15/05/2013
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Le Whisky chez les jeunes celtes

On en fait des recettes viandardes, des gâteaux un peu étranges pour les personnes extérieures au Damann ou encore des glace que les enfants adorent. Sucré, fort, et à la fois très bon, le Whisky fait des ravages (dans tous les sens du terme) et met tout le monde (enfin, tous les Damann) d'accord alors que le prix du Whisky sur le marché à diminué de 4,5% par rapport à 2003 et continue de séduire. Pour certains, l'art du Whisky est quelque chose de sérieux et notamment pour Daibhidh, producteur de Whisky artisanal avec sa famille depuis déjà 6 générations :

"Vous pourriez nous parler de votre exploitation plutôt et de votre famille s'il vous plait?"

Ah oui, alors du coup mes ancêtres ont acheté un petit champ au départ ils ont eu l'idée d'y planter des céréales puisque leurs enfants adoraient l'eau-de-vie et au départ c'était simplement familiale mais les gens ont commencés à vouloir en acheter et du coup ils ont commencé à faire les marchés etc

Une exploitation qui indigne la communauté internationale, notamment les Francisquiens qui préfèrent le jus de pomme, qui ne comprend pas la culture de l'alcool chez les enfants du Damann.
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Damag


Un Damann, c'est quoi ?

Quand on n'habite pas Eilean Mor, l'Île des Celtes, ou que l'on est pas un grand géopoliticien spécialisé dans le sujet, il est assez compliqué de comprendre les petites nuances du Damann, de sa guerre comme de ses traditions. C'est pour ça qu'aujourd'hui, Damag vous explique en plusieurs points des petites infos à savoir sur les Damann, pour les étrangers qui ne les connaissent pas trop comme pour les Damann qui ne savent pas trop ce qu'ils fichent au milieu de ce pays en guerre civile alors qu'ils étaient venus pour se libérer du manque de liberté des régions environantes. Car, oui, même les Damann ne connaissent pas tout sur leur pays...

1 - Damanistes et Damann, ce n'est pas pareil

Eh oui, Damann et Damanistes ne veulent absolument pas dire la même chose. Alors voici un petit guide :

  • Damaniste : Personne dont la religion est le Damanisme, une religion qui se base sur les croyances païennes celtiques. Artur Leoideach est le "réformateur" de cette religion, et en est aussi le guide spirituel (l'Archidruide). Cependant, tous les Damanistes ne reconnaissent pas forcément toujours l'autorité "suprême" de Leoideach, même s'ils croient en ce qu'il dit.

  • Exemples : la foi damaniste, le culte damaniste...

  • Damann (gentilé) : Habitant du pays qui porte le même nom ; le Damann.

  • Exemples : "Les Damann sont de fiers guerriers aux tendances révolutionnaires."

  • Damann (pays) : Pays où vivent les Damann. Il est divisé entre la Celtie du Nord et l'Alpainn. Cependant, c'est une nation qui suit un peuple, et non pas un peuple qui suit une nation : les Damann considèrent que leur pays n'a pas de frontières fixes, et qu'un jour sûrement il s’agrandira.

  • Exemples : "Le Damann est composé de plusieurs régions portant les noms des Royaumes celtes qui s'y étendaient autrefois."

  • Damann (adjectif) : Relatif aux habitants du Damann ou au pays Damann. Damann est un adjectif invariable.

  • Exemples : "L'industrie damann est en pleine essor malgré son retard sur le reste du monde."

  • Damann (langage) : Langue parlée par les Damann. On l'appelle aussi "Nouveau Nhorréen", ou juste "Celte". C'est une langue relativement simple, et de nombreux mots étrangers l'intègrent. Il est ainsi assez facile d'apprendre le Damann, pour les immigrés.


2 - La plupart des Damann ne vivaient pas dans l'actuel pays Damann avant la Révolution

Le Damann est un pays né de la Révolution celte. Il n'a jamais existé avant, et le terme de Damann comme le terme de Damaniste ont été inventés par Leoideach. Il est donc considéré par certains comme le père de la Nation damann.

