02/06/2013
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Kotios manque peut-être de nourriture, mais comme une imprimante elle est bourrée de papier.
N'hésitez pas à imprimer vos propres journaux révolutionnaires !
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Avant-Garde
L’AVANT-GARDE : JOURNAL REVOLUTIONNAIRE




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L’Assemblée de Kotios : une institution légitime ou faux-nez du fascisme ?

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Communiqué de l’Union des Travailleurs de Kotios


Camarades prolétaires ! Chers amis ! Compagnons de route de la Révolution ! La Révolution est un combat de tous les instants. Chaque fois que notre avant-garde progresse, de nouvelles menaces surgissent. Mais les travailleurs ne sont pas dupes et ne pourront gagner contre les forces fascistes qu’en faisant front uni !

Notre Assemblée Populaire continue son travail et semble se diriger dans la bonne direction, celle du Sens de l’Histoire, le sens des travailleurs et du communisme. Récemment, l’Assemblée a soumis au vote de nos parlementaires plusieurs lois : la loi de souveraineté et liberté, la proposition du budget et la loi commerce, économie et travail. Notre bien aimée Union des Travailleurs, par la voix de ses délégués, a fait connaître les positions des travailleurs et donné les consignes de vote pour être certaine que le fascisme, l’austérité et la contre-révolution ne puissent franchir les portes de notre Assemblée.

Afin que tous les prolétaires et les garants de la Révolution puissent participer au mouvement, l’Union des Travailleurs a procédé à de nombreuses réunions d’informations dans les usines, les sections locales et les clubs ouvriers. En toute transparence, les décisions de l’Union sont reproduites ici, dans l’Avant-Garde, pour que tous puissent saisir l’importance de l’engagement de l’Union pour la Révolution et le prolétariat !

La proposition de loi « Souveraineté et liberté » est le point d’entrée qui permettra à notre nouvelle démocratie de redonner les pleins-pouvoirs au Peuple. Elle vise à l’interdiction des fascistes et des factions séditieuses, à la création de tribunaux révolutionnaires, à la création d’une Constituante, à la mise en place d’une véritable armée et enfin à la question du port d’armes.

L’Union des Travailleurs, après délibérations en internes, a décidé de voter pour à l’ensemble des articles proposés, au nom de l’idéal révolutionnaire. Si ces dispositions sont votées, elles permettront :

  • D’interdire définitivement le fascisme
  • De juger les criminels de guerre, les profiteurs et les contre-révolutionnaires
  • De mettre en place une Constituante pour définir une nouvelle organisation politique pour notre pays, capable de porter le socialisme
  • De mettre au pas l’armée, et de la soumettre au Peuple et à sa protection
  • D’empêcher les volontés de puissance des officiers en les empêchant d’accéder à des positions de parlementaires
  • De préserver la possibilité pour nos concitoyens et nos franc-tireurs révolutionnaires de conserver leurs armes en vue de lutter contre le capitalisme et le fascisme, si celui-ci revenait à poindre le bout de son groin !

Il va de soi que l’Union des Travailleurs a exigé que ces dispositions soient contrôlées par des commissions constituées des VRAIS représentants du Peuple, seul moyen de garantir la souveraineté populaire à Kotios ! L’Union des Travailleurs a assuré à nos journalistes sa plus extrême vigilance quant aux votes en cours.

La proposition de loi « Investissement pour l’avenir » a agité les syndicats de l’Union pendant plusieurs semaines. Si l’Union est favorable à la mise en place de Plans Quinquennaux et à la planification étatique de l’économie, elle reste néanmoins vigilante : ces investissements, bien que correctement fléchés, ne doivent pas servir à financer les porcs fascistes et les capitalistes. Ces fonds, nécessaire au développement de notre industrie, doivent être un moyen pour les travailleurs de gagner leur autonomie et d’intensifier la production de manière rationnelle et en accord avec les syndicats, propriétaires légitimes des moyens de production. Si l’Union est favorable aux investissements, elle a exigé qu’une commission populaire de contrôle soit désignée parmi les travailleurs syndiqués pour contrôler le bon usage de cet argent – pris sur notre labeur !

Enfin, la proposition de loi « Commerce, Economie et Travail » a failli subir l’ire de l’Union. Derrière des dispositions favorables aux travailleurs se cache l’odieux article 1 de cette loi ! Ne nous y trompons pas camarades, cet article 1 est le faux-nez du patronat. En donnant aux « propriétaires » des entreprises la possibilité de manipuler le commerce extérieur, le rédacteur de la loi cherche odieusement à assurer au patronat sa position décisionnaire et dominante. Ne nous y trompons pas, seule une économie planifiée, aux mains des ouvriers, peut être pérenne ! Cette loi est mal écrite. Le premier article aurait dû être l’abolition des droits pour les patrons et la socialisation des moyens de production !

En définitive, l’Union se montrera particulièrement vigilante durant les votes. Nul doute que c’est lors de ces votes que nous saurons enfin qui sont les véritables alliés des travailleurs et qui sont les vrais pourceaux du Capital !

Affaire à suivre donc …

Camarades ! Restez vigilants ! Cette révolution est notre ! Le prolétariat vaincra car tel est le Sens de l’Histoire !
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Messieurs et mesdames, chers lecteurs,

Nous vous annonçons la création du journal "Le Maillet" à tendance ultralibérale. Ce journal est financé en partie par le Parti Libéral-Libertaire. Notre journal se tournera sur le monde de la finance et également de la politique de notre chère et tendre ville désormais libre de toute tyrannie. Nous ne sommes pas de ceux qui souhaitent l'oppression comme nos opposants rabâchent sans cesse, nous sommes partisans d'une société sans état pragmatique et concrète. Partisans de la liberté et de l'épanouissement économique. Partisans, non pas d'une utopie comme les anarcho-communistes, elle y ajoute de surcroît (au moins dans certaines de ses versions) l'idée que le monde sera « libéré de la rareté » : tous les biens seront disponibles pour tous en abondance. Cette théorie nie une donnée de la réalité, qui est justement la rareté des biens. Elle est donc « utopique » et ne peut que mener à des désastres. Elle veut également supprimer l'argent. Or l'argent est une condition nécessaire à l'existence d'une société avancée, compte tenu de ce qu'est l'homme et de ce qu'est l'univers. Par conséquent, cette utopie ne peut pas prendre corps sans occasionner une régression colossale du niveau de vie des hommes. Vous comprenez donc notre opposition à ces voyous. Nous écrirons librement chaque semaine, merci à vous chers lecteurs, chers partisans.


