28/05/2013
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[ORGANISATION] La Table du Bouddha

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La Table de Bouddha

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« Il est essentiel que vous compreniez … tout ceci est la volonté de la Table. Et vous savez bien à quel point il est malvenu de déplaire à la Table … »


SOMMAIRE

La Table de Bouddha : généralités
1. Le Rat : CEDIKIN
2. Le Bœuf : MADAVIAN CORPORATION
3. Le Tigre : SAPHIR AIRCRAFT
4. Le Lapin : TENRAKU COMPUTER SYSTEMS
5. Le Dragon : L'ARSENAL DE GUANDI
6. Le Serpent :
7. Le Cheval : ATMA ENERGIES
8 : La Chèvre :
9 : Le Singe :
10 : Le Coq : PALEMA
11. Le Chien : LOTUS INTERNATIONAL
12. Le Cochon :
13. Le Chat :



La Table de Bouddha : généralités

L’histoire de la Table de Bouddha plonge dans les racines du Jashuria. On la retrouve à de nombreuses époques et elle constitue une réalité incontournable, connue de tous les Jashuriens. Mais qu’est-ce que la Table de Bouddha exactement ? Dans la mythologie bouddhiste, l’Eveillé, désireux de convoquer les animaux les plus sages et les plus adroits auprès de lui, décida de tenir un diner sur sa montagne et de les classer par ordre d’arrivée. La course fut lancée, sous l’arbitrage du Cochon, habile bonimenteur, mais piètre travailleur, et les animaux se lancèrent à l’assaut de la montagne de Bouddha, pour partager ses délices et s’attirer ses faveurs.

Selon la légende, c’est le Rat qui atteint le premier les marches du palais de jade de Bouddha, profitant de la crédulité du Bœuf pour se hisser à la première place. Le Cochon, devant classer les animaux selon leur ordre d’arrivée, se révéla si incompétent qu’il en oublia de courir vers la montagne. Quant au Chat, il fut trompé par le Rat, à nouveau, et oublia le jour de l’invitation à diner de l’Eveillé.

Sans entrer dans les détails, cette histoire de la Table de Bouddha remonte aux premières heures du Royaume du Jashuria et s’est transmise de générations en générations. Si pour les étrangers, il s’agit surtout d’un mythe destiné à donner corps au zodiaque bouddhiste et à alimenter les théories ésotériques outre-nazum, il revêt un sens bien concret dans l’histoire du Jashuria, et à raison ! Car en effet, la Table de Bouddha a bel et bien existé et existe toujours aujourd’hui.

Bien avant que le Jashuria ne soit apparu sur les cartes, c’est-à-dire, bien avant la fondation du Royaume du Jashuria et de l’empire Yahudharma, la société morcelée qui allait fonder le pays était constituée de cités-Etats dirigées par de grandes guildes marchandes et de corporations bâtisseuses. Soutenant des chefs locaux, désignés par les associations les plus puissantes, les grandes guildes du futur Jashuria disposaient d’un pouvoir économique et d’une influence politique leur assurant non seulement de belles parts dans l’avenir et la gestion des cités jashuriennes, sans endosser les responsabilités politiques qui incombent généralement à ces tâches. A l’image des conseils secrets œuvrant dans l’ombre du pouvoir, les grandes corporations jashuriennes connurent les délices de ceux qui œuvrent dans les coulisses et influencent par leur pouvoir économique, les décisions politiques.

Il est de notoriété commune que bien que le marché soit libre et ouvert, les règles de la concurrence et du libre échange transforment parfois le doux commerce en une arène sanglante. La Table du Bouddha est l’héritière de ces périodes tourmentées où les puissances économiques locales du Jashuria et du sud-est du Nazum s’affrontèrent à coups d’embargos, de sabotages et de guerres commerciales.

La Table est une entité qui s’est petit à petit formalisée comme une institution privée à part entière dans l’histoire du Jashuria. A l’origine construite autour d’une sorte d’accord de non-agression informel entre les plus grandes entités marchandes du Jashuria face aux entreprises étrangères, la Table de Bouddha s’est progressivement transformée en un contre-pouvoir performant au sein de l’empire Yahudharma, parvenant à de jolis succès commerciaux conjoints et entravant parfois la course du Dieu-Soleil (on leur doit l’assassinat du 5eme Dieu-Soleil de Yahudharma).

Si le fonctionnement de la Table a évolué au fil des siècles, quelques constantes demeurent : la mise en commun des forces, le souci du compromis malgré les intérêts divergents et l’idée que la prospérité du Jashuria doit passer par une organisation économique indépendante des structures d’Etat. Bien entendu, ces principes ont été appliqués avec plus ou moins de succès et d’envie par les invités du Bouddha … Ses membres sont liés par un pacte commun, mais comme on le sait dans le monde des affaires, un contrat peut très vite être rompu.

Plusieurs fois dissoute, mais jamais totalement disparue, la Table de Bouddha est l’âme économique du Jashuria : sa volonté d’entreprendre et son appétit pour l’indépendance et les affaires rondement menées. La Table ne peut accueillir que 12 convives, l’hôte étant le Bouddha (et il est absent depuis toujours). Ces convives, représentés par des animaux du zodiaque bouddhiste, représentent les corporations et les entreprises les plus influentes du Jashuria. Si la Table n’accueille que douze convives, elle comporte cependant treize invités. Le Chat, malheureux concurrent, n’est pas autorisé à siéger, mais détient un rôle spécial au sein de l’organisation.

La Table est une organisation que l’on ne rejoint pas au hasard. L’approbation au deux-tiers des autres membres est nécessaire pour remplir une place laissée libre. L’adhésion au sein du groupe est codifiée depuis des générations (un vieux reste des traditions ancestrales de l’organisation) et il est malvenu d’y déroger, notamment à la cérémonie du thé de bienvenue. Le Chat, bien entendu, n’aura pas le droit de siéger, puisque selon la légende, il est arrivé en retard. Ce système de cooptation permet de conserver un équilibre précaire dans les forces de l’organisation. Chaque Invité représente un des membres du zodiaque et est choisi pour la prospérité de son entreprise et son influence relative dans l’évolution du pays. Il va de soi que maintenir sa position au sein du groupe va de pair avec le bien être de son entreprise. Après tout … la table n’accueille par de Mouton Noir.

La Table de Bouddha telle qu’elle est connue dans sa version actuelle a été reformée après 1945 et la mise en place de la Seconde République du Jashuria. Elle présente depuis une forme stable, qui va de pair avec la relative tranquillité du pays. Ses membres ont grandement influencé les partis politiques libéraux et capitalistes du Jashuria et se sont taillés des parts de lion, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Disposant de puissants relais au sein du Cercle Extérieur, les Invités de la Table peuvent être des alliés politiques ou des adversaires retors pour le Cercle Intérieur. S’ils ont pour mot d’ordre d’être séparés de l’Etat, ce n’est pas pour autant qu’ils ne cherchent pas à l’influencer, en tant que premier lobby privé du Jashuria. De manière générale, les Premiers Ministres s’étant succédés depuis la création de la Seconde République ont eu tendance à vouloir rester dans les petits papiers des Invités de la Table …

Les Invités se réunissent tous les mois, dans l’une des multiples résidences privées de l’organisation. Les employés du Palais sur la Montagne, nom donné au personnel chargé de la gestion de leur patrimoine commun, sont chargés d’organiser les réunions, de les sécuriser, et plus généralement, de veiller à toute l’infrastructure du groupe. Les réunions sont l’occasion de discuter des problématiques actuelles, de résoudre parfois des litiges entre les membres du groupe et même de planifier des actions communes. Chaque membre de la Table peut envoyer le représentant de son choix pour assurer ses intérêts, du moment qu’il a été clairement identifié par les membres de la Table. Il va de soi que les Invités du Bouddha n’hésiteront pas un seul instant à dévorer un Invité peu confiant dans ses capacités : les plats tardent à arriver au sommet de la montagne.

