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4 février 2005 - Kotios, un territoire taillé pour la débrouillardise, enclavé, et qui doit revoir les maillons de son tissu économique.


Kotioïtes prônant la paix et la coexistence pacifique avec le voisin francisquien.
Lieu de sécession, Kotios doit maintenant apprendre à vivre sans l’Empire francisquien qu'il avait appris à aimer et à haïr.


Presqu’un an après la proclamation de l’indépendance kotioïte, la nouvelle province-état eurysienne espère prendre son envol, aux côtés d’un empire voisin imprévisible qui souffle le chaud et le froid, hésitant entre les manœuvres militaires d’intimidation aux frontières et les plans d’aides au développement d’une région qui lui a fait sécession. Un jeu trouble qui vient déteindre sur le ressenti des populations partagées entre leur désir d’une cohabitation fraternelle et celui d’une rupture claire, assumée… Ce tableau, peint de blanc et de noir, affichant un clair-obscur grisâtre, continue d’alimenter les comportements ambivalents d’une population kotioïte déracinée. Des comportements différents d’un ménage à l’autre et allant parfois jusqu’à jouer sur les deux tableaux, pour tenter de s’organiser dans le cas où une hypothétique intervention militaire à Kotios se concrétiserait.

Le tourisme kotioïte mort-né.

“Cela fait un an que je n’ai rien vendu au rayon souvenir…” Hildeburg B. tenancière et vendeuse d’une petite boutique en bordure de mer à Kotios, ne cache plus sa peine. La rupture brutale et soudaine voulue avec l’ancien état tutélaire francisquien a bouleversé les perspectives économiques de son commerce. “Quel kotioïte ira acheter un souvenir d’une région qu’il habite? Personne. Il est temps que la situation retourne à la normale. On nous a promis la liberté, l’indépendance et la réussite loin des frasques impériales. Mais quand je sors dans la rue, je ne vois que le tiers-monde…”

Un grincement de dents qui trouve de l’écho au sein de plusieurs secteurs économiques liés au tourisme. Les hôteliers et les propriétaires de gîtes par exemple, affichent un même son de cloche que celui des tenanciers de petites boutiques, “Limité au petit territoire kotioïte, vous n’avez plus de tourisme national. Personne à Kotios n’ira réserver une nuit dans un hôtel à 30 bornes de chez lui. Il faut normaliser les flux migratoires, le passage aux frontières des biens et des personnes, et vite ! Car même s’il n’est pas interdit aux avions et navires étrangers de se rendre à Kotios, on a tout de même une bien mauvaise pub qui se fait à cause du blocus albelais sur l’Empire Francisquien, des manœuvres militaires francisquiennes aux frontières du pays, des actions militaires hostiles ayant conduit au débarquement de commandos étrangers sur une plage de Kotios il y a moins d’un an... Quel touriste assez fêlé prendra son billet pour une semaine en bordure de plage à Kotios? Dites-le moi? Le pays va mal, il entretient avec ou sans l’Empire, une image détestable…” peste Artaud P. maître hôtelier.

Privés de leur clientèle, certains kotioïtes seront contraints au dépôt de bilan avant la fin de l’année. Kotios reçoit pourtant des aides étrangères, dont celles du principal donateur et plus proche voisin, l’Empire francisquien lui-même. Un paradoxe qui peut légitimement interroger sur la capacité de Kotios à entretenir l’indépendance, à reprendre un semblant de vie normale, sous les perfusions d’un état ami-ennemi, longtemps peint comme les racines du mal par la classe politique kotioïte. Un positionnement kotioïte ingrat qui ne trompe plus l’ensemble de l’opinion publique.

Un statut quo entre les deux états qui cultive les incompréhensions.

Formalisée par une lettre citoyenne (dont la représentativité fait toujours débat), l’indépendance de Kotios jouit d’une certaine aide internationale mais d’une reconnaissance encore limitée, compte tenu d’un sommet diplomatique en décrépitude et ayant toutes les peines du monde à formaliser un accord susceptible de légitimer ses acteurs. Manœuvrée par un parti de la Libération imprégné des tendances anarchistes pharoises et de leurs alliés totalitaires, les élus parlementaires majoritaires de Kotios peinent à jalonner de manière sereine les prochaines étapes d’un calendrier politique indispensable à l’accompagnement de l’indépendance. En effet, si le peuple kotioïte peut compter sur des aides étrangères et pourquoi pas la reconnaissance d’une majorité de nations étrangères, quel crédit international ou ne serait-ce qu’Eurysien, sera porté aux décisions politiques d’une coalition de radicaux de gauche?

Sur les façades des établissements publics dont le fonctionnement normal peine à se réinstaller, le drapeau noir à l’étoile rouge a volé la vedette au drapeau francisquien. Un drapeau imposé de manière unilatérale par les courants politiques intégrés à la coalition des anarchistes et des communistes. Difficile alors sous cette configuration, d’y voir une représentation idéalisée pour être l’incarnation de l’un des premiers symboles de la nation de Kotios. Composé des ossements destinés à rappeler la mort sur les pavillons pirates dont le Syndikali Pharois assume une bonne part de la paternité, le drapeau kotioïte est également agrémenté d’une étoile rouge destinée à marteler l’unité de la classe ouvrière et populaire. Des signaux politiques forts qui viennent priver de sa représentativité, une partie de la population de Kotios.

Josselin N. employé dans un musée de la province autonome, appréhende. “Ce déracinement brutal, cette déculturation voulue à la fois sur le drapeau, le nom et le gentilé de nos concitoyens, fait craindre des initiatives politiques en faveur d’un effacement d’une partie de l’Histoire de notre pays. Nos musées sont remplis de tableaux, d’objets d’art et d’histoire précieux, rendant hommages à des membres de la famille impériale, à des soldats tombés sur le champs d’honneur pour le compte de l’Empire francisquien. Faut-il, partis comme nous le sommes, tout sortir et benner cela à la première déchetterie rencontrée? Nous traversons une époque folle… folle que je vous dis.” Dans le hall d’entrée d’un des lieux culturels dédiés à la mémoire nationale, on aperçoit effectivement les photographies noires et blanches des régiments impériaux de 1930, engagés pendant la guerre civile, quatre pas plus loin, des photographies de la ville de Kotios en 1968, au lendemain de la bataille du Dédale. Des foules en liesse sont présentes dans les rues pour louer la victoire de l’Empire. Histoire ou propagande? Identité nationale ou marqueur d’infamie illégitime? Faut-il faire table rase du passé comme les politiciens à la gauche de la gauche semblent vouloir le faire?

Le communisme a son terrain de jeu pour favoriser l’égalité des classes sociales.

Déclassée et vidée d’une partie de ses populations, l’ascenseur social est rendu possible du fait de la fuite des cadres dirigeants et des intellectuels, ayant fui Kotios et plus largement l’Empire francisquien, après les premiers déboires politiques de celui-ci. “L’éducation nationale a pris une sacré claque avec ce projet de sécession car les institutions chargées de la centraliser au niveau national, ont disparu du jour au lendemain et sans substitut notable. Il n’est pas impossible que l’on dise d’ici quelques mois, que la génération d’étudiants kotioïte de 2004-2005 ait été sacrifiée, sur le plan intellectuel j’entends…” explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston. “Les dogmes académiques vont devoir se renouveler en vase clos, sans harmonisation possibles avec les autres rectorats ou académies francisquiens. Ils en ont pour quelques années avant de présenter au monde la future génération de chercheurs internationaux… Un contraste qui sera d’autant plus marqué par le fait que son frère ennemi a quant à lui dynamisé ses programmes de recherche et d’innovation, en débutant un appel d'offres autour de la coopération scientifique internationale sur le domaine botanique.

