[PRESSE] Mandala News : informer est notre métier - Page 2

A quoi joue la Listonie ?

Depuis maintenant quelques jours, les tensions augmentent entre l’Empire Listonien et la République du Jashuria. L’objet de la discorde ? Les revendications outrageuses de l’Empire Listonien sur les territoires du Nazum. En effet, l’Empire Listonien, par le biais de son Premier Ministre, a déclaré à l’ambassade du Jashuria que son empire entendait bien récupérer les territoires perdus lors des siècles passés, piétinant par-là même, le droit des peuples à se gouverner eux-mêmes.

Les revendications de la Listonie sur le Nazum sont en tout état de cause le reflet de sa politique impérialiste. Cet empire sur le déclin continue à remuer, tel le corps flétri d’un vieillard en manque de soupe et se permet d’insulter les Jashuriens et les peuples environnants, allant jusqu’à traiter les Jashuriens de barbares et de renvoyer les diplomates jashuriens, mettant fin sur un coup de colère à des années de diplomatie pacifique. L’Empire Listonien n’en est pas resté là et, sur un ton accusateur et méprisant, a lancé à l’encontre de notre pays une série de sanctions.

Insultant, méprisant, tel est le vrai visage de l’Empire Listonien, qui entend bien faire main-basse sur les territoires du Nazum. Fort heureusement, la République du Jashuria et ses précieux alliés entendent bien rendre à l’Empire la monnaie de sa pièce et répondre à ses insultes répétées. A ce titre, l’annonce du Premier Ministre Nantipat Sisrati résonne comme un coup de tonnerre dans les jungles jashuriennes. Pour la première fois depuis des dizaines d’années, le Premier Ministre du Jashuria a annoncé officiellement la fermeture du Grand Canal aux Listoniens, rallongeant leur trajet au travers du Nazum de 8000km.

Ces mesures de protection, prises à titre exceptionnel, sont la réponse du Jashuria aux menaces répétées du Premier Ministre listonien. Ce dernier, furieux, a renvoyé la quasi-totalité du personnel diplomatique de notre pays et lancé un ultimatum scandaleux de 48h à notre pays pour le forcer à rouvrir le Grand Canal.

Le Hall des Ambassadeurs, bien décidé à ne pas se laisser impressionner par une puissance sur le déclin, a répondu par la négative à l’Empire Listonien. La position diplomatique du Jashuria est claire : le pays ne cèdera pas à la pression et aux menaces d’un empire colonisateur qui se rêve en grande puissance. Le Jashuria, nation pacifique et en paix depuis maintenant plusieurs décennies, ne se laissera pas impressionner par un voisin comme la Listonie.

Le Premier Ministre du Jashuria a tenu à rassurer les partenaires internationaux. Ces mesures drastiques ne concernent que la Listonie et la Listonie uniquement. Si la Listonie se montre encore menaçante dans les prochaines semaines, le Premier Ministre a assuré ne pas écarter des mesures plus sévères à l’encontre des colonies listoniennes au Nazum.

A quoi joue la Listonie à nouveau ?

Suite à l’affaire de la fermeture du Grand Canal, le porte-parole du gouvernement de la Listonie a déclaré publiquement faire construire de nouvelles bases militaires et aériennes dans les colonies de Macao et de Iestonie.

Tout ça bien entendu dans le but « d’assurer la défense de ces territoires […] contre les menaces du Jashuria ». Il a en outre appelé les gouvernements du monde entier à sanctionner fortement notre pays pour ses actions. La Listonie n'a pas perdu de temps et entamé la mise en oeuvre de ses "sanctions". Le gouvernement jashurien encourage ses ressortissants à se montrer prudents et à contacter au plus vite l'ambassade la plus proche pour que l'ambassade puisse établir un recensement complet des Jashuriens à l'étranger. Nous encourageons vivement tous les Jashuriens à l'étranger à faire ces démarches dans le plus grand des calmes.

Il est tout à fait curieux qu’un empire appelant à la désescalade des violences pense qu’augmenter le nombre de ses bases militaires soit une belle manière de procéder à la désescalade. S’il fallait une preuve de plus que la Listonie envisage de mener des actions violentes à l’égard du Nazum, en voici à nouveau une belle preuve. Mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure nos politiciens.

Le Cercle Intérieur a réagi aux propos de Gabriel Santos par un soupir révélateur et déclaré que le Jashuria avait bien mieux à faire que de s’occuper des gesticulations d’un empire colonial sur le déclin. Le Premier Ministre Nantipat Sisrati a annoncé devant les journalistes qu’il faudrait plus que quelques chalutiers de plus dans les eaux listoniennes pour troubler le pays.

Le Premier Ministre a tenu à rassurer les partenaires économiques du pays. Les gesticulations de la Listonie ne sont pas de nature à troubler le commerce maritime. Nantipat Sisrati a même annoncé que se tiendrait sous peu de nouvelles rencontres diplomatiques, notamment avec la Sérénissime Fortuna, autour du très cérémoniel et traditionnel rituel du thé, un très grand honneur au Jashuria. Consulté au sujet de la question du regain de tension avec les Listoniens, le gouvernement jashurien a assuré pouvoir tenir une ligne diplomatique forte et a assuré ne pas se laisser impressionner par les élucubrations des représentants listoniens.

Bonne année à tous les Jashuriens.

Cette année sera placée sous le signe du Chien, et pas n’importe lequel, celui du Chien de Feu, dont on dit qu’il est intelligent, assidu et sincère. Nul doute que cette année réserve de belles surprises pour notre pays. Le bilan de cette année s'est avéré particulièrement fructueux pour le Jashuria et on note une hausse assez nette du niveau de vie de la population.

Depuis maintenant quelques années, les perspectives économiques et sociales du Jashuria sont radieuses. Doté de solides partenaires commerciaux, d’alliés précieux et d’une diplomatie proactive, le pays ne s’est jamais aussi bien porté.

A l’occasion de cette nouvelle année du Chien de Feu, les célébrations du Dragon des Deux Océans ont été rendues. Pendant une semaine, les Jashuriens sont invités à célébrer la nouvelle année autour du Grand Canal, au travers de multiples activités, fêtes et libations. Le Dragon des Deux Océans remontera le Grand Canal du sud vers le nord du pays et n’en redescendra qu’à la fin de l’année, comme le veut la tradition.