Les Damann sont divisés en quatre parties :

  • Les natifs : Il représente environ la moitié de la population du Damann, et sont composés des aristocrates de l'ancien système de castes celte (mais pas du Nhorr) et des autres habitants des territoires que l'on appelle aujourd'hui le Damann ainsi que de leurs descendants. Chez les nobles comme chez les autres, on peut trouver des révolutionnaires aussi bien que des seannistes (ceux qui veulent le retour aux anciens régimes).

  • Les réfugiés : Ils représentent une bonne partie de l'autre moitié de la population. Ce sont principalement des esclaves qui ont fui le Nhorr en quête de liberté lorsque la Révolution faisait rage au Damann, mais ce sont aussi des réfugiés politiques venant du Magermelk, des Etats francisquiens ou encore de Kotios.

  • Les idéologues : Ce sont ceux qui se sont installés au Damann car les idées de la Révolution leur plaisaient, ou alors parce qu'ils voulaient en profiter pour diffuser leurs idéologies. Petite minorité, mais qui occupe des places importantes au sein des fonctions politiques - vu qu'ils sont venus pour ça. On retrouve parmi eux de nombreux communistes d'Orient, quelques défenseurs de la Démocratie des pays d'Eurysie, d'Aleucie et de Paltoterra, des extrémistes religieux de toutes les professions, et des fascistes de l'Etat jaguellite et du Magermelk.

  • On constate alors une très importante hausse de la population du Damann provoquée par la Révolution ; la population aurait presque doublée !


3 - Il existe des Damanistes qui ne sont pas Damann

En effet, le Damanisme n'a pas séduit que des habitants d'Eilean Mor, mais aussi quelques individus du Nouveau Monde et des Celtes d'Iwwerdon.

C'est avec le druide Gibhron, un druide damaniste qui a fui Eilean Mor à cause des discriminations avant de s'installer dans l'enclave Nhorréenne en Aleucie que le Damanisme a commencé à se propager au Nouveau Monde. Ce sont principalement des druides nhorréens qui l'ont transmises, et parmi les communautés damanistes les plus importantes au nouveau monde on compte celle des Izcales damanistes, de Heenlyth (Alguarena), celle du Grand Kah, et, plus loin, celle de St Marquise.


4 - Comment sont les Damann ?

Les Damann sont des habitants d'Eilean Mor. Et être un Eilien, c'est être Damann ou Nhorréen (ou bien les deux tant qu'à faire).

D'ailleurs, être Eilien, ça veut dire :

  • Être un râleur. Les Eiliens râlent pour tout et n'importe quoi, et ça anime leur quotidien.
  • Être "barbare". Les Eiliens n'en ont un peu que faire des traditions et de la politesse, et feront passer la franchise avant le reste.

Mais quand on est Damann, on peut aussi être :

  • Révolutionnaire. Les Damann ont beaucoup de mal avec les règles et ont tendance à toujours les remettre en question (que ce soit en râlant, en manifestant ou carrément en prenant les armes.)
  • Idéaliste. Les Damann ont longtemps été bercés par les légendes celtes et aiment rêver, ils feront toujours de leur mieux pour atteindre une société parfaite.
  • Politicien. Dans ce cas-là, on oublie la notion de "franc" mentionné ci-dessus et on laisse place aux pire sourires hypocrites pour séduire ses interlocuteurs.
  • Amateur de rumeurs. Les Damann, par le biais de leurs légendes, enjolivent souvent la vérité, ce qui donne naissance à de nombreuses rumeurs.


Et ça fait quoi de vivre au Damann ?

Vivre au Damann, c'est être réveillé par les hiboux en pleine nuit, les coq le matin, et les bombes de temps en temps. Vivre au Damann, c'est cultiver des citrouilles le matin, et participer à des luttes armées l'après-midi. Vivre au Damann, c'est être blindé d'argent dans une ville, et être pauvre dans une autre car les valeurs n'y sont pas les mêmes. Vivre au Damann, c'est autant apprécier les chansons du moment que les chants martiaux.