Faute d’experts et d’intellectuels de renom, il est très probable que les employeurs kotioïtes émetteurs d’offres d’emploi pour 2005 et les années à venir, vont reconsidérer leurs critères de recrutement à la baisse, par manque d’une main d’oeuvre quantitative et qualitative suffisante. Qu’à cela ne tienne, à moyen et long terme, ce sont les ouvriers qui tiendront les usines, se jure une poignée de kotioïtes insouciants croisés par notre équipe de tournage. L’intensification des flux migratoires et la capacité des familles aisées à quitter plus facilement le pays que toutes les autres, a entraîné un vide autour de certains postes encadrants ou appelant une forte technicité, ce qui a eu pour effet de permettre l’intégration de débutants ou de personnes insuffisamment qualifiées à des postes stratégiques dans les administrations des établissements privés et publics.

Ces promotions sociales facilitées est dans l’immédiat un outil de propagande assez efficace pour faire valoir l’essentialisme des ouvriers et des personnes issus des classes populaires par la coalition parlementaire des anarchistes et des communistes. Cependant, la réalité économique d’un monde globalisé, appelant à une qualité des productions et un renouvellement périodique des gammes de produits, finira par rattraper Kotios et la tirera vers le bas pour les prochaines années à venir.

Une situation politique exceptionnelle et inédite, qui encourage les manœuvres frauduleuses.

Pour tenter de se préparer au chaos ambiant qui sévit sur la région et prévenir des difficultés économiques en devenir, un certain nombre croissant de personnes-résidentes de Kotios (on privilégiera la notion de personnes-résidentes à tout autre terme puisque la notion de citoyenneté kotioïte et francisquienne est encore très discutable pour le moment) entretiennent une situation administrative ambiguë, à la fois auprès des nouvelles administrations kotioïtes que celles francisquiennes.

De la sorte, ces familles viennent maintenir un double enregistrement auprès des administrations des deux États. Hippolite*, retraité d’une entreprise de sidérurgie, continue de percevoir sa retraite des caisses d’indemnisation francisquiennes alors qu’il demeure physiquement à Kotios. “Je n’avais pas le choix, j’ai volontairement déclaré une adresse auprès d’un parent resté dans l’Empire francisquien, sinon je risquais de perdre toute mes sources de revenus du jour au lendemain…” Pour les administrations, tant francisquiennes que kotioïtes, il est en effet bien compliqué de deviner l’origine géographique des administrés bénéficiaires d’indemnités de l'État. “Les noms ont la même consonance, l’ensemble des réfugiés kotioïtes ayant migré pour l’Empire n’est pas recensé, l’inverse également, il est très facile de se déclarer simultanéement auprès des deux administrations” explique Médérick A. gestionnaire de dossier pour l’institution francisquienne en charge du versement des pensions de retraite. Une pratique en plein boom, qui reste inconcevable au sein d’un État stable.

De nombreux signaux, qui laissent aujourd’hui penser, que la décrépitude de Kotios est un fait amorcé. Le parti minarchiste de Kotios, conscient du phénomène, est partisan pour une limitation de l'État dans la redistribution des richesses sous formes de minimas sociaux. Une bouteille à la mer pour tenter d’assainir les comptes publics de Kotios et inciter les fraudeurs à ponctionner des caisses francisquiennes pour financer l’activité économique locale et entretenir un pouvoir d’achat des kotioïtes. Il faut dire que dans un état où tout se remet petit à petit en place, le paiement par chèque ou différé n’est plus une option, les personnes veulent du cash car la santé économique de Kotios est encore très fragile et la solvabilité de ses résidents, douteuse.

A cela s’ajoutent d’autres problèmes quotidiens comme la fermeture possible de points de retrait d’argent, voire d’agences bancaires elles-mêmes. La planche à billets qui approvisionnent les banques n’est pas à Kotios mais dans l’Empire francisquien, il se peut qu’à terme, les billets endommagés ne soient plus remplaçables… Par ailleurs, quand vous avez un réseau d’agences bancaires installé sur tout le territoire national et qu’un microterritoire en son sein fait sécession, il n’est pas impossible que les directeurs des grandes agences bancaires ferment les portes de celles implantées sur le territoire émancipé. C’est d’autant plus probable lorsque ce territoire énonce une ligne politique clairement dirigée vers la pensée anarchiste et collectiviste…

Sous cette analyse, de nombreux experts alguarenos, qu’ils soient politologues, économistes ou même sociologues, insistent sur le devenir trouble de la province-état de Kotios, rappelant ainsi que le véritable défi reste à venir pour cette région. Une région qui a agité une soif de liberté, sans pouvoir réellement la définir et qui paie celle-ci assez chèrement, si l’on en croit les pertes de commodités et le recul économique de certains secteurs d’activité là-bas.
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UNE BASE KAH-TANAISE SUR NOTRE TERRITOIRE ?


Cela paraît à peine croyable, mais non vous ne rêvez pas fidèles lecteurs du Glaive, les représentants de l'Assemblée soit disante populaire doivent débattre de la possibilité de l'installation d'une base militaire des Communes du Kah, et qui comprends donc de facto, le stationnement de forces armées étrangères sur notre sol.
Si cette information est avérée, il s'agit de la plus grande et de la plus grossière tentative d'intrusion, oserions nous même risquer à parler d'invasion, de la part d'une puissance étrangère. Le fait même de réfléchir à cette possibilité constitue d'ores et déjà une véritable trahison de la part des représentants qui tentent de vendre Kotios à l'ennemi. Si cette pathétique et pitoyable tentative d'occupation militaire étrangère devait réussir, nous perdrions alors toute souveraineté sur notre propre territoire, de par le potentiel défensif kotioïte largement inférieur à la fois en nombre et en équipement, si d'aventure ces forces armées se retourneraient contre nous. Cela est inacceptable et nous appelons tous les patriotes et véritables citoyens de Kotios à manifester énergiquement dans la rue pour protester et pour réclamer l'abandon définitif d'un tel projet, et d'ailleurs de tout projet similaire.
Plusieurs partis ont déjà pris conscience d'un tel danger qui menace l'intégrité même de la commune de Kotios et ont appelé sans tarder leurs partisans à clamer avec ferveur leur ferme désapprobation. Nous invitons nos chers lecteurs à faire de même.

