28/05/2013
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[VALIDÉE] La République du Jashuria

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Création de pays : La République du Jashuria


Généralités :



Nom officiel : La République du Jashuria
Nom courant :Le Jashuria, le Pays-Fleuve, la République des Deux Océans
Gentilé : Jashurien, Jashurienne

Inspirations culturelles : Thaïlande, Malaisie, Singapour, Cambdoge
Situation géographique :Sud-est de Nazum

Langue(s) officielle(s) : La langue officielle du Jashuria est bien entendu le Jashurien (Malais). Les deux langues les plus parlées juste après la langue officielle sont l’Anglais et le Mandarin.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : L’unification des langues locales a eu lieu il y a plusieurs siècles. La République ne reconnait aucune autre langue que le Jashurien, qui est la langue administrative et parlée. Etant donné que le pays est situé à cheval sur deux océans et au contact de nombreuses cultures, les précédents gouvernements ont cherché à cimenter la cohésion de la nation en harmonisant le langage écrit et parlé afin de maintenir ensemble les deux rivages.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : « Grandit, mais ne vieillit pas »
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Dollar de Jashuria. La réforme monétaire de la Jashuria a été menée durant la seconde moitié du XXe siècle, avec l’ouverture du pays sur les autres continents. Se destinant à devenir une nation économiquement prospère, la Jashuria a abandonné le Ringgit et les monnaies précédentes pour un système de monnaie plus efficace et capable de s’adapter aux flux monétaires mondiaux. La confiance étant à la base de tous les échanges économiques, le Dollar de Jashuria est piloté par la Porte Dorée, la banque nationale Jashurienne et soutenu par des acteurs internationaux, ce qui assure une certaine stabilité de la monnaie.

Capitale : Officiellement, la capitale de la République de Jashuria est Agartha sur la côte sud. Toutefois, s’il s’agit du centre administratif et décisionnel de la République et sa vitrine sur le monde, il est de notoriété commune que la capitale symbolique et historique de la Jashuria est la métropole d'Azul sur la côte nord. Le pays affiche alors une structure bicéphale, avec un centre du pouvoir étatique et un centre du pouvoir symbolique. Il porte encore les traces de sa fragmentation passée en deux entités.

Population : 45 000 000 d’habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La Troisième République de Jashuria est un pays prospère du sud-est de Nazum, qui profite d’une situation géographique particulière. A cheval sur deux océans, la Jashuria est connue pour son immense canal ouvragé traversant le pays et ses architectures vertigineuses entourées de forêts tropicales. La Jashuria, aussi surnommée le pays-fleuve, ou la République des Deux Océans, s’est affirmée au XXIe siècle comme une contrée stable malgré des voisins belliqueux et un climat peu hospitalier.

L’histoire de la République de Jashuria se perd dans les conflits qui ont émaillé la péninsule sud-est de Nazum pendant des siècles. Les derniers écrits retrouvés font état d’un « Royaume aux Deux Océans » avant le Xe siècle, dont les cités de pierre s’organisaient autour d’ingénieux systèmes d’irrigation. Ce n’est qu’au XIIIe siècle que l’empire Yahudharma unifie les contrées du sud-est de Nazum et établit les bases d’un empire centralisé fondé autour de la figure du Dieu-Soleil et de sa vénération.

Les premiers marchands eurysiens arrivèrent vers le XVIe siècle dans la péninsule et établirent les premiers comptoirs, sous l’œil circonspect du Dieu-Soleil. L’empire Yahudharma, alors moribond et décadent, ne put saisir l’opportunité que constituait l’ouverture du commerce sur d’autres continents et s’effondra sous les pressions internes et externes. Les Jashuriens, profitant de l’arrivée de ces nouveaux acteurs dans la politique interne de l’empire, profitèrent de l’occasion pour s’allier avec ces nouveaux arrivants et commercer en bonne intelligence, allant jusqu’à les aider à s’installer et protéger leurs comptoirs. Le Jashuria, alors province de l’empire Yahudharma, profita allègrement de ses contacts prolongés avec les Eurysiens pour découvrir le monde au-delà des jungles luxuriantes et des vallées fertiles de l’empire.