Dire que les hommes ne peuvent pas vivre sans gouvernements, c'est comme dire aux animaux qu'ils ne peuvent pas vivre sans ferme

VIVE LA LIBERTE, LA PROPRIETE, ET LA PROSPERITE
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Revue de presse du 22 août 2004


Les paris sur la composition de l’Assemblée Populaire explosent !
Les mouvements internes à l’Assemblée Populaire ont inspiré de nombreux bookmakers qui proposent chaque jour de parier sur la composition de l’organe législatif du lendemain. C’est le choix qui a été fait notamment par les cadres du parti Libre Entente pour se constituer une trésorerie. Les Kotiens, peu habitués à ce genre de paris, se sont prêtés au jeu, et les partisans de la liberté espèrent qu’ils sauront en profiter pour longtemps. À l’Assemblée Populaire, l’extrême-gauche et les conservateurs du BRP pourraient en effet devenir des alliés objectifs pour les interdire, soit parce qu’ils sont immoraux, soit parce qu’ils seraient un avatar de la « société de consommation », qu’on dresse comme une espèce d’épouvantail.

Des tympans crevés et mes vêtements couverts de postillons : ma journée avec l’Union des Travailleurs (Témoignage)
Mon témoignage est celui d’un citoyen éphémère à l’Assemblée Populaire. Pour que tout ce beau monde – 1 000 personnes tout de même – et faute de pouvoir pousser les murs, il faut parfois s’entasser et avoir des voisins encombrants. C’est ce qui m’est arrivé, lors d’une séance où chaque parti donnait ses consignes de vote, et durant laquelle j’ai dû m’asseoir devant les sept députés de l’Union des travailleurs de Kotios. Plus petit groupe parlementaire mais assurément le plus bruyant. Entre la sueur de mon voisin qui supportait mal l’été et les postillons de mes homologues d’arrière, l’ambiance était plus humide que constructive. « Mort aux fascistes ! Mort aux fascistes ! ». Quand j’étais enfant, on me disait qu’il fallait penser très fort à quelque chose, et le répéter plusieurs fois pour l’obtenir. Ou être ami avec la famille de l’empereur. C’est ridicule quand on y pense mais les communistes continuent visiblement d’y croire, ils n’ont pas su entrer dans l’âge adulte et de responsabilité qu’impose notre nouvelle Commune. Que faire de mes vêtements couverts de postillons antifascistes ? Les confier à la Lavandière ? Ils seraient alors imprégnés de l’odeur rance de ces ouvrières aigries qui fustigent le « profit »…

Une Renaissance « essentialiste », réellement ?
Les insultes ont fusé lors des débats autour de l’article 3-B de la proposition de loi « pour une ville-monde » et l’attaque la plus virulente venait du parti Renaissance, pour qui les parlementaires de Libre Entente visent la légalisation de la pédophilie en souhaitant l’abrogation de la majorité sexuelle. Enfant, adultes… ce sont pourtant des concepts culturels, laissés à l’appréciation de chacun. Par exemple, l’adolescence n’est qu’un concept formulé au XIXe-XXe siècle. Qui sommes-nous pour déterminer un âge à partir duquel les enfants deviennent adultes ? 18 ans, 15 ans, 13 ans, 8 ans… ce sont tous ces concepts qui insultent la capacité de l’être humain à donner son consentement et à prendre des décisions éclairées.
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ULTIME VOLONTÉ
Le quotidien de la renaissance ravendrechtoise

Quelle spiritualité pour les générations de demain ?

Alors que les premiers débats font leur apparition à l'Assemblée Populaire concernant la place qu'occupera la religion dans la Commune de Kotios, un projet de loi ayant été déposé par le groupe libéral-libertaire Libre Entente en faveur d'une totale neutralité religieuse de l'État, la question se pose du culte qu'adopteront les générations ravendrechtoises de demain, à l'heure où la nation se trouve privée de tous ses repères : fin de l'occupation francisquienne, destruction de la structure étatique, et éclosion d'une multitude d'idéologies nouvelles, dans un territoire que l'on n'hésite désormais plus à décrire comme un « laboratoire politique géant ». Ravendrecht se trouve aujourd'hui privé de son histoire, et c'est ce contre quoi ont décidé de se lever les députés du parti Renaissance, qui ont annoncé leur intention de voter contre le projet de loi « pour une ville-monde », arguant que le peuple autochtone de « Kotios » avait déjà sa propre identité culturelle et historique, mais aussi religieuse.

Quelle est-elle, exactement, cette identité religieuse ? Pendant des siècles, le Duché de Ravendrecht était catholique. Sur une terre convertie par un certain St. Isidore aux alentours de l'an 430, selon l'historiographie locale, le catholicisme est resté la religion officielle et principale pendant la majeure partie de l'histoire du pays, nonobstant une légère influence protestante du fait de l'apparition d'une petite communauté d'immigrés germaniques ayant fuit les persécutions dont ils étaient victimes à l'est au temps de la réforme. Après l'incorporation de la République de Ravendrecht à l'Empire Latin Francisquien en 1969, le tropisme grec de l'Empereur Louis Ier l'a conduit à nier la réalité culturelle et historique du territoire sur lequel il exerçait son règne, pour y imposer un christianisme orthodoxe totalement hors-sol, inspiré d'un modèle eurysien oriental jusqu'alors complètement absent en Occident. À force de répression et de persécutions, l'orthodoxie a fini par prendre au sein de la population de la région rebaptisée « Kotios ». Si bien qu'aujourd'hui, le pays se retrouve dans un méli-mélo religieux combinant catholicisme ancestral, orthodoxie nouvelle héritée de la tyrannie francisquienne, et minorités protestantes.

