15/05/2013
20:09:30
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Activités étrangères en Damanie - Page 2

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[Damanie du Sud - Port d'Aenbecan]

portabencan

Il était encore bien tôt ce matin à Aenbecan, la petite cité portuaire du sud de la Damanie, sur la côte est de l'île. La petite ville n'était pas encore totalement éveillée, après tout il n'était que 6h30 du matin, et le voile brumeux  caractéristique du climat de ce pays ne s'était pas encore totalement dissipé malgré les tentatives infructueuses des premières lueurs du soleil pour percer l'épaisse couche nuageuse.

S'il était encore tôt pour une partie de la population, en revanche, en ce qui concerne la masse laborieuse, la journée avait déjà bien commencé, et était même largement entamée : les dockers s'affairaient déjà à décharger des caisses à l'aide de palans, les conducteurs de grues s'activaient pour décharger au plus vite les lourds containers des tankers et navires marchands qui avaient accosté la veille ou la nuit, et les planificateurs des bureaux d'importations et d'exportation armés de calepins, de stylos et de tampon encreurs avaient commencer leur étrange ballet.

En effet la Damanie était devenu un pays communiste dans la plus pure tradition, la production s'était appauvrie, les plans quinquennaux étaient par nature inatteignables et donc manifestement tronqués et édulcorés avec plus ou moins de discrétion, et la fin de la libre concurrence ne permettait donc plus au pays de pourvoir sa population avec certains biens et marchandises spécifiques.
Aussi, les administrateurs d'un commerce étatique ultra réglementé et ses lacunes prévisibles n'avaient guère d'autres choix que devoir recours de manière plus ou moins officieuses aux quotas d'importations, afin de palier les insuffisances de l'appareil productif et industriel de l'Etat, sous couvert du prétexte fallacieux "d'échange stratégiques". Il ne fallait surtout pas employer les mots de commerce, achat, vente, importation ou exportation, des termes à connotation bien trop capitaliste.

En revanche, cette stratégie était une aubaine pour les pays libéraux, mercantilistes et exportateurs, qui pouvaient à la fois écouler leurs marchandises et invendus à bas coût et de moindre qualité autant par la voie officielle mais également par la voie dite officieuse, grâce à un marché noir qui gagnait en importance et en influence, une des conséquences inéluctables d'une économie dirigiste et planifiée.
Même si les autorités luttaient en apparence contre le marché noir, il était évident que ce dernier alimentait et pourvoyait toutes les tables de Damanie, de la plus haute sphère politique aux strates les plus modestes et populaires.

En outre, le peuple du Daman n'avait pas réellement adhéré au communisme pur et dur qui s'était imposé depuis peu de temps, et les phases d'adaptation pouvaient être longues, surtout lorsque l'on avait expérimenté une économie de marché plus ou moins libre.
Les marchandises qui manquaient les plus étaient les produits manufacturés à haute valeur ajoutée ou certains produits nécessitant une forme de transformation et raffinage industriel spécialisé. Le pétrole, et certains matériaux bien sûr comme le sable, le béton, l'acier, le verre, mais également des biens de base que les pays riches et développés trouvent en abondance dans leurs magasins  tels que le café, le sucre de canne, le chocolat noir, le vin, la lessive, la sauce tabasco, et bien sûr les médicaments, etc...

Et c'est justement des produits issues de industries pharmaceutiques que transportent les cargos saint-marquois et aumerinois, armés par une compagnie maritime Lofotène, des caisses entières de bandages, instruments, draps, lits ainsi que des seringues, des médicaments, des crèmes, des cathéters etc...le plus grand pourvoyeur de ce marché s'avère être le consortium international Lofotèn la Thylacine Corporation dont le principal site de production était immatriculé dans l'Union des Communes du grand Kah.
Une couverture idéale car le Kah entretenait de bons rapports avec la Damanie. Aussi l'honneur était sauf, et les camions de la Thylacine Corporation dont les chauffeurs et le personnel possédaient des papiers officiels du Commissariat aux Affaires Commerciales Kah-tanais sillonnaient ainsi les routes de la Damanie du Sud.


L'occasion était trop belle pour que le FSD ne se saisisse pas de l'opportunité pour introduire ses agents et étendre l'influence libérale du Lofotèn dans l'état insulaire d'Eurysie occidentale. Le contrôles des routes commerciales maritimes est d'une importance stratégique capitale pour les importations et exportations dont dépendent les des Provinces-Unies ne soient compromises par l'état communiste et son insolente dirigeante dont l'attitude nonchalante avait irrité les plus hautes instances dirigeantes de la deuxième puissance aleucienne.

Matériel de communication, armes, et bien entendus, des quantités astronomiques d'argent liquide transitaient ainsi depuis les ports du sud de la Damanie, et voyageaient tant bien que mal via les camions de la Thylacine Corporation et autres entreprises indirectement affiliés aux Provinces-Unies, qui empruntaient ainsi chaque jour les routes très accidentées et non entretenu du pays communiste.

Et c'est justement l'un de ses camion, que Norman Jackson, né d'une mère pharoise et d'un père Damaniste, et vivant au Kah avant d'être recruté par le FSD, conduisait à travers la lande brumeuse, dans le but de "perdre" une partie de sa cargaison dans l'une des villes où la résistance libérale s'organisait et était très présente. Arrivé à un poste de contrôle, sur la route entre le port Aenbecan et la ville de Caodaig, le convoi stoppa, tandis que les douaniers damanistes s'approchaient précautionneusement de Norman, tout en inspectant et en jetant plusieurs regards appuyés sur les véhicules. Celui qui semblait être le chef des gardes et commander à tous les autres s'adressa alors à Norman qui commandait le camion de tête.

convoi

"Bonjour Camarade. Vos papiers s'il vous plaît ainsi que votre laissez-passez"

Le chauffeur retira sa casquette par respect.
"Bien sûr Camarade, les voici".
Norman jackson tendit le bras et glissa entre son passeport et ses papiers officiels une épaisse liasse de billets

"Au fait, comment vont Eileen et les enfants ?"

"Ah ah, oh tu sais la routine, Eileen en veut un troisième, moi je lui dit que c'est pas possible, il va falloir que je me trouve un deuxième emploi !"

"Ah oui, je vois très bien j'ai la même à la maison tu sais. Oh et cela me fait penser si tu cherches un deuxième job, tu sais que ...."la Corporation" recrute toujours"

"Et bien j'attends toujours d'avoir une meilleure offre que celle que j'ai aujourd'hui !"

"Oh mais tu parles comme un vrai capitaliste"

Gêné, l'officier des douanes fit une moue et regarda subrepticement au dessus de son épaule

"Attention, il y a des mots qu'il vaut mieux éviter de dire par ici, même au sud, les yeux de Baidhenor sont partout"

L'interlocuteur acquieça, et remis son couvre-chef sur la tête.


"Alors, j'ai l'autorisation ? Tu sais j'aime bien papoter avec toi mais tu sais que j'ai des délais à tenir et que mon boss est une vraie plaie dès qu'il s'agit d'horaires"


L'homme en uniforme rendit le passeport et les documents officiels, allégés des billets qui avaient disparu par enchantement. Il transmis également une patente officielle portant le sceau des autorités damanistes.


"Tout est en règle camarade. Au nom de la République Socialiste de Damanie, je vous souhaite un excellent voyage. Puisse la paix et la prospérité des peuples vous accompagner".


"Qu'elle vous accompagne aussi Camarade, qu'elle vous accompagne aussi !"


Le convoi poursuivit donc sa route sans encombres et sans incidents majeurs jusqu'à un village perdu, le bourg de Tulach Mhor, situé à la frontière avec la province de Caodaig. Norman n'était pas bête il s'avait que les contrôles et les inspections étaient plus fréquentes en ville, et qu'il était bien plus difficile de passer inaperçu dans un nid de guêpes remplis d'informateurs et d'agent de la police politique communiste. Or au find fond de la campagne, non seulement tout le monde se connaît, mais tout le monde se parle et s'entraide, il y un véritable réseau de solidarité et l'information est très vite colportée. Il n'est pas un mouton qui disparaisse d'un enclos sans que dans l'heure les 5 villages alentours n'en soient informés et partent à la recherche de la brebis égarée. Et ce qui vaut pour les moutons, vaut bien aussi pour les hommes.

4 des 12 camions se garèrent dans la cour intérieur d'une ferme qui certes était d'apparence bien rustique mais semblait parfaitement entretenue.

irishfarm

Alors que les hommes déchargeaient plusieurs caisses, dont certaines semblaient très lourdes, une femme, en tenue de paysan, les pieds nus et portant un panier sous le bras vint à la rencontre de Norman.


irsihwoman


"Comment va notre ami commun ?"