A l’occasion des célébrations, le Cercle Intérieur a annoncé les axes majeurs de sa politique pour l’année en cours :

• Règlement du dossier listonien
• Gestion de la piraterie au nord de la baie d’Azur avec les partenaires internationaux
• Intensification des travaux de plateformes logistiques avec les partenaires du Collier de Perles
• Financements de l’enclave jashurienne à Kotios
• Construction de l’autoroute subantarctique
• Participation à la Seconde Conférence de Ciardhai sur l’avenir de la Damanie
• Amélioration des relations avec nos partenaires existants et futurs
• Développement des études archéologiques dans la région des Lacs
• Grand plan de financement de la recherche universitaire

L’année en cours sera aussi le prétexte à la préparation du renouvellement du Cercle Extérieur qui aura lieu dans quelques années. Depuis l’établissement de la Constitution pour le Nouveau Millénaire, le Jashuria doit vivre pour la seconde fois depuis l’existence de la Troisième République, un processus électoral. La préparation des élections sera particulièrement suivie par nos observateurs.

Les terres rares ! Vous en avez souvent entendu parler, mais savez-vous réellement de quoi il s’agit ? Aujourd’hui, Mandala News vous informe sur ce que sont les terres rares et pourquoi elles sont des enjeux géostratégiques de demain.

Les terres rares, c’est pas moins d’une vingtaine de métaux différents, tous avec des noms improbables : lutécium, prométhium, europium, galodinium, … Des noms bien Eurysiens pour des métaux que l’on trouve étonnamment plutôt au Nazum. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser à l’écoute de leur nom, les terres rares, ou métaux rares, ne le sont pas ! En effet, ces éléments, aux noms impossibles à retenir, se trouvent assez facilement dans la nature aux côtés de métaux plus courants, comme le fer ou le cuivre.

Mais alors, cher lecteurs, si ces métaux rares se trouvent facilement, et en grande quantité, pourquoi sont-ils des enjeux stratégiques ? Et bien il se trouve que ces métaux sont des composants indispensables pour la création d’objets technologiques de haut niveau. Qu’il s’agisse de composants électroniques, d’ampoules de nouvelle génération ou encore de batteries, les terres rares sont utilisées dans toutes les industries à forte valeur ajouté pour concevoir les produits les plus usuels.

Si leur exploitation reste cependant très nocive pour l’environnement, ils s’avèrent indispensables pour mener de grands programmes de recherche et de développement, mais aussi pour produire les objets du quotidien. Malheur à celui qui n’en disposerait pas ! Pendant des décennies, le Jashuria a principalement importé les terres rares des autres pays et encouragé à la prospection, y compris dans les fonds marins. Si le pays n’est pas en reste en matière de production de terres rares, les déchets toxiques générés par cette activité restent un problème pesant, que les politiques ne veulent pas avoir à traiter. Qu’à cela ne tienne : de nombreux pays proposent des terres rares à des prix défiant toute concurrence !

L’intensification des échanges commerciaux au Nazum promet un approvisionnement constant en produits manufacturés et en semi-composants, qui seront utilisés par nos ingénieurs pour produire des objets et des services à forte valeur ajouté !

Les récentes opérations avec le Banairah promettent un futur prospère à la mise en oeuvre d'un réseau commercial centré sur ces ressources rares. Il ne reste qu'à, comme on dit, exploiter le filon !

La Listonie voisine ne sait plus quoi inventer pour paraître ridicule. Véritable girouette de l’Eglise, le gouvernement listonien a annoncé il y a quelques jours boycotter les romans graphiques – dénommés jangas – et la musique jashurienne – notamment la j-pop – sur son territoire.

La raison ? Et bien si l’on en croit l’Eglise listonienne ainsi que les experts s’étant relayés sur les différentes chaines de télévision listonienne, ces produits culturels du Jashuria seraient en fait conçus pour laver le cerveau de la jeunesse listonienne et serviraient en réalité l’agenda caché du gouvernement jashurien pour renverser la Listonie.

« Avec un tel scénario, nous pourrions effectivement créer une excellente bande dessinée, voir même un très bon film.» a déclaré sur le ton de l’humour le Premier Ministre, monsieur Nantipat Sisrati.

L’annonce du retrait des ventes de produits jashuriens sur les marchés listoniens a été suivie d’un appel de l’Eglise à l’autodafé. Des groupes religieux chrétiens s’en sont pris aux vendeurs de BD de Macao et d’Iestonie ainsi qu’aux maisons d’édition et aux disquaires. La minorité jashurienne de Listonie n’a pas été épargnée par les heurts et a aussi subi une étonnante répression de la part des groupes extrémistes. Si la police locale a dit se pencher sur l’enquête pour retrouver les coupables, il est quand même tentant de penser que cette tentative d’intimidation de sa propre population ne joue pas en la faveur du gouvernement listonien.

Car après tout, comment considérer un gouvernement qui se fait le bras armé de l’Eglise et en appelle à la censure et au boycott de produits culturels inoffensifs ? Est-ce ainsi que le gouvernement listonien conçoit la liberté d’expression et plus généralement, le commerce ? Car une fois que l’engrenage de la censure et celui du boycott est enclenché, ils ne se contenteront pas d’aspirer votre doigt, mais prendront tout le bras pour vous broyer dans leur machine obscurantiste.

Les autorités du Jashuria, mais aussi le monde de la culture s’inquiète à juste titre de l’attitude menaçante de la Listonie. En effet, si cette mode de censure continue, les projets culturels conjoints entre Listoniens et Jashuriens risquent de capoter. Or, de nombreuses initiatives avaient récemment vu le jour, notamment par le biais de festivals et de développement d’écriture cinématographiques conjointes entre artistes listoniens et jashuriens. Ce rapprochement avait permis d’évacuer un peu de la tension accumulée ces derniers temps. Mais force est de constater que le gouvernement listonien n’entend pas restaurer la confiance entre nos deux nations.

Mais déjà dans les ports de Macao et d’Iestonie, la grogne monte. Les syndicats de libraires, des maisons d’éditions et les disquaires ont récemment manifesté dans les deux ports listoniens afin d’exprimer leur mécontentement et leur lutte contre la censure de l’Eglise. Notre envoyé spécial à Macao a pu nous rapporter que les autorités locales jetaient des caisses pleines de livres dans la rade du port. Les syndicats se disent indignés par de telles actions et essayent de faire pression sur la municipalité pour qu’elle leur redonne accès aux produits jashuriens, qui se vendaient jusqu’alors très bien et leur assuraient des revenus confortables.

