14/05/2013
19:32:03
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[CULTURE] Les Fêtes et Festivals Jashuriens

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Le grand festival de Koy Pathong

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La grande fête aux lanternes de Koy Pathong

Introduction

Le grand festival annuel de Koy Pathong est la plus grande fête bouddhiste de la Troisième République du Jashuria. Elle est célébrée chaque année vers fin août selon le calendrier bouddhiste consacré. Fête traditionnelle du Jashuria, elle est tellement populaire et ancrée dans la culture locale qu’elle fait partie des fêtes laïques de la République. Fête des Lumières par excellence, ce grand festival est connu pour son emblématique lâcher de lanternes sur le Grand Canal et sur l’immense lac au sud du pays, au moment de la pleine lune. Cette fête, joyeuse et populaire, est donnée en l’honneur de Bouddha, mais aussi plus largement en guise de purification, les lanternes représentant symboliquement les mauvaises pensées que l’on laisse derrière soi pour l’année à venir. Petit à petit, cette fête a déclenché au sein de la population artistique du Jashuria l'envie de nouvelles initiatives et s'est muée en un prétexte à des installations artistiques basées sur les expériences lumineuses nocturnes.

Histoire et pratiques

Le Koy Pathong est une très ancienne tradition du Jashuria qui doit probablement venir de l’ouest, vers le sous-continent aryèdi. Il s’agit d’une pratique qui se retrouve aussi bien dans la religion hindoue que chez les bouddhistes du Jashuria et qui s’est vraisemblablement transmise par contacts culturels. Les Bouddhistes du Jashurai observent religieusement cette pratique depuis des centaines d’années. Le festival des lumières prend la forme d’une semaine complète de festivités, principalement tenues le soir, durant laquelle les Jashuriens sont amenés à produire de la musique, à s’alimenter avec gourmandise et à assister à toutes sortes d’activités culturelles. Des feux d’artifice sont lancés tous les soirs et il n’est pas rare que les navires et les petites goélettes de passage sur le Grand Canal y participent en sympathie pour le peuple jashurien. La semaine s’achève par le traditionnel lâcher de lanternes en papier, qui constitue l’évènement le plus emblématique et le plus spectaculaire de la semaine.

Durant tout le Koy Pathong, les politiciens du Jashuria sont conviés à inaugurer la cérémonie en lançant les premières lanternes. Les temples bouddhistes, ouverts en permanence durant la fête, deviennent des lieux de rassemblements et d’attractions pour les locaux et les touristes. Il est fortement conseillé aux touristes de se prêter au jeu des festivités et de pratiquer au moins la création de lanternes en papier. Lors des festivités, les temples se couvrent de cadeaux et de bougies, qui enrobent progressivement les autels de méditation et les statues des ancêtres. Les prêtres bouddhistes participent pleinement aux activités et se lancent généralement dans des représentations religieuses, ou même des pièces de théâtre traditionnelles.

L’envol des lanternes prend deux formes. Premièrement, les lanternes peuvent être posées sur de petites embarcations qui dérivent au fil de l’eau jusqu’à l’océan. Deuxièmement, il peut s’agir de lanternes volantes, qui s’élèvent lentement dans le ciel. Ces lancers de lanternes sont cependant dangereux, malgré leur beauté et il est demandé aux avions de ne pas circuler dans l’espace aérien le soir de leur envol. Il n’est pas rare que des incidents surviennent et que des maisons prennent feu durant le Koi Pathong. Les brigades de pompiers restent de faction de façon ininterrompue pendant toute la semaine de fêtes pour éviter les dangers.

Depuis la fin des années 90, les festivals des Lumières ont pris une nouvelle dimension. Les artistes jashuriens, probablement inspirés des artistes eurysiens, ont commencé à développer des installations sonores et lumineuses pour enchanter les lieux de fête. Le festival aux lanternes est devenu le festival des Lumières, où chaque artiste peut tenter de transformer un lieu de vie par un travail sur la lumière et le son, métamorphosant le temps d’une semaine le paysage des métropoles jashuriennes. Cet évènement est généralement bien suivi par les critiques d’art et de musique, qui n’hésitent pas à raconter leur périple au bout du monde pour assister à la métamorphose des métropoles jashuriennes.