"Notre ami commun vous transmets ses amitiés et espère que vous serez satisfaits des "médicaments" destinés à la République Socialiste de Damanie"

"Oui nous le sommes, mais il nous en faut plus, la santé de nos concitoyens n'a pas de prix."

"L'ami commun vous fournira tout ce dont vous aurez besoin, tant que les médicaments sont utilisés à bon escient....Camarade"

"Ils le sont Camarade, soyez en assurés".

"Faites attention à ces caisses, manipulez les avec soin" lança alors Norman à l'un des manutentionnaires qui déchargeait une des caisses. Surpris, ce denier laissa par inadvertance tomber l'une des boîtes en bois, supposée contenir des seringues et du sérum physiologique. A l'intérieur, du C4 et des détonateurs, habillements dissimulés dans des blisters de produits pharmaceutiques.
La femme se mit alors à crier dans un patois celtique que le Kah-tanais ne pouvait saisir dans son entiereté, lui qui parlait un Daman académique tel que le lui avait enseigné son père, mais pas besoin de connaître la signification de chaque mot pour connaître le sens global des vociférations et réprimandes de la jeune Damaniste.


Quelques jours plus tard, un agent du FSD recevait un courrier dans une boîte postale anonyme via l'une des sociétés écrans créées spécifiquement par le service d'espionnage du Lofoten.

Plus tard, sur le bureau du Chief Officier Marcus Finnagan, le journal du jour imprimé à Baidhenor avec un article de presse mis en évidence et entouré au marqueur rouge, contenant le titre suivant : "Le Homard à nouveau dans nos assiettes"
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République Socialiste de Damanie


Appel à la vigilance des Damann face à la presse étrangère

Les nations étrangères ne connaissent pas la Damanie. Ils la lorgnent comme un des nombreux pathétiques états communistes qui n'ont su appliquer une forme viable et juste du socialisme. Ils aiment la critiquer, en inventer les faits. Ils aiment dire que notre République est totalitaire, que les Damann en souffrent, que c'est une occupation de ces démons de Rouges.

Damann, vérifiez les sources ! Les médias étrangers ne connaissent ni votre quotidien, ni ceux de vos voisins damann, de vos frères et sœurs. Ne vous laissez pas abuser par la mélodieuse hymne du Capitalisme, elle est pareille aux chants des sirènes qui vous chuchotent de les rejoindre au fond des abysses car vous y trouverez prospérité et liberté.

Non, Damann ! La République Socialiste est un Etat de droit, un Etat de Liberté, de Justice, de Vérité ! Nous travaillons pour que cet état prospère, mais tout ne se construit pas en un jour.

Écoutez la presse locale, fiez-vous à vos yeux et vos oreilles tant qu'ils sont rivés sur la Damanie et pas au delà de la mer. Cette presse est contrôlée par des services neutres, qui n'effacent jamais les faits mais condamnent l'obscurantisme.

C'était un message du Comité damann de véracité médiatique

Liste des pays notés "Presse à tendance mensongère" par le Comité
Les médias (vidéos, journaux, documents audios) de ces pays sont interdits à la vente et à la diffusion lorsqu'ils ne sont pas brevetés du sceau du Comité : "Média vérifié". La possession n'est cependant pas condamné tant qu'elle est à des fins d'étude ou de conservation historique.

  • Empire Démocratique des états Latins Francisquiens
  • Provinces-Unies du Lofoten

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25 Octobre 2005

https://zupimages.net/up/21/35/z8yw.jpg

𝟐𝟓 𝐎𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟓, 𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐋𝐢𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐃𝐚𝐦𝐚𝐧𝐧

Dans un petit local désaffecté de la Capitale des Forces libres ils sont huit à s'être retrouvés, 5 hommes et 3 femmes qui se sont fait appeler "guides de la liberté" par leurs alliés tomber au combat durant la guerre civile. Persuadés que tout se joue au Damann et que rien n'est encore perdu ils sont prêts à agir pour retrouver le Damann glorieux et prospère d'avant la révolution.

Personne 1 : Messieurs, mesdames.

Personne 2 : [???]. Alors toi non plus tu n'es pas parti?

Personne 1 : Pourquoi je le serais?

Personne 3 : Si nous sommes tous ici c'est bien parce-que nous ne sommes pas partis et pensons tous que la guerre n'est pas finie

Personne 7 : Bon, quel est le sujet du jour et qui m'a envoyé une lettre?

Personne 3 : C'est moi. Je vous ai tous réunis ici dans l'espoir que vous n'aviez pas quittés le Damann et pour que nous discutions de ce qu'il s'est passé à Culchein

Personne 1 : Il parait de Ghorda Mahier est libre et qu'une centaine d'autres sont avec lui

Personne 3 : Justement, on va y venir. Puisque désormais on a la certitude d'être tous au Damann on peut être certains que la guerre n'est pas finie et avec la libération des condamnés de Culchein que tout n'est pas perdu.

Personne 2 : On devrait profiter de l'instauration encore nouvelle du régime tyrannique de la cinglée pour semer le chaos

Personne 4 : On ferait plutôt mieux de parler de qui les a libérés justement les condamnés

Personne 2 : Vous allez la fermer oui? Laissez [???] parler et ensuite vous pourrez aboyer

Ce qu'elle venait de dire avait jeté un froid glacial dans la salle

Personne 3 : Bien. On va d'abord discuter des forces libres, quelqu'un a des informations?

Personne 6 : Moi oui. La plupart sont partis au Grand Kah rejoindre les druidistes là-bas et d'autres sont encore partis dans l'État-Jaguaellite

Personne 3 : Il serait simple de les convaincre ceux qui sont au Grand Kah de revenir mais on ferait mieux de laisser ceux de l'État Jaguaellite où ils sont

Personne 1 : J'ai des informations contraires figurez-vous : Il semblerait que des condamnés ayant été libérés par la Francisquia Militia à Culchein aient mit les voiles vers l'empire francisquien

Personne 2,3,6 : L'empire Francisquien???

Personne 4 : Il dit vrai, ils ont inévitablement rejoint l'empire même si on leur a sans doute fait comprendre que c'était soit ça, soit le Damann

Personne 3 : Je n'y crois pas

Personne 1 : Et pourtant c'est ainsi mais rassurez-vous, les pions avancent et très vite d'ailleurs

Personne 6 : Qu'est-ce que cela veut dire?

Personne 1 : Cela veut dire que la guerre civile n'est toujours pas terminée, le peuple cri famine et les nostalgiques de l'ancienne république comment à élever leur voix. Le temps est compté et croyez-moi, nous n'en n'avons plus beaucoup

Des hurlements et des aboiements se font entendre

Personne 2 : Partons, ils nous ont trouvés.
655
E

A l'attention de l'évêché de Damanie



Chers frères,

Trop occupé dans les affaires administratives inhérentes à ma nouvelle mission, je regrette de ne pas avoir le temps d'en connaitre plus sur votre clergé.

Je sais cependant tout l'énergie progressiste que mettez en oeuvre pour faire avancer notre grande et belle Église. C'est pourquoi je vous écris aujourd'hui pour que vous fassiez parvenir auprès du bureau de mon camerlingue le nom de 2 évêques que vous jugerez dignes de porter la soutane de cardinal pour m'aider dans ma tâche au sein du collège des cardinaux. Ce sera ensuite un plaisir pour moi de prendre le temps de réfléchir à votre proposition et d'y donner suite.

Dans l'espoir qu'ensemble nous puissions faire revivre la gloire perdue de notre Église,


S
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Aéroport de Baidhenor : 23 Novembre 2005, 13:59

https://zupimages.net/up/21/42/1pek.jpg

Maman!

La fille accourt dans les bras de sa mère

Oula doucement mon ange maman est très fatiguée

Regarde regarde je t'ai fais un joli dessin!

C'est adorable mon cœur, tu es la plus belle fille du monde. Et qu'est-ce que c'est que ça?

C'est de ma part c'est une lettre en forme de cœur pour te dire que tu m'as beaucoup manquée

Je la lirais plus tard mon ange d'accord?

Ai-je le droit à un sourire moi aussi?

Évidemment

𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘭'𝘦𝘮𝘣𝘳𝘢𝘴𝘴𝘢 𝘤𝘩𝘢𝘭𝘦𝘶𝘳𝘦𝘶𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵

Alors...? Il y était?

Non...J'ai demandé partout où je pouvais mais personne ne m'a dit qu'il était là-bas...Soit il est francisquien au moment où je te parle ou bien alors il est ailleurs...

Maman? Il est ou Papa?

𝘈̀ 𝘤𝘦 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵-𝘭𝘢̀ 𝘴𝘢 𝘮𝘦̀𝘳𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘭𝘶𝘪 𝘳𝘦́𝘱𝘰𝘯𝘥𝘳𝘦

Ton père arrivera bientôt mais pas aujourd'hui, il a encore des choses à faire dans l'empire francisquien et ensuite il arrivera et on sera de nouveau une vraie famille d'accord?