Mais plus préoccupant encore, la situation de la minorité listonienne d’origine jashurienne reste tendue. Cette dernière a été victime de la dernière action violente des extrémistes religieux. Bien que le gouvernement listonien ait affirmé ne pas être responsable de ces actions, c’est tout de même lui qui a mis le feu aux poudres, en donnant un blanc sein aux extrémistes afin qu’ils puissent s’en prendre en tout impunité aux Listoniens d’origine jashurienne.

Un gouvernement qui renoue avec la censure, le boycott et les pogroms ... Voila le gouvernement listonien rendu aux pires heures de l'histoire.

Le Premier Ministre Nantipat Sisrati s’est rendu cette semaine à la première étape de son grand tour des métropoles jashuriennes. Première étape de son parcours : le port de Pantaseeha. Cette métropole, à cheval entre le lac scintillant et le détroite jashurien menant au Grand Canal, est passé en quelques dizaines d’années d’une petite ville sans histoire à l’une des plus grandes métropoles du Jashuria du sud, formant l’une des villes les plus riches du pays. Les capitaux étrangers y coulent à flots et chaque semaine, de nouvelles entreprises s'y installent.

De toutes les mégalopoles de la République des Deux Océans, c'est l’une de celles qui incarne le mieux le "miracle économique" jashurien. Avec ses millions d’habitants d’habitants, Pantaseeha, située dans le sud du Jashuria dans la province éponyme, est l’une des métropoles les plus vibrantes d’activité du pays. Notamment connue pour ses start-up et ses nouvelles technologies, mais aussi pour son innovation et son design, Pantaseeha a le vent en poupe parmi la jeunesse jashurienne. Aujourd’hui, elle est l’une des premières villes du pays en termes de PIB et sa croissance à deux chiffres en fait la locomotive du développement fulgurant de la Péninsule du Nazum.

Pourtant, les débuts modestes de Pantaseeha auraient pu freiner son développement. Il y a à peine 60 ans, cette petite ville était l’une des forteresses du Ruban Ecarlate, l’une des plus puissances organisations marxistes opérant avec les chefs de guerre de la région. C’était l’époque du Jashuria désuni, celui des chefs de guerre et de l’instabilité. Le Ruban Ecarlate avait établi sa poigne de fer dans la province et établit une économie agricole et halieutique organisée selon un modèle collectivié. Pourtant, cette province isolée et à couteaux tirés avec ses proches voisins est devenue, à la réunification du pays, l’une des villes clefs du développement jashurien.

A la fois suffisamment proche et suffisamment lointaine d’Agartha, Pantaseeha a longtemps représenté un moyen pour le gouvernement jashurien de tester à grande échelle de nombreux projets qui allaient se retrouver dans la capitale des années plus tard. Il en résulte que cette petite ville, irriguée par les capitaux nationaux, est devenue en quelques années le fer-de-lance de l’innovation jashurienne et s’est métamorphosée à vitesse grand V, sans jamais s’arrêter. C’est à Pantaseeha que les modèles de test pour accueillir les capitaux étrangers furent testés, dopant le développement de la ville et faisant sortir de nombreuses usines de terre. En quelques années, Pantaseeha est devenue l’une des métropoles ouvrières du Jashuria, transformant les matières premières en objets manufacturés de grande qualité.

Pantaseeha étant officiellement le lieu où sont expérimentées les réformes jashuriennes, la ville se met à capter les capitaux et accueille rapidement les entreprises spécialisées dans l’innovation technologiques. Le rapprochement géographique avec Agartha via les transports ferroviaires à grande vitesse lui ont permis d’être capable d’attirer la jeunesse jashurienne spécialisée dans les hautes technologies. Devenue l’une des vitrines du Jashuria contemporaine, la métropole est désormais à la pointe en matière d’objets électroniques et en système informatiques intégrés. Le secteur est d’ailleurs en croissance et la ville ne cesse de déposer de nouveaux brevets d’années en années.

A l’occasion de son grand tour des métropoles jashuriennes, Nantipat Sisrati a tenu à annoncer aux citoyens et aux entreprises de Pantaseeha que le gouvernement entendait confirmer la ville dans son statut de métropole-laboratoire et débloquer de nouveaux crédits pour la création d’un « Bassin d’Innovation » regroupant les start-ups et les industries de pointe dans les prochains mois. Ce lieu sera l’occasion d’approfondir nos relations avec les membres du projet Universitas et d’envisager le dépôt de brevets internationaux avec nos partenaires privilégiés.

Le début d’année 2006 vient d’être marqué par de petites révolutions, ou plutôt transitions, dans le domaine de l’informatique. Les entreprises jashuriennes, désormais en bonne position dans le domaine des composants informatiques, viennent de progresser une nouvelle fois sur le chemin de la performance numérique au travers de plusieurs projets.

Mais avant toute chose, donnons un peu de contexte. Les marchés mondiaux ont pour certains sauté le pas de la transition numérique. La recherche et développement ne se fait plus à domicile, mais est externalisée par les sociétés pour sortir de nouveaux produits le plus rapidement possible et limiter les coûts de l’innovation. C’est au Jashuria, où les coûts du travail sont bien moins élevés que dans les sociétés eurysiennes ont décidé d’externaliser leur secteur de R&D. La recherche et développement n'est donc plus l’apanage des pays fortement industrialisés et tertiarisés, mais s’accroche désormais à des pays qui il y a peu, étaient les ateliers du monde.

Pourtant, cette solution de développement offshore est une solution à court terme pour les sociétés eurysiennes, qui seront fatalement rattrapées par les pays émergents. Si la plupart des sociétés affirment que la baisse des coûts était un facteur déterminant dans la délocalisation de la recherche et de l’innovation, ceci n’est qu’une solution à court terme sur laquelle les sociétés jashuriennes espèrent capitaliser afin de booster le secteur tertiaire lié à l’informatique et au numérique dans le pays.