Le Royaume de Jashuria naquit en 1760, dans le sillage de la fragmentation de l’empire Yahudharma. Royaume bouddhiste doté d’une monarchie élue par les hauts dignitaires, le royaume fut constamment placé sous la menace des pays voisins. Sa situation géographique particulière amena les puissances eurysiennes à établir une « alliance » avec le Royaume de Jashuria sous la forme d’un protectorat colonial. Pactisant avec les Eurysiens pour sauver l’intégrité de leur contrée à peine naissante, les Jashuriens durent accepter bon gré mal gré une administration coloniale sur leurs terres … ainsi que de superbes armes à feu et canons, à même de repousser les différents belligérants et de sécuriser le canal reliant les deux océans.

Quand l’empire Yahurdharma s’effondra totalement au début du XIXe siècle, la région se fragmenta en de nombreux potentats locaux. Le Jashuria tira son épingle du jeu, en utilisant les connaissances acquises auprès des Occidentaux pour créer un maillage territorial à même de consolider leur territoire, quand les autres nouvelles nations émergeant de la dislocation de l’empire s’enfonçaient dans la guerre. Il en résulte que le pays, bien que très fier de sa culture et de son histoire, reste particulièrement marqué par ses influences occidentales, bien plus que les autres pays de la région.

L’administration coloniale cessa dans les années 1850, quand les colonies de Nazum commencèrent à se soulever pour réclamer leur indépendance. Le Royaume de Jashuria fut pris dans la tourmente et du faire face à l’influence grandissante des indépendantistes. L’administration coloniale dut envoyer un détachement lourdement armé pour rétablir la situation, mais les indépendantistes, probablement appuyés par d’autres nations eurysiennes, firent tomber la monarchie élective ainsi que l’administration coloniale, établissant ainsi la Première République du Jashuria.

La Première République dura près d’un demi-siècle et tomba dans les années 1920. Un parti communiste particulièrement bien armé et soutenu par des puissances extérieures au début du XXe siècle mis fin à l’expérience de la Première République du Jashuria. Cette expérience communiste dura deux décennies et fragmenta le pays en deux régions antagonistes et farouchement opposées : la Démocratie Populaire du Jashuria – communiste – et l’Entente du Jashuria – junte militaire loyale au gouvernement légitime. Les Jashuriens se mirent à quitter le pays en masse, établissant des diasporas partout en Nazum, afin d’échapper à l’autoritarisme des communistes et à l’esprit revanchard du précédent gouvernement.

Le Jashuria entra dans la seconde moitié XXe siècle par la petite porte. Coupé en deux, le pays sombra dans une période de récession, dont il ne sortit pas indemne. Ceci eut pour conséquence de disperser sa population aux quatre vents, créant des enclaves jashuriennes dans les grandes métropoles de Nazum. Le peuple déraciné, incapable de rentrer chez lui, se mit au contact des pays les accueillant, et préparèrent le terrain à la reconquête du Jashuria, aussi bien dans les cercles intellectuels, qu’auprès de l’opinion populaire. L’image d’un peuple opprimé, pris entre deux extrèmes aussi dangereux l’un que l’autre, eut un bel écho auprès de la presse internationale et poussa les nations eurysiennes à intervenir une nouvelle fois dans la région.

Ce fut pendant la seconde guerre mondiale que l’aide internationale vint redéfinir le destin du Jashuria. La diaspora jashurienne, aidée des Eurysiens, parvint à reprendre le territoire national aux mains des communistes et de la junte militaire. Le prix à payer en vies humaines fut élevé, mais permit au pays de se retrouver à nouveau unifié sous l’égide de la Seconde République de Jashuria.

