PATRIMOINELE DIOCESE D'ATUQUIZA
Délimité sur la partie sud de la région arcoane de la Pazoca, le diocèse d'Atuquiza est un élément notable du patrimoine catholique (clic gauche pour agrandir).Le diocèse d'Atuquiza est une Église catholique, qui englobe la circonscription de la ville éponyme. Il est situé dans le sud de la région arcoane de la Pazoca, sur
l'île de Malmana. Plutôt que de parler d'une circonscription d'Atuquiza, les institutions religieuses catholiques définissent l'endroit comme une préfecture apostolique, bien que le préfet apostolique est, nous sommes d'accord, en réalité un prêtre. Dans le cas du diocèse d'Atuquiza, le préfet apostolique est le prêtre Ivan Morterero.
Le diocèse d'Atuquiza ne brille pas par le nombre de fidèles accueillis en son sein puisqu'il n'occupe pas l'espace régional le plus peuplé d'Arcoa, il ne brille pas non plus par l'immensité de sa structure religieuse, très modeste en comparaison d'autres bâtiments et édifices religieux présents sur les îles arcoanes. Ce qui fait réellement la spécificité de ce diocèse, c'est son histoire et l'antériorité de ce bâtiment sur tous les édifices religieux encore présent en Arcoa.
Il est clairement et indubitablement, le bâtiment le plus ancien de l'historie catholique en Arcoa. Construit en 1660, il est en effet le fruit d'un missionnaire qui, confronté à la présence parfois hostile des natifs à l'égard des colons hispanophones, voulait pacifier la région par l'amorce des premières conversions, afin d'identifier des ambassadeurs catholiques parmi les païens natifs. La cathédrale qui domine le diocèse d'Atuquiza, n'est manifestement pas le joyau de l'architecture catholique en Alguarena mais, considérant son antériorité et sa présence aux prémices des actions de missionnariat, cette dernière revêt une importance capitale dans l'enrichissement du patrimoine arcoan quant à la colonisation et le prosélytisme religieux, qui conduisit au développement du catholicisme en Arcoa.
Insister sur son ancienneté sans préalablement reconnaître que cette cathédrale a déjà été la proie des flammes, justifiant l'engagement d'importants travaux, serait mal avisé de ma part. Toutefois, c'est pour mieux vous préciser que sa reconstruction des suites de l'incendie, s'est trouvé largement financée par les donations de croyants faites à l’époque. Les catholiques sont attachés au diocèse d'Atuquiza et les représentations en ce lieu, viennent donc nécessairement revêtir une connotation médiatique, voire ouvertement politique, comme
lorsque la présidente fédérale alguarena Mazeri Abrogara intègre une déclaration publique dans la Cathédrale d'Atuquiza à l'occasion des vœux de la nouvelle année. Une représentation publique choisie, voire millimétrée, puisqu'elle se destine à montrer de la proximité entre les croyants de la communauté catholique et elle.
Un modèle de l'héritage historique du pays et un facteur d'unité au sein de la communauté catholique qui le peuple, qui n'a jamais été aussi explicité qu'actuellement. Au départ, la Cathédrale d'Atuquiza a longtemps un modèle d'invasion et de colonialisme pour les natifs, qui à une très forte majorité auraient été tenté de demander à la mairie d'Atuquiza, la destruction pure et simple d'un tel bâtiment. Mais compte tenu du recul de l'anglais sous l'ère de l'Arkeencheen et la nouvelle dénomination de la Fédération pour Alguarena, le retour progressif de la langue hispanique dans les administrations et les espaces publics, la cathédrale d'Atuquiza et son diocèse, directement liés à la présence de missionnaires hispanophones.
Le changement de nom de la Fédération,
anciennement Arkeencheen et devenue Alguarena, a possiblement tout un pan de l'histoire du pays, directement lié et dépendant des actions de missionnariat entrepris sous l'ère coloniale de l'Empire hispanique, qui conquit jadis les actuelles îles des Encolanas et la majeure partie de l'actuelle Arcoa.
Aujourd'hui, l'intégrité physique de ce bâtiment d'exception n'est plus menacée, considérant l'engagement financier croissant des communautés catholiques autour de lui et exprimé à travers des donations toujours plus nombreuses. Le gouvernement fédéral alguareno, qui s'est engagé à bras-le-corps dans l'hispanisation de ses administrations, pour
réaffirmer l'ancrage culturel fort de cette langue au détriment de toutes les autres, constitue lui aussi un soutien de taille et de poids, pour la préservation du patrimoine touchant de près ou de loin, à l'héritage hispanophone du pays. Si nous nous attardons sur son architecture, il est permis de rapidement comprendre que celle-ci a adopté un style très eurysien et pour cause, les constructeurs et les bâtisseurs qui œuvraient dans la colonie hispanique au sein de l'Archipel, n'étaient pas natifs mais exclusivement eurysiens, les seules planifications permises autour de ce projet étaient donc "de mentalité" eurysiennes, les natifs intervenant sur des tâches subalternes tournées autour de l'approvisionnement en matières premières ainsi que la maîtrise d’œuvre.
