous vient immédiatement à l'esprit. Il s'agit de la question militaire qui pourrait être bien un frein à l’adhésion travienne. En effet, notre pays conservera quoi qu’il en soit sa neutralité."

Le Président marqua une pause. Peut-être a-t-il été un peu trop rapide dans son argumentation. Le Ministre Jean Clérico poursuit alors :
"Comme vous l’a dit Monsieur le Président, notre pays est très attaché à la neutralité. Mais je remarque que l’article 5.2 se termine par le mot « agression ». Ce mot prendrait alors un poids important dans le soutien militaire. Nous nous limiterons à la défense face à une agression et non à une assistance dans une attaque."

Le Président reprit la parole.
"En effet, mais je pense que cela ne pose pas trop de problèmes. Dans tous les cas, sachez que la Travie souhaite mettre en place une coopération économique. Seriez-vous intéressé par l’adhésion de la Travie à l’UNE ?"
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Le Gobernador sourit aux deux hommes, il était satisfait de voir qu'à peine l'UNE avait été validée qu'elle attirait déjà les convoitises. La Travie était une nation proche avec des avantages économiques, cette nation disposait d'ailleurs d'un régime démocratique respectable. Cet assemblage de qualité se faisait de plus en plus rare, la seule chose qui pourrait jouer en la défaveur de la République Travienne est développement moins rapide et inconstant, il ne savait pas si la Youslévie et la Manche-Silice le souligneraient. Le Représentant de la filière des affaires étrangères prit la parole en premier.

"Quelle joie pour nous de vous rencontrer, voilà longtemps que nous attendions ce moment. Il est toujours important de faire preuve de proximité avec ses voisins. La paix est magnifique mais très instable surtout chez nous en Evasie. Nous nous battons d'ailleurs corps et âme pour la préserver au quotidien."

Il laissa par la suite le Gobernador s'exprimer quant à l'UNE et la possible adhésion à cette dernière de la Travie.

"L'UNE est ouverte quant à l'adhésion de nouvelles nations en son sein, vous semblez cocher les critères nécessaires. Cependant, cette décision ne me revient pas, vous devrez envoyer une candidature au Siège de la Diplomatie de l'UNE pour que nous puissions débattre de votre adhésion. Concernant le Traité de Covadonga, nous entendons ce que vous disez, je m'interroge aussi. Je vais demander une réforme de ce dernier pour proposer que l'aide militaire de l'UNE ne concerne que la Défense de ses membres. Mais si vous voulez nous rejoindre, il faudra comme vous le dites nous aider militairement pour nous défendre. Une adhésion sans l'ensemble des conditions du traité n'est malheureusement impossible, mais si vous êtes d'accord avec, nous vous invitons à postuler !"
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10h
Le Président prit la parole.
"Nous sommes heureux d’apprendre que vous seriez prêt à accueillir la Travie au sein de l’Union des Nations Evasiennes bien qu’il y ait quelques points de discussion. Mais quoi de plus normal lorsqu’il s’agit d’adhérer à une organisation internationale ! Sachez que nous mettrons tout en œuvre pour intégrer une union dont le but est le maintien de la paix sur notre continent. Nous partageons cet objectif commun et nous le défendrons quoi qu’il en soit. Il se tourna vers Jean Clérico. Je vais donc demander, en face de vous, à mon Ministre des Affaires Etrangères de procéder à l’envoi d’une demande d’adhésion au siège diplomatique de l’Union. Nous y voyons là la possibilité de faire fructifier les économies de chacun des membres par l’échange et la coopération. L’Union formera, j’en suis certain, un espace important de commerce et de relations internationales et acquerra un poids sérieux dans l’équilibre et la paix en Eurysie. Nous espérons que notre demande sera acceptée afin de développer cette honorable association d’Etats pacifiques. Sachez que si, avec notre surprise, notre demande est rejetée, nous maintiendrons des liens amicaux avec vous. Nous pouvons mettre un terme à notre rencontre sauf si vous souhaitez aborder un autre sujet. Nou discuterons peut-être de certaines dispositions avec l’alliance. Pour la paix et pour l’UNE !
N’avez-vous rien à ajouter ? Si tel est le cas, nous vous remercions pour cette rencontre qui a permis de développer un acte important. Nous vous remercions pour l’accueil !"
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Le Gobernador avait encore des choses à dire, ils allaient rapidement clôturer les discussions quant à la potentielle adhésion à l'UNE. Cependant avant cela, Maximino Fernàndez Fernàndez devait faire une nuance dont il n'était pas sûr que le Président avait compris.

"Nous serions heureux de discuter de votre adhésion si vous acceptez les conditions du Traité de Covadonga. Cependant je dois vous dire clairement que malgré notre combat pour la Paix, si un de nos pays venait à être attaqué, vous devrez le défendre coûte que coûte jusqu'à ce que le conflit s'achève. La conservation de votre neutralité est donc dans cet exemple impossible."

Ces précisions ayant été faites, les négociations pouvaient commencer, le Représentant de la Filière des Affaires Etrangères prit la parole.

"Parlons maintenant de nos relations qui seront appliqué en attendant ou en cas d'échec de votre candidature. Nous voulons déjà que nous ouvrions mutuellement nos frontières à nos différentes marchandises usant des tronçons routiers déjà existant, nous ne pouvons pas nous permettre maintenant de lancer de nouvelles infrastructures. Concernant la diplomatie, un pacte de non-agression suffira amplement pour le moment. Je vous fourni directement une carte de nos routes commerciales principales pour que vous puissiez vous y raccorder."

