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[PRESSE] Médias encolanaltèques - Page 2

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El Vigilante

21 mars 2003 - Système policier aux Encolanas : une messe dominicale est victime du zèle policier, le prêtre Renzo Pardo témoigne.



Voiture de police devant une Eglise

Les contrôles inopinés de la police encolanaltèque sont-ils facteurs de freins à la liberté de culte?



Le prêtre Renzo est revenu, face à la caméra, sur les circonstances pendant lesquelles plusieurs policiers ont interrompu sa cérémonie religieuse, pour rechercher des clandestins parmi ses paroissiens et hommes d’Eglise, suscitant un tollé dans la communauté catholique du pays. Dans son interview auprès de notre journal, le prêtre Pardo de la paroisse d’Ejigua, nous a relaté les événements survenus au sein du petit hameau du nord de l’île de Barano. Alors qu’il officiait une cérémonie religieuse et en l’absence de toute atteinte à l’ordre public, un agent des escadrons de la sûreté publique et deux miliciens de la partisanerie identitaire se sont introduits dans sa paroisse pour interrompre l’office religieuse en cours et débuter un contrôle d’identité des paroissiens.

Journaliste Sebastiano Acuña: Des partisans identitaires et un policier de l’ESP se sont introduits dans l'église pendant que vous officiiez la messe. Pouvez-vous nous rappeler les circonstances dans lesquelles tout ceci s’est déroulé?



Prêtre Renzo Pardo: “Je me trouvais effectivement dans l’église San Rafael ce dimanche 9 mars à 9h20. Douze paroissiens étaient présents tandis que j’étais assisté de mon chantre Dennis.
J’ai comme à l’accoutumé, laissé les portes de l’église ouvertes afin que chacun puisse entendre la ferveur de l’endroit et se joindre à nos prières. Je venais d’inviter Dennis à entonner un Ave Maria, repris par une partie de l’assistance.

Après donc que l’homélie ait commencé, trois agents sont entrés dans l’église. L’un d’eux s’est écrié “Contrôle de papier” alors que les deux autres entamaient un barrage filtrant à l’entrée.”


Journaliste Sebastiano Acuña: Quelle a été votre première réaction face à cet évènement?



Prêtre Renzo Pardo: “La surprise passée, un certain agacement. J’ai d’abord souhaité faire preuve de pédagogie à l’égard de ces agents, leur rappelant qu’en l’absence de tout trouble à l’ordre public, une cérémonie religieuse ne pourrait être volontairement interrompue à la demande de la force publique.

Ils m’ont opposé l’article de la loi qui les autorise à procéder au contrôle d’identité de toutes les personnes se situant au sein d’un espace public, couvert et non couvert. Cependant, ils oubliaient que leurs sommations avaient provoqué l’interruption volontaire de la cérémonie religieuse, nous restreignant injustement dans la pratique de notre foi. Il y avait donc violation de la loi par ces policiers, il n’y a aucun doute à ce propos.

Je leur ai rappelé ces éléments, gardant en moi le sentiment d’avoir affaire à 3 colonnes de pierre tant mes paroles n’avaient aucune portée…

Voyant que leur dévolu se portait sur mon chantre Dennis, j’ai échangé avec les policiers, stipulant que Dennis était effectivement heenylthain mais détenteur d’un visa temporaire de long séjour. Ils n’ont rien voulu entendre et l’un d’eux a tenu des propos désobligeants à l’égard de mon assistant, qu’il a traité de blanco.”


Journaliste Sebastiano Acuña: Les policiers ont invité votre assistant à les suivre pour une vérification d’identité?



Prêtre Renzo Pardo: "Oui, ce à quoi je me suis opposé. S’en est suivi des échanges assez virulents, qui ont contraint malgré nous des paroissiens à partir. Cela ne pouvait traduire d’une meilleure façon, toute l’entrave à la liberté de culte que leurs actions venaient de violer.

Mes paroissiens ayant quitté les lieux, les policiers eux-mêmes se sont ensuite retirés, nous laissant Dennis et moi dans une église vidée de ses fidèles. Cette mésaventure a mis un coup à la fréquentation des cérémonies dominicales par plusieurs familles de pratiquants d’origine étrangères, le zèle policier altère aujourd’hui la pratique de la religion par nos fidèles catholiques, qu’ils soient encolanaltèques de naissance, de papier ou simplement étrangers. C’est une atteinte à la liberté de culte qu’il nous faut condamner... puis combattre…”


Depuis cet incident, l'Église a formulé son premier dépôt de plainte contre le gouvernement, afin qu’il se conforme à la réglementation permettant le droit à la liberté de culte. Une initiative qui paie avec la première condamnation de la République des Encolanas en référé, devant le tribunal de grande instance de Jacalbulco. Dans son prononcé, le juge a non seulement formulé une amende de 140 000 pesetas encolanaltèques à l’encontre de l'État, mais il a également rappelé le caractère liberticide des contrôles inopinés lorsqu’ils sont dirigés à l’encontre de représentants religieux en pleine cérémonie.

“Il n’y a pas d’exercice coercitif de la force publique” s’est défendu le ministre de la Défense Alonzo Villaponte. Une version désormais bien mise à mal par les premiers jugements des tribunaux, qui obligent le gouvernement Villàcrés à revoir sa copie. Ce dernier a promis que des actions prochaines seront entreprises pour sensibiliser les forces de l’ordre et les autres institutions annexées au maintien de l’ordre public et si nécessaire, sanctionner lourdement les agents contrevenants.
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El Boletin

23 mars 2003 - Révocation en cours des policiers impliqués dans l’enquête sur les atteintes à la liberté de culte.



Intervention policière durant la messe

Opération de lutte anti clandestine pendant la messe, le ministre de l’intérieur demandera la révocation de l’agent ESP et des miliciens de la PIE.



L’inévitable volte-face.


Condamné pour avoir vu plusieurs de ses agents interrompre une cérémonie religieuse dans le cadre d’un banal contrôle pour la lutte contre l’immigrition irrégulière, l’Etat est contraint à demander la révocation de 3 agents. Si le ministre de l'Intérieur Alonzo Villaponte a tantôt exprimé et renouvelé son indéfectible soutien à l’action des forces de l’ordre engagées dans la lutte contre l’immigration irrégulière, la surmédiatisation des incidents entre policiers et prêtres de l’Eglise catholique encolanaltèque a fini d’installer un malaise entre les deux institutions. Un malaise accentué par les premières condamnations pénales devant les tribunaux de grande instance du pays.

Révocation des agents condamnés.


Invité à prendre la parole pour tenir une déclaration face à la presse nationale et étrangère, le ministre Villaponte a dû ajuster son discours devant l’émoi provoqué au sein de l’opinion publique et les premières conclusions de la justice condamnant l’Etat. Il a annoncé solliciter la révocation des 3 agents incriminés. “Dès que j’ai été notifié de la condamnation des agents dans le cadre de la procédure à leur encontre, j’ai immédiatement entamé les démarches nécessaires pour exiger leur révocation auprès de la cour administrative de Jacalbulco. Le droit à la liberté de culte ne souffre d’aucun débat après que la justice ait parlé” martelait-il.

L’opposition de gauche se réaffirme


Peu avant l’intervention du ministre de l’intérieur, c’est celle du député Jairo Escribano (LIR) qui occupait les ondes. L’élu de la composition quasi microbienne des forces parlementaires de gauche, affichait sa satisfaction de “voir la justice œuvrer en toute transparence”, après la condamnation de l'État et des agents de police pour entrave à la liberté de culte. Parallèlement à cette affaire, Jairo Escribano s’est entretenu plus longuement devant les caméras, pour se féliciter de voir les effets pervers de la droitisation de la vie politique dévoilés, après les agissements paramilitaires de groupuscules fascistes ou encore le clivage des communautés latinos et immigrées. Une façon de “renouveler l’offre politique de gauche autour de valeurs humaines et sociales qui comptent”.

La majorité présidentielle réplique


Devant les gesticulations de l’opposition de gauche, la Coalición para el Éxito Nacional (CEN) a tenu à réagir, présentant le projet de création d’un groupe de travail pour une refonte globale des parcours de formation des agents de police mais également des partisans identitaires.
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Trabajador

6 avril 2003 - L’Etat, contraint au renforcement de la formation des forces de l’ordre.



ministre de l’intérieur Alonzo Villaponte

“Il y a de réelles lacunes dans la formation de nos forces de l’ordre et c’est souvent la différence entre une action policière et une bavure” concède le ministre de l’intérieur Alonzo Villaponte (CEN).



Un mea culpa indispensable pour ouvrir le chantier de la formation professionnelle des forces de l’ordre.