La Seconde République de Jashuria entra dans la seconde moitié du XXe siècle comme un boulet de canon. La défaite des communistes et des nationalistes, ainsi que l’acculturation de l’élite jashurienne aux idées occidentales conduisit à un développement sans précédent du libéralisme politique et économique. Le Jashuria s’ouvrit complètement sur l’extérieur et se mit à participer activement au commerce mondial, désireux de montrer qu’il pouvait être non seulement un acteur économique de première importance, mais aussi un havre de stabilité dans une région souvent connue pour ses guerres. La stabilité de cette Seconde République permit la réalisation de grands travaux et de remettre le pays sur la scène internationale. Le pays s’engagea sur la voie d’une modernisation rapide et les Jashuriens, toujours connectés à l’extérieur du continent via leurs diasporas, investirent allègrement dans les entreprises étrangères afin d’attirer de nouveaux capitaux dans le pays.

La Troisième République fut proclamée au début du nouveau millénaire, avec une nouvelle constitution permettant de répondre aux défis du XXe siècle. Ouvert sur le monde et doté d’une politique mercantile, le Jashuria se concentre sur ce qui fait sa renommée : sa capacité à établir des infrastructures et à aménager le territoire. Doté d’esprits brillants en matière d’ingénierie civile, le pays compense sa faible force armée par une ingéniosité incroyable quant il s’agit de maîtriser son territoire et d’en exploiter la moindre parcelle.


Mentalité de la population : Façonnés par un climat capricieux, un territoire difficile à dompter et des traditions bouddhistes millénaires, les Jashuriens constituent un peuple reconnu pour la qualité de son architecture et son ingéniosité. Constitué traditionnellement autour de guildes et de corporations spécialisées dans des secteurs précis, les Jashuriens ont traditionnellement cherché à valoriser les compétences individuelles, si celles-ci pouvaient être mises au service du groupe. Il en ressort que l’individualisme n’est pas perçu comme néfaste au sein de la société s’il est mis au service du plus grand nombre et de la prospérité commune. Un proverbe jashurien étrangement traduit dit d’ailleurs : « Individuellement groupés ». C’est une traduction un peu étrange, mais toujours valable aujourd’hui.

Les Jashuriens ont grandement profité de l’ouverture du commerce international pour embrasser avec entrain l’économie de marché, tout en parvenant à conserver un socle de traditions fortes et bien ancrées dans leur territoire. La société Jashurienne s’articule autour de l’idée d’un subtil équilibre entre l’individu comme sujet de droit et ce qu’il apporte à la prospérité commune. Le pays ayant vécu les affres du communisme et du nationalisme, la société jashurienne est aujourd’hui acquise au libéralisme économique et social, notamment par l’acculturation de sa diaspora aux idées occidentales.

Les Jashuriens forment un peuple résilient et habile, qui n’hésite pas piocher dans de multiples influences si cela peut lui servir au quotidien. Il est de notoriété commune que les populations les plus sensible à la mondialisation vivent sur les côtes. Le sud du pays est plutôt ancré dans des influences eurisiennes, aryèdiennes et ashtrienne tandis que le nord du pays reste imprégné de cultures yokaï et lavyrienne et nikawa, car plus proche géographiquement. Le centre du pays, quant à lui, reste profondément ancré dans la culture locale.

Son ingéniosité architecturale mise à part, la société jashurienne est fière de sa cuisine, particulièrement épicée, qui s’est considérablement enrichie avec le commerce d’épices sous l’administration coloniale. Si le riz reste la base de l’alimentation, les tables jashuriennes n’ont pas à rougir devant les plats aryèdiens !

Diplomates, les Jashuriens ont bien compris que leur pays n’était pas le plus puissant, ni le plus « attendu » sur la scène internationale. Préférant se positionner comme médiateurs dans la région qu’ils contrôlent, les Jashuriens savent pertinemment que s’ils veulent tirer leur épingle du jeu, ils se devaient de bien comprendre les règles du Grand Jeu dans lequel ils viennent juste d’entrer. Il n’en reste pas moins que la population jashurienne, souvent déracinée au fil des âges, n’a pas peur de se confronter à d’autres cultures.