Les activités actuelles de la Table du Bouddha se concentrent autour du lobbying, du conseil, de la prospective, du développement économique, de la défense et de la promotion des intérêts capitalistes, … Elle dispose aussi d’un fond dédié à la philanthropie et à l’investissement privé. La Table est parfois (discrètement) consultée par les conseillers d’Etat sur des sujets qui relèvent de ses multiples domaines de compétences. Disons qu’il s’agit d’un … groupement économique d’intérêts communs … Pourtant, malgré tout, la Table n'est pas une mafia, car elle ne s'adonne pas à des activités illégales (du moins pas au quotidien). Elle représente le plus haut sommet de l'oligarchie de haute volée, ce pourquoi elle répugne à considérer les mafias comme des égales, bien que les lois du Jashuria soient particulièrement souples sur les activités que d'autres pays qualifieraient d'illégales.


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1. LE RAT : CEDIKIN


  • Nom officiel de la société : CEDIKIN
  • Forme juridique : Société anonyme
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : La création de la CEDIKIN date de 1802, durant la période de l’administration fortunéenne. Créée à l’origine par les Fortunéens alliés à d’anciennes corporations usurières, le CEDIKIN a grossi d’années en années pour capter l’essentiel des activités bancaires du Jashuria. Si officiellement, le groupe date sa création à 1802, le fonctionnement même de la CEDIKIN fait que sa masse protéiforme absorbe tout ce qu’elle peut trouver pour être « too big to fail ».
  • Adresse de son siège social : Le siège social de la CEDIKIN est toujours situé à Azur, comme le veut la tradition du groupe.
  • Secteurs d’activités : CEDIKIN est le plus gros conglomérat bancaire privé du Jashuria. Ses activités comprennent l’ingénierie patrimoniale, les investissements, les services bancaires, les crédits, la gestion immobilière privée, … Le groupe est suffisamment développé pour proposer des services d’assurances, de gestion des risques, de conseils, …
  • Nombre de salariés : 460 000
  • Présence à l’international : La CEDIKIN est implantée à l’international par le biais de nombreuses filiales locales, notamment dans les grandes places boursières du monde et plus particulièrement dans les pays de l’ONC. Sur place, la CEDIKIN continue les mêmes missions que la maison-mère, tout en rachetant et fusionnant avec de nombreuses institutions financières renommées.
  • Chiffre d’affaires : $ 120 000 000 000 en 2012
  • Capitalisation : $ 220 000 000 0000 en 2012
  • Fonds propres : $ 300 000 000 000 en 2012
  • Résultat net : +10% en 2012 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Le CEDIKIN n’a pas de PDG officiel, mais une multitude de firmes d’avocats qui gravitent autour d’une ruche constituée de toutes les entreprises absorbées dans la structure de la CEDIKIN. Il est difficile, même pour un observateur extérieur, de comprendre la complexité des organisations internes de la CEDIKIN. Le groupe a conservé sa tradition de fusion et d’acquisition tant et si bien que le mouvement et l’agressivité évolutionnaire font parti de l’ADN de l’entreprise. Tout fusionne et s’acquiert à un rythme effréné, tant et si bien que le pouvoir change rapidement de mains au sein du conglomérat bancaire.
  • Contacter la société : press@cedikin.jas
  • Site internet : www.cedikin.jas
  • Projet en cours ou prévus : La CEDIKIN est constamment impliquée dans la constitution et la structuration des places boursières et dans la recherche de secteurs dans lesquels investir. Le groupe privilégie l’audace et le risque dans son approche des problèmes. De toute façon, contrairement à la Porte Dorée, plus conservatrice, la CEDIKIN a une approche frénétique de la gestion des marchés.

Description et histoire de l’entreprise

Cedikin ou Pagode de Jade en Jashurien est l’une des plus anciennes institutions du pays. Créée lors de l’arrivée des colons fortunéens dans la région des Perles, Cediy Kin est le résultat de la fusion de nombreux usuriers, prêteurs sur gages et banquiers en un conglomérat bancaire privé qui opère avec la Porte Dorée, la banque nationale jashurienne. Première banque privée du pays, Cedikin est une entité tentaculaire, possédant des actions un peu partout dans le monde.

Le Cedikin était dirigé à l’origine par un conseil d'administration étendu comprenant les représentants régionaux de l'organisation bancaire. Basée à Agartha, la direction de l'entreprise a acté depuis longtemps les bénéfices dont elle pouvait tirer de la mondialisation des échanges, allant jusqu'à tenter d'influencer quelques politiciens pour qu'ils poussent vers des systèmes d'échanges globalisés. La Pagode de Jade s'est récemment illustrée en finançant en partie la reconstruction du secteur de Nulle Part avec la Madavian Corporation, afin de profiter de sa situation de port-franc dans le secteur eurysien. Si l'association opportune mais discrète d'une banque avec les communistes et les révolutionnaires de Kotios peut faire sourire, la Pagode de Jade se fiche éperdument de ces considérations idéologiques. Comme les membres du conseil d'administration le disent si bien : "Dieu n'existe pas, mais il y a tant de profits à faire en son nom."

La Pagode de Jade est régulièrement en conflit avec la Porte Dorée sur les questions relatives à l'inflation, au cours de la monnaie et aux échanges bancaires. Si l'entreprise est sensée travailler main dans la main avec la Porte Dorée, la Cedikin n'a jamais caché le fait de militer pour une privatisation complète de la gestion du budget du Jashuria et entend bien pousser à ce qu'une délégation de service public fasse tomber les finances du pays dans les mains de ses cadres.

La Cedikin, de par sa nature de conglomérat bancaire fondé sur la fusion et l’acquisition de multiples banques, est historiquement dans une approche frénétique de la gestion des marchés. Contrairement à la Porte Dorée, plus conservatrice dans son approche et mesurée, la CEDIKIN ne se contente pas du status quo et milite ardemment pour tout dévorer. Trop grosse pour échouer, du moins, selon ses propres cadres, la CEDIKIN et ses sbires aiment prendre des risques et se montrer constamment dans l’innovation dans la gestion des marchés. Le groupe, bien que constitué de multiples entreprises progressivement absorbées dans une structure tentaculaire, continue à promouvoir un darwinisme social des plus retors. La CEDIKIN valorise l’initiative et la prise de risques, se portant sur des sujets parfois atypiques et risqués dans le but de frapper un grand coup. Cette attitude pionnière lui a valu une excellente réputation dans le milieu bancaire.