C'est là l'une des spécificités de la Cathédrale d'Atuquiza, c'est qu'elle a été bâtie sur la base de plans faits par des colons eurysiens, tandis qu'on l'approvisionnait en des matières premières strictement locales et jurant quelques peu, avec celles attendues par les colons étrangers affectés à la maitrise d'ouvrage. Effectivement, la cathédrale d'Atuquiza a été construite à partir du sillar, une pierre blanche d'origine volcanique qui ne se trouve qu'au sein de l'archipel alguareno ou bien encore dans le Sud-Aleucien et Nord-paltoterran. Un matériau "classieux" qui rend au bâtiment tout son cachet. Au-delà des contraintes logistiques et financières, qui ont obligé à l'emploi de matériaux locaux pour construire cet édifice remarquable, certains avances l'hypothèse selon laquelle des matériaux locaux ont été choisis pour favoriser l'intégration d'un bâtiment nouveau et destiné au prosélytisme, dans un environnement urbain et culturel qui pouvait lui être réputé hostile.
Une seconde hypothèse qui continue malgré tout de faire débat au sein de la communauté scientifique et historienne alguarena, dont certains souhaitent minimiser le degré de conflictualité ayant émergé entre les colons catholiques et les communautés autochtones, natives. Des heurts sporadiques, sur fond de différends territoriaux entre propriétaires colons et natives, désireux d'exploiter tous les deux leur environnement direct. On est donc très loin de la théorie selon laquelle l'arrivée de catholiques étrangers sur le sol natif alguareno, aurait entraîné une guerre civilisationnelle. Si différends il y a eu, il s'agissait de différends d'ordre privé et individuel, porté par une mauvaise répartition des terres et un empiétement territorial dangereux entre les colons dernièrement arrivés et les natifs qui ont vu peu à peu leurs terres de chasse, leurs zones d'exploitations forestières, soumises à la coexistence.
Ainsi donc, comme bien souvent, la Cathédrale d'Atuquiza serait ce qu'elle est aujourd'hui, des suites directes de restrictions budgétaires intervenues à sa construction.
Cependant, la Cathédrale d'Atuquiza a fait l'objet d'importantes rénovations, des rénovations qui l'amènent aujourd'hui à effectivement combiner les matériaux locaux et ceux étrangers. L'installation durable de la colonie ayant permis une densification du trafic maritime entre l'Eurysie et la Paltoterra, l'importation de certains matériaux n'était plus tabou pour les autorités administratives coloniales présentes sur place, et c'est en partie parce que des matériaux en provenance d'Eurysie ont été intégrés aux rénovations faites à l'édifice, que les historiens ont été tentés de rejeter l'hypothèse selon laquelle la cathédrale a été exclusivement construite avec du sillar pour s'inscrire au sein de considérations sociales et culturelles, tout se liait aux contraintes économiques et budgétaires.
Les rénovations de la cathédrale sont principalement venues à cause des intempéries et tempêtes tropicales, qui exposait le bâtiment à des inondations et des casses incessantes par le mouvement d'objets appartenant au mobilier urbain et soufflés par les bourrasques. D'importants travaux, nécessaires pour préserver l'intégrité du bâtiment mais susceptibles de le dénaturer, ont alors été entrepris.
A titre d'exemple et sous ce registre, il est permis de citer les travaux de rehaussement du bâtiment, pour limiter la capacité de l'eau à inonder l'intérieur de la cathédrale lors de tempêtes tropicales, ou encore les travaux ayant visé à clôturer d'une enceinte, l’entièreté du périmètre entourant l'édifice, de sorte à stopper la course effrénée de certains objets qui, emportés sous le coup du vent, deviennent de véritables dangers pour les biens et les personnes.
En froid avec la papauté après qu'elle eut limité la représentation des alguarenos au sein du collège de cardinaux, l'Eglise catholique alguarena a pour ainsi dire, également choisi de miser sur la préservation mais aussi le rayonnement de ce bâtiment, pour faire de celui-ci une architecture notable du pays et un fief reconnaissable entre tous, pour la direction de l’Église alguareno. Par son histoire et son attache à la population arcoane, la Cathédrale d'Atuquiza s'est faite un joyau du patrimoine historique de l’Église Alguarena, justifiant sa désignation comme principal bastion de la foi catholique en Alguarena, malgré sa taille limitée.
En définitive, la Cathédrale d'Atuquiza est effectivement un bâtiment historique d'ampleur pour la religion catholique installée en Alguarena, un fait qui le rend très appréciée des touristes mais aussi scruté des administrations alguarenas chargées de sa préservation, le bâtiment jonglant d'une part entre les édifices religieux ouverts au public et les éléments du patrimoine national, invitant les acteurs institutionnels et religieux, à œuvrer de concert pour permettre la longévité et la sécurisation du bâtiment, lui qui fête ses 350 années d'existence...
Un endroit singulier qui, même s'il peut manquer de cachet eu égard aux autres édifices plus récents et plus imposants qui marquent la présence catholique au sein de la Fédération d'Alguarena, reste un point d'étape inévitable, pour les personnalités politiques, publiques et religieuses, soucieuses d'afficher leur amour ou leur coopération pleine et entière, avec l'Elise catholique, lorsque ce ne sont pas les figures de l’Église catholique elles-même, qui souhaitent marquer leurs différences et leurs distances, avec la Papauté, justifiant d'un patrimoine historique leur étant propre.