S'il est difficile de faire un tri dans toute cette confusion, il est indéniable que la religion traditionnelle du peuple de Ravendrecht demeure le christianisme. Est-ce pourtant judicieux de le mettre en avant en tant que marqueur identitaire ? La question qu'il est primordial de se poser concerne ce pour quoi les Ravendrechtois doivent se battre aujourd'hui. Pour un héritage chrétien ? Pourtant, celui-ci n'est en rien remis en cause par le pouvoir communal. Il trouvera sa place à égalité aux côtés de toutes les religions d'importation si la proposition de loi pour une ville-monde venait à être acceptée par l'Assemblée Populaire, auquel cas, quand bien même le christianisme risquerait de devenir minoritaire, il aurait peu de risque de disparaître. D'ailleurs, en quoi les valeurs portées par la religion chrétienne entreraient-elles en contradiction avec l'idéologie de ceux qui ont aujourd'hui la mainmise sur Kotios ? Au contraire, c'est justement cet universalisme tiré du Nouveau Testament qui a conduit à l'élaboration de cette proposition de loi « pour une ville-monde », qui menace aujourd'hui de diluer le peuple autochtone de Ravendrecht dans un marasme mondial. C'est là qu'est le propos principal de la Bible : aider son prochain, partager avec lui ses biens, quelle que soit sa nature. Est-ce un tel discours dont les Ravendrechtois ont aujourd'hui besoin ? Bien au contraire, ce sont ces valeurs absurdes et contre-nature qui s'apprêtent à causer sa perte aujourd'hui.

Contre-nature, car le but de tout organisme vivant est d'assurer sa propre conservation et la transmission de son patrimoine génétique, mais pas celui des autres. L'homme appartenant au règne animal, il n'échappe guère à cette règle. Les Ravendrechtois d'aujourd'hui doivent avant tout assurer la conservation de leur patrimoine génétique ; un sang qui menace d'être dilué dans celui des hordes d'immigrants qui déferleront bientôt sur Kotios, aussitôt la proposition de loi de Libre Entente adoptée. Nous avons là la réponse à la question que nous nous posons. La religion, c'est le sacré. Or, la seule chose qui doit nous être sacrée aujourd'hui est notre sang. C'est de là que doit naître le culte de cette génération nouvelle qui assurera l'avenir de notre peuple pour les siècles à venir. La religion du sang ou, pour reprendre à notre compte le tropisme grec de nos anciens occupants, du grec ancien αιμα signifiant le sang, et θεός désignant Dieu : un hémothéisme.
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Revue de presse du 26 août 2004


Et si les fascistes étaient accueillis à Libre Entente ?
C’est un jour sombre pour la jeune démocratie kotienne, puisque désormais les partis dits fascistes et nationalistes seront interdits à l’issue de l’adoption de l’article 1 de la proposition de loi « souveraineté et liberté ». Le flou de la loi et la fragilité des institutions ne permettent pas de prévenir les abus éventuels quant à la définition du fascisme et du nationalisme. « On est toujours le fasciste d’un autre ! » s’agace le député Libre Entente, Albert Veldmeijer, qui se dit prêt à accueillir au sein du parti ceux qu’on a bâillonné du jour au lendemain. L’Assemblée populaire étant en pleine mouvance, la définition du fascisme le sera aussi : pour la gauche (Club du Salut Public, Parti de la Libération, PCL, UTK), il suffit de défendre l’Etat-nation pour être fasciste… pour la droite (BRP, Parti du peuple, Renaissance), il suffit de prononcer le mot « révolution » et de plaider pour l’appropriation des moyens de production pour le devenir. Peut-être que d’une certaine manière, Libre Entente sera considérée un jour comme fasciste par les nouveaux tribunaux révolutionnaires qui ont été institués. Albert Veldmeijer lance un appel : « Nous disons clairement à nos concitoyens qui se trouvent censurés par cet article : rejoignons-nous, scellons une alliance de circonstance, Libre Entente est le seul parti à vous garantir la possibilité de vous exprimer librement. Même les partis fascistes que vous auriez jadis soutenus auraient fini par vous priver de ce droit, non pas en raison de vos opinions mais parce qu’ils ne veulent qu’aucune tête ne dépasse celles des cadres dirigeants. ».

Annulation de la manifestation contre l’instauration des tribunaux révolutionnaires
Alors que les juges des nouveaux tribunaux révolutionnaires s’apprêtent à être nommés, la manifestation prévue ce samedi 28 août 2004 organisée par Libre Entente n’aura pas lieu. Un communiqué de presse en détaille les raisons : « Nous sommes des légalistes, nous nous conformons à la loi même lorsqu’elle ne nous paraît pas pertinente, ce qui fait de nous des êtres civilisés. Nous prenons donc acte de l’institution des tribunaux révolutionnaires et des choix des juges qui seront faits. Nous n’interdisons aucun de nos militants de manifester, mais Libre Entente n’apportera pas les moyens logistiques prévus initialement. En plus, il risque de pleuvoir ce jour-là. »

Le droit à l’autodéfense enfin reconnu !
C’est avec un grand plaisir que les partisans de la liberté ont accueilli la nouvelle, d’autant plus qu’elle a été adoptée à l’unanimité : l’article 4 de la loi « Souveraineté et liberté » accorde aux citoyens de Kotios le droit à l’autodéfense. Si le texte a été proposé par le Parti de la libération, la victoire appartient en réalité à Libre Entente qui a œuvré, philosophiquement, à la reconnaissance de ce droit. « Point de libre entente sans pouvoir appuyer sur la détente ! »
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"BETTER DEAD THAN RED" La nouvelle chanson ultralibérale à la mode ?


"Better dead than red" du citoyen Léon Devos


"La plume est plus forte que l'épée" : qui dirait le contraire à part les fascistes et autres autoritaires étatistes ? Peut-être que notre combat contre les communistes pourrait se faire par la culture, et donc la musique. C'est le pari que fait Léon Devos, jeune citoyen anarcho-capitaliste de 29 ans. Cette musique compte bien, à coup de publicités bien placées, devenir la musique du moment à Kotios. Cette chanson assez exotique met en scène Léon Devos qui parle à un communiste en remettant en cause toutes leurs idées. On y parle de zizanie, et autres instabilités qui causent la fuite des investisseurs et d'autres citoyens du monde voulant être libres en notre terre de Kotios. La musique remet en cause le communisme, mais Léon Devos ne s'arrête pas là, il dit dans une interview "Je parle des communistes dans ma chanson, mais je compte bien en faire sur toutes les sortes d'étatismes autoritaires de la planète, croyez-moi."