Vivre au Damann, c'est vivre heureux, mais pas forcément longtemps.



En résumé, le Damann, c'est certes une terre de guerre, mais c'est aussi une terre de rêves, d'idéaux politiques, de luttes pour la liberté, et aussi de légendes des siècles à venir.
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Celtes
CULTURE DAMANN
Partie 1

La Damanie est une jeune nation, mais elle a été précédée par de nombreux peuples aux cultures extraordinaire. Avec les mesures de propagande nationaliste faites par le gouvernement damann, de nombreuses icônes ont refait surface pour orner le glorieux roman national.
Entre la période tribale, l'Empire d'Eilean Mor, les Quatre Royaumes, la domination Nhorréenne et l'indépendance des Royaumes celtes du Nord et d'Alpainn, la Damanie garde une histoire riche et originale.

Voici les principales icônes de la culture damann :

I - La Reine Nectudad

Nectudad

Grande personnage de l'Antiquité, Nectudad était la fille du Roi Mhordainn. Ce dernier régnait sur le Royaume de Padharad, qui englobait tout le sud d'Eilean Mor. Une grande vague d'insurrection éclata contre Mhordainn, qui avait proclamé une hiérarchie raciale selon laquelle les roux aux yeux bleus avaient une place supérieure car ils étaient les seuls héritiers du sang divin. Nectudad, alors qu'elle correspondait à cette définition, pris parti des insurgés, et en devint même la principale meneuse au bout de quelques années. Le Roi la déshérita, mais Nectudad le renversa et devint Reine de Padharad, qui devint un royaume très égalitaire.

Nectudad fit assassiner plusieurs membres de sa famille qui revendiquaient la couronne de Padharad, puis, elle partit en guerre contre son oncle, le Roi de Phelibar, qui correspondrait à l'actuel Alpainn. Victorieuse, Nectudad enchaina ensuite une série de conquête au nom de l'égalité, et fonda un empire qui englobait tout Eilean Mor. Elle construisit une nouvelle capitale, Baidhenor, et y démarra la construction d'un somptueux palais.

A sa mort, l'Empire d'Eilean Mor fut divisé entre ses enfants, et ne se réunifia pas avant l'ère de la domination nhorréenne.

II - Le Palais de la Révolution

Palais de la Révolution

Le Palais de la Révolution, aussi appelé Palais de Baidhenor ou Palais d'Eilean Mor, est un palais qui fut construit par la Reine Nectudad durant la période impériale, et qui subit de nombreux changements tout au long de l'Histoire avant d'être pillé par les Nhorréens. Il fut laissé en ruines durant une longue période mais des travaux de restauration commencèrent lors de la Révolution celte, et Anduin Deoir le choisit comme lieu de pouvoir et d'accueil lors de la proclamation de la République.

III - Moch Sa Mhadainn

Vidéo

Chant traditionnel celte, et surtout damann, Moch Sa Mhadainn aurait pu être l'hymne national s'il ne rappelait pas fortement la période féodale.

Paroles

Hùg hó ill a ill ó
Hùg hó o ró nàill i
Hùg hó ill a ill ó
Seinn oho ró nàill i

Moch sa mhadainn is mi dùsgadh
Is mòr mo shunnd is mo cheòl-gàire
On a chuala mi am Prionnsa
Thighinn do dhùthaich Chloinn Ràghnaill

Gràinne-mullach gach rìgh thu
Slàn gum pill thusa Theàrlaich
Is ann tha an fhìor-fhuil gun truailleadh
Anns a' ghruaidh is mòr naire

Mar ri barrachd na h-uaisle
Dh' èireadh suas le deagh nàdar;
Is nan tigeadh tu rithist
Bhiodh gach tighearna nan àite

Is nan càraicht an crùn ort
Bu mhùirneach do chàirdean;
Bhiodh Loch Iall mar bu chòir dha
Cur an òrdugh nan Gàidheal

IV - Thairis air an t-sneachda (Sur la neige)

Vidéo

Hymne martial, Thairis air an t-sneachda se jouait autrefois à la cornemuse avant une bataille. Depuis quelques années, la tradition se perpétue mais à l'aide d'enceintes ou d'autres moyens, et elle est beaucoup plus rarement jouée par des musiciens. Elle est devenue l'hymne nationale car c'était cette musique qu'on attribuait aux Révolutionnaires, et qu'on entendait quelques minutes avant une sanglante victoire de la Révolution.

