17/05/2013
22:05:33
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Rencontre Makt - Arkencheen à Aserjuco.

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10 août à Aserjuco (ARKENCHEEN) - La Présidente Fédérale accueille le Premier ministre maktois à Aserjuco.

Aserjuco
Aserjuco, le 10 août à 7h30.


La rencontre devait se passer en territoire maktois, mais les déboires de l’alliance boréale sur le dossier pharoi, puis nhoréen et finalement franciscain, ont eu raison de la capacité d’accueillir sereinement la rencontre en territoire étranger.

Peter Van Manlor, Premier Ministre de la République Fédérale de Makt, a donc pris à rebours les projets initiaux et proposé une rencontre à Aserjuco où les autorités arkencanes avaient adopté un protocole en conséquence. Originaire du grand cercle septentrional, où les saisons tempérés affichent 12°C, la venue du premier ministre maktois avait alimenté les boutades de quelques personnels du corps diplomatique, pariant sur l’arrivée d’un homme blanc suant à grandes perles sur le front, à la manière d’un bonhomme de neige dans le désert Banairais. Des moqueries également d’usage lorsqu’un diplomate en provenance des tropiques fait irruption dans le grand nord.

Ces propos informels tenus par du personnel diplomatique n'affectent pas le protocole affiché lors de la descente d’avion du Premier Ministre maktois, présenté avec les honneurs à la Présidente Fédérale. Installées dans le convoi en partance pour le Palais pour l'Entente, les délégations arkencanes et maktoises prirent la route tandis que Mazeri Abrogara entamait la conversation autour des productions automobiles qualitatives de l’archipel.

Un sujet à priori anodin mais qui couvait en réalité des enjeux majeurs pour les deux états, soucieux d’abord les différentes pistes de coopération possibles, des pistes de coopération économiques et militaires, considérant l’internationalisation des conflits ainsi que la recherche de souveraineté initiée par la République de Makt. Une souveraineté jusqu’ici défendue par une armée précaire, faiblement motorisée et sans polyvalence, qui pourrait prendre forme dans l’intégration du marché international de l’armement arkencan...
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La veille de la rencontre, le dernier conseil des ministres avait eu lieu pour revoir les grandes lignes qui seront abordées durant la rencontre. Cette réunion a duré trois heures, trois longues heures, où tout était revu : militaire, économie, diplomatie, politique etc... C'était assez compréhensible, c'était la première fois pour ce gouvernement d'avoir une rencontre à l'étranger et aussi loin mais surtout, avec l'Arkencheen. La nation la plus puissante du monde, il était clair, même pour Van Manlor voulant réaffirmer la place de Makt dans la politique internationale, que pour eux : nous n'étions que des "petits". Ce n'était plus l'Empire Latin Franc, le Syndikaali ou d'autres puissances régionales relativement proches en puissance, non, Makt faisait face à un géant. Il fallait donc rester méfiant et ne pas prendre la confiance et également ne pas paraître comme un vulgaire pion à leurs yeux. C'est sur ces conclusions que le conseil des ministres s'est terminé. Van Manlor rentra chez lui, dans la demeure des premiers ministres dans un quartier assez calme, protégé et riche. Pour lui et sa délégation, ils allaient faire un long voyage.

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C400 gouvernemental à l'aéroport international Vincklar Firr Walden

Il faisait frais ce soir vers dix-huit heures, bien que nous soyons en Août, les températures avoisinait les 8 degrés. Van Manlor était en manteau de cuir avec son attaché case accompagné de sept autres diplomates qui l'accompagnait en Arkencheen. Le vol allait durer en tout 13 heures avec une escale à Lullin. L'avion du Premier Ministre était assez comfortable et sécurisé, il n'y avait aucune peur à se faire. L'Arkencheen se trouvait à l'autre bout du monde, un immense océan parcourait les deux continent qu'étaient l'Aleucie et l'Eurysie. Toutes ces heures ont permis aux diplomates de continuer à faire des résumés, des fois des résumés des résumés, bref, tout pour que la rencontre se passe à merveille.