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2. LE BOEUF : MADAVIAN CORPORATION


  • Nom officiel de la société : Madavian Corporation
  • Forme juridique : Compagne privée issue de la fusion de grandes corporations jashuriennes
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : La création de Madavian Corporation date de 1852, peu de temps après la fin de l’administration fortunéenne. Créée spécialement pour répondre au besoin croissant d’améliorer les villes et de loger la population, elle est fondée sur la fusion d’anciennes corporations issues des différentes parties du pays.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de la Madavian Corporation est toujours situé à Ankévran, comme le veut la tradition du groupe.
  • Secteurs d’activités : La Madavian Corporation est spécialisée dans la construction de bâtiments, les travaux publics, les ouvrages d’art, ainsi que la gestion immobilière, locative et l’entretien des structures existantes. Le groupe mène aussi des recherches en matière de nouveaux matériaux, procédés de construction, … Le groupe s’investit aussi dans la gestion des autoroutes, des aéroports et des voies ferrées.
  • Nombre de salariés : 300 000
  • Présence à l’international : La Madavian Corporation est présente à l’internationale, notamment via de grands projets de travaux publics, les derniers en date étant la réhabilitation complète du secteur portuaire abandonné de Nulle Part à Kotios, la création de la plateforme logistique de Destanh et la mise en œuvre de l’autoroute des Justes dans les terres méridionales des Eglises Australes Unies
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 60 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +20% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : L’actuelle représentante du conseil de direction de la Madavian Corporation est madama Mathawee Chaiyawan, de la dynastie Chaiyawan. Le conseil de direction est constitué des grandes familles historiques ayant participé à la fondation de la mégacorporation ainsi que des familles ayant rejoint le conseil après.
  • Contacter la société : press@madavian-corporation.jas
  • Site internet : www.madavian-corporation.jas
  • Projet en cours ou prévus : La Madavian Corporation est actuellement shortlistée pour la réalisation des travaux ferroviaires du Ruban Doré entre le Negara Strana, le Jashuria et le Fujiwa.

Description et histoire de l’entreprise

Notre mission est de concevoir, financer, construire et gérer des infrastructures et des équipements qui contribuent à améliorer la vie quotidienne et la mobilité de chacun. Parce que notre vision de la réussite est globale et va au-delà de nos résultats économiques, nous nous engageons sur la performance environnementale, sociale et sociétale de nos activités. Parce que nos réalisations sont d’utilité publique, nous considérons l’écoute et le dialogue avec les parties prenantes de nos projets comme des conditions nécessaires à l’exercice de nos métiers. Notre ambition est de créer de la valeur à long terme pour nos clients, nos actionnaires, nos salariés, nos partenaires et pour la société en général. - Note d'intention visible sur le site de la Madavian Corporation.

Madavian Corporation est le plus grand conglomérat de travaux publics, d’infrastructures et plus généralement de construction du Jashuria, si ce n’est de tout le Nazum. Fondée il y a de cela un siècle sur les fondations des anciennes corporations de bâtisseurs, Madavian Corporation revendique un héritage de la construction à la fois ancré dans la tradition et résolument ouvert sur la modernité. Leur position dominante sur le marché de la construction au début du siècle dernier leur a permis d’obtenir les plans pour la conception des premières cimenteries du Jashuria et de développer leur produit phare que le monde entier s’arrache : le parpaing jashurien de 30cm par 50cm par 20cm (modifié par la suite en de nombreuses variantes).

La mégacorporation Madavian est née dans les mois qui suivirent la fin de l’administration coloniale fortunéenne. Conçue par le fragile Etat jashurien pour faciliter la modernisation du pays, la Madavian Corporation est le résultat de la fusion des intérêts des différentes corporations de construction éparpillées dans le territoire jashurien depuis des siècles. Son succès fut tel que la plupart des édifices publics du Jashuria portent la marque de la Madavian ou de l’un de ses nombreuses filiales. Bien que sévèrement amochée durant la période des Seigneurs de Guerre du Nazum, la mégacorporation a su tirer son épingle du jeu en concurrençant les autres firmes avec pugnacité après la réunification du pays.

Le groupe est aujourd’hui encore constitué et consolidé par les descendants des familles fondatrices, qui, par nécessité, ont du faire de la place à d’autres dynasties pour pouvoir consolider son expansion. Cette gestion a permis au groupe de maintenir ses traditions et son cap, tout en accueillant la modernité apportée par de nouveaux acteurs, renforçant ainsi le groupe d’années en années. La multiplication des filiales, notamment à l’international, a permis au groupe de briller et de continuer son ascension comme l’un des plus grands conglomérats de l’industrie du BTP du monde.

Madavian Corporation revendique une expertise mondiale en matière de conception, réalisation et entretien des grandes infrastructures de transports, des plateformes logistiques et de gratte-ciels. Spécialisée dans l’optimisation à outrance des parcelles, la compagnie dispose d’ingénieurs qualifiés et d’ouvriers parfaitement formés et surnuméraires, qui savent construire vite et bien. De par ses proximités avec le pouvoir en place, on retrouve Madavian Corporation dans tous les grands projets d’infrastructure depuis un bon siècle. Les relations de la Madavian avec les pouvoirs politiques jashuriens sont bien connues du grand public, mais l’entreprise fait en sorte de ne pas abuser de sa position dominante pour ne pas s’attirer les foudres de la justice jashurienne, qui est très peu conciliante en matière de prise illégale d’intérêt.

Le groupe a récemment entamé une transition vers des enjeux liés au développement durable et travaille d’arrache-pied à la modernisation de ses process pour pouvoir créer des villes plus ancrées dans la sobriété énergétique et la gestion des émissions de carbone. La récente évolution des logiciels de dessin, alliée à l’émergence des grandes transitions numériques, révolutionnent complètement les pratiques de la construction. Madavian Corporation cherche à être à la pointe dans ce domaine et n’hésite pas à sponsoriser de petits bureaux d’études montés en start-up pour pouvoir se décharger d’une partie de sa recherche et développement.

Outre ses travaux de génie civil, de construction, de conception et de réalisation, le groupe est aussi un acteur de l’immobilier au Jashuria. L’entreprise est dirigée depuis quelques années par la famille Chaiyawan. L’actuelle directrice de la Madavian Corporation est Mathawee Chaiyawan. Comme son père et son grand-père avant elle, elle a pris les rênes du consortium et se montre ambitieuse et déterminée à développer le conglomérat hors du Nazum. La Madavian Corporation est actuellement à Kotios et sur les terres glacées des Eglises Australes pour y développer de grands projets d'aménagements du territoire, le premier dans un contexte post-révolutionnaire, le second dans un contexte antarctique.

Etant la première mégacorporation industrielle du Jashuria, Madavian Corporation occupe la place du Boeuf au sein de la Table de Bouddha. Si cette place est aujourd'hui convoitée par les deux groupes mineurs – mais non moins importants que sont Sardar Corporation et Advanced Construction Syndicate (ACS), la Madavian conserve son statut de premier groupe nazuméen et jashurien, ce qui lui permet de prendre l’avenir avec optimisme.