V - La Forteresse de Ciardhai

Forteresse de Ciardhai

La Forteresse de Ciardhai, surnommé "Le Bastion de l'Eternité", est une place forte construite durant la période des Quatre Royaumes. Elle a subit relativement peu de changements, comparés à d'autres bâtiments de l'époque.

Sa construction a débuté avec le Roi Luthern du Royaume d'Aelmar (englobant toute la Celtie du Nord), et s'est terminée un siècle plus tard. Pour un bâtiment si massif, cette performance est un record, surtout à l'époque. La Forteresse de Ciardhai ne fut jamais prise par la suite, et lors de l'invasion d'Aelmar par les Nhorréens, la garnison persista à défendre la Forteresse même après la capitulation du reste du Royaume. C'est au bout d'un an que des accords furent conclus et que les résistants ouvrirent les portes aux envahisseurs.

La Forteresse est aujourd'hui un lieu touristique, cependant, une partie n'est pas ouverte au public et est un lieu temporaire de pouvoir pour les dirigeants de la République.

VI - Le Clachionaid

Clachionaid

Le Clachionaid, situé sur l'île de Naois, au large de Ciardhai, est un monument de l'Antiquité construit par les Druides de l'époque en hommage aux Dieux. Longtemps oublié de l'humanité, il a été découvert durant la période de domination nhorréenne. Aujourd'hui devenu un lieu touristique, le Clachionaid a aussi une valeur symbolique, car il représenterait la diversité en général : diversité divine, diversité des peuples, et cætera...

VII - Le Cimetière de Clachbais

Cimetière de Clachbais

Le Cimetière de Clachbais, situé dans le Chiar, est un cimetière antique où sont enterrés de nombreuses figures celtes de l'époque. Plus tard, lors de sa découverte durant la période des Quatre Royaumes, on recommença à enterrer des grandes figures, et aujourd'hui encore, les grandes figures du monde celte y sont déplacées et enterrés. Il est cependant plus rare de voir des celtes continentaux y être enterrés.

Les pierres tombales sont très simples, ce sont des menhirs avec marqués dessus le nom et les principaux accomplissements de la personne. Ce cimetière a une symbolique de sérénité et de simplicité de l'esprit.

VIII - Les collines d'Aidhioch

Collines d'Aidhioch

Les paysages de la Damanie sont connus pour être somptueux, et l'Aidhioch en est un des plus grands symboles. Très peu peuplé, froid, l'Aidhioch a été préservé de l'impact de l'humanité sur le monde - si on excepte la région de Ciardhai.

IX - Les collines de Lucaidh

Collines de Lucaidh

La Lucaidh, si près de Baidhenor et de toute son agglomération, est assez paradoxal car elle est beaucoup moins peuplée. En effet, cette région est considéré comme un territoire saint dans les croyances celtiques, et la faune et la flore y sont extrêmement protégés, si bien que la construction d'infrastructure y est très limitée et que, par conséquent, il y a peu d'habitants dans la Lucaidh.

X - La forêt d'Alasdair

Forêt d'Alasdair

L'Alasdair, dans le Coaidhai, est une terre de mythes celtiques et de légendes médiévales qui fascine toujours autant. On y trouve par exemple le Ru, un très vieil arbre qui occupe une place centrale dans de nombreuses légendes, mais aussi des châteaux, des temples, des menhirs, des sentiers druidiques...

XI - Les plaines de Ghuinnein

Plaines de Ghuinnein

Le Ghuinnein, situé en Domnhull, est un terrain relativement plat comparé au reste de la Damanie. On y trouve de grandes cultures, et principalement de fleurs. C'est un terrain magnifique qui est cependant proie aux inondations.