Pourquoi il est là-bas?

Et bien...

Ton père rentrera bientôt d'accord mais en attendant ne pose pas de questions tu lui poseras à son retour d'accord?

Il me manqu-

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INFORMATION SPÉCIALE : UNE GIGANTESQUE EXPLOSION A EU LIEU À L'AÉROPORT DE BAIDHENOR CE JOUR-CI ALORS QU'UN INCENDIE S'EN EST SUIVI. LES AUTORITÉS ONT IMMÉDIATEMENT ÉTÉ APPELÉES SUR PLACE ALORS QUE L'INCENDIE SERAIT DIFFICILEMENT CONTRÔLABLE. ENVIRONS 750 PERSONNES AURAIENT ÉTÉ PRÉSENTES DANS L'AÉROPORT SELON LES PREMIÈRES ESTIMATIONS ALORS QUE DES TÉMOINS RACONTENT AVOIR VU UNE FUSÉE ET UN FLASH LUMINEUX SÉCRASER SUR L'AÉROPORT.
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On va leur montrer comment on libère les peuples!


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C'était dans un quartier de Culchein. Bien réputé pour abriter le cœur communiste de la ville qui depuis toujours a des battements socialiste, la Francisquia Militia a décidée de frapper et de frapper fort. Peut-être qu'elle ne frapperait pas autant que le missile que l'EDLF a envoyé le jour-même mais quand même...

Ça y est je suis en liason avec le groupe 2. Groupe 2?

On approche bientôt du point d'amarrage

Haha! Génial! Lorsque vous serez là-bas vous rejoignez le QG et vous attendez les ordres. Pendant ce temps nous on se charge de Culchein

Bien reçu.

Une action à Baidhenor et une autre à Culchein. C'est ainsi que la Francisquia Militia allait marquer la Damanie

Bien écoutez-moi. Le plan est simple : À 2h00 on entre dans le Bureau, de là je veux que vous égorgiez tous les gardiens potentiels et vous me désactivez toutes les alarmes. Le Groupe 1 vous allez au premier étage et le groupe 2 vous le couvrez. Groupe 2 vous allez au second et groupe 3 vous couvrez le groupe 2. Après ça tout le monde reste à son poste et on fera flotter ce drapeau au dessus du bureau. On doit occuper ce bureau toute la nuit.

Groupe 1 on va bientôt arriver! On voit les côtes

Bien. Coupez toute communications avec nous on lance l'assaut maintenant. Terminé.

On débarque aussi, terminé.

Ça y est, la Francisquia Militia est à Baidhenor accompagnée des Forces Libres Damann. Le Damann va enfin pouvoir être libéré et cette fois les FLD ne reculeront devant rien.
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Le 24 novembre 2005 à 09h39 - Aéroport de Baidhenor.

Aéroport de Baidhenor après la frappe d'un missile balistique.
Le missile balistique francisquien a détruit de moitié la zone aéroportuaire de la capitale Damanienne.


Bien qu’il fut de notoriété publique que le nouveau régime communiste damanien n'appartienne pas au cercle intime de la diplomatie francisquienne, rien ne semblait présager le véritable coup de sang qui conduisit l’autorité impériale à ordonner une frappe de missile balistique contre les infrastructures aéroportuaires de la capitale Damanienne. Cette infrastructure civile et désarmée, fut ciblée par une frappe stratégique qui détruisit ses principaux bâtiments, occupés par plusieurs centaines de civils le jour du sinistre. La frappe balistique mêlée à l’effondrement des structures métalliques soutenant le toit de l’aéroport, aurait causé à cette heure la mort de 287 civils, de différentes nationalités.

Cet événement intervient alors que plusieurs notes internes des renseignements faisaient état d’une possible présence de combattants étrangers sur le sol damanien depuis la mi-novembre. Un fait corroboré par le fichage de certains individus francisquiens, contrôlés avec de faux papiers d’identité et identifiés comme appartenant à des groupuscules paramilitaires francisquiens.

Modération a écrit a écrit :

L'Empire Francisquien perd un missile balistique de niveau 1. PERTES DECOMPTEES
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AGENCE FEDERALE DE LA PRESSE


25 novembre 2005 - DAMANIE : la frappe stratégique perpétrée contre l’aéroport de Baidhenor est "un crime de guerre horrible et impardonnable" décrit l'administration alguarena.


aéroport de Baidhenor
L'aéroport de Baidhenor, moins de 24 heures après la frappe meurtrière qui y a tué plus de 250 civils.


Le département fédéral aux affaires étrangères de l’Alguarena a été destinataire d’une brève urgente rapportant le décès de nombreux civils damaniens mais aussi étrangers lors de ce qui semblerait être une frappe militaire contre l’aéroport civil de Baidhenor. Le nombre exact de victimes et leurs nationalités demeurent inconnus mais les premiers bilans font état de plus de 250 morts. La présidence fédérale, par un communiqué signé de Mazeri Abrogara a qualifié cet acte comme s’apparentant à “un crime de guerre horrible et impardonnable, d’une nation à l’égard des populations innocentes.”

Considérant la récente déclaration de guerre de l’Empire Latin Francisquien à l’égard de la République socialiste de Damanie, son niveau de technologie militaire actuellement détenu ainsi que ses récentes acquisitions d’armement en provenance de l’Alguarena, la présidence fédérale a déclaré ses craintes selon lesquelles “l’autorité impériale francisquienne a pu faire le pire usage possible des armements alguarenos”, vendus dans le but de restaurer la souveraineté et de permettre à ce même Empire d’entretenir une force de dissuasion alors qu’il cumule les conflits en Eurysie et les déclarations d’indépendance sur son espace territorial.

Effectivement, l’Empire francisquien a déjà été le théâtre de débarquements militaires hostiles le long de ses plages, de raids pirate d’actes de sécession ayant conduit à une guerre civile ou une guerre interétatique à ses frontières. Ce contexte explosif a vivement incité les autorités alguarenas à délivrer les agréments administratifs nécessaires aux livraisons d’armements susceptibles de permettre la dissuasion ou au pire cas, la défense, de l’espace territorial souverain de l’Empire francisquien.

Si ces armements ont fait l’objet d’une utilisation délibérée, contre des populations civiles damaniennes, ils auront fait l’objet d’un emploi abusif et détourné des ambitions premières défendues par la Fédération d’Alguarena. La Fédération d’Alguarena a par conséquent appelé les autorités francisquiennes à formaliser ou démentir leur implication dans ce tragique évènement.

Toutefois et bien que des penseurs alguarenos aient critiqué la présence d’un armement alguareno auprès des forces armées francisquiennes, la présidence de Mazeri Abrogara a rappelé que la délivrance d’un agrément administratif autorisant la fourniture d’armements à un état souverain n'entraînait en rien un partage des visions politiques de l’état acheteur. La vente d’armements bien que règlementée, reste libre à tout à chacun (sous-entendu chaque état) pourvu qu’il ne fasse pas la démonstration d’agissements nuisibles aux intérêts alguarenos.

Dans le cas présent, la Fédération d’Alguarena, bien qu’elle ait autorisé la vente d’équipements militaires, ne prive en rien la Damanie d’une commande semblable. A ce titre, elle se dédouane d’une idée selon laquelle elle aurait parti pris pour la cause impériale au sein de tout conflit naissant entre les deux états.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara a exprimé sa sollicitude et sa solidarité la plus complète et sincère auprès des autorités damaniennes et des familles de victimes. Nous ne savons pas à l’heure actuelle si des ressortissants alguarenos se trouvaient dans l’aéroport de Baidhenor lorsque celui-ci a été frappé par ce qui semblerait être un tir stratégique de missile balistique.
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Presse

TENSIONS ET MANOEUVRES DANS LE GOLFE DU DAMAN, LE BRAS DE FER CONTINUE


exercicemilitaire

De nouveaux exercices militaires ont eu lieu au large des côtes Est de la Damanie par la flotte lofotène de l'UP Navy, en collaboration étroite avec l'UP Air Force.
En effet les aéronefs des Provinces-Unies ont multiplié ces derniers temps les vols de reconnaissance à proximité des eaux territoriales du détroit ou Golfe du Daman. De très nombreux chalutiers et embarcations de pêcheurs corroborent et confirment avoir été survolés à de nombreuses reprises par des avions de chasse, certains affirment même avoir aperçu un avion ravitailleur en pleine opération de ravitaillement aérien.

Contrôle, l'autre nom de l'Etat-Major des Provinces-Unies n'a pas démenti pour l'heure ces informations, il semblerait donc se confirmer que les manœuvres militaires et exercices navals aient vu leur fréquence sensiblement augmenter ces derniers temps, et reflètent l'extrême tension qui règne dans la partie occidentale de l'Eurysie, comme un écho au bras de fer que la Chancelière S. Olfgarson ne semble pas vouloir perdre cette fois, après les échecs successifs de l'Opération Umbrella à Kotios et de l'Opération Unitaid lors de la guerre civile du Daman.