La formation initiale et continue des forces de l’ordre est-elle bien calibrée? Le ministre de l’intérieur et la première ministre ont émis des doutes sincères, évoquant des manquements et des négligences autour de celles-ci. Ces interrogations ne sont pas nouvelles mais trouvent un écho particulier sous le mandat du Président Tomás Villacrés, criblé d’attaque pour le renforcement de sa politique sécuritaire et les écarts de ses forces de l’ordre et agents assimilés, au nom de la sacro-sainte lutte contre l’immigration irrégulière.

Des questionnements émergents à l'occasion des fautes policières et de la médiatisation faite autour de la lutte contre l’immigration irrégulière, vecteur de misère humaine dans le pays et où les projecteurs des caméras se sont régulièrement posés ces deux derniers mois. “Le gouvernement défend la conclusion d’un rapport ministériel selon lequel l’exercice des forces de l’ordre est aujourd’hui impacté par des socles de connaissance et des bases de formation insuffisantes” reconnaissent les hauts fonctionnaires du ministère de l'intérieur, promettant des actions correctives.

Un arbitrage entre la formation et les enjeux d’une politique intérieure.


Peu avant les scandales qui ont bousculés la majorité présidentielle, une revalorisation budgétaire avait été pensée pour renforcer l’armée fédérale et certaines organisations militaires de second plan, rattachées aux États fédérés. Dans ce contexte, les institutions militaires encolanaltèques étaient parties prenantes d’une action de renforcement des moyens alloués, qu’ils soient humains ou encore matériels.

Il semblerait donc que la course au renforcement des effectifs ait provoqué certaines négligences dans le parcours de formation usuel. Pire encore, l’habilitation et l’accréditation de certains miliciens, comme ceux relevant de la Partisanerie Identitaire Encolanaltèque, étaient laissés à la discrétion de son commandement, positionnant un gros point d’interrogation quant aux réels moyens engagés dans la prévention du risque juridique par les milices armées.

Admettant qu’un renforcement des effectifs ne fait sens qu’avec la validation d’un parcours de professionnalisation, les gouvernants semblent percevoir la hauteur de leur négligence et souhaitent imposer des parcours de formation formalisés pour leurs forces de l’ordre et pour les agents hors institutions, qui s’associent aux actions policières sur la voie publique.
“Les objectifs de défense visés par le gouvernement ne peuvent raisonnablement faire l’impasse sur les préalables nécessaires à la professionnalisation et en quelque sorte, la légitimité, de nos forces de l’ordre” avait argué le député d’opposition de gauche Jairo Escribano (LIR), s’indignant de la fracture grandissante entre les forces de l’ordre et la population. Craignant une décroissance nette de popularité pour le parti présidentiel, le gouvernement Villàcrés a agité quelques propositions pour invoquer la mise en place d’actions correctrices. Au programme, un allongement du temps de formation des forces de l’ordre, passant de 9 à 12 mois, pour permettre l’intégration de notions juridiques renforcées.

En effet et jusque là, la formation des forces de l’ordre n’enseignait pas de contenus juridiques, mais exposait les différentes sources de droit pour permettre à chaque agent d’aller identifier et recueillir les références pénales aidant à sa qualification du crime ou délit, ainsi que verrouiller le cadre juridique dans lequel l’agent place son intervention. “Jusqu’à présent, les forces de l’ordre suivaient une formation militaire, sportive et théorique de 8 mois auxquels s’ajoutait un mois d’immersion, en stage dans l’une des structures de police encolanaltèques. Désormais, la période de préparation a été modifiée et cantonne un agent en formation durant 12 mois: 9 mois passés en centre de formation pour valider le tronc commun de la formation des forces de l’ordre et 3 mois supplémentaires pour offrir aux jeunes militaires une vision plus large des missions conduites en unité” évoque la politologue Ayalga Cuervo.

Moins de quantitatif et plus de qualitatif, l’arbitrage qui divise les syndicats policiers.


L’allongement du temps de formation des forces de l’ordre divise les syndicats, partagés entre la crainte d’une aggravation des pénuries de ressources humaines et la satisfaction de considérer comme acquis, ce nouveau pas vers la professionnalisation des nouvelles recrues. Du point de vue des autorités, le choix est beaucoup plus simple. Avec plus de temps passé en formation, l’institution pourra mieux équiper ses nouvelles recrues tout en identifiant avec plus d’aisance, les éléments à risque durant cette formation enrichie en temps et en contenu, notamment par la mise en place de nouveaux examens de validation.

Pour la syndicate Xermanda de Canço de “Servir con dignidad”, l’allongement de la durée de formation des agents ajoute de la difficulté à des besoins opérationnels critiques. “Le métier s’apprend sur le terrain, c’est là-bas qu’il faut renforcer l’encadrement des nouvelles recrues et non en brodant une énième version de programmes de formation déjà reformulés…” Pour la fonctionnaire, le problème n’est pas affaire de durée mais de contenu, souhaitant accroitre la partie découverte en unité, au détriment d’un temps de formation en caserne. De plus, l’allongement de la durée de formation entraînera certainement une hausse du nombre de stagiaires admis par promotion, afin de limiter les conséquences pénuriques d’un nombre de promotion moindre sur l’année.

Une opinion respectée mais rejetée par d’autres syndicats, à l’image du “Colectivo de autonomía de los policías” (litt. Collectif autonome des policiers) qui, représenté par Eusebio Cuyar, a critiqué la systématisation d’un positionnement antigouvernemental alors qu’il sollicitait année après année, une meilleure gestion du risque juridique et sécuritaire par un accroissement du temps de formation. “La formation à la déontologie et au cadre juridique des policiers en intervention doit faire l’objet d’anticipation. Le temps dédié à la formation est un temps destiné à verrouiller tous les risques inhérents à l’activité du policier.

Par ailleurs, il faut reconnaître que chaque personne entrant en école de police n’est pas pressentie à devenir policier. Dédier un temps plus long à la formation en école de police devient alors une nécessité pour chacun, pour identifier sa vocation et permettre une meilleure évaluation des stagiaires de police…” Pour d’autres, la formation des policiers est un préalable à toutes les actions entreprises en activité. “Prendre un véhicule, le gyrophare retentissant s’apprend également” défend Dolora Nóvoa de l’Unión Sindical de Policía. Si la volonté du gouvernement est comprise, la portée de ses décisions reste donc et encore très largement débattue parmi les professionnels de la sécurité eux-mêmes.

Du côté de l’opinion publique, l’action gouvernementale bénéficie d’un certain crédit après la remontée des excès de zèle policiers. Une opération de communication réussie pour le gouvernement Villàcrés qui, face au scandale des contrôles anti-migrants pendant les messes, payait chèrement dans les sondages, son discours fervent à destination des électeurs d’extrême droite encolanaltèques.
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Resumen Diario

18 mai 2003 - Excédée par l’argent consacré à la prise en charge des immigrés, une contribuable demande aux politiciens encolanaltèques de lui payer ses vacances.



Cagnotte pour les vacances

Noelia Correa a ouvert une cagnotte participative en ligne pour interpeller la classe politique encolanaltèque, pari réussi.



Une corruption active des instances politiques qui irrite une partie de l’opinion publique.


Agacée de voir année après année certains politiciens rattrapés par des affaires de détournement de fonds et plus encore par les coûts supportés de l’imigration aux Encolanas, une mère de famille a réclamé aux hommes politiques du pays de lui financer ses prochaines vacances en Aumérine.

Marquée par la démission en 2002 du député Cesario Pasamontes alors qu’il niait avoir créé un emploi fictif après l’embauche de sa belle-soeur comme assistante parlementaire, Noelia Correa a depuis débuté une série d’enquêtes destinées à historiciser les différents manquements de la classe politique avec l'argent public.

Réunissant depuis 1 an 8 affaires dont 2 pourraient aboutir à des poursuites pénales en fin de mandat parlementaire, la jeune femme s’est dite désabusée par la vénalité des élites de notre pays. Indépendamment des affaires pénales, Noelia a recensé les coûts illégitimes identifiés sur l’année écoulée, amenant à la consolidation d’une dépense illégitime moyenne mensuelle de 6150 pesetas encolanaltèques.

Le journal d'investigation paie le prix fort de son travail d’enquête contre la corruption.


En marge de ces affaires, c’est également le nombre d’assassinats, de disparitions et de démissions de journalistes pour le journal El Vigilante, premier organe de presse et d’investigations du pays, qui choque une partie de l’opinion publique. Dans son rapport concluant le dernier conseil fédéral du 4 mai 2003, la Fédération a exhorté le gouvernement encolanaltèque à lutter plus activement contre la corruption et à développer la liberté de la presse, qui paie chèrement son travail d’investigation.

A côté de ce rappel à l’ordre entre les institutions fédérales et encolanaltèques, l’initiative de Noelia Correa apparaît comme un nouveau coup de semonce, poussé par la médiatisation.
Des vacances sans payer.