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3. LE TIGRE : SAPHIR AIRCRAFT


  • Nom officiel de la société : Saphir Aircraft
  • Forme juridique : Société anonyme
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : Saphir Aircraft a été créée en 1970, suite à un financement spécial de la Porte Dorée pour développer une industrie aéronautique de pointe au Jashuria pour concurrencer les marchés aleuciens.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de Saphir Aircraft est basé à Azur, et ses principales installations aéronautiques sont placées le long du Grand Canal, ainsi qu’à Vijaya.
  • Secteurs d’activités : Saphir Aircraft s’occupe d’aéronautique, d’aérospatiale, et de fret aérien. Sa principale activité reste celle d’un constructeur aéronautique bien que la firme a développé depuis des années un pôle aérospatial en coopération avec les membres de l’Organisation des Nations Commerçantes.
  • Nombre de salariés : 80 000
  • Présence à l’international : Saphir Aicraft est aussi implantée à l’international, notamment dans les pays de l’ONC, mais aussi par le biais de la construction des aéroports dans les pays amis du Jashuria.
  • Chiffre d’affaires : $ 45 000 000 000 en 2012
  • Capitalisation : $ 80 000 000 0000 en 2012
  • Fonds propres : $ 3 000 000 000 en 2012
  • Résultat net : +20% en 2012 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Saphir Aicraft est piloté par un conseil d’administration dirigé actuellement par Somchai Arthit, en place depuis une décennie à son poste. Sous son impulsion, Saphir Aicraft a largement investi dans le développement des lignes aériennes intercontinentales depuis Agartha et Azur.
  • Contacter la société : press@saphiraircraft.jas
  • Site internet : www.saphir-aircraft.jas
  • Projet en cours ou prévus : Saphir Aircraft est constamment impliquée dans la recherche et le développement des avions de ligne de pointe du Jashuria. Son partenariat avec le complexe militaro-industriel n’est plus à prouver et l’entreprise bénéficie de larges subventions pour développer avec l’armée jashurienne les avions de combat de demain. Les autres projets de Saphir Aircraft sont le développement d’aéroports internationaux.

Description et histoire de l’entreprise

Saphir Aircraft est le leader de la construction aéronautique et des services qui y sont associés au Jashuria. Forte de sa position dominante sur le marché de l'aviation dans le sud-est du Nazum, le conglomérat s'est spécialisé ces dernières années dans la construction d'avions de ligne de qualité pour les transports intercontinentaux ainsi qu'une production de jets privés pour les particuliers les plus fortunés. Cette société n'est pas qu'un constructeur aéronautique, mais aussi un développeur, qui investit une grande partie de son argent dans la recherche et le développement de nouvelles solutions aéronautiques, qu'il s'agisse de moteurs, de design d'intérieur ou encore de systèmes de pilotage. La recherche et le développement revêtent une part importante de son activité, tout autant que le secteur de la fabrication d'avions. Une division de Saphir Aircraft s'est spécialisée dans l'aérospatiale et une autre travaille actuellement avec l'armée de l'air pour la création des futurs modèles d'avion de chasse modernes du Jashuria.

Saphir Aircraft possède ses ateliers de fabrication au sud du pays et le long du Grand Canal. Les grandes usines métalliques de la firme aéronautique sont remplies à ras-bord de coques d'avion, de composants et d'engins de montage et de levage. Il s'agit de véritables villes-usines où se pressent quotidiennement des milliers de travailleurs qualifiés produisant le fleuron de la technologie aéronautique jashurienne. Originellement ancrée dans la fabrication des avions de moyen-courriers, l'entreprise a su prendre le train de la mondialisation en marche et a concentré ses dernières années sur l'extension du marché des vols long-courriers avec la création de nouveaux modèles plus à même de traverser les océans pour une consommation de carburant moindre.

Depuis quelques années, Saphir Aircraft a déployé ses ingénieurs sur le développement de l'aérospatiale, espérant ainsi développer le réseau satellite du Jashuria et potentiellement revendre cette expertise à travers le monde. Dans le cadre de l'extension du port de Nulle Part à Kotios grâce à la Madavian Corporation, Saphir Aicraft cherche à créer une piste d'atterrissage en Eurysie qui appartiendrait totalement au Jashuria, ce qui lui donnerait un avantage stratégique pour l'avenir.

Le développement des technologies d'avions de reconnaissance et de drones est une des réussites les plus probantes des chercheurs et des ingénieurs de Saphir Aicraft depuis ces quelques dernières années. Les vols de mise en service des premiers drones de reconnaissance spécialisés dans la prise d'images en haute et basse altitude a eu lieu en 2007 le long du Grand Canal. Cette technologie a permis de confirmer la prédominance de Saphir Aircraft dans le domaine des nouvelles technologies aéronautiques appliquées au civil et au militaire. Les cadres de l'entreprise font grande presse de ces dernières innovations et cherchent à attirer dans leurs filets les cerveaux les plus brillants de leur génération pour développer les nouveaux modèles.

Le Tigre de la Table de Bouddha n'est cependant pas une entreprise sans ressources. Ayant acquis sa place de première entreprise de la Péninsule par le biais d'une série de fusions et d'acquisition, aussi bien dans le domaine sidérurgique que dans l'électronique, Saphir Aircraft a su écraser sa concurrence par le biais de méthodes qui seraient aujourd'hui qualifiées de très agressives. Et ce qu'elle ne pouvait dévorer, la firme s'est contentée de l'étouffer jusqu'à en ramasser les morceaux à la petite cuillère.

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2. LE LAPIN : TENRAKU COMPUTER SYSTEMS


  • Nom officiel de la société : Tenraku Computer Systems
  • Forme juridique : Société anonyme
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : Tenraku Computer Systems a été créée en 1975 à Azur. Elle est depuis l’entreprise leader sur le marché jashurien et nazuméen en matière de logiciels, systèmes et microcomposants.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de Tenraku Computer Systems (TCS) est basé à Azur, dans un complexe gigantesque conçu par la direction du groupe.
  • Secteurs d’activités : La Tenraku Computer Systems est l’un des acteurs-clefs de la constitution des réseaux informatiques nazuméens, de la fabrication et de la diffusion des microcomposants et des solutions systèmes. Elle produit à la fois des systèmes d’exploitation, des logiciels, des jeux vidéos, des téléphones mobiles, mais aussi des ordinateurs et objets connectés.
  • Nombre de salariés : 250 000
  • Présence à l’international : La TCS est présente à l’international car elle fournit de nombreux systèmes informatiques et solutions logicielles pour de nombreux pays. Les télécommunications et l’internet n’ont aucun secret pour elle et elle dispose de son propre département international de recherche sur l’IA et la cybernétique.
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 150 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +20% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Bien que l’entreprise soit dirigée par un conseil d’administration regroupant les représentants des diverses branches, le PDG actuel de TCS est monsieur Sanayan Dijapoor, un Jashurien quarentenaire aux manières parfaitement policées.
  • Contacter la société : press@tcs.jas
  • Site internet : www.tcs.jas
  • Projet en cours ou prévus : La TCS a largement investit dans la création de stockages de données en ligne ces dernières années. Comprenant les enjeux de la cybersécurité, ses filiales ont développé des solutions systèmes sécurisées et des logiciels capables de repousser les attaques des hackers et de leurs virus. Le groupe s’implante en Afarée et en Eurysie pour étendre son réseau depuis quelques années, procurant sur le marché ses produits.