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C400 gouvernemental atterrissant à dix-huit heures à l'Aéroport International d'Aserjuco

Comme prévu, l'avion se posa à 7h en Arkencheen. Assez tôt, mais on ne pouvait pas faire autrement. Van Manlor sortit de la porte avant de l'aéronef et trouva des voitures diplomatiques et des soldats, avec au bout, la Présidente Fédérale Mazeri Arbogara qui était ravissante. Van Manlor salua les soldats et la Présidente et lui dit :

"Seigneur ce qu'il fait chaud, on devrait faire ramener votre soleil chez nous, on pourrait bronzer sans partir en vacances à l'étranger !"

Cette phrase a fait rire la Présidente et ils prirent une voiture en direction du Palais. Van Manlor discuta d'un peu de tout mais le sujet tourna vers l'automobile. Manlor n'était pas un fan avéré des voitures mais cette discussion releva une chose : soit ils bluffent pour nous faire comprendre que nous sommes insignifiants par rapport à eux, soit Makt a de grands efforts à mener dans ce secteur. Il touchera un petit mot à son secrétaire général pour commencer un projet de loi visant à subventionner le secteur automobile. Bref, les deux politiciens discutent et s'entendent sur des sujets qui ne dépassait pas le professionnel.

Ils arrivèrent devant le Palais et prennent place pour commencer les négociations. Van Manlor, à son habitude, interpella le diplomate à sa droite pour lui passer le dossier et il prit la parole :

"Mesdames et messieurs, sachez tout d'abord que c'est un honneur pour moi et ma délégation de me trouver devant vous actuellement. Ce n'est pas tout les jours qu'un dirigeant est accueilli dans cette magnifique ville qu'est Aserjuco. Bref, je vais vous résumer les attentes de la République Fédérale de Makt et nous entrerons dans les détails plus tard, j'imagine que tout le monde est d'accord ici présent ?

Les représentants restèrent silencieux

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Il referma son dossier et la Présidente Fédérale prit la parole.
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Négociations en cours.
Après différents échanges protocolaires, les représentants des nations maktaise et arkencane sont entrés dans le dur des négociations préalables à la coconstruction d'un partenariat mutuellement bénéfique.


S’installant en salle, les deux gouvernants optèrent chacun pour des solutions variées et destinées à maintenir une température ambiante dans la pièce. L’échange des cordialités ne tarda pas à laisser sa place à différents échanges officieux, soustraits aux oreilles indiscrètes du personnel d’ambassade.

De nombreuses ambitions entouraient la rencontre entre les dirigeants de la République de Makt et la Fédération d'Arkencheen. La République de Makt était effectivement un État démocratique à la croissance économique modérée, plongé au cœur d’un espace régional rendu compliqué par les rivalités des États francisquiens, nhorréens et pharois. Assez reculé du jeu politique en terres boréales, l’Arkencheen avait par le biais de la République de Makt, une opportunité d'entretenir des intérêts économiques et commerciaux cohérents avec la ligne politique défendue par la présidence de Mazeri Abrogara.

Du côté de la République de Makt, son non-alignement auprès de l'un ou l'autre des belligérants locaux pouvait apparaître comme un positionnement par défaut de la part des autorités maktoises, faute d'arguments et certainement de moyens, pour faire valoir une posture qui aille au-delà de la défense d'une souveraineté maktaise. Politiquement stable et entretenant des gouvernances fréquentables, la République de Makt était un partenaire de prédilection en terres boréales pour les arkencans, permettant aux deux états de nourrir plus longuement la conversation, autour de projections viables et aux intérêts convergents.

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Après des heures de négociations, les deux corps diplomatiques finissent par accepter les différents accords convenus lors des pourparlers.

Les deux chefs d'états se serrent la main, les accords sont désormais valides. Et la rencontre se conclut par une conférence de presse et d'un discours du Premier Ministre maktois devant son C400 gouvernemental qui l'attend.

Ces accords seront bénéfiques pour les deux nations, et marquent un grand pas des les relations diplomatiques des deux états.
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