Les Jashuriens deviennent officellement adultes à l’âge de 20 ans. Les traditions jashuriennes étant mêlées au bouddhisme, des rites de passages sont devenus caractéristiques de la société jashurienne. Les deux rites les plus notables sont la pratique du mandala et le rite du foyer.

La pratique du mandala est ancrée dans la culture jashurienne comme outil de méditation, mais aussi comme manière pour les Jashuriens de faire le point sur leur existence. Utilisés régulièrement, les mandalas recouvrent de nombreuses architectures jashuriennes et servent comme outils de communication, mais aussi de réflexion.

Le rite du foyer est un héritage culturel jashurien qui n’est pas lié au bouddhisme mais qui rythme la vie des jeunes jashuriens depuis des siècles. Ce rite vise à doter le jeune jashurien de trois compétences indispensables pour sa vie : savoir construire un toit, savoir se nourrir et enfin savoir faire un feu. Les jeunes jashuriens doivent passer symboliquement ces rites de passage durant leur jeunesse (généralement 12, 16 et 20 ans) afin de montrer à leurs parents qu’ils seront capables de faire face aux difficultés de la vie, même loin de leurs foyers. Ces rites sont pris très au sérieux par les Jashuriens, même si pour beaucoup d’observateurs étrangers, ils peuvent sembler désuets (vu que tout le monde a accès à un fastfood, un hôtel et à un climatiseur au coin de sa rue !)

Place de la religion dans l'État et la société :L’Etat constituant la République de Jashuria est laïc. Si l’écrasante majorité de la population est bouddhiste, l’Etat n’intervient pas dans les affaires du religieux et réciproquement. Le bouddhisme est une religion parfaitement ancrée dans la vie commune et même si une partie des Jashuriens se revendiquent athée et ne participent pas aux cérémonies, l’influence bouddhiste reste présente dans la vie quotidienne. Les Jashuriens préfèrent que la religion reste une affaire privée et n’impacte pas les décisions de l’Etat, ni même que l’Etat ne se mêle de leurs consciences.



Politique et institutions :



Institutions politiques :
La Jashuria est une république parlementaire dont les institutions ont été largement influencées par les idées eurysiennes. Cette république est cimentée par la Constitution de 2001. D’un point de vue technique, il s’agit d’une république parlementaire à suffrage universel direct. Les institutions sont basées sur la séparation des pouvoir législatifs, exécutifs, administratifs et judiciaires.

L’unité de base de la politique Jashuryenne est le citoyen. Celui-ci doit avoir 20 ans et posséder le droit du sang ou du sol. Un service civique au sein des institutions est nécessaire pendant une période d’un an pour disposer du droit de vote, ce qui permet à chaque futur citoyen de se familiariser en théorie avec l’appareil d’Etat qu’il s’apprête à rejoindre.

Au niveau national, la république fonctionne sur le principe d’une assemblée parlementaire élue par suffrage direct par la population. Chaque représentant représente son canton et est élu pour une durée de 8 ans, de sorte que chaque partie du territoire puisse avoir un représentant. Au niveau local, des élections sont organisées tous les 4 ans pour élire les représentants des échelons territoriaux suivants : canton, districts et région.

Le Cercle Extérieur : le pouvoir législatif
La chambre des représentants, aussi nommée le Cercle Extérieur en référence au Mandala, constitue le pouvoir législatif du Jashuria. Le renouvellement des sièges est asynchrone entre les trois régions du Jashuria, ce qui évite à l’assemblée de se sentir trop tranquille et modifie de manière dynamique les alliances. Le Cercle Extérieur est composé des représentants de chaque canton (un canton regroupe plusieurs villes). La liberté d’association étant consacrée, les représentants des différents cantons se rassemblent en partis, tendances, … qui rythment la vie politique du pays. Le Cercle Extérieur peut créer des commissions, des groupes de travail, des organes de recherche, … Sa principale fonction reste de voter et de soumettre des lois et surtout, de proposer la composition du Cercle Intérieur.