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Akai Kagami
Le Patriote Rouge, la voix du peuple Damann.


Arrivée des volontaires des Stations Libres du Syndikaali

Le Gouvernement de la République Populaire a confirmé l'arrivée de camarades Pharois. Véritables héros du prolétariat rappelant les heures lumineuses de la révolution et des brigades internationales, ce que nous savons d'eux à ce jour :

Volontaires pharois.

Prolétaire de tout les pays, unissez-vous ! C'est à cet appel glorieux et immortel, inaugurant l'âge d'or de la lutte sociale et de la victoire promise du prolétariat sur toute opposition bourgeoise et impérialiste que semblent avoir répondus les camarades Pharois. Nous savons en vérité bien peu de choses des Stations Libres du Syndikaali, bastion de la doctrine communiste la plus orthodoxe et de la bravoure prolétarienne la plus pure. Une région qui nous a toujours semblé éloignée et que nous avons fait l'erreur désormais évidente de ne pas assez considérer dans l'immédiate suite de la victoire de la camarade Sineag Buiseid. Ce qui passe pour une région excentrée d'un pays excentré et excentrique, le Pharois, dont on ne saurait oublier comme le système ultra-capitalisant conjugue à sa façon propre les pires excès du capitalisme avec de nombreuses victoires populaire, notamment incarnées par une partie de son actuelle coalition gouvernementale (à laquelle nous adressons nos salutations les plus chaleureuses), il convient de comprendre précisément ce que sont les stations et pourquoi leur aide nous importe tant.

Dans notre monde moderne il existe en vérité bien peu de nations ou même de territoires véritablement communistes. L'application de la doctrine et son respect est une chose, la conscience précise et intériorisée de sa réalité en est une autre. Les camarades des Stations, pour leur part, sont à première des îlots rouge dans l'océan glacial. Phares faiblissant au fils des époques et dont la relative discrétion pourrait être comprise comme de l'attentisme. Ce fut durant longtemps la position du congrès central du parti. Cette position a désormais évoluée face au fait accomplit de l'aide que nous apportent nos amis nordiques dans notre lutte contre le fascisme. Le gouvernement la camarade Buiseid l'a entièrement confirmé, sans entrer dans le détail des effectifs. Les camarades des stations libres sont là, en chair, en os, en armes. Venus nous aider dans notre lutte peut-être pas finale mais non-moins important. Ils nous apportent leur sang et leur soutien et il convient, en retour, de leur apporter notre plein et entier soutien. Notre République socialiste jouit d'une liberté sur son propre destin nécessairement supérieure à celle d'une région administrative spéciale.

La question que l'on est désormais en droit de se poser est la suivante : que peut-on faire pour nos camarades, en réponse à ce qu'ils font pour nous ? Notre hypothèse et que nous pouvons, pour commencer, reconnaître leur aide précieuse, et alerter le monde de la grandeur de leur bravoure. Nous demandons qu'une conférence de presse internationale soit donnée pour souligner le courage des communistes pharois, renouveler les engagements internationaux de la révolution, appeler à l'aide de l'Internationale et, peut-être, lier quelques liens d'amitié plus puissants encore avec nos amis des stations libres dont on est sûr qu'ils auront des choses à nous apporter, et inversement.
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The Tyrone Courrier
The Tyrone Courrier, "United wes stand - divided we fall".


Sineag Buiseid annonce une réforme de l'économie

Après une session parlementaire fleuve, la Première Consule a annoncé un ensemble de mesures visant à redynamiser l’économie, privant l’opposition de droite et centre-droit de ses principaux arguments. Abandon de l’idéal communiste ou pure manœuvre politique ?

Propagande.

La très fervente milicienne révolutionnaire, catapultée chef d’État à la mort du fondateur de la république d’Anduin Deoir, vient d’entamer une nouvelle mutation. En effet, après des années à gouverner selon une ligne parfaitement marxiste, frisant avec l’eurysocommunisme, la cheffe des Rouges vient de se changer… En sociale démocrate ! C’est en tout cas ce qu’elle prétend à demi-mot dans ses dernières déclarations, faites à l’intention du parlement après une session de débats de plus de cinq heures concernant un plan de réforme en profondeur de l’économie.