Il y a également l'envie au chanteur de rendre le combat anarcho-capitaliste populaire au près des jeunes et de la population, assez... syndicaliste et de gauche. Cela permettrait de casser le mythe que le combat libéral-libertarien est destiné aux riches, c'est faux ! Nous sommes partisans de la liberté totale et individuelle contrairement aux syndicalistes qui eux sont des collectivistes qui veulent faire passer leurs système comme libre : il n'en est rien. Quoiqu'il en soit, le parti saura défendre nos intérêts à l'assemblée, aujourd'hui petit parti, demain : Kotios, ville anarcho-capitaliste !

Le parti essaie de se réinventer, et cela commence par la création d'un logo. Vous voulez montrer votre appartenance au combat ? Mugs, coussins, drapeaux, caleçons et autres sont disponibles à -20% dans notre boutique avec le nouveau logo. N'hésitez pas à utiliser le code promo : LEMAILLET20 pour obtenir cette offre !

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Nouveau logo du parti

BONUS

Que signifie le logo ?

Il représente un hérisson, pourquoi ? Car il représente notre combat : c'est un animal toujours prêt à se défendre grâce à ses piques mais qui ne menace, ni n'attaque personne. C'est la philosophie même du libertarianisme. Les trois étoiles représentent la prospérité avec dans celle de milieu les paroles "Ne me marche pas dessus" pour signifier que nous n'attaquons pas quand personne ne nous attaque.
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31 août 2004 - Pour la construction d’un état minimal et bienveillant à Kotios.


Le minarchisme pour émanciper les individus.
Le minarchisme, une alternative nécessaire à l'épanouissement des individus en société.


Un état libertaire et désengagé? Le paradoxe qui n’a jamais cessé de hanter les différentes parties prenantes du monde politique mondial? Recul des taxes nationales pour permettre plus d’autosuffisance financière des individus, création de groupes d’autodéfense, affranchissement des conventions nationales uniformes, certains qui nous lisent parleraient d’anarchie, là où je suis tenté de parler de liberté. Derrière chaque recul de l’emprise étatique se cache l’opportunité de développer les droits des individus. Effectivement lorsque vous centralisez la prise de décision autour d’une seule et même entité, vous favorisez la poursuite d’objectifs contraignant à l’abnégation et au renoncement des individus.

Pour étayer mon propos, je pourrais citer trois exemples:
  • le développement de la compétitivité des entreprises qui est poursuivi par l'État, prêt à l’obtenir en offrant plus de largesses aux entreprises dans la gestion du temps de travail, une précarisation et une flexibilité du contrat de travail.
  • La dépendance au système monétaire imposé par l'État, puisqu’on conditionne la vie en société à une succession de dépenses chiffrées (l’achat alimentaire, la norme réglementaire permettant l’exercice de telle ou telle profession, la possession foncière...), permettant l’asservissement de l’individu à des tâches qui nuisent à ses intérêts, sous réserve d’avoir une contrepartie financière indispensable à la satisfaction de ses besoins physiologiques.
  • La défense des intérêts extra-territoriaux, qui engagent la vie de nos citoyens alors qu’aucun de ses besoins directs et élémentaires, n’est dépendant de son intervention armée à l’autre bout du monde.

A travers ces exemples, je souhaite illustrer un ensemble non exhaustif des intérêts contraires qui subsistent entre l'État et l’individu. Dès lors, il nous faut repenser la société que nous connaissons pour affranchir les individus et mettre l'État à son service, sans inversement de la tendance, poussé par des lobbys, des institutions ainsi que des groupuscules cupides. L’institutionnalisation de l’Etat tel que nous le connaissons en société, se montre paralysante et liberticides.

Non désireux de développer ou maintenir cet état de fait, il nous appartient de:
  • refuser la légitimité de l’Etat ou de toute autre institution, si elle nuit à la bonne exécution des droits fondamentaux et inhérents aux individus.
  • destiner l'État à nous fournir deux aspirations comme la liberté et la sécurité, nous interdisant toute initiative à lui en solliciter une troisième, pour ne pas entamer nos acquis précédemment cités.
Kotios est une terre d’opportunité où toutes les visions sont encore possibles. Si vous partagez la nôtre, rejoignez le Collectif Minarchiste de Kotios.
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L'Indépendant

ENFIN LIBRES ! MAIS COMMENT LE RESTER ?
3 Septembre 2004




Cela fait des années que Kotios demande son indépendance, et enfin le pouvoir du peuple a renversé l'oligarchie impériale.
Un chaos régnait dans les hautes sphères du pouvoir fancisquien, avec un pouvoir qui passait maintes et maintes mains, sans jamais trouver une seule personne capable de retrouver la paix dans ce pays corrompue par l'or impérial. Jamais n'était pris en compte l'avis du peuple, alors celui-ci a décidé de sa soulever. Le pouvoir impérial a été forcé de laisser libre les habitants de Kotios, pour que ceux-ci puissent vivre librement dans une démocratie.
Mais maintenant que Kotios est enfin indépendant, comment pouvons-nous rester libre ?

Ce 27 août a été votée à l'assemblée populaire une loi qui va faire perdre un grand nombre d'acquis de la révolution de Kotios.
La loi commence son premier article avec une première folie anti-patriote. Un accueil de tous les étrangers dans Kotios ! Quelle maladie mentale a bien pu prendre la Libre Entente pour donner une telle proposition ! Il est évident de le sombre Empire veille reprendre ses anciennes terres de Kotios, et ouvrir le monde à tous risquerait de faire entrer des espions francisquiens pour renverser notre Assemblée populaire. Et la Libre Entente continue à l'alinéa B en nous disant que tous le monde sera accueilli, indépendamment de leurs actes passés ! Venez violeurs, voleurs, meurtriers, terroristes, espions, criminels, assassins, génocidaires et barbares, nos portes vous sont ouvertes ! Quelle décadence si rapide…
Cela me désole que Kotios, qui a à peine trouver l'indépendance, se retrouve sous le joug de l'Empire Latin Francisquien, grâce à des espions qui empoisonnent notre nation pour la faire chuter aux tréfonds de l'enfer la Commune de Kotios.
La Libre Entente a ensuite proposé des lois banales par leur vide profond, mais le dernier article nous intéresse particulièrement. Une abolition de la majorité sexuelle ? Et pourquoi pas faire voter les enfants de 1 an tant qu'on y est ! Retirer la majorité sexuelle reviendrait à autoriser des hommes de 40 ans à toucher une petite fille de 6 ans sans être traité de pédophile.
Parfait ! Nous venons d'apprendre qu'en plus d'être anti-patriotique et contre l'Indépendance de Kotios, la Libre Entente est composée d'harceleurs sexuels et de violeurs pédophiles. Je crois que je comprends pourquoi elle veut laisser en liberté les criminels.