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Manifestation en plein centre-ville pour protester contre la base militaire kah-tanaise




L’ÉCHEC DE LA DIPLOMATIE KOTIOÏTE

Nous reprenons à notre compte l'idée émise par nos confrères de 'L'indépendant et du parti "Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios" en ce qui concerne l'établissement d'un véritable ministère de la diplomatie dans le but de discuter avec le chancelleries du monde entier. Et il est vrai que cela ne serait pas du luxe, alors qu'à l'heure actuelle les puissances voisines ainsi que celles du monde entier vont et viennent dans notre province comme dans un moulin à l'intérieur duquel il n'est même pas nécessaire de s'essuyer les pieds avant d'entrer. cela ne peut durer, nous avons besoin d'une vraie politique des affaires étrangères, avec des ambassadeurs et des diplomates dignes de ce nom qui sauront répondre aux grands et au puissants de ce monde que non, Kotios n'est pas la poubelle du monde, et qu'il faut qu'ils cessent d'utiliser notre pays comme s'ils leur appartenait. Reprenons le contrôle et envoyons leur un message qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Bien entendu, pour cela, il faudra exiger des diplomates kotioïtes qu'ils fassent faire preuve de fermeté et d"indépendance, et malheureusement lorsque l'on voit le niveau avancé de corruption des classes dirigeantes,nous avons peu d'espoir de voir émerger parmi le tas de purin qui est sensé nous gouverner des dignes représentants capables de redorer l'image de Kotios à l'International....

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L'absence de la commune de Kotios aux sommets internationaux est désastreux pour notre image à l'étranger.


DES ARMES, DU BÉTON, DU PÉTROLE MAIS PAS DE NOURRITURE

Tout citoyen kotioïte qui ne soit pas un nanti ou une élite corrompue sait à quel point iles t difficile et compliqué d'obtenir des biens de première nécessité et de la nourriture de qualité. Combien de magasins et d'épiceries dans la grande artère commerciale de Kotios faut il faire avant de pouvoir trouver de l'huile ou du savon ? Nous avons fait le test pour vous, et nous avons la réponse à cette question : 4...soit 3 de trop. C'est un fait connu par toute la population, l'approvisionnement en ressources alimentaires est un véritable casse tête, on manque de tout, enfin surtout de tout ce qui est alimentaire et indispensable à la survie du quotidien, bien que nos concitoyens aient développé un sens aigu de la débrouille et de la récup, adeptes du système D et de l'autosuffisance. Aujourd'hui une poule a presque autant de valeur qu'une voiture.
En revanche, nous ne manquons pas d'armes à feu diverses et variées, qui arrivent par containers entiers via les docks, et majoritairement approvisionnés par la Fédération de l'Alguarena,  qui s'échangent de mains en mains, à la vue de tous, en pleine rue.
Et que dire des matériaux de construction au vu de l'urbanisation galopante poussée par des entrepreneurs et spécialistes de la construction, le plus souvent Jashuriens, peu scrupuleux et souvent en lien avec la pègre locale.
Or il ne vous aura pas échappé, chers lecteurs avertis, que ni le béton, ni l'essence, ni les pistolets mitrailleurs ne se mangent, ni ne se boivent.
Et si à Kotios nous avons peu de lait, de beurre et d'oranges, en revanche, ce n'est pas le pétrole qui manque, tandis que des multinationales exploitent à plein notre sol et notre sous-sol pour en extirper et nous spolier toutes nos richesses, avec la complicité passive des élus locaux.
Les entreprises étrangères nous dépouillent allègrement, tandis que nos élus leurs font les yeux doux en échangent de pots-de-vins grassement fournis et font semblant d'agiter les bras en guise de désapprobation, dont le seul effet est de brasser de l'air, pendant qu'en silence se meurt le peuple de Kotios....

rayons
Scène typique de rayonnages vides dans une grande surface Kotioïte.


L’ÉDUCATION ET LA CULTURE, NOS PARENTS PAUVRES

Nos classes sont surpeuplées, nous manquons cruellement de lieux d'éducation, de bibliothèques, de lieux de culture dont certains ont été détruits pendant la Révolution, ou alors sérieusement endommagés de telle manière qu'ils ne sont plus inutilisables. Or, les bâtiments d'éducation culturels offrent des occupations à nos jeunes, permet de leur offrir un bagage culturel et intellectuel destiné à leur offrir un avenir meilleur, quand aujourd'hui les meilleures perspectives qui apparaissent aujourd'hui sont le crime organisé, la petite délinquance, la criminalité et des emplois peu rémunérateurs de pêcheur ou de docker s'offre à eux. Et pour cause, presque aucune loi, aucune mesure, aucun budget n'est voté en faveur de l'éducation de nos jeunes, et de remettre la culture à sa juste place. Théatres, opéras, cinémas, musées, bibliothèques, permettraient à notre population d'oublier les affres et les tourments de la crise socio-économique actuelle. Offrir des divertissements on le sait augmentent considérablement le bonheur de la population et permet d'oublier un temps que l'on a le ventre vide, or aujourd'hui ces plaisirs et ces distractions élémentaires sont aujourd'hui réservés à une élite et une classe politico-bourgeoise, qui ne jugent pas nécessaire d'en faire profiter les petites gens. Cette pauvreté culturelle et intellectuelle causera la perte de la commune, et peut être même une seconde révolution

opera
Le Royal Opera de Kotios, entièrement délabré, n'a jamais été restauré après la Révolution, pas prioritaire car considéré comme un vieux symbole de l'aristocratie bourgeoise francisquienne...
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L'Indépendant

DE GRANDES MANIFESTATIONS CONTRE L'INSTALLATION D'UNE BASE MLITAIRE KAH-TANAISE À KOTIOS SECOUENT L'ASSEMBLÉE POPULAIRE
21 février 2005



Cette proposition a surpris tout le monde : la semaine dernière, le Club du Salut Public a proposé d'installer une base militaire kah-tanaise à Kotios. Mais l'opposition ne s'est pas fait attendre, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios et le Parti du Peuple ont immédiatement lancé de grandes manifestations contre cette proposition. Ils dénoncent une invasion cachée du Grand Kah pour contrôler la Commune de Kotios. Mais pourquoi le Club du Salut Public souhaite créer une base militaire kah-tanaise ?

Selon le Club du Salut Public, une base militaire du Kah permettrait de défendre Kotios en cas d'invasion étrangère. Le Grand Kah aurait également juré que la Liberté et l'Indépendance de Kotios ne serait pas menacée. Suite à des critiques féroces, le Club du Salut Public à annoncé que les forces armées seraient sous l'autorité de l'Assemblée populaire. Mais malgré ces quelques avantages, la proposition essuie toujours une vive opposition.

Nombre de personnes accusent le Grand Kah de vouloir envahir et coloniser Kotios, car si le Kah réussit à implanter une base militaire, cela pourra faire pression sur la politique de notre Commune. Grâce à une base militaire où séjourneront des soldats kah-tanais, ils pourraient réussir une entrée armée dans la Commune de Kotios très simplement. Certains pensent également que le Club du Salut Public a fait cette proposition avec des pots-de-vin et de la corruption du Grand Kah, car aucune rencontre officielle n'a été effectuée entre Kotios et la Kah.

Selon de nombreux sondages, la population kotioïte serait en majorité opposée à cette installation militaire ; cela se confirme par le nombre de manifestants dans les rues de Kotios ces derniers jours. Mais nous avons voulu en voir le coeur net : nous avons donc interrogé des citoyens pour connaître leur avis.