Selon l’intitulé officiel, le texte vise à réformer l’économie en vue de répondre aux préoccupations des Damanns, et de mettre un terme à une situation de crispation sociale qui a débuté au début du mandat de la première consule, lors des grandes manifestations des chantiers nords, alors largement mise sur le compte de la fidélité historique de ces régions à une ligne plus droitière durant la guerre civile. La première consule avait alors botté en touche, repoussant les revendications des grévistes en pointant du doigt les importants chantiers qu’il restait à mener pour faire entrer la République dans « l’ère moderne ». Il faut croire que ces chantiers ont bien avancés, ou que la grogne populaire se fait un peu plus embarrassante à l’approche des élections de mi-mandats.

Saluons tout de même ce gouvernement qui, malgré les accusations qui lui sont faites de n’en faire qu’à sa tête, a au moins la décence de préserver les acquis démocratiques de la guerre civile, comme la liberté de la presse qu’ont abondamment utilisés les partisans d’extrême-droite et Tormod Cainn, patron des Républicains, pour l’attaquer et critiquer sa politique économique. Extrêmement dirigiste, entièrement tournée autour d’entreprises d’État chargées d’organiser à marche forcée l’industrialisation du pays. Le libéralisme n’existe pour le moment pas ailleurs en Damannie que pour les artisans, les petits propriétaires et les agriculteurs, ayant jouis d’une réforme agraire d’autant plus efficace qu’elle ne tomba pas dans l’écueil des fermes collectives.

Un plan d’action qu’il faut reconnaître efficace : les critiques reprochant le risque d’une gabegie économique se sont trompées : la Damannie est effectivement une puissance industrialisée, et les dernières cicatrices de l’époque féodales sont définitivement effacées avec la réorganisation qui a suivi la fin de la guerre civile. On se souviendra que la politique du gouvernement avait alors été justifiée par le fait que la majorité de la population, sortant d’un état de servitude, n’était ni formée à l’économie de marché, ni en d’acheter des terres ou des machines outils sans une aide et des formations gouvernementales. En ça la stratégie des industries d’État avait probablement du sens, au moins celui d’éviter que les seigneurs féodaux ne soient remplacés par d’autres seigneurs, d’un tout autre genre. Maintenant, les temps ont changé, et la population damann est prête. C’est en tout cas la position des Républicains, selon lesquels l’économie était trop rigide, pas assez flexible, risquait la stagnation. Un constat partagé par une partie de la classe politique de centre-gauche, participant à la coalition gouvernementale, craignant que faute d’une croissance économique suffisante, le tout jeune modèle social Damann trouve vite ses limites.

C’est en reprenant une partie de ces arguments que Sineag Buiseid a défendue son projet de réforme économique. « Le communisme Damann ne vise pas un rêve inatteignable d’égalité matérielle. Il y a assez d’exemples Eurysiens de ce que donne cette lecture simpliste du socialisme. Cependant nous ne tomberont pas non-plus dans les pièges des capitalistes, qui écrasent et exploitent les travailleurs aux profits de quelques-uns. Notre socialisme est souverain, patriote et humaniste. Nous devons laisser aux entrepreneurs la possibilité de participer à l’économie. Je ne crois pas que le marché soit du genre à se réguler seul, ce pourquoi le gouvernement n’abandonnera aucun de ses pouvoirs en la matière. Cependant, dans un esprit de démocratie et de liberté, il faut que les acteurs économiques trouvent leur indépendance. »

Les trois principaux éléments de sa réforme consistent à autoriser l’organisation de syndicats indépendants du gouvernement, demande extrêmement attendue par les électeurs de centre-gauche et qui avait jusque-là provoqué une crispation au sein de la coalition, les Rouges contrôlant jusque-là le seul syndicat légal du pays, un allégement du droit de regard et d’ingérence du gouvernement dans les groupes de plus de huit-cent employés, l’expansion du marché existant dans l’agriculture à un certain nombre de domaines industriels tel que l’électro-ménager, les véhicules ou encore l’électronique, une plus grande autonomie des usines d’État, dont la direction sera désormais élue par les employés et non-plus nommée par le gouvernement, et l’autorisation de fonder des entreprises côtés en bourse.