L’idée a bien germé pour la jeune mère de famille qui elle aussi, souhaiterait partir en vacances sans avoir à payer de sa poche.
Agée de 42 ans et ancienne institutrice, Noelia a dû mettre de côté sa carrière professionnelle pour élever sa tribu de 6 enfants. Elle a cumulé les privations pour accompagner sa vie de mère au foyer, l’absence de vacances prises en dehors des frontières encolanaltèques en fait partie. Son époux est paysan et gagne tout juste ce qui est nécessaire pour les faire vivre sans extrapolations.

Cela fait 8 ans que les Correa n’ont pas pris le bateau pour gagner une autre région de la Fédération, 20 ans qu’ils n’ont pas non plus pris l’avion pour en sortir. Cette année, avec l’accumulation des écarts politiques avec l’argent public, la famille Correa veut aller voir les “Great Meadows” dans le Matachewan (AUMERINE).

Une cagnotte qui rencontre un certain succès


Pur hasard ou non, c’est également dans cette contrée verdoyante que le député Óliver Gaos (CEN) avait emmené sa concubine en juin 2002, avant de demander le remboursement des frais avancés pour la réservation et les repas sur place. Le montant de la note s’élevait à l’époque à 11 325 [Penc], offerts par le contribuable encolanaltèque et le denier public. “Je sais très bien qu’inconsciemment, nous savons qu’il y aura toujours des écarts moraux de nos élites quant à l’utilisation de l’argent public récolté par nos impôts. ce qui m’apparaît terriblement révoltant maintenant, c’est de voir la désinvolture croissante des justifications fournies par nos élites…” houspille Noelia Correa.

En réponse à cette provocation de plus en plus marquée au sein de la presse politique, la mère de famille a donc initié une cagnotte alimentée par le financement participatif des internautes et sollicitant expressément la classe politique encolanaltèque.

“A ce jour, j’ai essentiellement reçu des messages sympas et quelques dons d’internautes amusés. Je suis un peu déçue car je voulais vraiment viser nos élus politiques. Il faut dire qu’en plus de cette cagnotte, j’ai transmis des courriels à l’ensemble des partis politiques du pays, cibler chacun de nos élus à l’assemblée dans des publications en ligne et je leur demandais expressément de faire des dons pour permettre à mes enfants et moi de partir en vacances cette année…”

La cagnotte, qui compte “seulement” 5 320 [Penc], restera ouverte jusqu’au 31 mai 2003. Pour satisfaire ses projets, les Correa devront mettre de côté pas moins de 7 400 [Penc]...
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El Vigilante

24 mai 2003 - Entre les Encolanas et l’Arkoha, les gouvernements veulent une politique de santé “transfrontalière”.



Nouvelle salle d'opération

La coopération médicale transfrontalière, levier de développement pour les établissements et le corps médical encolanaltèque?



Une nouvelle disposition venue renforcer des mesures existantes.


Sous la tutelle des ministères de la santé encolanaltèque et arkohan, le Centre Médical National Reimundo Menéndez et le Grand Hôpital de Jacalbulco viennent de rédiger et de signer une convention autorisant la mise en place d’un partenariat en faveur d’une coopération sanitaire entre les deux états fédérés. Cet accord survient juste après l’inauguration du pass-santé, un dispositif facilitant le détachement des professionnels de la santé arkohans auprès d’un autre établissement médical aux Encolanas.

Une mesure destinée à réduire les coûts annexes aux prestations de santé et limiter les flux de patients.


Mille sept cent arkams, c’est ce que coûterait une heure de vol d’hélicoptère, et il faut à minima 2 heures de vol pour un hélicoptère de sauvetage souhaitant effectuer une liaison entre la capitale encolanaltèque de Jacalbulco, et la capitale arkohane de Pomosejo. Vous obtenez un coût prévisionnel de 3 400 arkams pour chaque transfert de patients entre deux établissements de santé si vous comptabilisez uniquement les frais de carburant (à cela s’ajoute les coûts salariaux liés à la mobilisation d’un pilote d’hélicoptère).

Chaque année, rappelons qu’il existe environ 250 patients encolanaltèques faisant l’objet d’un transfert par hélicoptère vers un hôpital arkohan, pour la réalisation d’un acte médical non pris en charge aux Encolanas. Soit, faut-il le préciser, un coût indicatif et incompressible de 850 000 arkams pour le fonctionnement des appareils.

Côté arkohan, le transfert de patients n’est pas toujours une bonne nouvelle puisque même s’ils représentent une manne financière pour la structure arkohane accueillant l’acte chirurgical, les établissements de santé arkohans sont globalement rattachés au service public. Pour rappel, ce sont près de 75% des établissements de santé qui appartiennent au secteur public. Ils n’ont donc pas vocation à se montrer rentables mais efficaces dans la prise de leurs patients.

Et sur ce point, l’intégration de patients encolanaltèques nécessitant des actes chirurgicaux lourds est très impactant sur la disponibilité du personnel praticien. “L’hôpital arkohan a à perdre lorsque des patients encolanaltèques sont massivement transférés vers lui, cela alourdit les plannings des interventions chirurgicales…" explique Bernabel Vilareyo, consultant santé du magazine “Les Blouses Blanches”.

L’autonomie médicale encolanaltèque, la clé vers une réduction des coûts de fonctionnement des hôpitaux encolanaltèques et une meilleure disponibilité des chirurgiens arkohans.


Dans un contexte comme celui-ci, plusieurs spécialistes de la santé ont identifié un partenariat entre les structures hospitalières encolanaltèques et arkohanes comme potentiellement nuisible s’il était mal calibré, partiel. Dès lors, la capacité d’accueil en chirurgie des établissements de santé encolanaltèques reste à développer, pour entraîner une baisse significative du nombre de transferts de patients vers l’Arkoha.

A partir du 1er novembre 2003, les patients encolanaltèques en attente d’actes chirurgicaux lourds n’auront plus à passer la frontière arkohane puisque le Grand Hôpital de Jacalbulco vient d’ouvrir un pôle de chirurgie, animé par une trentaine de praticiens, encolanaltèques mais aussi arkohans pour une moitié d’entre eux, grâce aux coopérations renforcées entre plusieurs établissements. “Permettre l’accueil de nouvelles pratiques médicales et développer les compétences de nos ressources en interne” voilà l’objectif affiché par Susana Campoamor, directrice du Grand Hôpital de Jacalbulco.

Dialyse, chimiothérapie, réanimation néonatale, etc… le Grand Hôpital de Jacalbulco a maintenant l’opportunité d’accroître son panel de spécialités médicales, grâce au détachement facilité de plusieurs équipes de chirurgie en provenance du reste de la Fédération. Une nouvelle offre qui bénéficiera aux patients encolanaltèques, englués sur de longues listes d’attente auprès des hôpitaux arkohans, afin de bénéficier d’actes chirurgicaux jusqu’ici impraticables aux Encolanas. Néanmoins, cette nouveauté n’impacte à ce jour que le Grand Hôpital de la capitale, obligeant les hôpitaux provinciaux des Burbujas Verdes à de longs et coûteux transferts de patients vers Jacalbulco, la capitale.

Un projet voué à faire des petits.


Conscient du problème, la ministre de la santé Isidora Tafalla a partagé que d’autres projets similaires étaient parallèlement engagés auprès des hôpitaux situés sur le territoire oriental d’outre-mer. Cela viendrait considérablement réduire les inégalités en matière d’accès aux soins.
Un dispositif exhaustif.

Ce nouveau programme, accompagné du soutien de la Fédération, s’articule autour de plusieurs grands axes parmi lesquels:
  • la mise en place d’un annuaire des offres médicales pour permettre à chaque citoyen encolanaltèque, d’identifier les établissements aux Encolanas mais aussi en Arkoha, dispensateurs de certaines thérapies médicales ou actes chirurgicaux spécifiques. “Nous allons travailler à l’élaboration d’une sorte d’annuaire en charge de répertorier des établissements agréés et susceptibles d’offrir des prestations médicales de pointe.
  • la simplification administrative, afin de favoriser les détachements de personnels qualifiés entre un établissement arkohan et une autre structure médicale encolanaltèque. Ceci afin d'accélérer le partage des connaissances et des bonnes pratiques médicales. Des ateliers pourront également être organisés entre le personnel médical arkohan et encolanaltèque, afin d’identifier de façon commune, des protocoles médicaux ainsi que des actions de prévention sur des pathologies graves, afin de limiter leur propagation (ex: maladies sexuellement transmissibles).

Par ces actions, ces deux états fédérés entendent réguler les frais de fonctionnement des structures médicales (moins de transferts par hélicoptère), montée en compétence le corps médical encolanaltèque (équipement et formation de praticiens) puis surtout, rapprocher le grand public encolanaltèque des actes chirurgicaux préventifs et curatifs.
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El Legado

11 juin 2003 - CATASTROPHE NATURELLE: Pour contrer les tsunamis et autres tempêtes tropicales, la mangrove serait plus efficace que toutes les installations humaines connues.



mangroves vs tsunamis

C'est désormais scientifiquement prouvé, la mangrove a un rôle à jouer dans la protection des espaces littoraux exposés aux tsunamis.