Le contexte étant posé, quoi de nouveau au Jashuria cette année en matière de progrès numériques ? Et bien, pas de révolutions à proprement parler, mais plutôt des transitions graduelles vers des produits de plus en plus performants, bon marché et miniature. La société EvoSix vient de sortir un nouveau modèle de disque dur de de 300 Go sur un disque de 2,5 pouces, promettant de parvenir à franchir la barre des 3 To d’ici quelques années. Mais plus impressionnant encore, la société Terminum, a annoncé la sortie prochaine de son nouveau serveur et nouveau processeur spécialisé dans le traitement des images numériques et optimisé pour les performances des jeux vidéo 3D, notamment pour les consoles.

Du côté des réseaux câblés, CableTop Industries vient de présenter son nouveau réseau Ethernet à 100 Gigabits pour l’horizon 2009, proposant une bande passante 10 fois plus rapide. De quoi ravir les amateurs de téléchargement en ligne.

L’année 2006 s’annonce principalement comme une année de transition technologique. Composants plus performants, plus petits, moins chers, mais aussi la viabilisation de technologies encore expérimentales. Le passage du domaine laborantin au domaine public reste la pierre angulaire de toute société de R&D sur ce marché en pleine expansion. Mais plus que des outils de plus en plus perfectionnés, les sociétés jashuriennes travaillent d’arrache-pied sur la manière de les fabriquer. Les usines de haute-technologie sont auditées nuit et jour par des bureaux d’experts afin de parvenir à une optimisation de plus en plus poussée des process de fabrication.

Espérons que ces recherches finissent par porter leurs fruits. Quoiqu’il en soit, le secteur du numérique ne s’est jamais aussi bien porté au Jashuria et continue d’avoir le vent en poupe.

La mousson d’hiver va bientôt s’arrêter. L’Institut National de Météorologie du pays, qui recoupe les différentes informations liées à l’état de la mousson dans la Péninsule, vient de livrer son dernier rapport concernant la mousson d’hiver. Celle-ci devrait s’arrêter à partir du début d’avril, laissant à nos agriculteurs le temps de préparer les semences pour mai et juin 2006.

La saison de la mousson d’hiver a été assez tardive cette année, la faute en incombant au réchauffement climatique qui rend les moussons de plus en plus compliquées à suivre. Les autorités jashuriennes assurent que les informations de l’Institut sont fiables et pourront permettre à terme de bien suivre l’évolution de la prochaine mousson et de son arrivée. Nous rappelons à nos lecteurs l'importance des moussons dans l'économie agraire du Jashuria. Notre pays vit au rythme des moussons, ces saisons de fortes pluies qui permettent à notre terre de se revigorer et de faire prospérer nos forêts luxuriantes et nos champs fertiles. Sans ces moussons annuelles, l'économie agraire du Jashuria sera en péril et cela constituerait un fort danger pour la biodiversité de la région.

Malheureusement, ces moussons ont un prix. L'importance des précipitations fut pendant longtemps un sujet pris au sérieux par les bâtisseurs du Jashuria. Ingénieurs et architectes ont établi depuis maintenant plusieurs siècles des plans de canaux et de digues permettant de contrôler les afflux d'eau et les crues de la mousson afin d'optimiser au mieux l'arrivée de la mousson et d'irriguer les champs sans noyer les cultures et les villes. Ces plans, conservés dans les archives de chaque municipalités sont des outils précieux pour comprendre la manière dont le territoire jashurien se structure et comment celui-ci vit au rythme des moussons.

Nos services de Mandala News tiennent à préciser que la mousson d’été risque, selon les prévisions d’être plutôt « douce » cette année, si l’on en croit les chiffres avancés par l’Institut National de Météorologie. Les autorités gouvernementales se sont déjà rapprochées des confédérations d’agriculteurs des différentes régions afin de préparer au mieux la prochaine saison.

Il est devenu quotidien au Jashuria de suivre avec intérêt les frasques diplomatiques de l’empire listonien. Cet empire, non content d’avoir menacé le Jashuria et avoir traité ses citoyens de « sauvages », s’en prend désormais à plus petit que lui, en la personne de la toute jeune république ségrenaise.

La république du Segren, nouveau partenaire économique du Jashuria dans le cadre des accords du Collier de Perles, est une république, certes jeune, mais dynamique. Avec les Provinces Unies du Lofoten et Saint-Marquise, ce pays constitue l’une des forces émergentes de la Nord-Aleucie et à ce titre, a toute sa place dans le concert des nations. Quelle ne fut pas la surprise de la république ségrenaise quand elle fut insultée et menacée par l’empire listonien.

Non content de se féliciter d’avoir chassé les tribus ségrenaises présentes sur son territoire il y a des siècles, l’empire listonien a clairement menacé par voies diplomatiques la jeune république ségrenaise. L’empire listonien n’en est pas à sa première faute diplomatique, à tel point qu’il est devenu un sujet de plaisanterie au sein des ambassades du monde. Néanmoins, les menaces qu’il profère ont été prises au sérieux par les dirigeants du Segren, qui ont appelé à l’aide leurs partenraires, afin de limiter l’expansionnisme listonien dans la région.

La Troisième République du Jashuria et les Provinces Unies du Lofoten, conscients de la nécessité de protéger les jeunes nations du monde, surtout celles participant à leur zone économique commune, ont décidé de lancer une démonstration de force aux abords des frontières de la colonie listonienne. Ces grandes manœuvres auront pour but d’affiner la coordination des forces unies du Lofoten et du Jashuria, mais surtout d’affirmer à l’empire listonien ce qui lui en couterait de s’en prendre au Segren. Si le Segren et le Jashuria ne sont pas des alliés militaires, le Jashuria se portera à la défense de ses partenaires économiques, surtout s’ils sont menacés par la Listonie.

Le commandement des troupes a été confié à l’amiral Dhani Shavate, responsable des forces navales de la région d’Azur. Pilotant un contingent de plus de 2000 hommes, l’amiral a mis le cap il y a quelques jours vers l’Aleucie afin de rejoindre les forces armées du Lofoten. Les exercices militaires ont débuté ce matin au Segren et dans les alentours de la colonie listonienne afin de tester la coordination des troupes. Les autorités jashuriennes ont confirmé qu’il s’agit essentiellement d’exercices militaires communs. Il ne s’agit en aucun cas d’une invasion, les troupes coalisées respecteront formellement les frontières actuelles et ne les traverseront pas. Le commandement des forces armées coalisées reste cependant très clair : les menaces proférées par la Listonie à l’encontre du Segren sont une menace pour la stabilité nord-aleucienne et constituent à terme un facteur de risque pour la région.