Les secteurs « sensibles », production d’armement, d’électricité, la santé, les transports en communs, le rail, la poste, les télécommunications, etc, restent sous contrôle du gouvernement.

Enfin, sans surprise, des taxes ont été votées dans la foulée, visant à récupérer une partie du profit des nouvelles entreprises pour financer en priorité « le système de santé et l’éducation natoinale »(sic). Fort heureusement, sans quoi les partis de droite, qui viennent de se voir privés de leur principal cheval de bataille, n’auraient plus rien pour faire campagne.

La question est maintenant de savoir à quel point ces réformes seront pérennes. Si elles ne peuvent pas faire de mal à une économie asphyxiée par l’Étatisme, des accusations de clientélisme persistent. Si la personnalité de la Première Consule a eut l’effet d’écraser le paysage politique, il ne faut pas oublier que notre jeune république est fondamentalement parlementaire. La cheffe du gouvernement pourrait ainsi se retrouver éjectée de son siège si les élections de mi-mandats venaient à avantager les Républicains, elle a ainsi toute intérêt à faire des concessions et à revoir ses positions les plus radicales. Et s’il ne s’agit pas d’un changement sincère de cœur, qui sait ce qui pourrait advenir de ces réformes une fois les élections passées.
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Akai Kagami
Le Patriote Rouge, la voix du peuple Damann.


La Damanie se classe parmi les Démocraties pleines du monde

Une récente étude de l’Institut des Hautes Études Politiques de Travie indique que la Damanie aurait réussie sa transition démocratique, bien que des améliorations restent possibles

Représentation d'une urne.

C’est inespéré et incompréhensible, si on en croit les oiseaux de mauvais augure de la presse conservatrice, qui n’ont de cesse de critiquer le gouvernement sous prétexte qu’il ne serait pas assez démocratique, ou emploierait les toutes jeunes institutions de la République pour en prendre le contrôle. Des idées ridicules, aujourd’hui clairement remise en question par une étude qui a ça de particulière qu’elle n’émane par de la Damanie mais d’un pays étranger, tout à fait indépendant aux batailles de chapelles entre nos politiciens, ou plus précisément, entre les porteurs d’une république prolétaire et ceux d’une oligarchie de bourgeoisie.

Anduin Deoir a de quoi être fier : beaucoup craignaient que la mort du premier Premier Consul de la République n’enterre son rêve d’une Damanie moderne, démocrate et républicaine. On disait que personne au sein du pays n’avait le capital politique nécessaire pour mener les grandes réformes nécessaires à la reconstruction. Aujourd’hui, il est clairement établi que le rêve de Deoir a trouvé des héritiers dignes de porter son manteau, telle que la camarade Sineag Buiseid, et les membres efficaces et travailleurs du gouvernement et de l’Assemblée.

La Damanie. Une République fonctionnelle. On pourrait presque refuser d’y croire. Notre pays n’a jamais connu la liberté avant la fatigue révolution de 2003/2004. Ce premier régime démocratique a dû tout construire. De ses traditions à son système. Son existence tient presque du miracle, et sa nature fonctionnelle semble démontrer qu’il est là pour durer. Il faut cependant rester prudent : pour commencer cette république et jeune et doit encore passer beaucoup des obstacles qui différencient les démocraties des dictatures à mots couverts. Les prochaines élections, la transition de pouvoir dans le cas où elles seraient remportées par un autre mouvement que la coalition des partis de gauche, sans parler de la libéralisation de l’économie, regrettable en bien des aspects et qui risque de permettre l’apparition d’une classe bourgeoise se saisissant de l’économie pour en priver le peuple. Tant d’éléments qu’il convient de surveiller, de protéger, et qui devraient dès maintenant être au centre du discours politique.