Description et histoire de l’entreprise

Tenraku Computer Systems est à l’origine une petite entreprise de manufacture d’armement jashurienne qui a su prendre le train en marche de la modernisation dans les années 70 en s’intéressant à l’informatique et aux technologies civiles. Petite entreprise sans envergure au départ, elle se fit connaître pour ses projets de miniaturisation et de rétro-ingénierie des produits aleuciens qui inondaient le marché jashurien. Rapidement, l’entreprise acquit ses propres ordinateurs et commença à développer ses partenariats avec les arsenaux jashuriens et la société civile. Développant ses propres systèmes d’exploitation grâce à des ingénieurs motivés et à des financements publics, l’entreprise acquit une renommée solide dans le domaine et mis le paquet sur ce domaine naissant qu’était l’informatique, jusqu’à atteindre une position dominante dans la région.

Les relations de la TCS avec les arsenaux jashuriens est de notoriété publique et les contrats passés avec la Défense ont été pendant longtemps assez lucratifs pour permettre à l’entreprise d’investir largement dans des domaines pionniers : les télécommunications, l’internet, les réseaux sociaux, mais aussi l’intelligence artificielle. Pratiquant un lobbying intense dans les Etats voisins et écrasant une grande partie de la concurrence, la société basée à Azur multiplia les partenariats et les rachats afin de se constituer un vivier de cerveaux capables de mener l’entreprise vers le XXIe siècle.

L’émergence des services internet fut largement accompagnée par la TCS, qui mit en place les infrastructures jashuriennes capables de recevoir des transmissions haut débit. Se tournant désormais vers la construction des data centers et des systèmes de stockage cloud, la TCS tourne aussi son regard sur les applications mobiles et n’hésite jamais à sortir de sa zone de confort pour amener la technologie – SA technologie – dans les foyers jashuriens. Internationalisée depuis très longtemps, la TCS possède une position dominante sur de nombreux marchés, lui permettant de combattre pied à pied d’autres firmes étrangères sur leurs propres sols.

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5. LE DRAGON : L'ARSENAL DE GUANDI


  • Nom officiel de la société : L’Arsenal de Guandi / Guandi Technologies & Armaments Incorporated
  • Forme juridique : Compagne privée détenue en partie par l’Etat jashurien
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : La création de Guandi Technologies & Armaments Incorporated, aussi surnommée l’Arsenal de Guandi, remonte à la période coloniale. Issu des anciens arsenaux fortunéens reconvertis après l’indépendance du Royaume du Jashuria, l’Arsenal de Guandi a pris diverses formes et divers noms, mais a toujours œuvré pour l’Etat jashurien, jusqu’à sa privatisation partielle dans les années 80. L’entreprise actuelle est née véritablement dans les années 80 et a accompagné la mondialisation du pays.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de l’Arsenal de Guandi est toujours situé à Agartha, comme le veut la tradition du groupe.
  • Secteurs d’activités : L’Arsenal de Guandi est le premier grossiste d’armes au Jashuria. Chargé de développer le marché de l’armement et d’assurer les recherches en matière d’armement, l’activité de l’Arsenal de Guandi est de superviser les efforts du complexe militaro-industriel jashurien et d’offrir aux pays du monde entier un marché unique, accessible pour tous les acheteurs. Les activités de l’Arsenal comprennent : la vente d’armes de tous calibre, la recherche et développement dans les secteurs de l’armement, de l’informatique, des télécommunications, des matériaux, des biotechnologies, …. Mais aussi la fabrication des hélicoptères, des avions, appareils radioélectriques, …
  • Nombre de salariés : 250 000
  • Présence à l’international : L’Arsenal de Guandi entretient un réseau de plus de 800 filiales au travers du territoire jashurien et dans les pays alliés du Jashuria. Etant donné que les données et les projets que l’Arsenal manipule sont sensibles, l’essentiel de la recherche et de la production est mené sur le sol jashurien. En revanche, le marché de l’armement se déploie dans le monde entier.
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 20 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +10% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : L’actuelle figure de l’Arsenal est Konala Badhiraka. Cet homme d’une cinquantaine d’années s’est illustré pour sa discrétion et son sens des affaires, mais surtout pour avoir accompagné le changement radical de direction de l’Arsenal, qui s’est modernisé rapidement sous sa direction. Grâce à lui, le complexe militaro-industriel a complètement rattrapé son retard sur la scène internationale.
  • Contacter la société : press@guanditecharms.jas
  • Site internet : www.guanditecharms.jas
  • Projet en cours ou prévus : L’Arsenal de Guandi, grâce à ses connexions historiques avec l’Etat jashurien, a réussi à obtenir le contrat-cadre lui permettant de lancer la modernisation des armées du Jashuria pour les 20 prochaines années. En 2010, l’Arsenal s’est vu confier la responsabilité de développer une politique de militarisation commune et de recherche avec la République du Fujiwa, suite à la rencontre officielle entre les deux pays.

Description et histoire de l’entreprise


L'Arsenal de Guandi est l'entreprise chargée de la vente à l'international de l'armement produit au Jashuria. Cette ancienne compagnie d'Etat, privatisée dans les années 80, dispose d'une autorisation spéciale pour regrouper en un même point de vente les productions des différentes entreprises d'armements du complexe militaro-industriel jashurien. Héritant d'usines peu modernisées et d'un secteur de l'armement désuet, Guandi Armements est devenue en quelques années l'une des entreprises phares dans la vente de matériel militaire au Nazum, grâce à ses excellents contacts, mais surtout, grâce à la qualité de sa communication à l'extérieur du pays. Si le matériel jashurien était loin d'être aussi performant que celui des nations aleuciennes, il était cependant de bonne qualité, confectionné à bas prix et parvient à séduire les petites nations qui ne disposaient pas des ressources nécessaires pour entretenir une armée surqualifiée. Le matériel militaire produit par le Dragon de la Table du Bouddha restait jusqu’au début des années 2000 fiable et peu onéreux.

Les dirigeants de l'Arsenal de Guandi sont les entrepreneurs les plus liés intimement à la politique du pays, étant donné que le secteur militaire est une affaire d'Etat. Force est de constater que Guandi Armements reste surtout une entreprise de vente, un grossiste qui investit une grande partie de son temps et de son énergie à la promotion du matériel militaire jashurien. Si l'entreprise finance en partie la recherche et développement sur le secteur militaire, elle est avant tout une entreprise à but commercial. Son but n'est pas de faire la guerre, mais de se remplir les poches avec. Le Dragon, malgré son statut privé, reste à l'écoute des demandes de l'Etat. Les membres de la Table n'hésitent pas à rappeler de temps à autre au Dragon de la Table qu'il est "tenu en laisse" par ses maîtres du Cercle Intérieur. Ce sujet de moquerie est assez peu toléré par le Dragon, qui y voit une contestation de son autorité.

Etrangement, l'Arsenal de Guandi ne milite pas pour l'extension du marché des armes sur le sol jashurien. La population est d'ordinaire rétive à l'idée de manipuler des armes, quand bien même la réserve militaire est obligatoire pour les jeunes du pays. L'Arsenal de Guandi a considéré qu'il était plus rentable d'être le premier fournisseur et grossiste d'armes pour l'armée du pays et sa réserve, plutôt que d'être tenu pour responsable de la prolifération des armes de poings à moindre prix dans les régions du pays. Le Dragon estime que les profits qu'il génère doivent être significatifs, par le biais de gros contrats, et non par de la vente au détail à des boutiques à peine sécurisées. L'Arsenal de Guandi est connu pour avoir farouchement milité contre l'ouverture de magasins d'armes destinées au public dans le pays, malgré la pression d'investisseurs étrangers. Et le pays ne s'en porte que mieux. La guerre, oui ... mais pas chez nous !