Le tsunami Miro, objet d'étude pour la classe scientifique.


Suite au tsunami Miro de 1997, qui a balayé les côtes orientales des Burbujas Verdes, une étude a été conduite pour mesurer et analyser les conséquences de celui-ci. Les résultats aujourd’hui rendus publics montrent que les dégâts causés aux infrastructures et les pertes humaines ont été nettement moindres dans les secteurs protégés par des arbres appartenant à la famille des palétuviers, à l’instar de la mangrove.

Ces barrières, naturelles et à moindre frais, constitueraient alors un meilleur levier de protection que l’ensemble des ouvrages artificiels générés par l’Homme.

“Les forêts de palétuviers qui longent les plages des Burbujas Verdes ont manifestement démontré toute leur efficacité dans la protection des rares villages exposés au tsunami Miro, le 12 décembre 1997” expose la climatologue Elvira Zapico, fondant son argumentation sur les citations d’une étude qu’elle a conduite au sein de l’observatoire fédéral pour la prévention des catastrophes naturelles.

Une efficacité des mangroves reconnues.


Ce jour-là, 31 personnes ont malheureusement perdu la vie et 4 autres sont depuis portées disparues. Toutefois le constat est clair pour la spécialiste, "en l'absence de mangroves sur les plages, 3 des 4 villages côtiers auraient eu une exposition directe face à la vague de cette catastrophe naturelle majeure, amenant une estimation potentielle des pertes humaines à plus de 150 victimes, soit un ratio multiplié par 5.

Malgré un nombre de victimes toujours trop élevé, il est donc permis de constater le rôle prépondérant des palétuviers dans l’atténuation de la puissance entourant les vagues et les vents nés de la tempête tropicale.”

La démonstration d’une relative efficacité des mangroves, dans la protection des espaces habités, ouvre le débat quant aux politiques d’urbanisme existantes. “Les maisons et les habitants de la côte des Burbujas Verdes ont été saufs car ils étaient protégés par une forêt de mangroves installée le long du littoral. Quelle posture adoptée quant aux prochains permis de construire sur ce secteur et quel aménagement du territoire offrir quand l’on sait que la construction de station balnéaire est le point fort de l’économie locale…” a prévenu le politologue Luz Murillo.

Des vidéos amateurs appuient la thèse scientifique.


En plus des analyses scientifiques, le tsunami qui a frappé les Burbujas Verdes en 1997 s’est vu immortalisé de plusieurs vidéos prises par les touristes bloqués sur place. Sur l’une d’elle, on peut ostensiblement voir la mangrove casser l’approche d’une vague de 5 mètres de haut alors qu’elle était destinée à recouvrir le petit village côtier d’Acarido.

La construction de digues le long des plages des Burbujas Verdes a longtemps été à l’étude par les pouvoirs publics depuis les années 2000. Cependant et considérant cette nouvelle approche scientifique, il semblerait que des tractations soient désormais faites, pour davantage recommander la plantation de mangroves comme barrière naturelle.

En effet et outre l’efficacité, le facteur coût joue également en faveur des plantations de palétuviers. Les digues sont plus coûteuses à la mise ne place et engagent chaque année des frais d’entretien avec une durée de vie finale de 30 à 50 ans. Les tsunamis présentant une menace sérieuse pour les habitants ne sont pas de plus d’un par décennie. De ce fait, leurs installations n’est pas toujours amortie.

La plantation de mangroves vit quant à elle en totale autosuffisance, avec un coût nul à l’entretien… Les habitants et élus locaux espèrent donc que le gouvernement encolanaltèque optera de plus en plus pour le choix des plantations de mangroves, dans la protection des espaces habités et de l’éco-système local.
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El Boletin

18 juillet 2003 - Guerre civile Varanyenne : L’aide militaire aux forces révolutionnaires de l’Alliance Nationale entérinée par la présidence Abrogara.



Consultant Eli Bryggman
Eli Bryggman, ici présenté lors de ses anciens services en tant que général de la force d’autodéfense heenylthaine, est devenu l’un des consultants de premier plan pour le gouvernement fédéral et son état-major.


L’engagement arkencan au Varanya, un choix humaniste malgré tout inspiré par des considérations économiques.


Jusqu’à présent, le gouvernement fédéral avait adopté une approche assez timorée pour définir le niveau d’engagement de la Fédération d’Arkencheen dans la guerre civile varanyenne. Mais il semblerait que l’internationalisation du conflit et le poids qu’impliquerait le retrait varanyen des marchés pétroliers, soient désormais trop conséquents pour freiner les interventions arkencanes sur ce dossier.

“Le risque de voir un déchaînement de la violence sur les populations civiles est réel, amenant les pouvoirs publics arkencans à reconsidérer leur positionnement pour s’afficher dans le camp des humanistes, opposés à ceux qui soutiennent le maintien du Shah au pouvoir, pour des raisons économiques et politiques. Mais ne croyez pas que la notion économique soit totalement absente des aides à la décision arkencane. L’industrie au sein de la Fédération demeurant en plein essor, l’approvisionnement en hydrocarbure pour faire tourner les flux de marchandises et l’industrie de la pétrochimie, sera à court et moyen terme, une priorité” expose l’économiste Romina Escribano. “Et qui est à ce jour un des leaders mondiaux de la production pétrolière? L’Empire du Varanya.”

Un engagement inévitable à assumer par les autorités fédérales.


Dans ces circonstances, la Fédération d’Arkencheen est amenée à regarder de plus près ce qu’il lui est permis de faire, pour ne pas paraître complaisante envers le régime tortionnaire du Shah, tout en maintenant la production pétrolière dans cette région impactant fortement les marchés internationaux et facteur de développement pour son industrie. “Les réunions autour de la guerre civile varanyenne étaient de plus en plus nombreuses en juin 2003 et l’agenda de la présidence fédérale, terriblement impacté chaque semaine depuis cette date. Il est donc assez peu surprenant d’apprendre la montée en puissance du dispositif d’action arkencan au Varanya” relate le politologue Tim Osborn.

Si les représentants de l’Alliance Nationale Varanyenne et du gouvernement fédéral ne se sont jamais rencontrés, la désignation d’un envoyé spécial pour le Varanya atteste d’un rapprochement entre les deux entités qui est fait pour durer, par la nomination d’un interlocuteur unique et privilégié.

Eli Bryggman, l’ex-général heenylthaine qui a su se légitimer auprès du gouvernement fédéral et de son état-major.


Mais si le gouvernement Abrogara a subitement de position à l’égard de ce dossier, c’est bien que l’élément déclencheur était jusqu’ici extérieur aux échanges s’y rattachant. Et ce dernier pourrait manifestement porter le nom d’Eli Bryggman. Ancien général de la force d’autodéfense Heenylthaine, Eli Bryggman n’est jamais parti trop loin des sphères politiques après qu’il eut travaillé de concert avec les forces fédérales, comme consultant à la sécurité sur un programme de lutte contre la piraterie et les trafics illégaux internationaux.

Entendu sur le dossier varanyen après que le député fédéral et chef de file du FPR Ruy Canales, l'eut rapproché du conseil fédéral, Eli Bryggman aurait manifestement provoqué le renforcement des positions gouvernementales sur cette guerre civile du proche-orient, démontrant l’insolubilité du dossier sans une action armée et l’inévitable défaite des forces révolutionnaires sans l’accomplissement d’opérations de soutien.

La contre-révolution, vouée à gagner et à réprimer sans intervention extérieure.


“Le pouvoir impérial du Shah a tout intérêt à jouer la montre puisqu’il détient encore la majeure partie de l’appareil productif du pays. La Révolution quant à elle, elle joue avec des moyens bien limités et souvent récupérés sur le théâtre des opérations. Seul le pouvoir impérial a accès au marché international des armements et ça change tout quand l’on sait qu’il détient encore la majeure partie des puits de pétrole là où la Révolution, quand bien même elle serait détentrice de plusieurs d’entre eux, n’a pas les infrastructures, le réseau, la visibilité en somme, pour commercialiser le pétrole sur les marchés internationaux” stipule quant à lui le politologue Sampson Lineboro, spécialiste des conflits au proche-orient afaréen.

Malgré toute la soudaineté et l’importance de la Révolution, portée par le Front National Varanyen, il est clairement établi que les deux belligérants ne se battent pas avec les mêmes armes, et que le Shahab al-Shah entretient encore les moyens matériels et la mise en relation nécessaire au financement ainsi qu’à l’armement de la contre-révolution.