Les exercices militaires jashuriens dureront jusqu'en mai, date à partir de laquelle les forces jashuriennes termineront leurs essais et rentreront au pays.

Y’a-t-il encore un pilote dans l’avion listonien ?

Depuis le début des manœuvres militaires dans les eaux internationales au large de Jadis, la Troisième République du Jashuria subit un tombereau d’insultes de mauvais goût de la part de l’Empire Listonien. Les forces armées du Jashuria, répondant à l’appel de la République ségrenaise et des Provinces Unies du Lofoten, a organisé une série d’exercices militaires dans les eaux internationales suite à l’escalade de la violence entre les autorités listoniennes et la civilisation ségrenaise. Les premiers avaient par voie diplomatique, promis une pluie de sang sur le Segren si celui-ci ne cédait pas à ses exigences. Répondant à l’appel du Segren, notre nouveau partenaire commercial, les forces armées du Jashuria ont organisé des exercices militaires dans les eaux internationales bordant le Segren, où par inadvertance, une petite colonie militaire listonienne se trouvait.

Depuis les premières heures des exercices militaires conjoints avec le Lofoten et le Segren, l’Empire Listonien n’en finit pas de commettre des fautes diplomatiques. Coutumier des coups de boutoir et des menaces sans queue ni tête, le ministre Costa a traité la Première Ambassadrice de « S…. » et estimé que les citoyens jashuriens n’étaient que des sauvages à civiliser. Ce genre de propos, indigne d’un ministre en fonction, se sont couplés à de récentes « sanctions économiques » dévoilée par le porte-parole de l’Empire listonien à l’encontre non pas du Jashuria, du Lofoten ou du Segren, mais aussi à la Trylonie, qui n’avait rien à voir dans les exercices militaires en cours.

Le porte-parole du gouvernement listonien a déclenché un véritable tollé dans la communauté internationale en étendant les sanctions économiques à l’ensemble des entreprises étrangères, inquiétant du même coup ses rares partenaires économiques. Le porte-parole a dévoilé il y a quelques heures la liste noire des entreprises visées par les nouvelles restrictions économiques. Par un étrange hasard, nous retrouvons dans la liste des entreprises visées par les mesures restrictives les blanchisseries jashuriennes, qui doivent désormais sortir du territoire sous peine de conséquences.

Outre le ridicule de la situation, le gouvernement listonien ne s’est pas arrêté là. En effet, le gouvernement listonien a annoncé des mesures protectionnistes sur l’ensemble des entreprises désirant – il faut être fou – s’installer en Listonie. Les entreprises devront désormais bénéficier d’un accord des autorités locales mais surtout accepter la présence d’un commissariat politique dans la direction de l’entreprise. De plus, les entreprises étrangères devront embaucher 90% de Listoniens et tout financement extérieur pourra être suspendu par la banque nationale listonienne. Enfin, le personnel de la Mission de Surveillance et du Renseignement aura pour obligation de vérifier l’intégralité des entreprises tous les mois.

Ces mesures liberticides renvoient la Listonie au rang de république bananière. Même les Etats les plus protectionnistes n’ont pas la prétention de vouloir imposer dans les conseils d’administration des entreprises de telles restrictions. Non seulement, la Listonie n’entend rien au commerce international, mais en plus, elle risque de s’isoler complètement de la scène internationale en chassant les investisseurs étrangers. Le Jashuria ne sera bien sûr pas concerné par ces mesures liberticides car la Listonie refuse désormais tout bonnement d’accueillir les entreprises jashuriennes sur son sol.

Nous sommes donc en droit de nous poser la question : y’a-t-il encore un pilote dans l’avion listonien ? Non content de saborder le commerce entre elle et ses partenaires, la Listonie se coupe désormais de tous les investissements étrangers, créant ainsi un véritable repoussoir pour les entreprises. En effet, en renforçant le contrôle des entreprises et en les menaçant de saisie, la Listonie créé toutes les conditions pour faire fuir les investisseurs de ses terres et confond allègrement le domaine politique et le domaine économique.

Les experts contactés sont formels : la Listonie renoue avec les pires mesures protectionnistes qui puissent exister en se coupant du marché mondial. En prenant une posture de république bananière, l’empire listonien, ou ce qu’il en reste, montre qu’il n’entend rien au commerce et à la manière dont se créé la richesse. De plus, il met clairement en danger les populations étrangères vivant dans ses territoires outre-mer car les restrictions vont s’appliquer aux frontaliers.

Nul doute que l’avenir économique de la Listonie se montre de plus en plus incertain avec de telles méthodes. Même les communistes ne sont pas aussi absolus.

En parallèle des frasques économiques de la Listonie, la Sérenissime République de Fortuna a récemment appelé à la tenue d’une médiation entre les différents pays impliqués dans la question des exercices militaires autour du port de Jadis. Contactés par nos services, l’ambassade du Jashuria a affirmé qu’elle se tenait prête pour l’ouverture de toutes négociations avec l’empire listonien, si celui-ci parvient à se souvenir de l’étiquette et du droit international. L’ambassade nous a confirmé que le Segren se tenait prêt à rencontrer la Listonie dans les prochaines semaines si le processus de médiation devait être entamé.

Du côté du Cercle Intérieur, le Premier Ministre Nantipat Sisrati a confirmé ce matin que les sanctions économiques de la Listonie a l’égard de la Troisième République du Jashuria était une nouvelle fois la confirmation que la Listonie n’entendait pas respecter les Accords de Friberg sur la préservation de la paix au Nazum. En menaçant les entreprises jashuriennes basées à Macao et dans les ports listoniens d’expulsion sous 24h, la Listonie outrepasse clairement les limites du traité de Friberg. Le Premier Ministre a confirmé qu’aucune sanction économique n’avait émise contre la Listonie de la part du Jashuria jusqu’à présent et que le pays considérerait à présent que la Listonie n’a pas respecté ses engagements pris lors des discussions avec la Parisie à Friberg.