D'aucuns disent qu'il s'agit non seulement de faire monter la pression sur les autorités de l'état communiste, mais également de montrer à l'EDLF, que les Provinces-Unies sont désormais une puissance qui compte, bien que les spécialistes et économistes ont démontré que les intérêts lofotènes en Damanie ne sont plus si essentiels et vitaux que ça, la question de la sécurisation des routes commerciales étant en effet désormais partiellement résolu grâce à l'émergence d'un consensus issu du rapprochement des quatres puissances libérales et commerciales que sont la Fédération Alguarenaise, la République Jashurienne, et l'état insulaire de Fortuna.
En effet, les tractations secrètes auraient permis de s'exonérer de l'attitude cavalière et imprévisible des puissances impérialistes que sont le Pharois et l'EDLF, qui depuis plusieurs semaines, faisait craindre des menaces et tensions de plus en plus palpables sur les flux et routes commerciales empruntant les mers intérieures de ce continent agité.

exercicenala
Les Lofotènes avaient d'ailleurs émis des protestations publiques à l'endroit du "chantage" imposé par les Pharois, ce qui avait nourri le sentiment anti-eursyien de plus en plus pregnant au sein de la démocratie nordique. Selon un dernier sondage réalisé auprès de l'Institut de sondage privé "ThinkTwice", les Lofotènes étaient 52% à penser que le Pharois et l'EDLF étaient des menaces sérieuses contre la sécurité nationale.

Quoiqu'il en soit, ce qui a retenu l'attention des acteurs régionaux est le déploiement de la flotte, ainsi que les tirs et explosions engendrées par ces exercices, qui ont permit selon une source proche de l'état-major, de perfectionner les réponses à apporter en cas de détection ennemie sous-marine, ainsi que l'utilisation, l'application, et l'observation des dégâts et impacts que peuvent procurer les mines marines.

Rappelons que notre pays a produit en grande quantité ces engins explosifs, et affirme avoir miné les eaux nationales, et les endroits stratégiques relevant de son autorité. Ces mines, d'une nouvelle génération, sont activables et désactivables à distance, par fréquence électromagnétique, et seraient disséminés en grand nombre dans la baie de Tårpil, en Listherburg, l'une des bases navales opérationnelles qui sert également de port d'attache à nos navires et sous-marins.
Des mines de nouvelle génération, indétectables au sonar, et représentant une véritable capacité de nuisance, seraient également en préparation d'après Contrôle.

Une alerte en provenance des gardes-côtes du Daman a été émise et réceptionnée par le FSD. Le contenu de l'alerte n'est pas connu, mais il semblerait que cela soit lié aux évènements récents ayant eu lieu dans le sud de la Damanie. En effet depuis plusieurs jours, une fronde et un contestation inédite des habitants secouent cette région plutôt industrielle et éloignée de la capitale.
Le syndicat Diseachld, qui est à l'origine une association syndicale de travailleurs des embarcadères du Port d'Aenbecan, a fédéré et rassemblé autour de lui et de son leader charismatique Aiden Fearghaíl la plupart des mécontents et opposants de longue date au pouvoir du Parti communiste Les Rouges de la Première Consule Sineag Buseid, dont la prise de pouvoir brutale et l'autorité n'a jamais été entièrement acceptée par la population située très au sud et bastion historique des démocrates et libéraux pendant la guerre civile. Les syndicalistes, pourtant d'obédience socialistes, se sont dressés à la surprise générale contre les institutions locales, qu'elles jugent paradoxalement anti-socialistes et anti-libertaires. Les cadences infernales, les quotas de production, et la non représentativité semblent aussi avoir eu des impacts majeurs sur la population, excédée de ne pas être entendue ou muselée par les fonctionnaires de Baidhenor, plus intéressés par leur ascension sociale au sein de l'intelligentsia damane.

Malgré de très nombreuses manifestations, et une indicible répression, les pouvoirs locaux semblent bien en mal de maîtriser une situation explosive qui peut leur échapper à tout instant. Le rôle des Provinces-Unies dans ces évènements n'est pas clairement établi mais le Département Fédéral des Affaires Etrangères a affirmé soutenir les aspirations légitimes et revendications démocratique du peuple du Sud Daman, et qu'il interviendrait en cas de crime manifeste contre la population. Le FSD, de par son emblêmatique directeur, M. Markus Finnigan, a également nié toute implication directe ou soutien financier à ces mouvements séparatistes, tout en affirmant qu'il "était favorable à de tels mouvements et qu’entretenir leur cause serait profitable d'un point de vue de la sécurité nationale". M. Finnigan est connu pour ses déclarations ambigües et lourdes de sens. Nul doute qu'il y a du vrai et du faux derrière ce message crypté.


directeurFSD
Le Chief Officer du FSD, Markus Finnigan, farouche anticommuniste, connu pour ses prises de position en faveur d'une intervention armée à Kotios qui n'a jamais eu lieu.


Bien que Contrôle ait démenti que cela signifiait une éventuelle invasion ou débarquement pour soutenir et protéger la rebellion, un proche conseiller du Sky Marshall Trygve Røyneland avait confié : "Toutes les hypothèses sont sur la table, mais de toutes, l'intervention directe de nos forces armées est celle que nous privilégions le moins."
Un commentaire sybillin qui ne manque pas d'alimenter de très nombreux débats sur les relations diplomatiques entre les Provinces-Unies et la Damanie, dont le paroxysme semble être la Conférence de Ciardhai, point d'orgue de la politique étrangère de la Chancelière Fédérale.
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Les monstres n'ont pas de cœur
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Encore une fois la Francisquia Militia n'avait pas appréciée la dernière lettre que la Damanie a envoyée à sa cheffe suprême l'impératrice. La Francisquia Militia qui est sur le terrain avait cependant sérieusement été en colère en apprenant qu'une frappe d'un missile balistique s'était abattu sur l'aéroport de Baidhenor. Désapprouvant totalement l'acte, la Francisquia Militia a fait remonter sa fureur jusqu'à l'impératrice qui a aussitôt donnée l'ordre que la milice armée se déplace à l'aéroport mais pas seulement pour aider les rescapés...

Vous êtes prêt chef?

Oui. Donnez l'ordre d'assaut dans 2 minutes

Oui chef

Tu es sûr que c'est le bon moment? Les recherches ont commencées il y a 4 jours seulement

Kléos...Je sais ce que tu en penses mais je ne laisserais pas les autorités Damanienne se faire passer pour les gentils

Et si jamais on est arrêtés avant?

Comment veux tu qu'on soit arrêtés avant? Chaque jour la foule qui vient pleurer pour ses morts est plus nombreuses ce sera un jeu d'enfant

Je ne suis vraiment pas sûr de ce coup-là. Les répercussions seront gigantesques

Un missile balistique a été lancé sur un aéroport en pleine guerre! C'est une guerre Kléos!

Chef, assaut dans 30 secondes!

Tout le monde en place! Je te suis mais ça ne finira pas ici et tu le sais

Alors nous verrons bien où

5! 4! 3! 2! 1!...

FEU À VOLONTÉ!

La Francisquia Militia ne tenait pas la nation Damann comme responsable mais bien comme victime et c'est pour cela que la Francisquia Militia plutôt que de tirer dans un tas de civil à choisit de s'en prendre directement aux autorités et aux forces armées présentes dans les zones d'investigations de l'aéroport et principalement la plus grande : La Zone Publique.

Tuez tous ces chiens! Ne vous arrêtez pas!

D'autres arriveront bientôt par l'Est!

Dans combien de temps?!

3 minutes!

Dis au groupe 2 de venir dans 3 minutes alors!

La foule meurtrie fuyait de partout, les rescapés qui étaient présents pour voir à quoi ils avaient échappés étaient terrorisés.

Allez on avance! Par la grâce de Dieu, Vive l'Impératrice!
9510
Mieux vaut prévenir que guérir.

Les forces armées de Meteor, égide de choix pour les entreprises, personnalités et fortunes en manque d'insécurité
Les forces armées de Meteor, égide de choix pour les entreprises, personnalités et fortunes en manque d'insécurité


Surréaliste, aberrant, horrifique. C'étaient assurément les trois mots qui venaient à l'esprit de Airdgal Crannach à la vue des images insoutenables qui se déroulaient à l'instant sous ses yeux à travers les pixels colorés de l'écran de télévision. Une véritable marée de sang, de folie et d'indécence qui défiait autant la raison que la bienséance et ce même jusqu'à la réalité elle même. Non, jusqu'à il y a peu, personne que ce soit lui ou quiconque de ses compatriotes de Damanie n'aurait pu imaginer pouvoir contempler une tel scène d'horreur sur une chaîne publique et officielle de la télévision gouvernementale. Cette dernière d'ailleurs qui diffusait les images des évènements de l'aéroport, car c'était encore à que ce nouvel évènement se déroulait, n'avait vraisemblablement aucune intention d'épargner à toutes et tous ces images insoutenables, les commentateurs et journalistes que ce soit sur le plateau ou sur le terrain à filmer la scène malgré la dangerosité évidente de l'évènement semblaient comme prie dans une boucle malsaine de fascination mêlé à une terreur si pesante qu'ils ne pouvaient qu'assister impuissant à la scène sans détourner les yeux ni même couper l'image.