Citoyen kotioïte a écrit :
Non mais c'est une honte, une putain de honte. Je veux pas qu'un autre pays crée une base militaire pour venir nous envahir plus tard. Non mais je vous promets c'est n'importe quoi cette merde.

Citoyenne kotioïte a écrit :
Pourquoi le Kah ? Moi je vois pas pourquoi le Kah devrait avoir une base militaire à Kotios ? Moi je vois pas pourquoi. Et pourquoi le Kah, et pas un autre pays ? Le Pharois Syndikaali ou Izcalie seraient déjà plus légitimes que le Grand Kah (qui n'a de grand que le nom). Je ne comprends pas ce que fout le Kah à Kotios, il n'a jamais aidé Kotios pour son indépendance, ni n'a montré d'opposition à l'Empire Francisquien.

Nous avons néanmoins trouvé des personnes plus favorables à une base militaire kah-tanaise.

Citoyen kotioïte a écrit :
Moi je suis pas fondamentalement contre une base du Kah à Kotios, il pourrait nous aider en cas d'invasion francisquienne. Le Kah a juré qu'il défendrait Kotios en cas d'attaque de l'Empire Francisquien, et qu'aucune atteinte à l'indépendance de Kotios ne serait effectuée.
Journaliste de l'Indépendant a écrit :
La Grand Kah n'a jamais annoncé officiellement qu'il défendrait Kotios, ou laisserait libre et indépendant Kotios. C'est un mensonge du Club du Salut Public.
Citoyen kotioïte a écrit :
Alors cela devrait être effectué d'ici quelques jours, je l'espère. Mais je reste tout de même sur mes gardes, même si j'ai confiance, au moins un petit peu.

Le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios a lancé en opposition au projet d'installation de base militaire du Kah une grande manifestatin ce 15 février dernier. Selon le RPIK, 110 000 personnes s'étaient rassemblée pour cette marche jusqu'au parlement. Au pied de l'Assemblée populaire, Jean Arnée, président du RPIK tint un discours enflammé :

Jean Arnée, président du RPIK a écrit :
Je vous remercie tous, d'être venus aussi nombreux montrer que le peuple de Kotios ne se laissera pas faire. Beaucoup de trop politiques sous-estiment le pouvoir du peuple, pensent qu'il n'est composé que d'ignorants qui ne méritent pas qu'on s'y intéresse. Mais aujourd'hui, vous avez prouvé le contraire ! Le peuple de Kotios est puissant, nul ne peut le penser faible, où il aura à payer de sa faute. Pour venir manifester aujourd'hui contre le fait que l'armée du Kah nous envahisse, vous n'avez pas besoin d'être patriotes, mais simplement un citoyen doué d'une conscience et d'une âme. Je sais qu'on voudra vous ridiculiser, vous diaboliser, pour faire croire que nous avons besoin du Kah, mais tout cela est faux ! Faux ! Ne vous laissez pas manipuler par les communistes alliés au Kah, il veulent voir notre nation s'effondrer. Ce n'est pas leur antipatriotisme qui s'exprime, mais leur haine de Kotios, de leur nation. Toute personne qui serait pour une base militaire kah-tanaise sur le sol kotioïte ne mériterait pas d'être citoyen. Faites attention, vous qui siégez à l'Assemblée populaire. Vous avez vu le peuple qui hurle, vous savez ce qu'il veut. Ne faites pas l'erreur de tomber sous le charme de l'argent, nous le saurons. Défendez plutôt la Liberté et l'Indépendance de Kotios, là vous obéirez aux volontés du peuple.

Les cris des manifestants se sont faits entendre dans l'Assemblée populaire, où certains parlementaires du Club du Salut Public ont été étonnés, voire effrayés. De nombreuses autres manifestations sont prévues, le peuple ne devrait pas encore se taire.
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Le premier discours du secrétaire général du parti du peuple
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Pour le premier discours officiel du parti, le secrétaire général a voulu marquer le coût et alors qu'on ne s'attendait pas à ce qu'il enflamme la foule et bien il l'a fait et haut la main! En Évoquant plusieurs sujets comme celui de l'Assemblée ou de la crise économique de traverse Kotios la foule s'est mise à crier son nom à la fin de son discours. Selon les rumeurs ils auraient parler de sujets dont il n'était pas autorisé à le faire et certains ont vu les têtes de hauts responsables du parti au balcon du bureau central se décomposer lorsque le secrétaire général a terminé son discours.

Il faut dire que le jeune homme vient de loin puisqu'il était engagé politiquement tout d'abord dans l'empire francisquien et auprès des autorités du roi de Kotios pour finalement rejoindre la révolution kotioïtes et se battre aux côtés de ses camarades du parti. Accusé par les autorités d'avoir animés les foules contre le roi le gouverneur en charge du Justitium le fera notamment emprisonner pour conspiration et le torturera afin d'obtenir des informations mais heureusement il parviendra à s'évader avec l'aide de deux compagnons de cellules.

Le jeune secrétaire en voie de devenir le bras droit du chef du parti devrait bientôt de nouveau s'exprimer lors d'une manifestation contre le référendum proposé à l'Assemblée par le parti "Le Nouvel Ordre" sur la construction d'un mur entourant la commune de Kotios.
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Le parti du peuple : Ses fonds, ses moyens, son combat

Aujourd'hui le parti du peuple annonce officiellement la transparence avec chaque citoyens kotioïtes et si les rumeurs courent nous les stoppons nettes. Depuis ses débuts le parti du peuple s'est battu pour la grandeur de Kotios et le maintien de l'ordre qui avait été établi par l'empire mais avec un élan de liberté et plus de droit et aujourd'hui le parti du peuple annonce que c'est ce même empire qui soutient ce parti. Le parti du peuple annonce officiellement que ses fonds et ses moyens logistiques viennent directement de l'Empire Démocratique Latin Francisquien et par ailleurs, au nom de la liberté et parce-que le peuple de Kotios demande son aide encore aujourd'hui le parti du peuple a demandé aujourd'hui le 06/03/2005 à 17:14:36 l'aide de l'empire francisquien ainsi que l'envoi de troupes armées dans la commune.

Le parti du peuple annonce aussi que le peuple de kotios vient de prendre l'Assemblée Populaire de Kotios et qu'il ne rendra pas les armes avant d'avoir obtenu satisfaction! Que ceux qui ont menti au peuple se rendent sans résistance à l'Assemblée où justice sera faite.

Par le peuple, pour le peuple et au nom du peuple, le parti du peuple se rend totalement responsable de la seconde révolution kotioïtes.
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Avant-Garde
L’AVANT-GARDE : JOURNAL REVOLUTIONNAIRE




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Le député du Parti du Peuple aux arrêts

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Communiqué de l’Union des Travailleurs de Kotios


Il est des grands mystères de l’esprit humain que l’on ne saurait résoudre par une approche rationnelle, quand bien même les avancées technologiques de l’humanité nous amèneraient à penser le contraire. A cet égard, l’esprit du député du Parti du Peuple est un phénomène naturel que la science a encore aujourd’hui du mal à expliquer.

Les plus éminents scientifiques matérialistes s’interrogent encore : qui était aux commandes de l'esprit du député du Parti du Peuple en ce funeste jour du 6 mars 2005 ?