Bien malheureusement, cette loi folle et remplie de criminalité fut votée à l'assemblée. Nous espérons que Kotios saura se ressaisir et redonner à notre nation ce qui lui est due.
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4 septembre 2004 - Le survivalisme kotioïte, un indicateur de la détresse psychologique tentant de reprendre vie dans un territoire en crise.

Roland Bombelles, figure du survivalisme kotioïte.
Roland Bombelles est l‘un des piliers du survivalisme à Kotios.


Économie à l’arrêt, changements de fournisseurs après le schisme politique provoqué auprès de son plus proche voisin l’Empire Latin Francisquien, crainte d’une guerre civile pour mettre fin à la sécession de Kotios, le tableau se peind encore de noir dans la nouvelle cité indépendante de Kotios, frappée par une sucession de malheurs plus ou moins subis, voire provoqués.
Une situation profitable au développement du survivalisme et des lobbys prônant la création de groupes d'autodéfense. Une tendance qui s’est confirmée par l’accroissement des ventes de matériel de survie et l’engouement généré autour de certaines vidéos animées par des survivalistes kotioïtes de renom.

Présent sur plusieurs réseaux sociaux et participant même à une émission de télévision locale, Roland Bombelles est l’un d’eux. Propriétaire d’une ferme autonome, c’est-à-dire une exploitation agricole pouvant produire en circuit fermé ou presque, Roland Bombelles a de la matière pour animer des cours de survivalisme.

Armé de sa caméra, même s’il ne cache plus dans ses vidéos un arsenal composé d’une demi-dizaine d’armes de chasse, toutes déclarées assure-t-il à qui veut l’entendre, l’homme multiplie les démonstrations vidéos autour de la réalisation d’un feu, des méthodes de conservation de la viande, des techniques de plantation et de la reconnaissance de la flore.
Pour les plus résolus des Kotioïtes, ces derniers peuvent même se déplacer au contact de Roland qui, dans sa ferme, les accueillera au travers de stages pratiques. Limitant l’accumulation d’une monnaie qu’il juge désuète lorsque la guerre civile sera là, l’expert en survivalisme se fait payer en nature, par la récupération d’objets ou de matériaux qu’il ne lui est pas (encore) possible de produire. Des individus comme Roland Bombelles et d’autres sont en train de développer des consommations alternatives à nos schémas habituels et de préparer une partie de la population à la guerre civile ou à un vide institutionnel.

Selon les enquêtes dressées par des chaînes télévisées dédiées aux documentaires et à la téléréalité, plus d’un kotioïte sur dix se déclarerait séduit par la philosophie du survivalisme et se promet de moins acheter pour développer en parallèle, des solutions de récupération ou de productions agricoles.*

Arboré sous des valeurs masculines assez prononcées, le survivalisme est autant une nécessité qu’un effet de mode chez certains kotioïte. Louange de la débrouillardise, de l’ingénierie et de l’autonomie, le survivalisme met en lumière l’ensemble des qualités attendues dans un environnement en proie au chaos, un parallèle de plus en plus crédible, avec la situation intérieure de Kotios après sa sécession et le climat pesant qui règne autour d’une possible guerre de réunification à l’initiative de l’Empire francisquien. Laissant de côté les critères de réussite standard que sont beauté et richesse, le survivalisme entretient des idées à contre-courant des sociétés modernes et mondialisées, entretenant le mythe d’un renouveau politique et économique, à Kotios.

* Chiffres reposant sur le poids de mon influence économique dans la région.
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Camarades, aujourd'hui plus que jamais, expliquons notre action grâce à l'impérieuse dialectique !


Le monde capitaliste est le dernier rejetons infâme d'une machine à chier des gamins prématurés : l'Histoire avec un grand H ! Car l'Histoire avance, aveugle et sourde aux aspirations des hommes, cette grande machine dégingandée roule et écrase le monde et vomissant des sociétés absurdes !

Son plus grand défaut ? Pas un seul de ces répugnants résidus de fœtus ne nait sans contradictions structurelles ! En effet, il n'existe pas une seule société humaine qui n'ait vu germer comme le chardon sur le lisier des intérêts antagonistes !

Peut-être aspirez-vous, travailleurs, à passer plus de temps avec votre famille ? A manger sain et dormir longtemps ? Malheureusement pour vous les intérêts de votre patron ne vont pas dans ce sens ! Croyez-vous que cette pétasse d'Histoire nous ferait la bonté d'indiquer qui a raison et qui a tort ? Certainement pas, car qui a raison ? Le plus fort !
Dans une société contradictoire, les intérêts antagonistes se cristallisent en classes sociales : certains veulent exploiter, d'autres veulent la liberté. Aucun compromis grumeleux ne parviendra à réconcilier ces deux bords car l'un demandera toujours trop : celui qui domine car c'est lui qui possède le fusil !

Les lois, les idées, les drapeaux, les frontières, tout cela n'est que de la poudre aux yeux ! Une frontière n'est qu'une ligne risible : sautez par dessus, elle n'existe plus ! La nation est le produit dément d'un esprit anorexique qui pour comprendre le monde n'a rien trouvé de mieux que de leur poser d'arbitraires étiquettes ! Suis-je moins un homme que l'étranger ? En rien ! Sa culture change-t-elle ses aspirations fondamentales et ses droits inaliénables ? Sûrement pas ! Tout être humain rêve de boire de l'eau fraiche, manger des aliments riches, chanter et rire, jouer et se rendre utile ! Voila l'unique drapeau dont nous avons besoin, l'unique nation dont nous nous revendiquons !