Du reste, cette démocratie qu’est la nôtre a encore de grandes marges d’évolution. Si les institutions démocratiques sont à priori solides, et si les lois sont juste, la justice est encore trop dépendante du pouvoir élu, la police trop marquée par les traditions violentes du féodalisme, la population trop divisée en accords tacites et autres coteries, ces alliances silencieuses d’individus ne vouant pas leur fidélité à l’État ou à la nation, mais à leurs proches, amenant à des cas parfois flagrants de corruption, népotisme, etc.

La République est là, institutionnellement, et elle est là pour rester. Le plus gros obstacle à sa survie est l’éducation populaire. Il faut que les Damans deviennent à leur tour des démocrates, et élisent des démocrates qui ne profiteront pas de leur position pour démanteler ce que nous avons acquis par la lutte armée.
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Akai Kagami
Le Patriote Rouge, la voix du peuple Damann.


Les travailleurs damnns sont bien arrivés au Prodnov. La Première Consule salue une démarche « historique ».


Ce qui était prévu de longue date est désormais fait établit : les volontaires damann partis aider à la construction du socialisme en Eurysie du nord ont été bien reçus dans la République Sociale du Prodnov, ne couvrant que deux régions du Prodnov, dont la grande majorité du territoire est encore occupé par des forces de l’Organisation des Nations Commerçantes, soit indirectement soit, comme dans le cas des provinces occupées par le Vogimska, très officiellement.

L’arrivée de ces quelque quatorze mille hommes et femmes s’est fait dans un élan de fraternité internationale aussi rare qu’exemplaire de ce que représente réellement le socialisme : loin des exemples désastreux donnés par les eurysio-communistes traditionnels, dont la logique d’affrontement direct avec le capital a été vivement critiquée lors du dernier congrès du Parti Rouge, cet exemple est celui d’un peuple cherchant avant tout à construire le socialisme à l’intérieur de ses frontières, à renforcer les institutions du contrôle populaire et à s’ériger en contre-exemple brillant au modèle capitaliste que l’on sait aussi inefficace que vérolé par la corruption et la violence. C’est bien ce qu’a saluée Sineag Buiseid, Première Consule de la République, pour qui la construction du communisme prodnovite doit se faire avec l’aide des nations camarades.

« Il existe une internationale silencieuse du capitalisme. Cette internationale s’assurera que le Prodnov demeure fracturé tant que la population gardera l’espoir de retrouver ses droits et le pouvoir sur son propre destin. Les ennemis du prolétariat international sont puissants, organisés et très conscients du risque que représentent pour leur règne les révolutions comme celles menées par nos camarades prodnoviens. Ainsi, nous devons leur apporter tout le soutien fraternel possible pour nous assurer du succès de leur grande république et de ses objectifs socialistes ». Elle a aussi signalé l’importance pour la Damanie d’exporter son savoir à l’étranger, notamment pour montrer clairement ce que la révolution démocratique et socialiste de Damannie avait permis d’apporter : un pays, reconstruit, moderne et capable d’aider ses pairs à remporter les batailles de l’éducation, de l’alimentation, de la souveraineté et ainsi de suite.

Le programme de volontariat initié au profit du Prodnov a été organisé par le groupe Démocratie et Socialisme du parlement, puis validé par le Consul de la communication qui assure ainsi que les volontaires damans à l’étranger jouiront d’un suivi étendu de la part du consulat de la République et ne courent aucun risque quel qu’il soit, malgré les tensions particulièrement vives caractérisant la vie politique aux abords de ce qui reste l’une des frontières les plus vivement agités de cette décennie.

Quant à la question de savoir si cette aide au Prodnov pourrait être le préambule à un plus large rapprochement avec les socialistes d’Eurysie du nord, le gouvernement botte en touche : l’heure ne serait pas encore venue pour la Damanie de quitter sa « splendide isolation », la guerre civile a laissé de nombreuses ruines et toutes ne sont pas encore reconstruites. De plus, toute l’attention du parlement est encore tournée vers l’Eurysie occidentale, où se trouve le traditionnel ennemi francisquien.
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