Toutefois, qu'il s'agisse de l'antenne, de l'aéroport ou du salon de cette luxueuse demeure dans la campagne de Baidhenor, les réactions de l'assistante étaient la même, chacun des faciès se voyait ainsi meurtri d'une expression de dégoût et de surprise tandis que des incantations aux divins et des exclamations diverses et variés exprimant l'indignation émergeaient avec peine des gorges des intéressés.


Airdgal Crannach - "Seigneur..."

Avait-ainsi laissé échappé Airdgal lui même en écho à la détresse de ses compatriotes qui se faisaient occire pas si loin que ça qui plus est. Pour autant, affalé dans le fauteuil faisant face à l'homme d'affaire Damanais, son interlocuteur lui conservait une contenance si ferme que cela en devenait presque terrifiant, amenant à se questionner si l'horreur de la situation l'affectait un tant sois peu en tant qu'humain. Mais point de larmes, ni même de bouche grande ouverte pour l'homme au Chapeau Melon. Il fallut attendre quelques minutes le temps que les caméras s'éclipsent afin de ne point être pris entre quelque feu que ce soit alors que de plus en plus d'intervenant s'en venait verser le sang pour les uns et tenter de repousser les assaillants pour les autres.

Armarico Montefelionne, l'homme au chapeau melon
Armarico Montefelionne, l'homme au chapeau melon

Ce ne fut qu'une fois le triste évènement évincé de la vue et des présentateurs sous le choc ayant repris la main que Il Signore Armarico Montefelionne fronce les sourcil, secouant sa tête dans une désapprobation des plus totales s'accompagnant d'un soupir significatif.


Armarico Montefelionne - "Misère de Misère... La démence de certains ne cessera jamais de me surprendre. Mes condoléances pour vos compatriotes Monsieur Crannach... Ainsi que mes plus plates excuses pour ce que je m'apprête à dire."

Le vieil homme d'affaire Damanais bascula son regard vers Montefelionne. Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il discutait avec le Fortunéen et de ce qu'il avait pu noter de ce dernier, il ne pensait pas un instant que ses considérations pour les victimes de cette boucherie soient sincères, à peine de la forme. Toutefois, il se doutait bien de ce qu'il allait dire par la suite et si cela pouvait paraître déplacé et indécent vis à vis d'une certaine morale, il fallait aussi admettre qu'il serait dans le juste.

Armarico Montefelionne - "Les évènements aussi tragiques soient-ils ne font que faire la promotion de la justesse à chercher la sécurité ailleurs qu'après de votre gouvernement. Mes mots sont peut être durs, mais je ne peux dire autrement, les forces armées et troupes de la police Damanaise ont non seulement échoué dans leur mission de protéger les commémorations des lieux. Mais plus encore, au delà d'être les victimes d'une odieuse attaque selon toute vraisemblance, elles ont aussi fait montre de leur... Incapacité..."

La mine de Crannach se durcit sous le poids des mots et il ne pu s'empêcher de serrer les poings par réflex. Cela faisait mal, chaque terme donnant l'effet d'une lame se plantant dans la chaire. Mais malheureusement, il avait raison, comme déjà annoncé. Si il n'y avait pas eut grand chose à faire pour arrêter la première attaque Francisquienne contre la Damanie qui avait pris la forme d'un missile, le fait qu'un groupe vraisemblablement terroriste oeuvrant à la solde de l'empire et armé jusqu'aux dents aie pu non seulement approcher les lieux de l'attaque qui étaient sous bonne garde, mais pire encore, s'en prendre à la sécurité sur place de façon ciblée... Voilà qui n'était nullement encourageant et rassurant sur les capacités du nouvel ordre ayant pris les rênes du pays à maintenir l'ordre et la sécurité.

Industriel prospère à la tête de sociétés en plein Essor, Airdgal Crannach avait fait ses classes à l'étranger, loin de la décadence féodale qui jusqu'à il y a peu encore entravait le progrès et les ambitions de bon nombre des fils et filles de Damanie. Ce n'était en fin de compte que
récemment qu'il était revenu au sein de sa Baidhenor natale qu'il avait quitté il y a de cela des années afin de se forger un avenir par ses propres talents. Pour autant, même loin de cette terre sur laquelle il avait vu le jour, il ne l'avait jamais oublié et avait toujours nourri l'ambition d'y revenir un jour afin de partager son succès avec ses compatriotes et sa patrie. Le succès de la révolution et la chute de l'ancien système lui avait offert une occasion, aussi improbable que cela pouvait paraître. Son pays avait besoin de lui et de l'ensemble des expatriés ayant les moyens et les compétences pour l'aider à se relever vers une nouvelle gloire, et il avait accepté avec grand plaisir.


Cependant... Les nouveaux défis et surtout les troubles naissants ne le rassuraient guère. Habitué à la sécurité et à la stabilité d'autres nations dans lesquelles ses entreprises étaient implantés, il nourrissait ainsi des craintes et des appréhensions. Toutefois, celles ci virèrent aux doutes tenaces et pernicieux lorsque à la surprise générale, les Francisquiens, bêtes de cirques d'une Eurysie meurtrie par la décadence, lancèrent un des assauts les plus vils de l'ère qui soit. C'étaient ces mêmes doutes qui avait poussé l'industriel à suivre les conseils d'amis étrangers à envisager de s'offrir des "protections alternatives" au vue de la facilité déconcertante avec laquelle l'attaque avait pu être menée contre le pays. Ces derniers lui avaient même fait la faveur de le mettre en contact avec un représentant, un visage et une voix des diverses sociétés de sécurité privée, ni plus ni moins que des mercenaires qui prospéraient au sein de la Sérénissime. Vous le devinez aisément, il s'agissait de Montefelionne.

Armarico Montefelionne - "Comment diable votre gouvernement pourrait donc vous protéger, vous, vos possessions et votre fortune, qui seras essentielle à l'élévation de la Damanie de demain alors qu'ils n'arrivent pas à protéger leurs propres forces armées ?"

Ce dernier continuait son offensive verbale. Toujours aussi efficace. Mais l'on ne pouvait réellement lui en vouloir, il ne faisait que son devoir après tout vis à vis des engagements qu'il avait envers ses employeurs. Pousser vers l'établissement d'un contrat. C'était son unique désir et ce qu'il proposait en cette heure semblait désormais indispensable.

Armarico Montefelionne - "L'attentat de ce jour n'a fait que justifier vos craintes et le fait que vous ayez pris contact avec ceux que je représente. Soyez assurés, Monsieur, que les forces armées de Metor sont aussi compétentes que rigoureuses dans leurs métiers. La société après est l'une des meilleurs dans son domaine au sein de l'ensemble du territoire Fortunéen et même du monde entiers, au même titre que ses consoeurs tel que Militaris."

Militaris, un nom en guise d'exemple qui en disait long. Jouissant d'une renommée considérable et d'une liste de faits et d'exploits très longues ils s'étaient encore illustrés il y a peu au sein du Varanya et représentaient un idéal pour leurs confrères et homologues de cette ère. Et si Meteor, la société avec qui il traitait aujourd'hui avait certes moins de hauts faits à leur actif, ils n'en restaient pas moins redoutablement efficaces et professionnels. Qui plus est, au vue de la situation que traversait la Damanie, la liste des options s'il souhait passer un contrat avec des compagnies privées de sécurité n'étaient pas immense, et Militaris étant de facto hors jeu car déjà sur un autre contrat de grande ampleur, les options étaient réduites.

Airdgal Crannach - "Soit. Inutile de tourner en ronds plus longtemps Signore... Je veux établir un contrat avec Meteor, mais pour ce faire, je vous invite à me suivre en mon étude, les lieux seront plus adaptés afin de réaliser ceci... Les "échantillons" offert en avance sont-ils sont toujours d'actualités ?"

L'homme au chapeau Melon opina du chef tout en laissant apparaître un léger sourire sur son visage.

Armarico Montefelionne - "Toujours inclus Monsieur Crannach. Ils patientent dans le Hall, vous aurez tout loisir de les mettre à l'épreuve le temps que la compagnie réalise ses préparatifs afin de réaliser sa part du contrat. Satisfait ou Remboursé comme nous aimons à le dire. Bien que en cas de non satisfaction, nous conservons tout de même le chèque préliminaire encaissé ne serait-ce que pour une question d'honoraires."