Les esprits les plus affutés de l’Assemblée s’interrogent encore sur la présence de ce député somnolant devant le siège de celui de Renaissance. Pourquoi l’a-t-on mis ici ? Est-ce qu’un obscur membre du Parti de la Libération aurait eu quelques états d’âme et fait entrer ce clochard dans l’Assemblée ? Car de clochard, il en a l’odeur, mais aussi l’esprit tourmenté. Et figurez-vous que non seulement, il est fou, mais en plus, le quotidien fasciste Victoire n’a d’yeux que pour lui, allant jusqu’à annoncer que le peuple a envahi l’Assemblée et prit le pouvoir au nom d’un rapprochement avec l’Etat Franciscain. Une seconde révolution à Kotios ?! Alors que la première n'est même pas terminée ?! C'est un peu fort de café, vous en conviendrez cher lecteur.

Ce député, profitant de la pause réglementaire entre deux sessions de l’Assemblée, a fait entrer dans le cénacle révolutionnaire de Kotios une frange de ses partisans, qui ont entrepris des actions violentes contre les sièges des députés … Faute de députés présents à ce moment. Il fallut la force de notre dispositif de sécurité, allié à nos gardes révolutionnaires de l’Union des Travailleurs, pour repousser ces importuns et les mettre aux arrêts. Mais ne craigniez rien, chers lecteurs, seul le mobilier a été abimé et le portier, bien que sonné, se remettra du coup qu'il a reçu à la tête. Il n'empêche que ces importuns ont eu le temps d'effectuer une déclaration totalement obscure adressant à l'Empire Franciscain une demande d'alliance ... Faudra-t-il que nous mettions des gardes dans la grande salle de l'Assemblée pour protéger les micros ?!

Mesdames, messieurs, chers lecteurs … Nous sommes encore sans voix. Mais l’Union des Travailleurs ne saurait rester les bras croisés en voyant la santé mentale du journal Le Victoire et du député du Parti du Peuple décliner aussi rapidement. Il faut agir, et les placer immédiatement dans un centre psychiatrique spécialisé, où nos fiers médecins auront tôt fait de les prendre en charge et de les soigner. Notre médecine reste encore à parfaire, mais nos médecins sont des gens courageux et ils sauront parfaitement les prendre en charge et faire de leur mieux pour leur faire recouvrer la santé.

Ils en ont grand besoin.

C’est donc dans un esprit apaisé et serein que l’Union des Travailleurs de Kotios a pris la liberté de demander à l’hôpital de Sainte Anna spécialisé dans la prise en charge des maladies mentales, de bien vouloir s’occuper du député du Parti du Peuple et des membres du journal Le Victoire afin qu’ils puissent bénéficier du repos dont ils ont tant besoin. La Révolution est quelque chose d’éprouvant pour tous, mais nous sommes certains qu’ils sauront trouver un peu de réconfort avec des médicaments pour calmer leurs humeurs.

L’Assemblée a été saisie de l’annonce de la sédition du Parti du Peuple et bien entendu, le député a été arrêté et le journal Le Victoire placé sous scellés. L’Union des Travailleurs présente ses plus sincères excuses au peuple de Kotios pour le triste spectacle que nous offrent quotidiennement les fascistes dans notre auguste Assemblée. Nous vous avions promis de la politique de haute volée, mais c'était sans compter le Parti du Peuple ...

Les personnes ayant envahi l’Assemblée seront bien entendues jugées, mais la justice devra être compréhensive. Ces personnes, abusées par l’esprit d’un fou, ne sauraient être tenues responsables de leurs actes. Nous réclamons, de la part des juges révolutionnaires, la clémence et la compréhension. Le peuple de Kotios veut la paix et la tranquillité. Nous ne pouvons pas nous permettre de verser à nouveau le sang et de céder aux délires des fascistes qui voudraient nous renvoyer à l’Etat Franciscain. Nos concitoyens restent nos frères et nos sœurs et nous pouvons tout à fait comprendre que parfois, les esprits s’échauffent. L'Union des Travailleurs peut comprendre les colères et les chagrins, mais nous tenons à rappeler au peuple de Kotios le prix que nous a coûté notre révolution. Nous avons tous perdu un frère, un père, un cousin ... Voulez-vous vraiment que nous nous retrouvions à nouveau dans l'escarcelle de l'Empire Franciscain ? N'avons-nous pas tout à perdre à retomber dans leurs griffes ?


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Occupation de l'Assemblée Populaire


Nous sommes fiers d'occuper l'Assemblée Populaire aujourd'hui en ce jour du 08 mars 2005 et nous ne rendrons pas les armes. Le peuple de Kotios a parlé et il ne se laissera plus faire. L'Assemblée que le peuple occupe aujourd'hui est celle de l'injustice. Dans cette Assemblée le peuple n'a pas pu intervenir dans les décisions qui y ont été prises et ont causées famine et maladie dans toute la commune et aujourd'hui nous demandons réparation! Voici ce que la seconde révolution kotioïtes réclame :

Première le peuple réclame un système politique plus juste et avec plus d'ordre! Nous ne pouvons pas laisser les intérêts de certains partis triompher alors que le peuple est écrasé! La seconde révolution réclame la proclamation de la République de Kotios!

Secondement le peuple réclame la dissolution immédiate de l'Assemblée Populaire et l'organisation d'élection plus juste avec de vrais représentants qui siègeront à long termes dans l'Assemblée!

Troisièmement le peuple réclame les noms des responsables de la proclamation de l'indépendance de la commune de Kotios qui ont été les premiers à créer ce grand désordre et ont fait tuer des milliers d'innocents

Quatrièmement le peuple réclame le départ immédiat de toute milice politique et du groupe militaire nommé "La Fraternité". Le peuple les tient le groupe "La Fraternité" responsable de terrorisme.

Cinquièmement le peuple réclame l'interdiction des partis se revendiquant comme communiste ou d'extrême-gauche pour avoir causés le désordre et l'anarchie à Kotios
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9 mars 2005 - Kotios : ce qu’il faut impérativement savoir pour mieux appréhender le conflit Francisco-kotioïte en Eurysie occidentale.


Le long de la frontière francisco-kotioïte, de nombreux checkpoints impériaux ont laissé passer les convois militaires en partance pour Kotios, sous le regard médusé de ses citoyens.
Kotios un cas d'école où se situent une tension croissante et un risque d’affrontement imminent.


On pensait le statu quo possible, mais une donnée aussi variable que la gouvernance francisquienne fait encore mentir l’essentiel des pronostics et des analyses politiques parues il y a un an. Constatant l’échec économique de Kotios notamment sur le plan touristique, l’installation locale durable de la pensée anarco-communiste au parlement et les dernières manoeuvres frontalières militaires francisquiennes, de nombreux politologues sont amenés à considérer comme imminent l’engagement d’un conflit armé entre Kotios et son ancien état tutélaire qu’est l’Empire francisquien.

Depuis le 6 mars, des éléments de l’armée impériale francisquienne ont passé la frontière kotioïte pour converger vers la “cité-état”, une situation inédite en totale contradiction avec les accords de paix négociés entre l’administration kotioïte, l’autorité impériale et l’intermédiaire pharois. Équipée de moyens militaires ostensiblement supérieurs à la milice kotioïte, l’armée francisquienne menace de rompre le fragile équilibre qui avait pris place dans la pointe nord d’Eurysie occidentale. “La milice kotioïte, même par le biais d’actions armées de type guérilla, n’a pas les moyens d’affronter sur un intervalle de quelques mois, les forces armées impériales” explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston.