Le commandement de l’Alliance Nationale Varanyenne légitimé par de premières livraisons d’armements arkencans.


Aserjuco, la capitale fédérale, a déjà contribué à l’acheminement d’armes légères et de plusieurs engins motorisés vers le sud du Varanya, où les révolutionnaires tentent avec abnégation de tenir leurs positions devant les forces gouvernementales varanyennes. Une décision conséquente et jusqu’ici abordée avec une certaine prudence, de crainte de faire apparaître une Fédération isolée, devant les positions disparates et timides de plusieurs nations étrangères.

La Présidente fédérale Abrogara, qui avait réuni le conseil de la Fédération le 16 juillet dernier encore, a souligné la réussite d’une concertation entre les présidences des trois états fédérés. Une concertation qui s’est traduite par la définition ainsi que l’adoption d’une approche commune, préconisant une aide militaire renforcée à destination du mouvement pour l’Alliance Nationale Varanyenne. Les dernières déclarations en provenance d'Aserjuco, suivis des premières livraisons d'armes à destination de l'Alliance Nationale Varanyenne, expriment dès lors toute la gravité ainsi que toute la considération de nos gouvernants, pour un rebattement des cartes au proche-orient.
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El Vigilante

10 septembre 2003 - Les immigrés quechaïs, point de départ de la délinquance dans les îles encolanaltèques.



Délinquance issue de l'immigration quechaïs
9% des Quechaïs immigrés deviennent des primo-délinquants dans les 2 premières années suivant leur entrée sur le territoire de la Fédération.


L'immigré quechaïs, fauteur de troubles ou faux coupables troublés?


Au sein de la Fédération, comme dans tous les pays développés et susceptibles de catalyser certains flux migratoires, la pression née de l’immigration cause l’émergence de certaines tensions communautaires, à l’instar de celles rencontrées aux Encolanas. “Fréquemment, une convergence des idées se forme dans l’inconscient collectif, pour identifier un lien tangible entre l’immigration dite subie et l’insécurité” a déclaré le criminologue Odo Zambrano. “La figure de l’immigré vient alors cristalliser autour d’elle, tout le ressentiment d’une société défaillante. Chômage, insécurité, insalubrité et problématique sanitaire, tous les maux se lient ensuite à la présence sur le territoire, de ces naufragés du sort.”

Un jugement de valeur dont nous avons cherché à connaître la légitimité, nous proposant d’en faire l’analyse critique fondée sur plusieurs données chiffrées en lien avec l’activité criminelle et délictuelle des Encolanas, tout en reconnaissant que notre étude des statistiques policières ne nous offre pas la possibilité d’identifier de manière relativement palpable, la délinquance des étrangers quechaïs sur l’ensemble de la Fédération. Pour ce faire, notre étude s’est appuyé sur le suivi d’un panel de 420 immigrés quechaïs arrivés aux Encolanas après 1995 et avant les années 2000. Il faut également garder à l’esprit que cette enquête ne pouvait concerner que les personnes issues d’une immigration légale, elle exclut donc un ratio consolidé sur la base des autres quechaïs qui auraient fait le choix de rejoindre les Encolanas de manière clandestine.

Ce constat devra ensuite nous amener à sonder les différentes causes et les différents contextes, qu’ils soient locaux ou nationaux, amenant au développement de cet état de fait.
Ainsi sur un panel de 420 immigrés en provenance du Quechaïmar, entrés sur le territoire encolanaltèque entre 1995 et 2000, il en est ressorti que 38 d’entre eux avaient été impliqués (et condamnés!) dans des affaires délictueuses, voire criminelles.

Les registres des tribunaux de grande instance n’étant pas publics comme le sont ceux des tribunaux de commerce ou encore les conseils des prud’hommes, nos données sont extraites de différentes recherches d’article de presses locaux et évoquant la condamnation ou d’anciens membres des forces de l’ordre dont nous tairons l’identité et ayant encore accès à des bases de données numériques sur les antécédents judiciaires.

Plus de délinquants dans le panel des immigrés quechaïs.


“Sur les 420 personnes passées sur la base de traitement des antécédents judiciaires, 38 d’entre elles (soit 9%) étaient connues des fichiers de police” confie la journaliste Brenda Cotilla. C’est 2 fois supérieure aux résultats obtenus en ce qui concerne les communautés albelaises ou 3 fois supérieures à ceux enregistrés auprès des communautés aumérinoises.”
Outre ce ratio, la journaliste alerte également sur la durée moyenne après laquelle un immigré quechaïs se fait connaître des services de justice. “Certes il y a un important nombre de délinquants et criminels au sein du panel d’immigrés quechaïs suivi, néanmoins la durée moyenne avant qu’un immigré quechaïs commette un délit ou un crime doit aussi nous alerter.”

Comparativement aux panels des albelais et des aumérinois, les immigrés quechaïs accèdent effectivement plus tôt à la primo-délinquance. Sur les 38 délinquants et criminels enregistrés, une vingtaine d’entre eux se sont fait condamner par les services de la justice à peine un an après leur entrée sur le territoire encolanaltèque. Considéré sur l’ensemble des 38 immigrés, la durée moyenne qui sépare l’arrivée d’un des délinquants immigrés quechaïs sur le territoire encolanaltèque et leurs entrées dans la primo-délinquance est de 2 ans. Toujours mise en parallèle avec les panels d’autres communautés étrangères, cette durée moyenne monte à 3 ans et demi lorsque l’on analyse le panel albelais (20 immigrés albelais fichés sur 420), et même jusqu’à 5 ans lorsque l’on arrive sur le panel aumérinois (13 immigrés aumérinois fichés sur 420).

COMMENT EXPLIQUER L'ACCES PRIVILEGIE DES QUECHAIS VERS LA PRIMO-DELINQUANCE?

Le Quechaïmar, terre de tous les excès.


Au départ de ce phénomène, il faut considérer le relatif fossé entre les communautés quechaïs et encolanaltèques, pourtant assimilables au même berceau culturel précolombien. Le Quechaïmar est une terre qui entretient certains paradoxes avec d’un côté des libertés collectives particulièrement restreintes quant au droit de vote, au droit à la démocratie, mais de l’autre d’importantes largesses faites aux libertés individuelles quant à la drogue ou encore l’acquisition d’armes à feu.

La violence est un mode d’expression pour ces jeunes qui, très vite, sont contraints de quitter l’école pour entretenir les conditions de vie des parents et abandonne toute critique intellectuelle d’un régime qui ne ménage pas son opposition. Lorsqu’un quechaïs arrive donc sur le sol encolanaltèque, l’écart peut sembler trop grand et l’intégration suffisamment compliquée, pour que des immigrés avec un faible taux d’instruction et un conditionnement par la violence, n’échappe à l’engrenage de la délinquance.

Drogues, armes et autoritarisme.


Pour le psychologue Marcello Beldade, “ce n’est pas tant l’excès des libertés individuelles que l’autoritarisme du pouvoir de Chipata qui sont en cause.” Les immigrés qui ont fui l’oppression politique au Quechaïmar auraient un rapport différent à la liberté et s’interdiraient une restriction de celle-ci après leur arrivée aux Encolanas. “Les gens ont fui un régime autoritaire, avec un idéal de liberté qu’ils cherchent auprès d’un pays étranger. Certains acceptent mal l’application de certaines lois régissant la vie en société. Ce n’est pas qu’un facteur économique qui voudrait que les immigrés arrivant sans le sou tombent dans la délinquance avec pour seule motivation l’enrichissement, il y a une réelle philosophie derrière l’engrenage criminel des immigrés quechaïs…”

La doctrine communiste, égérie de l’appropriation et terreau de la délinquance juvénile.


En marge de cette recherche de liberté, il y a effectivement une école philosophique propre au Quechaïmar et partagée par quelques États marginaux sur la scène internationale : le communisme. Plongés dans une logique égalitaire où tout est dû, les quechaïs ont une notion singulière de la propriété. “Le communisme, c’est l’idée que le peuple prenne le pouvoir et chasse ceux qu’ils considèrent comme les spoliateurs” rappelle le politologue Dante Piñón. “Confronter des immigrés quechaïs à la liberté d’entreprendre, à la réussite personnelle ou à une forme de méritocratie en société, n’est pas sans risque…”

Devant ce constat et malgré des spécificités culturelles relativement proches, les flux migratoires en provenance du Quechaïmar peinent à s’intégrer au sein de la Fédération d’Arkencheen, notamment aux Encolanas où ces flux affichent le plus fort taux de délinquants.
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Trabajador

4 octobre 2003 - PIRATERIE: Un pirate de renom déclare renoncer à la piraterie et demande à être gracié par les autorités encolanaltèques.



Le pirate Rigano
Prise de vue selfie du pirate Mariano Amengual dit "Rigano" en train d'approcher un bâteau de plaisance lui-même décoré sur la thématique des pirates.


