Le Miroir Rouge, définitivement radical.
Fin de l’État de siège à Axis Mundis.
Le commissaire inquisiteur Liam Aragon Ixazaluoh déclare que les conjurés du 24 février 2008 ont été arrêtés.
C’est la fin d’une semaine qui aura fait trembler le Grand Kah, et peut-être aussi le monde. Une semaine qui aura fait craindre le retour des jours sombres, dont on croyait les nuages dissipés depuis l’élimination du réseau synarchiste par l’Égide il y a quatre ans de ça (opération du 14 juin 2004). Des jours, en tout cas, qui prouvent s’il le fallait que le Grand Kah a des ennemis, et que ceux-là ne s’embarrassent ni de morale, ni d’éthique. C’est attendu, de la part de la réaction.
Inutile de revenir trop en détail sur des évènements que nous connaissons tous : dimanche 24 février, les membres du Comité de Volonté Publique Estimable ont rencontrés les membres du Comité de Volonté Publique de Renouvellement, nouvellement élu, sur la grande place monumentale de la commune fortifiée d’Axis Mundis. Là, Nuna Choque Caipa, première oratrice de la Convention, fit un discours à la fin duquel elle remit sa fonction au citoyen Elias Benedict. La cérémonie politique pris prématurément fin, prise pour cible par des tireurs cachés au sein de la foule et dans des bâtiments adjacents. Les premiers tirs retentissent à 19h26. Après un bref chaos, les représentants élus sont évacués, et les blessés pris en charge par des secouristes et emmenés à l’hôpital communal Être Suprême (Axis Mundis). Parallèlement, les tireurs – au nombre de cinq –sont pris en chasse par les Gardes d’Axis Mundis déployés pour sécuriser la cérémonie. A 19h48 la place est presque entièrement évacuée. A 19h58, l’état de siège est déclaré et la Protection Civile déployée à travers tout Axis Mundis pour empêcher la fuite des tireurs ou d’éventuels autres attentats.
Le 25 février à une heure du matin, deux membres du commando se réfugient dans un konbini et prennent en otage l’hôtesse de caisse ainsi que deux clients s’y trouvant. La prise d’otage, désormais connue comme le siège du Wall Market de la rue Arasaka, prendra fin le 29 février, à 15 heures, après d’intenses négociations avec la protection civile, qui aurait joué sur la présence de tireurs d'élite autour de la boutique, aux murs intégralement vitrés, pour faire flancher les deux terroristes.
Les trois autres membres du commando arriveront à quitter la capitale au profit de la nuit, sur une barque motorisée manifestement prévue à cet effet, avec laquelle ils traverseront le Lac-Rouge jusqu’aux rives nord, sans doute dans le but de s’enfuir dans les montagnes. La Protection Civile, déjà déployée sur les rives, aura cependant remarquée leur véhicule et l’aura suivi jusqu’à une ferme abandonnée du côté de l’ancienne Haciendas Rouget l’Estaing, où commencera un siège qui durera plusieurs jours. Les rapports disponibles indiquent que les terroristes auraient vidés près de 49 chargeurs de fusils d’assauts. L’un des membres du commando se donnera la mort vers la fin du siège, les deux autres seront capturés le premier mars à 2h04 par une charge des Sœurs de Lame dépêchée en vitesses depuis la région militaire communale du nord. L’état de santé des terroristes n’est pas critique et ils devraient rapidement pouvoir se présenter à leur procès. Trois blessés – deux miliciens et une sœur – sont à déplorer chez les forces de l’ordre. Mais rien de « grave », selon le délégué du commissariat à la Paix.
À ce jour l’enquête de l’Égide continue. La thèse du crime idéologique semble être privilégiée par les inquisiteurs. En effet, plusieurs descentes auraient été organisées dans des lieux utilisés par des mouvements réactionnaires ou ultra-nationalistes « jugés capables d’avoir connaissance de la conjuration ». Les proches des terroristes et plusieurs figures de la réaction kah-tanaise ont aussi été appelés à se rendre à Axis Mundis pour répondre à plusieurs questions des inquisiteurs chargés de l’affaire. Le mouvement "féministe alternatif" de l’Iris d’Argent et sa fondatrice, la citoyenne Antigone Ornan-Munch, qui avaient défrayé la chronique électorale lors d’émeutes urbaines, seraient particulièrement visés selon des sources proches du dossier. La citoyenne se serait cependant rendue à Axis Mundis sans tarder, clamant son innocence et sa volonté de collaborer avec l’Égide. Un comportement bien inhabituel de la part d’une ancienne exilée fasciste, mais qui pourrait jouer en sa faveur durant l’enquête.
Cet attentat brutal commis contre le Grand Kah et ses représentants n’est jamais qu’un énième rappel que la révolution est permanente, car ses ennemis, eux, ne s’intéresseront jamais à la paix qu’elle leur offre.
Quant aux membres de la convention et citoyens hospitalisés, nous leur souhaitons un prompt rétablissement et, dans le cas contraire, nos plus sincères condoléances à leurs proches.
Post-Scriptum : La rédaction du Miroir Rouge apprend à l'instant le décès de la citoyenne Nuna Choque Caipa. Parlementaire brillante qui fut réélue première oratrice durant toute la période du comité de Volonté Public Estimable (1999 2007), on se souviendra d'elle pour son héritage politique important, apaisant les passions opposées d'un parlement en pleine recomposition et aidant ses membres à trouver le chemin du consensus durant pas moins de sept ans, ainsi que comme une mère aimante, et une philanthrope dont la fondation pour le développement du droit des femmes Afaréennes (F2DFA) devint en quelques années la quatrième plus grande ONG Kah-tanaise.