La popularité du festival a contribué à une transformation subtile du tissu urbain jashurien, notamment en ce qui concerne l'éclairage urbain. Sous l'impulsion de la popularité du Koi Pathong, les autorités jashuriennes ont mis en place une série de plans visant à développer l'éclairage urbain en ville, de manière à créer des ambiances nocturnes variées et capables d'apporter un nouveau regard sur les environnements urbains. Ces plans lumières, intégrés désormais aux plans d'urbanisme jashuriens, sont l'occasion pour les autorités responsables de l'urbanisme, de réfléchir à la manière dont la ville s'appréhender la nuit. Si les éclairages doivent remplir des fonctions visant à la sécurité des populations, ils peuvent aussi être utilisés pour créer des ambiances nocturnes inédites, transformant ainsi les paysages de la nuit. Depuis le début des années 2000, les principales métropoles jashuriennes sont dotées d'un plan lumière et doivent mettre en oeuvre rapidement ces installations afin de rénover les vieux éclairages des cités jashuriennes.


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Le Tanabata : la fête des étoiles

 La fête des étoiles au Jashuria
La fête des étoiles au Jashuria

Introduction

Comme de nombreuses coutumes jashuriennes, Tanabata est une synthèse de plusieurs traditions de différentes origines : une légende à la Roméo et Juliette du Fortuna, des rituels transmis par Xin, et la célébration des défunts propre aux mœurs jashuriennes. La fête des étoiles est connue aujourd’hui pour son illustration de la légende du bouvier et de la tisserande, très répandue au Nazum et connue au Jashuria sous le nom de Tanabata. Sous l’Empire Yahudharma, les jeunes filles qui désiraient travailler dans le tissage ou la couture commencèrent à prier l’étoile Véga le septième jour du septième mois lunaire. Sur un autel, elles installaient des offrandes et cinq aiguilles où étaient enfilés des fils de soie aux couleurs des cinq éléments de la cosmologie hindoue : blanc pour l’éther, rouge pour le feu, jaune pour la Terre, vert ou bleu pour le bois, noir pour l’eau. Nous rappellerons que les cinq éléments reconnus par la doctrine hindoue sont les suivants : âkâsha, l’éther ; vâyu, l’air ; têjas, le feu ; ap, l’eau ; prithvî, la terre. Cet ordre est celui de leur développement ou de leur différenciation, à partir de l’éther qui est l’élément primordial ; c’est toujours dans cet ordre qu’ils sont énumérés dans tous les textes du Vêda où il en est fait mention.

Fêtée le 7 juillet, la fête du Tanabata correspond au moment de l’année où les étoiles Véga et Altaïr sont les plus visibles et les plus belles à observer. Leur apparition marquait le début de la saison agricole mais aussi la préparation des rites pour la période du retour des morts, anciennement autour du milieu du septième mois à la suite de Tanabata et aujourd’hui isolé en août.

Il s’agit aujourd’hui de l’une des fêtes les plus célébrées au Jashuria. Pendant le festival, la coutume veut que l’on attache à des tiges de bambous des bandes de papier coloré, sur lesquelles l’on a écrit un vœu. Les bambous choisis doivent avoir les branches hautes afin que le message soit transmis. D’ailleurs, il est dit que le bruit du vent dans les feuilles de bambou serait en fait les voix de vœux allant vers les divinités des différents panthéons.

Une autre partie de la coutume veut que l’on prépare de de grandes banderoles cylindriques en papier pouvant mesurer 5 mètres, censées aider les jeunes femmes à devenir de bonnes tisserandes (une manière élégante de dire qu’elles seront de bonnes épouses). Ces grandes banderoles sont par la suite attachées aux tiges de bambou.

Enfin, la dernière partie de la tradition vise à ce que l’on attache des grues en papier pour assurer la longévité et la sécurité du foyer. Et bien entendu, comme il s’agit d’une fête jashurienne, il est de coutume de manger ! Et au Tanabata, on ne mange pas n’importe quoi. La nourriture traditionnelle du Tanabata sont un plat plutôt trouvé dans le nord du pays et assez proche des somen du Fujiwa : de fines nouilles blanches qui rappellent les fils de la tisserande dont la légende s’inspire.

Il est d’usage, lors de cette fête, de porter le kimono plutôt qu’un sari. Ceci est dû au fait qu’il s’agit principalement d’une fête issue de la région d’Azur plus que de la région des Perles. Durant toute la soirée des festivités, les Jashuriens peuvent participer à des séances de feux d'artifice, mais aussi à des jeux sur des stands prévus à cet effet. Dans de rares cas, le Tanabata s'accompagne de défilés, où de grandes banderoles suspendues à des ballons en hélium sont tirées vers les sommets. Le festival se passe principalement sur des lieux surélevés, afin de voir les étoiles.

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