Or il existe une classe qui pour servir ses intérêts n'a rien trouvé de mieux, ces chiens sans imagination, de décréter qu'elle devait asservir le reste de l'humanité à son profit ! Porcs aux ambitions marchandes dont le boitillement intellectuel les a rendu par contagion des fragilités également boiteux de cœur, ils n'ont pour seul réchauffement au creux du corps que la contemplation de leurs fortunes sanglantes et des rêves pleins de billets humides ! Des fétichistes sordides, fétichistes de la marchandises pour qui tous sens s'évapore derrière un prix : tout se vend, tout s'achète et donc tout se compte ! Les voila, ces petits chantres médiocres : leur monde n'est qu'une série de chiffres qu'ils accumulent comme des drogués ! C'est la classe bourgeoise, hier tyrannique, hier celle des maîtres, des rois, aujourd'hui banquière, propriétaire, entrepreneuse ! Cette classe qui donc a fait sécession de l'humanité : pour son propre bonheur, elle a sacrifié celui de tous et capte la plus-valu du travail de l'honnête homme pour servir son seul profit !


Une voiture pour le bien commun : oui ! Une voiture pour le riche collectionneur : non !
Du fromage et de la bière pour renforcer le travailleur : oui ! Du homard pour engraisser l'oisif : non !
Un fusil pour la milice d'autodéfense citoyenne : oui ! Un fusil pour l'armée impérialiste : non !


Cette classe se cache derrière ses propres idées comme on se sert d'un bouclier, la naïve : nous ne sommes pas dupes ! La propriété privée est un leurre pour acheter la conscience du citoyen avec des rêves de sirènes ! Laissez-vous dicter vos ambitions par le capitalisme et vieillard vous vous découvrirez atrophiés de toute grandeur, seulement dotés des miettes minables que des goinfres aux ventre gonflés de veines auront consenti à vous abandonner ! On promet une petite maison, une petite auto, une petite retraite, petite oui : mais à soi... Mensonge ! Rêve brigand ! Le monde appartient à tous les hommes et les femmes de la terre et aucun ne saurait accepter de vivre comme un mendiant, à tendre les mains pour une aumône de propriété, car la propriété n'existe pas !

Il y a l'usage, qui est le droit fondamental de chacun à jouir du nécessaire à son confort quotidien.
Et il y a le commun, qui appartient à tous et fait le bonheur de chacun ! On ne possède pas plus l'air, la mer, que l'usine ! Cela appartient à tous, car c'est au service de tous que nous en disposons ! Comme il serait hautement criminel de vouloir privatiser pour soi seul un livre et le refuser à l'humanité, comme il serait absurde de vouloir garder pour soi un feu d'artifice et en priver les enfants du quartier, comme la pensée, l'effort, la joie, l'ambition, la passion se partagent et viennent nourrir le commun et non le bien d'un seul : tout cela, collectivisons-le ! Car la collectivisation, c'est sortir le monde du domaine du privée et le faire entrer dans le domaine de la démocratie ! Ainsi, rendons à tous ce qui appartient à tous, abolissons les antagonismes et mettons fin à la société de classe !

Par notre message de joie, opérons la corruption des cœurs : non par l'argent mais par le salut commun !


Un seul programme :

L’extension de la démocratie à tous les domaines du monde !
Vive les droits fondamentaux !
Vive l'anarchie !
2986
Le Faisceau Patriote
Radicalement républicain


Mais qu'entendons-nous ? Les députés du Parti de la Libération ont proposé puis voté l'interdiction du nationalisme et du fascisme ?

Amateurs que voilà ! Le Conseil juridique indépendant et républicain (CJIR), comité d'experts des questions législatives et juridiques, a souligné cette semaine les méthodes frôlant l'amateurisme des législateurs de la gauche anarchiste. S'appuyant sur l'absence d'institutions juridiques claires en cette période de Constituante, les membres du PdL ont honteusement voté des textes dont la juridicité reste à déterminer et au caractère éminemment polémique - et futile, si l'on en croit l'avis des députés du Bloc des Républicains sociaux, Radicaux et Patriotes (BRP). Si le fond des arguments juridiques évoqués est sujet à débats, la forme des lois votées reste la cible principale des ires du CJIR, dont les membres, spécialistes du droit constitutionnel et du bloc de légalité, reprochent au PdL un amateurisme teinté d'une mauvaise foi volontaire.

Outre le manque de définitions à de nombreux termes ambigus, comme « nationalisme » ou « fascisme » qui n'ont rien d'arguments juridiques valables, la tournure des textes votés laisse à penser que le laxisme juridique des députés du PdL cache en réalité une volonté claire de profiter du flou juridique imposé par ces mêmes députés de la gauche anarchiste pour faciliter la justice expéditive mise en avant par la création de tribunaux révolutionnaires. D'autres textes que la proposition de loi « Souveraineté et Liberté », dont nous tairons nos critiques concernant le titre pompeux et mal placé, attirent également l'attention de nos camarades juristes et parlementaires, qui soulignent également l'ingérence claire et nette du pouvoir législatif dans les autres branches du pouvoir.

Il n'y a pas besoin de rappeler l'évidente nécessité d'une séparation claire des pouvoirs pour assurer le bon déroulement de la démocratie ; que l'Assemblée populaire, pouvoir législatif, se permette d'interférer directement dans l'organisation judiciaire en mettant en place ses propres instances de jugement, constitue un affront clair et calculé à la justice de notre pays, qui peine déjà à se mettre en place alors même que les premières dispositions de la Constituante se font encore attendre. D'autres mesures, moins calculées mais tout aussi dévastatrices, laissent à penser que les rapporteurs des propositions de loi de l'ancienne majorité sont peu scrupuleux sur le contournement des bons principes du droit pénal comme administratif.

En outre, les députés du PdL jugent bon d'inclure des extraits d'exposé des motifs dans la présentation et la rédaction de leurs articles de loi ; une méthode tant idéologique que politique, refusant tout caractère neutre de la loi au profit d'une Assemblée asservie par les besoins idéels impérieux. Passant l'amateurisme à nouveau démontré des députés du PdL sur les questions de gouvernance militaire, celui-ci fait de ses textes de loi des manifestes idéologiques, servant à la fois les petits intérêts de la bourgeoisie révolutionnaire que ceux de puissances étrangères que ces textes cherchent pourtant maladroitement à combattre - soulignons que le caractère maladroit est très probablement volontaire. Une partie de l'hémicycle de la cité se veut parti de l'internationalisme ; il n'est que le parti de l'étranger !

