Qui s'y frotte y prend goût.
Introduction :
Plus ancienne Exclave du Kah et faisant figure de véritable Commune Modèle, Heon-Kuang est une cité sur la Colline, illuminant l'anarchisme et le libertarianisme du monde entier, dotée de sa propre histoire inséparable de celles des communes de Paltoterra mais brillant pas de nombreuses distinction. Heon-Kuang était, avant d'être une métropole mondialisée, la région où se trouvait la capitale du vieux royaume d'Ishimura, Petchapang. C'était une ville particulièrement cosmopolite et marchande qui devint rapidement le premier port de partance des colons voulant se rendre aux colonies du Kah, ainsi que le port que privilégiaient les marchands qui en revenaient. Ce contact commercial créa une certaine porosité politique et culturelle qui, lors de la Révolution de 1774, poussa la population locale à émuler leurs camarades d'outre-mer. Si la révolution de Heon-Kuang fut dans un premier temps un échec, des troupes débarquèrent bien vite du Grand Kah libéré pour mener une invasion continentale – les guerres révolutionnaires au Nazum furent tout une histoire qui, pour ce qui nous intéresse, amena à l'indépendance de Heon-Kuang, à sa réorganisation sous la forme républicaine et communale et à son rattachement au Grand Kah. Loin d'être une colonie, Heon-Kuang est ainsi une union de communes sœur à celle du Grand Kah. A certaines époques – lors de la première et seconde tentatives de rétablissement de l'empire – Heon-Kuang devint même le dernier espoir de la Révolution, conservant sa liberté, acceptant les réfugiés politiques des communes métropolitaines et se mettant sous la garde de la Marine du Kah, un noyau historique de fidélité à l'idéal révolutionnaire.
De manière générale Heon-Kuang est un paradis pour artiste, intellectuel exilé, opposant politique en fuite et homme cherchant à se refaire une vie. L'importance marchande de la ville resta constante grâce à une ingénieuse politique économique mettant l'accent sur la Finance et les mécaniques fiscales avantageuses. Paradoxalement, Heon-Kuang est aussi une commune plus centralisée que celles du Grand Kah. Partiellement à cause de l'influence de la Marine, qui en a plusieurs fois fait son quartier général, aussi pour répondre à la production industrielle limitée de la région, imposant une planification plus centralisée dans le but d'émettre des commandes claires à la métropole. Enfin, tout les traités signés par les communes Paltoterréennes n'y sont pas appliquées, permettant le développement d'un secteur financier important, sans parler d'une politique ouvertement pro-corporation justifiée par les quantités ridicules d'argent qu'elle rapporte à l'Union.
C'est enfin le siège de l'administration des Exclaves du Grand Kah, bien que cette situation tourne d'une année sur l'autre avec les Exclaves notables de l'Union.
De manière générale Heon-Kuang est un paradis pour artiste, intellectuel exilé, opposant politique en fuite et homme cherchant à se refaire une vie. L'importance marchande de la ville resta constante grâce à une ingénieuse politique économique mettant l'accent sur la Finance et les mécaniques fiscales avantageuses. Paradoxalement, Heon-Kuang est aussi une commune plus centralisée que celles du Grand Kah. Partiellement à cause de l'influence de la Marine, qui en a plusieurs fois fait son quartier général, aussi pour répondre à la production industrielle limitée de la région, imposant une planification plus centralisée dans le but d'émettre des commandes claires à la métropole. Enfin, tout les traités signés par les communes Paltoterréennes n'y sont pas appliquées, permettant le développement d'un secteur financier important, sans parler d'une politique ouvertement pro-corporation justifiée par les quantités ridicules d'argent qu'elle rapporte à l'Union.
C'est enfin le siège de l'administration des Exclaves du Grand Kah, bien que cette situation tourne d'une année sur l'autre avec les Exclaves notables de l'Union.