C'est une grande citoyenne et une femme importante qui nous a quittée.
Inutile de revenir trop en détail sur des évènements que nous connaissons tous : dimanche 24 février, les membres du Comité de Volonté Publique Estimable ont rencontrés les membres du Comité de Volonté Publique de Renouvellement, nouvellement élu, sur la grande place monumentale de la commune fortifiée d’Axis Mundis. Là, Nuna Choque Caipa, première oratrice de la Convention, fit un discours à la fin duquel elle remit sa fonction au citoyen Elias Benedict. La cérémonie politique pris prématurément fin, prise pour cible par des tireurs cachés au sein de la foule et dans des bâtiments adjacents. Les premiers tirs retentissent à 19h26. Après un bref chaos, les représentants élus sont évacués, et les blessés pris en charge par des secouristes et emmenés à l’hôpital communal Être Suprême (Axis Mundis). Parallèlement, les tireurs – au nombre de cinq –sont pris en chasse par les Gardes d’Axis Mundis déployés pour sécuriser la cérémonie. A 19h48 la place est presque entièrement évacuée. A 19h58, l’état de siège est déclaré et la Protection Civile déployée à travers tout Axis Mundis pour empêcher la fuite des tireurs ou d’éventuels autres attentats.
Le 25 février à une heure du matin, deux membres du commando se réfugient dans un konbini et prennent en otage l’hôtesse de caisse ainsi que deux clients s’y trouvant. La prise d’otage, désormais connue comme le siège du Wall Market de la rue Arasaka, prendra fin le 29 février, à 15 heures, après d’intenses négociations avec la protection civile, qui aurait joué sur la présence de tireurs d'élite autour de la boutique, aux murs intégralement vitrés, pour faire flancher les deux terroristes.
Les trois autres membres du commando arriveront à quitter la capitale au profit de la nuit, sur une barque motorisée manifestement prévue à cet effet, avec laquelle ils traverseront le Lac-Rouge jusqu’aux rives nord, sans doute dans le but de s’enfuir dans les montagnes. La Protection Civile, déjà déployée sur les rives, aura cependant remarquée leur véhicule et l’aura suivi jusqu’à une ferme abandonnée du côté de l’ancienne Haciendas Rouget l’Estaing, où commencera un siège qui durera plusieurs jours. Les rapports disponibles indiquent que les terroristes auraient vidés près de 49 chargeurs de fusils d’assauts. L’un des membres du commando se donnera la mort vers la fin du siège, les deux autres seront capturés le premier mars à 2h04 par une charge des Sœurs de Lame dépêchée en vitesses depuis la région militaire communale du nord. L’état de santé des terroristes n’est pas critique et ils devraient rapidement pouvoir se présenter à leur procès. Trois blessés – deux miliciens et une sœur – sont à déplorer chez les forces de l’ordre. Mais rien de « grave », selon le délégué du commissariat à la Paix.
À ce jour l’enquête de l’Égide continue. La thèse du crime idéologique semble être privilégiée par les inquisiteurs. En effet, plusieurs descentes auraient été organisées dans des lieux utilisés par des mouvements réactionnaires ou ultra-nationalistes « jugés capables d’avoir connaissance de la conjuration ». Les proches des terroristes et plusieurs figures de la réaction kah-tanaise ont aussi été appelés à se rendre à Axis Mundis pour répondre à plusieurs questions des inquisiteurs chargés de l’affaire. Le mouvement "féministe alternatif" de l’Iris d’Argent et sa fondatrice, la citoyenne Antigone Ornan-Munch, qui avaient défrayé la chronique électorale lors d’émeutes urbaines, seraient particulièrement visés selon des sources proches du dossier. La citoyenne se serait cependant rendue à Axis Mundis sans tarder, clamant son innocence et sa volonté de collaborer avec l’Égide. Un comportement bien inhabituel de la part d’une ancienne exilée fasciste, mais qui pourrait jouer en sa faveur durant l’enquête.
Cet attentat brutal commis contre le Grand Kah et ses représentants n’est jamais qu’un énième rappel que la révolution est permanente, car ses ennemis, eux, ne s’intéresseront jamais à la paix qu’elle leur offre.
Quant aux membres de la convention et citoyens hospitalisés, nous leur souhaitons un prompt rétablissement et, dans le cas contraire, nos plus sincères condoléances à leurs proches.
Post-Scriptum : La rédaction du Miroir Rouge apprend à l'instant le décès de la citoyenne Nuna Choque Caipa. Parlementaire brillante qui fut réélue première oratrice durant toute la période du comité de Volonté Public Estimable (1999 2007), on se souviendra d'elle pour son héritage politique important, apaisant les passions opposées d'un parlement en pleine recomposition et aidant ses membres à trouver le chemin du consensus durant pas moins de sept ans, ainsi que comme une mère aimante, et une philanthrope dont la fondation pour le développement du droit des femmes Afaréennes (F2DFA) devint en quelques années la quatrième plus grande ONG Kah-tanaise.
C'est une grande citoyenne et une femme importante qui nous a quittée.