L'extension du marché des armes à l'international est une aubaine pour l'Arsenal de Guandi, qui a pu fournir plusieurs pays en armement de bonne qualité et vider une partie des stocks datant des décennies précédentes. L'Arsenal cherche actuellement à faire de la place dans ses vieux stocks, à vider ses entrepôts et à y installer de nouvelles armes et munitions. Le grossiste en armement, s'il dispose de nombreuses installations, n'aime pas perdre de la place avec du vieux matériel inutilisé et inutilisable par l'armée régulière d'aujourd'hui. Mais il existe toujours une quantité de petits Etats prêts à se payer du vieux matériel à agiter sous le nez de leurs voisins.

Depuis le début des années 2000, l’Arsenal de Guandi est devenu Guandi Technologies & Armaments Incorporated. Prenant acte du fait que la simple activité de grossiste ne suffisait plus à consolider le complexe militaro-industriel jashurien et suite au fort développement des activités de recherches civiles sur le territoire, les dirigeants de l’Arsenal ont opté pour une transformation du vieux modèles des arsenaux pour en faire une constellation d’entreprises et de filiales spécialisées dans la recherche et le développement de nouvelles technologies militaires. Désormais à la tête d’une myriade d’entreprises de recherche et de production, l’Arsenal table sur le foisonnement intellectuel du Jashuria et les liens qu’il entretient avec les autres pays pour booster son secteur de l’armement et de la recherche militaire (75%) et civile (25%).

La transformation de l’Arsenal de Guandi de simple grossiste doté d’un stock fiable mais peu moderne en un conglomérat d’entreprise high-tech a largement participé à la modernisation du Jashuria, qui tire grands bénéfices des découvertes de l’Arsenal. Ceci a permis à l'armée jashurienne de grandement s'étoffer au fil des années, pour devenir l'une des armées les plus grandes et mieux équipées du monde. Les récentes négociations avec la République du Fujiwa ont permis à l'Arsenal de développer son réseau commercial, par le biais de partenariats juteux avec l'estimé voisin de la Troisième République du Jashuria.

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6. LE SERPENT

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7. LE CHEVAL : ATMA ENERGIES


  • Nom officiel de la société : Atma Energies
  • Forme juridique : Compagnie privée détenue en partie par l’Etat jashurien
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : Atma Energies a été créé suite à la privatisation des entreprises d’extraction de gaz et de matières pétrolières dans les années 40. Petit poisson au milieu d’un grand vivier d’entreprises chacune accrochée à ses territoires hérités de la période des Seigneurs de Guerre, Atma Energies – alors Atma Petroleum - , le groupe a réussi à dévorer ses pairs pour devenir l’une des plus grandes firmes d’extraction du monde.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de Atma Energies est toujours situé à Azur, étant donné qu’une grande partie de l’activité pétrolière se situe dans cette région.
  • Secteurs d’activités : Atma Energies est une mégacorporation spécialisée dans le secteur de l’énergie et de l’extraction des ressources pétrolières, gazières, … Son rôle est de trouver et d’exploiter les gisements de ressources pétrolifères, gazières et toute autre énergie susceptible d’être extraite de la terre. Son influence s’étend sur la création des infrastructures dédiées à cette mission.
  • Nombre de salariés : 350 000
  • Présence à l’international : Atma Energies est présente à l’international et notamment dans ses concessions maritimes. Le groupe possède des parts dans l’énergie au Prodnov, ainsi que de solides parts dans les alentours de Kotios. Récemment, l’ouverture du port-franc à l’embouchure de Galiya au Mokhai a signé l’ouverture d’une nouvelle plateforme pour Atma Energies. Sa présence est aussi confirmée dans les nouvellement aménagées Iles limésiennes et l’île de Destanh.
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 60 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +15% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Le groupe d’Atma Energies est représenté par une myriade de shareholders. L’actuelle représentante de la société est Parvati Serin, qui dirige le conglomérat lié à la communication du groupe. Elle a pris la succession de Mahani Ajaph, l’ancien directeur de la communication, suite à son départ à la retraite.
  • Contacter la société : press@atma-energies.jas
  • Site internet : www.atma-energies.jas
  • Projet en cours ou prévus : Atma Energies a grandement profité de l’établissement des gazoducs et des lignes de l’émergence du marché spécial avec le Banairah. Depuis le début des années 2000, l’évolution positive des relations entre les deux pays a permis à Atma Energies de sécuriser un marché juteux avec son comparse afaréen. Il en résulte que le groupe s’est progressivement redéployé vers les explorations maritimes, notamment vers la Nivérée. Les récentes démarches menées entre les pays du Nazum a grandement profité au groupe qui sait désormais que ses plans d’exploitation pour les prochaines années sont assurés.

Description et histoire de l’entreprise

Atma Energies a été créé suite à la privatisation des entreprises d’extraction de gaz et de matières pétrolières dans les années 40. Petit poisson au milieu d’un grand vivier d’entreprises chacune accrochée à ses territoires hérités de la période des Seigneurs de Guerre, Atma Energies – alors Atma Petroleum - , le groupe a réussi à dévorer ses pairs pour devenir l’une des plus grandes firmes d’extraction du monde. Basé à Azur, cette entreprise s'investit dans le secteur de l'extraction, du traitement et de la valorisation des produits issus de l'exploitation pétrolière et gazière. De manière générale, tout ce qui est regroupé sous le terme d'hydrocarbures est le pré carré de Atma Energies.

Atma Energies est l’entreprise leader dans le marché de l’énergie et de l’extraction des ressources pétrolifères et gazières au Jashuria. Créée à la suite de la période des Seigneurs de Guerre, cette entreprise, auparavant modeste, s’est hissée au rang de première compagnie pétrolière du Jashuria en dévorant ses rivaux un par un avec une brutalité sans pareille. Se développant depuis Azur, capitale économique du Nord du pays, la compagnie est progressivement devenue une mégacorporation étendant son réseau sur les activités liées au pétrole et au gaz. Si elle n’est pas aussi imposante que peuvent l’être des compagnies comme celles du Lofoten ou du Banairah, Atma Energies n’a pas à rougir de son ampleur et de ses hauts-faits.

Cotée en bourse, la mégacorporation déploie ses activités dans de nombreux secteurs car Le secteur pétrolier couvre l’exploration et la production d’hydrocarbures, ainsi que les services associés à ces activités. Dans un contexte d’intensification de la concurrence et de maturité des marchés, les investisseurs qui pilotent Atma Energies recherchent les activités qui leur assureront un niveau de performance optimal par le biais de grandes opérations de prospection. Atma Energies a mis les bouchées doubles ces dernières années pour identifier de nouveaux secteurs de développement, notamment par l’intensification des grands projets, des opérations d’explorations marines et une gestion plus fine de la production et de la consommation.

S’occupant aussi bien de l’extraction que du raffinage, Atma possède de nombreuses raffineries opérationnelles dans le pays et sur des plateformes offshores. Bien que le pays tienne grandement à ses barrages hydroélectriques et à l’énergie nucléaire, Atma Energies entretient de larges stocks de barils de pétrole afin de combler les demandes du secteur pétrochimique et assurer au Jashuria un stock conséquent en cas de crise. Bien que l’entreprise revende une très large part de sa production vers l’extérieur, elle est directement concurrencée par des groupes plus importants comme ceux du Lofoten et du Banairah. Si l’entreprise domine une large part du marché nazuméen, elle n’est pas aussi imposante que ses comparses internationales.