Le Cercle Intérieur : le pouvoir exécutif
Le pouvoir exécutif est représenté par un ensemble de ministres et d’un premier ministre élu par le Cercle Extérieur pour une durée de 8 ans. Le pouvoir exécutif, aussi nommé le Cercle Intérieur du Mandala, agit sous mandat du Cercle Intérieur et a pour mission de diriger le pays. Les ministères sont chargés de développer la politique gouvernementale tout en parvenant à des consensus constructifs avec le Cercle Extérieur. Il va de soi que sans consensus, le gouvernement peut être déposé.

Le Cercle Supérieur : le pouvoir judiciaire
Le pouvoir judiciaire est attribué directement par la population et agit au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat. Constitué des hauts juges et des magistrats, cette entité est totalement indépendante en théorie par le vote, des intérêts partisans. Il veille au respect des lois, de la Constitution et des règlements édictés. Chargé aussi de la lutte contre la corruption, son pouvoir est particulièrement important dans le pays.

Le Cercle Inférieur : le pouvoir administratif
Au sein de l’Etat, le pouvoir administratif constitue une entité bien distincte de la politique. Le pouvoir administratif est représenté par ceux que l’on nomme le Cercle Inférieur du Mandala. Il s’agit d’une assemblée non-élue, composée de ceux que l’on nomme les corps intermédiaires. Si elle n’agit pas en assemblée, elle organise et fait fonctionner le territoire national pendant que les politiciens s’écharpent sur l’orientation à donner au pays. Ce pouvoir est structurant dans la République de Jashuria, mais il reste impersonnel et discret, car tel est le sacerdoce de l’administration.


Principaux personnages :

Siddhi Chalerm, directeur de la Porte Dorée : Figure austère et compétent de la Porte Dorée, la banque nationale du Jashuria, Siddhi Chalerm s’est illustré sur la scène internationale pour sa politique avisée en matière d’économie globalisée et sur l’assouplissement des droits de douane sur le Grand Canal afin de favoriser le commerce mondial. Bien que jeune comparé aux grands pontes ayant jusqu’à présent régit la Porte Dorée, Siddhi est une personnalité impitoyable quand il s’agit de politique et d’économie. On peut le retrouver généralement dans les grands forums internationaux traitant d’économie avec ses analystes, qu’il préfère aux politiciens. Siddhi rigole peu, boit peu et reste concentré sur ses objectifs … du moins tant qu’il est en représentation pour les intérêts du pays. La rumeur veut qu’il soit en train de monter en parallèle de ses activités officielles un comité visant à l’établissement de nouvelles cryptomonnaies.

Lalana Preecha, ambassadrice du Jashuria : Souriante et avenante, Lalana Preecha est l’ambassadrice officielle du Jashuria auprès des Nations Unies. Détentrice d’une thèse en droit international, cette personnalité pétillante et rusée a fait ses armes dans l’humanitaire et auprès de grands organismes internationaux avant d’être propulsée lors du dernier changement de gouvernement à la tête des diplomates jashuriens. Sa personnalité et son bon caractère en font une diplomate appréciée, mais il ne faut pas s’y tromper : elle reste rusée comme un renard et sait obtenir ce qu’elle veut.