Une figure notoire de la piraterie.


Il est l’un des pirates à la plus forte notoriété après avoir écumé la mer des Campos Azules, l’océan aleucien et récupéré un demi-million d’arkams par le biais des rançons, Mariano Amengual dit “Rigano” a annoncé hier soir renoncer à l’exercice de la piraterie. Il compte parmi les plus illustres noms de la piraterie moderne, le très célèbre (et très recherché) pirate Mariano Amengual dit “Rigano” s’est constitué prisonnier auprès des autorités encolanaltèques où il a émis la volonté de se soumettre à la justice du pays pour ses nombreux crimes et délits commis en hautes mers. “Cela fait 5 ans que je vis pour et de la piraterie, mais puis-je seulement dire avoir vécu quand il s’agit de 5 ans de cavale et d’anonymat ?” lâchait-il aux caméras de journalistes qui l’attendaient devant le tribunal de grande instance à Jacalbulco.

En effet, l’homme a passé les cinq dernières années de sa vie à orchestrer des actes de piraterie à l’encontre de navires marchands ou même pire encore, des navires plaisanciers. Tout cela appartient au passé, finira-t-il par affirmer 3 jours plus tard en présence de plusieurs officiels encolanaltèques, pour ce quadragénaire “la vie est ailleurs et à partir de maintenant, je ne serai plus associé ou associable à de quelconques activités criminelles. Si des personnes encore nourries par la piraterie me regardent, je vous encourage à également venir déposer vos armes et à renoncer publiquement à la commission de nouveaux crimes.”

Des faits d’armes de piraterie hautement célèbres.


La notoriété du pirate Rigano s’est formée autour de trois faits d’armes rendus particulièrement célèbres à travers la scène maritime internationale. Le premier remonte en décembre 1997 où Rigano et ses hommes sont parvenus à monter à bord du navire-citerne Kampous, un tanker afaréen chargé d’effectuer une livraison de pétrole pour le compte de l’état heenylthain, long de 300 et quelques mètres et convoyant l’équivalent de 2 millions de barils de pétrole brut, sa prise a un grand bruit dans le monde financier.

Sa deuxième prise est celle d’un cargo de transports d’armements en provenance d’Eurysie le 4 février 1999. Le navire devait également gagner la Heenylth où ses marchandises auraient servi à l’équipement des forces d’autodéfense heenylthaines. Au-delà de l’aspect financier (puisque la majeure partie de l’équipement a été laissé à bord du cargo) c’est surtout la portée belliqueuse de cet acte qui l’a fait remarquer, jusque dans les sphères étatiques de la Heenylth.

Son dernier acte retentissant est intervenu en mai 2001, lorsqu'il s'est filmé en train d'attaquer un bateau de plaisance arkohan, construit sur le modèle des mythiques navires pirates du XVIIe siècle. Il a pris en otages ce jour-là 14 personnes dont il obtint 240 000 arkams de rançon.

Une pression accentuée dans la lutte contre la piraterie.


Il faut reconnaître que la reddition de ce criminel notoire intervient à une époque où l’effort du gouvernement fédéral pour endiguer la piraterie s’est particulièrement accru. Des moyens matériels supplémentaires, des organisations pour repenser la gestion des flux maritimes, tout est mis en œuvre depuis ces 2 dernières années pour trouver l’efficience et l’efficacité d’un dispositif de lutte contre la piraterie. “La piraterie fait peser un risque sur les coûts des marchandises importées et exportées ainsi que le prix des assurances à la personne, la combattre est nécessaire au maintien de la bonne santé économique du pays. Mais c’est aussi une affaire politique puisque l’exercice de la piraterie empiète la souveraineté de l'État dans la gestion sécuritaire de son espace territorial maritime ou terrestre.

Depuis que la piraterie est née dans l'Histoire ancienne, celle-ci a toujours été associée à tort ou à raison, à des personnes souhaitant s’affranchir du système et des institutions. Chaque attaque et acte de piraterie relevait donc d’un nouvel affront tourné vers les instances politiques de l'État ciblé. Même 500 ans plus tard, il est raisonnable de penser que l’image du pirate n’a guère évoluée…

Il faut travailler sur la réhabilitation des pirates et leur offrir des alternatives dès le plus jeune âge.


Pour combattre la piraterie, il nous appartient donc de lutter contre les racines de celle-ci, des racines animées par la pauvreté et l’exclusion. En cela, le ministre de l'Intérieur, de la Justice, et de la Défense Alonzo Villaponte (CEN - Coalición para el Éxito Nacional) a déclaré se réjouir de pouvoir entendre les personnes s’étant entretenus par la commission d’actes délictueux et criminels infâmes, renoncer à leur forfait et rappeler que les valeurs chrétiennes triomphent toujours dans la quête des individus sur le sens à donner à leur existence.

De nombreux jeunes manquent de projets d’avenir aux Encolanas et dans certains territoires limitrophes avec un faible niveau de développement économique. Désabusés ou exclus, ces jeunes n’ont alors plus les moyens de s’entretenir par le travail.

La Fédération doit travailler au développement humain des populations les plus fragiles, y compris lorsqu’elles font parties intégrantes d’un État voisin au niveau de vie plus précaire que le nôtre…
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Trabajador

19 novembre 2003 - L’élevage industriel des crevettes encolanaltèques, terreau des politiques économiques et sociales de ce territoire fédéré.



Elevage industriel de crevettes aux Encolanas.
Développé à l'échelle industrielle, l'aquaculture et particulièrement l'élevage de crustacés, a considérablement impacté le niveau de vie des encolanaltèques.


L’exploitation industrielle de la crevette, un enjeu social et économique de premier plan aux Encolanas.

Très présente au sein du tissu économique encolanaltèque, la pisciculture tend à se développer sur le territoire insulaire et offre de plus en plus d’empreintes notables dans la région. Premier de ces enjeux d’importance, la destruction de sites dominés par la mangrove pour y introduire les bassins d’élevage. Si la présence de mangroves a été clairement identifiée par la communauté scientifique comme une protection efficace contre les catastrophes naturelles elle est aussi une perte d’argent pour les collectivités ainsi que les pouvoirs publics qui pourraient faire exploiter ces espaces.

Seulement voilà, si une catastrophe naturelle devait endommager les habitations et les autres structures de plusieurs quartiers résidentiels, les assurances et leurs clients seraient en droit de poursuivre les pouvoirs publics si un lien entre les nouveaux aménagements (autorisés par les pouvoirs publics locaux) et la majoration des dégâts causés par la catastrophe était démontré. Des contraintes et des avantages contrastés qu’il est difficile de tenir en équilibre sur la balance.

En plus de ces enjeux sécuritaires, la privatisation de certaines zones du littoral encolanaltèques rend tout accès impossible aux populations locales, venues y pratiquer des activités de pêches en mer notamment.

Un impact social non négligeable, qui demande des corrections.

D’une dimension strictement sociale cette fois-ci, la discontinuité des contrats pour les ouvriers travaillant sur ces sites de production entretient elle aussi une certaine précarité dans la société civile encolanaltèque. “Si l’aquaculture est aujourd’hui un levier économique de premier plan pour dynamiser le territoire encolanaltèque, il ne faut pas oublier le lourd tribut actuellement versé en contrepartie, notamment pour ce qui a trait à la déforestation des protections littorales naturelles ou encore la sécurité du travail dans le monde ouvrier de ces secteurs” vient nuancer l’économiste Romina Escribano. “Il y a un combat à mener pour faire coïncider l’intérêt purement économique de ces activités humaines locales, et celui social.”

Sur l’année qui vient, le gouvernement de Tomás Villacrés a prévu de monter un groupe de travail parlementaire, directement rattaché au ministre de la finance et de l’économie Ángel Juderías. Ce groupe parlementaire sera chargé de construire, en lien avec les syndicats du secteur de l’aquaculture, un cahier des charges susceptible de concentrer des propositions d’actions concrètes en faveur du développement économique et social de la filière, tout en limitant les atteintes sur les champs environnementaux tout particulièrement.

Développer une aquaculture performante et vertueuse, qui soutient sans exploiter le monde ouvrier ni entretenir la misère des travailleurs pauvres, un projet social qui bénéficie d’ores et déjà du soutien de la Liga Independiente para la Reconciliación (LIR - gauche modérée), là où le Movimiento Igualitario de Clases (MIC - gauche radicale) parle quant à lui d’un tour de passe-passe à destination des dupes.
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El Legado
11 décembre 2003 - Les îles du Burbujas Verdes accueillent un flot continu de touristes sur la période hivernale.


Touristes de la saison hivernale
Chaque année, les îles encolanaltèques des Burbujas Verdes maintiennent une fréquentation touristique soutenue pour les fêtes du réveillon.


Une situation géographique privilégiée pour maintenir l'activité touristique toute l'année.