Les opérations de forage d’Atma Energies sont supervisées avec soin par le groupe et s’améliorent continuellement, grâce à un département technologique de qualité, qui n’a pas à rougir face à ses concurrents. Le groupe développe depuis quelques années des opérations de forage au large de la Nivérée, notamment grâce à l’expertise de chercheurs du Shuharri qui apportent leur savoir-faire sur les questions liées à l’exploitation en milieu arctique.

L’extension continue des sites pétroliers a fait d’Atma Energies un acteur du secteur sur qui l’on peut compter. Ses infrastructures restent parfaitement adaptées à la production et sont capables de traiter efficacement le raffinage et le transport. Le réseau d’oléoducs et de gazoducs est surveillé en permanence par des forces de sécurité privées, que le groupe entretient avec soin pour éviter les tentatives de sabotage.

L’entreprise travaillant sur des territoires compliqués à aménager, Atma Energies s’est longtemps intéressée à l’urbanisme et aux réseaux afin d’éviter de mettre en danger ses installations. Il en résulte que le groupe possède un département risque parfaitement opérationnel ainsi qu’une division spécialisée dans le traitement des problématiques écologiques. Malgré la pression de groupes écologistes au cours des années, le groupe a très largement travaillé sur son image et sur son expertise sur ces sujets pour limiter l’impact des extractions sur l’environnement. Bien entendu, tout n’est pas parfait, mais le groupe sait qu’il y a une carte à jouer, notamment face à la concurrence du secteur hydroélectrique et nucléaire.

L’entreprise occupe la place du Cheval au sein de la Table de Bouddha. Très intéressée par les perspectives engendrées par les actions communes, Atma Energies s’investit dans le devenir de la Table, surtout quand cela peut lui permettre d’accéder à des marchés étrangers. Les récentes opérations au Mokhaï, avec notamment la récupération du port-franc, lui assurent l’émergence d’une nouvelle plateforme logistique dans les années à venir.

La présence d'un immense conglomérat lié aux barrages hydroélectriques et à l'énergie nucléaire a longtemps tenu la mégacorporation loin des activités liées à l'électricité domestique. La volonté de l'Etat jashurien de maintenir au maximum une énergie propre empêche Atma Energies de se développer dans ce secteur, d'autant que l'entreprise en charge est parfaitement capable de lui tenir tête. Les actions d'OPA hostiles ne manquent pas et les deux entreprises se livrent une concurrence féroce pour grapiller des parts, l'une chez l'autre.


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8. LA CHEVRE

[En construction]

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9. LE SINGE

[En construction]

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10. LE COQ : PALEMA


  • Nom officiel de la société : Palema Incorporated
  • Forme juridique : Compagnie privée
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : Palema est le résultat d’une série de fusions et d’acquisitions particulièrement rapides dans l’histoire de la création des entreprises. Les Guildes Scintillantes se sont écharpées pendant des décennies pour le contrôle de leurs domaines respectifs mais dans les années 80, l’arrivée de la famille Mahojawani au pouvoir a changé la donne, fédérant les guildes dans une seule et même entité.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de Palema Incorporated est toujours situé à Agartha, même si le groupe possède ses principales antennes à Azur et Ankévran
  • Secteurs d’activités : Palema Incorporated est une mégacorporation spécialisée dans le secteur des produits de luxe.
  • Nombre de salariés : 200 000
  • Présence à l’international : Le marché du luxe jashurien se porte bien. L’exotisme de ses produits commence à prendre à l’international et montre de remarquables poussées dans certains pays. Le raffinement de la culture jashurienne, allié au savoir-faire des maîtres-façonniers a largement dépassé les frontières du pays pour toucher l’Aleucie et l’Eurysie.
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 55 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +15% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Palema Incorporated est représentée par monsieur Jahni Mahojawani, l’actuel voix du conseil des guildes de Palema. La famille Mahojawani dirige le conglomérat depuis les années 80, à la suite d’une série de fusions et acquisitions « violentes » qui ont mis fin aux luttes internes entre les guildes.
  • Contacter la société : press@palema-group.jas
  • Site internet : www.palema-group.jas
  • Projet en cours ou prévus : Le développement de Palema se concentre aujourd’hui sur le marché eurysien et aleucien.

Le luxe au Jashuria est sans doute l’un des secteurs économiques les plus anciens, mais également les plus résistants. Et pour cause, la rareté d’un objet ou d’un matériau explique sa valeur et ainsi son coût élevé. Collectionneur, noble ou passionné de belles choses attribuent à ces objets de luxe un raffinement sans égal. Que la valeur soit monétaire ou symbolique, le luxe s’apparente à un univers lié au désir, au plaisir et au goût. Les collections jashuriennes séduisent par leur sophistication. Du prêt-à-porter à la joaillerie, en passant par la parfumerie et la maroquinerie, le secteur est vaste avec des opportunités de carrière diversifiées. Il n'est donc pas incohérent que les industries du luxe se trouvent représentées au sein de la Table de Bouddha.

Jahni Mahojawani est le représentant du conglomérat des industries de luxe. Anciennement connues sous le nom des Milles et Merveilleuses Guildes Scintillantes, les anciennes entreprises du luxe au Jashuria se sont regroupées sous le nom de Palema, un nom quand même bien plus digeste que son ancienne appellation. Palema fonctionne encore sur un système de guildes, représentées en haut lieu par un délégué officiant au conseil de direction de l’entreprise. Vieille association de guildes spécialisées dans le luxe, Palema tire sa force de ses nombreuses maisons et guildes qui oeuvrent en son sein et donnent à l’ensemble une portée commerciale inégalée, mais aussi peu unifiée, où les coups-bas sont légions. Afin de maintenir leurs approvisionnements, leur indépendance face aux façonniers, la qualité des produits lors de la fabrication, puis le niveau de marge au moment de la vente, les groupes du luxe ont rapidement évolué vers un modèle d'intégration verticale jusqu'au réseau de distribution, créant des organisations comme Palema.

Les industries du luxe au Jashuria ont beau conserver une unité de façade, elles se livrent en interne une guerre sans merci pour le contrôle des parts de marché et rivaliser d’ingéniosité pour prendre la direction du groupe. L’actuel directeur de Palema à la Table de Bouddha est Jahni Mahojawani, le représentant des industries de la mode, est à la fois un dandy exubérant, mais aussi un fieffé renard, qui manœuvre sa barque avec adresse et n’hésite pas à écraser les membres les plus rebelles de Palema sous ses bottes.

Les multiples entreprises qui composent Palema s'intéressent depuis quelques temps aux produits eurysiens, qui ont commencé à gagner en popularité au travers de la population jashurienne. Palema ne désespère pas de pouvoir obtenir le savoir-faire eurysien, quitte à racheter rapidement quelques entreprises locales afin de développer ses productions et d'étendre son marché.

L'arrivée sur le marché jashurien des produits de luxe khaultes a été une surprise pour l'organisation, qui ne s'attendait pas à une réception aussi unanime des liqueurs de la part des Jashuriens. Ceci a forcé Palema à réinvestir dans les industries eurysiennes et à démarcher des producteurs de liqueur afin de donner à leurs clients les meilleurs produits alcoolisés. Malheureusement, Palema peine encore à convaincre sur ce marché-là, étant donné que leurs clients achètent un bien de consommation, mais aussi une marque et un savoir-faire.