Nantipat Sisrati, premier ministre du Jashuria : Cinquantenaire lors de sa nomination par le Cercle Extérieur du Mandala, Nantipat Sistrati fait parti de ces politiciens ouverts sur la mondialisation et acculturé aux idées libérales, ayant promis à l’assemblée élue de mener le pays vers de grandes épopées commerciales et technologiques … Bref … comme tout politicien ! Si ses discours peuvent sembler creux et plein de bons sentiments, il n’est pas arrivé au pouvoir par hasard et connait parfaitement la politique intérieure de son pays pour savoir quels leviers tirer pour parvenir à ses fins. Nantipat n’est peut-être pas le meilleur premier ministre du Jashuria ayant jamais existé, mais il sait s’entourer convenablement. C’est un grand amateur de vins et il aspire avant tout à une vie tranquille après son mandat politique.

Mathawee Chaiyawan, directrice de Madavian Corporation : L’architecture et la maîtrise du territoire revêtent une importance particulière dans le pays, et ce depuis des millénaires. Il n’est donc pas étonnant que l’une des plus importantes entreprises de construction du monde soit Jashurienne. Madavian Corporation est connue pour ses constructions de qualité et son rayon d’action. Mathawee Chaiyawan est l’une des directrices les plus actives du conglomérat bâtisseur, chargée des réponses aux appels d’offres à l’international, en particulier lorsqu’il s’agit de grands projets continentaux. Personnalité avide de nouvelles opportunités et de gros contrats bien juteux, la demoiselle est connue pour diversifier ses atouts en investissant dans des entreprises internationales.

Politique internationale :
La République des Deux Océans est alliée depuis des années avec quelques nations eurysiennes. De par son histoire, le pays a beaucoup profité des avancées technologiques et des idées eurysiennes et apprécie leurs sens du commerce. En matière de politique locale, la République de Jashuria cherche à se positionner comme un médiateur en cas de conflits entre les différents pays du sud-est de Nazum. Les diplomates cherchent à renforcer cette image de nation stable et sereine dans une région pouvant être secouée par de l’instabilité. Bien entendu, les Jashuriens ne sont pas des agneaux. Au-delà de leur volonté d’apparaître sous un jour favorable auprès de l’Assemblée des Nations, les Jashuriens poursuivent plusieurs objectifs territoriaux.

Premièrement, les Jashuriens souhaitent étendre leur territoire vers l’est de la péninsule afin de disposer de côtes plus larges. Ces territoires appartenaient auparavant à l’empire Yahurdharma et en tant qu’héritiers lointains de cet empire, les Jashuriens ne seraient pas contre affermir leur emprise sur ces territoires. Cela ouvrirait leur pays sur un troisième océan et permettrait de créer une véritable façade sur l’Aleucie.

Deuxièmement, la question des colonies. La République de Fortuna dispose encore de comptoirs commerciaux datant de la colonisation dans la région. Si le Jashuria entretient de bonnes relations avec Fortuna, ce n’est pas nécessairement le cas des pays voisins, pour qui la présence de ces territoires sous contrôle eurysien constitue un casus belli. Jusqu’à présent, le Jashuria s’est porté garant du maintien des colonies eurysienne dans la région car elles offrent une garantie de stabilité dans la zone d’influence du Jashuria. Le pays s’est aussi porté garant de la colonie du Grand Kah de Huon-Kuang pour des raisons plus générales. En effet, pour le Jashuria, plus la région sera fragmentée et le pays sera uni et plus il sera facile pour le Jashuria de faire valoir des prétentions territoriales en tant que seul pays stable dans la région.

Enfin, les Jashuriens essayent d’améliorer leurs relations avec les grandes nations au-delà de la péninsule. Les grandes nations telles que Yokaï ou encore Nikawa et l’Aryèdie ont sa préférence, mais il est de notoriété commune que les Jashuriens se sont rapprochés des îles d’Hartwood et de Pae’Motu, mais aussi de Netsamereti. Ils restent cependant très méfiants envers leur proche voisin, la thalassocratie limésienne. Si les deux pays partagent un même espace maritime, les relations sont jusqu’à présent restées très froides entre la thalassocratie et la république.
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Bonjour et bienvenue,

Très bonne fiche exhaustive que je valide sur la forme et le fond.

Bon jeu !
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