Anatole Brecht, citoyen républicain et engagé
2089
Jône

7 septembre 2004

Constitution


Kotios doit urgemment se doter d’un cadre constitutionnel
La fin a justifié les moyens pour préserver au plus vite la fragile liberté des Kotiens : Libre Entente a en effet fait adopter en urgence, le 28 août dernier, un texte réglementant l’application d’une disposition législative, qui ne pourra être amendée ou supprimée durant les 365 jours qui suivent son adoption. Le parti Renaissance avait d’ailleurs soutenu la loi, avant de se détracter à l’aune des lois votées par la majorité de gauche de l’Assemblée populaire. Cette loi est, il est vrai, par sa rigidité, une entrave à la libre organisation de notre communauté et des règles qui s’y appliquent. Mais toute communauté, pour prospérer et vivre en harmonie, a besoin d’un cadre clair et d’un bloc qui protège ses libertés fondamentales. L’entrée en force des partisans de la coercition, qu’ils soient de gauche ou de droite, menace l’existence même de ce bloc.

Notre mouvement a perdu de sa vigueur ces derniers jours mais a su, par cette loi, protéger plusieurs principes fondamentaux, comme le droit d’entrés sur le territoire, l’asile politique, la neutralité linguistique, culturelle et religieuse, ainsi que le droit à l’autodéfense. Ces acquis auraient pu être menacés par un renversement de la majorité de l’Assemblée populaire : ils ont obtenu un sursis d’un an. Mais cette loi rigide n’aura plus raison d’être lorsque Kotios se dotera d’un bloc de constitutionnalité stable, et c’est le sens de la proposition de loi sur la hiérarchie des normes, qui instaurera une loi constitutionnelle. Celle-ci devrait permettre d’entériner, plus solidement et plus longtemps qu’une simple année, les grands principes défendus précédemment, voire faire abolir la loi liberticide interdisant les partis fascistes et nationalistes, si une majorité des deux tiers est trouvée en faveur d’une liberté d’expression totale.

Nous ne nous opposons pas à la convocation d’une Assemblée Constituante, mais aucun jour ne ressemble à un jour à Kotios, ce qui est à la fois fascinant comme inquiétant. La liberté acquise un jour peut être perdue le lendemain, et l’arrivée d’un gouvernement fasciste, possiblement téléguidé par l’Empire francisquien, pourrait torpiller cette Constituante. Que nous aboutissions ou non à une nouvelle Assemblée Constituante, Il faut dans tous les cas sécuriser notre chemin !

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7 septembre 2004 - Soutenues par un lobby de l’armement, quelques centaines de militants affichent leur soutien public pour un droit à l’autodéfense.


Groupe d'autodéfense citoyen en entraînement dans le maquis longeant les côtes kotioïtes.
“Parce que la défense de vos intérêts ne se délègue pas, militez en faveur du droit à l’autodéfense ! ”


Assurer l’autonomie et l’auto-organisation des populations, une noble cause à laquelle essaient de rallier des élus du Collectif Minarchiste pour Kotios (CMK) avec l’appui de certains industriels de l’armement arkencan, promptes à identifier la nouvelle région autonome d’Eurysie comme le prochain théâtre de tensions pour les dix années à venir. La sécession faite face à l’Empire francisquien, les investissements multiples et variés en provenance de l’étranger, la piraterie nhoréenne au large de Thylium, l’équilibre fragile des premières compositions politiques naissantes, l’interdiction des partis fascistes et nationalistes, le risque d’un coup d’état aboutissant à l’application d’une gouvernance totalitaire, sont autant de facteurs générant l’inquiétude parmi une frange de la population.

Forte d’une présence relative dans le paysage politique Kotioïte, le Collectif Minarchiste de Kotios souhaite poser des bases qu’il juge saines, pour permettre le maintien du statu quo et des contre-pouvoirs dans le pays. Ces bases viennent reposer pour une partie d’entre elles, sur l’autorisation de plusieurs groupes d’autodéfense, destinés à prévenir une rechute totalitaire de la part des gouvernants de la province.

Effectivement, si le port et la détention d’armes semblent acquis parmi les droits du citoyen kotioïte, la capacité de ces derniers à s’organiser collectivement dans la protection de leurs intérêts peut encore être soumise à des restrictions. Mais pour prévenir une nouvelle expression de l’oppression et de la tyrannie, interdire le fascisme et le nationalisme ne suffisent pas, après avoir considéré que l’autorité impériale francisquienne n’entrait dans aucune de ces deux cases et que des militants nostalgiques de son règne demeuraient toujours présents dans la ville de Kotios.

Dans un paysage politique morcelé et en quête de sens, la constitution de groupes d’autodéfense affranchis du pouvoir central est un gage de démocratie précieux, chargée de s’assurer que le pays s’inscrive dans une démarche de coconstruction, et non un déroulement de lois ainsi que de mesures unilatérales, imposées par celui qui paie grassement les porteurs d’armes en uniforme.

Dans cette optique, des élus du Collectif Minarchiste appellent à l’organisation de groupes d’autodéfense. Des groupes liés à des micro-communautés, qu’elles soient ethniques, religieuses ou encore politiques. Une volonté chargée de soutenir la décentralisation des pouvoirs sur le territoire de Kotios et permettant d’afficher un contrepoids crédible, dans la sauvegarde des droits et possessions individuelles.

“Nous pouvons avancer avec certitude, que le destin glorieux de Kotios n’est pas un acquis, considérant le contexte politique intérieur actuel…” tranche avec un relatif alarmisme, le directeur de la communication du Collectif Minarchiste, Javier Albuarena. "Les tensions autour de Kotios sont encore nombreuses, sur un plan national mais aussi à l’international. Les fortes aspirations populaires ayant abouti à la proclamation d'indépendance d’une entité politique à Kotios ne peuvent trouver preneur auprès d’une seule et même personne. Attention aux frustrations que celles-ci peuvent causer, si l’interdiction de partis politiques se poursuivait et qu’un totalitarisme succède à un autre...”
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Sur la Nécessité historique d'important accords économiques avec les principaux Partisans de la Révolution

- Une tribune d'Eréasse Fonisphère

C'est l'une des inévitables constante de l'Histoire humaine, chaque année qui passe ajoute à la somme totale de nos connaissances, savoir-faire et structures morales, politiques, conceptuelles et philosophiques une nouvelle stratification. Pas un jour ne passe sans que le monde ne se complexifie un peu plus, et s'il fut un temps où une citée seule, entourée de ses champs et de son fleuve où l'on pouvait pécher au filet, pouvait espérer survivre, microcosme de société en construction où tout était encore, finalement, assez simple, il devint rapidement nécessaire d’ériger des réseaux commerciaux, politiques. Des empires. La cité, seule, ne pouvait pas survive face à la complexité d'un monde sans-cesse renouvelé, et aux attentes modifiées d'une population de plus en plus éveillée aux affaires de la technique, des choses concrètes.