Et sur ces mots, les deux individus s'éclipsèrent dans une autre pièce de la demeure, laissant l'écran de la télévision diffuser en boucles les images horrifiques du drame ayant eut lieu à l'aéroport.

~~~~~


Quelques heures plus tard, après une entrevue couronné de succès, Montefelionne venait d'arriver avec peine au sein de Baidhenor après avoir eut à subir le chaos ambiant s'y déroulant de facto après la fusillade à l'aéroport. Une perte de temps considérable, mais en fin de compte il pu regagner le luxueux hôtel accueillant les touristes et visiteurs étrangers dans lequel il résidait le temps de son séjour en Damanie. Toutefois, s'il avait achevé son rôle auprès de Crannach, sa vrai mission débutait maintenant tandis qu'il pénétrait dans la suite qu'il occupait, se plantant droit comme un I face au Sofa occupant le coeur du séjour.

Le Vieillard - Alors mon bon Armarico ? Qu'avez vous à nous murmurer aujourd'hui ?

Face à lui, affalé sur les coussins et un bras étendue sur l'une des bordures, un homme en costume arborant un masque en céramique présentant les traits d'un ancêtre. Décidément, il y avait bien plus de manigances à l'oeuvre qu'on ne pouvait le croire.


La présence d'un masque n'est jamais bon signe...
La présence d'un masque n'est jamais bon signe...
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Règle n°1 : Pas de règles. Règle n°2 : Toujours suivre la règle n°1.

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Un missile et un attentat au même endroit à même pas une semaine d'intervalle...L'empire francisquien veut frapper et il veut frapper fort. Les FLD doivent reprendre le contrôle du Damann et si on pense que l'empire francisquien est bien le seul a le vouloir il semblerait qu'à l'intérieur même du Damann tout cela était prévu. Groupes secrets, groupes armés et parfois même groupes terroristes, ils n'ont qu'une idée en tête : Tuer la Première Consule.

Alors c'est ça Baidhenor? Le terrain de jeu de cette guerre?

Ce n'est pas seulement un terrain de jeu mais le foyer d'une révolution. Baidhenor est la dernière ville à avoir résistée à la dictatrice et c'est aussi la dernière ville qui est tombée. Le feu est peut-être éteint mais les braises sont encore chaudes alors c'est ici que débutera la révolution.

Regarde-les...Pauvres Damann

Ils sont à plaindre c'est vrai. On leur impose un coup d'état et sont massacrés puis sont entraînés dans une guerre dont ils ne veulent pas non plus.

Penses-tu que nous pouvons faire quelque chose pour eux?

Malheureusement non. Les cartes sont entre les mains de leur gouvernement j'en ai bien peur.

Que veux tu dire? C'est bien l'empire francisquien qui a déclaré cette guerre, non?

Penses-tu sincèrement que seul l'empire francisquien est responsable de cette guerre? Une nation folle qui a déjà perdu 2 guerres avec une crédibilité anéantie prendrait vraiment le risque de déclarer une guerre?

Ils n'ont plus rien à perdre alors pourquoi pas?

L'empire francisquien trouvait la paix et laissait enfin le monde tranquille si ce n'est quelques mouvements idiots comme cet histoire de détroit alors il ne l'aurait pas fait. Il y a des raisons obscurs que nous devons éclaircir, c'est notre rôle.

Nous sommes toujours considérés comme des ennemis ici j'espère que tu ne l'oublie pas.

Je ne l'ai pas oublié simplement je pense que si nous sommes considérés comme des ennemis nous devrions nous soumettre à cette étiquette.

Et qu'en diront les Damann?

Les Damann ont besoin d'aide, de qui que ce soit. Ils sont prêts pour certains à trahir leur propres idées pour avoir la paix alors il est grand temps d'agir.

Une alarme retentie à travers la ville


Qu'est-ce que c'est?

Je...Je ne sais pas. Il faut partir

Pendant ce temps à l'autre bout de la ville...

Allez! Dépêchez-vous! Tous à vos postes!

Commandant! Je crois qu'on est réellement attaqué!

Par qui?!

Des terroristes francisquiens!

QUEL BANDE DE CHIENS! FUMEZ-LES! J'EN VEUX PAS UN SEUL DEBOUT!

À l'extérieur de la base militaire de Baidhenor...

Bien. Vous avez compris les ordres?

Les soldats : OUI CHEF!

Allez groupe 2 en place! Groupe 1 vous me recevez?

Affirmatif groupe 2! On vient de lancer l'assaut par devant!

Vous pensez tenir combien de temps avant d'organiser un retrait?

10 minutes grand max!

Bien. Groupe 2 on lance l'assaut terminé. PAR LA GRÂCE DE DIEU! EN POSITION!

Ça allait être un massacre au moins d'un côté que ce soit du côté francisquien ou du côté Damann. La Francisquia Militia voulait frapper toujours plus fort mais cette fois ce n'était peut-être pas par intérêt stratégique mais peut-être uniquement pour montrer que nulle part, l'autorité Damann était en sécurité.
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[Damanie du Sud - Ville d'Aenbecan]


jeudi 8 décembre 2005



[Régie Nationale des Installations portuaires d'Aenbecan]


Cela faisait des jours que la colère sociale couvait et grondait parmi les dockers et ouvriers du port industriel d'Aenbecan, la cité du sud de la Damanie abritant un port industriel et de commerce d'envergure, le troisième du pays. Ce mécontentement croissant était alimenté entre autres par les journaux politiques des anciens partis libéraux aujourd'hui considérés comme illégaux mais dont les presses clandestines tournaient à plein régime, et les financements étrangers, notamment des puissances économiques telles les Provinces-Unies, qui par l'intermédiaire de son service de renseignement le FSD et de sa division spéciale pour la Damanie n'a eu de cesse d'apporter son soutien implicite aux mouvements politiques anti-communistes.


mouvementdisachld
Une des affiches du syndicat Dilseachd collée un peu partout dans le quartier du port, par les dockers durant la nuit

Et c'était tout spécialement le cas du tout jeune mais puissant syndicat des travailleurs du port, Dilseachd, dont le taux de syndicalisation était le plus élevé du pays. Il fallait savoir qu'à Aenbecan, presque tous les foyers Daman avaient au moins un membre de leur famille qui travaillait pour le port, ou bien connaissait quelqu'un qui y travaillait. Premier employeur de la ville, et donc grand pourvoyeur d'emplois, les ouvriers et les dockers avaient vu leurs conditions de travail et leurs droits se dégrader et se détériorer depuis l'arrivée au pouvoir de la Consule Rouge.

Là où la plupart des fédérations syndicales régionales s'étaient mis au pas et craignaient la répression du pouvoir politique central, l'antenne locale de la fédération des dockers, Dilseachd comptait l'avantage du nombre, et nombre de fonctionnaires et d'agents de l'état qui officiaient pour l'administration métropolitaine de la ville avaient été plus ou moins affiliées, même indirectement à cette organisation syndicale, dont le charismatique leader Aiden Fearghaíl s'était adressé en ce vendredi 9 décembre 2005 à ses correligionnaires :

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Le leader du Dilseachd, Aiden Fearghaíl soudeur et chaudronnier pour les chantiers navals de la ville, haranguant la foule devant la Régie Nationale des Installations Portuaires d'Aenbecan


Aiden Fearghaíl : "- Camarades, nous avons appris la terrible nouvelle, Baidhenor la capitale de l'Ouest et du Parti Communiste s'est vu attaquée par l'Empire Francisquien, excédé par les manoeuvres et le mutisme de la Première Consule Sineag Buiseid. Le gouvernement se serait enfui de Baidhenor, abandonnant le peuple aux mains des milices et mercenaires francisquiens et étrangers. Voilà la réponse et le symbole de ce qui a toujours été la ligne de conduite de ce gouvernement : la fuite en avant !
Peut être que ce dernier sera désormais plus à l'écoute et nous prêtera une oreille plus attentive aujourd'hui :

Décrétons la grève générale, j'appelle tous les travailleurs et les travailleuses à cesser le travail !"


Un ouvrier : "- Camarade Fearghaíl , et jusqu'à quand ? Imaginons que le gouvernement fasse ce qu'il a toujours fait jusqu'à présent : nous ignorer faire comme si nous n'existions pas !"

Aiden Fearghaíl : "- Et bien mon frère, cette fois ils devront nous entendre. Aenbecan est un noeud essentiel du commerce, c'est à la sueur de nos fronts, par nos mains calleuses et nos bras endoloris que transitent un tiers des marchandises et des importations du pays pour les salaires dérisoires qui nous sont versés, quand ils nous sont versés."

Une ouvrière : "- C'est bien vrai ça, ces chiens m'ont versé moitié moins de salaire ce mois ci : "c'est pour l'effort de tous camarade m'a t-on répondu !"

Aiden Fearghaíl : "- Je le sais bien Camarade Aelaid, je le sais bien, nous sommes tous dans ce cas !"

Grognement général et sifflements dans la foule - Ouuuuh