En effet, les conséquences des sanctions économiques de la Listonie à l’égard du Jashuria risquent de perturber l’équilibre de la Péninsule au Nazum. En effet, de nombreuses entreprises jashuriennes sont implantées en partie dans les ports listoniens et emploient aussi bien des natifs que des étrangers. La soudaine escalade des sanctions va faire mettre la clef sous la porte à de nombreuses entreprises basées à Macao et employant des Listoniens, ce qui risque de faire monter les troubles dans les ports alentours. Le gouvernement listonien n’a visiblement pas anticipé l’effet qu’auraient ses méthodes dictatoriales sur le tissu économique et social de ses territoires du Nazum. Mais à vrai dire, cela ne serait pas la première fois que le gouvernement listonien serait totalement à côté de la plaque en matière économique.

L’explosion à venir du chômage causée par la Listonie risque de perturber l’équilibre économique de ses territoires d’outre-mer au Nazum et dans le reste du monde. Ces territoires vivent de leur proximité avec les nations voisines, notamment en ce qui concerne la nourriture, les services, … Pendant des siècles, des relations économiques se sont tissées entre les anciens comptoirs listoniens et les populations alentours. Le refus du gouvernement listonien de comprendre cette imbrication délicate entre l’économie et les relations entre les populations locales va aggraver la situation économique de ses provinces et remettre du désordre dans des territoires auparavant très calmes.

La Listonie n’en finit plus de surprendre les marchés internationaux.

Surnommée la « girouette » dans les cercles boursiers, la Listonie s’est illustrée récemment pour ses prises de décision totalement incohérentes en matière d’économie et de gestion des crises. Il ne se passe pas un jour sans que le porte-parole du gouvernement et le ministre de l’économie ne fassent et défassent ce qu’ils professaient la veille. Le feuilleton listonien n’a donc pas fini de nous surprendre et il est devenu un sujet de plaisanterie dans les différentes places boursières. Chaque économiste et chaque investisseur est sommé de se mettre à jour rapidement sur le dossier listonien pour ne pas perdre une seule miette de l’immense cirque qu’est devenu le pays ces dernières semaines.

Le protectionnisme listonien, devenu totalement foutraque, est de plus en plus risible. Sur fond d’augmentation des tensions et de militarisation à outrance, la Listonie tente de jouer les gros bras et de peser, sans grand succès, sur la scène internationale. Sa diplomatie incohérente et paranoïaque, lui fait voir des ennemis partout et il ne se passe pas une seule journée sans que le monde ne soit abreuvé des dernières frasques de ses ministres et de ses porte-paroles.

Le dernier mot d’ordre de la Listonie est de débuter la militarisation de sa population en enrôlant les jeunes dès 16 ans. Une bien belle entrée en matière pour la jeunesse de ce pays, qui saura tenir un fusil dans le bon sens avant même d’avoir terminé ses études secondaires. Non content de sacrifier la jeunesse de son pays avec une volonté claire d’armer sa population, la Listonie tente désespérément de susciter un sentiment national en flattant l’ego nationaliste de ses citoyens. Mais après avoir abandonné Albigark, on aurait pu croire que l’empire listonien, qui n’a d’empire que de nom, aurait changé son fusil d’épaule et adopté une approche plus pacifique des relations internationales.

Force est de constater que non.

Passée en alerte maximale, la Listonie entend montrer les biceps et gonfler le torse, sans se rendre compte de sa situation catastrophique sur la scène internationale et l’affolement des marchés, qui vont progressivement se retirer si le pays ne montre pas un peu plus de stabilité. Le ministre de l’économie listonienne a récemment annoncé dans un communiqué une nouvelle série de mesures qui viennent contredire les précédentes.

Sous le prétexte commode de vouloir assurer la sécurité de l’Etat face aux étrangers, la Listonie a à nouveau proférer des accusations mensongères envers les entreprises jashuriennes. Ces dernières, accusées sans preuves de vouloir saboter l’économie listonienne, avaient déjà accusé le coup de la restriction des importations et du sabotage des maisons d’édition. La Listonie, fière de son nouveau tour de cirque, vient d’annoncer que les produits culturels jashuriens étaient de nouveau acceptés sur le territoire national, mais frappés de taxes exorbitantes de 25% de leur valeur réelle. De quoi faire trembler l’église listonienne ! Les terribles jangas et disques de j-pop vont revenir hanter les rêves des petits Listoniens !

Les entreprises jashuriennes ne sont pas les seules visées par ces mesures, puisque même l’Empire Latin Francisquien, pourtant proche de la Listonie, vient aussi de faire les frais de ces mesures, de même que l’Alguarena, pourtant principal fournisseur d’armes de la Listonie. De quoi se demander à quoi pense la Listonie ?

Comme le disait l’économiste : « taxez ! taxez ! il en restera toujours quelque chose ». Les marchés étrangers se demandent encore si la Listonie y comprend quelque chose à l’économie, ou si les mesures et les sanctions sont tirées au sort dans un chapeau.

C’est une nouvelle qui ne surprendra personne : la Listonie renforce sa présence militaire aux portes de notre pays.

Bien que le gouvernement listonien ait assuré vouloir lutter contre la piraterie – laquelle ? – présente dans les eaux du Nazum, les déclarations du gouvernement ont laissé les acteurs internationaux perplexes. La Listonie a en effet déclaré par voix de presse la venue de plus de 5000 militaires à Macao pour lutter contre la piraterie, ce qui est loin de correspondre à un renforcement militaire limité car il s’agit de la moitié des effectifs de son armée.

La Listonie ayant rompu par le fait même les Accords de Friberg, la Troisième République du Jashuria s’est inquiétée à juste titre du renforcement de la présence militaire à Macao, actuellement en flamme suite aux mesures économiques désastreuses portées par la Listonie. L’Etat-major jashurien, alerté par le renforcement militaire listonien, a procédé le 4 juin 2006 à un renforcement de sa surveillance aérienne et maritime.

Alerté par le déplacement d’un important contingent d’avions de chasse non identifiés dans les parages de la région d’Azur et d’avions de transports tactiques, l’armée de l’air jashurienne a demandé aux forces aériennes de se poser sur l’une des bases militaires du Jashuria afin de procéder à des contrôles de routine. Les transporteurs s’avéraient être des avions remplis à ras-bord de matériel militaire listonien.