Si Palema est entièrement dirigée vers le luxe, elle n’en reste pas moins consciente que son image de marque est parasitée par les perceptions négativées des autres continents liées au Nazum. Le Nazum ayant été considéré pendant très longtemps comme l’usine du monde, l’image d’un continent incapable de produire autre chose que des verroteries et des objets « traditionnels » reste encore vivace, malgré les efforts des nouvelles entreprises contemporaines. Ces dernières, bien décidées à montrer que le Nazum dispose d’un savoir-faire hors du commun, font des pieds et des mains pour sortir de cette image vaguement arriérée qui leur colle à la peau. Dans cette optique, Palema a largement investi dans le marketing, les relations publiques et la communication.

Palema a rapidement pris le pli du commerce en ligne et distribue ses produits dans le monde entier. Selon les prévision, le quart des produits de luxe produits par Palema devraient être vendus en ligne d'ici 2020, ce qui augure de belles perspectives pour la numérisation du luxe. Bien entendu, le fait qu'Azur ait gagné le concours pour l'organisation de Misse et Mister Mondial 2011 va jouer en la faveur de Palema, qui espère devenir l'un des leaders mondiaux du luxe.

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5473
7. LE CHIEN . LOTUS INTERNATIONAL


  • Nom officiel de la société : Lotus Pharmaceutics International
  • Forme juridique : Compagnie privée
  • Cotée en bourse : Oui
  • Date de création : Lotus Pharmaceutics International a été créée dans les années 70 et est l’entreprise qui a le mieux réussi à surmonter la Guerre de l’Aspirine dans ces années-là. Evoluant en dévorant ses concurrents, le leader jashurien de l’industrie pharmaceutique a pris un réel tournant dans sa manière de procéder dans les années 2000 pour se lancer à l’international et passer de simple producteur à concepteur de produits pharmaceutiques.
  • Adresse de son siège social : Le siège social de Lotus Pharmaceutics est toujours situé à Agartha, même si le groupe dispose de ses nouveaux sièges dans la Pharma Valley jashurienne au nord du pays.
  • Secteurs d’activités : Lotus Pharmaceutics International est une mégacorporation spécialisée dans le secteur des produits pharmaceutiques et de la recherche médicale
  • Nombre de salariés : 200 000
  • Présence à l’international : Lotus International ne se développe à l’international qu’au début des années 2000. Si ses produits commencent à conquérir des marchés à l’international, la compagnie est surtout basée au Nazum, où ses principaux efforts sont concentrés à assurer sa position dominante sur le marché continental.
  • Chiffre d’affaires annuel : $ 35 000 000 000 en 2010
  • Résultat net : +20% en 2010 (en augmentation nette depuis le début des années 2000)
  • PDG si applicable : Lotus Pharmaceutics Internaional est représentée par une myriade de shareholders et leurs avocats. L’actuel représentant de la société à l’extérieur est le cabinet d’avocats Majhani & Kurokawa & Partners.
  • Contacter la société : press@lotus.jas
  • Site internet : www.lotus.jas
  • Projet en cours ou prévus : Le développement de la Pharma Valley dans le nord du Jashuria a constitué une aubaine pour le groupe, qui a consenti à des investissements importants pour faire de ce projet une réalité. Destinée à remplacer progressivement les anciens fabricants de médicaments aleuciens, le groupe Lotus s’est lancé dans des centaines de projets pour assurer un avenir aux médicaments et aux produits pharmaceutiques jashuriens sur le marché mondial

Description et histoire de l’entreprise

Lotus International est un conglomérat international jashurien spécialisé dans l’industrie pharmaceutique de pointe qui s’est dirigée vers le début des années 2000 dans la fusion et l’acquisition d’entreprises leaders dans le domaine de la santé, de la recherche pharmaceutique, des biotechnologies et de la production et distribution de médicaments. Occupant la place du Chien à la Table de Bouddha, le groupe Lotus International dispose d’une ampleur internationale, qui n’est concurrencée que par Carnavale ou le Lofoten. Créée à la suite de la fusion de plusieurs groupes pharmaceutiques en perte de vitesse dans les années 70, Lotus International s’est fait connaître sur la scène internationale pour avoir été le grand gagnant de ce que les médecins et historiens ont nommé la Guerre des Aspirines. Le monopole de la distribution des médicaments était jusque dans les années 70, géré par le gouvernement jashurien et le Ministère de la Santé.

Suite à la grande vague de libéralisation du pays, l’Etat a consenti à vendre les parts de Phomum, l’entreprise étatique qui gérait la distribution, l’acquisition des brevets et une grande partie de la recherche pharmaceutique publique. Lotus International, jusqu’alors un petit groupement d’entreprises adossée à une bonne firme de marketing, parvint à se hisser en tête de la compétition féroce entre les groupes pharmaceutiques déjà institués en mettant la main sur les principales usines médicamenteuses du pays. En quelques années, Lotus International s’est fait connaître pour sa capacité à attirer dans ses filets d’importants chercheurs spécialisés dans le domaine de la lutte contre les maladies tropicales.

L’importance du marché nazumi dans le domaine médical et pharmaceutique a permis à Lotus International de se déployer dans les différents pays du continent et de consolider leurs positions en mettant la main – souvent de manière agressive – sur les brevets liés aux pesticides et aux médicaments contre les maladies tropicales. S’il était de notoriété commune que les médicaments préparés par le conglomérat étaient dans les années 90 de moins bonne facture que les produits aleuciens, l’augmentation du PIB du Nazum a permis à Lotus International de monter en gamme assez rapidement dans la qualité de ses produits. Si historiquement, le Jashuria était un sous-traitant dédié à la production de principes actifs pour d’autres grandes firmes, Lotus International est parvenue à mettre en œuvre son plan d’indépendance dans les années 90 et voler de ses propres ailes pour s’occuper de son propre territoire.

Lotus International est connue pour financer assez largement la recherche de médicaments et les essais cliniques. Son ampleur et ses résultats l’ont placé en tête des entreprises pharmaceutiques jashuriennes et elle peut se féliciter de sa position inespérée dans le classement des Big Pharma. L’entreprise pratique un lobbying assez intense, notamment autour de la question des OGM, où elle cherche à bénéficier de toutes les latitudes possibles pour mener des tests à grande échelle. Son rôle de sous-traitant est désormais révolu depuis le début des années 2000. Si son positionnement sur les marchés internationaux est encore jeune par rapport à d'autres entreprises de Big Pharma, Lotus International est une entreprise patiente et avisée, qui ne met jamais ses oeufs dans le même panier.

Le développement de la recherche OGM a conduit Lotus Pharmaceutics International a aussi intervenir dans le domaine du droit, en étant à l’initiative de nombreuses propositions concernant la réglementation et l’encadrement de la recherche sur les OGM. Les deux secteurs les plus importants pour les brevets sont ceux de la santé et de l'agriculture, là où Lotus espère pouvoir récupérer de juteux contrat, bien entendu. Le marché potentiel se chiffre en centaines de milliards de dollars jashuriens, ce qui n’est pas rien.

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12. LE COCHON

[En construction]

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92
13. LE CHAT

[En construction]

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