Aiden Fearghaíl : "J'entends bien, et je sais que vous en avez soupé de leurs discours de camaraderie en veux tu en voilà. Alors qu'à Baidhenor c'est caviar et brioche, ici, c'est hareng et pain noir, pour les plus chanceux. Et bien si Sineag Buseid veut son thé à la menthe et son sucre, nous ne lui apporterons plus, elle devra venir le chercher elle même ici et le sucrer avec nous ! "


Rires gras dans l'assemblée ah ah..."les Rouges ne boivent que du sang d'enfant...."..."...à la place du sucre, de la mort aux rats..."



Aiden Fearghaíl : " - Camarades, ne cédons plus. J'ai ici le soutien de plusieurs mouvements et associations locales qui ont répondu à notre appel, et qui sont considérées comme illégales par le Parti Communiste, c'est à dire à peu près tous ceux qui aspirent à la liberté et qui réclâment plus de droits individuels. Ils sont avec nous camarades et marcherons avec nous !
Le Bloc Libéral de Damanie, le Mouvement Démocrate de Damanie, le Sociaux Democrates d'Aenbecan...Ils soutiendrons tous le syndicat Dilseachd car nous sommes avec leurs familles ! "


Tous scandant en coeur : "GREVE GENERALE ! GREVE GENERALE ! GREVE GENERALE !"

grevegenerale

La grève générale décrétée devant les grilles fermées des chantiers navals d'Aenbecan attirèrent et concentrèrent les foules d'habitants et de curieux venus assister au discours du leader de Diseachld


Le mécontentement populaire, provoqué entre autre par la crise économique et l'impact de l'administration socialiste sur l'inflation galopante et la pénurie de certains produits essentiels, comme l'essence et le pétrole, dont le pays subissait un embargo assez sévère, notamment par les Provinces-Unies, dont les convois étaient visibles tous les jours depuis les côtes de Damanie mais ne faisaient jamais escale dans les ports Daman, au grand dam des populations locales.


Lundi 12 Décembre 2005 :



De nombreuses autres fédérations syndicales indépendantes rejoignent le mouvement du Dilseachd, et parmi eux ont peu compté sur les syndicats de la métallurgie, celui des chantiers navals, des engins agricoles, puis par les associations de défense des travailleurs de la voirie, des travaux publics, et la dernière et non des moindre, la Fédération des Commercants d'Aenbecan, las d'avoir des files d'attentes à 'en plus finir devant leurs vitrines et leurs étals à moitié vide.

Le syndicat Dilseachd regroupe très rapidement près de 1 millions d'employés, d'ouvriers et de salariés divers et variés, mais de plus en plus aussi de gens sans emplois, de retraités, ou de personnes en situation sociale et économique précaire.
La sous-commission inter-syndicale chargée de rédiger les revendications des grévistes était dirigée par la jeune Aisling Leary :

Dilseachd a écrit :
  • "Nous le peuple Daman demandons et exigeons :
  • la reconnaissance légale et le droit à tous les mouvements, syndicats et associations d'émettre publiquement des revendications
  • Nous sommes en faveur d'un socialisme progressiste, et ouvert pour un développement harmonieux et équitable de la Damanie, déterminé collectivement par l'ensemble du monde du travail, et non plus par les cadres du parti. Nous ne voulons pas de seconde révolution, mais nous nous orientons vers la réalisation d'un ordre social juste et démocratique
  • une hausse généralisée des salaires et la fin de la contribution au parti que nous estimons être de la corruption
  • Enfin nous réclamons la tenue d'instances représentatives électives où tous auraient le droit se de présenter, même ceux considérés comme opposants au Parti Les Rouges.

  • Les travailleuses et travailleurs du syndicat Dilseachd

Ces revendications, qui furent appelées pour l'occasion le Manifeste de Dilseachd se répandit comme une traînée de poudre dans tout le sud de la Damanie. La Province du Ghlais assurément était le foyer de contestation initiale mais celui -ci s'étendait désormais dans la région frontalière du Chriost, et de la province du Mharcais. Cela n'était guère surprenant, non seulement l'éloignement géographique faisait que naturellement l'emprise de l'administration des Rouges était moins prégnante et moins visible, mais il s'agissait avant tous des derniers bastions libéraux historiques de la dernière guerre, ceux qui résistèrent le plus farouchement et montrèrent le plus d'opposition à la prise de pouvoir des Communistes conduits par la future Première Consule. C'est donc tout naturellement que la contestation semblait ici gagner plus intensément en vigueur que partout.

Mais l'opposition contre les communistes n'était pas non plus unifiée, certains prônaient le maintien du socialisme pluraliste et démocratique, et ils étaient majoritaires, alors que d'autres revendiquaient des valeurs républicaines basées sur le mercantilisme et d'autres s'inclinaient plus volontairement pour une société totalement libertaire, basée sur un capitalisme occidental et sans entraves.

Mais tous s'accordaient pour dire que l'incident, la tragédie ou le coup de force des francisquiens qui avaient mis la Première Consule et ses Rouges dans une situation inconfortable au point qu'ils avaient du fuit Baidhenor était une occasion rêvée, inespérée même, de faire entendre leurs revendications.

foule

La foule rassemblée dans un quartier populaire et résidentiel de Caodaig

Aisling Leary , de la sous-commission aux revendications disait lors d'un rassemblement de grévistes à Caodaig, l'autre grande ville du pays, sur la Place de la Nation, devant l'Hôtel de Ville, dans un mégaphone :

Aisling Leary : "- Camarades, le monde a les yeux braqués sur la Damanie, le pouvoir central n'osera pas envoyer la police pour nous arrêter ou mettre l'armée dans la rue, la Première Consule perdrait toute crédibilité et soutien international. C'est notre moment ou jamais ! Marchons pour réclâmer ce ce qui nous est dû, ce pourquoi nos frères, nos pères et nos grands-pères se sont battus : une VRAIE république socialiste où chaque voix compte ! Nous ne voulons pas de deuxième ou de troisième révolution ! Nous voulons ce que Les Rouges et Sineag Buseid nous ont volé !

La semaine prochaine de grandes manifestations aurons lieu à Aenbecan et à Caodaig. Faites passer le mot à vos familles, faites passer le mots à vos amis, à vos proches, et à tous les inconnus qui vous rencontrerez et qui veulent changer l'avenir de notre pays, qui s'annonce sombre et rouge, en avenir lumineux et éclairé ! "
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La milice vous rend service.

Les milices rouges de Damanie
Les milices rouges de Damanie, première ligne de défense du pays d'après le gouvernement, combattants du dimanche d'après la Francisquia Militia

La Damanie était un pays meurtri. C'était là une réflexion que beaucoup de gens se faisaient depuis quelques temps voir même plus encore, un système archaïque balayée par une sanglante guerre civile ayant vu émerger une république en état de faiblesse ne disposant pas d'assez de temps afin de panser les plaies du pays et de réconcilier ses fils et filles, à peine l'humble nation avait-t-elle amorcée la reconstruction que le sang coulait à nouveau. Personne n'aurait pensé qu'un nouveau conflit n'éclate de sitôt, et encore moins par un véritable bain de sang mêlant autant l'horreur à l'insanité de par sa violence inouï à l'égard de population civiles en sommes toutes innocentes des quelconques accusations que l'agresseur ivre de sang pouvait porter à l'égard de la Première consule qui demeurait la cible favorite des attaques diverses et variés menés sur le plan verbal contre la Damanie. Quoi que, ce serait faux de dire que les esprits les plus vigilants quand aux relations internationales et positionnement politique des autres au cours des dernières années n'avaient pas imaginé qu'une tel situation fut un jour possible. Bien au contraire, c'était là une crainte doublée d'un fantasme qui était née depuis fort longtemps après avoir été témoin de la nature lunatique des gouvernements successif Francisquiens, pour autant, si beaucoup s'étaient attendu à une action de leur part, là encore ils avaient réussis à être surpris de la plus désagréable des façons.

Et bien évidemment, lorsque la roue était lancée dans sa course folle, elle n'était point destinée à s'arrêter comme cela. Une attaque en entraînant bien évidemment d'autres, et ainsi de suite, un jeu de piste sur un chemin de dominos, ni plus ni moins. Une vaste partie d'échec opposant la Première Consule à l'Impératrice Clémence et sa clique de lèches bottes dégénérés venait de débuter et les uns comme les autres avaient leurs cartes à jouer, de même que des pions à disposer stratégiquement afin de poursuivre un unique but, la victoire. Car ils avaient tous beau proclamer rechercher une sortie pacifique à ce conflit, c'était bien la victoire qu'ils désiraient. Les uns afin de cimenter leur position et légitimiser leur action et gouvernance, et les autres pour étendre leur influence malsaine et acquérir des points d'intérêts stratégiques ainsi que de nouveaux amis. Mais aucun d'entre eux n'admettrais une défaite, cela était à peu près certains, que ce soir pour leur survivance d'un côté ou simplement pour éviter l'humiliation et la honte de la débâcle en face.