Cette région disputée et placée sous de nombreuses perfusions étrangères, continue d’alimenter l’instabilité chronique de l’Empire francisquien. Théâtre d’un débarquement commando nocturne de l’armée pharoise lorsque le territoire était toujours sous la souveraineté francisquienne, Kotios est à nouveau tiraillée mais cette fois-ci entre les mains francisquiennes, qui l’ont jadis laissées s’échapper.

Si aucun combat n’a à ce jour pu éclater entre les milices kotioïtes et les troupes régulières de l’armée impériale francisquienne, l’invasion francisquienne orchestrée à Kotios ne fait plus aucun doute. Avec plusieurs centaines de combattants motorisées au sein de véhicules de combat, la volonté impériale à envahir la région de Kotios est des plus manifestes, d’autant plus que pour la contrer, Kotios est très loin de lui opposer une armée adéquate, tant quantitativement que qualitativement. Malgré un rapport de force déséquilibré, l’invasion planifiée de Kotios par les autorités impériales est vouée à tourner à l’affrontement armé entre les deux parties, qui s’accuse mutuellement de mettre les institutions locales en péril. Étendue sur à peine 1635 km², la province de Kotios est une proie facile pour l’avant-garde francisquienne, qui peut sur environ 75 km traverser le pays de part en part. En 3 heures,le territoire de Kotios peut être traversé du sud vers le nord, ça en dt long sur la longévité de l’administration locale dans le cas où elle n’entretiendrait aucune force armée et dans le cas où une puissance étrangère frontalière telle que l’Empire Latin Francisquien souhaitait l’envahir.
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16 mars 2005 - L'économie souterraine représenterait 10% du PIB kotioïte.


Économie souterraine à Kotios.
Les réseaux clandestins et l'économie souterraine kotioïte, un phénomène endémique.


Faisant suite à l’indépendance de la région et à la disparition de certaines strates institutionnelles, de plus en plus de kotioïtes entretiennent des actes professionnelles non déclarées. “Sous l’Empire francisquien, les administrations en charge de contrôler la conformité des déclarations de revenus avant l’impôt étaient présentes à un niveau national. Avec l’indépendance de Kotios, de nombreuses institutions qui n’entretenaient pas d’antennes dans la nouvelle cité-état, ont disparu du jour au lendemain…” nous explique l’économiste encolanaltèque Maximiliano Tafalla. Parmi ces administrations se trouvaient notamment les agents relevant de la fonction publique d'État, tels que ceux des impôts. L’émancipation brusque et soudaine de Kotios vis-à-vis de son ex état tutélaire, ne lui permet pas à court terme, de pallier à l’absence de certaines administrations, tout cela peut bien entendu faciliter les démarches frauduleuses de certains concitoyens. Et en matière de fraude, les déclarations de revenus partielles ou erronées sont des championnes hors catégorie.

Dès lors, le travail clandestin kotioïte peut trouver des causes structurelles, liées à l'émancipation rapide du territoire et au bouleversement administratif qui en résulte.

Mais en plus de ce phénomène, il faut ajouter d’autres facteurs circonstanciels tels que la situation de quasi guerre qui plonge les frontières Francisco-kotioïtes dans l’inconnu. “Il y a de nombreuses manœuvres militaires impériales aux frontières de Kotios, avec plus récemment des incursions assumées de la part du régime francisquien. Tout cela contribue à une certaine instabilité des populations locales qui conditionnent leur vie quotidienne à l’évolution de la situation politique locale”. Ces incertitudes sont susceptibles de fortement les inciter à exercer des métiers flexibles en termes d’horaires de travail, des métiers où la contrepartie n’est pas forcément monétaire puisque le cours des monnaies peut être fortement impacté en cas d’instabilité politique. Les personnes peuvent donc être tentées de travailler pour des avantages en nature, palpables, puisqu’un salaire au format monétaire n’est plus à même de leur garantir un pouvoir d’achat identique si le pays devait entrer en guerre contre l’Empire francisquien.

“En période de guerre ou presque, les kotioïtes vont machinalement se tourner vers des éléments de rémunération faciles à troquer et immédiatement disponible puisqu’un pécule d’argent ne leur garantit pas l’accès à certaines ressources, compte tenu des pénuries pouvant subvenir.” Dans l’éventualité d’une fermeture des agences bancaires, de rayons de supermarchés vidés, l’accumulation de richesses monétaires n’a pas grand intérêt immédiat à Kotios. Les personnes sont donc amenées à se faire payer en avantages nature qui apparaissent difficiles à déclarer aux administrations compétentes.

Et enfin, il y a troisièmement une cause idéologique au développement du travail clandestin puisque Kotios se veut un laboratoire sociétal où l’individu repasse au premier plan sur la collectivité. Portée par des courants anarchistes, Kotios défend encore l’idée d’un affranchissement possible. Les kotioïtes sont donc naturellement réfractaires aux sollicitations qui mettent en avant le paiement d’un impôt destiné à subventionner le fonctionnement de la collectivité. Sur ce credo, les fraudes aux déclarations et l’exercice d’activités professionnelles non signalées sont fréquents.

Sur les 710 500 citoyens kotioites qui peuplent la cité-état, on pourrait compter environ 40 à 50 000 personnes impactées par l’économie souterraine. Parmi les secteurs privilégiés par la clandestinité et les activités professionnelles illicites, on recense les métiers de bouche, la vente de médicaments et d’armes. Ces données se veulent relativement méconnues des médias étrangers, pourtant tout porte à croire qu’elles vont tendre à la hausse, compte tenu de la dégradation du contexte politique kotioïte ou bien encore des pénuries susceptibles d’apparaître autour de certaines denrées plongées au cœur d’une situation anxiogène. Pour les experts ayant travaillé sur le dossier, il n’est pas déraisonnable d’estimer à 10%* le montant du PIB qui s’affranchit chaque année des déclarations règlementaires et de l’impôt des institutions. Si l’on compare les réseaux clandestins présents dans le monde entier, il nous faut relever que Kotios est le premier territoire impacté. Montant non soumis à l’impôt, nombre d’entrées illicites sur le territoire kotioïte, aucun autre pays du globe ne peut concurrencer sa palme de mauvaise élève en la matière.

Estimés à 2,9 milliards d’arkams, les fonds identifiés comme appartenant à l’économie souterraine sont tous ceux estimés à partir des productions illégales ou légales, mais s’affranchissant des cotisations obligatoires.

Données HRP a écrit :
* A titre de comparaison, la Grèce IRL avec la situation qu'est la sienne, entretiendrait une économie souterraine représentant 28% de son PIB.
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El Boletin

24 mars 2005 - Dans la cité-Etat de Kotios, le travail illégal a le vent en poupe.


Boutique illégale dissimulée dans l'arrière cour d'une habitation.
Les activités professionnelles et lucratives non déclarées, un phénomène en plein boom qui profite des difficultés politico-économiques kotioïtes.