Ce phénomène observable à travers l'histoire, ayant parfois même amené à de violentes guerres pour le contrôle de ressources que l'on ne pouvait obtenir autrement, le commerce n'était pas toujours une option, c'est intensifié. Et brutalement, avec ça, depuis l'arrivée de l'industrie. Et après elle des moteurs diesels. De l'électricité. Du confort, de la société de consommation dont nous sommes tous et toutes les fils et filles, que nous le désirions ou non. Que nous voulions nous en extraite ou non. Que nous l'acceptions où réfutait cette idée.

C'est ainsi. Nous sommes pour la plupart né dans des conditoins bien plus agréables que celles de nos ancêtres, assurées par un froid bien-être technique. Meilleurs matériaux isolants. Fours électriques. Véhicules personnels, habits mieux conçus, moins chers, de quoi les laver sans avoir à y passer trois heures. Sans même parler des télécommunications et de l'informatique, fille prodige de notre époque dont nous n'avons pas fini d'entendre parler.

Même ceux d'entre nous ayant le plus souffert, auquel les structures de pouvoir ne permirent pas un confort intellectuel et spirituelle, les ouvriers – véritables serfs modernes – les employés de bureau coincés dans leurs cases, les délaissés, dévastés, haïs par la société. Même eux vivent mieux que leurs ancêtres d'alors. Ce qui poussa, il y a près d'un siècle, au constat que l'industrie pouvait améliorer le sort de l'homme. Que l'avancée technique, en soi, ferait l'avancée de la société.

Peut-on encore croire pareille bêtise cent ans plus tard ? Quand il s'avère que l'avancée technique, loin d'arranger le sort des uns et des autres, fait surtout le plaisir des maîtres ? Des possédants ? C'est bien les structures de pouvoir qui imposent la destruction d'une vie, l'asservissement d'une classe. C'est indéniable.

Maintenant il faut admettre qu'elle a ces avantages haïssables, à l'échelle de la détestée nation. En effet : Une ville d'horizontalité, d'égalité, peut-elle survivre seule ? La question mérite d'être posé et composera le sujet de réflexion principal de cette tribune. Pour l'heure Kotios est un confetti de Commune. Une ville indépendante dotée d'un cerveau mais dont le système nerveux attends encore son heure. Tout ce qui tenait du service public fonctionne en roue libre, ou pas du tout. Les hôpitaux n'ont plus de moyen et s’effondrent sous le coût de leurs activités. Les forces de police sont remplacées – Dieu merci ! – par des milices citoyennes qu'il faudra cependant organiser dignement. L'administration n'existe tout simplement plus, les services postaux sont redevenus un genre de guilde… Le problème n'est pas uniquement administratif. Ce n'est pas qu'on ne gère pas ce qui devrait être du ressort de la communauté, c'est qu'on ne peut pas le gérer. Les coûts nécessaires à la gestion d'une ville de cinq cent mille habitant sont énormes. Pharaoniques. Et une ville de cette taille peut, généralement, y répondre dignement.

Mais pas de façon parfaitement anodine.

En bref l'Histoire nous apprends qu'il existe trois moyens de permettre à une ville telle que notre chère Commune de ne pas sombrer. D'acquérir les fonds nécessaires à son fonctionnement, à l'achat des produits de première nécessité, à l'importation de fournitures qu'elle ne produit pas sur place, à la mise en place d'essentiels travaux de reconstruction sociale et architecturale. Pour l'heure notre ville survie grâce à une généreuse aide internationale – qui ne répond et c'est bien normal qu'aux besoins les plus urgents – mais il faudra se pencher sur la question de l'après. Le plus tôt sera le mieux.

Nous pouvons créer une ville infernale. Hiérarchisée et accueillant comme une putain tous les étrangers capables d'y déverser leurs fonds. Une cité de banques, de places marchandes. Solution alléchante et rentable posant problème en ça qu'il sera essentiel d'assurer le contrôle populaire des institutions. Que cette invitation du monde capitalisme dans notre enceinte en transforme pas notre hiérarchie en une pyramide vampirique, se nourrissant sur le peuple. Que nos financiers ne soient pas des puissants, mais des travailleurs comme les autres.

Nous pouvons créer une ville d'ouvriers. Où le labeur de tous sera mis au service de chacun. Vendre notre production, acheter ce qui nous manque, vivoter ainsi d'un commerce avec les villes voisines. Une telle aventure demandera cependant d'espérer que l'économie des coûts permise par l'organisation Horizontale et Sociale, excluant de fait les rapaces de type actionnaires et autres banquiers, permette de rendre Kotios rentable, capable de proposer des prix de production défiant la concurrence.

Enfin, nous pouvons intégrer un set d'accords, d'ententes économiques, financières, avec quelques nations dont nous savons qu'elles sont compatibles avec notre démarche. À la façon des communes du Grand Kah nous pourrions intégrer l'économie d'une autre nation, devenir non-pas dépendante d'un pouvoir central étranger ! Ce n'est pas l'idée ! Mais en mesure d'obtenir ce qui se trouve sur le marché des uns, et de leur faire profiter de quoi que nous fassions, justifiant d'une production suffisante pour rendre l'accord rentable pour les deux partis. À cette heure les villes exclaves liées à l'Union du Grand Kah sont les seules villes horizontales et sociales capables de fonctionner en toute indépendance politique, et nous pensons que c'est la voie à suivre. Garder notre indépendance, mais nous lier d'amitié avec la seule structure économique compatible avec nos ambitions.

C'est ça, où retourner à l'aliénation, prendre le risque de voir tout ce que nous essayons de bâtir balayé par la Réaction.
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