Routes commerciales Naveces

"Les points noir sont nos villes majeures, les oranges sont des villes moins importantes mais qui pèsent sur leur région et les bleus représentent nos deux plus grand ports. Les tracés noir sont les routes commerciales majeures du pays, les rouges sont secondaires."
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10h
Le Président prit la parole pour répondre au Représentant de la Filière des Affaires Etrangères.
"Nous sommes d'accord avec l'entièreté du Traité de Covadonga. Concernant le sujet de la neutralité, notre vision de celle qu'on pourrait croire. Bien sûr, nous essayerons, en cas de conflit, de prioriser les négociations. Mais nous partageons une valeur commune : aucune agression de pays amis et encore plus alliés par une alliance, ne doit être acceptée.
Mais revenons à des sujets plus agréables : le commerce ! Vous nous proposez de développer nos relations économiques par l'établissement de routes commerciales. Sachez que nous en sommes très heureux. Ainsi proposons-nous un axe Pravia-Soiville et un axe Covadonga/Cangas de Oni-Orbeuge.
Nous voyons déjà la possibilité d'établir un grand axe qui relierait Travie, Youslévie, votre royaume et Manche Silice si notre demande d'adhésion est acceptée.
Je ne sais si votre économie est tournée vers la chimie mais si tel est le cas, nous avons un Centre de recherche international qui attend de nouveaux scientifiques.
Concernant l'ouverture des frontières, nous avons placé le Royaume de Naveces dans la liste des Entrées Jaunes. Il s'agit du régime le plus favorable pour des étrangers. Si la Travie est acceptée au sein de l'UNE, nous pourrions même accorder le régime vert à tous les pays membres.
Avez-vous d'autres idées ? Nous serions ravis si nos relations se développeraient encore davantage. Nous pensons que l'UNE formera une nouvelle puissance d'équilibre dans une région où s'affronte deux blocs. Nous voyons dans l'Union un projet pacifique permettant de d'allier par le commerce les pays d'Eurysie."

Le Président marqua une pause puis reprit avec un grand sourire. Il donna un papier au Représentant.
"Nous sommes de votre avis d'établir un pacte de non-agression. Que pensez-vous de ce texte ? Il s'agit d'un premier acte important qui, je l'espère, sera rendu inutile par l'adhésion à l'Union."

Pacte de non-agression

Pacte de non-agression entre le Royaume de Naveces et la République Démocratique Travienne

Article Premier - Les deux Etats signataires s'engagent à ne mener aucune action qui altèrerait la paix et l'amitié entre les deux pays.
Article 2 - Les deux Etats signataires s'engagent à s'aider mutuellement dans la limite des moyens disponibles et dans le cadre d'actions pacifiques.
Article 3 - Le présent pacte a une durée indéterminée. Il n'est modifiable qu'après consensus des deux Etats.
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La rencontre avançait petit à petit, le Gobernador en était content, elle était proche de se clotûrer.

"Nous sommes favorable à l'élaboration des axes Pravia/Soiville et Covadonga/Cangas de Oni-Orbeuge. Si des grandes routes devront être construites nous entamerons les travaux après ceux que nous avons commencés avec la Manche-Silice et la Youslévie. Pour le moment nous devrions user les tronçons déjà existants."

"Malgré que nous ayons certaines connaissances en chimie, nos domaines d'expertises se révèlent plus être la métallurgie, la mécanique et l'automobile. La ville de Pravia est très connue pour ses mines et son expertise en métallurgie alors qu'à Cangas de Onis se trouvent les grandes industries automobiles du pays."

"Nous sommes d'accord avec le Traité de non-agression mais un détail nous interroge, qu'entendez-vous par *s'aider mutuellement dans la limite des moyens disponibles* ?"
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10h30
Le Président reprit la parole.
"Je vous remercie d'accepter ce pacte qui est un premier pas vers d'étroites relations entre nos deux pays. Concernant l'article 2 du présent pacte, nous voulions simplement dire, qu'en tant qu'amis, nous devions travailler à améliorer nos deux nations ensemble. Nous pensons en particulier à des avantages ou à des partenariats commerciaux spéciaux. Mais nous ne voyons aucun problème à modifier ou supprimer l'article en question."
Il marqua une pause en regardant sa montre. La rencontre était très prometteuse mais l'heure tournait.
"Quel serait alors la forme que vous préféreriez pour cet accord ? Avez-vous d'autres sujets de collaboration ou de discussion ? De notre côté, nous avons abordé tous les sujets que nous voulions. Nous n'attendons plus que notre adhésion à l'UNE soit validée."
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Le Gobernador avait tout débalé, ils avaient discuté de tout ce qu'il fallait, un nouveau partenariat commercial venait d'être conclu cela contribuait une fois de plus à la fragile paix Evasienne.

"Je pense que nous avons fait le tour de tout ce qui devait être abordé, nous discuterons du cas de l'adhésion de la Travie à l'UNE dès que possible, celle-ci ne rentrera en vigueur qu'en juillet prochain. Donc je ne sais pas si la réponse tombera avant, nous devons d'ailleurs d'abord présenter l'organisation de manière internationale.

Sur ce, les deux hommes saluèrent leurs homologues avant de les raccompagner devant leur voiture présidentielle.
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