Notre reportage a débuté dans un petit commerce du centre-ville de Kotios. Exerçant auprès d’une coopérative maraîchère, Kassandre* est vendeuse dans une moyenne et grande surface de la capitale qui tient davantage lieu d’épicerie, étant donné l’irrégularité de ses approvisionnements et les nombreux rayons vides qu’elle parcourt quotidiennement. En l’absence d’opportunités professionnelles pour cette diplômée d’une école de commerce francisquienne, Kassandre* a préféré cumuler les emplois pour vivre décemment des études qu’elle a accomplies.

Elle nous donne alors rendez-vous après son premier travail, dans un quartier un peu plus malfamé de la ville. Un quartier où les slogans et icônes de l’anarchisme pullulent le long des murs d’habitations. “Tout le monde dans le quartier exerce une activité non déclarée” explique la jeune femme sans détour. Dans son appartement, Kassandre* nous fait nous asseoir dans un fauteuil inhabituel et amovible. D’un geste assuré du pied, elle règle l’inclinaison du mobilier et nous demande quelle coupe souhaitons-nous. L’instabilité politique à Kotios et en Francisquie, les blocus et les incursions militaires qui entretiennent un climat insécuritaire sur la presqu’île, le morcellement de certains services publics centralisés au niveau national (comme l’éducation nationale ou la santé), nuisent à l’épanouissement socioéconomique kotioïte.

Les caisses de retraite ou les fonds compensatoires en charge d’indemniser la maladie, sont présents dans bon nombres de pays mais Kotios a-t-elle la volonté et les moyens de faire jouer la solidarité entre ses citoyens? Dans le doute et pour prévenir un sinistre, de nombreux Kotioïtes exercent illégalement une deuxième activité professionnelle, pour épargner un capital qui leur sera bénéfique dans le cas où un malheureux évènement les empêcherait de travailler. Ils préfèrent ainsi renoncer aux cotisations réglementaires qui contribuent à leurs fournir un socle de droits et privilégient une épargne directe, autofinancée par des professions exercées de manière illicite. Si Kassandre exerce une activité illégale à son compte, les employeurs kotioïtes eux-mêmes n’hésitent plus à embaucher au noir.

Face à la nécessité que certains ont à cumuler les emplois, les combines s’affinent et il existe de véritables fraudeurs professionnels qui ne se contentent plus d'omettre mais de véritablement falsifier la réalité des faits. Mirko*, conseiller en prêt-à-porter, se souvient de ce jour où son patron lui a donné la conduite à tenir en cas de contrôle de son établissement. “Il m’a dit Mirko*, si un inspecteur du travail pointe son nez ici, tu leur dis que c’est la boutique familiale et que tu viens nous donner un coup de main. Je suis ton beau-père maintenant pas vrai?”. Exprimant le souhait de se financer des études à l’étranger, le jeune homme a accepté.

Dans le même registre, on peut citer le cas de Gontrande* où son employeur n’a pas hésité à l’inciter à travailler au noir, lors d’un entretien d’embauche formalisé en bonnes et dues formes. “On m’a reçu en entretien suite à une candidature en réponse à une offre mais une fois sur place et après que mon profil ait plu au recruteur, ce dernier a dit qu’il me prendrait si j’acceptais de travailler au noir. Il m’a dit qu’ainsi il pourrait me payer doublement plus cher puisque les cotisations patronales ne s’appliqueront pas…” Un choix à priori simple à faire mais qui n’est pas sans déconvenues en cas d’hospitalisation.

A Kotios, le travail au noir pourrait avoir de graves conséquences à moyen terme, puisqu’il n’a pas vocation à apparaître sur les curriculum vitae des kotioïtes. Ainsi, des milliers de kotioïtes pourraient tirer l’attractivité de leur CV vers le bas, à cause de nombreuses expériences professionnelles non déclarées.
*Nom d’emprunt
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Le nouvellier international
Le nouvellier international est un journal francophone d'actualité international. Il compte de nombreuses antennes à travers le monde francophone.

Kotios : la famine ou le crime

Indépendante depuis maintenant une année, la province de Kotios est accablée du plus grand dénuement qui pousse ses plus honnêtes habitants à travailler pour la mafia locale.

Kotios, quartiers de Nulle-Part.
Ici, tout est triste et ravagé, cela fait un an que l'économie kotioïte est en pleine dérive : fermeture des magasins, banqueroute des entreprises locales par dizaines, chômage sans précédent et manque chronique de biens de première nécessité. Dans une société acculturée aux conflits envenimés par les tensions idéologiques et géopolitiques, les armes sont plus courantes que le pain, et la méfiance que la bonté. Nombreuses sont les disettes ainsi que ses victimes prêtes à tout pour sortir de leur condition misérable alors que l'Assemblée Révolutionnaire s'essouffle dans ses vains discours sur la liberté des hommes. Profitant de l'absence totale de juridiction pénale et d'agents pour la faire respecter, des réseaux clandestins de tous les bords et de toutes les origines se sont implantés sur le territoire de la Commune. Parmi eux, un gang de criminels banairais dangereusement bien organisé et plus connu sous le nom du Croissant. Si les informations à leur sujet sont rares, les marchandises qu'ils apportent à Kotios sont nombreuses : sacs de luxe contrefaits, faux médicaments, armes, drogue, alcool douteux, voire esclaves. Ces criminels activement recherchés par la police banairaise n'ont de cesse de se cacher dans de tels lieux de non-droit où il leur est facile de brouiller les pistes et de liquider leur marchandise. En effet, à l'instar de Carnavale, Kotios occupe une position stratégique dans la contrebande, et sert de plaque tournante au commerce illégal au sein de l'Eurysie boréale. Mais si les Kotioïtes s'en rapprochent et viennent grossir ses rangs, ce n'est pas par appât de ses gains, mais plutôt par celui de ses biens de première necessité qu'ils leur fournissent en échange de services ponctuels, ou le plus souvent, sur le long terme. À leur grand malheur, à la manière d'un doigt entraîné dans un funeste rouage, les enrôlés ne peuvent plus s'en dégager, cellant leur destin par le fer rouge du crime. On observe sur place une augmentation des effectifs de nombreuses milices locales plus ou moins influentes : celles du Croissant, des Sabres Rouges, du Nouvel Ordre Bahe, de l'El Maha et bien d'autres encore, et destinées à défendre les cargaisons en transit des attaques des gangs ennemis. Il serait peu étonnant que d'ici à quelques mois, ces milices ne soient les véritables maîtres du sud de Kotios, imposant leur loi au-dessus de celle de la Commune, révoquée et bafouée en permanence par l'étranger. Dans ce bunker légal, les services secrets en charge de démanteler ces groupes sédicieux s'exposent à des scandales de grande répercussion, la Commune ne tolérant pas d'ingérance juridique, du moins théoriquement. Entre impossibilité de capture des coupables par leurs pays et absence d'application de la loi pénale kotioïte, les mafieux peuvent vaquer à leurs affaires sans soucis et user à leurs fins de la misère des habitants. Un de ces derniers a bien voulu échanger discrètement quelques mots à ce sujet sous réserve d'anonymat :
《Avant, je servais dans un bar de plage qui vivait du tourisme. Avec la révolution et tout ce qui s'est ensuivi, tout cela est parti. Plus rien n'est resté de ce secteur. Je me suis retrouvé à la rue, avec 3 enfants et une femme à nourrir. Elle-même a perdu son emploi. On m'a proposé un travail, on m'a dit que j'aurais de la nourriture, des habits, peut-être une protection si j'étais loyal. Que vouliez-vous que je fasse ?》
C'est ainsi qu'à la piraterie s'ajoute la contrebande pour la mer pharoise et ses environs. Un problème bien mineur comparé aux enjeux géopolitiques de la région, et qui ne risque donc pas d'être pris au sérieux avant longtemps : nouveaux territoires à capitaliser pour les entreprises jashuriennes, pion à manger pour le Pharois qui veut s'assurer le plein contrôle de dite mer en évinçant l'Empire son Ennemi, ancienne propriété impériale francisquienne subissant aujourd'hui un putch nationaliste radical, cheval de Troie pour le Grand Kah...la liste est longue et ne fait que s'agrandir.
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Campagne d'affichage lancée par le Parti de la Libération dans les rues de Kotios