Les manifestes de vol et la cargaison ont été scrupuleusement examinés et les analyses ont révélé que le chargement comprenait le matériel suivant :

• Neuf mortiers tractés
• Vingt-neuf canons tractés
• Six canons automoteur
• Deux lance-roquettes multiples

Le matériel listé ci-dessus est d’ordre à inquiéter l’ensemble des acteurs internationaux. Contactés par nos services, les officiers de l’armée jashurienne ont été formels : ce matériel ne peut en aucun cas servir à la lutte contre la piraterie. Il s’agit d’armes de guerre, réservées aux engagements terrestres, dont la létalité est avérée et sert au bombardement de villes. Le stock d’armes interceptées pourrait à lui seul raser un village sans aucun effort. Nous sommes donc loin d’un renforcement de la lutte contre la piraterie, mais sur un renforcement destiné ni plus ni moins qu’à la préparation d’une guerre.

La venue à Macao d’au moins 5000 militaires, ainsi que la présence de cet armement, révèlent que la Listonie ne cherche en aucun cas à lutter contre la piraterie, mais à transformer Macao en base avancée pour menacer la Troisième République du Jashuria et l’Exclave du Grand Kah. A moins qu’il ne s’agisse tout simplement de tirer sur des civils désarmés à Macao ! Toujours est-il que ces informations sont de nature à inquiéter les pouvoirs publics. Contacté par nos services, le Premier Ministre s’est dit choqué d’une telle menace aux portes du Jashuria et a annoncé qu’il agirait en conséquences.

Toujours est-il qu’il est clair qu’avec un tel matériel militaire au sein du premier convoi, la Listonie n’est pas là pour lutter contre la piraterie, mais bel et bien pour mener une guerre contre ses voisins.

La tribune libre de Mandala News laisse libre cours à la parole d’experts, éditorialistes et passionnés de politique, d’économie, … Les opinions reflétées dans ces lignes n’engagent pas Mandala News et ne sauraient constituer sa ligne éditoriale.

La Listonie est-elle encore sauvable ?

Plus rien n’arrête la Listonie. Après s’être fait prendre la main dans le pot à confiture par l’aviation jashurienne, la porte-parole du ministère des affaires étrangères listonien s’est à nouveau ridiculisé lors de son dernier discours, revenant complètement sur ce qu’elle disait la veille.

Obligée de hurler pour se faire entendre, la porte-parole listonienne a déclaré lors de son avant-dernière conférence de presse que la Listonie respectait les Accords de Friberg, après que son pays se soit allègrement assis dessus. Grand bien lui en fasse ! Plus encore, la porte-parole a annoncé, après s’être égosillée pendant un quart d’heure sur son micro, que la Listonie suspendait les relations diplomatiques avec la Troisième République du Jashuria et annonçait en plus de nouvelles sanctions à l’égard du pays. Elle a rajouté, après avoir allègrement postillonné sur les pauvres journalistes, que la fermeture du Grand Canal était un acte illégal.

Le lecteur avisé de Mandala News aura saisi toute l’ironie de la situation. Est-il encore nécessaire d’expliquer à la Listonie, à ce stade des choses, que le Grand Canal est un bien national jashurien et que sa fermeture aux Listoniens, si elle a pu leur paraître injuste, n’était en rien illégale ? La Listonie serait bien avisée de revoir ses dossiers et de les étudier sérieusement. Son amateurisme est encore la preuve, s’il en est que ce pays est dirigé par des doux-dingues qui vocifèrent, éructent, mais finalement, n’y entendent rien à l’économie, la diplomatie, et encore moins à la politique.

Mais trêve de plaisanteries, revenons à madame la porte-parole du ministère des affaires étrangères. Car, non contente d’être totalement incohérente, cette porte-parole est aussi capable de se contredire le lendemain. Après avoir annoncé couper toutes relations diplomatiques avec le Jashuria, la Listonie affirme désormais que la porte est à nouveau ouverte à la discussion.

Franchement, de qui se moque-t-on ? Peut-on encore dire à cet instant, que la Listonie dispose d’une diplomatie claire, franche, et cohérente ? A-t-on des adultes responsables en face de nous ou sont-ce des échappés de l’asile ?

Passons encore sur le fait que la Listonie annonce la venue de presque 5000 hommes à Macao. Selon les chiffres dont nous disposons, il s’agit bien de 50% de l’armée listonienne. Et ce pays a l’audace de déclarer devant les caméras qu’il ne s’agit que d’une infime partie de son armée. Mais qui sont ces gens ? Comment se maintiennent-ils au pouvoir ? Savant-ils compter où pensent-ils que personne ne sait compter dans leur auditoire ?

Il faudra aussi louer le génie stratégique de l’empire listonien, le seul empire capable d’effectuer la maintenance de son matériel dans une usine à l’étranger … et d’y envoyer 5000 militaires. Savez-vous combien il faut de militaire pour changer un écrou d’un canon listonien ? Visiblement, ce gouvernement sorti tout droit d’un cirque a la réponse et cette réponse, c’est véritablement la moitié de son armée. La Listonie est un cas d’école en matière d’imbécilité stratégique, c’est un comble ! Faire venir du matériel de siège et presque la moitié de son armée juste pour changer des carrosseries ? Mais de qui la Listonie se moque-t-elle ?

A ce niveau de mauvaise foi, nous sommes forcés de constater que le gouvernement listonien ne doit pas se situer sur le même niveau de rationalité que les honnêtes gens. Nous sommes plutôt sur un cas typique de schizophrénie délirante avec syndrome victimaire. La Listonie se montre menaçante et dès que l’on lui fait remarquer, elle rouspète, tempête et pleurniche, avant de menacer à nouveau tout en se déclarant victime du grand méchant gouvernement jashurien.

Nous nageons en plein délire. La Troisième République du Jashuria s’est retirée diplomatiquement de toutes ses relations avec la Listonie et n’a imposé AUCUNE SANCTION à son égard. Pourtant, ce pays, dirigé par une bande de saltimbanques, maintient ses sanctions, les aggrave en renvoyant les Jashuriens de son territoire et en brimant les entreprises et a ensuite l’audace de déclarer qu’il est une simple victime dans cette affaire. C’est du pur délire !

C’est une grande nouvelle pour la Troisième République du Jashuria. Suite aux annonces gouvernementales, les collectivités locales vont ouvrir dès le 1er juillet 2006 la dématérialisation des autorisations d’urbanisme. Dossier phare du ministère de la construction, la dématérialisation des permis de construire a été élaborée avec les partenaires sociaux et les collectivités territoriales ainsi que les acteurs du BTP afin de simplifier au maximum les démarches d’urbanisme et de centraliser les volumineux dossiers sur des formats accessibles et faciles à utiliser.