Alors qu'un bon nombre des pays voisins d’Aleucie enregistre des températures en forte baisse maintenant que nous mettons les deux pieds dans le mois de décembre, les îles des Burbujas Verdes affichent elles un climat idéal pour accueillir les touristes en bordure d’océan. Là où la saison hivernale coupe court aux activités touristiques dans le nord du continent, les îles encolanaltèques jouissant d’une certaine proximité avec l’équateur jouent les prolongations. Un cadre climatique d’exception qui profite au secteur touristique.

Quel atypisme n’avons-nous pas lorsque des gens viennent se souhaiter la bonne année en bikini sur le sable blanc d’une plage faisant front à une eau turquoise? Plusieurs milliers de touristes semblent partager ce constat puisqu’ils viennent chaque année immortaliser ainsi les dernières minutes de l’année écoulée.

Avec une moyenne de 7 heures d'ensoleillement par jour, des températures ne tombant pas souvent en dessous de 20°C et un nombre de jours de pluie rarement plus élevé que quatre, le territoire encolanaltèque est de toute évidence, l’une des destinations à retenir pour occuper votre mois de décembre si vous souhaitez rester au sec. Et sur ce territoire, ce sont bel et bien les îles des Burbujas Verdes qui ont la côte, avec le maintien de ses infrastructures de sports nautiques.

Une fréquentation hors norme pour les établissements touristiques des Burbujas Verdes (ENCOLANAS).

Une des conséquences notables de cet engouement, l’affichage complet de certains sites touristiques près d’un an à l’avance. De nombreuses infrastructures hôtelières viennent en effet afficher complet une année sur l’autre. “Si vous consultez le planning des réservations pour l’hiver 2004, vous constatez que la dernière semaine de décembre affiche complet. Et il en est ainsi pour de nombreux établissements, qu’ils relèvent de l‘hôtel ou de la chambre d’hôtes…” nous indique Pablo Estranio, directeur d’établissement pour l’hôtel le Suevale.

Installé dans les Burbujas Verdes depuis 12 ans, l’homme est capable de nommer une large partie de sa clientèle fidélisée, mais ces dernières années, de nombreux touristes notamment étrangers, ont fait leur apparition aux Burbjas Verdes, cassant un peu la relation familiale que le gérant pouvait entretenir avec sa clientèle. “C’est un signe que la clientèle s’est quelque peu renouvelée. Les Encolanas bénéficient maintenant d’une certaine notoriété et son nom circule dans la liste des bons plans touristiques pour la saison hivernale…”

La tendance se confirme et les bons tuyaux jusque-là partagés entre initiés commencent à avoir une visibilité auprès du grand public. Des faits rapportés par les professionnels et les institutions touristiques encolanaltèques, telles que l’office du tourisme de Telba, sur l’île nord des Burbujas Verdes. Il y a une véritable tendance autour des vacances d’hiver passées à la plage sous les tropiques et celle-ci conditionne les autorités encolanaltèques dans leur politique de développement urbain pour ce territoire prisé des touristes de manière continue.
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El Vigilante

15 décembre 2003 - Coupes à la tronçonneuse, le phénomène qui inquiète les pouvoirs publics encolanaltèques, en peine dans la professionnalisation de certains métiers artisanaux.


Coupe à la tronçonneuse, une pratique marginale qui continue de tuer chaque année.
Après avoir enregistré 3 décès à la tronçonneuse en 2003, le gouvernement encolanaltèque souhaite professionnaliser certains métiers artisanaux.


Des pratiques périlleuses en recrudescence aux Burbujas Verdes.

Sur certaines îles encolanaltèques, où le déclassement des populations et la privation de certaines commodités se font ressentir, la sécurité autour de plusieurs pratiques professionnelles est remise en cause.Ainsi dans certaines communautés, il n’est pas rare que des personnes viennent pratiquer contre rétributions, des services entretenant des risques graves pour la santé. L’utilisation de la tronçonneuse par certains coiffeurs des îles aux Burbujas Verdes en est la preuve la plus criante, avec la survenue de 3 morts violentes dans cette région en 2003.

C’est en effet à Atuceta (Dans les Burbujas Verdes aux ENCOLANAS), que le troisième décès auprès d’un coiffeur non déclaré a été enregistré. Le coiffeur, arrêté et accusé d’homicide involontaire, était connu localement pour s’être lancé depuis quelques années dans la pratique de techniques de coupes atypiques, occultant les outils de la profession pour privilégier une utilisation de la tronçonneuse.

Si une telle pratique ferait paniquer n’importe lequel des habitants de la capitale, certaines communautés insulaires s’amusent d’un excentrisme dont elles revendiquent la paternité. A quoi bon entretenir un arsenal d’outils professionnels valant ici un salaire de coiffeur sur 2 mois, là où des outils de la vie quotidienne suffisent à couper un cheveu? C’est une question que se sont posés plusieurs coiffeurs artisanaux des Burbujas Verdes après qu’ils aient proposé la réalisation de coupe de cheveux par le biais d’outils particulièrement dangereux. Si jusqu’ici le coiffeur Jonatán Arboleda avait fait preuve d’une prestation de qualité hors norme, comme en attestent plusieurs vidéos prises par sa clientèle où l’on voit l’homme manipuler une tronçonneuse à quelques centimètres de la tête d’un client, une fatigue passagère s’est finalement révélée tragique sur sa dernière prestation.

Une technique réelle, jusqu’ici louée pour sa précision, qui vient pourtant d’entrer sur sa marge d’erreur, ôtant la vie à un quadragénaire du nom de Cristóbal Zoido. Sous l’effet d’un mauvais geste, Jonatán Arboleda a effectivement heurté sa lame contre la nuque de son client, le tuant instamment et sur le coup.

Une prise de risques née du déclassement de cette région.

Relativement pauvres (à l’exception des promoteurs immobiliers et professionnels liés au tourisme), les Burbujas Verdes se sont marginalisées au sein de certains villages. Une marginalisation dictée par l’absence d’études supérieures et de certifications professionnelles, mêlée à une relative pauvreté qui ne permet pas aux professionnels de cette région, de démarrer sur un pied d’égalité avec les autres.

Effectivement, l’éloignement des Burbujas Verdes et les fournisseurs en outils professionnels étant exclusivement implantés sur l’île de Barano, le coût de certains produits manufacturés apparait excessivement plus élevé que lorsqu’ils sont commercialisés sur l’île de Barano, si l’on compare les revenus moyens d’un ménage situé aux Burbujas Verdes et ceux d’un ménage installé sur l’île de Barano.

Les autorités encolanaltèques doivent légiférer répondent les syndicats.

Devant le manque de professionnalisation de certains artisans locaux des Burbujas Verdes, l’état est sommé de réagir par l’alliance syndicale des coiffeurs encolonaltèques, qui invite les pouvoirs publics au déploiement de moyens en faveur des petits commerçants du monde de la coiffure. Si jusqu’à présent le laxisme étatique faisait le jeu du syndicat, notamment par l’absence d’une réglementation qui soit restrictive à la profession de coiffeurs, les récentes tragédies intervenues sur l’année écoulée plongent le gouvernement dans une position inconfortable après qu’il lui était reproché de déclasser certaines de ces îles peu peuplées, au titre qu’elles ne constituaient de réservoirs électoraux solides.

Piqué au vif, le gouvernement de Tomás Villacrés a promis de travailler à la mise en place d’un cahier des charges entourant certaines professions jusqu’ici non réglementées, et ayant entraîné la mort de plusieurs citoyens au niveau national.
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Resumen Diario

20 décembre 2003 - L’artisanat encolanaltèque, un secteur fragile qui se doit d’être mieux considéré.


Les professions artisanales, un chantier politique pour le gouvernement.
La professionnalisation des artisans, un acte indispensable à la survie de certaines compétences.


Avec la ratification du texte de loi pour la professionnalisation des métiers de l’artisanat, le gouvernement encolanaltèque de Tomás Villacrés offre un premier coup de projecteur sur ces actifs souvent déclassés et soumis à une rude concurrence faute d’un parcours de formation officiel et rendu obligatoire à la création de toute activité. Il en est désormais autrement avec l’adoption d’un texte de loi prévoyant le renforcement des formations nécessaires à la création d’une entreprise portée vers plusieurs secteurs d’activité tels que les soins du corps et toilettage, la restauration rapide etc…

Ce projet de loi intervient comme un véritable coup de projecteur autour de métiers jusqu’ici dévalorisés aux Encolanas.
Créée dans le cadre de ce projet gouvernemental, l’Agence Nationale de Promotion des Métiers de l’Artisanat (ANPMA) viendra en outre initier des campagnes de communication autour des professions associées à l’artisanat et qui justifieront désormais d’un parcours de formation et d’une validation en continue des habilitations relativement à la sécurité des biens et des personnes.