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Il y a quelques jours, nos vaillants amis de la Fraternité des mers du Nord, défenseurs de Kotios et de la démocratie, qui ont autrefois libéré notre ville et notre peuple, ont frappé au cœur l'infâme Empire !
Plus d'une centaine d'esclaves libérés de son joug rejoignent aujourd'hui nos rangs en tant que citoyens libres, nous avons de nouveaux frères et sœurs dans la lutte contre la tyrannie !

La Fraternité s'est donné pour mission d'héradiquer les ennemis de la liberté, plus que jamais vive la Fraternité !
Rejoignez la lutte !
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Campagne d'affichage lancée par le Parti de la Libération dans les rues de Kotios

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L'Empire c'est la guerre !
L'Empire c'est le chaos !
L'Empire c'est le parjure !
L'Empire c'est l'asservissement !


A nous, compagnons de la liberté, jurons ensemble le serment de ne pas déposer les armes tant que l'infâme nation ne se sera pas soumise aux droits fondamentaux de l'humanité !
Nous réclamons l'abolissions de l'esclavage !
Nous réclamons le désarmement !
Nous réclamons la tenue d'élections démocratiques !

Le Parti de la Libération et ses alliés s'engagent aux côtés du peuple francisquien dans la lutte contre ses tyrans !


Vive la liberté !
Vive Kotios !
Vive toutes les Kotios !
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4 avril 2005 - Kotios et l’économie qui vire incontestablement au noir.


Une des boutiques clandestines échappant à la fiscalité du gouvernement provisoire.
Cumulant les difficultés économiques et politiques depuis son indépendance, survivant grâce à la donation internationale, Kotios se réinvente autour d’une économie souterraine affranchie du pouvoir étatique.


Près d’un kotioïte sur deux déclare avoir dû travailler au noir au moins une journée depuis l’indépendance de Kotios, une statistique révélée par un sondage depuis le site officiel de notre journal et qui vient attester de l’ampleur du phénomène régional, où le travail dissimulé, non déclaré, est l’un des plus importants au monde.

Des boutiques clandestines, des cercles d’associés douteux en charge des imports et exports dans la région, Kotios est incontestablement une province gangrénée par le travail dissimulé. Un phénomène qui vient certes amputer une partie des revenus possibles de l'État, mais qui peut faire douter de la loyauté d’une partie de la population face à une menace étrangère. “Le travail au noir est l’expression de la débrouillardise et du chacun pour soi, c’est également un certain affranchissement des institutions légales qui prélèvent l’activité de travail pour mettre l’impôt à disposition de la collectivité. Il peut donc y avoir un lien assez facile à faire, entre les principaux organisateurs du travail au noir et les personnalités les plus réticentes à s’investir auprès du gouvernement provisoire de Kotios…” explique la politologue et économiste heenylthaine Felicity Edminston.

Effectivement, le recours au travail au noir est d’ordinaire limité à des dépenses de ménage, dirigées vers les aides à domicile ou les employés espaces verts. Il n’est généralement issu que d’un consensus entre deux ou trois individus maximum. Dans le cas kotioïte, on constate la création de véritables boutiques clandestines et des organisations plus ou moins obscures, chargées d’en assurer la sécurité, la gestion et l’approvisionnement. C’est in fine, une économie souterraine qui se met en place avec une reproduction low-cost du schéma sociétal habituel avec des “clients, des fournisseurs et un organe régulateur”.

Théâtre de guerre et de conflits, la presqu’île francisquienne (et en son sein la cité-Etat autonome de Kotios) est confrontée à des crises hors normes, qui apparaissent de nature politique, migratoire et peut-être à la fin monétaire puisque les transactions et le change de monnaie pour récupérer des devises francisquiennes tend à se tarir, considérant l’isolement de l’Empire et le sinistre économique kotioïte où chacun y va de sa petite débrouille et où vous pouvez payer une coupe de cheveux avec un paquet de cigarettes.

Pour les économistes alguarenos si vous êtes détenteurs de monnaies francisquiennes, débarrassez-vous en au plus tôt car sans intervention de l'État impérial francisquien dans son économie, cette devise a vocation à subir des dévaluations successives. “Blocus albelais, piraterie nhoréennes, affrontements pharois et kah-tanais, commercer avec l’Empire Latin Francisquien peut coûter cher à certaines entreprises positionnées sur l’import et export, le tourisme en est également fortement impacté… Dans ces conditions, il est normal de prédire une baisse drastique des changes internationaux à la faveur des franciliens, car c’est une monnaie qui apparaîtra de moins en moins utilisée par les acheteurs internationaux… Un fait d’autant plus facile à prédire que l’économie phare de l’Empire Latin Francisquien repose sur la traite des êtres humains, l’esclavage en somme. Cette pratique étant très marginale dans le monde, elle ne peut avoir aucune ambition à vouloir toucher le commerce international, ce qui aurait eu pour effet de fortifier la monnaie francisquienne dans les bureaux de change.
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L’Histoire est la longue et tragique illustration du fait que les groupes privilégiés cèdent rarement leurs privilèges sans y être contraints.


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Le navire de la Fraternité guide Kotios vers la paix.



Les tyrans, à bas !
L'Empire recule et engage une consultation sur l'abolition de l'esclavage !

L'aurait-il fait sans l'action de la Fraternité ?
L'aurait-il fait sans le cri des hommes libres et enchaînés venus du monde entier ?

L'aurait-il fait sans les armes ? Sans la révolte ?
Sans la pression internationale ?
Sans ce sentiment brutal que le monde se dérobe sous ses pieds alors que les opprimés partout relèvent la tête prêts à se battre ?


Bien sûr que non !



C'est vous, citoyens de Kotios, qui l'avez fait plier. C'est la force du nombre, de la multitude, la puissance réveillée du genre humain qui fait trembler l'injustice et l'oppression. C'est la contemplation des masses redressées, de l'histoire incarnée, de la dialectique en action qui leur fait prendre conscience de leur fragilité : le monde n'avance plus dans leur sens, à contre-courant ils fuient, trébuchent et paniquent.

Nous ne sommes pas dupes !
Kotios a été le premier pas.
Demain, le genre humain !
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