A partir du 1er juillet 2021, un usager pourra déposer sa demande de permis de construire en ligne, à tout moment et où qu’il soit, dans une démarche simplifiée et sans frais. Toutes les communes devront être en mesure de recevoir sous forme électronique les demandes d’autorisation d’urbanisme. Celles de plus de 5000 habitants devront également assurer leur instruction sous forme dématérialisée. Pour accompagner cette transformation d’ampleur, l’Etat déploie un vaste programme de dématérialisation de l’application du droit des sols, avec la jonction avec le cadastre, lui-même déjà numérisé. Les communes de plus de 5000 habitants seront à même de bénéficier de la compétence d’instruction des permis. L’objectif du gouvernement est de baisser progressivement ce taux afin que les communes de plus de 2500 habitants puissent elles-mêmes instruisent les demandes.

Cette révolution au sein des services d’urbanisme jashuriens, qui se modernisent, est une aubaine pour les acteurs du bâtiment. Architectes et maîtres d’œuvres, rompus au numérique et à son utilisation, vont désormais pouvoir se passer des lourdes démarches d’impression et d’envoi de moults exemplaires papiers qui inévitablement se perdent dans l’administration. Le mot d’ordre est « simplicité ». Et simplicité rimant avec efficacité, c’est un temps considérable que les acteurs du BTP vont pouvoir gagner en leur permettant de suivre à la minute près l’instruction de leurs dossiers. Les partenaires sociaux et notamment les syndicats de la construction se sont dits enthousiasmés par ce changement et cette évolution dans les modes de fonctionnement de l’administration, à l’aube de la transition vers le tout numérique.

Les services d'urbanisme eux-mêmes sont pressés de faire le grand saut, et la plupart s'estiment prêts. Il faut dire que l'Etat a mis le paquet en matière de concertation et de moyens. Après avoir testé, avec les développeurs logiciels et les collectivités territoriales du nord de la région d’Azur, les nouveaux modèles d’intégration et les nouvelles interfaces, les autorités jashuriennes se sont dits amplement satisfaites par les nouveaux processus mis en place et ont ordonné aux administrations locales de se mettre au diapason. Pour des communes comme Vijaya ou Pantaseeha, qui gèrent elles-mêmes des milliers de dossiers chaque année, l’arrivée du tout numérique permet à nos employés de mairie et des services d’urbanisme d’envisager l’avenir au travers des données numériques et non d’avalanches de papier.

La tribune libre de Mandala News laisse libre cours à la parole d’experts, éditorialistes et passionnés de politique, d’économie, … Les opinions reflétées dans ces lignes n’engagent pas Mandala News et ne sauraient constituer sa ligne éditoriale.

Il n’est de secret pour personne que la Troisième République du Jashuria, avant sa réunification, a vu les ravages que pouvaient faire non seulement l’idéologie fasciste, mais aussi celle du socialisme de masse. Les jungles de notre pays sont encore parsemées de leurs cimetières et de leurs charniers à ciel ouvert, recouvert depuis longtemps par la végétation luxuriante de notre contrée. Tous les Jashuriens connaissent cette histoire et ont tous eu un membre de leur famille pris dans l’étau des fascistes et des socialistes. C’est pourquoi le pays, depuis maintenant presque 60 ans, tient la ligne de crête du libéralisme face aux deux extrêmes … chemin périlleux s’il en est, mais qui a jusqu’à présent apporté la prospérité à notre contrée.

Pourtant, de nouveaux nuages se dressent dans le lointain et ce que l’on croyait définitivement banni revient à la charge sous de nouveaux atours. Créée dans le courant du mois de Juillet 2006, la nouvelle Alliance Socialiste a pris le pas sur l’Internationale. Association de pays promouvant les valeurs du communisme et du socialisme « à visage humain », l’Alliance Socialiste se veut être une nouvelle force ayant à la fois pied dans le Nazum et en Afarée.

Constituée du Plantar et de l’Astra, petites démocraties perdues au milieu d’un océan de nations, l’Alliance Socialiste, rejointe par l’Abassie, cherche à devenir un des acteurs majeurs de ce siècle en mettant tout en œuvre pour créer un monde pour un Homme Nouveau, débarrassé de la misère et du capitalisme outrancier. Un bien beau programme, mais l’analyse détaillée des pays membres de cette nouvelle Internationale montre bien qu’il s’agit à nouveau d’une alliance réalisée contre un épouvantail. Agiter sans arrêt le spectre du capitalisme pour fédérer des masses, tout ceci est tellement XXe siècle !

Mais non contente de promouvoir le communisme et le socialiste sous tous ses aspects, l’association dont le siège se trouve sur l’île de Jouk présente des méthodes que l’on pourrait qualifier de douteuses. En effet, dans les statuts de l’organisation, l’Alliance Socialiste propose de soutenir les groupes armés révolutionnaires d’inspiration communiste. Soutenant ouvertement le groupe dissident de la République Libre de Transblêmie, l’Alliance Socialiste a fait le choix de la lutte armée plutôt que du dialogue pacifique afin d’instaurer son nouvel ordre mondial. Quelle … surprise ! *sic*

Il ne faut pas être dupe. L’Alliance Socialiste n’est que le paravent au financement du terrorisme international et n’a rien à voir avec un sympathique rassemblement. Les inquiétudes qui pèsent sur cette organisation sont réelles et se retrouvent dans ses statuts que nous citons : « L’Alliance Socialiste soutient toutes les luttes et révolutions aboutissant à une société communiste et socialiste ». Le Jashuria, tout comme bien d’autres pays, savent pertinemment à quel genre d’extrémités ces déclarations conduisent. Les récentes tensions entre la Transblêmie et l’Alliance Socialiste le prouvent : il n’y aura pas de paix sous l’avènement d’une Alliance Socialiste mondiale.

Face à ces tensions, la communauté internationale se doit d'envoyer un message clair à ces agitateurs. Si l'Alliance Socialiste est déterminée à financer des groupes terroristes, celle-ci doit être arrêtée le plus vite possible et ses dirigeants trainés devant le tribunal pénal international.