L’objectif est alors de faire connaître le niveau de technicité maintenant acquis par les professionnels de différents secteurs de l’artisanat.

Alimentée par une série de sondages menés par des chaînes d’information télévisées, l’ANPMA recueille périodiquement l’image de l’artisanat auprès des encolanaltèques. En effet, ces métiers bien qu’appréciés par les populations, restent encore mal connus du grand public et plusieurs personnes en son sein n’hésitent plus à se lancer dans la création d’une entreprise relevant de ce secteur, avec des critères d’hygiène et de sécurité plus que douteux. L’enjeu est alors de professionnaliser les artisans tout en présentant la technicité de leur activité au grand public afin qu’il puisse, si nécessaire, s’aligner sur une augmentation sensible du coût des prestations.

Le premier constat issu des enquêtes conduites auprès des encolanaltèques, est celui que les métiers de l’artisanat restent valorisés aux yeux des sondés à hauteur de 83%. L’exercice d’une activité artisanale reflète donc pour de nombreuses personnes interrogées, une démonstration de la valeur travail. Là où le bât blesse, c’est lorsqu’il est demandé aux sondés s’ils considèrent les métiers de l’artisanat comme l’expression d’une expertise technique.

Pour un peu plus de 35% des sondés, l’exercice d’un métier artisanal n’appelle aucune compétences particulières et se veut accessible au plus large nombre. Une hérésie qui motive la création de l’ANPMA, pour professionnaliser les auteurs de ces savoirs-faire d’exception.

Dépositaire d’un véritable savoir-faire, les artisans doivent malgré tout pouvoir être sécurisés face à une concurrence déloyale de nouveaux entrants sur le secteur d’activité. “Il faut démontrer des qualités humaines et des compétences techniques acquises par nos artisans. La formation diplômante est un levier réel pour stopper l’opportunisme de certaines personnes entrant sur ces professions, avec une assimilation douteuse des règles d’hygiène et de sécurité… Professionnalisme, sécurité et déontologie sont des maîtres mots pour espérer revaloriser les conditions de vie de nos artisans” insistait face à la caméra le ministre des Finances et de l’Economie, Ángel Juderías. Actrices économiques de proximité, les professions artisanales ont été comprises par le gouvernement encolanaltèque qui entend maintenant les suivre de près, pour permettre la création de nouveaux modèles de réussite sociale, elles qui restent encore jugées peu attractives par les populations.
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El Legado

4 janvier 2004 - Enfouissement des lignes électriques : quels atouts pour les Encolanas?


Réseau électrique enfoui
Dans les territoires insulaires des Encolanas, l’essentiel des lignes du réseau électrique domestique est encore aérien et cela, en dépit de la multiplicité des avantages autour de leur enfouissement.


Une négligence qui coûte au budget de l’urbanisme et de la distribution des énergies après que chaque année, un ou plusieurs épisodes de tempêtes en mer et de tempêtes tropicales ne viennent endommager les infrastructures en charge de la distribution d’énergie sur le territoire national.

Des aléas qui ont pour conséquences directes, une rupture d’approvisionnement en électricité ainsi que des coupures de courant au sein des foyers domestiques, une situation contraignante pour la diffusion de messages d’alerte et de conduites à tenir lors de ces mêmes catastrophes naturelles.

Le recours au câble sous-marin par les autorités heenylthaines, est l’opportunité pour le gouvernement encolanaltèque de prendre la juste mesure de cette innovation technologique. Déjà adopté et promu par le gouvernement fédéré de Sarah Kimble en Heenylth, le développement de ces pratiques est lié à l’éclatement poussé du territoire heenylthain, qui complique la mise en place d’une couverture internet et électrique complète.

Bien qu’un peu moins éparses que son homologue anglophone, le territorie encolanaltèque peut lui aussi tirer profit de nouvelles méthodes de construction et s’intéresser à la promotion des enfouissements de lignes électriques et de câbles internet.

Indubitablement, l’enfouissement du réseau électrique entretient des atouts autour de la protection des lignes en cas de tempête. Rappelons à ce titre que les Encolanas peuvent être sujets à un risque modéré de tremblements de terre marins et de tempêtes tropicales. Ainsi donc, il appartient aux autorités de s’en prévenir et de permettre la meilleure gestion possible de ces catastrophes, compte tenu de l’importante surface côtière de ces deux états.

Conjointement aux risques de catastrophes maritimes, c’est le risque de chutes d’arbres ou le bris de mobiliers urbains qui est susceptible de rompre les approvisionnements en électricité, dès la survenue de tornades subtropicales. “La destruction d’une ligne est une chose mais son usure, une autre” précise Elsa Covarrubias, ingénieure en génie électrique pour le groupe Brexon, acteur mondial de la production de câbles électriques.

Même positionnée au sein d’un pays dépourvus de la possible apparition de catastrophes naturelles, une ligne électrique aérienne coûtera toujours plus cher d’entretien qu’une ligne électrique enfouie.” Une donnée capitale et focalisée sur la maîtrise des coûts, pour positionner favorablement le projet en qualité d’investissement, et non de perte sèche pour le gouvernement encolanaltèque adepte d’une certaine rusticité lorsqu’il s’agit d’aménager les espaces urbains.

Néanmoins l’enfouissement du réseau électrique n’offre pas des conditions d'exploitation optimales, pour entretenir et réparer le câblage souterrain, la faute à une accessibilité réduite et l'engagement de certaines ressources matérielles qui vont ralentir les délais d'interventions sur les lignes là où celles aériennes offraient un libre accès à la zone d'intervention. Une mauvaise accessibilité au câblage qui oblige à l'utilisation d'un matériel plus conséquent là où le concours d’une nacelle suffisait à un dépannage des lignes haute tension aériennes.
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El Legado

10 janvier 2004 - Bercia, la première ville équipée d’un réseau électrique entièrement enfoui.


travaux d’enfouissement des lignes

Peuplée de près de 900 habitants, l'agglomération encolanaltèque au Sud-Est de la capitale de Jacalbulco, profite de la dynamique insufflée par le gouvernement, pour repenser la sécurité et l'esthétisme de ses installations.


Profitant de ses projets d’agrandissement pour se positionner parmi les chantiers prioritaires d’enfouissement du réseau électrique, Bercia sera l’une des agglomérations encolanaltèques parmi les premières à bénéficier d’un réseau électrique entièrement enfoui.

Située sur la côte Est de l’île de Barano dans la région de Priorca et composée de 85% d’habitations neuves ou de moins de 5 ans, la municipalité de Bercia souhaite faire coincider la récence des constructions résidentielles, avec une offre de service public innovante et ininterrompue. “Bercia est implantée sur les littoraux encolanaltèques, une zone soumise aux activités sismiques des plaques maritimes et aux tempêtes tropicales, c’est un secteur résidentiel récent et en voie de peuplement. On a coché toutes les cases permettant de positionner Bercia parmi les chantiers prioritaires de l’année 2004 et faire de la ville, le site expérimental d’un enfouissement complet de son réseau électrique” se réjouissait Delfina Illescas, la mairesse de Bercia. “A l’avenir, les activités sismiques de faible amplitude ne devraient pas occasionner la rupture du réseau de distribution électrique, c’est l'évitement d’un gros trou dans le budget de la commune qu’il aurait fallu dédier aux réparations.”

Un investissement pour Bercia qu’il faudra attendre un mois encore, avant qu’il ne soit réalisé l’ensemble des aménagements souterrains du réseau électrique sur les espaces constructibles de la commune. Si les 240 habitations de cette ville côtière de la Priorca voient aujourd’hui leur réseau électrique protégé, la mairie souhaite anticiper ses projets d’agrandissement pour se mettre en adéquation avec une politique d’aide à l'installation attractive sur le territoire. “Les travaux se poursuivront encore le mois à venir car les terrains constructibles ne sont, à ce jour, pas intégrés à la couverture d’un réseau électrique souterrain. Si l’on veut inciter de nouveaux ménages à s’installer, il faut débuter les travaux dès à présent.”

Depuis 3 mois déjà, les pelleteuses et marteaux-piqueurs avaient rythmé le quotidien des Bercianois(es), pour l’accomplissement de différentes tranchées au sein de la commune, permettant l’effacement des câbles électriques suspendus.

“Une délivrance” exulte la mairesse, pour qui l’enfouissement des lignes électriques est un facteur de sécurité et d’esthétisme prisé par ses nouveaux contribuables.

L’enjeu de ces aménagements est ainsi de maintenir la fiabilité ainsi que la qualité d’une fourniture d’électricité locale sans dénaturer les littoraux qui, dans la Priorca, constituent l’un des rares leviers d’attractivités et un des rares atouts topographiques de la région, en concurrence avec les Burbujas Verdes, ces îles encolanaltèques qui récoltent chaque année la plus grosse part de touristes locaux et internationaux…
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