Quoi qu'il en soit, si les considérations politiques et enjeux stratégiques allaient bon train dans les hautes-sphères, les individus en tant que tel sur le terrain avaient d'autres aspirations. Guerre ou pas guerre, tout le monde avait quelque chose qu'il devait accomplir et si dans un sens les apparences à Baidhenor laissaient à penser que les journées s'enchaînaient dans une indiférence de la populace des plus flagrantes, il n'en était rien. Certes, les citoyens continuaient leur train-train quotidien, mais une ambiance des plus malsaines régnait en ville, quelque chose de lourds, de pesant, témoignant des appréhensions de tous et chacun et plus encore de la crainte ambiante des prochaines attaques et des terroristes se terrant dans les ombres qui pouvaient frapper à tout moment. Car oui, ce n'étaient point des fantômes ou des fariboles issues des mythes et du folklore mais bien des gens de chaire et de sang qui s'il n'était pas prouvé qu'ils aient une âme avaient au moins à leur disposition un armement bien concret pouvant causer du dommage. Les récentes attaques contre les forces gouvernementales sur le site même du premier affront notamment et jusque dans l'une des bases de l'armée n'aidaient pas à rassurer le bon peuple, loin de là, cela empirait les choses.

Cependant, même dans l'adversité la plus totale certains ne se laissaient pas aller au désespoir et à la peur. Des gens courageux et obstinés persistaient à exister tel un défi lancé à la tactique de terreur francisquienne, peu convaincu par l'épée de Damoclès trônant au dessus de leur tête, comme chacun de leurs concitoyens, ils persistaient sans relâche dans leurs devoirs. Ces gens là avaient d'ailleurs un nom, les milices rouges. Ni plus ni moins que les partisans de la première heure de la Première Consule et de ses idéaux, farouchement opposés à toute forme d'impérialisme et de fascisme de façon générale, ils avaient acquis une expérience et une renommée à nul autre pareille dans les marées de sang de la guerre civile et ce n'était pas quelques détestables fanatiques à la solde de la Clémence la Bouchère comme ils aimaient à l'appeler qui allaient leur dicter leur conduite. Ni même Xénophilos le bouffon jovial ou la Première Ordure de Lathanges. Vous l'aurez compris un joyeux assortiment de sobriquet avait été mis en place afin de désigner clairement les vrais ennemis, ceux qui envoyaient leurs laquais et sous-fifres au casse-pipe et qui répondraient de leurs actes à la Guillotine en temps voulus.

Toujours était-il que bien qu'ils n'aient point de réel statut officiel, ils étaient bien utile au gouverment de Damanie afin d'épauler une armée et une police débordée voyant son autorité en chute libre autant par un manque d'effectif voir de matériel parfois bien criant que par une recrudescence de la vermine et ses amis se terrant dans les ombres afin de mieux ourdir la chute des têtes de la nation pourtant légitimement élues. Dès lors, les milices étaient d'un grand secours afin notamment d'organiser des rondes dans certains quartiers et zones sensibles, mais plus encore de surveiller par une présence concrète de mains et de pieds certains sites stratégiques secondaires. Des sites tel que des lieux de culte, zones marchandes ou même des points d'infrastructure tel que des carrefours, voies excentrés ou encore le Phare du port de Baidhenor. Théoriquement, ce dernier aurait dû faire selon toute logique parti des sites prioritaires à maintenir sous protection, s'il n'était point une antiquité d'un autre âge nécessitant de sérieuses rénovation. Cela faisait en effet bien longtemps que ce dernier avait été abandonné à son sort et qu'il ne servait guère plus. Toutefois, l'état de guerre et la menace réelle de l'Empire forcèrent les stratèges et tacticiens murmurant aux oreilles du gouvernement à reconsidérer son intérêt dû à sa position particulièrement surélevée sur les côtes.

Disposant d'une vue imprenable sur les terres et flots à des lieux à la ronde depuis le sommet d'une falaise, l'on avait ainsi jugée bon d'installer en permanence un groupe de miliciens en son sein afin qu'ils puissent au delà de monter la garde faire office de vigie au cas où quelques bâtiments de guerres ou appareils Francisquiens daigneraient s'approcher. Et de manière plus générale, cela permettait aussi de garder un oeil sur tout vaisseau croisant dans les eaux proches, fusse-t-il civil ou étranger, voir les deux ou non. Pour ce faire, on leur avait même confié un assortiment technologique favorisant la surveillance et des moyens de communications permettant de contacter aisément les lignes militaires. Rien que ça. Cependant, dans le doute et n'étant point fou, les mêmes cerveaux derrière cette idée avaient flanqué un agent de légion à leurs côtés afin piloter tout ce beau monde et reporter ce qui se tramait sur place de façon régulière. Les intéressés l'avaient ironiquement et sobrement nommés "Commissaire" afin de faire écho sous la forme d'une plaisanterie aux grands pontes des polices secrètes et politiques des dictatures communistes auquel leurs détracteurs comparait la Damanie.

Une façon pour l'état-major Daman de contrôler plus ou moins directement la Milice tout en faisant usage du mieux qu'ils pouvaient de leurs services. Ceci dit, d'autres raisons plus officieuses existaient, et notamment quand à la situation du phare qui nécessitait impérativement une prise de contact régulière et claire. Un véritable petit manège qui dura des jours et des jours dans les faits, d'aucun pouvaient affirmer que les cinq étoiles s'attendaient à quelque chose. Ce qui finit vraisemblablement par arriver soudainement alors que la Conférence à venir se profilait au loin, un beau jour alors qu'une brume épaisse était tombée sur la lande et les eaux environnantes, des faisceaux de lumières inattendu émergèrent soudainement à la vue des jumelles des factionnaires du Phare. Et si ces derniers restèrent incrédule quand à cela, se demandant s'ils devaient s'inquiéter de ce qu'ils voyaient émerger au loin ou non, la décision fut vite prise pour eux par leur estimé commissaire qui les assura que "Ceci" était en effet attendu. Un message simple fut d'ailleurs envoyé prestement autant au QG des forces armées qu'au cabinet de la première consule, ce dernier était simple, tenant ces propos : "Un magnifique lion étends ces ailes sur les eaux."
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Tout n'est pas qu'influence

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Melias : Sérieusement commandant, vous comptez faire quoi avec ça?

Plyos : Tous les détails sont utiles et bon à prendre en compte Melias, ne l'oublie pas

Melias : D'accord mais en quoi ils vont nous aider ces gens-là?

Plyos : Un peuple qui a faim est un peuple en colère. Un peuple en colère est dangereux pour ceux qui le gouverne.

Melias : Mais le peuple Damann n'a pas faim

Plyos : En temps de paix non, en guerre si. Baisse-toi ils sont là

Réquisitionner la nourriture, c'est intelligent mais la Francisquia Militia avait encore un coup d'avance puisque bien que ce ne soit qu'un groupe paramilitaire, ils ont vécus les révolutions et savent comment ça se passe en temps de guerre. Puisque l'industrie de la guerre va tourner à plein régime, l'armée doit réquisitionner la nourriture et cela commence à l'endroit où on la cherche en temps de guerre : Les fermes.

Plyos : Regarde ça, je t'avais bien dis qu'ils le feraient...Ces caisses sont à nous Melias. Prépare les autres

Envoyer 4 camions et quelques hommes de nuits en espérant que tout irait bien n'était pas vraiment l'idée du siècle surtout que depuis Baidhenor, l'armée s'est concentrée sur l'évènement de l'aéroport oubliant complètement qu'il n'est pas difficile de circuler au Damann.

Melias : Ils sont prêts commandant

Plyos : On attend....Encore un peu...

Melias : Ils repartent!

Plyos : Attends...Donne l'assaut!

Ils ne sont que 20 mais il fallait terminer ce convoi ou au moins faire en sorte qu'il ne reparte pas. Les habitations aux alentours se réveillèrent petit à petit aux bruits des tirs de la Francisquia Militia et des soldats l'armée Damann.

Soldat : Ne les laissez pas approcher! Partez!

Sous le feu nourri des tirs de la milice francisquienne 1 seul camion pu quitter l'endroit, une réelle déception pour la milice qui pensait tous les avoir mais 3 autres restaient dont 1 à 3/4 rempli
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