Zafred Zacoumba se présenta essoufflé au premier bâtiment officiel qu'il pût trouver à sa sortie du bateau. Entrant d'une démarche hasardeuse dans le hall, il se fit interpellé par l'homme d'accueil.
"Vous allez bien Monsieur...?, commença-t-il.
-J'ai...j'ai besoin d'une protection. J'ai été chassé de chez moi, haleta Zafred.
-Vous n'avez pas de domicile ? Je suis désolé, mais je ne peux pas faire grand-chose pour vous, vous adressez à la mauvaise magistrature.
-Ah... un long silence gêné s'ensuivit, puis Zafred reprit ses esprits : Je viens de Sehras, au Banairah. Puis en voyant la perplexité de son interlocuteur : Un pays en Afarée, là où il y a plein de sable vous savez. J'étais en train de composer mon œuvre dans des rochers près des remparts. Il n'y a pas grand-chose à faire là-bas, vous savez. Je pensais faire plaisir aux gens en égayant ces tas de briques inertes, mais ces citadins sont si étroits d'esprit qu'ils m'ont fait sortir de la ville. En voulant rentrer chez moi, on m'a jeté ma peinture dessus, et les policiers m'ont expulsé de la région. Peu de temps après, on m'a informé que j'allais être cible d'un procès pour dégradation de lieux publics et que j'allais sûrement écoper d'une amende impossible à payer. J'ai dû partir en précipitation et donc j'ai avancé mon départ pour Heon-Kuang où je voulais aller depuis un moment pour recommencer ma carrière artistique. Seulement, je n'ai pu faire aucune démarche et je n'ai rien ici."
"Vous allez bien Monsieur...?, commença-t-il.
-J'ai...j'ai besoin d'une protection. J'ai été chassé de chez moi, haleta Zafred.
-Vous n'avez pas de domicile ? Je suis désolé, mais je ne peux pas faire grand-chose pour vous, vous adressez à la mauvaise magistrature.
-Ah... un long silence gêné s'ensuivit, puis Zafred reprit ses esprits : Je viens de Sehras, au Banairah. Puis en voyant la perplexité de son interlocuteur : Un pays en Afarée, là où il y a plein de sable vous savez. J'étais en train de composer mon œuvre dans des rochers près des remparts. Il n'y a pas grand-chose à faire là-bas, vous savez. Je pensais faire plaisir aux gens en égayant ces tas de briques inertes, mais ces citadins sont si étroits d'esprit qu'ils m'ont fait sortir de la ville. En voulant rentrer chez moi, on m'a jeté ma peinture dessus, et les policiers m'ont expulsé de la région. Peu de temps après, on m'a informé que j'allais être cible d'un procès pour dégradation de lieux publics et que j'allais sûrement écoper d'une amende impossible à payer. J'ai dû partir en précipitation et donc j'ai avancé mon départ pour Heon-Kuang où je voulais aller depuis un moment pour recommencer ma carrière artistique. Seulement, je n'ai pu faire aucune démarche et je n'ai rien ici."
Ce discours décrivait bien ce maladroit incompétent qu'est Zafred. Mais comprenez-le, comprendre tout de travers est un défaut avec lequel il est difficile de composer. Seulement, par grande chance, il ne devait pas être le seul dans la situation dans l'histoire de l'exclave, alors l'homme d'accueil réfléchit, puis saisit un combiné...